Au Mali, les grandes vacances sont généralement un moment de repos bien mérité pour les élèves, après une année scolaire marquée par des défis multiples. Toutefois, cette période ne doit pas se réduire à de simples vacances de « vadrouilles ». Elle représente une occasion unique pour consolider les acquis et renforcer les connaissances.
Au-delà du simple repos, les cours de vacances et les ateliers ludiques et éducatifs sont des moyens efficaces pour prévenir la perte de savoirs et stimuler la curiosité des élèves. Ces activités peuvent aussi servir à ouvrir les jeunes à de nouvelles perspectives et à des compétences complémentaires, tout en leur offrant un cadre sûr et stimulant.
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L’État malien a une responsabilité majeure à cet égard. Il doit déployer des programmes éducatifs adaptés, surtout pour les enfants des zones sensibles du pays, notamment dans le Centre et le Nord, où plus de 500 000 élèves sont particulièrement vulnérables. Dans un contexte d’insécurité grandissante, ces jeunes ne doivent pas être oubliés. Les laisser sans cadre structuré et sans opportunités éducatives serait les exposer davantage aux risques de recrutement par des groupes armés ou d’activités criminelles.
L’État doit garantir des programmes de soutien qui répondent aux besoins de ces élèves, leur offrant à la fois des opportunités d’apprentissage et des moments de loisirs créatifs. Les vacances doivent être un temps de ressourcement, mais aussi de formation et d’engagement, pour que la jeunesse malienne soit préparée à se construire un avenir meilleur.