Mali: Présidentielle et législatives en juillet prochain

Les dates des élections présidentielle et législatives, tant attendues, sont enfin fixées. Le gouvernement a annoncé, hier jeudi 14 février, que le premier tour de l’élection présidentielle aurait lieu le 7 juillet et le second deux semaines plus tard, le 21 juillet. Les élections législatives se tiendront aux mêmes dates. Le ministre de l’Administration territoriale, Moussa Sinko Coulibaly,a donné une conférence de presse tenue dans la salle de conférence du gouvernorat du district de Bamako, pour annoncer les dates de ces scrutins attendus par les Maliens et réclamés par les partenaires du Mali. « Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le premier dimanche de juillet », a indiqué le ministre, ajoutant que les prochaines échéances électorales se dérouleraient sur la base d’un fichier électoral biométrique pour garantir davantage de transparence. Mise en œuvre de la feuille de route Programme de travail du gouvernement, la feuille de route a deux axes essentiels que sont le rétablissement de l’intégrité territoriale du pays, négociations avec le nord, et l’organisation d’élections générales transparentes et crédibles. La reconquête en cours depuis le 11 janvier dernier avec le lancement de l’opération Serval menée par la France et celui de la MISMA sous l’égide des africains. L’organisation des élections est importante pour le Mali dans sa quête de stabilité. Le Président par intérim Dioncounda Traoré avait souhaité qu’elles aient lieu avant le 31 juillet. L’annonce du ministre de l’administration territoriales permet d’avoir des lignes claires et aux Maliens de se projeter dans l’avenir. Selon le ministre Coulibaly, des activités préparatoires devant conduire à  la tenue des élections dans des conditions acceptées par tous les acteurs sont déjà  mises en œuvre. L’une des inquiétudes étant la participation des régions du nord du pays à  ces scrutins,le ministre affirme que « l’espoir est aujourd’hui permis ». Son département a déjà  anticipé le retour de l’administration dans les 3 régions du Nord grâce à  la mise en place d’une commission ad hoc dirigée par le ministre lui-même. Elle a fait un gros travail d’évaluation des besoins, de simulation de ce retour de la manière la plus efficace dans le temps et l’espace.