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Rentrée parlementaire du groupe Parena/Sadi à l’Assemblée

Les propositions de lois 2009 A l’ordre du jour, figurait la question relative à  l’élaboration de loi des finances. Sur ce plan, l’Assemblée nationale doit être fortement impliqué. Prenant la parole, l’honorable Konimba Sidibé, député élu à  Doila, ancien ministre du contrôle général d’Etat, non moins membre de la Commission lois et finances de l’Assemblée nationale, n’est pas passé par 4 chemins pour exiger plus de transparence dans la gestion de l’argent issue de la vente des actions des société et entreprises d’Etat. Pour le député,le gouvernement est entrain d’élaborer le budget 2010 sans en référer aux actifs issus de la vente partielle de la BIM SA et de la SOTELMA. « Ces fonds doivent être inscrits sur le budget d’Etat ». Finances publiques Toute fois, le député n’a pas lésiné sur les textes législatifs pour interpeller le Gouvernement à  se conformer aux dispositions constitutionnelles qui stipulent que : « le Gouvernement n’a pas le droit de dépenser le moindre argent public sans l’accord de l’assemblée nationale ». Le groupe PARENA-SADI formant l’opposition parlementaire s’est dit très rattaché au projet de loi des finances, lequel, dit-il, est inscrit dans ses priorités. Pour sa part, le Dr Oumar Mariko du SADI a battu en brèche le processus d’élaboration du Budget d’Etat. Il a vivement clamé que soit installés aux cotés de chaque commission de travail de l’Assemblée nationale, des experts, dans le but de favoriser une large compréhension des élus, avant l’adoption du budget. Le code de la famille Cette conférence a également permis au groupe parlementaire PARENA-SADI de se justifier par rapport au vote du controversé du Code de la famille et des personnes. Oumar Mariko a laissé entendre que sa formation politique ainsi que celle du PARENA l’ont jugé conforme aux intérêts du peuple malien. Interpellations au gouvernement A rappeler que l’année écoulée n’a pas été de tout repos pour ce groupe parlementaire. « D’octobre 2008 à  octobre 2009, nous avons fait passer 4 interpellations et trois questions écrites sur, la fibre optique, la fraude électorale, les mines d’or et la question de l’immigration. Selon le président du SADI, le groupe parlementaire a également fait une déclaration condamnant l’expulsion, en septembre dernier, de certains maliens de la Libye, et une autre sur les violences survenues à  Kadiolo, le 11 octobre 2009, au cour d’une opération de rançon de deux trafiquants d’hydrocarbures par un agent de la police. Lequel agent, au cour de l’accrochage, a ôté la vie à  de paisibles citoyens, à  l’aide de son arme, Fort de ses neuf élus, dont 4 de SADI et 5 du PARENA, ce groupe parlementaire n’entend point se complaire dans le mutisme ou encore le béni oui oui, face à  la prise des grandes décisions de la République. « Nous serons les portes-paroles de tous les segments de notre société, à  savoir, des paysans qui constituent 80% de la population, les travailleurs et ouvriers des mines d’or, des partants volontaires à  la retraite, les milliers de chômeurs, les émigrés et refoulés… » a signalé le Dr. Oumar Mariko, président du groupe parlementaire. A rappeler que l’une des missions fondamentales dévolues aux députés, C’’est le contrôle de l’action gouvernementale.

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