Le Mali a dompté les Comores 3–0 jeudi 4 septembre, tandis que le Ghana a été tenu en échec 1–1 par le Tchad à N’Djamena. À trois journées de la fin, les Aigles reviennent à un point de Madagascar et restent dans le sillage du leader ghanéen.
La soirée a basculé au Stade Municipal de Berkane, au Maroc, sur un but de Nene Dorgelès avant l’heure de jeu. Kamory Doumbia a doublé la mise sur penalty puis Lassana Coulibaly a scellé le score, offrant au Mali une victoire nette et un précieux bonus au goal-average. La feuille de match et la chronologie des buts confirment un succès maîtrisé de bout en bout.
Dans le même temps, le Ghana a lâché deux points à N’Djamena. Les Black Stars restent leaders du groupe I, mais ce nul 1–1 redonne de l’oxygène à leurs poursuivants et resserre la hiérarchie avant un mois d’octobre qui s’annonce décisif. Le résumé officiel de la journée parle d’un « égaliseur tardif » du Tchad qui a refroidi les ambitions ghanéennes.
Le classement actualisé situe le Ghana à 16 points, Madagascar à 13 et le Mali à 12, à égalité avec les Comores mais devant au différentiel (+7). Cette situation replace clairement les Aigles dans la course : un souffle derrière Madagascar et à portée de tir du leader si les résultats s’enchaînent.
La suite du calendrier nourrit cet espoir. Lundi 8 septembre à Accra, le Mali se déplace chez le Ghana pour un choc à six points puisque gagner, c’est revenir à une longueur du premier avec l’ascendant psychologique, perdre, c’est voir l’horizon se boucher. La fenêtre d’octobre offrira ensuite deux marches à négocier avec sérieux et efficacité : déplacement au Tchad le 6, puis réception capitale de Madagascar le 13. Ces dates et lieux sont confirmés par les programmations officielles.
Au-delà de l’arithmétique, plusieurs signaux plaident pour la confiance. Le 3–0 face aux Comores valide une montée en régime offensive et une solidité retrouvée, deux ingrédients indispensables pour voyager à Accra puis verrouiller en octobre. L’autre levier est structurel. En effet, dans ce format CAF, les neuf premiers vont au Mondial et les quatre meilleurs deuxièmes disputent un barrage continental pour l’ultime billet intercontinental. Autrement dit, même sans coiffer le Ghana, une deuxième place robuste — points et différence de buts — maintient une route crédible vers 2026.
Tout se jouera désormais sur la capacité à répéter l’intensité et la justesse vues contre les Comores, à convertir les temps forts et surtout à rester lucide dans les moments faibles. Avec un rendez-vous immédiat face au leader, puis un tête-à-tête à Bamako contre Madagascar, le Mali n’a pas seulement encore des chance, il tient son destin à bout de crampons.