Nigeria: le taux d’inflation culmine à 14,23% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria est passé à 14,23% en octobre dernier, contre 13,71% en septembre, selon le National Bureau of Statistics (NBS).Le BNS a expliqué, dans sa revue mensuelle de l’indice des prix à la consommation, que l’augmentation est de 0,52 point de pourcentage, ce qui est supérieur au taux de 13,71% enregistré en septembre 2020.

Il a expliqué que l’inflation alimentaire a augmenté de 17,38%, contre 16,66% en septembre, tandis que l’inflation de base a également augmenté à 11,14% contre 10,58% en septembre.

Selon le rapport, l’inflation urbaine a atteint 14,81% en glissement annuel, contre 14,31% enregistré le mois dernier, tandis que l’inflation rurale a atteint 13,68%.

Il a noté que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la classification de la consommation individuelle par fonction qui ont donné l’indice global.

Sur une base mensuelle, l’indice global a augmenté de 1,54% en octobre 2020, ce qui représente un taux de 0,06% supérieur au taux de 1,48% enregistré en septembre 2020.

L’Afrique du Sud veut attirer davantage d’investisseurs africains

L’Afrique du Sud est déterminée à attirer davantage d’investisseurs continentaux pour créer des entreprises dans le pays en prévision du lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lors de son adresse hebdomadaire à la nation, un jour avant que le pays n’accueille une conférence de deux jours sur l’investissement pour présenter ses possibilités d’investissement aux investisseurs.

Le président a déclaré que l’Afrique du Sud développe ses propres investissements et ses marchés pour les biens et services locaux ailleurs sur le continent, malgré les revers de l’actuelle pandémie de Covid-19.

Il a ajouté que plus d’un quart des exportations sud-africaines sont actuellement destinées à d’autres pays africains.

« Nous nous attendons à ce que cela augmente car, la ZLECA établit un marché continental de quelque 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2,3 billions de dollars », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « Nous ne sommes pas le seul pays à essayer d’attirer des investissements dans le cadre de ses efforts de relance économique à la suite de la pandémie de Covid-19. Cela rend notre tâche beaucoup plus difficile ».

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement devrait travailler avec les entreprises, les travailleurs et toute la société pour s’assurer que les graines des investissements locaux et internationaux atterrissent sur un sol fertile, a poursuivi M. Ramaphosa.

« Notre objectif national est que les investissements que nous obtenons lors de la troisième conférence sur l’investissement en Afrique du Sud (mardi et mercredi) doivent conduire à plus d’emplois et à une amélioration du niveau de vie, et finalement construire l’autoroute qui mène à un avenir meilleur et plus inclusif pour tous », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que son gouvernement prévoit de profiter de ces deux jours pour démontrer que l’Afrique du Sud reste une destination attrayante pour les investissements.

Covid-19 : le Botswana alloue 115 millions de dollars aux entreprises locales

Le Botswana a dévoilé un dispositif de 115 millions de dollars américains pour aider les entreprises locales à obtenir des prêts afin de faire face aux effets négatifs de la pandémie de covid-19, rapportent les médias locaux lundi.La ministre de l’Investissement, du commerce et de l’industrie, Peggy Serame, a déclaré au Botswana Daily News que le gouvernement a alloué 1,3 milliard de pesos au mécanisme de soutien à l’industrie, conçu pour « soutenir les entreprises en difficulté dans différents secteurs ».

« Notre ministère a reçu 700 millions de pesos de cette facilité, qui sera administrée par la Botswana Development Corporation (BDC), la Citizen Entrepreneurial Development Agency (CEDA) et la Local Enterprise Authority (LEA) dans différentes catégories », a déclaré Mme Serame.

Elle a ajouté que le dispositif a été mis en place pour réanimer les entreprises qui sont en difficulté en raison de la contraction économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.

Environ 100 millions de pesos seraient déboursés par la LEA pour soutenir les commerçants du secteur informel. Cela comprend une subvention unique de 1.000 pesos qui sera accordée à chaque commerçant méritant, soit un tiers du montant total, a-t-elle dit.

Les deux tiers restants de l’aide au secteur informel seraient sous la forme d’infrastructures telles que la construction d’étals de marché, d’aires de restauration et d’incubateurs pour aider les entreprises à améliorer leurs opérations et à accéder au marché.

Quelque 300 millions de pesos seraient administrés par le CEDA et soutiendraient les petites, moyennes et micro entreprises (PME) dans des secteurs tels que l’industrie créative, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’industrie manufacturière, le tourisme, la construction, l’exploitation minière et l’énergie.

L’aide vise les PME enregistrées dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 millions de pesos par an et les prêts équivaudraient à 10% de leur chiffre d’affaires annuel.

La BDC devrait administrer les 300 millions de pesos mis de côté pour aider les grandes entreprises en matière de fonds de roulement et de financement du développement.

Ces grandes industries ayant un chiffre d’affaires de 50 millions de pesos ou plus pourraient bénéficier d’un prêt maximum de 25 millions de pesos, à condition qu’il s’agisse d’entreprises enregistrées et opérant au Botswana, qui sont fiscalement conformes et utilisent les services de comptables agréés.

Zimbabwe : Mnangagwa nie toute implication dans les scandales du secteur minier

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, déclare n’avoir rien à voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite à des allégations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une déclaration publiée jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a réprimandé les médias pour avoir prétendument colporté des « allégations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwéen à un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriété contestée des mines.

Charamba a rejeté un article dans l’édition de jeudi du NewsDay (privé) qui affirmait que l’un des neveux du président, Tarirai David Mnangagwa, était impliqué dans un différend sur la propriété d’une mine d’or.

 » Le Bureau et le Cabinet du Président continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne médiatique soutenue par NewsDay et d’autres médias en ligne, contre Son Excellence le Président Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusés dans des crimes et conflits présumés dans le secteur minier », a déclaré Charamba.

Il a exigé que les médias clarifient les faits avant de se précipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allégations selon lesquelles certaines personnes éminentes liées à la ZANU PF (parti au pouvoir) ont été accusées d’utiliser les noms de la Première famille pour échapper à l’arrestation.

« En outre, le Bureau exhorte les médias à s’abstenir de publier de telles allégations malveillantes qui sont désormais devenues une norme, tout à fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a déclaré le responsable.

Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très médiatisées de transactions illégales dans le secteur minier.

Dans une affaire récente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice générale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a déclaré à la police que l’or appartenait à la femme de Mnangagwa.

La Première dame a cependant nié de telles allégations.

Le Nigeria signe son acte d’adhésion à la Zlecaf

Le gouvernement nigérian a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a déclaré son Ministre de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed.Le ministre a confié mercredi aux journalistes à Abuja que la décision avait été prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif fédéral présidée par le président Muhammadu Buhari. Il a expliqué qu’avec cette ratification, le Nigeria avait agi avant même la date limite du 5 décembre 2020 fixée pour que tous les pays ratifient leur adhésion.

« Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement a présenté aujourd’hui (mercredi) une note demandant au Conseil exécutif fédéral de ratifier l’adhésion du Nigeria à la Zone de libre-échange continentale africaine. « Vous vous souvenez que le 7 juillet 2019, le Nigeria a signé l’accord de la Zlecaf à Niamey lors de la 12ème Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Et d’ajouter: « La date d’entrée en vigueur aurait dû être juillet 2020, mais en raison de la pandémie, elle a été reportée au 1er janvier 2021, et tous les Etats membres ont eu jusqu’au 5 décembre pour ratifier l’accord.

« C’est précisément ce que le Nigeria a fait aujourd’hui. Le Conseil exécutif fédéral a approuvé la ratification de l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle a été ratifiée et en tant que tel, nous avons battu la date limite du 5 décembre. En effet, nous espérons que d’ici le 1er janvier 2021, l’accord entrera en vigueur », a déclaré jeudi le ministre, cité par les médias locaux.

La Zlecaf été créée par 54 des 55 Etats membres de l’Union africaine. Elle a comme principaux objectifs, la création d’un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et l’accélération de la mise en place de l’Union douanière continentale.

Baisse des marchés publics attribués de gré à gré en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les procédures non concurrentielles d’attribution des marchés publics dont les marchés de gré à gré sont en baisse en Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Les procédures non concurrentielles (d’attribution des marchés publics) dont les marchés de gré à gré, elles représentent 21,2% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 25,1% à fin juin 2019, soit une baisse de 3,9 points»,  a dit à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres  présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

Quant aux procédures concurrentielles regroupant les appels d’offres ouverts et les appels d’offres restreints, a ajouté  M. Touré,  elles font 77,4% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 72,5% à fin juin 2019, soit une hausse de 4,9 points.

 « Le montant des marchés approuvés à fin juin 2020 s’élève à 594,5 milliards FCFA contre 553,5 milliards FCFA à fin juin 2019, soit une hausse de 7,4%. En nombre, 1570 marchés ont été approuvés au deuxième trimestre 2020 contre 1726 à la même période en 2019, soit une baisse de 9%», a fait savoir auparavant Sidi Tiémoko Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.  

Poursuivant, il s’est félicité de la baisse du délai moyen de passation des marchés publics en Côte d’Ivoire qui est passé de 101,5 jours à fin juin 2019 à 93,6 jours à fin juin 2020, soit une baisse de 7,9 jours. Il a conclu en faisant noter également que la part des marchés publics attribués aux Petites et moyennes entreprises (PME) est passée de 31,2% à fin juin 2019 à 41,8% à fin juin 2020, soit une hausse de 10,6 points.

Sénégal : hausse de 0,2% de l’Indice harmonisé des prix à la consommation

Cette évolution provient d’une hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+0,5%), des services de restaurants et hôtels (+0,2%), des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+0,1%), ainsi que des biens et services divers (+0,1%).En variation annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 2,6% et le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +2,3%, souligne le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), visité ce lundi à APA.

L’inflation sous-jacente s’est quant à elle relevée de 0,1% en rythme mensuel et de 1,2% en variation annuelle. Les prix des produits locaux ont haussé de 0,2%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,1% au mois d’octobre 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,0% et 1,5%, détaille l’ANSD.

Abidjan renoue avec les embouteillages après la psychose liée à la présidentielle

Abidjan, où l’on observait un calme suite à l’appel au boycott du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 par l’opposition, a renoué avec les embouteillages après la proclamation des résultats provisoires, signe d’une relance des activités économiques.Les activités économiques reprennent progressivement dans la capitale économique ivoirienne avec la réouverture des commerces, la reprise du trafic au niveau du transport urbain.

Avant la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation de la présidentielle, les rues d’Abidjan étaient quasiment désertes, et seulement quelques taxis circulaient. 

Aujourd’hui, dans plusieurs communes, l’on peut observer des embouteillages sur certaines grandes artères du District, où les populations ont pour la plupart repris leurs activités, qu’elles soient du secteur privé formel ou informel ou encore de l’administration publique.

Dans la commune commerciale d’Adjamé, une cité située dans le centre d’Abidjan, les commerces ont rouvert. Les marchands qui ont repris avec bonheur leurs activités, affichent une relative sérénité.

« Depuis lundi dernier, c’est hier (jeudi) que j’ai ouvert mon magasin. Certes, les clients ne viennent pas pour le moment comme nous l’aurons souhaité, mais il y a la tranquillité. Nous voulons la paix pour mener nos activités», a souhaité Désiré, un jeune homme de la trentaine qui gère un magasin de vente de vêtements à Adjamé Liberté.

A Koumassi et Marcory, deux grandes communes du Sud d’Abidjan, le constat est le même. Que ce soit dans les marchés ou dans les gares de transport en commun, les activités ont effectivement repris et chacun vaque à ses occupations. 

Depuis samedi dernier où s’est tenu dans un contexte politique tendu le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens craignant une crise post-électorale, ont visiblement évité de sortir de chez eux suite aux violences qui ont émaillé le vote.  

Mais depuis lundi, cette situation qui avait créé une sorte d’arrêt des activités économiques dans le pays, donnant des allures de ville fantôme à Abidjan, s’est estompée au fil des jours avec une reprise progressive des activités économiques sur les bords de la lagune Ebrié.

Des rencontres d’affaires virtuelles entre des entrepreneurs tunisiens et de 12 pays d’Afrique

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) de la Tunisie à Abidjan (Côte d’Ivoire) annonce des rencontres professionnelles virtuelles entre les entrepreneurs, hommes et femmes d’Affaires de la Tunisie et leurs homologues de 12 pays d’Afrique Subsaharienne, devant se tenir les 18, 19 et 20 novembre 2020, selon une note transmise à APA.Selon le CEPEX de la Tunisie à Abidjan, initiateur de ces rencontres, ce nouveau mode d’échanges et de partenariat se justifie par le contexte de la crise sanitaire mondiale à Coronavirus (Covid-19), qui ne permet pas les rencontres en présentiel.

Ces rencontres virtuelles visent les acteurs opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et travaux publics, des médicaments, des services de santé, de l’enseignement supérieur et des TIC.  Parmi les pays participants, figurent la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cet espace dénommé « Tunisia-Africa E-Business Meetings » se veut l’événement  « matchmaking Number One » de l’année visant à rencontrer en mode virtuel à travers « la plateforme B2Match », une fine sélection de prospects africains.

Il  offre une occasion pour les opérateurs économiques de renforcer leurs relations et d’en nouer de nouvelles, par le biais du CEPEX qui planifie des agendas de rendez-vous d’affaires virtuels bien garnis au profit des entreprises tunisiennes. 

La pandémie de Covid-19 a impacté de nombreuses activités à travers le monde notamment le commerce international intra-africain, et mis à l’arrêt plusieurs pans de l’économie et des événements internationaux à caractère commercial et promotionnel et des rencontres d’affaires.  

Face à cette situation inédite, les pays  aux économies tirées par l’export n’avaient pas d’autres choix que de se réinventer. Ainsi, le business transfrontalier s’est trouvé un nouveau mode opératoire résolument digital. Et, le CEPEX veut contribuer à relancer via des solutions digitales le commerce intra-africain. 

Cette plateforme virtuelle est le premier événement d’affaires tuniso-africain en mode virtuel. Il est prévu dans le déroulé une plénière virtuelle en prélude des rencontres de matchmaking avec des intervenants de haut niveau.

Il comprendra également une participation remarquable avec plus de 300 africains sélectionnés (importateurs, distributeurs, partenaires…) par des équipes de consultants locaux rompus aux mises en relations d’affaires.

La plateforme B2Match, favorisant les relations d’affaires, est une plateforme multifonctionnelle qui permet essentiellement de gérer les différentes opérations de matchmaking en mode conférence ou B to B, en offrant à l’utilisateur une expérience aboutie au niveau de la pertinence des prospects et du déroulement de la séance.

A travers celle-ci, le CEPEX ambitionne de positionner et valoriser la marque «Tunisia Export» sur les marchés internationaux. Cette initiative cadre avec sa vision de renforcer le réseau des échanges commerciaux et optimiser l’exploitation des accords de libre-échange conclus entre la Tunisie et plus de 130 pays.

Le projet Tunisia Export est le fruit d’un effort collaboratif tuniso-allemand. Il est organisé avec l’appui du projet de « Promotion des activités d’export créatrices d’emploi vers de nouveaux marchés africains » (PEMA).

Il est initié sous le mandat du ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et implémenté par la GIZ en coopération avec le ministère du Commerce et du développement des exportations et le Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Report de l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI prévue à Marrakech

L’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévue dans la ville marocaine de Marrakech en octobre 2021, a été reportée à 2022, selon un communiqué publié jeudi.« Le Royaume du Maroc, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui devait se dérouler à Marrakech en octobre 2021 sera reportée de 12 mois jusqu’en 2022, en raison de la pandémie de COVID-19 », indique le communiqué publié par le FMI.

Cette réunion, qui réunit des milliers de délégués venant des quatre coins du monde, se tiendra dans la capitale fédérale américaine où siègent les deux institutions financières internationales.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.

Covid-19 : l’Af’Sud veut l’aide des entreprises pour relancer son économie

Le vice-président sud-africain, David Mabuza a appelé, ce jeudi, les grandes entreprises à aider le gouvernement à revitaliser l’économie nationale en promouvant les économies rurales et les petites entreprises dans les townships du pays.Le vice-président répondait à des questions orales au Conseil national des provinces (NCOP) au Cap. Le NCOP est un forum permettant aux chefs traditionnels du pays de discuter des problèmes qui les concernent à l’échelle nationale.

Mabuza a déclaré que «comme guidé par le Plan de développement national, le gouvernement procède au prorata de la mise en œuvre des programmes qui ciblent la pauvreté et les inégalités et contribuent au programme de croissance d’une économie inclusive ».

« Nous ne pouvons pas être solidaires sur le plan social tant que nos concitoyens vivent dans des zones où les chances de réaliser leur plein potentiel sont minimales », a déclaré Mabuza.

Il a indiqué à ce sujet que le programme donne la priorité aux investissements dans les petites et moyennes entreprises, grâce à une participation accrue.

« Car les petites entreprises peuvent débloquer des opportunités d’emploi dans les cantons et les zones rurales », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement sud-africain, avec un plan de reconstruction de 100 milliards de dollars américains, a déclaré qu’il se concentrerait sur le développement des infrastructures pour relancer l’économie et se remettre de la récession et de la pandémie de Covid-19.

Pour ce faire, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le secteur privé à travailler avec le gouvernement dans cette initiative qui vise à créer des emplois, suite à la perte de deux millions d’emplois pendant la pandémie de Covid-19.

Des opérateurs économiques polonais intéressés par le marché marocain

Des opérateurs économiques polonais ont exprimé leur volonté de développer des projets au Maroc, devenu un hub continental à la faveur de sa proximité de l’Europe, de son ancrage africain, de sa stabilité politique et de la résilience et des performances de son économie.Intervenant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, le copropriétaire du fonds « MRP Fizan », Maciej Rudnicki, s’est dit « impressionné » par le niveau de développement qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’une récente visite dans le Royaume.

« Après notre visite au Maroc au cours de laquelle nous avons constaté de près le niveau de développement enregistré du nord au sud, nous sommes déterminés à y investir et nous voulons entamer les négociations à cet effet dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

Il a affirmé que son entreprise souhaite entamer les discussions avec des partenaires marocains pour mettre en service, au Maroc, une usine d’assemblage de gyrocoptères et hélicoptères ultralégers ; ajoutant que le Maroc, en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique « nous ouvrira également les portes pour investir dans le continent ».

«MRP Fizan» opère dans plusieurs secteurs d’activité, de l’aviation à l’immobilier en passant par l’informatique, les télécommunications et les technologies d’utilisation de l’hydrogène.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc en Pologne, cette rencontre a été l’occasion pour M. Atmoun de visiter l’usine de la société Fylargo, propriété du fonds «MRP Fizan», qui conçoit des gyrocoptères et hélicoptères ultralégers.

A cette occasion, l’ambassadeur a rappelé à ses interlocuteurs polonais que le Maroc a mis en place, dans le secteur aéronautique, plusieurs mesures incitatives dans le cadre du plan d’accélération industrielle.

Il a également mis en exergue le climat d’affaires favorable aux investisseurs, l’important arsenal juridique permettant une meilleure protection des investissements, sans oublier la stabilité politique, les atouts naturels et la diversité de l’économie du Royaume.

Le Maroc bénéficie également d’excellentes connexions ferroviaires, aériennes, maritimes et terrestres lui permettant de s’ériger en un véritable hub économique au niveau du continent, a rappelé le diplomate marocain.

Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance du PIB à 4,5% en 2021

Le FMI s’attend à ce que la croissance du PIB au Maroc rebondisse à 4,5 % en 2021, sous l’hypothèse que les effets de la sécheresse et de la pandémie s’estompent, mais cette projection de référence est sujette à de considérables risques baissiers.Sous l’effet combiné de la sécheresse et de la pandémie du COVID-19, le PIB devrait se contracter dans une fourchette de 6 à 7 % en 2020 en fonction de l’évolution de cette pandémie, et le taux de chômage devrait fortement augmenter. Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement, lit-on dans la déclaration faite lundi par le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, M. Roberto Cardarelli.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du FMI, le responsable du FMI a constaté qu’en dépit de la riposte rapide des autorités, la pandémie mondiale n’a pas épargné le Maroc et a eu des retombées négatives sur sa population, à l’instar de tous les pays du monde.

Néanmoins, la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc, et les réserves internationales restent largement supérieures à leur niveau de l’an dernier, notamment grâce au tirage au titre de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI en avril dernier et à l’intensification des efforts de mobilisation des financements extérieurs.

La politique budgétaire a été assouplie de manière appropriée en 2020. Les recettes fiscales ont diminué nettement et les autorités ont accru les dépenses publiques et révisé leur composition pour réduire au minimum les répercussions économiques et sociales de la crise. Parmi les mesures prises dans ce cadre, les subventions aux salariés affectés et les transferts monétaires aux travailleurs de l’économie informelle, l’appui au financement des entreprises ont soutenu la demande intérieure, protégé les groupes les plus vulnérables de la population et préservé le tissu productif.

Selon lui, la loi de finances 2021 entend continuer à soutenir la reprise au cours des prochaines années, principalement par la relance de l’investissement et la réforme du système de protection sociale récemment annoncée par les autorités, ajoutant que les services du FMI saluent l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021. Ils conviennent aussi avec les autorités que le processus de rééquilibrage budgétaire doit être progressif et ne devrait être entrepris que lorsque la reprise économique sera solide.

Tout en reconnaissant l’incertitude exceptionnelle qui entoure le calendrier et le rythme de la reprise, les services du FMI recommandent dans leurs projections de référence de commencer à réduire le ratio dette publique par rapport au PIB à compter de 2022.

Par contre, une reprise économique plus lente que prévu exigerait de repousser l’ajustement budgétaire. Des mesures visant à élargir l’assiette de l’impôt et à accroître la progressivité du système fiscal, de nouvelles réformes de l’administration publique qui rationaliseraient les dépenses et le programme de privatisation des autorités contribueraient à reconstituer les marges de manœuvre budgétaire, tout en finançant l’expansion des programmes de protection sociale, a-t-il recommandé.

Pour lui, la Banque centrale marocaine a pris des mesures décisives pour atténuer les répercussions de la pandémie sur l’économie réelle et le secteur financier. Les services du FMI notent avec satisfaction la politique monétaire accommodante qui est menée et considère que celle-ci devrait être poursuivie jusqu’à ce que l’inflation commence à augmenter.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 FCFA/litre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil ont été respectivement maintenus comme le mois précédent, à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 30 novembre 2020 en Côte d’Ivoire.L’information est donnée par la direction générale des hydrocarbures placée sous tutelle du ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables dans une note  transmise dimanche à APA.

Le prix du  pétrole lampant est lui-aussi resté inchangé à 555 FCFA le litre à l’ambiant. L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières

Cet toutil de recensement des activités minières devrait permettre aux populations et aux acteurs du milieu de savoir, « au quotidien », les différentes opérations en cours dans le secteur des mines.Le Sénégal fait un pas de plus pour la gestion transparente des ressources minières et minérales. En effet, le pays vient de se doter d’une plateforme numérique où seront publiés tous les contrats liant l’Etat du Sénégal et les industries extractives. De même, toutes les transactions financières, les recettes fiscales, les impôts…qui seront perçues par les services des différents ministères y seront partagés. 

« Chaque année, nous publions un rapport où il y a tout ce que les industries publient comme ressources qui vont vers l’État  et ce que ce dernier reçoit exactement. Cela nous permet de faire une conciliation pour voir si ce que les industries donnent, c’est ce que l’État reçoit. Et jusqu’à présent, on s’est rendu compte que ça se passait très bien. Mais ça se fait annuellement », a expliqué la Présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CNITIE), Professeur Awa Marie Coll-Seck. 

« Avec la Télé-déclaration, ce travail va se faire au jour le jour », poursuit Mme Seck, précisant que « si (par exemple) une industrie nouvelle ou ancienne met un avenant sur un contrat, cela est immédiatement mis sur la plateforme » afin de permettre aux uns et aux autres d’être sur le même niveau d’information. 

L’ancienne Directrice exécutive du Partenariat Roll Back Malaria s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes portant sur « Lecture, suivi et compréhension des obligations contractuelles et leurs implications » pour les entreprises extractives.

Hébergée par le ministère des Finances, la plateforme de télé-déclaration devrait par ailleurs permettre un recensement immédiat de toute taxe payée au niveau des services fiscaux au lieu d’attendre un an ou plusieurs mois pour que cela soit fait.

« L’avenir pour nous est de permettre aux populations et à tout le monde de pouvoir savoir ce qui se passe dans le secteur au jour le jour au lieu d’attendre un rapport annuel », a martelé l’ancienne ministre de la Santé. 

A en croire Professeur Awa Marie Coll-Seck, la plateforme, qui se veut plus tard interactive, est déjà opérationnelle et elle a montré son efficacité. Elle en veut pour preuve le fait que le rapport ITIE 2019, qui sera rendu public à la fin de l’année, prend en charge des données qui y sont publiées. 

La norme ITIE 2019 stipule que les pays mettant en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives sont tenus, à compter du 1er janvier 2021, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés. En outre, les pays sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation du pétrole, du gaz et des minéraux.   

« Nous avons commencé à publier les contrats bien avant la mise en œuvre de l’exigence. Cette dernière est fixée pour 2021, mais déjà au niveau du Sénégal, les contrats ont été pratiquement tous publiés et mis sur le site, soit de l’entreprise ou de l’ITIE, ou des ministères concernés », a indiqué la présidente du CNITIE. 

Partant de ce constat, elle estime que le Sénégal « est sur une voie qui nous permettra de mettre en œuvre, sans problème, cette exigence »

Ethiopian Airlines remporte le Prix du voyageur d’affaires 2020

Ethiopian Airlines a remporté le Business Traveller Award 2020 dans la catégorie de la meilleure compagnie aérienne africaine.Les lauréats du prix ont été dévoilés mardi par Panacea Media ; les éditeurs de Business Traveller Magazine. Les gagnants ont été désignés à la suite d’un vote des lecteurs du magazine Business Traveller ; les résultats sont produits par une société de recherche indépendante, et sont largement reconnus comme étant la référence du marché en matière d’excellence.

Il convient de rappeler que Ethiopian Airlines a été élue « Meilleure compagnie aérienne en Afrique » pour la 3ème année consécutive aux Skytrax 2019 World Airlines Awards en juin 2019.

Entre-temps, De Havilland Aircraft of Canada Limited a annoncé la livraison de deux autres appareils Dash 8-400 à Ethiopian Airlines, portant le nombre total de Dash 8-400 de la compagnie aérienne à 30 aéronefs.

Le 30ème avion – MSN 4617 – se prépare à décoller pour le hub éthiopien d’Addis-Abeba, avec l’avion MSN 4615. Ethiopian Airlines a accueilli pour la première fois le Dash 8-400 dans sa flotte en mars 2010. La flotte de plus de 155 avions Dash 8 Series en Afrique comprend plus de 90 avions Dash 8-400.

Dans le monde, plus de 155 compagnies aériennes, sociétés de crédit-bail et autres organisations ont commandé près de 1.300 appareils Dash 8, le selon World Airline News.

Lancement à Abidjan du mouvement Initiative citoyenne du secteur privé

Le mouvement associatif Initiative citoyenne du secteur privé Côte d’Ivoire (ICSP) a lancé mardi à Abidjan ses activités visant à échanger sur les actions du gouvernement en faveur du secteur privé, et présenté son manifeste.Cette « idée de chefs d’entreprises » issus des différentes faîtières du secteur privé en Côte d’Ivoire a été lancée lors d’une cérémonie de soutien du secteur privé aux actions du président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Selon Donald Djobo, porte-parole de ICSP, cette initiative s’inspire des « progrès accomplis en réformes, programmes, résultats et projets qui ont permis au secteur privé ivoirien de se repositionner après une période de crise de 2000 à 2010 ».

« Notre approche se veut inclusive de tout le secteur privé pour un bilan des années 2011-2020 favorisé par des réformes et programmes mis en œuvre sur cette période et d’autres part, les avancées notables constatées au niveau du secteur privé », a dit M. Donald Djobo.

Aujourd’hui, fera observer M. Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, le pays affiche des résultats « éloquents », alors qu’en 2010-2011, il a connu une grave crise post-électorales qui a fait plus de 3.000 morts. 

Un plan stratégique lancé en faveur du secteur privé, a selon M. Faman Touré, permis de « 2011 à 2020, le grand retour de l’économie ivoirienne ». Et ce, en neuf ans, tirant la Côte d’Ivoire vers des sommets.   

« Certes, tout n’est pas parfait (concernant la gouvernance de M. Ouattara), mais il faut savoir apprécier et savourer les résultats qui sont là » afin de préserver les acquis au niveau du secteur privé, a-t-il ajouté.

M. Djobo a lu un manifeste de 40 pages indexant des réalisations clés de 2011-2020 à forts impacts, des actions spécifiques, la situation post Covid-19 ainsi que les attentes du secteur privé et l’appel des opérateurs économiques pour un secteur privé ivoirien leader. 

 Le secteur privé ivoirien regroupe plus de 60.000 entreprises actives, un stock de plus de 144.000 Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 20% du Produit intérieur brut, enregistrées jusqu’à octobre 2020.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, a salué l’acte de Initiative citoyenne du secteur privé,  favorable à un « nouveau bail » du candidat Alassane Ouattara.

Le manifeste de ICSP, dira-t-il, trouve solution dans le projet de société de M. Ouattara dans le Programme national de développement (PND) de 2021-2025 (d’un montant de 62.000 milliards Fcfa dont 60% de part destinée au secteur privé) et le PND 2026-2030.

M. Souleymane Diarrassouba a indiqué que l’Etat jouera un rôle de chef d’orchestre et investira dans les secteurs porteurs de croissance, avec une forte promotion du secteur privé, un levier de création d’emplois. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie a en outre annoncé une agence de promotion des produits d’exportation afin d’impulser la compétitivité des entreprises locales et leur permettre de s’étendre sur des marchés régionaux et internationaux. 

L’initiative de ces opérateurs économiques vise notamment à apporter l’aide du secteur privé dans l’identification des futurs chantiers structurels et sur les cinq prochaines années et à exprimer les attentes du secteur privé pour les cinq années à venir, 2021 à 2025. 

Dans ce contexte, ICSP a rédigé ce manifeste via un comité scientifique, fruit des travaux et réflexions qui pourront enrichir le programme économique 2021-2025 dans son axe développement du secteur privé incluant les PME, entrepreneuriat et l’innovation. 

Le Botswana autorise les vols internationaux affrétés à partir du 1er novembre

Le Botswana a décidé d’autoriser les vols internationaux directs affrétés vers certaines des principales stations touristiques du pays à partir du 1er novembre, a déclaré la ministre du Tourisme, Philda Kereng.Mme Kereng, cité dimanche par le Botswana Daily News (gouvernemental) a indiqué que l’équipe de travail mise sur pied par la Présidence contre la Covid-19 avait approuvé la proposition du ministère d’autoriser les vols internationaux affrétés directs vers les parcs nationaux de Chobe et Ngamiland à partir du mois prochain.

Ngamiland abrite le delta de l’Okavango, l’un des plus grands deltas intérieurs du monde.

Elle a déclaré que cette décision faisait partie d’une initiative pilote qui serait mise à profit pour guider l’industrie du tourisme vers une ouverture totale.

Comme la plupart des autres pays d’Afrique australe, le Botswana a suspendu les vols internationaux en avril à la suite de l’imposition d’une mesure de confinement pour contenir la propagation de la Covid-19.

Selon la ministre, bien que la réouverture des frontières du Botswana suscite un vif intérêt, « il est nécessaire de maintenir l’équilibre délicat entre l’économie et la santé ». Ceci est particulièrement important eu égard à la récente flambée des cas de Covid-19 dans le pays.

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Le secteur privé formé pour une meilleure stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire

A l’initiative du Comité de concertation du secteur État-Secteur privé (CCESP), un atelier de formation des acteurs du secteur privé ivoirien et de l’administration publique, a été organisé en vue de rendre plus efficace la stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire. Trois thèmes ont meublé cette session de formation, indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit notamment « Des fondements théoriques du dialogue public-privé», « L’approche opérationnelle et la prise en charge des préoccupations» et les « Contributions du secteur privé dans le dialogue public-privé, par la gouvernance, le lobbying, etc». 

Ces différents thèmes avaient pour objectifs de mettre l’accent sur les enjeux d’un dialogue public privé constructif à la lumière des expériences nationales, présenter ensuite, les mécanismes institutionnels de dialogue public privé en Côte d’Ivoire et partager les meilleures expériences en matière de lobbying et de représentation des Organisations Intermédiaires du Secteur Privé. 

A cette occasion, George Copre qui représentait Mariam Fofana Fadiga, la secrétaire exécutive du CCESP,  a soutenu qu’au titre des orientations stratégiques de cette institution figure le renforcement de l’approche opérationnelle à travers l’implémentation d’une démarche structurée et harmonieuse du dialogue public-privé. 

« La mise en œuvre efficace de cette orientation stratégique relève en partie des capacités intrinsèques de chaque acteur du dialogue public ou privé pour une contribution productive dans le processus de dialogue public privé », a estimé M. Copre. 

Le représentant de Mme Fadiga a conclu son adresse en exhortant  le secteur privé ivoirien à animer ce cadre de concertation à travers des sujets documentés et bien orientés. Ce qui  permettra, a-t-il précisé,  de mieux  faire comprendre leurs préoccupations à l’Etat.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la République centrafricaine

Le Maroc et la République centrafricaine (RCA) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères,  M. Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, actuellement en visite de travail dans le Royaume, ces accords de coopération visent notamment à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays.

Le premier accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de coopérer et de s’entraider dans les domaines ayant trait, notamment, à l’assistance technique, la formation professionnelle, la promotion du partenariat et au renforcement des capacités.  

Le deuxième texte est un protocole d’accord qui définit le cadre de coopération entre la République centrafricaine et le Royaume du Maroc dans le domaine de la santé publique. Cette coopération va se concrétiser à travers l’échange d’expériences dans les différents domaines de la santé et par le biais des programmes d’exécution convenus entre les deux parties. L’accord prévoit également d’encourager la coopération entre les établissements hospitaliers et sanitaires des deux pays.  

Le troisième accord de coopération est relatif au domaine du tourisme et permettra aux deux parties de prendre les mesures nécessaires pour favoriser et renforcer les échanges touristiques entre les deux pays. Il vise également à promouvoir la coopération entre leurs organismes centraux du tourisme, entre leurs établissements nationaux du tourisme et du transport, ainsi qu’entre les agences et associations professionnelles du tourisme.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en République centrafricaine, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Mme Baïpo-Temon a également saisi cette occasion pour saluer le soutien multiforme apporté par le Royaume à la RCA, notamment dans le cadre de programmes sécuritaires avec la présence d’un contingent marocain au sein de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), des domaines humanitaire et économique (réhabilitation de l’hôpital, reprise de la desserte de Bangui par la Royal Air Maroc dans les prochains jours), des offres de bourses et de formations aux étudiants centrafricains et la tenue des instances de consultations à fréquences régulières.

Elle a également salué le soutien du Maroc à la RCA au sein du Conseil de sécurité (CS) à travers la configuration de la RCA pour la paix auprès des Nations unies.

De con côté, M. Bourita a souligné, à cet effet, que ces accords « viennent renforcer le cadre juridique de nos relations », notant que « l’objectif est de travailler sur la mise en œuvre de l’ensemble des accords signés d’abord lors de la mission mixte et complétés par les accords d’aujourd’hui ».

Covid-19 : La Chine suspend les vols d’Ethiopian Airlines vers Shanghai

Ethiopian Airlines a reçu l’ordre de l’organisme de réglementation de l’aviation civile en Chine de suspendre les vols d’Addis-Abeba à destination de Shanghai afin de prévenir l’importation de cas de Covid-19.Un total de cinq passagers sur le vol du 6 octobre de la capitale éthiopienne à Shanghai, ainsi que dix passagers sur son vol du 13 octobre, ont été testés positifs au nouveau coronavirus, remplissant les conditions d’une suspension de l’itinéraire de vol, selon à l’Administration de l’aviation civile de Chine.

Conformément à la politique d’ajustement des vols internationaux annoncée le 4 juin, l’administration a publié sa directive dite “Disjoncteur” et annoncé que la suspension de cinq semaines commencera lundi.

Les compagnies aériennes ont annoncé mercredi avoir reçu un avis des autorités chinoises concernant la suspension du vol, comme l’a rapporté Ethiopian Broadcasting Corporation (public). En outre, la compagnie aérienne a déclaré que la décision avait été prise après que des passagers chinois (dont le nombre n’a pas été précisé) à destination de Shanghai, ont été testés positifs à la Covid-19.

Ethiopian Airlines demande aux passagers de présenter des résultats de test de Covid-19 négatifs. La compagnie aérienne a déclaré que les passagers testés positifs à l’aéroport de Shanghai avaient présenté un résultat de test négatif de « l’hôpital général de la route de la soie ».

L’hôpital général de la Route de la soie est un hôpital appartenant à des Chinois dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba qui a été construit en 2017 dans ce qui semble être une poursuite de l’initiative chinoise “Belt and Road” Suite à ce développement, la compagnie aérienne éthiopienne a décidé de ne pas accepter les résultats des tests dudit hôpital.

A Abidjan, Mazars présente sa nouvelle identité visuelle à son personnel

Mazars, groupe international spécialisé dans l’audit, la fiscalité et le conseil, a lancé mercredi sa nouvelle identité visuelle, présentée par les dirigeants de l’entreprise au personnel en Côte d’Ivoire.La nouvelle marque du groupe a été lancée « simultanément » à travers le monde. A Abidjan, le logo a été dévoilé au personnel par M. Zana Koné, associé et directeur général pays de la structure, et son adjoint Elvis D’Oliveira, également associé. 

Cette nouvelle identité de marque, déployée dans les 90 pays où opère le groupe, montre le franchissement d’une étape majeure dans l’évolution de l’entreprise et traduit sa volonté d’offrir une alternative et une perspective différente au marché de l’audit, de la fiscalité et du conseil. 

« Ce nouveau logo a pour objectif de traduire toute l’évolution que nous avons connue au cours de ces dix dernières années, (car) nous sommes passés en moins de dix ans, d’une cinquantaine de pays à 90 pays que nous couvrons », a indiqué M. Zana Koné. 

En plus de cela, dira-t-il, il y a « plus d’une quarantaine de pays où nous intervenons à partir des bureaux où nous intervenons ». Avec cette nouvelle marque, le groupe réaffirme ses engagements à « construire un monde juste, prospère et durable ». 

« Je me réjouis de dévoiler cette nouvelle identité de notre marque et son positionnement, après deux ans de consultation approfondie avec nos associés, collaborateurs, clients et parties prenantes », a déclaré Hervé Helias, le Président-directeur général du groupe. 

« Cette nouvelle identité reflète ce que nous sommes aujourd’hui et ce que nous aspirons à être demain », a-t-il insinué, avant d’ajouter « au sein de notre organisation intégrée, nos associés travaillent comme une seule et même équipe, connectée et unie à travers le monde ».  

Il s’est félicité de ce qu’aujourd’hui, l’entreprise ait à la fois l’envergure requise pour servir de grands clients internationaux et l’agilité nécessaire pour ajuster ses approches et apporter les solutions dont les clients ont besoin. 

« Dans chaque pays où nous opérons, nos équipes combinent une connaissance de la culture nationale et une perspective mondiale, offrant à des clients variés un véritable partenariat, et la confiance dont ils ont besoin pour piloter leurs activités et réaliser leurs ambitions », a-t-il dit. 

En Côte d’Ivoire, l’entreprise existe depuis un peu plus de 30 ans avec près de 100 collaborateurs et trois associés, dont deux nouveaux associés MM. Zana Koné  (directeur général chargé de l’audit) et Elvis D’Oliveira (DGA chargé du non-audit). 

Selon M. Zana Koné, « la nouvelle orientation stratégique, c’est d’être une marque plus équilibrée, avoir un logo qui soit unique et une marque qui soit unique à travers le monde », parce qu' »avant on pouvait trouver plusieurs logos ». 

Figurant parmi les cinq plus grosses entreprises d’audit-Conseil en Côte d’Ivoire, le groupe a réalisé entre autres, une étude sur le sport en Afrique à paraître au cours des prochains jours, et publie chaque année une étude sur le secteur bancaire. 

Côte d’Ivoire: les acteurs de la filière ananas formés sur les exigences de compétitivité

Une formation, au profit des acteurs de la filière ananas en Côte d’Ivoire, portant sur l’itinéraire technique, le conditionnement et la transformation, en vue de la compétitivité du secteur, s’est ouverte mercredi à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d’Abidjan.Cette formation, organisée par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), et qui concerne les producteurs, les exportateurs et les commerciaux, a lieu sur deux jours, les 21 et 22 octobre 2020. 

Selon le représentant du PARSCI, Sylla Lamine, le gestionnaire des ressources humaines, ce projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire, vise à soutenir la compétitivité des entreprises du secteur industriel. 

Le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), précisera-t-il, a été notamment créé pour « palier un certain nombre de manquements dans les filières mangue et ananas ». 

Outre cela, le PARSCI soutient l’appui à la mise en oeuvre de l’Agence de développement de la compétitivité industrielle en Côte d’Ivoire et accompagne aussi les structures d’exportation de l’ananas et de la mangue. 

La formation de ces acteurs qui a porté ce jour sur le volet des « bonnes pratiques d’hygiène en plantation, à la récolte, à la station de conditionnement et en unité de transformation », a été confiée au Bureau norme audit (BNA): 15 participants ont pris part à cette session. 

Ces différentes formations devraient permettre de « maîtriser les techniques d’amélioration de la productivité, la chaîne de valeur de la production et de la matière première », a indiqué Daniel Koffi, directeur du Département études et audits agricoles du BNA.   

Les thématiques de formation portent également sur la commercialisation du produit, mais également l’hygiène à toutes les étapes de la production et de la transformation de l’ananas, a-t-il fait savoir. 

Le bureau d’audit a procédé à un état des lieux, en prélude à l’organisation de ces formations à l’endroit des acteurs de la filière ananas qui avait pour objectif général de recenser les besoins réels en formation de ces acteurs, a souligné M. Daniel Koffi.  

« Pour le faire, nous avons utilisé la revue documentaire et une enquête sur le terrain, ce qui nous a permis d’avoir des données de qualité de 64 unités (coopératives et individus) », a-t-il ajouté.   

Les problèmes qui minent les secteurs ont été ensuite définis.  De ce fait, les formations devraient permettre d’améliorer la technicité des acteurs en vue d’un meilleur développement de la filière.

Le PARSCI accompagne les acteurs de la filière ananas à travers le renforcement des capacités, l’utilisation des techniques nouvelles. Car, la Côte d’Ivoire qui était en pôle position, il y a quelques années, est aujourd’hui « en chute libre » au niveau de la production, a mentionné M. Sylla Lamine.

Le Bureau norme audit est le premier organisme de certification en Afrique de l’Ouest et centrale ISO 17065 pour l’évaluation de la conformité et des produits agricoles selon le référentiel Globalgap.

Il est également accrédité ISO 17021 pour l’évaluation de la conformité des systèmes de management selon les normes internationales ISO 9001 et 22000. Son appui devrait permette à la filière ananas d’être compétitive avec des produits répondant aux normes internationales. 

Air Namibie va reprendre ses vols vers l’Afrique du Sud

Air Namibie reprendra la semaine prochaine ses vols vers l’Afrique du Sud voisine, après une interruption de six mois due à la pandémie de Covid-19, a annoncé la compagnie mercredi.La compagnie a indiqué dans un avis qu’elle reprendrait ses vols vers Johannesburg le 28 octobre, qui seront suivis par une reprise de la desserte du Cap le 30 octobre.

 Les vols de retour vers Johannesburg auront lieu les mercredis, vendredis et dimanches, tandis que la desserte du Cap aura lieu les vendredis et dimanches, a indiqué la compagnie aérienne.

 Air Namibie a suspendu ses vols régionaux et internationaux en avril, suite à la mise en place d’un dispositif de confinement visant à limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.

 Depuis septembre, le gouvernement a progressivement ouvert les frontières du pays pour permettre aux voyageurs internationaux d’entrer et de sortir.

Le pont de Kazungula, un outil vital pour le commerce entre la Zambie et le Botswana

La Zambie et le Botswana ont fait un grand pas en avant dans leur tentative de renforcer les relations bilatérales et de faciliter le processus de commerce entre les deux pays.Pendant longtemps, les deux voisins qui avaient des difficultés au niveau de leur frontière terrestre ont récemment fait un pas de géant vers une connectivité transparente – grâce à l’achèvement de la construction du pont de Kazungula, long de 923 mètres.

Situé au confluent des fleuves Zambezi et Chobe, le pont ferroviaire et routier est une initiative transfrontalière cofinancée par les deux Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le pont de 18,5 mètres de large comprend une route d’accès de 687 mètres de long et une voie ferrée à voie unique de 2.170 mètres de long.

Le Ministre zambien du développement des infrastructures, Vincent Mwale, et son homologue du Botswana, Thulangano Segokgo, ont effectué une inspection finale du pont le week-end dernier, au cours de laquelle ils ont certifié l’achèvement de la construction de l’installation.

« Nous sommes ravis que ce pont à la pointe de la technologie ait été achevé », a déclaré Mwale.

Le pont devrait faciliter la circulation des marchandises et des personnes entre la Zambie et le Botswana, ainsi que les autres pays voisins.

« On m’a dit que cette installation réduirait le temps de transit des poids lourds entre la Zambie et le Botswana de plus de trois jours à seulement 2 heures », a déclaré le ministre zambien, notant qu’il s’agissait d’une étape importante dans la promotion du commerce et Intégration régionale.

Auparavant, les chauffeurs de camion commerciaux et les voyageurs ordinaires souhaitant se rendre dans les deux pays utilisaient des ferries qui ne pouvaient accueillir que peu de camions et de passagers.

Le pont est conçu pour améliorer les opérations de gestion des frontières dans les installations frontalières à guichet unique de chaque côté des deux pays.

L’achèvement des travaux de construction ouvre la voie à la mise en service officielle du pont par le président Edgar Lungu et son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi à une date qui sera annoncée ultérieurement.

Le pont fait partie du corridor nord-sud qui vise à relier les pays d’Afrique australe par des infrastructures routières et ferroviaires à ceux d’Afrique du Nord.

Gabon: les syndicats des régies financières en grève de trois jours

La fédération des collecteurs des impôts, des douanes, des hydrocarbures et du trésor public au Gabon ont décrété à partir de ce mercredi 21 octobre une grève préventive de trois jours.La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de paralyser ces secteurs stratégiques au sortir de son Assemblée générale du mardi 20 octobre. Selon le secrétaire général et porte-parole,  Sylvain Ombindha Talheywa III, le point du non retour est atteint.

« Trois mois après le dépôt du cahier des charges, aucune réponse favorable  n’a donné suite à nos revendications. Cette fois nous disons trop c’est trop et annonçons la fermeture totale pendant trois jours. Si rien n’est fait alors la grève continue », a alerté le secrétaire général de la Fecorefi.

La Fecorefi avait présenté ses revendications dans une plateforme déposée le 13 juillet dernier. Elle s’articule entre autres sur la régularisation des situations administratives des agents, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisées en 2018 ainsi que l’organisation des assises tripartites entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux. Ainsi, l’organisation syndicale a décidé de durcir le combat jusqu’à leur satisfaction.

« Dès demain 21 octobre, nous allons fermer  totalement les lieux de travail avec les chaînes afin de stopper toute activité. Nous irons jusqu’au port d’Owendo tout doit être fermé. Nous ne pouvons pas être ceux qui collectent et mourir de faim, raison pour laquelle nous demandons la publication des audits financiers », a affirmé Sylvain Ombindha Talheywa III à l’Agence gabonaise de presse.

Alassane Ouattara dévoile sa vision pour booster les secteurs porteurs de croissance

Tirant les leçons du passé, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, envisage de mettre l’Etat « en situation de moteur » pour booster des secteurs porteurs de croissance, a dit mardi le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société, face au Patronat.M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, présentait le projet de société de M. Ouattara devant les acteurs du secteur privé ivoirien, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat).

Il a développé que « les pays qui avancent le plus rapidement possible ont un contrôle léger, certains, sur des chaînes de valeur », qui partent par exemple pour le secteur agro-industriel, depuis le planteur jusque dans les magasins à New-York, à Paris ou à Pékin. 

Dans ce contexte, « tous les acteurs du secteur privé qui sont tout au long de cette chaîne sont gérés dans un environnement de régulation qui fait l’objet de discussions entre le public et le privé », a dit M. Achi, ajoutant « ce sont des questions qui seront le contexte des discussions pour demain ».

L’Etat, insinuera-t-il, a une politique économique libérale, mais souhaite « intégrer les chaînes de valeur mondiale » en assurant des fondements de compétitivité aux entreprises locales et en créant des champions nationaux. 

Au niveau de la chaîne du palmier à huile, il a fait observer que la Malaisie qui était, en 1960, à près de 500.000 tonnes quand la Côte d’Ivoire était à 300.000 tonnes, est aujourd’hui à 20 millions de tonnes alors que la Côte d’Ivoire est à 500.000 tonnes. 

«Quand on regarde tout cela, on se rend compte qu’il y a un véritable rôle de l’Etat qui va au-delà de mettre simplement à disposition les infrastructures et des incitations fiscales », a soutenu M. Patrick Achi, soulignant qu’ « il doit jouer un rôle moteur et être le chef d’orchestre ». 

Cela, devrait permettre dorénavant de prendre de bonnes approches Etat/secteur privé, car parfois, des cadres incitatifs ont été mis en place, mais des investisseurs surtout étrangers attendent et ne souhaitent pas prendre de risques, a-t-il relevé.           

La Côte d’Ivoire a engagé cette décennie une politique de transformation structurelle de son économie qui a conduit au développement du secteur secondaire, dont la part dans le PIB est passée de 22% en 2012 à 26% en 2019 pour atteindre 7 300 milliards de Fcfa.

« Le rôle du secteur privé dans le développement économique est social dans notre pays est absolument déterminant », a mentionné M. Achi, indiquant que le secteur privé constitue le principal levier de création de richesses et d’emplois.

Le secteur privé en Côte d’Ivoire représente deux-tiers du total des investissements du pays, 83% des emplois et plus de 90% des recettes de l’Etat. Ces résultats ont permis au pays de sortir plus de 1,6 millions de personnes de la pauvreté, de 2011 à ce jour. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place le premier Programme national de développement (PND) sur la période 2012-2015, d’un montant de 11.000 milliards Fcfa. Le second PND, lui, s’étend sur la période 2016-2020 pour un montant de 30.000 milliards Fcfa et vise à relever les défis d’industrialisation de l’économie.   

L’élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020. En 2015, M. Ouattara avait été invité pour présenter son projet de société et son programme économique.

Ce mardi, étant en deuil, après la perte de son oncle Cissé Moussa, collaborateur de longue date et un parent très proche, il s’est fait remplacer par M. Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société.