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Sortie de crise : FDR et ADPS exigent un gouvernement inclusif

Du 13 au 20 juin 2012, les partis politiques réunis au sein du Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la République (F et de l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise (ADPS) se sont rencontrés pour l’élaboration de propositions de sortie de crise. A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont apposé leurs signatures au bas d’un document appelé le mémorandum. Face à  la presse, les signataires ont affirmé que ce mémorandum traduit leur ferme volonté de donner une solution exceptionnelle à  une situation exceptionnelle que traverse le Mali. Mme Fatoumata Siré Diakité, Amadou Koà¯ta du FDR et Zoumana Tangara de l’ADPS qui animaient ce point de presse n’ont pas manqué de fustiger l’inertie du gouvernement Cheick Modibo Diarra qui traine le pas pour recouvrer l’intégrité du territoire. «Il y aura pas d’autonomie, ni de fédéralisme au Nord» Le FDR et l’APDS disent ne pas soutenir la médiation en cours à  Ouagadougou. « Nous ne voulons plus d’un accord cadre après celui du 06 avril entre le CNRDRE et la CEDEAO. Les négociations qui ont abouti à  la signature de l’accord- cadre se sont passées au dessus de la tête des maliens et C’’est le même scénario qui se dessine à  Ouaga. C’’est mal parti dès lors que ni le gouvernement ni le Collectif des ressortissants du nord n’y sont associés» s’indigne Fatoumata Siré Diakité. En ce concerne le gouvernement de transition du Docteur Cheik Modibo Diarra, le mémorandum dénonce le fait que l’équipe en charge de conduire la transition peine à  présenter une feuille de route pour les missions qui lui sont assignées depuis deux mois. «Le gouvernement de transition est un serpent sa tête ni queue» « Le premier ministre s’est disqualifié avec sa gestion partisane, les improvisations et le tâtonnement. l’inaction du gouvernement face aux urgences de l’heure traduit son incompétence et sa non-représentativité de l’ensemble des forces vives de la nation. Pour ce qui concerne la création du cadre de concertation proposé par le premier ministre, le FDR se désolidarise pour manque de clarté. «C’’est un serpent sans tête ni queue » affirme Fatoumata Siré Diakité. Dans le mémorandum, les partis réunis souhaitent la tenue d’un congrès national extraordinaire qui réunira l’ensemble des forces vives de la nation pour discuter des voies de sortie de crise et la mise en place d’un gouvernement inclusif représentatif.

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