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Route Bamako-Koulikoro, usagers en danger!

Camions bennes à  tombeau ouvert, ralentisseurs anarchiques, nids de poules énormes… aller à  Koulikoro en partant de Bamako ressemble à  une punition. Et pourtant, ce trajet est quotidien pour des centaines de travailleurs qui quittent la capitale de région pour le district de Bamako. Des centaines de camions l’empruntent également pour transporter le sable extrait du fleuve, une des activités les plus rentables de la localité. Un tronçon qui a donc son importance, et pour les populations, et pour les activités économiques. Alors, pourquoi ne bénéficie-t-il pas du sérieux lifting dont il a besoin? C’est la question que se pose tous ceux qui un jour font le trajet. Les opérations sporadiques de colmatage n’y changent rien, la route de Koulikoro est dangereuse. Pour les véhicules, dont elle vient à  bout à  force de pannes telles que l’éclatement des pneus, la rotule retirée de la boà®te, l’explosion de cardan ou de roulement, etc. Mais surtout pour les usagers et riverains, qui paient un lourd tribut au ballet des camions qui provoquent de nombreux accidents. Hors, sur ce tronçon, les automobilistes paient les frais de péage et ce à  chaque passage. Comment comprendre donc que cette route, en saison pluvieuse comme en saison sèche, soit un calvaire? Que fait-on de l’argent collecté? Révoltés par la dégradation avancée de cette route, certains usagers n’hésitent pas à  accuser les agents de péage. « Vous êtes là  seulement à  prendre nos sous pour vos propres business au lieu d’entretenir la route » fustige un conducteur de véhicule de transport en commun communément appelé « requin ». Un sentiment d’abandon également vis-à -vis des pouvoirs publics qui semblent avoir oublié Koulikoro, pourtant si proche voisine de Bamako…

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