Les armes se sont tues depuis le 11 Aout dernier et ce jusqu’à ce mardi minuit, heure locale(21hGMT. Sauf si un accord est trouvé dans la journée pour permettre une avancée vers un cessez-le-feu qui viendra mettre un terme définitif à l’opération israélienne « Bordure protectrice » et aux tirs d’engins palestiniens par le Hamas. La nouvelle trêve, obtenue grâce à al médiation égyptienne doit permettre « la poursuite des négociations ». Mais on ignore l’état des discussions censées produire une trêve durable entre des parties aux exigences apparemment inconciliables. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, doit rencontrer jeudi prochain à Doha, au Qatar, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, pour une consultation dans le cadre des négociations avec Israà«l. Des exigences difficiles à concilier Face à face, les deux camps restent figés sur leurs positions. Du côté du Hamas, on exige la levée du blocus imposé à Gaza par Israà«l et l’àgypte, ainsi que l’établissement d’un port et d’un aéroport pour que les violences s’arrêtent durablement. Un membre de la délégation du Hamas présente au Caire a prévenu que « la délégation palestinienne ne cédera aucun des droits de notre peuple». Du côté d’Israà«l, rien moins que le désarmement pur et simple du Hamas. L’Etat hébreu a fait un pas en avant en annonçant dimanche avoir autorisé les pêcheurs de Gaza à reprendre leur activité, interrompue depuis le début du conflit. Mais le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, s’est montré inflexible lors du conseil des ministres. Mais la principale préoccupation de l’àtat hébreu, c’est sa sécurité. Les Egyptiens ont soumis « un projet qui a été accueilli avec beaucoup de souplesse par les deux parties », a déclaré un responsable palestinien. Le texte, qualifié de « progrès », prévoit que les belligérants s’engageraient à un arrêt total des hostilités mais également une série de dispositions touchant à la réouverture de la bande de Gaza, asphyxiée économiquement par un blocus israélien. Il s’agit entre autres d’une « ouverture plus importante des frontières entre Israà«l et Gaza seraient ouvertes plus largement, la disparition des zones tampons à l’intérieur du territoire, l’aide d’ Israà«l à l’aide humanitaire et aux réparations». L’Autorité palestinienne dirigerait en coordination avec Israà«l et les organisations internationales l’entrée dans le territoire des matériaux nécessaires à la reconstruction, une disposition semble-t-il destinée à rassurer Israà«l, inquiet d’un détournement de ces matériaux pour lui nuire. Des sujets aussi épineux que l’ouverture d’un port et d’un aéroport, à laquelle les Israéliens sont opposés, ou la restitution des corps de deux soldats israéliens morts en échange de la libération de détenus palestiniens, seraient remis à un mois, « après le retour du calme et de la stabilité ». En attendant à Gaza, on continue de compter les morts et disparus. Selon les services médicaux palestiniens, le dernier bilan des combat de juillet-aout est de 2 016 morts, de nouveaux corps ayant été découverts dans les décombres et des victimes ayant succombé à leurs blessures. L’armée israélienne compte 64 soldats tués, dont cinq par des « tirs amis », ainsi que trois civils.
Israel-Hamas: où en sont les négociations?
Publié le 19.08.2014 à 00h00 par Journal du Mali

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