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Sécurité – Bientôt une stratégie nationale de police de proximité. Un atelier de deux jours, destiné à définir une Stratégie nationale de police de proximité, auquel participent 66 acteurs concernés, notamment des magistrats de la Cour suprême et du siège, des juges d’instruction, des greffiers, des avocats, des huissiers, des notaires et des commissaires de justice, a débuté, mercredi, à Bamako. Cette rencontre est organisée par le Commissariat à la réforme du secteur de la Sécurité (C-RSS), avec l’appui de l’Institut des États-Unis pour la paix (USIP), en collaboration avec l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH). Le Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité, le général M’Bemba Moussa Keita, a indiqué, dans son discours d’ouverture, qu’à l’instar des autres pays de la sous-région et du monde, le Mali subit les affres du terrorisme, des actes de grand banditisme et de criminalité transfrontalière organisée. « Ces phénomènes et d’autres formes d’activités illégales, a poursuivi le général M’Bemba Moussa Keita, constituent des obstacles de taille à la stabilité nationale et régionale, à la sécurité et à la croissance économique ». Toute chose, selon lui, qui justifie l’importance de la création et l’opérationnalisation de la police de proximité qui devrait contribuer à limiter les risques d’endommagement physique et social des communautés, sur le long terme, et, ainsi, d’éviter l’effondrement total des villes et autres localités. Dans le contexte malien, a-t-il affirmé, la police de proximité s’articule autour d’une mission, confiée à la police et aux autres forces en charge de la sécurité, destinée principalement à contrer la criminalité transfrontalière, le trafic d’êtres humains, la cybercriminalité, la radicalisation et le terrorisme. « Il s’agit, aussi, d’apaiser les relations entre la population et la police, de créer un climat de confiance mutuelle dans un environnement sécurisé », a conclu le général Keita. Source: l’AMAP