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OMS : l’air tue

Dans le monde, environ 80% des personnes vivant dans les zones urbaines sont exposées à des qualités d'air, qui ne respectent pas les limites fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé

Dans le monde, environ 80% des personnes vivant dans les zones urbaines sont exposées à  des qualités d’air, qui ne respectent pas les limites fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé. La pollution de l’air ambiant serait causée par des particules à  taux élevé (MP10 et MP2, 5), comprenant du sulfate, du nitrate et du carbone noir, qui sont de grands polluants atmosphériques. l’étude de l’OMS démontre que cette pollution cause plus de 3 millions de décès prématurés dans le monde, car augmentant le risque d’accidents vasculaires cérébraux, cardiopathie, de cancer du poumon et d’asthme notamment. l’air pollué, lorsqu’il enveloppe les villes, les populations les plus vulnérables sont les plus touchées (jeunes, vieux et pauvres).

Dans un tableau dressé par l’Organisation Mondiale de la Santé, Riyad, Delhi, le Caire et Pékin figurent parmi les villes o๠l’air est le plus chargé en particules MP10. D’après l’étude de l’OMS, 98% des villes de plus de 100.000 habitants dans les pays à  revenus faibles, ne respectent pas les directives de l’OMS concernant la qualité de l’air. Dans les pays à  revenus élevés, ce pourcentage chute à  56%. En milieu urbain, la plupart des pollutions ne proviennent pas des particuliers, mais plutôt des cheminées industrielles. Il faudrait donc accroitre l’utilisation des énergies renouvelables, privilégier les transports en commun rapides et les pistes cyclables. Toujours selon une étude de l’OMS en 2012, on estimait à  3,7 millions le nombre de décès prématurés provoqués dans le monde par la pollution ambiante, et environ 88% de ces décès sont survenus dans les pays à  revenu faibles ou intermédiaires. Au Mali, il n’y a pas encore d’études précises sur le sujet, « elles sont en cours et nous avons besoin de certains chiffres précis pour pouvoir mener à  bien une étude fiable sur la pollution au Mali » explique Christian Lindmeier, porte-parole de l’OMS.

Le Mali étant un pays sahélien, il est situé dans une cuvette entourée de montagnes, la fumée se dissipe difficilement dans l’atmosphère. Les sources principales de pollutions restent les activités industrielles (fumées provenant des centrales thermiques), les activités ménagères (bois, climatiseur, réfrigérateur, gaz butane…) ainsi que les automobiles et motos, les déchets brulés dans les rues de même que les brumes de poussière et de sable.

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