Côte d’Ivoire: un cimentier récompense les meilleurs franchisés de son réseau de distribution

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, entreprise spécialisée dans la cimenterie, initiatrice de ce prix, a entamé depuis quelques jours une tournée dans le pays pour récompenser les meilleurs franchisés de son réseau de distribution à travers son concept des « Binastore Awards 2019″.La tournée qui a débuté par Yamoussoukro, la capitale politique, le 23 novembre 2019, s’est poursuivie avec Korhogo, dans le Nord ivoirien le samedi 30 novembre. Les prochaines étapes seront Abengourou pour l’Est le 06 décembre, Abidjan le 14 décembre et pour l’Ouest, Daloa le 20 décembre.  

A travers les Binastore Awards, la société de cimenterie, LafargeHolcim Côte d’Ivoire, célèbre chaque année ses meilleurs franchisés en reconnaissant la valeur ajoutée de leur travail. Pour l’édition 2019, la troisième, toutes les régions du Nord au Sud devraient être visitées.  

Binastore est un réseau de distribution du Ciment Bélier en Côte d’Ivoire depuis 2015. Il récompense l’ensemble des franchisés de LafargeHolcim lors des Binastore Awards. Et ce, depuis 2017 avec pour optique de rassembler les membres du réseau de distribution et les partenaires autour d’évènements pour clôturer l’année.   

A cela s’ajoute un objectif plus concret pour l’entreprise, à savoir développer plus de proximité avec les franchisés, afin de mieux appréhender leurs réalités dans la perspective d’y apporter les solutions idoines, en donnant les orientations stratégiques majeures pour l’année suivante.  

Les Binastore Awards récompensent notamment les franchisés sur cinq catégories différentes alliant critères de performances, mais aussi les valeurs avec des prix décernés au regard de l’application des règles de santé et de sécurité par les franchisés.

Présent depuis près de 3 ans, Binastore se veut un réseau de franchises de distribution de « proximité » de LafargeHolcim Côte d’Ivoire. Cette toile a su s’implanter sur tout le territoire Ivoirien et représente désormais plus de 270 points de ventes.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, producteur du Ciment Bélier, est une filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction. Avec plus de 270 points de vente l’entreprise assure la distribution de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.  

Banane dessert: La Côte d’Ivoire, 1er producteur africain en 2019

Avec une production de près de 450 000 tonnes de bananes desserts en 2019, la Côte d’Ivoire est en peloton de tête des pays producteurs africains, et enregistre un chiffre d’Affaires de 145 milliards de Fcfa, soit 7% du Produit intérieur brut (PIB) agricole et 3% du PIB national.En dépit de ces performances, des défis majeurs demeurent, indique une analyse de la compétitivité de la filière banane dessert établie par l’Observatoire national sur la compétitivité des entreprises (ONCE) en partenariat avec le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur privé.

Selon l’analyse, une concurrence féroce des pays d’Amérique centrale et du Sud se dresse face à la Côte d’Ivoire, au regard de l’importante quantité de bananes desserts exportées par ces Etats vers l’Union européenne (4,6 millions de tonnes contre 1,2 million de tonnes pour les pays ACP) et du contexte de libéralisation des échanges.

La filière banane dessert en Côte d’Ivoire représente 9 000 emplois directs et 35 000 emplois indirects. La faible consommation de la banane sur le marché local, le ratio de rendement à l’hectare encore faible (50 tonnes/hectares), et les coûts de production élevés (accès aux intrants, coûts de transports…) constituent des facteurs entravant la compétitivité de la filière.

Face à ces différents défis, les  acteurs de la filière  réunis au sein de  l’Organisation des producteurs-exportateurs de bananes, d’ananas, de mangues et autres fruits de Côte d’Ivoire (OBAMCI)    souhaitent un soutien financier plus accru de l’Etat à l’endroit de la filière, une poursuite de la politique d’installation de nouveaux planteurs, une défiscalisation du carburant utilisé par les exploitants de la banane dessert et un accès facile aux intrants.

Vu la concurrence internationale dans la filière banane dessert marquée par la présence de plus en plus accrue des produits de l’Amérique centrale et du sud sur le marché européen, l’ONCE et les acteurs de la filière ont organisé le 21 novembre 2019 un atelier en vue de relever les défis et garantir la pérennité de la filière banane dessert en Côte d’Ivoire.

APA

Cameroun: L’ambiance vire au couvre-feu au port de Douala

Des dizaines d’éléments de la gendarmerie et de la police, lourdement armés ont investi, depuis vendredi dernier, le terminal à conteneurs du Port autonome de Douala (PAD) situé dans la métropole économique du Cameroun, à un mois de la fin de contrat du consortium constitué du groupe français Bolloré et de son partenaire danois Maerks (APMT). Les principaux accès au site sont placés sous haute surveillance, et des fouilles au corps sont pratiquées sur les travailleurs et les usagers. Quelques hommes en tenue, interrogés par le reporter, se sont refusés à tout commentaire sur ce déploiement massif, un pandore, sous le couvert de l’anonymat, ayant néanmoins glissé que cette présence armée avait été réquisitionnée par la direction générale du PAD.

Voici 4 jours, apprend-on, un agent d’entretien de Douala International Terminal (DIT), la filiale locale d’APMT, a été interpellée puis conduit en cellule, qu’il était soupçonné de transporter du matériel informatique rapportent nos confrères d’APA. «L’ambiance n’est pas très bonne, les forces de sécurité déambulent dans les couloirs de la facturation, armes à la main. Ils suspectent tout le monde en lançant des regards méchants. L’ambiance n’est pas du tout bonne pour le business. Après tout, nous sommes des clients et nous devons être respectés», s’insurge Oumar A, transitaire.

Selon des sources concordantes, le climat s’est alourdi depuis que le PAD, gestionnaire de la place portuaire, soupçonne l’opérateur en fin de mandat de vouloir saboter le système informatique du terminal à conteneurs. APMT, rappelle-t-on, a installé sur cette place portuaire un logiciel dénommé «Oscar», en charge des plateformes informatiques de gestion.

En prévision de la fin du contrat dudit opérateur, l’autorité portuaire a acquis, indique une source proche du dossier, un logiciel dénommé «Navis TOS» à travers un marché de gré à gré passé, à hauteur de quelque 2 milliards FCfa, auprès de l’américain Port Technology AIS. La mise en fonctionnement du nouveau réseau pourrait toutefois s’avérer ardue, puisque nécessitant la formation du personnel ainsi que la mise à niveau du réseau, des opérations pouvant nécessiter 6 à 8 mois, selon les prévisions les plus optimistes.

La fébrilité notée au terminal à conteneurs semble en rapport avec l’attribution provisoire, finalement suspendue par le président Paul Biya, le 25 octobre dernier en attendant l’aboutissement des procédures judiciaires engagées par APMT, de l’exploitation de la place portuaire de Douala à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Limited (TIL). Le groupement franco-danois a en effet saisi les tribunaux compétents contre son éviction jugée, «irrégulière», du terminal à conteneurs qu’il exploite depuis 2005. D’ici le verdict, c’est le PAD qui aura en charge la gestion directe dudit terminal.

Par ailleurs, lundi, au cours d’une réunion restreinte présidée pour le compte du PAD par le français Amar Rashedi, le gestionnaire de la place portuaire a, selon des sources introduites, indiqué qu’il reprendra une partie du personnel de DIT (440 emplois directs, 1360 indirects et 1542 induits) le 1er janvier 2020 à ses conditions, consistant à minimiser les coûts d’exploitation, et à embaucher de bas salaires sans reprise d’ancienneté.

Ouverture à Charm El-Cheikh de la conférence économique africaine

La Conférence économique africaine, organisée chaque année par la Banque africaine de développement (BAD) s’est ouverte ce lundi à Charm el-Cheikh en Egypte, sous le thème « création d’emplois, entrepreneuriat et développement des capacités de la jeunesse africaine ».Par Mohamed Fayed

Selon  Charles Boamah, vice-président de la BAD, a souligné que le choix de l’Égypte pour abriter ce forum est dicté par le fait que ce pays présente un modèle africain fort et réussi, outre sa présidence de l’Union africaine (UA), ajoutant que cette conférence s’inscrit dans le cadre de l’agenda 2063 de l’UA, qui vise à éliminer le chômage des jeunes et à leur garantir un plein accès à l’éducation.

Il a indiqué que le soutien à la jeunesse africaine fait partie des préoccupations des institutions participant à la 14e Conférence économique africaine 2019, soulignant que la conférence se focalisera sur les moyens à même de créer 25 millions d’emplois directs à la jeunesse africaine.

Pour sa part, le gouverneur de la banque centrale égyptienne, Tarek Amer, a fait savoir que l’économie égyptienne a accompli  diverses réalisations telles que l’augmentation des réserves monétaires de l’Égypte dépassant les 45 milliards de dollars, la baisse du taux de chômage au plus bas et l’augmentation des d’investissements étrangers.

De son côté, la ministre égyptienne des Investissements et de la Coopération internationale, Sahar Nasr, relevé que les jeunes du continent africain représentent environ 62% de la population, constituant une énorme richesse pour l’Afrique, ce qui stimulera la croissance économique du continent.

Elle a estimé que la méthode suivie pour renforcer les capacités, encourager les investisseurs, créer des emplois et améliorer l’accès au financement est un processus continu visant à réaliser une croissance inclusive grâce à laquelle les jeunes peuvent tirer parti des réformes économiques, appelant à l’élimination de tout obstacle à la création d’emplois pour les jeunes en Afrique.

Prenant la parole, le Directeur de la Division Macroéconomie et Gouvernance à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Adam Hiraika, a souligné que l’Afrique compte le plus petit nombre de jeunes au monde, une opportunité énorme si elle était bien exploitée grâce à l’augmentation des investissements, à l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux compétences, ajoutant que l’Afrique dispose de tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un essor économique.

Cette année, la 14ème édition de la Conférence réunit plus de 500 parties prenantes africaines, dont des représentants de la jeunesse, des dirigeants d’entreprises, des décideurs et des représentants des médias africains et du monde entier.

Elle offre aux chercheurs une tribune de choix pour débattre des questions relatives à l’emploi des jeunes, à leurs compétences et capacités d’entrepreneuriat, et pour évaluer les réformes et initiatives en cours visant à résoudre ces problèmes.

Les participants débattront des options politiques permettant d’optimiser les avantages de l’explosion démographique de la jeunesse africaine ; mais également de l’inadéquation des compétences des jeunes aux besoins du marché du travail.

À travers le partage de connaissances et d’études de cas sur les bonnes pratiques, les intervenants proposeront des stratégies et des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre des principales politiques de développement telles que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les ODD.

Le thème de cette année s’aligne également sur le programme de développement des partenaires de la Conférence, notamment la BAD, qui, entre 2016 et 2018, a créé 3,6 millions d’emplois directs grâce à des investissements de 10 milliards de dollars américains dans 102 projets réalisés dans 32 pays.

En outre, le Conseil d’administration de la Banque a récemment approuvé quelque 318 projets dans 48 pays africains, d’une valeur de 9,15 milliards de dollars et qui devraient générer 4,2 millions d’emplois directs.

Une banque lance au Sénégal une application et une carte offrant des privilèges

Dans l’optique du renforcement de sa stratégie à l’endroit des clients Premium, Banque Atlantique, filiale du Groupe banque centrale populaire (BCP), vient de lancer au Sénégal la carte World Elite, offrant des services et garanties exclusifs en partenariat avec MasterCard, et l’application Atlantique Priority, un réseau bancaire du groupe.La Banque Atlantique devient ainsi le premier établissement bancaire au Sénégal, à proposer cette carte de prestige. Quant à Atlantique Priority, sa nouvelle application de services et d’accueil, elle intègre ses clients prestiges dans le réseau bancaire du groupe BCP en Afrique de l’Ouest, après la Côte d’Ivoire.

Cette initiative s’affiche comme une première dans la sous-région. Elle a été présentée au cours d’une cérémonie officielle à Dakar, le vendredi 29 novembre 2019, en présence de M. Ahmed Benlafkih, directeur général adjoint, en charge du Retail d’Atlantic Business international.

Le directeur général adjoint de Banque Atlantique Sénégal, Mme Alexandra Awadi, a également pris part à cette cérémonie, à laquelle ont participé Arn Vogels, directeur régional pour l’Afrique Subsaharienne Francophone de MasterCard et de nombreuses personnalités du monde politique et des Affaires.

L’application Atlantique Priority, la nouvelle application de services et d’accueil de la banque est notamment destinée à ses clients Premium et accessible sur Google Play Store pour les dispositifs Android ainsi que sur Apple Store pour iOS, mettant la satisfaction du client au cœur de sa stratégie.  

La Carte de prestige World Elite de MasterCard présente des services haut de gamme et exclusifs. Elle donne accès à des plafonds de retraits et de paiements élevés et personnalisables, utilisables dans le monde entier à travers le réseau international MasterCard, soit plus de 36 millions de points d’acceptation implantés dans plus de 210 pays et 2 millions de distributeurs de billets.

Le titulaire de cette carte premium bénéficie de nombreux services et privilèges, entre autres, l’accès illimité avec un invité à plus de 1000 salons d’aéroport Loungekey dans plus de 520 villes et 140 pays, l’assistance d’urgence partout dans le monde, en particulier, et l’octroi d’une carte de dépannage en cas de perte ou la mise à disposition de fonds en devises.

Des tarifs privilégiés sont également accordés au porteur de la carte World Elite grâce à des partenaires de MasterCard notamment voyagistes, acteurs de référence dans le domaine de location de véhicules, services de shopping et de Bien-être.

En outre, un service de conciergerie unique, inspiré des plus grands hôtels permet aux seuls titulaires de la carte de prestige World Elite, de vivre des expériences mémorables. De plus, World Elite de MasterCard offre des garanties d’Assurances et Assistance étendues.

L’application Atlantique Priorty, vient optimiser un accueil rapide et personnalisé dans le cadre de la gestion de la clientèle Premium au sein des agences dédiées « Almadies », « Cheikh Anta » et « Bourguiba ».

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone Uemoa en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays de l’espace de l’Union (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et totalise plus de 13 ans de présence au Sénégal, où elle compte un réseau de 21 agences en développement.

Plus de 238 milliards FCFA de manifestations d’intentions d’investissements enregistrés au SARA 2019

Plus de 238 milliards de FCFA de manifestations d’intentions d’investissements ont été enregistrés à la cinquième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) qui s’est achevée, dimanche, au cours d’une cérémonie aux allures festives.Dans une allocution de clôture, le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a relevé « le succès indéniable » de cette édition qui « contribuera à insuffler un dynamisme nouveau pour la relance des productions animales et végétales ».

« Au plan de la manifestation des intentions d’investissements dans ce secteurs éminemment stratégique pour notre économie, ce sont plus de 238 milliards de FCFA qui sont projetés en termes d’investissements pour les années à venir contre 140 milliards de FCFA lors de l’édition de 2017 » a déclaré M. Coulibaly.

« Les opportunités présentées sont de nature à attirer de nouvelles vocations »  surtout chez la jeunesse ivoirienne, a-t-il ajouté, se félicitant des « résultats probants auxquels nous sommes parvenus ». 

Au plan de la participation, ce sont 786 entreprises et organisations réparties dans 473 stands qui ont exposé contre 718 lors de la quatrième édition en 2017. « Nous avons également reçu 360 000 visiteurs au total contre 300 000 en 2017 », a encore dit le premier ministre.

Auparavant, la Commissaire générale du SARA, Diénébou Touré Condé a indiqué que 100 rencontres d’échanges, 75 conférences et ateliers ainsi que 20 panels et rencontres spécialisés ont été organisés au cours de cette édition 2019.

Quatre journées focus, des contacts d’affaires ainsi que 250 rencontres B to B ont également meublé cette édition qui a par ailleurs enregistré la participation de 29 pays  et de 13 ministres.

Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani a de son côté insisté  sur le Hackaton organisé avec le concours des partenaires de ce Salon, notamment Agreen et Digital Africa. Il s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’agriculture ivoirienne, avec l’utilisation de solutions numériques à chaque maillon de la chaîne des valeurs agricoles.

« Pendant quarante-huit  heures, soixante-quatre  jeunes ivoiriens et non ivoiriens ont planché, par équipe de trois ou quatre personnes, pour proposer des innovations numériques applicables au secteur agricole.  Ce sont donc à la fois, le travail individuel et collectif et le mérite de ces jeunes qui ont été reconnus à travers les prix décernés aux lauréats du Hackaton.

En outre, les récompenses des concours des animaux, culinaires, du meilleur stand, de la meilleure machine agricole et de l’innovation de même que des distinctions dans l’Ordre du mérite agricole ont meublé cette cérémonie de clôture. Cette édition du SARA 2019 s’est déroulée autour du thème, «agriculture intelligente et innovations techniques: quelles perspectives pour l’agriculture africaine? » avec la France comme pays à l’honneur.  

Côte d’Ivoire: le prix du carburant reste inchangé pour le mois de décembre

Resté inchangé pour le mois de décembre 2019, le prix à la pompe du super sans plomb, en Côte d’Ivoire, affiche 630 Fcfa le litre, de même que celui du gasoil, cédé à 615 Fcfa le litre, renseigne une note de la direction des hydrocarbures.Le litre à l’ambiant pour le super sans plomb indique notamment un prix de 630 Fcfa/litre contre 615 Fcfa pour le litre du gasoil. Quant au pétrole lampant, lui, conserve toujours son prix à 555 Fcfa, le litre à l’ambiant. Et ce, depuis plusieurs mois.  

Depuis cinq mois, le litre de l’essence super est de 630 Fcfa, beaucoup utilisé dans le transport, et celui du gasoil moteur à 615 Fcfa. Ce qui montre une stabilité des cours du pétrole sur le marché mondial.   

L’ajustement des prix à la pompe du carburant, en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international. 

Cameroun: 9,5 milliards FCFA pour booster les activités de Pamol

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a décidé par voie de décret d’allouer une enveloppe de 9,5 milliards FCFA à Pamol Plantations PLC, considérée comme l’un des fleurons de l’agro-industrie locale ruinée depuis trois ans par la crise sécessionniste anglophone.Cette annonce intervient au moment où cette unité de palmier à huile, d’hévéa et d’élevage, basée dans la région du Sud-Ouest, vit une situation de sinistre depuis que ses installations de production et son plateau technique ont été vandalisés par de présumés séparatistes. Ce qui fait que ses 2100 employés n’ont pas perçu de salaire depuis novembre 2017 et que les quelque 2000 petits planteurs, dont la survie économique dépend de l’entreprise, sont également dans le désarroi du fait d’une insécurité endémique.

Entre 2010 et 2016, l’agro-industriel croulait sous un déficit de plus de 8,2 milliards FCFA, une dette fiscale de 3,7 milliards FCFA et plus de 2,2 milliards FCFA dus à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Son exploitation a en outre été plombée par une mesure, prise en octobre 2008 par les autorités, interdisant l’exportation de l’huile de palme alors que, dans le même temps, les salaires des employés de l’entreprise devaient connaître une augmentation automatique.

En 2015, l’État du Cameroun, qui détient 79,53% des actions de société sous responsabilité civile depuis novembre 2006, avait signé avec Pamol un contrat-plan de 14 milliards FCFA en vue de procéder à sa restructuration, des fonds jamais débloqués, selon des sources introduites.

Côte d’Ivoire: 200 000 tonnes d’anacarde seront enlevées à des prix rémunérateurs subventionnés

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi à Katiola (430 km au nord d’Abidjan) dans le Centre-nord du pays, des mesures pour améliorer le prix bord champ de l’anacarde (Noix de cajou).«J’ai instruit le gouvernement de trouver des solutions pour améliorer le prix d’achat à nos parents paysans. Je peux vous dire que d’ores et déjà que pour atteindre cet objectif, le Conseil coton-anacarde et le Groupement des exportateurs des produits agricoles (GEPPA) enlèveront 200 000 tonnes à des prix rémunérateurs subventionnés», a indiqué M. Ouattara.

Selon le chef de l’exécutif ivoirien qui s’exprimait dans un meeting de clôture de sa visite d’État de quatre jours dans la région du Hambol (430 km au Nord d’Abidjan), cette mesure va impacter le marché international et local en mettant le prix bord champ au niveau minimum souhaité par le gouvernement.

«Par ailleurs, j’ai demandé au gouvernement de mettre un accent particulier sur la transformation locale de l’anacarde et des autres produits. Nous avons aussi procéder à une compensation par le prix du coton car dans certaines régions ici, les deux vont ensemble avec une subvention pour le coton de 21 milliards FCFA malgré la baisse du prix international », a ajouté M. Ouattara.

 A l’ouverture de la campagne 2019 en février dernier, le prix bord champ plancher a été fixé à 375 Fcfa/kg de la noix de cajou bien séchée, bien triée et exempte de matières étrangères. Pour cette année 2019, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, prévoyait une production de 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes l’année précédente.

 En termes de volumes d’anacardes transformés, la Côte d’Ivoire a enregistré un peu moins de 69 000 tonnes de produits en 2018, en deçà des objectifs que le Conseil (régulateur) s’est fixé. Le régulateur envisageait de transformer notamment 100 000 tonnes.

Ce volume transformé reste toutefois une progression par rapport à 2017 où le pays a atteint un taux de 53%, représentant 44 000 tonnes.

Le Conseil coton-anacarde construit actuellement une «usine école » à Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.

L’objectif de transformation en 2019 est de 130 000 tonnes pour des capacités installées opérationnelles de l’ordre de 122 000 tonnes.

Cameroun : hausse de 101 milliards FCFA du budget 2020 (Pm)

Le budget du Cameroun devrait s’élever à 4951,7 milliards FCFA en 2020 contre 4850,5 milliards FCFA pour l’exercice qui s’achève, soit une hausse de 101,2 FCFA, selon les propositions contenues dans le Programme économique, financier, social et culturel présenté, vendredi au Parlement, par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.Au plan des priorités pour l’année à venir, les pouvoirs publics annoncent notamment l’accélération des travaux liés à l’organisation du Championnat d’Afrique de football (CHAN) 2020 et de la CAN 2021.

Dans le même esprit, et en dehors de la reconstruction de la Société nationale de raffinage (Sonara), victime d’un grave incendie en fin mai dernier, le gouvernement entend densifier le processus de décentralisation et l’opérationnalisation du statut spécial des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

En rapport avec ce dernier aspect, la mise en œuvre dudit statut fait partie des résolutions Grand dialogue national (GDN), tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019 dans la capitale, Yaoundé, avec pour objectif principal le retour à la paix dans ces zones en proie, depuis plus de trois ans, à une féroce guerre sécessionniste.

Dans la circulaire programmatique publiée en juin 2019, le président Paul Biya avait indiqué que le prochain budget de l’État camerounais serait élaboré sur la base d’un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 4,5%, un taux d’inflation inférieur à 3%, un déficit budgétaire global dons compris de 1,5% du PIB et un déficit du compte courant transferts publics inclus de 3,3% du PIB.

Les objectifs budgétaires de 2020 viseront, quant à eux, l’élargissement de l’assiette fiscale par la rationalisation et la maîtrise des régimes fiscaux incitatifs, la sécurisation des recettes, la lutte contre la fraude fiscale et l’évasion fiscale internationale, l’amélioration de l’environnement fiscal et des affaires, la promotion du civisme et de la justice fiscale.

Au plan de la gouvernance, Paul Biya a prescrit au gouvernement la réduction du train de vie de l’État, la mobilisation des recettes non pétrolières, l’amélioration de la planification et la transparence budgétaire, l’amélioration substantielle de la qualité de la dépense publique ainsi que le renforcement du recouvrement des recettes budgétaires.

De même, 2020 devrait être marqué par l’intensification de la lutte contre la corruption et les atteintes à la fortune publique, la poursuite de l’assainissement du fichier solde de l’État, l’accélération de la mise en œuvre du système d’évaluation des performances des agents publics, l’amélioration de la transparence budgétaire, la réduction des délais de paiement, l’amélioration du climat des affaires, entre autres.

On rappelle que le budget 2020 du Cameroun doit prendre en compte les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), avec lequel le pays est sous-programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC). Lors de sa récente mission de revue, cette institution a constaté que les résultats financiers de l’année en cours étaient confrontés à des difficultés croissantes consécutives à la sécurité, à la mise en œuvre tardive des nouvelles mesures fiscales ainsi qu’aux difficultés financières de la Sonara.

Pour le FMI, les perspectives économiques du Cameroun à moyen terme restent positives, la croissance hors secteur pétrolier devant s’accroître progressivement de 6,0% après trois ans de ralentissement, grâce à l’achèvement des investissements dans les projets d’infrastructures et d’énergie ainsi que la résolution progressive de la crise sécuritaire.

Le président Bio accélère la construction du pont Lungi-Freetown

Le président de la Sierra Léone, Julius Maada Bio, a déclaré que son gouvernement reste déterminé à accélérer l’exécution du projet de pont reliant la capitale Freetown à la ville aéroportuaire de Lungi dans le nord du pays.Bio a confié jeudi à un dirigeant de la Banque mondiale à Freetown que le pont est la clé du développement de la Sierra Léone car, il ouvrirait le pays aux investissements.

« Le pont Lungi, pour nous, est une transformation car, il est important d’ouvrir ce pays. Nous l’avons identifié et, comme il va ouvrir le pays, nous sommes toujours déterminés à le poursuivre. Nous sommes déterminés à améliorer la vie de notre peuple et nous créons un écosystème propice aux investissements », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des responsables de la Banque mondiale à State Lodge, sa résidence officielle.

Lungi, le seul aéroport international opérationnel de la Sierra Leone, est relié à Freetown par un fleuve. Le transport entre les deux sites est donc toujours fastidieux.

Le gouvernement affirme que cela affecte le tourisme en raison de l’expérience des voyageurs. Il espère que le pont ouvrira la circulation.

Mais le pont de Lungi est un projet alternatif à la proposition controversée de construire un nouvel aéroport sur le continent, une idée lancée par le prédécesseur de Bio.

Cette idée n’est pas du goût de la Banque mondiale et les bailleurs internationaux, comme le FMI, qui se sont exprimés ouvertement à son sujet.

Anne Kabagambe, Directrice exécutive du Groupe 1 de la Banque mondiale pour l’Afrique, a déclaré que la vision du gouvernement de construire le pont de Lungi serait l’une des plus grandes réalisations de la Sierra Leone.

Le Sénégal élu membre du comité exécutif du Bureau International des Expositions

Le Sénégal a été élu, vendredi à Paris (France), membre du Comité exécutif du Bureau International des Expositions (BIE), informe un communiqué de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex).« En marge de l’Assemblée générale du Bureau International des Expositions (BIE) qui se tient à Paris (France), le Sénégal est élu membre du cercle fermé du Comité exécutif du BIE, à travers son délégué permanent, le Directeur général de l’ASEPEX, Dr Malick Diop », écrit l’Asepex.

Elle souligne que le Sénégal, premier et seul pays africain à intégrer le Comité exécutif du BIE, est ainsi élu pour un mandat de 6 ans, à côté d’autres pays, à savoir la France, le Japon, la Finlande, la Hongrie, la Suisse, l’Espagne, l’Indonésie, la Nouvelle Zélande, l’Italie et la Russie.

« Cette élection du Sénégal au Comité exécutif du BIE est une réelle opportunité pour l’Afrique, mais surtout pour notre pays puisque la présence des entreprises sénégalaises sera renforcée sur les marchés internationaux et en termes d’échanges d’affaires. Le Sénégal aura de plus en plus d’occasions de présenter ses opportunités d’investissement au monde entier. Ce qui favorisera inéluctablement le développement des exportations sénégalaises et par ricochet, l’équilibre de notre balance commerciale », a réagi Dr Malick Diop cité par le communiqué.

Plus de 22 milliards FCFA de l’AFD pour soutenir les PME africaines via un accord avec l’African Guarantee Fund

L’Agence française de développement (AFD) a signé le 28 novembre 2019 à Paris, avec l’African Guarantee Fund, un accord de sous-participation de 30 millions de dollars USD, soit plus de 22 milliards Fcfa, visant à améliorer l’accès au crédit des Petites et moyennes entreprises (PME) africaines.Cet accord de sous-participation de 30 millions de dollars USD a été paraphé pour le compte de l’Agence française de développement (AFD) par son directeur général M. Rémy Rioux et pour la partie de l’African Guarantee Fund (AGF), par le directeur général du Groupe, M. Félix Bikpo.  

Il vise notamment à améliorer l’accès au crédit des Petites et moyennes entreprises (PME) sur l’ensemble du continent africain. La convention de sous-participation signée entre l’AFD et l’AGF vient renforcer le partenariat entre ces deux entités.

Selon le protocole, cette convention apporte à l’AGF une contre-garantie de 30 millions de dollars, grâce au mécanisme de partage des risques ARIZ : Accompagnement du risque de financement de l’investissement privé en zone d’intervention.

Il s’agit d’une garantie en perte finale proposée par l’AFD aux institutions financières pour couvrir 50% à 75 % d’un prêt individuel ou un portefeuille de prêts aux Petites et moyennes entreprises (PME) et aux institutions de microfinance (IMF), indique un document sur cet accord.

Grâce à son effet de levier, cette contre-garantie permettra à AGF d’accorder des garanties de 60 millions de dollars aux institutions financières locales, permettant ainsi à ces dernières de prêter un total de 120 millions de dollars aux PME africaines.

Ce volume financier, devrait en termes de prêts profiter à 1 800 Petites et moyennes entreprises et soutenir 5 400 emplois sur le continent, où l’accès au crédit demeure une problématique pour les micro entreprises et les startups. 

A l’issue de la cérémonie de signature, MM. Rioux et Bikpo ont discuté d’autres possibilités de collaboration dans un avenir proche. Un accent particulier a été mis sur l’amélioration de l’accès des femmes africaines au financement par le biais de l’Action de financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA) qui devrait être mise en œuvre par AGF. 

L’AFAWA a été officiellement lancée plus tôt cette semaine lors du Sommet mondial pour l’égalité femme-homme à Kigali, après avoir reçu l’engagement du Gouvernement français lors du Sommet de Biarritz en août 2019. L’AFD et AGF explorent actuellement différentes modalités d’appui à cette initiative.

Un accord de sous-participation consiste pour une banque à céder à un autre établissement créancier ses droits sur la dette d’une entreprise en difficulté avec un certain niveau de décote par rapport au montant facial. Cependant, le prêteur initial demeure juridiquement propriétaire de la créance à l’égard de son débiteur. Le créancier acheteur devient de ce fait le prêteur caché.

African Guarantee Fund est une institution financière panafricaine à caractère non bancaire dont le triple objectif est la promotion du développement économique, la lutte contre le chômage et la réduction de la pauvreté en Afrique par la mise à disposition de garantie et le renfoncement des capacités aux institutions financières dans l’optique de soutenir les PME en Afrique. AGF a obtenu la notation AA- par Fitch Ratings.

Ouverture à Abidjan de la 4è édition des Assises africaines de l’intelligence économique

La 4è édition des Assises africaines de l’intelligence économique s’est ouverte lundi à Abidjan, en présence de plusieurs experts africains et européens, sous la présidence du ministre ivoirien auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement, Emmanuel Esmel Essis.Durant deux jours, les participants, regroupés au siège de la Chambre de commerce et d’industrie, mèneront des réflexions autour des questions liées à la gestion de l’information stratégique  dans la logique de la sécurité et de la compétitivité  économique. 

M. Essis s’est félicité des tables rondes thématiques qui auront lieu sur l’intelligence économique, l’intelligence numérique et l’intelligence artificielle, avec leurs corrélations sur la société, les entreprises privées et le secteur public. 

La Côte d’Ivoire, depuis 2012 a renforcé son dispositif d’attraction des investissements privés, dans la logique d’une démarche de gestion globalisante de l’information économique stratégique,  et dans cette optique, il apparaît impérieux de veiller sur les flux numériques générés, a soutenu M. Essis.

« Toute relation économique est certes porteuse d’opportunités, mais également de menaces d’espionnage industriel, de blanchiment d’argent, de piraterie maritime, de pillage technologique », a fait observer M. Essis, dans un discours.

Dans un tel contexte, dira-t-il, une approche large de l’intelligence économique constitue pour la Côte d’Ivoire un élément essentiel dans l’organisation de la hiérarchisation de l’information stratégique, déclinée dans toutes ses composantes intelligentes. 

M. Fama Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, a salué l’intérêt apporté à ces assises au plus haut sommet de l’Etat. Cette 4è édition est placée sous le parrainage du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

Dans un monde planétaire et totalement ouvert, où les économies subissent de manière collatérale des chocs, même les plus lointains, la conquête des marchés exige une parfaite maîtrise de l’environnement économique afin de contenir les risques prévisibles et imprévisibles, a-t-il souligné.

L’intelligence économique, tant au niveau des grandes entreprises que des petites, est selon lui, indispensable en vue de la protection d’une information stratégique et pertinente. C’est pourquoi les entreprises doivent s’adapter et anticiper sur les risques. 

Pour sa part, François Jeanne-Beylot, secrétaire général des présentes assises, a souligné que les échanges visent à partager les expériences et créer un réseau sur les question d’intelligence économique, afin de protéger les données économiques numériques stratégiques.

M. François note que l’intelligence économique permet au décideur d’avoir « la bonne information au bon moment et sous la bonne forme ». Car, lorsque la menace est tardive, elle peut désagréger le système d’une chaîne de production ou entamer la souveraineté d’un État.

L’édition 2019 qui se tient à Abidjan , la capitale économique ivoirienne, intervient après deux éditions tenues au Maroc, et une édition à Dakar, au Sénégal, l’année dernière. Elle a été couplée avec la première édition de la Semaine africaine de l’innovation. 

Un symposium sur le renouveau économique s’ouvre mardi à Ouagadougou

La capitale burkinabè Ouagadougou accueille ce 1er octobre 2019 un symposium sur le renouveau économique, a appris APA lundi auprès des organisateurs.L’initiateur de la rencontre, qui réunira plus d’une centaine  d’experts nationaux et spécialistes internationaux du développement, est « Citoyen du Renouveau », une organisation de la société civile (OSC) burkinabè.

Le symposium vise à élaborer un cadre de référence d’une politique économique endogène à l’attention de ceux qui doivent élaborer les politiques publiques.

Il est placé sous le thème: «Élaboration d’une politique économique pour un développement endogène du Burkina Faso: choix et appropriation des objectifs finaux, intermédiaires et opérationnels et des instruments pour une implémentation à même de créer une croissance inclusive et des emplois durables dans un contexte sécuritaire difficile et d’une cohésion sociale mise à dure épreuve».

Les initiateurs du symposium estiment qu’il convient «de repenser le développement et surtout de se questionner sur la cohérence de la politique économique appliquée depuis plusieurs décennies».

Le symposium devrait permettre donc d’élaborer un document de base en tenant compte des réalités du pays.

Le Cameroun reçoit 105,05% de soumissions à une émission de bons du Trésor

L’État du Cameroun a reçu des offres de l’ordre de 105,05% de soumissions à l’émission de bons du Trésor assimilables (BTA), d’un montant de 20 milliards FCFA, lancée le 25 septembre dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).Ainsi, sur la somme sollicitée, les soumissions se sont élevées à 21,010 milliards FCFA auprès de 7 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur mais aussi du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad, soulignent les résultats publiés ce lundi par le ministère des Finances.

Pour l’année budgétaire 2019, le Cameroun prévoit de lancer des émissions de titres publics pour un montant total de 350 milliards FCFA dont le fruit est destiné au financement de projets de développement.

Prix garanti du kg de cacao en Côte d’Ivoire: une « bonne nouvelle » annoncée mardi (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé lundi à Abidjan « une bonne nouvelle » pour le prix garanti du kg de cacao pour la campagne 2019-2020, qui devrait être rendu officiel mardi, laissant entrevoir une amélioration du revenu des producteurs.« Demain, je vous invite tous à assister à une grande conférence de presse animée par le président du Conseil d’administration et le directeur général du Conseil café-cacao (organe de régulation). Je suis convaincu que demain, vous aurez une bonne nouvelle », a déclaré M. Adjoumani à l’ouverture de la 6è édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, sous des applaudissement de producteurs.

« J’ai vu combien de fois ils ont pesé lourdement dans la balance du prix qui va être donné demain », a ajouté le ministre de l’Agriculture et du développement rural, qui a invité les acteurs du secteur à « maintenir haut le flambeau du cacao dans les performances économiques de la Côte d’Ivoire », premier producteur mondial.

Le prix minimum garanti pour la campagne précédente est de 750 Fcfa le kilogramme. A l’ouverture de ces journées qui se déroulent du 30 septembre au 2 octobre 2019, les meilleurs producteurs ont été récompensé. Ils ont appelé à une amélioration du prix d’achat bord champ garanti. 

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, a assuré que le gouvernement, sur instruction du président de la République, a engagé des « mesures urgentes » afin d’assurer la pérennité de la filière, ce qui a entraîné d’importants chantiers ouverts, mais de nombreux défis restent cependant à relever. 

L’un de ces chantiers, dira-t-il, porte sur la transformation du cacao. Le pays qui produit près de 2 millions de tonnes de fèves de cacao, soit 40% de l’offre sur le marché mondial, ne transforme que 33% de sa production. 

Le verger cacaoyer ivoirien, en outre, fait face à la maladie du swollen shoot. Et pour ce faire, un programme intensif de lutte contre cette maladie, d’un coût de 22 milliards Fcfa sur trois ans, a été lancé depuis janvier 2018, l’objectif étant d’arracher 100.000 hectares de vergers affectés. 

« Des discussions en cours avec nos partenaires financiers, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, devraient permettre de mobiliser beaucoup plus de ressources en vue d’accompagner le secteur privé dans la réalisation des objectifs du gouvernement », a-t-il poursuivi.  

M. Adjoumani a par ailleurs fait savoir que des programmes d’investissement visent la création d’une agropole dédiée au café et au cacao pour accompagner les PMI/PME, ainsi que l’amélioration de pistes de dessertes agricoles et la facilitation des opérations portuaires et la poursuite de l’assainissement du cadre des affaires en vue de renforcer la compétitivité du secteur.

 La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne. 

Le Cameroun veut produire du bitume pour la consommation locale et sous régionale (ministre)

L’État camerounais a lancé un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt pour la sélection d’un partenaire en vue de la mise en place d’une unité de production du bitume, rapporte un communiqué du ministère des Travaux publics (Mintp), parvenu lundi à APA.Destinée à un usage local et sous régional, cette unité permettrait, selon le gouvernement, de réduire le coût des travaux routiers, de créer des emplois directs et indirects, de réduire les importations, d’améliorer le solde de la balance commerciale et de développer la chaîne de valeurs.

L’État entend ainsi, à travers cet appel public international, favoriser, encourager et encadrer les initiatives grâce à des facilitations, «voire des prises de participation ou dans un partage de risques de partenariat public/privé, à travers un cadre juridique adapté».

Cette idée a pris corps au cours d’un conseil de cabinet tenu le 23 mai dernier dans la capitale, Yaoundé. Lors de cette session de régulation de l’action gouvernementale, le Mintp avait expliqué que le renchérissement des coûts des infrastructures routières, dans le pays, était en grande partie dû à « l’évolution des prix des principaux intrants tels que le ciment, le fer, le bitume et les granulats ».

Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), les importations de cokes de bitume et autres résidus du pétrole ont augmenté de 304% entre 2017 et 2018, représentant des dépenses en hausse de 303,7% sur la balance de paiements.

Dix milliards de la BOAD pour des logements sociaux au Bénin

La Banque Ouest-africaine de développement (BOAD) a mis à la disposition du Bénin une enveloppe de 10 milliards de FCFA destinée à la construction de 20.000 logements sociaux,L’accord de prêt a été signé récemment en marge des travaux du conseil des ministres statutaires de l’UEMOA à Ouagadougou, par le ministre béninois des Finances, Romuald Wadagni, et le président de la BOAD, Christian Adovèlandé.

Obtenu sur le guichet concessionnel de la BOAD, ce prêt constitue une partie du financement mobilisé pour la viabilisation et l’aménagement des sites. Il porte à 50 milliards de FCFA les engagements de l’institution financière sur ce projet.

Le 13 septembre dernier, le Conseil des directeurs exécutifs de la Banque islamique de développement (BID) avait approuvé un financement 69,1 millions de dollars soit plus de 40 milliards FCFA au Bénin pour soutenir le même projet.

Ce dernier est un Programme qui prévoit la construction de logements de type F4 dans 14 villes dont 12.960 individuels et 7040 collectifs. C’est le projet immobilier d’envergure que le gouvernement compte réaliser dans le cadre de son programme d’action quinquennal 2016-2021.

Il vise à offrir aux personnes à revenus modestes et intermédiaires et aux populations à faibles revenus, la possibilité d’accéder à un logement décent.

Marathon du Sahel : la start-up « Maïa » du Burkina remporte le 1er prix

La start-up burkinabè « Maïa » qui a développé une pommade anti palu a remporté la finale « Marathon du Sahel » et empoché 15 millions f cfa.Au terme d’une compétition de sept mois qui apposé les meilleurs start-up du Sahel, 14 se sont retrouvées en finale, samedi à Bamako, pour cette compétition qui vise à primer les meilleures start-up des pays du  Sahel.

« Le marathon du Sahel une opportunité immense, elle organisé par la banque mondiale. Il permet aux start-up non seulement d’accéder à un financement, mais aussi à un réseau de mentors », a expliqué Ben Diop, CEO de Sen Vital qui a remporté le quatrième prix.

Organisant  tous les derniers vendredis du mois une compétition entre les start-up maliennes, le ministère de l’Economie numérique et de la Prospective a parrainé cette cérémonie qui doit permettre de rendre les start-ups plus viables.

« Ce sont des jeunes qui sont innovants, ils sont très créatifs, ils ont besoin qu’on leur donne des opportunités et une plateforme pour leur permettre d’exprimer leurs idées. Il ne s’agit pas simplement d’inventer une activité ou d’avoir une formidable idée, il s’agit également de pouvoir l’opérationnaliser pour qu’elle rapporte de l’argent pour créer des emplois », a affirmé la ministre de l’Economie numérique et de la Prospective, Kamissa Camara.

Sénégal : hausse de 475 milliards de FCFA de la masse monétaire

La masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 475,10 milliards de FCFA (environ 807,670 millions de dollars) au mois de juin 2019 comparée à la même période de l’année 2018, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5428,40 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 4953,30 milliards de FCFA au mois de juin 2018, soit une progression de 9,6% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette situation est occasionnée à la fois  par les dépôts transférables (plus 13,5% à 2562 milliards de FCFA) et la circulation fiduciaire (plus 10,9% à 1261,4 milliards de FCFA). Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire ont aussi contribué, mais faiblement à l’augmentation de la masse monétaire (plus 2,9% à 1605 milliards de FCFA).

Comparé au mois de mai 2018 où elle se situait à 5366,3 milliards de FCFA, la masse monétaire du Sénégal a connu un accroissement de 62,1 milliards de FCFA en valeur absolue. 

La FISA va former les aviculteurs des pays de l’Afrique de l’Ouest

La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (Fisa) a remporté l’appel à proposition de projet pour la formation en aviculture des opérateurs des pays de l’Afrique de l’Ouest lancé par l’US Grains Council -(USGC).La Fisa était en compétition avec 3 universités nord-américaines. Le protocole d’accord définit les axes de collaboration entre l’USGC et la Fisa pour mettre en œuvre des programmes de formation à Avipole Casablanca et dans les pays concernés au profit des opérateurs du secteur avicole des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Doté d’un budget de près de 9 millions DH (1 euro = 10,7 DH), ce programme a pour objectifs de soutenir le développement du secteur avicole moderne dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir les bonnes pratiques de production et de conduite des exploitations avicoles.

Pour rappel, le zoopole de Casablanca est une réalisation du ministère de l’agriculture qui regroupe les centres de formation des 3 filières animales, à savoir les filières laitières, viandes rouges et produits avicoles.

5 milliards FCFA pour dédommager les personnes impactées par la construction de 3 échangeurs à Abidjan

Environ cinq milliards FCFA vont être dégagés pour dédommager les personnes impactées par la construction de trois échangeurs prévus sur le boulevard François Mitterrand à Abidjan, a appris APA de source officielle.« C’est un investissement d’environ 5 milliards FCFA qui va être fait pour dédommager les 322 biens qui vont être affectés par ce projet et aussi les 437 personnes sans oublier les neuf parties qui vont être certainement détruites», a annoncé mercredi à Dimbokro, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Poursuivant, il a assuré que « des mesures ont été prises selon la réglementation en vigueur pour que ces personnes qui doivent dédommagées reçoivent leur dû».

Le gouvernement ivoirien a prévu la construction de trois échangeurs sur le boulevard François Mitterrand à Abidjan précisément au carrefour de l’école de police, de la Riviera 3 et de la Riviera Palmeraie.

Le faisant, les autorités ivoiriennes entendent « améliorer significativement » la fluidité routière à Abidjan.

Des discussions en cours pour sortir l’usine Utexi-CI de Dimbokro de la crise (Ministre)

Des discussions sont en cours pour sortir l’usine Utexi-CI (Union industrielle des textiles de Côte d’Ivoire) basée à Dimbokro de la crise qui a conduit à sa fermeture depuis 2017, a annoncé le gouvernement ivoirien.L’usine Utexi-CI, spécialisée la filature et la fabrique de tissu était considérée comme le poumon économique de la ville de Dimbokro, dans le centre ivoirien.

« Le président  de la République a marqué une attention particulière au dossier de l’Utexi-CI et a instruit les ministres en charge à l’effet de trouver des solutions. D’ailleurs, le ministre du commerce était déjà en discussion avec l’opérateur privé qui détient l’actif de l’Utexi-CI pour pouvoir trouver des leviers pour sortir cette entreprise de la crise qu’elle connaît », a expliqué mercredi à la presse,  Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement au terme d’un Conseil des ministres.

Le président ivoirien Alassane Ouattara effectue depuis  mercredi une visite d’État de quatre jours dans la région du N’Zi (Centre) qui a débuté à Dimbokro par un Conseil des ministres.

 L’usine Utexi-CI de Dimbokro créée en 1973 était considérée comme le moteur de l’économie de cette localité et employait plusieurs jeunes de cette ville. Elle a fermé en 2017 après une interruption de la fourniture de l’électricité.

Cameroun : l’insécurité sécessionniste représente «l’équivalent de 30,6% des jours ouvrables» (étude)

Les opérations de verrouillage des grandes agglomérations et de «villes mortes», régulièrement décrétées par les milices sécessionnistes dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, représentent l’équivalent de 30,6% des jours ouvrables depuis deux ans et demi» pour le pays, selon une étude du Groupement interpatronal (Gicam) parvenue vendredi à APA.Dans le même temps, environ 35% du territoire de ces régions n’est plus accessible pour les entreprises, y compris celles de distribution avec, à la clé, des épisodes réguliers d’inflation et de pénuries de certains produits, la fermeture des services sociaux et des administratifs, qui privent les entreprises des supports indispensables pour maintenir des employés dans certaines zones, pour un manque à gagner estimé à plus de 5,5 milliards FCfa par an depuis 2017.

Dans cette partie du pays, indique le Gicam, les entreprises agro-industrielles à capitaux publics ont été particulièrement impactées et sont quasiment à l’agonie pour une perte sèche de l’ordre de 35 milliards FCfa de revenus pour les producteurs. De même, en raison des destructions d’équipements des opérateurs de télécommunications, le service internet ne peut plus être assuré sur plus de 40% desdites régions.

Globalement, et selon le patronat, 86% des chefs d’entreprises du pays estiment que la crise anglophone a des répercussions négatives sur leurs activités. «Pour survivre et préserver un minimum de présence et d’activités dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les acteurs économiques ont dû opérer des ajustements difficiles, conscients de ce qu’un abandon complet aggraverait davantage une situation humanitaire et sociale déjà critique », indique l’étude.

En même temps qu’il apprécie la portée des incitations instaurées par de récents décrets du Premier ministre portant reconnaissance du statut de zones économiques sinistrées, le Gicam pense que «cette démarche mérite aujourd’hui d’être accompagnée dans une approche holistique».

Cela pourrait, proposent les milieux d’affaires, se faire d’une part à travers le soutien aux unités opérationnelles dans ces régions, et d’autre part par le relèvement économique post-crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le Trésor public ivoirien mobilise 1023 milliards de FCFA

Le Trésor public ivoirien a mobilisé jusque-là 1023 milliards de FCFA, soit 77,5% de l’objectif annuel de 1320,6 milliards de FCFA, a appris APA jeudi de source officielle à Abidjan.L’information a été donnée par Antoine Yobouët, Conseiller technique du  directeur général  du Trésor et de la comptabilité publique Jacques Konan Assahoré lors d’une cérémonie de la première cotation de l’emprunt obligataire à deux tranches dénommé TPCI 5,75% 2019-2026 et TPCI 2,23% 2019-2026.  

Cette cotation, organisée en collaboration avec la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI), a consacré l’admission en bourse des titres issus de cet emprunt sous les symboles TPCI.O31 et TPCI.O32.

Le Trésor public ivoirien s’est engagé dans la modernisation de la gestion de la dette de l’Etat à travers une gestion active matérialisée par des opérations de rachats, de remboursements anticipés et de reprofilage de titres publics.

En 2019, il est prévu deux opérations. La première phase s’est réalisée avec succès le 03 mai 2019 pour un montant de 157 milliards de FCFA. La deuxième phase est prévue pour le 03 octobre prochain pour un montant indicatif avoisinant les 150 milliards de FCFA et concerne des titres émis par adjudication, arrivant à échéance en 2020 avec un système d’amortissement.

La Côte d’Ivoire dévoile le site web du 27ème Congrès de l’UPU en 2020

La Côte d’Ivoire qui organise en 2020 à Abidjan le 27ème Congrès mondial de l’Union postale universelle (UPU), a présenté jeudi à Genève l’état d’avancement des préparatifs de ce Congrès.Cette présentation a été faite en marge des travaux du 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU à Genève. Le 27ème Congrès de l’UPU est prévu du 8 au 28 août 2020 à Abidjan.

Le chef de la délégation ivoirienne Isaac Gnamba-Yao, également Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, « a dévoilé l’ensemble des actions déjà entreprises dans le cadre des préparatifs dudit congrès, notamment le website :
http://upuabidjan2020.gouv.ci/ », souligne une note transmise à APA, ajoutant qu’en « retour, la délégation ivoirienne a été félicitée ».

La Côte d’Ivoire a été invitée à mettre tout en œuvre pour accueillir plus de 3000 participants des 192 pays membres qui viendront unis et enthousiastes en République de Côte d’Ivoire pour adopter « La Stratégie Postale d’Abidjan » (SPA pour le cycle 2021-2024) avec pour slogan est: « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Par ailleurs, la communauté postale a clôturé ses travaux avec l’adoption d’un accord sur le système des rémunérations postales, qui était le sujet principal du programme de site web de cet important conclave.

«La famille postale a décidé de renforcer le multilatéralisme. Pour l’intérêt de l’Union, nous avons adopté par consensus l’option de la victoire, celle qui a réconcilié toutes les parties» a déclaré M. Gnamba-Yao, également vice-président du congrès extraordinaire de Genève

Poursuivant, il a félicité les postiers du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire et le Ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo.

La Bourse de Douala officiellement dissoute (notaire)

L’assemblée générale de la Bourse des valeurs mobilières de Douala («Douala Stock Exchange») a décidé de la dissolution anticipée, et sans liquidation, de cette instance financière et de son absorption par la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bmvac) basée à Libreville (Gabon), a-t-on appris jeudi aux termes d’un acte notarial publié par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.Son passif est désormais pris en charge par la société absorbante, les actions émises par cette dernière au titre de la fusion étant, directement, attribuées aux actionnaires de la DSX sise dans la métropole économique camerounaise, Douala

Il s’agit, note-t-on, de l’ultime étape du processus d’établissement d’un marché financier unique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), décidé en octobre 2017 lors d’un sommet des chefs d’État de la sous-région à N’Djamena (Tchad).

Selon la nouvelle reconfiguration dudit marché, la bourse unique de la Cemac sera établie à Douala, alors que régulateur sera basé à Libreville et que le dépositaire central unique sera provisoirement logé au siège de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Bénin : l’Afd soutient la modernisation de la cité lacustre de Ganvié

Le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, l’Ambassadrice de France au Bénin, Véronique Brumeaux et le Directeur de l’Agence française de développement (Afd), Adrien Haye ont procédé, jeudi à Cotonou, à la signature de l’accord de financement du projet « Réinventer la Cité Lacustre de Ganvié ».C’est l’un des projets phares du Programme d’Actions du Gouvernement dans le domaine touristique. Il entend procéder à la modernisation de Ganvié et à la préservation de la biodiversité du lac Nokoué à travers une exploitation durable de ses ressources et la promotion d’activités économiques alternatives à la pêche. L’ambition est de procéder à l’amélioration des conditions de vie des populations de la cité lacustre et ainsi favoriser le développement d’activités touristiques durables à Ganvié.

L’accord signé comporte un prêt AFD de 24,9 milliards CFA, soit 59% du financement du projet GANVIE, une subvention AFD de 4,4 milliards CFA, soit 10% du financement du projet et une contrepartie du budget national à hauteur de 31%.

Le projet prévoit la construction d’une route-digue adaptée aux crues entre Akassato et Sô-Ava, l’aménagement de l’embarcadère d’Abomey-Calavi et du marché aux poissons, le raccordement des habitants aux réseaux publics d’eau et d’électricité, ainsi que la réhabilitation d’espaces collectifs et communautaires comme la Maison de la Francophonie.

UEMOA : 648 milliards FCFA de titres publics à émettre au 4e trimestre 2019

Le volume global prévisionnel de titres publics que les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) projettent d’émettre par adjudication durant le quatrième trimestre 2019 s’élève à 647,90 milliards de FCFA (environ 1,101 milliard de dollars), a appris APA jeudi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Selon une note adressée par M. Adrien Diouf, Directeur de l’Agence UMOA-Titres aux investisseurs opérant sur le marché financier de l’UEMOA, ce montant d’émission projeté par les pays à l’exception du Bénin se décline en bons du Trésor pour 635 milliards de FCFA et en obligations du Trésor pour 412,90 milliards de FCFA.

Tous titres confondus, la Côte d’Ivoire est en tête des intentions d’émissions avec 177,90 milliards de FCFA. Par ordre d’importance, ce pays est suivi par le Niger (125 milliards), le Burkina (100 milliards) le Sénégal (100 milliards), le Togo (65 milliards), le Mali (65 milliards), et la Guinée Bissau (15 milliards).