Ouverture du forum national des jeunes

Près de 300 jeunes, soit 20 délégués par région et chacune des 6 communes du district de Bamako et de la diaspora, participent à  ce forum qui a comme thème principal : « Les jeunes dans la réconciliation, la consolidation de la paix et la reconstruction nationale ». Un espace d’échanges En effet, cette rencontre de Bamako est un espace d’échanges, de réflexion, d’analyses et de propositions, qui doit permettre de mieux impliquer les jeunes du pays dans le processus de réconciliation et de la reconstruction. Deux principaux défis que les autorités maliennes doivent relever après de longs mois de crise. En présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre de la jeunesse et des sports, Me Mahamadou Gaoussou Diarra, dira que l’idée d’organiser une telle rencontre d’échanges entre les jeunes et les experts qui s’intéressent à  leurs préoccupations découle de plusieurs constats. Il s’agit des constats établis suite à  la profonde crise sociale, institutionnelle et sécuritaire que le Mali a connue en 2012 et qui a affecté l’unité nationale en rendant difficile la cohabitation entre les différentes communautés et couches socioprofessionnelle du pays. Représentant plus de 60 % de la population malienne, cette jeunesse a besoin d’être encadrée, outillée, bref être renforcée pour en faire le levain de la cohésion sociale, le ciment du vivre ensemble, mais aussi et surtout un moteur pour la transformation sociale, estime le ministre Diarra. Conscient de ces attentes et enjeux, le ministère de la jeunesse et des sports entend jeter les bases d’une prise de conscience pour une participation citoyenne effective des jeunes aux grands défis de l’ heure (coexistence pacifique, l’ amour de la patrie sur la base du respect des symboles de l’ Etat, le bien-être commun) à  travers l’ organisation d’ un Forum national, souligne le ministre Me Mahamadou Gaoussou Diarra devant des anciens ministres de la jeunesse présents à  ses côtés lors de la cérémonie d’ouverture.  » Incarner l’idéal du développement durable » A sa suite, le nouveau président du Conseil National de la jeunesse du Mali (CNJ-MALI), Mohamed Salia Touré, a, dès l’entame de ses propos, commencé à  appeler les jeunes à  plus de cohésion et à  ne pas surtout céder à  la tentation de la haine parce que la malveillance est une maladie. « Incarnons l’idéal du développement durable, du règlement pacifique de nos différends, de la paix et de la cohésion sociale », a-t-il affirmé. A l’en croire, ce forum, plus que jamais, est un créneau sûr qui favorisera des échanges très fructueux entre les jeunes d’un même pays. « Les recommandations de ce forum viendront renforcer notre conviction que des mesures préventives adéquates peuvent avoir des effets spectaculaires sur le développement et le bien être des populations maliennes », a conclu, tout souriant Mohamed Salia Touré, président du CNJ-MALI. Soulignons que, les travaux dudit forum s’inspireront des recommandations issues des Etats Généraux sur la décentralisation et les Assises Nationales sur le Nord de 2013.

Paix et réconciliation: le Mali à l’école du Rwanda

De jeunes leaders d’associations se sont mis ensemble pour faire leur part d’efforts dans le processus de paix au Mali. « La réconciliation nationale, la reconstruction du pays et une solution de paix est nécessaire à  trouver avec la couche juvénile du Mali » indique Souleymane Satigui Sidibé, président du mouvement national des jeunes patriotes du Mali (MONAJEP-Mali). Une dizaine de jeunes maliens se trouvent actuellement à  Kigali, la capitale du Rwanda, pays des mille collines. l’événement qui les réunit s’appelle l’International H.O.P.E Week, une semaine culturelle, humanitaire et aussi de développement. « C’’est un programme d’actions de la jeunesse malienne, pour œuvrer à  favoriser et à  valoriser le vivre-ensemble dans le respect de la pluralité culturelle qui est une richesse caractéristique du Mali » affirme Hawa Dème-Sarr, présidente de l’ADEM-France (association des étudiants et diplômés maliens de France). Le premier objectif de cette rencontre qui regroupe 54 pays est de véhiculer des messages d’espoir de la jeunesse malienne. Ceci ayant pour but d’aider à  alerter les décideurs politiques sur les défis à  relever afin que naisse un nouveau Mali fort. «Nous voulons nous inspirer du modèle rwandais surtout concernant l’accompagnement des jeunes et leur insertion socioprofessionnelle. Nous avons des partenaires qui nous aident en ce sens, mais l’idée est de mettre d’autres exemples à  profit » confie Mariam Coulibaly, président de l’ADEM-Mali. ADEM aide les étudiants et futurs étudiants pour leur formation dans les universités au Mali ou ailleurs, particulièrement en France. Les jeunes diplômés sont à  leur tour orientés selon leur acquis afin d’intégrer le marché de l’emploi entre autres. « La jeunesse malienne a beaucoup à  gagner dans cette rencontre, cela nous permettra de nous inspirer de l’expérience rwandaise pour la gestion de conflit. Ce pays a su surmonter de nombreux obstacles liés à  la crise socio-politique dans son pays. Il y aura beaucoup d’autres jeunes venus de plusieurs pays d’Afrique et d’ailleurs. Le partage d’expérience en matière d’entrepreneuriat et d’éducation » ajoute M. Sidibé du MONAJEP. « De retour, les associations qui ont la chance de participer vont mettre en œuvre des programmes pour servir la jeunesse. Nous pouvons aussi organiser un atelier de restitution pour informer d’autres associations, à  l’issue duquel un engagement sera pris pour pérenniser les acquis que nous aurons au Rwanda » pensent les participants à  l’unanimité. Les associations maliennes qui participent à  ce programme ne comptent pas s’en arrêter là . Des actions novatrices sur une période de 11 mois (décembre 2013-Novembre 2014) sont en cours. La première étape est donc la participation aux activités de l’International H.O.P.E Week. Dans un souci de porter leur pierre à  l’édifice pour la sortie de crise au Mali, ces jeunes leaders d’associations comptent organiser, au Mali, une chaà®ne humaine solidaire, dans les grandes villes du pays, sur un parcours symbolique afin de signifier l’unité nationale et mettre l’accent sur la paix. Il est aussi prévu la mise en place de groupes de discussions, l’enregistrement et la diffusion de messages de paix etc. Le Mali sera l’hôte de la semaine de la Paix qui sera préparée et organisée en septembre 2014, en prélude à  la journée internationale de la Paix célébrée le 21 septembre.Ces jeunes seront reçus vendredi après-midi par le président de la République rwandaise, son Excellence Paul Kagamé.

Mali: un match de gala consacré à paix et à la réconciliation

Le lancement officiel de ce match a été fait, samedi 30 novembre, en présence de deux ballons d`or africains et ambassadeurs pour la paix et la réconciliation au Mali, le Sénégalais El Hadj Diouf et le Camerounais Patrick Mboma, à  l’hôtel Salam. Pour l’initiateur de ce projet, Cheick Diakité, président de l’association Maliba, ce match de gala réunira de grands noms du football mondial et permettra de soutenir le Mali dans son processus de paix et de réconciliation. « Mon seul combat dans la vie, C’’est d’œuvrer pour la paix en Afrique. Je retiens beaucoup de belles choses lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2002 tenue au Mali », a déclaré El Hadj Diouf lors de la conférence de presse. Avant de poursuivre, « quand l’association Maliba m’a fait la proposition d’être Ambassadeur pour la paix, je n’ai pas hésité à  accepter. Je ferai appel à  beaucoup de stars mondiales pour venir jouer ce match de Gala et je ferai de nouveaux dribbles ». « Même si J’ai arrêté de jouer depuis 2005 et que J’ai pris du poids, je promets de jouer ce match, le 28 décembre 2013, pour la paix et la réconciliation au Mali », a promis pour sa part, Patrick Mboma, ex capitaine de l’équipe du Cameroun qui avait éliminé le Mali en demi-finale en 2002. 80% des fonds récoltés seront versés à  des organisations humanitaires comme le HCR, l’UNICEF, la Croix Rouge Malienne pour aider surtout les populations du nord. Soulignons que ce math de gala opposera la sélection nationale malienne à  la sélection internationale qui sera composée entre autres des joueurs comme : Zinedine Zidane, Thuram, Karambeu, Ribery, Zlatan IbrahimoviC’….

FIMA 2013 : Mode et Paix !

C’est parti pour la 9è édition du Festival international de la mode africaine(FIMA), une rencontre d’envergure, que nous fait vivre, le styliste nigérien Alphadi depuis 1998. Pour les 15 ans du FIMA, le thème retenu est  » la créativité au service de la paix ». Pour le ministre d’Etat nigérien en charge de la Coopération et des Affaires étrangères, M. Mohamed Bazoum, ce festival a le mérite d’avoir restauré les lettres de noblesse de la mode africaine et de lui avoir conféré une place de choix dans la haute culture internationale, au-delà  de son aspect culturel. Il est important, a-t-il ajouté, de souligner également la contribution de cet événement à  la culture de la paix et de la tolérance, au rapprochement des peuples dans leur diversité culturelle. Soutenir la mode africaine Le FIMA, faut-il le rappeler, est une rencontre internationale majeure entre modélistes, stylistes, mannequins et autres professionnels de la mode, et se veut à  la fois un évènement fédérateur et intégrateur de talents et de célébrités de la mode de tous les continents. Les festivités de la 9eme édition du Festival International de la Mode Africaine (FIMA) 2013 ont été officiellement lancées mercredi après-midi au « Palais du 29 juillet » de Niamey, par le ministre nigérien en charge de la Culture, M. Ousmane Abdou, sous le haut patronage de la première dame du Niger, Mme Issoufou Malika, marraine du festival, en présence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini et de nombreuses personnalités nigériennes et étrangères. C’’est pourquoi le gouvernement du Niger s’engage à  soutenir et à  accompagner ce projet qui fait non seulement la fierté du Niger, mais aussi de l’Afrique tout entière. En outre, ses retombées économiques sont nombreuses à  tous les niveaux, touristique, artisanal et culturel, pour le pays. Selon le promoteur du FIMA, M. Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, cette édition mettra surtout l’accent sur la paix avec le soutien et l’engagement des autorités politiques du Niger. »La culture doit aider à  la paix, car de cette dernière va éclore le développement », a-t-il indiqué.

La rentrée scolaire 2013-2014 sous le signe de la paix

l’école malienne n’aura que trop souffert durant ces deux dernières décennies. Après 18 mois de crise politico-sécuritaire, les écoliers du fondamental et du secondaire ont retrouvé le chemin des classes. Patrick Cissé s’en réjoui. « Je suis en 9e année cette année et je dois passer le DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales). Je suis content de revenir à  l’école car cette année il y a la paix » explique-t-il. Le retour de la paix au Mali préoccupe toute la population. A l’école, la première leçon dispensée ce jour porte sur ce sujet. En commune 4 du district de Bamako, toutes les écoles ne sont pas encore prêtes à  recevoir leurs élèves. « Cette année la rentrée est placée sous le signe de la paix. Notre pays a beaucoup souffert ces deux dernières années. Dans notre commune, nous avons été victime d’inondations. La rentrée n’est pa effective pour toutes les écoles, nous sommes en train d’effectuer la désintectisation des salles de classe et d’ici 24 à  48 heures les élèves pourront commencer les cours » éclaire Ibrahima Dicko, directeur du Centre d’Animation Pédagogique de Lafiabougou. C’est le même cas en commune 1 de Bamako. A l’école Bahaben Satara de Korofina, les cours n’ont pas pu reprendre aujourd’hui. C’est l’une des écoles qui recueillait les sinistrés du 28 août dernier. Selon les autorités de cette école, les cours pourront reprendre dans 48 heures. Manifestations d’enseignants mécontents A quelques pas de là , au quartier ACI 2000 d’Hamdallaye, les enseignants du collège Horizons manifestent leur mécontentement. Ici, c’est la rentrée n’est pas pour tous. Khalil Ibrahim travaille au collège Horizons depuis 7 années. Il est le secrétaire aux révendications du comité syndical du collège Horizons. Ils ont entamé un sit-in ce 1er octobre 2013, jour de la rentrée scolaire. « Nous manifestons dans la légalité. Le collège refuse de reconnaitre le syndicat et disent que le syndicat n’est pas dans leur système. Il y a eu 7 licenciements abusifs que nous avons dénoncé. Nous sommes partis à  l’inspection du travail qui a émis un avis défavorable concernant ces licenciements. Notre combat c’est que les Turcs reconnaissent . Nous allons continuer les sits-in dans les autres collèges Horizons jusqu’à  ce que nos révendications soient prises en compte » ajoute Khalil Ibrahim, enseignant membre du comité syndical du collège Horizons. Les autres enseignants non membres du bureau du syndicat se joignent à  leurs collègues pour dire non à  certaines conditions.  » Nous ne sommes pas dans les conditions requises. Nous voulons une augmentation de salaire et des Contrats à  Durée Indéterminée (CDI) que les dirigeants du collège veulent changer contre des CDD de seulement 9 mois. C’est pour cela que nous avons créé le syndicat mais ils ne sont pas d’accord » relate Cheik Coulibaly, enseignant au collège Horizon. Cette rentrée scolaire est un nouveau départ pour le Mali. La paix revient petit à  petit dans les régions du Nord. Les élèves de cette zone quant à  eux, ne savent pas tous à  quel saint se vouer car le retour des déplacés n’est pas encore définitif.

Mali : bientôt un institut pour la paix

Il s’agit d’une institution qui s’inspire de l’expérience de travail d’Interpeace, une organisation qui travaille dans ce domaine depuis une vingtaine d’années. Le Mali est une destination presque « logique » pour l’installation de ce genre d’entité. Au niveau national, il existe déjà  le ministère de la réconciliation et du développement ainsi que la commission dialogue et réconciliation. IMRAP souhaite venir aider ces institutions à  remplir leurs missions de retour de paix et de cohésion au Mali. IMRAP s’inscrit dans le long terme pour le retour de la paix sur toute l’étendue du territoire du Mali. « Nous sommes à  la recherche de documents administratifs légaux pour terminer la mise en place officielle d’IMRAP au Mali. Après cela, nous avons l’intention de rapprocher les institutions gouvernementales qui s’occupent de ce domaine tel que le ministère de la réconciliation et du développement du Nord » explique Mme Traoré Nènè Konaté, coordinatrice d’IMRAP. Après ce processus pour officialiser l’existence de la structure, IMRAP se positionnera comme un acteur clé de la consolidation de la paix au Mali avec des phases de dialogues organisées au sein des communautés. « La paix ne se gagne pas du jour au lendemain. IMRAP sera là  pour accompagner le processus aussi longtemps qu’il le faudra » ajoute Mme Traoré. Renforcer l’unité entre les populations maliennes « A travers l’animation et les espaces de dialogue qui seront conçus, il sera question de faciliter la construction d’une vision commune pour un avenir partagé transcendant tous les clivages présents dans la société malienne. Des passerelles de dialogue seront établies entre les différents secteurs de la société et les institutions de l’Etat. Des informations seront produites et diffusées à  large échelle de façon impartiale et professionnelle dans toutes les langues parlées au Mali pour contribuer au dialogue entre les différentes communautés » précise Mme Traoré. IMRAP est accompagné par son partenaire international Interpeace qui intervient dans les pays en situation de post conflit « nous voulons nous positionner en tant qu’acteur national pour la dynamique de la réconciliation et de la paix durable en appui aux institutions étatiques déjà  existantes » conclue Mme Traoré Nènè Konaté, coordinatrice d’IMRAP. Le Mali se remet peu à  peu de 18 mois de conflit politico-sécuritaire. De nombreuses menaces pèsent effectivement sur la cohésion dans le pays entre les différents peuples. Des travaux sont en cours pour améliorer cette situation difficile à  vivre pour tous.

Déclaration des groupes armés du Nord du Mali

Nous, groupes armés du nord du Mali, constitués par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil de l’Unité de l’Azawad (HCUA), la Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (CMFPR), le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) : • Réaffirmant notre attachement au principe de l’intangibilité des frontières tel que consacré par l’Acte constitutif de l’Union Africaine ; • Soucieux de préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la République du Mali ; • Déterminés à  assurer un développement socioéconomique équitable et équilibré de toutes les régions du Mali dans le respect de la diversité de ses communautés; • Réaffirmons notre volonté de mettre en commun nos efforts pour la résolution définitive de la crise dite du nord du Mali ; • Instituons une cellule de contact et de suivi constituée des représentants de tous les groupes armés pour la suite des autres rencontres. Fait à  Bamako, le 17 septembre 2013

Syrie: l’UE lève l’embargo sur les armes pour les rebelles

Aucun pays membre de l’UE n’a l’intention d’envoyer des armes dans les deux prochains mois afin de ne pas mettre en danger l’initiative de paix russo-américaine alors que la guerre fait rage sur le terrain. «l’UE a décidé de mettre fin à  l’embargo sur les armes pour l’opposition syrienne et de maintenir les autres sanctions contre le régime syrien», prises il y a deux ans, a annoncé le ministre britannique William Hague en milieu de nuit à  l’issue d’une réunion marathon. Mais, dans les faits, elle ne devrait rien changer pour les rebelles qui font face à  l’offensive de l’armée syrienne, en particulier autour de la ville stratégique de Qousseir, au centre du pays. Car les 27 «se sont engagés à  s’abstenir d’exporter des armes à  ce stade et, en tout état de cause, à  appliquer un certain nombre de critères stricts à  d’éventuelles exportations futures», a expliqué le ministre luxembourgeois Jean Asselborn. Aucune arme ne devrait ainsi être livrée d’ici au 1er août, date avant laquelle les ministres ont prévu de «réexaminer» leur position. Ce délai devrait leur permettre de dresser un premier bilan de la conférence internationale «Genève 2» prévue en juin à  l’initiative des Etats-Unis et de la Russie. «C’’est une levée théorique de l’embargo. Concrètement, il n’y aura pas de décision de livraison avant au minimum le 1er août», a de son côté indiqué un haut responsable français, ayant requis l’anonymat. Une conférence de paix en vue l’organisation d’une telle conférence de paix sur la Syrie ne sera «pas une mince affaire», a prévenu lundi soir le chef de la diplomatie russe Sergue௠Lavrov, à  l’issue d’un entretien à  Paris avec son homologue américain John Kerry. «Nous avons discuté des moyens de procéder (…) pour que cette conférence ait lieu. Ce n’est pas une tâche facile, ce n’est vraiment pas une mince affaire», a déclaré Sergue௠Lavrov, dont le pays soutient le régime de Damas. MM. Lavrov et Kerry, dont C’’est la 6e rencontre depuis la prise de fonction de John Kerry en février, venaient de s’entretenir dans un grand hôtel parisien pour discuter de la date d’une conférence de paix et des représentants de l’opposition syrienne et du régime du président Bachar al-Assad qui y participeraient. «Comme l’a dit John, nous nous sommes, avant tout, concentrés sur la nécessité de déterminer la liste des participants du côté syrien, le groupe du gouvernement et celui de l’opposition, comme nous en avions parlé à  Moscou», a expliqué M. Lavrov. Si Damas a donné son «accord de principe» pour participer à  «Genève 2», l’opposition syrienne, réunie depuis jeudi à  Istanbul, apparaà®t profondément divisée et ne s’est pas encore prononcé sur sa présence. Les négociations se poursuivaient hier soir sans signe de progrès, selon un membre de la Coalition syrienne. Soupçons d’utilisation d’armes chimiques Le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la conférence de paix pourrait être «élargie pour inclure tous les acteurs clés», dans la région. Moscou souhaite de longue date que l’Iran, soutien du régime de Damas, participe aux négociations, ce que les Occidentaux refusent. En juin 2012, la première conférence de Genève avait rassemblé les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne), des représentants de l’Irak, du Koweà¯t, du Qatar, de la Turquie, et de responsables de l’ONU et de l’Union européenne. MM. Lavrov et Kerry ont ensuite dà®né dans un restaurant de la capitale française avec leur homologue Laurent Fabius, de retour de Bruxelles. Avant de quitter Bruxelles, M. Fabius a affirmé qu’il y avait «des présomptions de plus en plus fortes, de plus en plus étayées, d’usage localisé d’armes chimiques» en Syrie. Deux envoyés spéciaux du Monde, présents en Syrie en avril et mai, ont témoigné lundi dans le quotidien français de l’utilisation d’armes toxiques contre les forces rebelles qui tiennent les faubourgs de Damas. La France va analyser les échantillons de potentielles armes chimiques rapportés de Syrie par des journalistes du quotidien français Le Monde, a annoncé mardi un haut responsable français sous couvert de l’anonymat. La question des armes chimiques a été abordée par MM. Kerry, Lavrov et Fabius lundi soir, a indiqué le responsable français, ajoutant: «la question des armes chimiques peut introduire une situation différente car les lignes de clivage (avec les Russes) ne sont pas les mêmes que sur le conflit syrien». l’utilisation d’armes chimiques fait l’objet de soupçons depuis déjà  quelques semaines dans plusieurs endroits de Syrie, mais n’a pas été formellement prouvée. l’ONU demande en vain à  Damas de laisser ses experts enquêter sur les accusations réciproques adressées par le pouvoir et l’opposition concernant le recours à  ces armes. Combats acharnés, «cauchemar» humanitaire et social Epaulée par les combattants du Hezbollah libanais, dont au moins 79 hommes ont été tués en une semaine selon une ONG syrienne, l’armée syrienne livrait lundi des combats acharnés pour s’emparer de la ville de Qousseir (centre). Les insurgés défendent bec et ongle cette ville et ses environs, zone stratégique aussi bien pour les rebelles que pour le régime car elle se trouve sur le principal axe vers le Liban, et sur la route reliant Damas au littoral, base arrière du régime. A Homs, dans le centre de la Syrie, au moins quatre personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans l’explosion d’une voiture piégée, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Et les craintes de voir le Liban entraà®né dans la guerre se sont encore accrues avec de nouveaux tirs d’obus, depuis la Syrie, sur un fief du Hezbollah dans l’est du Liban. Au moins une femme a été tuée lorsque trois obus lancés depuis la Syrie se sont abattus près de la ville de Hermel, a affirmé à  l’AFP un responsable des services de sécurité.

Haut conseil de l’Azawad : pour la paix des braves ?

Nouvelle instance pour amorcer le dialogue national, le Haut Conseil de l’Azawad, un territoire imaginaire qui en a fait couler du sang . Certains de ses membres étaients pro MNLA aux heures sombres de Janvier 2012, d’autres se réclamaient de l’identité touareg seule et des chefferies traditionnelles de la zone. Puis ce fut la débandade et la partition fut consommée au Nord. Il faut désormais reconstruire l’unité nationale du Mali. Du reste, si les revendications identitaires touareg perdurent alimentées par des mouvements plus ou moins armés au Nord, les cartes ont changé de mains. De la rébellion vindicative de Janvier 2012 à  Ménaka, l’on est passé à  la phase Paix, échanges de bons procédés, tentative pas inutile de se poser en interlocuteur, encore une fois privilégié de la crise malienne. Face à  la Commission Dialogue et Réconciliation, qui remporte un tapage médiatique étincelant, le Haut conseil de l’Azawad fait sa sortie. A sa tête, Mohamed Ag Intalla, élu de Kidal, d’une grande famille et qui affirme vouloir couper tout lien avec la mouvance islamiste, éparpillée depuis le début de l’opération Serval et fédérer tous les groupes d’origine touareg. Pour la bonne cause ? Et face au refus de désarmer du MNLA, qui revendique la possession de Kidal, o๠l’armée malienne et l’administration sont cruellement absentes, l’élu propose une alternative de Paix. Faut-il y voir une réelle prise de conscience ou une autre stratégie de rester dans le jeu politique, de gagner du temps, quand les autorités de transition, appellent urgemment aux élections, que ne souhaite pas une grande partie des ressortissants du nord, déplacés dans les camps de réfugiés voisins ou à  Bamako ? La Paix avec le Sud, ce sud qui a une urgence électorale pour plaire à  la communauté internationale et répondre aux volontés de la France, ce sud donc aurait déjà  tendu une oreille à  ce Haut Conseil de l’Azawad, qui pourrait peut être convaincre le MNLA et autres mouvements armés de la région de Kidal, à  laisser les armes une fois pour toutes ? l’on assisterait alors à  la Paix des… braves ?

Culture et paix; le Réseau Kya ouvre le débat

La rencontre a réuni un parterre de participants, acteurs culturels, femmes et hommes de médias et un public de curieux qui ont répondu à  l’invitation du Réseau culturel « Kya ». Pour les organisateurs de cette activité, la crise que connaà®t le Mali est politique mais aussi identitaire et les valeurs culturelles, véritables repères dans la vie humaine doivent être utilisées pour promouvoir le dialogue et la paix. Réconcilier et reconstruire « De Kidal à  Kayes, chaque peuple a sa particularité. Et C’’est cette mosaà¯que qui a toujours fait le charme de ce pays. C’’est plus facile de gagner une guerre que de construire une paix durable axée sur la diversité culturelle. Après la guerre, s’engage un autre combat, celui de la réconciliation et de la reconstruction. Ce combat pour la paix durable constitue un défi majeur, mais aussi une véritable opportunité ». Tel est message qu’ont voulu partager les différents conférenciers qui ont échanger avec le public sur les voies et moyens de mettre en exergue les valeurs sociétales maliennes pour amener la réconciliation et cicatriser le tissu social mis à  mal par ce conflit. Comment vivre ensemble dans la complémentarité? Comment passer d’un « choc des cultures » à  un véritable dialogue interculturel ? Comment amorcer le changement, pour l’émergence d’un nouveau Mali ? Dans ce contexte, le monde des arts et de la culture doit se mettre au premier plan et assumer sa mission historique en ralliant tous les fils du pays autour de la préservation et de la sauvegarde du patrimoine culturel du Mali.Telles sont les interrogations qui ont été évoquées lors de cette rencontre dont les échanges se sont déroulés en français et en bambara. Le Concept des causeries-débats Les acteurs culturels du Réseau KYA, conscients du fait que C’’est par une bonne compréhension des notions de « Dialogue » et de « Diversité culturelle » que la jeunesse saisira mieux les enjeux de la construction d’un nouveau Mali, et évitera de reconduire les erreurs du passé. Ainsi conformément à  son programme : « Une action et une vision pour bâtir l’avenir », le Réseau KYA se propose de tenir une série de causeries-débats à  Bamako, Ségou et Mopti, avec la jeunesse et les intellectuels maliens, pour contribuer à  la recherche d’une paix durable, accompagner le changement, la réconciliation nationale et aider à  la renaissance du Mali. Les recommandations issues des différentes rencontres seront largement diffusées et transmises aux plus hautes institutions de la République. Cette activité du Réseau Kya est réalisée en partenariat avec le ministère de la culture, la Jeune Chambre Internationale du Mali et soutenu par le centre norvégien Mimeta pour la culture et le développement.

Kofi Annan : « La paix au Mali passe par le combat du trafic de drogue »

l’ancien secrétaire général de l’ONU s’est en effet engagé dans une commission qui lutte contre les effets du trafic de stupéfiants sur les pays d’Afrique de l’Ouest. « Il n’y aura pas de paix au Mali et dans la région si l’on ne combat pas le trafic de drogue », a indiqué jeudi Kofi Annan. L’ancien secrétaire général de l’ONU, qui fait partie d’une commission qui lutte contre les effets du trafic de stupéfiants sur les pays d’Afrique de l’Ouest, s’exprimait jeudi sur les ondes de la RTS. Venue d’Amérique, la drogue est transportée via l’Afrique, à  travers le Sahara, puis est distribuée en Europe. Elle finance au passage les activités terroristes et déstabilise les gouvernements de la région, a-t-il expliqué. Négociations en vue d’élections Pour Kofi Annan, une réconciliation est envisageable. « Le Mali devrait être ouvert à  des négociations avec sa population Touareg, en impliquant celle-ci dans la gouvernance de son territoire », a-t-il affirmé. « Je mettrai l’accent sur ce genre de négociations pour créer un environnement stabilisé au Mali, ce qui ouvrirait la voie à  des élections libres et équitables », a-t-il ajouté. Et de conclure: « Je crois qu’il doit y avoir la possibilité pour que tous les groupes puissent jouer un rôle politique dans le pays. Et l’armée devrait être réformée aussi ».

La Marche pour la paix du BIPREM

Tombouctou, Gao et Kidal seront le théâtre d’une marche pacifique dont le seul but est de chasser les groupes armées qui ont occupés cette zone du Mali. Gao en constituera la première étape. C’’est ce que promettent les responsables du BIPREM qui comptent regrouper en moyenne 100 000 citoyens pour l’opération. Ainsi, le BIPREM veut reprendre les commandes de libération du nord à  travers cette opération nommée «Â Faso-Ko ». «Â Nous marcherons sans armes, mais avec des foulards blancs pour démontrer l’unicité de notre territoire… », indique Lassine Diawara. Le secrétaire à  l’information de ladite organisation, Aliou Badara Diarra, d’indiquer que cette initiative est un moyen pour faire fédérer les objectifs positifs afin de nouer un sentiment d’engagement chez les maliens. «Â Notre patrie, le Mali, est dans l’impasse. Les têtes dirigeantes et les institutions de la République ont fait des efforts pour le sortir de ses errements sans y parvenir. Malgré les brillants résultats du Haut Conseil Islamique du Mali concrétisés par la libération de plus de 160 militaires prisonniers des occupants du nord et surtout l’ouverture des couloirs humanitaires pour les populations des trois régions encore sous occupation, la réunification nationale suscite de grosses inquiétudes ». C’’est fort de ce constat que le BIPREM voit le jour. Libérez le nord ! l’organisation bénéficie de la collaboration du Haut Conseil Islamique (HCIM), du Réseau des Communicateurs traditionnels pour le Développement, ( RECOTRADE) et du Cherif de Nioro, Mohamed Ould Cheichnè Haidara dit Bouyé… «Â Il est temps de montrer au monde que la crise malienne est avant tout un problème des maliens », soutient le président du BIPREM. La marche qui aura pour objectif la libération du nord sera meublée par des communications (sensibilisations). Selon, le président Diawara, les marcheurs rencontreront des notables, des jeunes et des occupants à  Gao o๠sera orientée la première marche pacifique de réunification. Ils promettent de publier très prochainement le calendrier des actions à  entreprendre au nord. A en croire, les responsables du BIPREM, une vingtaine de bus quitterons Bamako d’ici fin décembre 2012. Toutefois, l’opération «Â Faso-ko » veut être en première ligne des nobles initiatives en matière d’implication des citoyens dans les processus de libération et de développement du Mali.

Paix et bonne gouvernance en Afrique , les jeunes donnent leur avis

C’’est l’Ecole de maintien de la paix, Alioune Blondin Bèye qui a abrité ce forum des jeunes sur la paix et la bonne gouvernance. Venus de partout dans la sous-région, les participants ont décrié le fait que la jeunesse africaine n’est pas assez utilisée dans les débats sur le développement et la croissance africaine. Elle est, selon eux, énormément exposée à  la spéculation politique, le terrorisme et d’autres défis politiques. Les deux jours de travaux ont permis aux différentes délégations d’adopter des solutions transnationales aux crises que traversent les pays africains. Pour les jeunes réunis à  Bamako, il faut tendre vers l’abolition des barrières à  la communication, et réduire la fuite des cerveaux africains. Des thématiques pertinentes Si le Mali et la Côte d’ivoire (deux pays qui connaissent des crises sécuritaires identiques) ont planché sur la Paix et Réconciliation, le Sénégal et la Guinée ont travaillé sur la Bonne Gouvernance. Pour avoir joué un rôle de médiation dans la sous région, le Burkina et le Niger ont donné leur position sur la crise sécuritaire. Au terme des deux jours de travaux, les jeunes ont élaboré une charte avec des recommandations réparties en six (6) points. « Ces recommandations seront directement adressées aux chefs d’Etats des pays participants ainsi qu’à  toutes les grandes institutions panafricaines », indique Yacine Moussa Sidibé. Chattons sur TCHATTU.com Comme annoncé, l’organisation Futuranswerz a mis à  profit le Forum de Bamako pour procéder au lancement de sa première plateforme électronique intellectuelle d’échange www.TCHATTU.COM. l’outil permettra, selon son promoteur, Yacine Moussa Sidibé, de mettre en réseau les solutions et idées, et proposera des équipes de travail régional en ligne pour la réalisation des projets. l’atteinte des objectifs d’intégration à  travers internet Aussi, ajoute-t-il, TCHATTU.com sera un espace de rassemblement, d’échange pour la jeunesse africaine avec pour objectif la résolution des problèmes du Mali ainsi que d’autres pays africains à  travers des espaces de sondages, des clubs de réflexion, des bibliothèques virtuelles, des chambres d’investissement… l’objectif recherché par l’organisation C’’est de créer le plus grand réseau social africain de débat d’idées à  travers la participation des jeunes à  révolutionner la gouvernance du continent.

Edito : Autour de l’Union sacrée…Amine !

Déçus, oui nous le sommes des politiques, qui n’arrivent décidément pas à  accorder leurs violons, autour de concertations nationales, sorte d’exercice démocratique, mais il semble que la démocratie ne soit plus notre fort au Mali Alors, que faire face à  tant de dissensions, de tri-céphalisme au sommet, de rumeurs, qui envahissent les artères de Bamako. La prière. Oui a prière, le sacré, le fait religieux pour retrouver un peu de cette unité perdue au Mali. Un ami me disait, quant tout espoir est perdu, lorsque l’optimisme ne règne plus, il devient évident que Dieu reste le seul recours… Ce week-end, un forum a réuni près de 3000 personnes sous la férule des religieux au CICB, pour tenter de retrouver l’Union sacrée. «Â Il est temps de se donner la main, et d’aller au-delà  des divisions », a précisé Ousmane Madani Haidara, guide spirituel du mouvement Ancar Dine. Lutter contre le fondamentalisme religieux, ramener le fidèle au C’œur de la croyance, voilà , les leitmotiv de ces leaders qui prennent de plus en plus sur l’espace politique. Musulmans, jeunes, Haut conseil Islamique, tous y étaient et la mobilisationa montré que les Maliens veulent la Paix et elle seule, autour de l’union sacrée… Amine !

Pèlerinage de Kita : les catholiques du Mali prient pour la Paix

Situé à  190 km de Bamako, la ville de Kita a été prise d’assaut ce samedi par les pèlerins catholiques et des adeptes d’autres confessions. Le secteur «Â Mission » a refusé du monde. La ville qui a reçu les premiers Pères missionnaires en 1888, abrite depuis près de cinquante ans le pèlerinage national de l’Eglise catholique du Mali. La tenue de ce pèlerinage est annuelle. Son organisation est rotative entre les six Diocèses que compte l’église du Mali. Cette année, C’’est année, l’organisation est confiée à  Bamako. l’archidiocèse n’a ménagé aucun effort pour réserver aux fidèles un accueil charmant. Ce pèlerinage, 42ème du genre, a pour thème «Â  En Jésus, fils de Marie, retrouve ta dignité ! ». Le choix de ce thème, selon Monseigneur Jean Baptise Tiama, répond aux crises que vit le Mali. «Â Nous voulons emmener l’Homme malien à  se remettre en cause, à  se réapproprier sa dignité qui semble sombrer… », explique le président de la Conférence épiscopale du Mali. Rite pénitentiel l’évènement à  véritablement démarré samedi après midi, après l’arrivée de la dernière vague de pèlerins. Aussitôt les fidèles se sont dirigés dans le sanctuaire pour subir le rite pénitentiel. Une phase o๠chaque fidèle est sollicité à  faire acte de pénitence, et à  recevoir le pardon du Seigneur. Ensuite, la nuit, ce fut la cérémonie scénique à  la colline mariale. Ce site, situé à  près de 2km du site du pèlerinage, est rallié par les pèlerins qui se suivent en file indienne. La cérémonie marquée par les chants de la chorale et des paroles s’effectue autour du thème « la dignité de l’homme ». Elle est suivie d’une messe. Le matin du dimanche, le sanctuaire est vite pris d’assaut par certains fidèles craignant le manque de place. Aussitôt démarre la grande messe du pèlerinage donné par le patron de l’archidiocèse, Monseigneur jean Zerbo… Sanctuaire limité Construit depuis 1996, le gigantesque bâtiment nommé « sanctuaire marial » n’est pas arrivé à  contenir les 10 000 fidèles. Le responsable du comité d’organisation du pèlerinage national, Théodore Diop, a annoncé le démarrage très prochain des travaux d’extension du sanctuaire. Cette nouvelle a été bruyamment ovationnée par les fidèles. Conçu avec 5000 places à  l’intérieur, le joyau à  la forme hexagonale n’arrive plus à  contenir la marée humaine qui déferle sur Kita. Entouré de ses confrères évêques, Jean Zerbo a livré un message sur le comportement qui doit être celui de tout chrétien. A savoir, vivre dans la dignité. l’évêque de Bamako a ensuite prié pour la paix et la sécurité au Mali. l’évènement à  surtout vu la présence du Nonce apostolique nommé pour le Mali, Martin Cleps, venu représenter le Pape Benoit XVI. Le Gouvernement y a marqué sa présence à  travers trois ministres, dont notamment, celui des Affaires religieuses et du culte, Yacouba Traoré. Ce dernier a livré un discours assez dense et a notamment demandé aux chrétiens de prier davantage pour le retour à  la paix et à  la stabilité. Après le salut au Saint sacrement, les fidèles ont amorcé le chemin du retour. A l’année prochaine !

Malamine Koné, infatigable ambassadeur de la Paix

De retour au bercail ce dimanche 28 Octobre, le PDG du Groupe Airness Malamine Koné a eu droit à  tous les honneurs. Pour rappel, le PDG du Groupe Airness avait livré un discours rassembleur au lendemain du coup d’Etat militaire depuis son lieu de résidence, la France : «Â Aucun sacrifice n’est de trop pour que la paix et la stabilité de notre pays soient retrouvés », avait déclaré Malamine à  sa descente d’Avion à  l’aéroport Bamako devant une kyrielle de fans. En prélude à  l’arrivée de l’enfant de Niéna, l’Association malienne des amis de Malamine Koné (AMAKO) avait organisé une cérémonie en l’honneur des anciennes gloires du sport au terrain Chaba de Lafiabougou en l’honneur des anciennes gloires du football malien et de nombreux anciens sportifs. Ce haut lieu public de la commune IV était noir de monde. Si certains étaient venus ce lendemain de la Tabaski pour savourer l’animation, d’autres voulaient voir la silhouette de l’enfant de Niéna. Honneurs aux gloires du football Le porte-parole de Malamine Koné, Bourama Koné, s’est félicité de l’initiative de l’AMAKO tout en exhortant la jeunesse malienne à  resserrer ses rang pour jouer un rôle d’interface dans la résolution des multiples crises que connait le pays. Des trophées et des diplômes de reconnaissances ont été remis notamment aux membres de l’Association des anciens footballeurs du Mali et celle des anciens basketteurs. Au nom de la jeunesse, ou encore des initiateurs, le président de l’AMAKO, a salué le patriotisme et l’élan de solidarité du PDG du Groupe Airness. l’équipementier des Aigles du Mali entend associer la jeunesse à  la tournée qu’il entreprend à  l’intérieur du pays dans les jours à  venir. Depuis près d’une décennie, le PDG d’Airness a décidé de prendre en charge les équipements sportifs du Mali, notamment dans le domaine du football. La fête a été marquée par des remises d’équipements sportifs ainsi que des animations sportives.

Triste 22 septembre à Paris pour les artistes maliens

Chanter. En attendant une libération des régions du Nord qui se fait de plus en plus attendre, C’’est l’arme que les artistes maliens préfèrent utiliser. Le 22 septembre, jour anniversaire de l’indépendance du Mali, ils seront une vingtaine à  prendre part à  un débat-concert organisé à  la Maison de la Jeunesse de Saint-Denis par l’association française « Mélodies du monde ». Amadou

Une « marche pour la paix » en 52 jours

Comme annoncé, il y a deux semaines, la marche du flambeau de la paix est officiellement lancée depuis ce mercredi 22 août dans la Cité des rails. La place publique de Kayes qui a abrité ce départ de l’athlète Mamadou Camara a refusé du monde. La population «Â kayésienne » ne voulait visiblement pas se faire raconter ce départ historique du marathon du flambeau de la paix et de la solidarité. Pendant deux mois de trajet, l’athlète de l’«Â AS Police » fera la jonction Kayes-Kidal en 52 jours sur une distance de plus de 2155 km. l’objectif visé par ce marathon est de sensibiliser les populations des localités traversées sur la situation difficile mais pas insurmontable que connait le Mali et lancer un appel pressant pour l’union sacrée de tous les maliens pour une sortie honorable de la crise. Génération consciente En procédant au lancement de la marche, le gouverneur de la capitale des rails, Mahamadou Maà¯ga a félicité la GEMACO pour cette belle initiative noble qui rentre dans le cadre de la consolidation de la paix et de la solidarité et l’athlète Mamadou Camara pour son courage et sens élevé de patriotisme. Il a, par ailleurs, invité les populations des villes et villages traversés des cercles de Kayes, Nioro et Diéma à  sortir massivement pour accueillir et pour accompagner l’athlète à  l’entrée et à  la sortie des localités. Le flambeau de la paix et de la solidarité est une initiative de la Génération malienne consciente (GEMACO), une initiative mise en place par Mme Traoré Coumba Ba. Elle regroupe tous les jeunes maliennes et maliens épris d’idéaux de justice, de liberté, d’égalité de chances et d’engagement citoyen pour participer aux efforts du gouvernement dans la préservation de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale. l’initiatrice de la GEMACO, Mme Traoré Coumba Ba indique que l’initiative vise à  véhiculer un message de paix, d’entente, de sympathie, de solidarité, de compassion et surtout d’Amour entre toutes les populations maliennes. « Plus particulièrement la Jeunesse, représentant plus de la moitié de la population, et donc le Mali de demain », ajoute-t-elle. Aussi « cette marche C’’est le symbole d’un appui fort adressé à  nos frères et sœurs déplacés et sous occupation pour leur démontrer que nous partageons les mêmes idéaux de Liberté, de Justice et de dignité ». Notons que l’initiative a bénéficié de l’accompagnement de Sotelma-Malitel, qui a tenu la promesse de soutenir toutes les actions de solidarité en faveur des populations du nord pour la recherche d’une paix durable.

Global Shapers : Ils sont partout !

l’exercice auquel se prête les Globals Shapers, un regroupement de jeunes leaders, vise à  produire différents messages de sensibilisation à  l’attention des citoyens pour promouvoir la paix et la réconciliation entre Maliens. Démarrée le 9 août dernier, la campagne «Â Donnons nous la Main » s’étalera sur un mois. Le projet entend sensibiliser les populations du Mali à  la paix, à  l’unité, à  la fraternité, à  la non-violence. Selon Birama Konaré, Président fondateur des Globals Shapers à  Bamako, «Â la voie des médias a été choisie afin de se rapprocher au mieux des populations et de leur transmettre des messages dans leurs langues ». Le discours principal transmis, dit-il, est d’aller au delà  des «Â différences politiques et religieuses » et de se donner «Â la main pour reconstruire un pays uni, fort et prospère ». Comme supports, l es Globals Shapers ont confectionné un bandeau presse (en format 1/2 page et 1 page), des annonces radio, et la distribution de 15000 flyers dans la ville de Bamako. Les annonces radio seront diffusées sur les stations Bamakoises et les radios communautaires dans 8 langues : Bambara, Dogon, Français, Peuhl, Sonrhaà¯, Soninké, Senoufo, Tamashek etC’… Les différents éléments seront envoyés à  une mailing-list de 10.000 personnes. Les retombées, ajoute-t-il, vont «Â de l’inculcation des valeurs républicaines à  la participation à  des activités communautaires favorisant la paix et la solidarité et le changement des modes de pensée… ».

Mamadou Camara, marcheur pour la paix

Il semble que la crise politico sécuritaire que traverse le Mali depuis début 2012 ait donné envie à  tous les Maliens et Maliennes de s’impliquer pour sa résolution. Une nouvelle organisation vient ainsi de voir le jour. Il s’agit de la GEMACO qui prévoit une marche au flambeau pour la paix qui traversera le territoire national. Le départ de cette course pour la paix est prévu pour ce 22 Août à  Kayes, pour ensuite continuer en direction du nord. Le flambeau de la paix sera porté par l’athlète Mamadou Camara. l’ancien pensionnaire de la Fédération française d’athlétisme sera sur la ligne de départ à  Kayes. Il marchera sur une distance de 2155 km (52 jours) pour prôner le message de l’unité et de la paix au Mali. « Je suis très heureux de participer à  cette aventure salutaire. C’’est l’unité de mon pays qui compte pour moi. Et marcherai pour ça et je demande à  la population de sortir massivement pour recevoir le message de paix que je véhicule », affirme l’athlète du l’AS Police de Bamako. Une faitière de 77 organisations Fondé autour de 5 grandes valeurs – à  savoir l’unité et l’intégrité territoriale, l’éveil des jeunes, l’accès à  l’emploi, la solidarité nationale, la solidarité et la justice – la GEMACO axe son action autour d’une charte dite « de l’espoir ». Elle regroupe 77 organisations et associations signataires. Son objectif, selon ses initiateurs, est de parvenir à  l’éveil citoyen et une meilleure représentativité des populations dans les structures dirigeantes politiques. Cette marche est la première activité phare de l’organisation. Selon Traoré Coumba Bah, présidente de la GEMACO, la marche est un symbole qui unira le peuple malien et va fédérer les esprits vers sortie de crise heureuse. La sécurité du marcheur, dit-elle, sera assurée. Au delà  de la marche, la GEMACO entend s’investir pour changer le quotidien de la jeunesse. Adopter des méthodologies pouvant permettre aux jeunes de s’améliorer. « Notre objectif est purement social. Nous misons sur la naissance d’un citoyen nouveau ».

Djibril Bassolé : «Ansar Dine confirme son engagement à négocier la paix»

L’émissaire burkinabè de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Djibril Bassolé, a effectué une visite inédite mardi 7 août dans le nord du Mali, à  Gao et Kidal, deux villes tenues par les islamistes d’Ansar Dine et du Mujao. Il s’est notamment entretenu en tête-à -tête avec Iyad Ag Ghali, le chef du mouvement Ansar Dine. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères est rentré le soir même à  Ouagadougou. Il s’est brièvement exprimé devant la presse à  l’aéroport. Prôner le dialogue, reprendre contact avec les acteurs de la crise malienne qui s’étaient déplacés à  Ouagadougou, ces derniers mois et s’étaient dits prêts au dialogue justement, c’était l’un des objectifs de cette visite, confiait hier soir le médiateur Djibril Bassolé. Revenu dans la soirée à  Ouagadougou, il a jugé sa rencontre avec le chef d’Ansar Dine à  Kidal plutôt utile : « Iyad Ag Ghali a confirmé leur engagement à  trouver une formule négociée de paix », a confié Djibril Bassolé à  RFI. Notre journaliste a demandé quelles étaient les modalités d’un dialogue : « L’une de ces modalités, c’est la préparation : les mesures concrètes de concertation, les réunions, les congrès, que tiendront ces partis en vue de s’armer pour le dialogue direct. Naturellement, du côté de Bamako aussi nous attendons la mise en place du gouvernement d’union nationale, et la mise en place de cette structure chargée d’engager le dialogue avec les mouvements armés du nord du Mali. Le chemin est balisé pour la paix. Je ne dirais pas qu’il n’y pas de difficulté, qu’il n’y a pas d’obstacles, mais nous prenons tous, je crois, l’engagement de vaincre ces difficultés. Et la visite d’aujourd’hui a pu permettre, en tout cas, d’obtenir cet engagement à  aller vers une solution négociée. » La Cédéao solidaire des populations dans l’épreuve Djibril Bassolé explique aussi, qu’avec le chef d’Ansar Dine, il a beaucoup été question de l’idéologie islamiste du mouvement. Le ministre a répété que la médiation tenait à  ce que les groupes armés du nord du Mali se démarquent des terroristes : « Il faut espérer qu’à  l’issue des consultations, les mouvements armés, en particulier Ansar Dine, va choisir l’option de s’engager dans le processus de paix, donc de se démarquer de tout ce qui peut être action terroriste ou soutien à  un groupe terroriste. » A Gao, le médiateur burkinabè n’a d’ailleurs pas rencontré de personnalité du Mujao, ce groupe dissident d’Al-Qaà¯da au Maghreb islamique officiellement jugé infréquentable par la Cédéao. En revanche, Djibril Bassolé a visité l’hôpital, a vu des responsables de la société civile, et a appelé à  la fin des exactions liées à  l’application de la charia. C’était le deuxième objectif de cette visite, a explique Djibril Bassolé : manifester la solidarité de la Cédéao aux populations de ces localités qui vivent une épreuve.

« Forum pour la paix et une transition apaisée»

Depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, le Mali vit une situation exceptionnelle, que d’aucuns qualifient de déplorable pour sa démocratie. Compte tenu de ce qui s’y passe aujourd’hui, et avec le rôle de la presse, la Maison de la presse entend jouer tout son rôle dans la recherche de solutions à  la crise malienne. Pour sensibiliser et mobiliser autour de la lutte contre la violence et pour une transition apaisée au Mali, il a été décidé – avec l’accord des autres structures de la presse malienne, de plusieurs intellectuels et diplomates maliens – l’initiation d’une pétition qui aboutira à  la mise en place d’une plateforme. Il s’agira, autour d’une grande rencontre de trois jours, de débattre des différents thèmes et sous-thèmes s’y rapportant. Forum pour la paix dans une transition apaisée. C’’est l’intitulé des assises qui s’ouvriront ce vendredi à  la Maison de la presse du Mali à  Bamako sous la coupole des Associations Professionnelles de la Presse (Assep-Urtel-Groupe) et la Délégation de l’Union Européenne. Echanges francs Les trois ateliers thématiques porteront sur les thèmes  : «Â Rôle et responsabilité de la presse pour une transition apaisée », «Â Comment instaurer un dialogue national pour une transition réussie ? » et «Â Quelle contribution de la classe politique et de la société civile pour la libération par le dialogue des régions du nord du Mali occupées par les rebelles ? ». Différentes communications meubleront cette première journée qui sera présidée par Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, avec pour modérateur Mamadou Konaté, avocat. Il sera question de savoir si « le débat politique doit-il être objectif ? » Les participants entendront les points des principaux tendances qui ont marqué l’après putsch. Il faut citer entre autre, le Front uni pour la démocratie et la République (F, la Copam, l’Alliance des démocrates et patriotes pour une sortie de crise (ADPS), IBK 2012 et la Coalition sauver le Mali. « La société civile dans et face au débat politique » est un autre sous thème qui sera présenté par les représentants de la société civile. Le sous thème 3 qui porte sur la « Communications et échanges spécifiques » enregistrera le point de vue des religieux et des traditionnels. Le rôle du journaliste Le second thème de la journée est d’une pertinence avérée. Il traite de la « Liberté de communiquer et limites absolues ». Il sera conduit par un autre panel conduit par Sambi Touré et Mahamane Hamèye Cissé, respectivement directeur de publication de «Â Info matin » et du journal «Â Le Scorpion ». Les journalistes, peuvent-ils tout dire ? Peuvent-ils tout montrer ? Ces professionnels de la presse écrite donneront des éclaircissements à  l’opinion par rapport à  ces questionnements. Le dernier sous thème traitera du « Respect de la loi et violations nécessaires ». s’agissant du thème 3 : « Le Mali, entre soulèvements, guerre, rébellions au Nord et crise institutionnelle au Sud : Solutions ? » il sera développé par les politiques comme Tiébilé Dramé (Président du Parena), Moussa Mara (Yelema) et Mountaga Tall. Si le premier volet de leurs intervention se penchera largement sur «Â les causes profondes de la crise », le second dégagera les voies et moyens pour une transition apaisée au Mali. Par ailleurs, les thématiques « Sommes-nous en panne de solutions ? » et «Â Quelles solutions par le dialogue ? » seront élucidées par le représentant du Collectif des ressortissants du nord, les représentants des religieux et de l’armée. l’élaboration des résolutions et recommandations clôtureront la journée du dimanche 1er juillet. Au terme des trois jours de travaux, «Â les populations doivent avoir compris les exigences liées à  la non-violence. Toutes devront s’impliquer pour une transition apaisée », indique Makan Koné, président de la Maison de la presse du Mali.

Nord Mali : l’imminence d’une offensive malienne…

La visite du Premier ministre, aux militaires de Ségou, le 1er juin, précède t’elle une offensive de l’armée malienne vers le nord. Les deux tiers du territoire, de Tessalit à  Douentza, sont contrôlés, depuis le début du mois d’Avril, par les rebelles du MNLA et divers groupes armés ou djihadistes comme Ansar Dine et Aqmi. A Sévaré, un militaire nous informe que les troupes se préparent. Là , à  600km, sont rassemblés quelques milliers de soldats maliens. « Ils préparent des MIG, des chars de combats, peaufinent les stratégies ».  » Pas un centimètre carré de territoire ne sera cédé  » L’offensive viserait à  libérer Douentza, à  800km de Bamako et dernier rempart contre les occupants, un point stratégique pour ensuite progresser vers le nord. « Il n’est pas question de renoncer à  un seul centimètre carré de notre territoire », avait déclaré Cheick Modibo Diarra aux soldats à  Ségou. Pour motiver davantage, les troupes, une « prime d’opération », serait prévue pour ceux déployés au front.Démoralisée, décapitée de son commandement aux premières heures de l’attaque de la rébellion, et surtout traumatisée par l’attaque d’Aguelhok, fin janvier, l’armée malienne a certainement besoin d’être galvanisée pour retourner au front. » Avoir le matériel oui, mais pas les hommes, n’aident pas une guerre! », analyse un éditorialiste malien. Du côté de Bamako, au ministère de la Défense, on ne laisse rien filtrer. « C’est le matériel qui est entrain d’être préparé, on rassemble, mais ce sont les militaires qui manquent à  l’appel », témoigne, un ancien de la Sécurité d’Etat. La première sortie du Premier ministre à  Ségou était nécessaire, témoigne un officier en poste à  Bamako. « Discrétion totale » Des soldats ont été déployés à  Sévaré (base du commandement opérationnel pour le nord depuis la prise de Gao en avril dernier) à  partir des camps de Ségou, Sikasso et Kayes pour étoffer l’effectif. Et pour mener ces hommes au combat, deux hommes, les généraux Mahamadou Maà¯ga (gouverneur de Kayes) et Minkoro Kané qui sont réputés dans l’art de la guerre et respectés par les troupes et la hiérarchie militaires. La stratégie de reconquête du nord, inclut par ailleurs, des éléments de renforts comme les milices sonrhais du nord (Ganda Izo et Ghanda Koy). En attendant l’appui des forces d’intervention étrangères comme celles de la CEDEAO ou la communauté internationale, l’armée malienne, dont le rôle premier est la défense de l’intégrité territoriale du Mali, semble reprendre du galon. Si cette offensive s’avérait un succès, elle conforterait la position du gouvernement, en vue des négotiations avec les occupants du nord, notamment un certain Iyad Ag Ghaly…

Le Téléthon pour la Paix, le nouveau défi d’Alphadi

De lui on connaissait les défilés aux quatre coins du monde pour défendre le savoir faire des artisans nigériens. Depuis 1998 au milieu des dunes du désert nigérien, il donne rendez-vous tous les deux ans aux stylistes du continent à  ceux de la diaspora pour le Festival international de la mode africaine, le FIMA. Malgré les réactions violentes des islamistes, au fil des ans le festival est devenu la vitrine du Niger. Cette fois, Alphadi se mobilise pour les populations du nord. Pour leur venir en aide, le créateur de mode a décidé d’organiser le 2 juin prochain au Palais des congrès de Niamey, un téléthon dont les recettes leur seront remises. Au cours de cette soirée, il y aura des défilés de mode et des prestations d’artistes de la sous-région. ‘’C’’est ma manière de soutenir ces frères et sœurs qui souffrent car les Maliens et les Nigériens sont un même peuple », dit Alphadi. Le téléthon pour la Paix, qui mobilisera des artistes maliens et nigériens, permettra de récolter des fonds pour venir en aide aux cinq mille réfugiés qui ont fui les villes de Kidal, Tombouctou et Gao. Dans le nord Mali, Amnesty International avait tiré la sonnette d’alarme, dans son dernier rapport, sur les déplacements massifs de population au Nord Mali. Beaucoup ont pris la direction du Niger voisin, d’autres de l’Algérie ou le sud du Mali. Ils seraient plus de 200000 aujourd’hui. Ceux qui ont trouvé refuge dans les camps, souffrent de malnutrition aigue, de conditions sanitaires et médicales déplorables, malgré l’aide qui s’achemine d’un peu partout. Rendez-vous à  Niamey le 2 juin pour le Téléthon de la Paix au Sahel.

Union de prières pour le Mali

Vendredi, jour de grande prière pour les musulmans du monde entier. Pour ceux du Mali, ce 25 mai, journée de l’Afrique, donc jour férié, est celui de la grande mobilisation. A l’appel du président du haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahmoud Dicko, tous ont prié dans les mosquées pour la paix au Mali. El Hadj Dicko a en effet appelé à  prier Dieu ce vendredi dans toutes les mosquées du pays pour la stabilité et la paix au Mali. Oublier les différences, privilégier le Mali Les musulmans ne seront pas les seuls. Du côté des chrétiens, les préoccupations sont les mêmes. Cohésion, unité et paix, tels seront les objets des suppliques qui seront adressées dans les églises et les temples tout ce week-end de la Pentecôte (fête de l’Esprit Saint, majeure dans le calendrier chrétien). l’Archevêque de Bamako et le pasteur Daniel Coulibaly ont demandé aux maliens de suivre l’exemple des religieux et de prier tous d’une seule voix, pour le retour de la quiétude dans le pays. « Malgré nos quelques différences, nous (les musulmans, catholiques et protestants) avons décidé de nous réunir autour d’une même table pour la cause de Dieu et du Mali. Je demande ainsi aux autres Maliens d’adopter la même attitude », a laissé entendre le pasteur Coulibaly. »Je demande à  tous les protestants d’arrêter toutes activités le dimanche prochain entre 9H30 et 9H45 et de consacrer cet instant à  la prière. En priant au même moment Dieu, il va certainement exaucer nos vœux », a conclu le pasteur Coulibaly. Quand à  Monseigneur Jean Zerbo, il a demandé que les samedi, dimanche et lundi soient mis à  profit pour implorer et demander la clémence de Dieu pour la paix, la concorde sociale. Les leaders religieux s’impliquent fortement dans la quête d’une issue de crise pacifique au Mali, déchiré depuis le 22 mars entre les pro et les anti coup d’Etat perpétré par le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDRE) conduit par le Capitaine Sanogo. La question du nord préoccupe également les religieux qui avaient déjà  organisé une grande prière collective pour la paix au Stade omnisports Modibo Kéita en mars dernier. 25 000 personnes avaient répondu à  leur appel.

Mokobé soutient l’effort de paix au Mali

Mokobé connu pour ses nombreux engagements et notamment en faveur de l’Afrique a publié dernièrement le clip de Mali Kadi en featuring avec Oumou Sangaré extrait de son album Africa forever. Le clip que nous vous proposons en vidéo ici, met en scène les photos que lui ont envoyé les internautes via les réseaux sociaux afin de soutenir les maliens dans l’effort de paix.

Huit clos à Bamako pour le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA

Vu par certains comme la clef d’une nouvelle architecture de stabilité en Afrique, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est toujours dédié à  chercher des solutions aux conflits sur le continent. Même si son efficacité a été plusieurs fois été mise en cause, surtout ces dernières années à  travers la gestion des crises ivoirienne, libyenne et dans les régions nord du Mali… Renforcement du rôle de l’UA dans les crises sécuritaires La présente réunion qu’abrite Bamako n’est pas fortuite, signale le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Jean Ping. Elle fait suite à  la rencontre des experts, les 14 et 15 mars 2012 à  Addis-Abeba, dont l’objectif était d’aider les pays du sahel à  faire face à  l’insécurité grandissante dans la zone. Pour le président Malien Amadou Toumani Touré (ATT), son pays, le Mali, est concerné par la problématique de la crise au nord depuis 3 mois. Invitant les acteurs du Conseil de paix et de sécurité à  produire de fortes recommandations pour faire face à  l’urgence (dans son pays notamment), ATT s’est dit convaincu que la rencontre de Bamako sera une réussite. 34ème du genre, la rencontre réunit les sommités du continent autour de l’épineuse équation de la paix et de la sécurité. Au cours de la cérémonie, un long moment a été consacré à  la présentation, par le commissaire à  la paix et à  la sécurité de l’UA, du rapport sur la situation dans la région du sahel. Dans ce rapport il ressort que les effets collatéraux de la crise libyenne ont eu de sérieux revers sur certains pays de la bande sahélo-saharienne dont le Mali. «Â Les pays du champ, en particulier ceux du sahel ont dû faire face à  l’afflux de certaines de milliers de rapatriés traumatisés, ainsi qu’à  un nombre d’armes et de munitions provenant des arsenaux libyens ». Un contexte de création juste La paix constituant une condition préalable à  la sécurité et au développement du continent, les Etats africains ont décidé par la déclaration du Caire de juin 1993, de créer un instrument à  l’échelle continentale, le «Â Mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits » de l’OUA dont la direction et la coordination des activités entre les sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, étaient assurées par l’Organe central. Il a été remplacé par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), lequel a été officiellement lancé au niveau des Chefs d’Etat à  l’occasion de la Journée de l’Afrique, le 25 mai 2004, à  Addis-Abeba, siège de l’organisation. Tout pour que l’Afrique parvienne sans aucune forme d’ingérence à  la résolution de ses propres conflits.

Mon pays va mal…

Jour après jour, nous apprenons à  travers les ondes qu’une partie de notre territoire est entre les mains du MNLA, d’AQMI et que sais-je encore. Est-il encore temps de parler de paix, pendant que la Nation est ainsi bafouée ? Ces victoires rebelles sont devenues tellement quotidiennes. Pendant ce temps, sur la chaine du service public, on nous parle de repli tactique, abandonnant les pauvres populations à  leur sort : vandalisme, pillage, torture, meurtre, enlèvement, vol, déplacés, bref tout ce qui est interdit par la République. Quelques rebelles défient l’Etat qui a tardé à  réagir et qui commence à  montrer ces limites dans la gestion de cette crise. Tous les jours sur les ondes, il parle de paix et tous les jours des soldats tombent au front. Est-ce sur les ondes que ça se joue ? Un Etat souverain doit-il discuter avec un groupe de rebelles sans les avoir auparavant désarmés ? Celui à  qui les messages de paix sont adressés est en position de force, va-t-il les entendre ? Je n’ai pas la réponse à  toutes ces questions. Une chose est sure pour moi, nous sommes le maillon faible de la chaine. Le diatiguiya dont on parlait haut et fort pour accueillir avec armes et bagages la troupe étrangère vient de nous couter la prunelle des yeux. Il y a quelques mois quand la toile wikileaks traitait notre armée d’une bande d’amateurs sous-équipée et mal entrainée, J’avais du mal à  le comprendre mais maintenant je leur retourne leur vérité. A la cérémonie du cinquantenaire nous avions pourtant vu notre armée défiler avec un tas de matériels de guerre avec démonstration à  l’appui et maintenant, elle fuit les rebelles en parlant de repli tactique? A-t-on besoin d’aller à  l’école de guerre pour savoir qu’en se repliant de Tessalit les rebelles pourront facilement se ravitailler en armements et provisions à  travers la seule piste d’atterrissage de la région ? Les pays voisins nous observent et ils se rendent compte que le pays démocratique dont on a tant parlé a aussi ses problèmes et incapable de protéger ses propres citoyens face aux agresseurs. O๠sont passées la trentaine de Généraux et la centaine de Colonels Maliens qui au lieu d’élaborer des stratégies militaires pour défendre le pays, préfèrent convoiter les postes réservés aux civils. Après Aguelhok, Léré, Nianfunké, Ménaka, Hombori, Amderamboukane, Ténenkou, aujourd’hui Tessalit, demain ailleurs…les populations continuent de faire les frais des bandits armés et chaque localité compte ses victimes. Pendant ce temps à  Bamako et dans les capitales régionales, des collectes de fonds s’organisent pour soutenir notre armée nationale, en espérant que ces fonds ne finissent pas dans les poches de certains privilégiés laissant nos amis, cousins et frères entre la puissance de feu des bandits. Alors cela veut-il dire que mon pauvre Mali n’a pas de fond de souveraineté nationale pour faire face aux menaces extérieures (guerre, réfugiés, pandémies, inondation,…). Une chose est sûre, je n’aimerai pas être militaire au front surtout si je ne suis pas parent proche de Généraux ou de Colonels. Car se sont les fils de pauvres qui partent au front. Sans démagogie, C’’est le bon moment pour recruter au sein de l’armée, ceux qui s’engageront seront des bons soldats car malgré la guerre, ils ont osé soutenir le pays. Nous constatons avec regret que nous avons de l’effectif au sein de l’armée mais pas des combattants. Croyez moi, J’aime le Mali, je soutiendrai toujours mon armée, mais ce qui me dérange C’’est la façon dont elle gère cette crise qui a trop perduré sans qu’elle n’obtienne le dernier mot. Personnellement je ne pensais pas que les rebelles tiendraient plus d’un mois de combat.Toutes les analyses et pronostiques sont faussées.Connaissant les moyens rudimentaires de notre armée, ce ne sera pas évident pour elle de tenir face aux rebelles. Soutenons la pour que revienne cette paix tant désirée.

Lettre ouverte du FNC au MNLA pour le respect de la Constitution et la Paix au Mali

Nous, membres du FNC (Front du Non à  la nouvelle Constitution), Maliennes et Maliens de la diaspora, toutes et tous ­ légataires des empires du Ouagadou, puis du Mali, du Songhaà¯, du Wassoulou, ­ ressortissants des régions du Mandé, du Méma, du Macina, de l’Azawad, ­ descendants de Dinga Cissé, Kaya Magan Cissé, Soundiata Kéita, Askia Mohamed, Sékou Amadou, Samory Touré, Fihroun Ag Alinsar, ­ tributaires de l’empire colonial français et de la conférence de Berlin, ­ filles et fils de la République du Mali indépendante, souveraine et irréductible, ­ héritiers de la cruauté du néocolonialisme cuirassée par la toute-puissance du néolibéralisme, ­ acteurs et défenseurs des acquis de la révolution populaire victorieuse du 26 Mars 1991, Prenons la responsabilité, et assumons, de vous adresser un message fraternel précis et franc dans les circonstances de graves événements violents et sanglants causant la mort de nombreux innocents concitoyens. Avant tout, nous associant à  la douleur des familles brutalement éprouvées, nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et prions pour le repos de leur âme ! Nous condamnons fermement les sévices et cruautés, les crimes et destructions de biens dont tous les coupables doivent absolument répondre de leurs actes devant la justice de notre pays. Il devient alors impératif que la liste intégrale des victimes directes soit connue pour qu’elles puissent bénéficier de leurs droits prescrits par la Constitution en vigueur : la Constitution de l’ère démocratique adoptée à  la faveur de la Révolution du 26 Mars 1991, dont les premiers actes majeurs relatifs à  la « Crise du Nord » furent la signature du « Pacte National » le 11 avril 1992 à  Bamako et l’organisation de la « Flamme de la paix » le 26 mars 1996 à  Tombouctou. La paix espérée à  l’époque et bâtie au début de la 3ème République devait permettre d’éduquer l’ensemble de nos concitoyens, d’approfondir la décentralisation en chantier, de concrétiser l’intégration des ex-rebelles dans l’Armée nationale et dans d’autres structures de l’à‰tat, d’activer la réalisation des programmes de développement exclusifs pour le Nord. Ce préalable, pour souligner combien la quête de liberté et le besoin de démocratie, l’aspiration à  la paix, à  l’éducation pour tous et à  la justice sociale, d’Est à  l’Ouest et du Sud au Nord, ont été les causes profondes, les moteurs et les balises de toutes les luttes au Mali. Car, s’il y avait quelque chose dont la répartition, comme pour compenser les diversités naturelles et climatiques, semblait presque parfaite sinon égale entre les populations laborieuses du Mali d’avant Mars 1991, C’’était bel et bien les incuries du pouvoir central, la faiblesse voire l’absence d’éducation, de santé, de développement et enfin d’espoirs ! Nous, membres du FNC (Front du Non à  la nouvelle Constitution), Maliennes et Maliens de la diaspora, soutenons et défendons toutes les actions adossées aux droits inaliénables personnels (individuels ou collectifs) consacrés par la Constitution, notamment en ses articles 4, 5, 8 15, 17, permettant d’affirmer son avis, manifester sa désapprobation, clamer sa différence, ou encore revendiquer sa particularité au sein de la République du Mali. Toutes et tous, démocrates et militant(e)s que nous sommes, nous ne saurons cependant nous inscrire dans des aventures menées avec les armes, la haine dans le C’œur et le sang sur les mains, sur notre terre de dialogue et d’hospitalité en violation du Préambule et des articles 1er, 2, 24 et 25 de notre Loi fondamentale ! La République se préservera ! Et, quand des menaces graves tendent à  remettre en question le fondement de notre pays, renier notre histoire et prétendre à  nous refuser notre droit à  un devenir souverain, l’à‰tat doit prendre des mesures exceptionnelles visant à  assurer sa continuité et le rétablissement dans les brefs délais du fonctionnement régulier des institutions conformément à  la Constitution. L’indépendance nationale et l’intégrité du territoire national seront sans condition défendues par toutes et tous attachés à  la République, et maintenues par les Forces armées et de sécurité ! Nous, membres du FNC (Front du Non à  la nouvelle Constitution), Maliennes et Maliens de la diaspora, confiants et résolus, réaffirmons notre allégeance à  la devise du Mali : « Un Peuple, un But, Une Foi. » Un peuple libre, conscient et uni dans sa diversité, pour le Mali et pour l’Afrique ! Un but clair, proclamé et exalté quant à  la préservation de la dignité de notre Peuple et la défense de la souveraineté conquise ! Une foi ardente en notre patrie et en la justesse de sa lutte pour la paix et le développement, l’éducation et la solidarité ! Le FNC n’a pas le droit (pas plus ou moins que le MNLA ou tout autre regroupement de concitoyens) de prétendre à  une forme d’expression fanatique, exclusive de toute autre, de la souveraineté nationale qui appartient au Peuple tout entier (cf. Art.26 Constitution) Aussi, chers compatriotes, frères et sœurs du MNLA, nous nous permettons de vous demander en toute fraternité de vous assujettir aux formes constitutionnelles d’expression de votre liberté et de toutes vos préoccupations, que le FNC assumera de faire siennes dans le plus grand respect du Peuple malien, de son Histoire et de ses Institutions. Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions, frères et sœurs du MNLA, de croire en l’expression de nos salutations fraternelles patriotiques et résolument engagées pour le retour définitif de la Paix au Mali.

A Ségou, Haira Arby chante pour la paix

Elle n’était pas, peut-être pas, l’affiche la plus attendue dans la programmation de la 8ème édition du Festival sur le Niger de Ségou. Mais après sa prestation sur la grande scène «Â Da Monzon », la chanteuse de Tombouctou a ébloui le public. Haira Arby a littéralement volé la vedette ce soir là . Avec sa voix limpide, ses parures valorisant le patrimoine vestimentaire du Nord, «Â la voix du désert » s’est faite entendre dans une région du sud. Lorsqu’elle consacre deux morceaux à  la paix, les milliers de spectateurs s’enflamment. La symbolique ne passe pas inaperçue face à  la tribune occupée par les ministres de l’administration territoriale, de l’artisanat et de la culture. l’art au secours de la paix Loin des discours séparatistes de la «Â rébellion » du Mouvement national de libération de l’Azawad ( MNLA), Haira Arby (issue de cette zone de «Â rébellion », plaide pour la cohésion sociale et la fraternité entre les peuples du Mali. «Â J’ai été ému après cette soirée. Haira est une artiste du Mali, pas du Nord. Elle nous réconforte dans l’idée que notre pays restera uni », s’exclame un festivalier. « Malgré l’âge et le poids des années, Haira Arby garde une voix éternellement jeune et c’est ce qui plaà®t à  ses nombreux fans », ajoute Lalla, une habituée du festival. Artiste de la paix Du haut de ses 53 ans, Haira Arby a encore du timbre pour chanter et danser comme à  l’époque des biennales artistiques et culturelles des années 1970. D’origine Berabichetamachet (une ethnie du Nord), Haira est la seule chanteuse de sa famille. Malgré cette pression, à  11 ans, elle fait ses débuts avec un groupe culturel appelé Abaradjou. Très tôt son talent est découvert, puis elle devient membre de la troupe du cercle de Tombouctou, et soliste du groupe régional de Gao. En 1974, elle est désignée pour représenter la région à  Bamako à  la phase finale de la Biennale artistique et culturelle. Le coup d’essai fut un coup de maà®tre, car elle reçoit le troisième prix pour la meilleure interprétation vocale. Sa carrière musicale prometteuse est vite écourtée en 1976. Son père frustré à  l’idée de la voir abandonner ses études au profit des scènes de spectacles, lui interdit de se produire en public. Haira obéà®t et quitte l’orchestre de Tombouctou, puis se marie. Sept ans plus tard, elle revient devant le micro, et sa carrière s‘envole. Ambassadrice de la paix et de l’unité nationale, Haira Arby a de quoi inspirer la jeune génération de chanteurs du Nord.