8e jeux de la francophonie: Une édition globalement réussie

Les 8e jeux de la francophonie se sont achevés dimanche à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, au cours d’une cérémonie qui a réuni plusieurs milliers de personnes dans l’enceinte du village des athlètes et artistes.

Après 9 jours de festivités sportives et culturelles, les 8e Jeux de la Francophonie d’Abidjan ont refermé leurs portes dimanche 30 juillet. L’événement sportif a réuni près de 4.000 athlètes et artistes francophones de 53 pays dans la capitale économique ivoirienne.

En termes de bilan le Mali tire son épingle du jeu de cette 8e édition et plusieurs enseignements sont à tirer sur la participation malienne dans le domaine culturel. Le Mali a participé dans 7 disciplines culturelles : la chanson, le conte, la photographie, la sculpture, la peinture, la création, numérique, les marionnettes géantes, la littérature.

Dans les différentes épreuves, les artistes maliens se sont bien défendus. Certains ont gagnés des médailles, d’autres se sont qualifiés jusqu’aux demi-finales. Ainsi en création numérique, Boubacar Bablé Draba, a décroché la médaille d’argent. Les marionnettes géantes de la compagnie « Nama » de Yacouba Magassouba et ses compagnons ont remporté la médaille de bronze. Djénéba Danté a remporté la médaille d’or du 400 mètres. L’athlète Kinifi Keita a reçu une médaille d’argent en javelot. Mahamane Sacko a remporté une médaille en bronze en athlétisme. Mamadou chérif  à lui aussi obrenu une médaille en bronze, en judo, Ousmane Diallo, a reçu une médaille en bronze et les Aiglonnets  en football remportent une médaille en bronze.

Pour l’ensemble de la participation malienne aux jeux, le Mali a reçu 7 médailles et se classe 6e pays africains et 15e pays francophone. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les artistes maliens effectue leur meilleur performance depuis le début des jeux en 1989 au Maroc, car depuis l’édition de 89, le Mali n’avait jamais rafflé plus de deux médailles, c’est désormais chose faite pour cette 8e édition.

Les jeux de la Francophonie, qui ont lieu tous les quatre ans, combinent des épreuves sportives et des concours culturels, ouverts aux 18-35 ans. Ils visent à promouvoir les talents de la jeunesse francophone.

La cérémonie de clôture a duré deux heures et s’est achevée par un lancer de feux d’artifices.

Après le passage de quelques artistes ivoiriens, les organisateurs ont offert une fresque géante réunissant plusieurs centaines d’artistes dirigés par le chorégraphe ivoirien Georges Momboye.

La cérémonie a été aussi marquée par le défilé des délégations des 53 pays participants.

 

 

Le Mali étrille le Niger

Le Mali s’est imposé hier face au Niger (3-0) au Parc des Sports d’Abidjan dans le cadre de la deuxième journée des jeux de la francophonie. Les cadets maliens prennent du coup les commandes du groupe.

Après un match nul pour son entrée dans la compétition le 21 juillet contre le Cameroun, les Aiglonnets du Mali ont régler la mire hier face au Niger. L’équipe cadette du Mali n’a fait pas dans le détail face au ‘’Ména ‘’ nigériens en s’imposant facilement 3-0. Après quarante première minutes bien négociées, les maliens ont enclenché la vitesse supérieure. A la 44ème minute, Djemoussa Traoré ouvre le score pour le Mali concrétise la mainmise des siens sur le match. Un but juste avant la mi-temps qui a porté un énorme coup au moral des nigériens, et donner des ailes aux maliens. Juste après la reprise, les hommes de Jonas Komla, réussissent le break grâce à l’attaquant Mamadou Traoré qui trompe le portier nigérien Issouf Boubacar (46ème). A un quart d’heure de la fin du match (76ème), le latéral Sory Ibrahima Kane scelle le sort de la rencontre et sale un peu plus l’addition de la rencontre.

Cette victoire permet au Mali de prendre la tête du groupe B avec quatre points mais une meilleure différence de buts (+3) que le Cameroun (+2) qui compte le même nombre de points. Tout se jouera lors de la troisième et dernière journée, les équipes se tenant à un petit point. Un nul suffira toutefois au Mali pour se qualifier lors du match face au Congo Brazzaville.

 

Jeux de la Francophonie : Des médailles maliennes en ligne de mire

C’est ce vendredi 21 juillet que débute, à Abidjan, la huitième édition des Jeux de la Francophonie. Une rencontre de la jeunesse francophone mondiale au cours de laquelle le Mali essaiera de se distinguer dans les disciplines sportives.

La course aux médailles est désormais ouverte. Le Mali, avec une délégation de 210 personnes (encadrement compris), va essayer d’en décrocher le maximum lors des huitièmes Jeux de la Francophonie. Les sportifs maliens seront engagés dans huit disciplines sportives, avec des chances de médailles plus ou moins élevées.

Côté football Les plus grands espoirs de se parer d’or reposent sur l’équipe de football cadette. Auréolés du titre de Champion d’Afrique remporté en mai 2017 au Gabon, les Aiglonnets s’avancent avec des garanties lors de ces jeux. Logés dans le groupe B, en compagnie du Congo Brazzaville, du Cameroun et du Niger, les coéquipiers du capitaine Mohamed Camara ne devraient pas connaitre trop de peine pour accéder au tour suivant. « Nous n’avons eu que cinq jours de préparation, mais nous sommes prêts. Les joueurs sont en jambes. Nous travaillerons avec la même ossature, avec trois nouveaux joueurs et l’objectif final, est la victoire, rien d’autre » précise Jonas Komla, le sélectionneur. Très confiant, il entend se servir de cette compétition comme d’un tremplin pour la Coupe du monde des cadets en Inde, en octobre prochain. « Nous n’y participerons pas juste pour le plaisir. Nous allons nous battre comme nous l’avons fait à la CAN, c’est une cause nationale » soutient-t-il.

Deux roues En cyclisme, la délégation malienne a décidé de parier sur le jeune Yaya Diallo (23 ans), et ses pédalées fantastiques, pour boucler les 134 km du parcours en tête de peloton. Malgré la forte concurrence que représentent le Maroc et le Burkina Faso, Diallo, Champion du Mali en titre, figure néanmoins parmi les favoris de la course. « Nous voulons remporter le plus de médailles possibles, surtout en or, et finir sur le podium » espère Amadou Diarra Yalcouyé, conseiller technique au ministère des Sports et chef de la délégation malienne.

Des handicaps Mais les voyants ne sont pour autant pas tous au vert. Des difficultés dans la préparation plombent la quiétude de la délégation malienne. Dans un groupe assez homogène, avec la France, le Bénin et le Luxembourg, les basketteuses maliennes ont dû « s’arranger » avec le début prochain de l’Afrobasket, en août. « Les conditions de préparation n’étaient pas idoines. Au départ, nous devions participer avec les joueuses sélectionnées pour l’Afrobasket, mais certaines étaient au-delà de l’âge limite (25 ans). Qui plus est, celles qui étaient éligibles étaient souvent sollicitées par le sélectionneur national » déplore Mohamed Salia Maïga, le coach de la sélection pour les Jeux. Il dispose tout de même de « bagarreuses » pour aller aux points chercher une médaille. « Parmi les joueuses à ma disposition, certaines ont été championnes d’Afrique chez les Juniors. Nous avons une bonne équipe et nous pouvons aller chercher quelque chose » ajoute t-il.

La délégation d’athlétisme a, quant à elle, un temps envisagé de ne pas « participer » à la messe francophone. En cause, des divergences avec le Comité organisationnel malien sur le transport des athlètes. « Sur nos huit athlètes, seulement trois résident à Bamako. Nous avons demandé à ce que les autres puissent regagner Abidjan depuis leurs résidences actuelles, mais, pour l’heure, nous n’avons pas reçu de réponse. Nous ne pourrons participer avec un effectif aussi réduit » s’alarme la présidente de la Fédération d’athlétisme, Mme Sangaré Aminata Keïta. Pour Yalcouyé, le budget de 110 millions alloué aux diverses disciplines sportives et culturelles, « ne prévoyait pas de transport international d’un autre pays que le Mali à Abidjan ». Après une réunion express tenue au siège de la fédération, la présidente a finalement choisi de laisser participer trois de ses athlètes, mais, toujours mécontente, elle a décidé de ne pas effectuer le déplacement sur Abidjan. « Nous ne voulons pas être ceux qui créent des problèmes. Mes chances de médailles reposaient néanmoins beaucoup sur nos absents » regrette-t-elle.

Le Mali tentera également de porter haut son étendard dans les autres disciplines que sont le judo, le tennis de table, la lutte et le handisport.