En retirant désormais le Mali de la liste intitulée Countries Subject to Visa Bonds, Washington rétablit les procédures consulaires ordinaires et rend caduque la mesure de réciprocité malienne. Plusieurs pays africains, comme la Tanzanie, la Mauritanie ou la Zambie, demeurent toutefois soumis au programme. Pour Bamako, cette levée constitue un geste diplomatique fort, perçu comme une reconnaissance de la bonne foi du pays en matière de coopération migratoire.
Ce revirement américain s’inscrit dans une dynamique d’apaisement des relations bilatérales, après plusieurs mois de crispation sur fond de différends politiques et sécuritaires. Il permet de faciliter la mobilité des étudiants, hommes d’affaires et familles, tout en levant une barrière financière et psychologique importante pour les citoyens maliens. En toile de fond, cette décision traduit la volonté des deux capitales de préserver un dialogue constructif, malgré un contexte international parfois tendu.
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