Les défis de la croissance inclusive en Côte d’Ivoire débattus à la JNP 2019

La quatrième édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) qui a pour objectif de renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire à travers une meilleure inclusion économique des populations se déroulera le 07 octobre prochain autour du thème «Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable». Le contenu de cette journée a été présenté, mercredi, aux journalistes par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (SE-CCESP).

Il ressort de cette présentation assurée par  les Conseillers techniques Georges Copré et Serge Essoh Seké que la conférence inaugurale sera co-animée par le Premier ministre et le Président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat) sur la thématique: « développement économique et croissance inclusive : quelle dynamique en Côte d’Ivoire».

Cette conférence inaugurale  sera l’occasion de faire un focus sur les réformes clés du gouvernement visant à accompagner le développement du secteur Privé.  

« Il s’agira également d’apprécier l’impact de ces réformes en recueillant la perception du secteur privé et ce, dans le but de déceler les attentes complémentaires pour créer les conditions les plus optimales pour un plein épanouissement du secteur privé », a expliqué M. Copré.

Deux  panels de haut niveau sont également au menu de cette édition. Le premier sur « La croissance inclusive : enjeux, défis et facteurs clés de succès» mettra en exergue les gains de la croissance inclusive pour le développement socio-économique de pays pré-émergents  comme la Côte d’Ivoire, de situer les problématiques inhérentes à cette ambition et de formuler les orientations à la lumière des retours d’expériences internationales réussies. 

Le deuxième panel sur « Inclusion économique : l’indispensable mobilisation du secteur privé» aura pour objectifs de mettre en relief les différents  modes d’actions du secteur privé pour contribuer à l’inclusion économique à travers le partage d’expériences réussies.

Il s’agira également  d’identifier les attentes pour un renforcement de l’action du secteur privé et de sa collaboration avec l’Etat sur cet important chantier.

Des sessions parallèles (side events) seront également organisées en lien avec les thématiques retenues. 

Le Prix du partenariat Etat secteur privé dédiée à la célébration des structures qui se distinguent par leur forte implication dans l’animation du dialogue public privé en Côte d’Ivoire, permettra de décerner le Prix du partenariat administration publique, le Prix du partenariat secteur privé, le Prix du partenariat point focal du Secrétariat exécutif du CCES, le Prix du partenariat cadre paritaire sectoriel  et enfin le Prix du partenariat point focal presse.

Des expositions et des rencontres Business to Government  (B to G) entre les opérateurs économiques et les administrations publiques sont aussi prévues pour permettre  aux participants de mieux faire connaissance avec certains services de l’administration et du secteur privé. 

Bénin : mobilisation de 140% du financement public (Officiel)

Au 31 août 2019, le Bénin a mobilisé 4.943,6 milliards FCFA, soit 140% du financement public, a annoncé jeudi le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, par ailleurs président du Comité de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement (Pag) estimé à 3.529,6 milliards FCFA.S’exprimant au d’une rencontre d’échanges entre les partenaires techniques et financiers (Ptf), M. Tchané a souligné que par rapport au montant global du Pag qui est de 9.039 Milliards FCFA, cette mobilisation de ressources représente 54,7%.

Les ressources mobilisées sont composées comme suit : 33,5 % de prêts consentis auprès de différentes institutions ; 14,7 % de dons ; 34,4 % de ressources levées sur le marché financier sous-régional et international et 17,4 % d’autofinancement (contribution du budget national).

Afrique subsaharienne : le 5G va générer 5,2 milliards de dollars de PIB (communiqué)

Les nouveaux services 5G génèreront, d’ici 2034, 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7 % de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne, d’après un rapport publié par la GSMA et dont APA a obtenu copie jeudi.« Le rapport de la GSMA souligne qu’en l’absence du soutien des gouvernements pendant la CMR -19, le déploiement des services 5G pourrait prendre jusqu’à dix ans de retard », écrit la structure Africaine de Conseils et de Communication dans un communiqué transmis à APA.

Selon la GSMA qui représente « les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier », cette « énorme opportunité » pour l’économie numérique de l’Afrique dépend de la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques ».

Celles-ci permettront d’offrir des « services à très grande capacité et à très grande vitesse », même si « la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G », poursuit le communiqué.

« L’Afrique doit se montrer ferme lors de la CMR-19 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique », déclare dans le document Akinwale Goodluck, directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA, qui prépare en même temps la Conférence mondiale des radiocommunications 2019 (CMR-19) prévue du 28 octobre au 22 novembre 2019 en Égypte.

« Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 », estime M. Goodluck, faisant remarquer que l’évènement réunira 3000 délégués représentant plus de 190 pays « pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence ».

La GSMA dit également réunir plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises appartenant à l’écosystème le plus vaste du mobile, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements et des sociétés Internet et des entreprises de secteurs d’activités connexes.

La Fédération égyptienne de l’Assurance et la FMSAR s’allient pour booster leur coopération

La Fédération égyptienne de l’Assurance (IFE) et la FMSAR ont signé, mardi à Marrakech, une convention de partenariat qui a pour ambition de renforcer leurs liens de coopération dans les domaines de l’assurance et de la réassurance.Signée en marge de la 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019), tenue du 23 au 25 septembre 2019 à Marrakech, cette convention s’assigne pour objectif de renforcer les rapports qu’entretiennent les deux marchés en favorisant l’échange d’expériences et de bonnes pratiques notamment dans les domaines du développement durable, de la micro-assurance, des événements catastrophiques et de l’assurance agricole.

Cette convention permettra également aux deux marchés d’échanger sur leurs cadres réglementaires, de mettre en place des formations professionnelles et de partager les études et recherches réalisées pour le secteur.

Placée sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances », la 26ème FAIR-2019 a accueilli le gotha du secteur de l’assurance avec plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Au premier jour de cette conférence, organisée à l’initiative de la Société centrale de réassurances (SCR), le Maroc, en la personne de Youssef Fassi Fihri, a été élu pour un mandat de deux ans président de la Fédération Afro-asiatique d’assurance et de réassurance (FAIR).

Lors de ce conclave, les participants ont identifié les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance», les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

Plus de 31.500 «entreprises modernes» répertoriées au Cameroun en 2017 (rapport)

Le Cameroun comptait, en 2017, 31.512 «entreprises modernes», c’est-à-dire celles assujetties à la déclaration statistique et fiscale (DSF), contre 28.872 un an plus tôt et 8699 en 2010, selon un rapport rendu public jeudi par l’Institut national de la statistique (INS).Avec 38,4% de ces sociétés implantées dans la métropole économique, Douala 37,4% dans la capitale, Yaoundé, le secteur primaire en concentre 1,1%, emploie 10,0% des effectifs et génère 4,0% du chiffre d’affaires global pour 59,6% entreprises individuelles.

Le secteur secondaire concentre 9,7% des entreprises, emploie 26,4% des effectifs et génère 35,5% du chiffre d’affaires global alors que le tertiaire, lui, concentre 89,1% des  sociétés, emploie 63,6% des effectifs et génère 60,6% du chiffre d’affaires global.

Au total ce sont 12.035 milliards FCfa de chiffre d’affaires, en accroissement de 4,2% par rapport à 2016, que les entreprises modernes ont généré pendant la période étudiée avec un effectif total de 360.912 employés permanents.

Dans ce lot, les sociétés de chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards FCfa représentent 1,5% de l’ensemble et cumulent 79,8% du chiffre d’affaires total, les entreprises d’effectifs employés supérieurs à 100 personnes, pour leur part, représentent 1,4% de l’ensemble mais emploient 59,2% des effectifs permanents.

L’INS note que les entreprises individuelles représentent 59,6% de la cartographie, suivies des sociétés à responsabilité limitée (SARL, 30,8%), des sociétés anonymes (SA, 3,6%).

Au plan des performances et selon l’enquête, en 2017, 530 entreprises modernes camerounaises ont eu à exporter des biens et services pour une valeur totale de 979 milliards FCfa, le secondaire à lui seul pointant à 60%.

Découverte d’un diamant bleu de 20 carats en Afrique du Sud

La mine de diamants sud-africaine Petra Diamonds a découvert un diamant bleu de 20 carats à Cullinan.Décrivant le joyau comme un diamant de qualité « exceptionnelle » de 20 carats, la société a déclaré mardi que la découverte de ce diamant montre que la mine de Cullinan reste une source importante de diamants bleus rares dans le monde.

« Cette découverte démontre non seulement la qualité des actifs de Petra car,  la mine de diamants de Cullinan demeure une source importante de diamants bleus rares, mais elle confirme également la présence de pierres exceptionnelles dans le gisement de Cullinan ainsi que la capacité de l’usine de la mine à récupérer le spectre complet des diamants », a déclaré la société dans un communiqué.

Fondée en 1905 et source de la collection de diamants royaux britanniques, Petra n’en est pas à sa première découverte de diamants rares car, ayant déjà découvert un diamant exceptionnel de 424,89 carats à la même mine en avril 2019.

Il y a quatre ans, le mineur a découvert « The Blue Moon of Josephine » (un diamant bleu de 29,6 carats) qui a atteint un prix de 48,5 millions de dollars US, dans ce qui était alors présenté comme un prix record mondial par carat aux enchères pour tout diamant.

Le président Kenyatta courtise les investisseurs américains

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta a demandé aux investisseurs américains de faire de son pays leur destination d’investissement de choix en Afrique.M. Kenyatta, qui se trouve actuellement aux États-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, a mis l’accent sur le secteur manufacturier qui, selon lui, offre des possibilités d’investissement illimitées aux entreprises américaines.

Ce pays d’Afrique de l’est prévoit de faire passer la contribution du secteur à l’économie de 8,4% du PIB actuel à 15% d’ici 2022.

« Le secteur présente d’importantes opportunités pour les investisseurs locaux et étrangers dans des domaines tels que l’agro-industrie grâce à la création de valeur ajoutée dans des chaînes de valeur clés telles que le textile et le cuir, le secteur maritime, la construction, le fer et l’acier, le pétrole et le gaz », a déclaré Kenyatta.

Le dirigeant kenyan, qui s’exprimait lors d’un forum du secteur privé organisé par la Chambre de commerce américaine et auquel ont participé des dizaines de cadres supérieurs de grandes multinationales américaines, a déclaré que le Kenya cherche à établir des partenariats commerciaux durables avec des entreprises américaines.

« Alors que les relations entre le Kenya et les États-Unis s’approfondissent, ce sont les partenariats avec des entreprises comme celles que vous représentez qui alimentent et soutiennent ces relations », a déclaré le président aux cardes dirigés par Scott Eisner, président d’US-Africa Business Center qui est également vice-président principal de la Chambre de commerce américaine.

Outre le secteur manufacturier, le président a déclaré que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le logement abordable et la couverture maladie universelle sont d’autres secteurs prioritaires offrant un énorme potentiel d’investissement.

M. Kenyatta a déclaré que l’objectif de son gouvernement de construire 500.000 logements abordables est sur la bonne voie et a incité les entreprises américaines à investir leurs ressources dans ce programme.

« Plus de la moitié du financement de ce programme (logement) proviendra du secteur privé. Nous chercherons également à investir dans des matériaux et des technologies de construction alternatifs », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: 553,6 milliards FCFA de marchés publics approuvés à fin juin 2019

Le montant des marchés publics approuvés à fin juin 2019 en Côte d’Ivoire s’élève à 553,6 milliards FCFA contre 638,6 milliards FCFA à la même période en 2018, soit une baisse de 13,3%. L’information a été donnée mercredi à Dimbokro ( Centre ivoirien) par le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, également ministre ivoirien de la communication et des médias au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara. 

« Les opérations de passation de marchés à fin juin 2019 sont de 1726 marchés approuvés contre 1592 à la même période en 2018, soit une hausse de 8,4%. Le montant des marchés approuvés s’élèvent à 553,6 milliards FCFA contre 638,6 milliards FCFA en 2018, soit une baisse de 13,3%», a fait savoir M. Touré à la presse. 

Au premier trimestre 2019, rappelle-t-on, le montant des marchés publics approuvés en Côte d’Ivoire était de 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA pour la même période en 2018.

Gambie : le tourisme vers une mauvaise passe, après la faillite de Thomas Cook

La faillite du voyagiste britannique Thomas Cook a jeté un coup de froid sur le tourisme de la Gambie qui voit avec un gros point d’interrogation s’approcher à grand pas l’ouverture de sa saison, prévue en début octobre.Depuis le début des années 1980, Thomas Cook transporte chaque année environ 33% des touristes en Gambie, d’où  l’onde de choc née de la mauvaise passe du voyagiste. Quand on sait que l’industrie touristique contribue pour 30% au PIB national, on comprend le sérieux du problème.

Comme un présage, la frénésie à laquelle on assistait au mois de septembre, avec la mise en place anticipée d’hôtels et d’activités connexes, a cédé le pas à une certaine apathie.

Assommés par la nouvelle, hôteliers, voyagistes, observateurs d’oiseaux, restaurateurs, propriétaires de safaris, garçons des plages, connus sous le nom de « bumsters », sont en train de s’interroger sur l’étendue des conséquences qu’aura sur leurs activités la faillite de Thomas Cook.

Le ministre du Tourisme, Hamat Bah, a été le premier à exprimer la profonde inquiétude du gouvernement qui se demande si le pays accueillera cette année le nombre record de 67.000 touristes que Thomas Cook avait fait venir du Royaume-Uni et d’Europe au cours de la dernière saison touristique.

Tout heureux de ce chiffre, le ministre et ses collaborateurs en étaient à voir comment l’améliorer quand la faillite de Thomas Cook est tombée comme un couperet

Loin de baisser les bras, le ministre a annoncé qu’il travaillait à attirer d’autres compagnies aériennes à venir combler le vide laissé par Thomas Cook.

Lors d’une émission-débat à la radio, hier mardi, l’hôtelier Malleh Sallah a déclaré que la faillite du voyagiste n’augurait rien de bon pour le tourisme gambien cette saison et peut-être pour le long terme.

Sallah, PDG de Tamala Beach Hotel, a décrit cette situation comme une crise en devenir, indiquant que le tourisme gambien devrait être dynamique et envisager d’autres moyens d’attirer les touristes.

La saison dernière, 209.134 touristes ont visité la Gambie, dont 52.103 Britanniques, d’après les chiffres publiés par le ministère du Tourisme.

Selon Bunama Njie, responsable de la Gambia Hotel Association, les 57.000 touristes qui ont réservé leurs vols via Thomas Cook avant la saison à venir vont inévitablement diminuer.

Les jeunes exerçant dans les plages et localement connus sous le nom de « bumsters » s’interrogent, à l’image de Ousman Jallow.

« Plus les touristes arrivent en Gambie, meilleures sont nos chances de créer des interactions bénéfiques avec eux. Ce problème réduira le nombre d’arrivées et réduira nos chances », a-t-il déclaré à l’Agence de presse africaine (APA).

Le Groupe mondial de voyages de Thomas Cook, qui existe depuis 178 ans et qui exploite également une compagnie aérienne, a annoncé, lundi, qu’il allait être en liquidation judiciaire, suite à ses déboires pour une dette devenue insoutenable. A ce propos, le gouvernement britannique fait état de plusieurs milliards de livres.

Le voyagiste qui avait des intérêts commerciaux en Chine, en Finlande, en Russie, en Allemagne et en Gambie a cessé ses activités avec effet immédiat. Tous les vols et les vacances ont été annulés, au grand dam de milliers de gambiens qui tirent leurs revenus du tourisme.

Après que sa faillite a brusquement plongé dans le chômage ses quelque 30.000 travailleurs disséminés à travers le monde, le Groupe de Thomas Cook est désormais placé sous administration du Royaume-Uni

Le président égyptien appelle à parvenir à un accord en vue de réaliser les intérêts communs des pays du bassin du Nil

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a appelé, mardi à New York, à un accord visant à réaliser les intérêts communs des pays du bassin du Nil notamment l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte.Par Mohamed Fayed

Dans un discours prononcé lors de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Al-Sisi a souligné que l’Egypte cherche depuis des décennies à renforcer et à approfondir ses liens de coopération avec ses frères des pays du bassin du Nil, ajoutant que son pays comprend parfaitement les exigences du développement en Éthiopie, où le barrage de la renaissance a été construit.

Il a rappelé que l’Égypte a entamé la conclusion de « l’Accord de déclaration de principes sur le barrage de la Renaissance », qui avait lancé des négociations d’une durée de quatre ans en vue de parvenir à un accord régissant le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance.

Dans ce sens, le président égyptien a souligné que les eaux du Nil est « une question vitale » pour les Égyptiens, dans l’espoir de parvenir à un accord garantissant les droits de l’Egypte et du Soudan dans les eaux du Nil, appelant toutes les parties impliquées dans les négociations pour plus de flexibilité.

L’Égypte craint l’impact négatif potentiel du barrage éthiopien sur le flux de sa part annuelle de l’eau du Nil (55 milliards de mètres cubes), tandis que l’Éthiopie affirme que le barrage servira à production de l’électricité et ne nuira en aucun cas aux quotas des deux pays de l’embouchure du Nil, à savoir l’Egypte et le Soudan.

Casablanca : L’exploitation minière s’invite au salon international des mines et des carrières

La 6ème édition du salon international des mines et des carrières (SIMC-2019) s’est ouverte, mardi à Casablanca, avec pour sujet majeur l’exploration minière et le développement en Afrique.Initié par la revue énergies/mines et carrières avec le concours du Groupe OCP, cet événement met l’accent sur l’exploration minière et le développement en Afrique, deux défis majeurs que la gouvernance se doit relever en vue de faire améliorer le secteur des mines dans le continent qui se heurte continuellement aux difficultés de financement, de certification des études, d’opportunités, de débouchés et d’innovations.

Pour le directeur du salon, Mohamed Moudarir, cette manifestation, la seule au niveau nord-africain, offre toutes les nouveautés liées à ce secteur, rappelant que depuis la première édition plusieurs personnalités sont systématiquement conviées pour débattre des problématiques liées au secteur des mines et carrières.

Pour sa part, la représentante du ministère sénégalais des mines, Rokhaya Samba Diene, a indiqué que la coopération entre le Maroc et le Sénégal est encadrée par le protocole conclu en 2013, mettant l’accent sur les partenariats avec l’Office chérifien des phosphates dans le domaine agricole.

Le secteur des mines figure parmi les secteurs vitaux dans l’économie sénégalaise, a notamment fait savoir, indiquant que le pays tire profit de ses ressources pour créer des activités génératrices de revenu.

Le SIMC-2019 verra la participation de plusieurs personnalités de haut niveau dans le secteur des mines ainsi que nombre d’officiels, de délégations et d’experts venus d’Afrique outre une soixantaine d’exposants européens et asiatiques.

Au programme, un débat sur divers sujets se rapportant aux nouvelles stratégies de développement du secteur des mines en Afrique, à la modernisation de la réglementation pour accompagner les évolutions du marché, au développement économique et social des zones d’activités minières, au rôle et aux statuts des coopératives, au traitement et à l’exploitation et la réhabilitation des sites miniers.

Sénégal : hausse de 798 milliards de FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 798,2 milliards FCFA (environ 1,356 milliard de dollars) au terme du mois de juin 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4196,7 milliards FCFA au mois de juin 2019 à 4994,9 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 19% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes sur l’administration centrale qui se sont fortement accrues de 481,8%, passant de 119,6 milliards de FCFA en juin 2018 à 695,8 milliards de FCFA un an plus tard.

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une progression de 5,4% à 4299,1 milliards de FCFA contre 4077,1 milliards FCFA en juin 2018.

Le groupe Bolloré saisit Biya pour contester son éviction du port de Douala (officiel)

Le groupe français Bolloré a saisi, par un courrier daté du 12 septembre mais consulté mardi par APA, le chef de l’État camerounais, Paul Biya, en vue de solliciter son arbitrage sur des «traitements injustes» subis de la part du Port autonome de Douala (PAD), la métropole économique, d’où il vient d’être évincé de la gestion du terminal à conteneurs.Sous la plume de Cyrille Bolloré, le président du groupe éponyme, le logisticien, qui avec l’armateur danois Maersk opère jusque-là sur cette plateforme sous l’identité de Douala International Terminal (DIT), souhaite que soit mis en œuvre l’accord signé en début octobre 2017, lui accordant une prorogation d’exercice jusqu’en 2023.

L’auteur de la correspondance évoque le respect de ces clauses contractuelles avec le PAD dans un souci de «synergie» avec la concession du nouveau terminal à conteneurs de Kribi (Sud), port en eaux profondes situé à quelque 280 kilomètres de la capitale, Yaoundé, dont son groupe est par ailleurs bénéficiaire aux côtés de son compatriote CMA CGM et du groupe chinois CHEC.

Se disant conscient que l’avenir de son groupe au Cameroun «ne peut se concevoir si certaines autorités du pays souhaitent [sa] mise à l’écart», Cyrille Bolloré estime que son groupe «se trouve entraîné, contre son gré, dans une surenchère de turbulences juridiques et médiatiques au Cameroun», ayant obligé ses dirigeants à prendre publiquement la parole «afin de répondre à une campagne de dénigrement».

Cette réaction, note-t-on, intervient après que le PAD a, voici une dizaine de jours, mis un terme à la concession de DIT qui remonte à 2005, et confié la même prestation pour une durée de 15 ans à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL) à compter du 1er janvier 2020.

Se targuant de plus de 20 ans de présence au Cameroun avec plus de 5000 salariés et quelque 300 milliards FCFA d’investissements réalisés, Bolloré s’étonne d’avoir été écarté du processus de pré-qualification pour le recrutement d’un nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs. Souhaitant «solder amiablement opposant le PAD et DIT», ainsi que la reprise de l’appel à sélection «sur une base équitable», il rappelle par ailleurs que son groupe a été contraint de demander la protection des tribunaux nationaux et de la Cour d’arbitrage internationale.

La Mauritanie met en adjudication 19 milliards FCFA en sukuks

Le ministère des Finances mauritanien et la Banque centrale de Mauritanie (BCM) ont annoncé conjointement le lancement d’appels d’offres pour la cession de bons de trésor islamiques (sukuks) d’un montant global de 1,2 milliard d’ouguiya MRU, soit environ 19 milliards de FCFA.Cette session est composée de 3 émissions distinctes, précise la BCM dans un communiqué consulté mardi par APA.

Il s’agit de 3 émissions successives au 25 septembre courant, au 30 octobre prochain et au 27 novembre prochain, d’un montant de 400 millions d’ouguiya MRU chacune et pour des échéances de 28 jours, 90 jours et 180 jours.

Les dates limite de règlement pour cette mise en adjudication ont été fixées respectivement aux 26 septembre, 31 octobre et 29 novembre 2019.

Sénégal : les ressources mobilisées par l’Etat évaluées à 1489 milliards FCFA

Les ressources sont mobilisées par l’Etat du Sénégal durant le mois de juillet 2019 se sont élevées à 1488,8 milliards de FCFA (environ 2,530 milliards de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources ont progressé de 15,1% en glissement annuel

Elles sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 1408,5 milliards de FCFA et des dons pour 80,3 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, la hausse de ces ressources est principalement attribuable à la composante budgétaire (+17,7%). En particulier, les recettes fiscales se sont établies à 1327,3 milliards de FCFA à fin juillet 2019 contre 1125,4 milliards de FCFA un an auparavant, soit une progression de 17,9%.

Celle-ci résulte principalement des bonnes performances des recouvrements de droits et taxes au cordon douanier (+23,8%), de l’impôt sur le revenu (+13,7%) et de la taxe spécifique pétrole (+65,9%), à respectivement 445,7 milliards de FCFA, 231,0 milliards de FCFA et 79,1 milliards de FCFA .

« Le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 43,7 milliards de FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires », signale la DPEE. A l’inverse, les droits d’enregistrement (28,6 milliards) se sont amoindris de 8% à fin juillet 2019.

Concernant les recettes non fiscales, les revenus des domaines se sont repliés de 7,2 milliards de FCFA sur la période. Ce recul a, toutefois, été atténué par la bonne tenue des produits financiers (+13,9%) qui sont évalués à 44,3 milliards de FCFA.

Mauritanie : mise en adjudication de 9 milliards FCFA en bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont annoncé conjointement, lundi, le lancement d’un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 560 millions d’ouguiya MRU, soit 9 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué consulté lundi par APA.

Il s’agit de 360 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 4 semaines, 100 millions pour 13 semaines et 100 autres millions pour 26 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 26 septembre courant.

Le Cameroun veut lever 20 milliards FCFA sur le marché sous-régional

Le Trésor public du Cameroun procèdera, mercredi prochain sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), à l’émission par voie d’adjudication, de bons du Trésor assimilables (BTA) d’un montant de 20 milliards FCFA, a appris APA d’un communiqué du ministère des Finances (Minfi).L’échéance de ces titres dématérialisés, d’une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA, est fixée au 7 mars 2020. Les soumissions sont enregistrées auprès de 19 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur mais aussi du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Il convient de noter qu’en matière d’émission de titres, les souscripteurs semblent plus portés vers les BTA, d’échéance courte plutôt qu’en direction des obligations du Trésor assimilables (OTA). L’État du Cameroun a ainsi recueilli, le 18 septembre dernier, un taux de soumissions de l’ordre de 271,80%, au terme d’une émission BTA à 26 semaines de 10 milliards FCFA sur le même marché alors que, le 21 août d’avant, sur le même marché et pour une émission d’OTA de l’ordre de 50 milliards FCFA, il n’a réussi à en mobiliser que 10,5 milliards FCFA représentant 28% de taux de soumissions.

On rappelle que ce pays, pour l’année budgétaire 2019, prévoit de lancer des émissions de titres publics pour montant total de 350 milliards FCFA dont le fruit est destiné au financement de projets de développement.

Marrakech abrite La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire

La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire aura lieu du 1er au 04 octobre prochain à Marrakech, a annoncé lundi à Rabat l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR).S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cet événement initié par l’AMSSNUR en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, le directeur général de l’agence marocaine Khammar Mrabit a indiqué que l’ambition est d’augmenter la visibilité du Maroc sur la scène internationale afin de le placer parmi les leaders mondiaux, de créer un forum d’échange entre les experts pour tirer profit de leur expertise, ainsi que d’élargir les réseaux de collaboration des experts marocains.

Cette conférence qui se déroule pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, permettra d’améliorer le niveau de sûreté et de sécurité nucléaire du Maroc afin de protéger l’homme, la société et l’environnement de tout acte malveillant mettant en œuvre des matières nucléaires ou autres matières radioactives, a-t-il souligné.

Il s’agit également de partager les expériences et les meilleures pratiques parmi les régulateurs, les organisations de support technique et les acteurs régionaux et interrégionaux pertinents pour renforcer les activités de sécurité nucléaire aux niveaux national, régional et international.

Lors de cette conférence, plusieurs thèmes seront traités notamment le cadre de sécurité rigoureux, pérenne et indépendant, la sécurité des sources radioactives, l’évaluation du risque, l’évaluation de l’efficacité de la sécurité, la sécurité de l’information et la sensibilisation du public et la communication.

Au menu de cette manifestation qui prévoit la participation de plus de 300 invités, figurent trois événements parallèles se rapportant à la promotion de la sécurité nucléaire à travers les réseaux de coopération, l’activité interactive de l’initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire et l’expérience marocaine pour la réponse aux urgences radiologiques dans le cadre d’un événement de sécurité.

Renforcement de capacités: la Côte d’Ivoire, 1er pays Africain à adhérer au Programme DFSP de la BM

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé lundi avec la Banque mondiale un protocole sur le Programme pour le renforcement des capacités des cadres du secteur public (DFSP), permettant au pays de devenir le premier Etat Africain à adhérer à ce projet de l’institution.Le protocole d’accord a été paraphé pour le compte de la Côte d’Ivoire, par le ministre de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, respectivement Adama Coulibaly et Moussa Sanogo. Du côté de la Banque mondiale, le document a été signé par le vice-président en charge des Ressources humaines, Ousmane Diagana.

La cérémonie de signature s’est déroulée à la Primature, au Cabinet du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, en sa présence. Elle intervient dans le cadre d’une visite à Abidjan de M. Ousmane Diagana, du 20 au 24 septembre 2019.   

Le DFSP, un programme phare de la Banque mondiale institué en 1997, permet aux pays membres d’identifier des domaines de développement de connaissances et de compétences techniques, et de désigner des candidats qui seront formés dans ces domaines au sein du Groupe de la banque.

M. Ousmane Diagana a fait savoir que le processus de sélection est fondé sur trois principes, notamment la transparence, la compétence, et l’exigence. La banque, au tout début, s’accorde avec les pays participants sur les domaines sectoriels et techniques prioritaires pour le recrutement.

Le coût de cette formation qui va durer deux ans, s’élève à « un peu plus de 1 milliard de Fcfa et va prendre essentiellement en charge les salaires et les autres bénéfices que les employés reçoivent », a indiqué M. Diagana, ancien directeur des opérations de la banque mondiale en Côte d’Ivoire.

Il a ajouté que pour ce qui concerne « les frais de mission, la formation continue et le renforcement des compétences à l’intérieur de l’institution, ces dépenses vont être prises en charge par la Banque mondiale ».    

« Tous les pays participants au programme, y compris la Côte d’Ivoire, pourront alors soumettre une liste de 3 candidats par poste », a-t-il poursuivi, tout en soulignant que ce montant que déboursera l’Etat ivoirien peut permettre d’encadrer « au moins 12 professionnels » du secteur public.  

Le programme offre deux fenêtres de recrutement soit au siège soit dans les bureaux pays, a précisé M. Diagana. Pour les professionnels en début de carrière (JPOs), il est exigé un « Master (BAC+4) + 2-3 ans d’expérience professionnelle pertinente ».

En outre, le programme vise des cadres à mi-parcours « Master+ 5 ans d’expérience professionnelle, dépendant du grade ». La banque veut faire l’expérience de recruter des diplômés issus des écoles locales performantes, mais ayant une maîtrise de l’Anglais, la langue principale de travail.

Le Premier ministre ivoirien s’est dit « fier » que la Côte d’Ivoire soit le premier pays Africain à rejoindre le Projet pour le renforcement des capacités du secteur public qui permet aux pays donateurs d’insérer leurs cadres dans différentes unités du Groupe de la Banque mondiale afin de renforcer leurs capacités.

La Banque mondiale offre la possibilité au personnel formé d’intégrer le groupe. Les candidats retenus auront un contrat initial de deux ans avec possibilité de prorogation d’une année supplémentaire payée par le fonds.

A ce jour, le programme compte 17 pays donateurs que sont l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne (BMZ, GIZ)), l’Islande, l’Italie (MOFA, MELS), le Japon, la Corée, le Koweït, les Pays Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni.

La Banque mondiale emploie, aujourd’hui, « 102 Ivoiriens dont 11 assument, à différents niveaux, des responsabilités managériales et décisionnelles très importantes ». Les jeunes Ivoiriens qui seront sélectionnés pourront donc bénéficier du mentoring et du coaching de leurs aînés dans la banque.

Au sein du Groupe de la Banque mondiale, l’on enregistre 12,5% d’Africains, selon un dénombrement de la direction de l’institution financière mondiale qui a mis en place le Programme Trust Fund (fonds fiduciaire) pour soutenir le capital humain des Etats.   

Cameroun : vers l’exécution du troisième C2D pour lutter contre la pauvreté

Le troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D), liant le Cameroun à la France, vise à booster la croissance indispensable à la création d’emplois dans ce pays de l’Afrique centrale, a confié, lundi à APA, la Coordinatrice du secrétariat technique d’appui (Stade-C2D), Berthe Jeanine Tsafack.« L’approfondissement des programmes ruraux déjà engagés viendra accélérer la transition vers une agriculture professionnelle génératrice d’emplois et de revenus. Dans le même temps, la poursuite des projets urbains devra contribuer à renforcer plusieurs cités dans leur rôle de moteur économique local. Ces deux volets donnent corps à une vision de campagnes dynamiques connectées à des villes modernes par des chaînes de valeurs transformant les produits de la terre en produits commerciaux », a expliqué Berthe Jeanine Tsafack.

Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) est un mécanisme d’annulation de la dette consistant à convertir la somme due en projets de développement. Le troisième accord de désendettement et de développement est doté d’une enveloppe de près de 400 milliards F CFA là où le premier s’élevait à 352,7 milliards F CFA et le deuxième à 214 milliards F CFA.

Pour réduire la pauvreté et atteindre la croissance inclusive au Cameroun, ce programme bénéficie de l’accompagnement de l’Agence Française de Développement (AFD). Toutefois, les responsables du C2D notent que l’exécution du troisième contrat est aujourd’hui plombée par la crise sécessionniste anglophone sévissant depuis fin 2016 dans des régions du nord-ouest et du sud-ouest.

Au terme du troisième et dernier C2D, près de 1000 milliards F CFA auront été investis au Cameroun afin d’amoindrir la pauvreté, de garantir une meilleure santé des citoyens, d’améliorer les infrastructures et d’impulser le développement.

Côte d’Ivoire: seulement 36 hôtels, bars et maquis en règle à Cocody ( Ministère)

Seulement 36 hôtels, bars et maquis sont en règle sur 411 contrôlés par l’inspection générale du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, indique une note d’information transmise dimanche à APA.Cette inspection des établissements de tourisme s’inscrit dans le cadre d’une opération de contrôle de ces établissements initiée il y a quelques mois par ce département ministériel. Ce contrôle qui a déjà pris fin dans les communes de Cocody, Plateau et Bingerville,  concerne tous les établissements de tourisme de la Côte d’Ivoire et devrait s’achever le 30 septembre prochain. Au-delà de cette date, précise le ministère, les établissements de tourisme non en règle, seront fermés. 

« L’inspecteur général du tourisme sur rapport de ses quelques 200 agents assermentés sur le terrain, fait ressortir en guise des données statistiques, à Cocody par exemple, sur 411 établissements visités, seulement 36 seulement sont en règle… Après le 30 septembre, délai de rigueur, ces établissements seront fermés», prévient  la note citant Pascal Mahan, l’inspecteur général du ministère du tourisme et des loisirs.

 Selon le ministère, seulement 1/4 des contrevenants a répondu à la convocation de l’inspection générale. En attendant les communes d’Abobo, Adjamé, Anyama et Attécoubé dans le district d’Abidjan, cette opération de contrôle se poursuit dans les communes d’Abidjan sud ( Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Boüet) ainsi que dans la cité balnéaire de Grand-Bassam. 

« En ce concerne l’intérieur du pays, les services du ministère du tourisme et des loisirs relèvent qu’actuellement, ce sont respectivement 65 établissements qui font l’objet d’inspection et de contrôle à Bouaké, 160 à Yamoussoukro, 100 à Korhogo et 103 à San-Pedro», indique par ailleurs, le texte.

 « Tous les contrevenants sont passibles de poursuites de même que ceux qui font entrave  à la mission des agents assermentés. Avec à la clé des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 3 ans d’emprisonnement assorties d’amendes pécuniaires », conclut la note.

Le champ d’action du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs, rappelle-t-on, inclut entre autre, les activités de l’hôtellerie, la restauration et les activités assimilées ( Restaurants, maquis, bars, cafés, glaciers, salons de thé…), les agences de voyage et locations de véhicules, guides de tourisme, agences d’hôtesses, night-clubs… Cette opération de contrôle des établissements de tourisme qui a débuté il y a quelques mois en Côte d’Ivoire, vise notamment à assainir les activités liés au tourisme et aux loisirs dans le pays.

Sénégal : hausse de 1,9% des prix à la consommation

Les prix à la consommation au Sénégal ont enregistré une hausse de 1,9% au mois d’août 2019 comparé au mois précédent, a appris APA samedi auprès de l’Agence nationale des la statistique et de la démographie (ANSD).L’ANSD explique cette évolution par la hausse des prix des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des  articles d’habillement et de chaussures, des services de  santé, des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants, ainsi que des services de « communication ».
 
Les  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  se sont ainsi renchéris de 3,1% en rythme mensuel du fait particulièrement d’une hausse des prix des poissons frais (+18,3%), des légumes frais en fruits ou racines (+15,0%), des légumes frais en feuilles (+11,7%), des autres fruits frais (+9,0%), ainsi que des tubercules et plantains (+6,6%). « Une baisse de l’offre en période hivernale est à l’origine de cette tendance haussière », souligne l’ANSD.
 
Concernant les prix des  articles d’habillement et chaussures, ils se sont accélérés de 1,7% au cours de la période sous revue, en rapport avec une augmentation de ceux des vêtements de dessus pour hommes (+5,9%) et pour femmes (+3,6%), des chaussures de femmes (+2,9%), ainsi que des services de confections notamment des vêtements de femmes (+0,9%).

Quant aux prix des biens et services de santé, l’ANSD note qu’ils se sont relevés de 1,1%, par suite d’une flambée des prix des médicaments traditionnels (+15,3%).
De leur coté, les prix des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants  se sont appréciés de 0,5%, sous l’effet d’une hausse de ceux des tabacs et stupéfiants (+0,9%), ainsi que de la bière (+0,2%).

Il en est de même des prix des services de communication qui  ont progressé de 0,5% comparés au mois précédent, en raison d’un accroissement de ceux des services de la communication téléphonique (+0,8%).
 
Une hausse de 0,2% est noté concernant les prix des biens et services de  transports  à cause du renchérissement des services du transport aérien de passagers (+3,4%) et des pièces détachées et accessoires (+0,3%).
 
Du coté des prix des  biens et services divers, l’ANSD signale une augmentation de 0,2% en août 2019, en liaison principalement avec l’augmentation de ceux des articles de bijouterie et d’horlogerie (+1,1%) et des autres effets personnels (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 0,9%.
 
Au niveau des prix des services de  logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles, il y a eu une évolution de +0,1% en rythme mensuel, en raison d’une hausse des prix des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,7%), ainsi que des services liés au logement (+0,4%).
 
Les prix des  meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer se sont relevés de 0,1%, du fait d’une augmentation de ceux des autres ustensiles de ménage (+0,9%), ainsi que des articles de vaisselle et verrerie (+0,3%).
 
En revanche, les prix des services  d’enseignement  et de  restaurants et hôtels  sont demeurés stables au mois d’août 2019.
Selon l’ANSD, le repli de 0,1% des prix des services de  loisirs et culture  provient de celui des prix des livres scolaires et autres livres (-0,3%), et aussi des produits pour jardins, plantes et fleurs, animaux de compagnie et articles connexes (-0,9%).
 
L’inflation sous-jacente a progressé de 0,3% en rythme mensuel et de 1,1% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés se sont relevés respectivement de 1,8% et 0,8% au mois d’août 2019 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, les prix des produits locaux et importés ont augmenté concomitamment de 0,6% et 1,8%.
En variation annuelle2, les prix à la consommation ont augmenté de 1,3%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est, de son coté, établi à +0,9%. 

Côte d’Ivoire : réhabilitation du foyer des jeunes de Débrimou pour promouvoir l’entrepreneuriat

Le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis a ouvert officiellement samedi le foyer des jeunes du village de Débrimou ( Dabou Ouest d’Abidjan), un ouvrage qu’il a réhabilité pour en faire un instrument de promotion de l’entrepreneuriat dans cette localité.M. Essis   a inauguré cet ouvrage en marge de la clôture de la 4è édition du festival « Mani-Lèl», qui se veut une plateforme de promotion de la culture Adioukrou (population autochtone de ce village).

 « Près de 60% de la population ivoirienne à moins de 35 ans. Ce foyer des jeunes doit être un creuset pour vous retrouver afin de parler d’entrepreneuriat et de votre développement. Vous devez fréquenter ce centre pour concevoir des projets. Nous sommes disposés à vous accompagner », a assuré M. Essis aux jeunes de Débrimou avant de les inviter à s’inscrire dans les guichets emplois.

Selon lui, « sans le travail, on n’a pas d’avenir et l’argent en vitesse n’existe pas». Poursuivant, le ministre Essis a appelé à l’union et à la cohésion des populations du Leboutou ( Sud ivoirien dont il est lui-même originaire).

« Je lance un appel à la cohésion sociale et au développement du Leboutou. Peuple du Leboutou, il est temps qu’on se ressaisisse pour conjuguer le verbe du vivre-ensemble», a-t-il exhorté.

 Parlant auparavant du festival « Mani-Lèl», le ministre a estimé que « toute cette richesse culturelle devrait donner au peuple Leboutou son développement ».

« Mani-Lèl se veut notre identité culturelle, ce que nous sommes. Nous voulons avoir les pieds dans notre tradition et la tête dans le modernisme », a expliqué auparavant, Yédé Niagne Jean Claude, le maire de la commune de Dabou (située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan).

Pour lui, «l’essentiel, c’est de montrer au monde entier qui nous sommes». Pour sa part, Alain Loba, le Commissaire général de « Mani-Lèl» a fait savoir que ce festival est un lieu d’échanges pour valoriser la culture et l’identité culturelle Adioukrou. Initié en 2016 dans le village de Débrimou, le festival « Mani-lèl» se veut « un pont culturel et touristique international» du Leboutou.

Visite à Abidjan de Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale

Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale en charge des ressources humaines, effectue du vendredi 20 au mardi 24 septembre, en Côte d’Ivoire, une visite de travail auprès des autorités ivoiriennes, selon une note transmise à APA.permettra à l’Etat ivoirien de devenir « le premier pays africain membre du programme pour le renforcement des capacités des cadres du secteur public (DFSP) ».

Il s’agit d’un programme phare de la banque mis en place en 1997. Le DFSP permet aux pays membres d’identifier des domaines de développement de connaissances et de compétences techniques, et de désigner des candidats qui vont y acquérir des compétences au sein du Groupe de la banque.

A ce jour, le DFSP compte 17 pays donateurs : l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, l’Italie, le Japon, la Corée, le Koweït, les Pays Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni.

M. Ousmane Diagana est attendu ce samedi 21 septembre à l’Université Nangui Abrogoua (publique), où il donnera une conférence dans la matinée, en présence du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, Abdallah Toikeusse Mabri.

Recettes d’exportation: le taux de rapatriement en Côte d’Ivoire situé « autour de 68% »

Le taux de rapatriement des recettes d’exportation, en Côte d’Ivoire, « se situerait autour de 68% », une performance en dessous du seuil réglementaire de 80%, a indiqué vendredi à Abidjan, Mathias Kouadio, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.M. Kouadio s’exprimait à l’occasion de la Journée de vulgarisation des dispositions réglementaires qui encadrent le rapatriement des recettes d’exportation, au siège de la Chambre de commerce et de l’industrie de Côte d’Ivoire. 

Les données plus actualisées sur la question, issues de l’exploitation des états périodiques par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) , révèlent un taux de rapatriement effectif de la Côte d’Ivoire qui « se situerait autour 68% au titre du premier trimestre 2019, repositionnant notre pays à un rang beaucoup plus honorable au sein de l’Union », a dit le représentant de Jacques Konan Assahoré.

Bien que louable, ajoutera-t-il, cette performance reste toujours en dessous du seuil réglementaire de 80%. Pour ce faire, il appartient à la Côte d’Ivoire de « maintenir cette dynamique haussière par la mise en œuvre de mesures complémentaires conséquentes ».

« Nous le savons tous, sur cette question de rapatriement des recettes d’exportation, la situation de la Côte d’Ivoire n’a pas toujours été reluisante au regard des statistiques », a fait observer Mathias Kouadio.  

Face à cette situation, les administrations compétentes n’ont ménagé, au cours des trois dernières années, aucun effort pour rehausser ce taux à travers diverses actions de contrôles et de sensibilisation, a-t-il poursuivi.  

La mise en œuvre d’actions a permis à l’Etat de Côte d’Ivoire d’améliorer significativement le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation du pays qui est passé de « 30% en 2017 à 61% en 2018, soit un bond qualitatif de plus 100% en un an ».  

A l’effet d’accroître ses performances, la Côte d’Ivoire a mis en place un Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, fonctionnel depuis l’année 2014. Ce Comité a initié de nouvelles dispositions réglementaires en vue de renforcer le dispositif communautaire et national.

Dans ce contexte, il a mis en place une Centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation, une base de données logée à la BCEAO dont l’exploitation devrait permettre, à terme, d’imposer des mesures de restrictions aux opérations d’exportation de tout contrevenant.

Le rôle de ce Comité, conformément à l’arrêté qui l’institue, ne se limite pas à envisager exclusivement des mesures répressives, mais, dans un esprit participatif, à s’approprier les préoccupations exposées par les assujettis, a fait remarquer le Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.  

Ces préoccupations, soulignera-t-il, se résument, entres autres, à la faible connaissance des textes régissant le dispositif de domiciliation et de rapatriement des recettes d’exportation et aux difficultés pratiques dans l’application desdites dispositions.

Selon les textes du rapatriement des recettes d’exportation, les exportateurs ont l’obligation de domicilier leurs dossiers auprès des intermédiaires agréés, d’encaisser et de rapatrier l’intégralité (100%) du produit de leurs ventes extérieures en Côte d’Ivoire, via les banques domiciliataires.

Les établissements bancaires, à leur tour, ont à charge de céder à la BCEAO au moins 80% des devises encaissées. Un mécanisme qui permet à la banque centrale de réguler le système plus efficacement.

Les autorités ivoiriennes ont initié, il y a une semaine, la Journée de lancement de la deuxième phase pilote du suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).

Cameroun : un taux de soumissions de 271,80% à une offre publique d’épargne

L’État du Cameroun a recueilli un taux de soumissions de l’ordre de 271,80%, au terme d’une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) à 26 semaines de 10 milliards FCFA, effectuée mercredi dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a appris APA vendredi au terme d’un communiqué publié par le ministère des Finances (Minfi).Ainsi, sur la somme recherchée, les soumissions totales se sont élevées à 27,180 milliards FCFA auprès de 7 spécialistes et valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur mais aussi du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Cet engouement des souscripteurs, note-t-on, contraste avec la désillusion connue le 21 août dernier sur le même marché lorsque, pour une émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) de l’ordre de 50 milliards FCFA, l’État n’a réussi à en mobiliser que 10,5 milliards FCFA représentant 28%, toute chose qui permet de constater que les soumissionnaires préfèrent les opérations d’épargne publique à court terme.

Le pays, pour l’année budgétaire 2019, prévoit de lancer des émissions de titres publics pour montant total de 350 milliards FCFA dont le fruit est destiné au financement de projets de développement.

La BM finance un projet énergétique au Mozambique et au Malawi

L’Association internationale de développement (AID), l’organisme de prêt de la Banque mondiale, a approuvé des subventions et des prêts totalisant 57 millions de dollars pour un projet visant à interconnecter les réseaux électriques mozambicain et malawien.La partie mozambicaine du projet comprend la construction d’une ligne électrique de 135 kilomètres et de 220 kilovolts reliant le poste de Matambo à Phombeya, au Malawi.

Du côté du Malawi, environ 75 km de ligne de transport de 220 kilovolts seront construits et une nouvelle sous-station de 220 kilovolts serait installée à Phombeya.

Comme ailleurs en Afrique, les deux pays ont connu des pénuries chroniques d’électricité et le projet constitue une nouvelle étape dans le développement d’un réseau électrique en Afrique australe.

La Banque mondiale a déclaré vendredi dans un communiqué que son conseil d’administration a accepté d’accorder au Mozambique un don de 42 millions de dollars, tandis que le Malawi recevra un prêt de 15 millions de dollars, tous deux de l’AID.

Le projet, indique le communiqué, permettra aux deux pays de s’engager dans le commerce bilatéral et régional d’électricité dans le Southern African Power Pool (SAPP).

« Le nouveau projet d’interconnexion régionale Mozambique-Malawi établira une liaison de transmission entre les deux pays pour répondre à la demande croissante d’électricité au Malawi et créer des opportunités de commerce dans le cadre du SAPP », a déclaré Dhruva Sahai, chef de l’équipe spéciale du projet.

« Le projet répond aux priorités sectorielles du Mozambique pour devenir une plaque tournante régionale de l’énergie, en exportant de l’électricité au Malawi. Cela augmente également le potentiel d’exportation d’électricité du pays par le biais du SAPP vers de nombreux autres pays à l’avenir », a noté Mark Lundell, Directeur régional de la Banque mondiale au Mozambique.

Transition agroécologique: environ 580 millions Fcfa au profit de la Côte d’Ivoire

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi Kobenan, a lancé vendredi à Abidjan le Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest (PATAE) pour la Côte d’Ivoire, visant trois régions du pays pour environ 580 millions Fcfa.Ce Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest, dénommé PATAE, vient « renforcer les axes liés à l’approche écologique du PNIA 2 (Programme national d’investissement agricole II)», a indiqué M. Adjoumai à l’ouverture d’un atelier.

Le PATAE, dira-t-il, vise à « favoriser l’émergence, l’adoption et la diffusion de pratiques agricoles écologiquement intensives dans les exploitations familiales » et devrait contribuer à renforcer le cadre de gestion des exploitations agricoles.

Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, « c’est un signal d’optimisation de l’espace de production, de l’itinéraire technique et surtout de la rentabilité des exploitations à l’effet d’améliorer le revenu et de préserver l’environnement ».

La mise en œuvre de ce projet en Côte d’Ivoire devrait « impacter les acteurs de la filière cacao, de la filière maraîchère et de la pisciculture, notamment pour l’adoption des innovations dans leur pratique quotidienne ».  

Plus de 2500 producteurs devraient être touchés par les différents projets dans les régions du Bélier, des Grands Ponts et de la Marahoué pour un montant de « plus de 880 000€, soit environ 580.000.000 F Cfa pour le développement des innovations à la transition agroécologique dans ces régions ».

La CEDEAO porte ce projet d’un coût global de 8.960.000 euros (5,877 milliards Fcfa), financé par l’Agence française de développement (AFD) et exécuté dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.

Caroline Piquet, chargée de l’agriculture, du climat et de l’environnement au Bureau de l’AFD à Abidjan, a fait observer que la transition agroécologique vise des solutions naturelles innovantes en vue de réduire les solutions chimiques, néfastes pour l’environnement.

Elle a par ailleurs annoncé que la France est le pays invité pour l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Une plate-forme d’échanges d’expériences et de présentations des innovations agricoles.  

Les activités au niveau régional ont démarré en 2018 avec la mise en place de l’Unité de coordination du projet (UCP). En 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a été sollicité dans le co-pilotage et la mise en œuvre des activités du PATAE.

L’objectif global du projet, d’une durée de quatre ans, est d’améliorer les performances des exploitations agricoles familiales pour la sécurité alimentaire, l’accroissement des revenus et une meilleure résilience aux changements climatiques tout en favorisant des processus de préservation et de restauration des écosystèmes cultivés et naturels.

En Côte d’Ivoire, les initiatives dans les trois régions sont développées à travers l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI), Agriculteurs français et développement international (AFDI) et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD).

Paul Kagamé participera à Abidjan au Forum économique «CGECI Academy 2019»

Le président rwandais Paul Kagamé est attendu à Abidjan où il participera à l’édition 2019 de « CGECI Academy », l’un des plus grands forums du secteur privé ivoirien prévu du 14 au 15 octobre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Près de 6000 participants sont attendus à cette édition 2019 qui porte sur le thème de «L’environnement des affaires: quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ». 

« Il y a plusieurs pays qui prendront part à ce forum. Mais cette année, le pays invité d’honneur est le Rwanda. Le président Rwandais Paul Kagamé a accepté d’être présent  à CGECI Academy 2019», a annoncé Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, Patronat) dans une conférence de presse qu’il a co-animée avec Patrick M’Bengue, administrateur au patronat ivoirien. 

Selon M. Aka-Anghui, le président Rwandais a été choisi parce que son pays a fait des efforts considérables pour rendre attractif son environnement des affaires et pourrait partager son expérience avec les entreprises ivoiriennes. Relativement au contenu scientifique de ce forum, le conférencier a indiqué qu’il sera question d’entrepreneuriat, de fiscalité, de développement, de sécurité juridique…

« Il y aura plus de 25 sessions, des rencontres B to B et des ateliers avec près de 140 intervenants dont les ministres ivoiriens Emmanuel Esmel Essis et Souleymane Diarrassouba. « Ce forum est très important pour le développement des  entreprises locales », a estimé pour sa part, M. M’Bengue. 

La 8è édition de « CGECI Academy » initialement prévu du 17 au 18 octobre prochain a été ramené du 14 au 15 octobre prochain à Abidjan à la demande du président Rwandais Paul Kagamé qui y participera. Ce forum qui se tient annuellement depuis 2012 à l’initiative de la CGECI, la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire,  entend favoriser l’instauration d’un environnement des affaires propice au secteur privé national.

Le Roi Mohammed VI appelle à investir dans les aspects immatériels du développement humain

Le Roi Mohammed VI a souligné que l’investissement dans les aspects immatériels du développement humain constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain.« Vous n’ignorez pas qu’investir dans les aspects immatériels du développement humain, dont la petite enfance est un axe majeur, constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain », a affirmé jeudi le Souverain dans un message adressé aux participants à la première édition des Assises Nationales du Développement Humain.

Cette action représente, en outre, « un défi que nous entendons relever, car elle ouvre des perspectives prometteuses aux générations montantes, en leur offrant de nouvelles opportunités », a ajouté le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit.

Le Maroc a consenti des « efforts considérables pour la prise en charge de la petite enfance, en réduisant le taux de mortalité chez les femmes enceintes et les enfants, en résorbant le retard de croissance, en améliorant l’alimentation et l’accès à l’enseignement préscolaire et aux soins de santé », a affirmé le Souverain, notant que, néanmoins, les faits attestent d’ « un déficit significatif à ce niveau, en raison d’une faible coordination de l’élaboration des politiques publiques et de l’absence de convergence, de cohérence des interventions ».

Il a relevé, à cet égard, que cet état de fait est, par ailleurs, accentué par les « disparités spatiales et socio-économiques ». « Pour remédier à cette situation critique, l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), constitue un modèle à suivre, par ses interventions transversales et son rôle de levier majeur du développement social », a indiqué le Souverain, assurant que l’INDH permet de « mutualiser les efforts, de renforcer les mécanismes de la dynamique participative au niveau territorial, de coordonner les politiques publiques dans le cadre d’une stratégie échelonnée selon un échéancier rigoureusement défini, déployée sur plusieurs fronts, cohérente dans ses dimensions économique, sociale, éducative et culturelle ».

« Une bonne mise en œuvre du programme dédié à la petite enfance, étape charnière dans la vie de chaque individu, permettra de remédier aux facteurs responsables des inégalités, par un ciblage rigoureux des catégories concernées, issues de milieux pauvres et démunis », a souligné le Roi, se disant convaincu de l’importance de la « vision nouvelle » qui sous-tend l’INDH.

Grâce à cette initiative, « l’investissement dans le capital humain immatériel se hisse au rang de priorité absolue et constitue ainsi le fondement de toute réforme, le pilier de la construction de l’avenir », a dit le Souverain, appelant à « rester constamment fidèle à cet esprit lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques sociales ».

La première édition des Assises Nationales du Développement Humain s’est ouverte jeudi à Skhirate (région de Rabat) sous le thème «Développer la petite enfance, un engagement envers l’avenir ».