Tanger abrite les 4 et 5 juillet le forum africain des ports

Le Forum africain des ports se tiendra les 4 et 5 juillet à Tanger, une occasion de débattre des enjeux et problématiques liés au secteur portuaire en Afrique.Initiées par i-conférence, en partenariat avec le programme de politiques de transport en Afrique, ces assises s’inscrivent dans le cadre des échanges autour des opportunités de coopération sud-sud et des solutions de renforcement des capacités des ports de la région.

Ce Forum se veut un événement stratégique qui vise à accompagner la nouvelle dynamique que connaissent les activités portuaires et maritimes en Afrique du nord, de l’Ouest et centrale.

Les organisateurs tablent sur une présence de 400 participants venant de 25 pays dont des opérateurs de transport, des cabinets d’études et d’ingénierie, des banques, des assurances et des investisseurs privés. Le forum permettra aux participants de renforcer leur notoriété dans la région, d’exposer  leur expertise et savoir-faire parmi les acteurs clés du secteur et d’élargir le réseau des futurs clients.

Par ailleurs, le secteur portuaire en Afrique est en pleine expansion et décisif pour le développement du continent. Malgré les 80 % du commerce extérieur africain qui transite par ses ports, l’Afrique subsaharienne ne représente toujours aujourd’hui que 2% du trafic conteneurisé mondial dans un contexte de forte concurrence mondialisée. Cet enjeu majeur des ports africains fera l’objet de débat au cours du forum de Maroc, organisé autour du thème « Cap sur la nouvelle dynamique portuaire ».

L’intervention du secteur privé, via la création de partenariats public-privé (PPP) et la multiplication des mises en concession, joue un rôle croissant pour surmonter les obstacles au développement et à la modernisation des ports africains, et accompagner le continent dans sa dynamique de développement.

Cacao: Abidjan et Accra obtiennent un prix plancher de 2600 dollars la tonne

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent 65% de la production mondiale de cacao, ont obtenu mercredi à Abidjan un prix plancher de 2600 dollars US la tonne (1,5 million Fcfa) auprès des négociants et des industriels du secteur, avec un montant de 400 dollars US/tonne (232.525 Fcfa) pour garantir ce prix plancher, en cas de baisse des cours.« Un montant de 400 dollars US (232.525 Fcfa) la tonne, différentiel de revenu de subsistance, a été institué pour garantir le prix plancher » de 2600 dollars US  (1,5 million Fcfa), a dit le directeur général du Conseil café-cacao, face à la presse, à la suite des échanges des parties prenantes. 

Selon lui, « le mécanisme qui a été introduit aux acteurs clés de l’industrie a été compris ». En outre, « ce système prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent ».

Cette mesure entre en vigueur pour la campagne 2020-2021, a confié à APA une source ayant pris part aux discussions, indiquant que la nouvelle donne est le mécanisme de mise en œuvre du principe du prix plancher de 2600 dollars US/tonne « accepté » par les industriels à Accra les 11 et 12 juin 2019. 

« A supposé que la tonne, au lieu d’être vendue à 2600 dollars, est par exemple à 2200 dollars, il y a un prix de 400 dollars qui est systématiquement imposé sur toutes les ventes » aux fins de soutenir le prix plancher, a expliqué cette source.

« Et ce, quel que soit le marché, les 400 dollars seront ajoutés », a-t-elle poursuivi. Ce montant, payable par les négociants, est considéré comme un soutien qui devrait apporter aux producteurs une garantie pour relever leur niveau de vie. 

Il a fait observer qu’à un certain seuil, si le prix plancher ne peut pas être respecté, alors « le contrat va être discuté par le client et le pays ». Toutefois, « le Ghana et la Côte d’Ivoire s’entendront toujours pour rester sur la même ligne ».  

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes, et le Ghana, deuxième producteur à l’échelle internationale, ont décidé de proposer un prix plancher de 2600 dollars US la tonne, en dessous duquel ils ne vendraient pas le cacao de leurs producteurs.

Un mécanisme garantissant le prix plancher a été proposé et expliqué, les 11 et 12 juin 2019 à Accra, aux industriels du chocolat au terme de deux jours de travaux, pendant lesquels « le principe du prix plancher de 2600 dollars US tonnes a été accepté ».  

Lors de la rencontre d’Abidjan, la délégation ivoirienne était conduite par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao, organe en charge de réguler la filière, et celle du Ghana par Hon Joseph Boahen Aidoo, directeur de Ghana Cocoa board (l’équivalent du Conseil café-cacao). 

Côte d’Ivoire: un prêt de 40 milliards FCFA aux très petites entreprises

L’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) et le bailleur Candy Group International ont signé, mercredi, un contrat de prêt par l’intermédiaire du cabinet African Investment group Fund (AIGF-SA), un prêt de 40 milliards FCFA destiné aux projets de Très petites entreprises (TPE) du modèle Clonix inscrit au programme social du gouvernement (PSGouv).Ce prêt permettra d’installer à terme 35 100 jeunes et femmes ivoiriens vivant dans la précarité sur toute l’étendue du territoire.

« C’est une grande première dans l’histoire de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire, par le montant, la taille de la population cible et la nature même du financement, un prêt assorti de garanties purement privées », a salué Fofana Mouramane, Directeur général de l’INIE dont la structure était dans « l’incertitude et l’angoisse » depuis cinq ans.

Après l’adoption du modèle Clonix par le Conseil des ministres en janvier 2019, l’INIE a négocié avec des bailleurs de fonds internationaux afin d’obtenir un financement concessionnel permettant d’installer les entreprises.

Pour Touré Ben Stewart, Directeur général de l’AIGF et le bailleur, ce contrat traduit leur volonté d’apporter des financements pour stimuler la croissance économique du pays en finançant des projets dans divers secteurs d’activités.

Emmanuel Essis Emmanuel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé dont le cabinet a abrité la cérémonie, s’est réjoui de l’intérêt accordé à la Côte d’Ivoire par ces partenaires privés.

« C’est un tournant décisif pour l’INIE, un geste mémorable pour propulser l’auto-emploi et garantir la stabilité sociale et économique des Ivoiriennes et des Ivoiriens », s’est félicité M. Essis.

Il a expliqué que le projet TPE/PS-Gouv est un projet de l’INIE dans le cadre des douze mesures prioritaires à impact social du gouvernement, invitant les initiateurs à « beaucoup de rigueur dans la gestion efficiente de ce fonds qui n’est pas un don mais un prêt pour permettre à d’autres bailleurs de soutenir le projet » qui généra au total 52 000 emplois.

« J’exhorte le comité de supervision qui sera en place d’assurer pleinement le suivi, le contrôle et l’évaluation de ce projet », a conseillé le Secrétaire d’Etat Emmanuel Essis Esmel.

Face à la problématique de l’entreprenariat et inspiré par le cas ivoirien, l’INIE a mis au point un Business Model de portée universelle baptisé Clonix qui vise à densifier et à fortifier les tissus de PME (Petites et moyennes entreprises).

Il s’agit d’un procédé permettant la création en réseau de PME pérennes et performantes à grande échelle à partir de modèles réussis.  Clonix est applicable à de nombreuses filières des secteurs primaire, secondaire et tertiaire pour créer des entreprises de toutes tailles : TPE, PME et méga-business.

Vers des guides simplifiés des rapports ITIE du Sénégal

L’ONG Enda Lead Afrique Francophone travaille, en collaboration avec Oxfam et la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez, sur l’élaboration de guides simplifiés des rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et la divulgation des données obligatoires liées au paiement, a appris APA mercredi à Dakar.« (…) pour assurer une bonne gouvernance des ressources extractives et préserver le climat de paix entre les différentes parties prenantes à travers une meilleure formule de vulgarisation des informations afférentes au secteur extractif tant au niveau local que national, Enda Lead Afrique Francophone entend, dans le cadre de l’initiative portant contribution de la société civile dans la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal, réaliser un guide simplifié des rapports ITIE vue la technicité et le caractère volumineux desdits rapports », informe Moussa Mbaye Guèye, Directeur exécutif d’Enda Lead Afrique Francophone.

Cité par un communiqué de presse parvenu à APA, M. Guèye soutient que la version finale simplifiée et illustrée des rapports ITIE, dont la parution attendue fin juillet-début août 2019, permettra de faciliter non seulement la lecture et la compréhension des publications, mais aussi atteindre un large public surtout les communautés impactées par les exploitations minérales.

« Ce faisant, pour en assurer la vulgarisation, quatre foras locaux ont été organisés à Mboro, à Saint-Louis, à Kédougou et à Bargny. Ces rencontres ont vu la participation de toutes les parties prenantes concernées par la question, à savoir les antennes locales de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez ; les représentants de l’ITIE (à Mboro et à Kédougou);  les autorités administratives ; les services techniques déconcentrés ; les autorités religieuses et coutumières ; les collectivités locales ; et les organisations communautaires de base », poursuit Moussa Mbaye Guèye.

Il souligne que ces foras ont été l’occasion de partager avec les participants les guides simplifiés et de recueillir leurs impressions/recommandations par rapport au fond et à la forme. Ces éléments ont ensuite été pris en compte en vue de bonifier le document final.

Justifiant l’importance des guides simplifiés des rapports ITIE, le Directeur exécutif d’Enda Lead Afrique Francophone a indiqué que malgré les nombreux acquis et réalisations qui ont été enregistrés dans la mise en œuvre de l’ITIE, persistent encore certains défis à relever pour une gouvernance transparente et effective des ressources extractives. Parmi ces challenges, dit-il, figure le défi de l’accès à l’information. Ainsi, il est noté un manque de compréhension et d’appropriation des informations contenues dans les rapports de conciliation de l’ITIE par les citoyens notamment par certaines couches de la population.

« Ceci, conclut-il, conduit à une asymétrie d’information entre les différents acteurs concernés et directement impactés par l’exploitation des ressources minérales. Cette situation impacte négativement sur les relations et le climat de confiance qui lient les différentes parties prenantes ».

Sénégal : légère hausse du prix du maïs séché en mai

Le prix du kilogramme de maïs séché au Sénégal a enregistré une hausse de 0,5% à l’issue du mois de mai 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, cette denrée s’est échangée à 264 FCFA contre 263 FCFA au mois d’avril 2019, soit une hausse d’un FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le marché international, en raison des conditions météorologiques difficiles aux Etats-Unis, les cours du maïs ont enregistré une hausse mensuelle de 5,9%. Par contre, sur les cinq premiers mois de 2019, ils ont fléchi de 1,3% par rapport à la même période de 2018.

En perspectives, le Département américain de l’agriculture (USDA) a estimé, en juin 2019, la production mondiale de maïs à 1099,2 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, en baisses respectives de 3,1% et 1,9% par rapport aux prévisions du mois de mai 2019 et aux estimations de la campagne 2018-2019.

Quant à la consommation mondiale de maïs, attendue à 1134 millions de tonnes, elle devrait aussi baisser, respectivement, de 1% et 0,03% par rapport aux prévisions du mois de mai 2019 et aux estimations de la précédente campagne.

Le Pm éthiopien annonce une croissance de 9,2%

L’Ethiopie a une croissance économique de 9,2% au cours de l’exercice budgétaire qui expirera le 7 juillet 2019, a déclaré le Premier ministre, Abiy Ahmed.Abiy Ahmed s’exprimait lors de sa présentation du rapport annuel du pays à la Chambre des Représentants, devant laquelle il a évoqué les questions concernant le maintien de la paix et de la sécurité, la démocratie, le développement économique et la diplomatie.

Le Premier ministre a déclaré qu’avec le soutien apporté par les récentes politiques de réforme introduites par le gouvernement, la demande et l’offre intérieures ont été robustes.

Selon le Chef du gouvernement éthiopien, quelque 1,4 million de possibilités d’emploi a été créé au cours de l’exercice précédent.

Dans son rapport, le Premier ministre a indiqué que des efforts sont déployés pour élargir l’espace politique, réhabiliter les communautés déplacées à l’intérieur du pays et assurer la primauté du droit dans tout le pays.

Il a signalé qu’il y a 2,3 millions de déplacées internes dans le pays, dont environ 1,1 million déplacés pendant la période de réforme et 400.000 par les changements climatiques, mais depuis lors, plus de 2,1 millions de personnes ont été rapatriées et réhabilitées.

Cacao: échanges à Abidjan entre la Côte d’Ivoire et le Ghana sur le prix plancher

Des réflexions sur la mise en œuvre du mécanisme de fixation du prix plancher du cacao entre les négociants, les industriels et les chocolatiers d’une part et d’autre part, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ont été engagées mercredi à Abidjan, au cours d’une réunion.Cette réunion intervient après celle de Accra tenue les 11 et 12  juin 2019, au cours de laquelle la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui  cumulent 60% de la production mondiale de cacao, ont décidé de proposer  un prix plancher de 2600 dollars US la tonne (1,5 million Fcfa), en  dessous duquel ils ne vendraient pas le cacao de leurs producteurs.

Un  mécanisme garantissant le prix plancher avait été proposé et expliqué  aux industriels du chocolat au terme des deux jours de travaux,  pendant  lesquels « le principe du prix plancher de 2600 dollars US tonnes a été  accepté ».  

Pour approfondir les réflexions  de la mise en œuvre du mécanisme, les négociants, les industriels et les  chocolatiers, ont proposé la mise sur pied d’un groupe de travail  comprenant des techniciens, en vue d’entériner les propositions et  sceller un protocole d’accord.  

Le directeur  général du Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, Yves Brahima Koné, a  salué les experts qui sont venus apporter leurs expériences à la  résolution de la problématique de l’amélioration du prix au producteur  en vue d’accroître leurs revenus.

« Nous sommes  tous d’accord qu’il est nécessaire d’apporter des réponses à la  pauvreté de nos producteurs,  c’est une chose positive parce que nous  reconnaissons tous que ce sont des personnes qui vivent dans l’extrême  pauvreté », a ajouté M. Brahima Koné. 

Pour le  directeur général du Conseil café cacao, organe en charge de la  régulation de la filière, il faut toutefois inscrire cela dans le cadre  de la durabilité de la cacaoculture, évoquant ente autre la question de  la déforestation et la traite des enfants. 

Le  directeur général de Ghana « Cocoa board », Joseph Boahen Aidoo, s’est  félicité de ce qu’il y ai eu « un consensus parfait et claire»  d’améliorer le revenu du planteur. Car, dans la chaîne de valeur, le  planteur porte le tribu de la pérennité de la filière, par conséquent il  est impératif de renverser la donne.  

« La  situation du petit exploitant agricole devrait connaître un  changement  ». Et ce, dans un sens positif, a poursuivi le directeur général de  Ghana Cocoa board. Pour lui, « un consensus sur les meilleures modalités  pourrait améliorer le sort des paysans ». 

Cette  réunion est historique, car c’est la première fois  que la Côte  d’Ivoire et le Ghana, sous le leadership de leur deux chefs d’Etat,  décident de s’attaquer à la pauvreté des producteurs de cacao, d’où la  coopération bilatérale entre le Conseil du café-cacao et le Ghana Cocoa  Board. 

Inclusion financière: une solution de monnaie électronique lancée au Niger

Une solution de monnaie électronique portée par deux Groupes marocains a été lancée au Niger pour «favoriser l’accès des populations aux services financiers de base » dans le cadre des efforts pour l’inclusion financière en adéquation avec la stratégie établie par l’Etat.Selon une note d’information transmise, mardi à APA, cette solution dénommée «Flooz Wallet Bane» a été lancée le 27 juin dernier par Banque Atlantique, la filiale du Groupe Banque centrale populaire (BCP) et Atlantique Télécom.

La convention paraphée par le Directeur général de Banque Atlantique, N’Gan Coulibaly et son homologue de Atlantique Télécom à travers Moov Niger, Abdellah El Aider, stipule que cette solution de monnaie électronique est émise par Banque Atlantique afin de permettre à tout client de la banque, abonné chez l’opérateur de téléphonie  Moov et disposant d’un compte Flooz, d’avoir accès à un ensemble de services.

Elle «favorisera l’accès des populations aux services financiers de base», a expliqué M. N’Gan Coulibali, précisant que l’initiative vise à renforcer l’inclusion financière au Niger en phase avec la mission de Banque Atlantique et en adéquation avec la stratégie établie par l’Etat.

Côte d’Ivoire: un nouveau Code des investissements pour impulser l’industrialisation

La Commission en charge des Affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale ivoirienne, a voté mardi à l’unanimité un projet de loi ratifiant une ordonnance instituant un nouveau Code des investissements visant à accompagner l’industrialisation. Ce Code des investissements vise « une mobilisation massive des investissements privés et la promotion des secteurs prioritaires du Programme national de développement (PND 2016-2020) »,  a dit le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre,  chargé de la Promotion des investissements privés, Essis Esmel.

En 2012, l’Etat de Côte d’Ivoire a révisé  le code des investissements au sortir de la grave crise postélectorale de 2010-2011. De 2013 à 2018, 1 196 entreprises ont été agréées avec un montant des investissements qui s’élève à 3 451 milliards Fcfa et 38 700 emplois créés, a indiqué M. Essis. 

L’une des motivations de ce nouveau code, dira-t-il, c’est d’avoir une optimisation de la dépense fiscale. L’ancien code comprenait des exonérations, de même  que le nouveau code qui créé deux régimes d’incitations fiscales : le régime de déclaration et d’agrément. 

Dans le nouveau code, les entreprises appartenant à des secteurs d’activités prioritaires, bénéficient au terme de la réalisation de leurs programmes d’investissements, des avantages comprenant des crédits d’impôt selon des zones d’activités et des seuils d’investissements. 

Au niveau de l’emploi local, un crédit d’impôt additionnel de deux pour cent est accordé à l’investisseur étranger dont l’effectif de cadres et agents d’encadrement de nationalité ivoirienne représente 80% de l’effectif total de ces deux catégories d’employés.

En outre, l’entrepreneur bénéficie d’un crédit d’impôt additionnel de deux pour cent quand il sous-traite avec des entreprises nationales pour la réalisation de travaux d’infrastructures, de logiciels, la fabrication de pièces détachées.

Cet avantage est également accordé pour tout autre bien incorporé dans un produit final en Côte d’Ivoire comme à l’étranger. Selon le code, la sous-traitante couvre par ailleurs les services et doit représenter au moins 25% des activités sous-traitées par l’entreprise.

Les investissements réalisés dans le domaine de l’hôtellerie ou des grands centres commerciaux qui nécessitent un partenariat entre l’entreprise qui crée l’infrastructure immobilière et celle qui l’exploite, bénéficient des avantages à condition que l’entreprise demande l’agrément.    

Côte d’Ivoire: Une re-immatriculation des entreprises existantes prévues d’ici à août

Une re-immatriculation des entreprises existantes en Côte d’Ivoire est prévues d’ici à août 2019, a annoncé mardi le secrétaire d’Etat chargé de la Promotion des investissements, Essis Esmel, face aux députes de la Commission des affaires économiques et financières.M. Essis exposait notamment sur les motifs d’un projet de loi portant ratification d’une ordonnance instituant un identifiant unique pour l’immatriculation des entreprises en Côte d’Ivoire, adopté à l’unanimité en commission, par des députés en charge des questions économiques et financières.

«Depuis le 4 octobre 2018, c’est exactement 11 200 certificats d’identification unique que nous avons émis pour les entreprises qui ont été créées depuis cette date », a fait savoir M. Essis, soulignant qu’un identifiant unique est attribué à toutes les entreprises à leur création. 

 Les nouvelles entreprises qui vont se créer vont continuer de bénéficier des identifiants uniques par contre «en ce qui concerne les entreprises existantes, nous allons engager une opération de re-immatriculation» d’ici au mois d’août, a indiqué M. Essis Esmel. 

Cette opération devrait permettre de passer à la phase d’attribution d’un identifiant unique à toutes les entreprises exerçant effectivement en Côte d’Ivoire depuis 1960 et de permettre l’extension de l’identifiant unique à tous les entrepreneurs sur le sol ivoirien.   

Selon le dispositif légal, l’immatriculation d’une entreprise au registre du commerce donne lieu à un identifiant unique, de même qu’au crédit mobilier, au fichier des contribuables de l’administration fiscale, au registre des employeurs de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).

Un identifiant unique est également attribué aux entreprises au niveau des opérateurs du commerce extérieur et « à tout autre registre à caractère national prévu par la loi », poursuit le projet de loi qui mentionne que cet identifiant comprend 14 caractères.  

« Je pense que d’ici au mois d’août, nous allons lancer l’opération pour permettre à ceux qui existent d’obtenir leur identifiant unique et exercer leurs activités à partir de l’identifiant unique », a indiqué  le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion des investissements.

Une plateforme commune à certaines entités, à la création d’entreprise, notamment la Direction générale des impôts (DGI), le tribunal de commerce, la CNPS et le commerce extérieur, permet de produire cet identifiant unique. Et ce, dès que l’entreprise fait sa demande de création en ligne.

Quand le formulaire est rempli, « le tribunal du commerce va valider, les impôts, la CNPS et c’est à l’issue de toutes ces validations que le système va donc prendre en compte les obligations et émettre un identifiant unique qui va être communiqué à l’entrepreneur », a expliqué M. Essis. 

L’attribution de l’identifiant unique va permettre de sortir des artisans,  entre autre, et des microentreprises de l’informel, un pari que l’Etat ivoirien veut réaliser aux fins de d’amener toutes les entreprises quelle que soit leur dimension à contribuer à la richesse nationale, a-t-il relevé. 

« Les textes de loi ont été pris en 2015, mais c’est en 2018 que nous avons commencé la mise en œuvre parce ce qu’il fallait construire le logiciel avec les différentes administrations intervenant dans de processus » afin que les métiers soient bien transcrits, a dit M. Essis.  

L’Etat ivoirien a mis en place, en 2015, un identifiant unique pour l’immatriculation des entreprises dans le cadre des réformes du Programme Doing Business de la Banque mondiale en vue d’améliorer l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire.

 

UEMOA : hausse des taux d’intérêt des banques

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont enregistré une hausse de 0,15 point de pourcentage au mois de mai 2019 comparé au mois précédent, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’Union est passé de 6,68% en avril 2019 à 6,83% en mai 2019.

Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 5,37% durant la période sous revue contre 5,45% relevé au mois d’avril 2019, soit un repli de 0,08 point de pourcentage.

Cafetier ambulant à Abidjan, Mohamed prend en charge sa famille à Conakry

Mohamed Diallo, un jeune Guinéen qui s’est installé en Côte d’Ivoire, il y a cinq ans, prend en charge «décemment» sa famille restée à Conakry grâce à son activité de cafetier ambulant qu’il exerce depuis deux ans à Abobo, l’une des communes les plus peuplées de Côte d’Ivoire située dans le Nord d’Abidjan.C’est au rond-point de la mythique gare de cette commune que Mohamed rencontre la majorité de ses clients tôt la matinée (entre 6h et 8h) à qui il sert, soit un petit pot de café ou de thé à 100 FCFA avant de pousser sa charette vers d’autres endroits chauds de ce quartier  populaire à la recherche d’éventuels clients. Une activité qu’il exerce quasiment tous les jours entre 6h et 17h.

 « J’exerce ce travail de marchand ambulant de café et de thé il y a presque deux ans et c’est à la gare ici que je rencontre le plus d’acheteurs tous les matins. Au départ, je pouvais gagner quotidiennement entre 10 000 FCFA et 15 000 FCFA, mais maintenant, à cause du nombre croissant de jeunes qui exercent ce commerce, je gagne entre 4000 FCFA et 5000 FCFA par jour. Mais j’arrive tout de même à m’occuper décemment de mon épouse, ma fille et ma mère qui sont à Conakry »,  explique le jeune marchand de café dans un entretien avec APA.

 « J’ai quitté la Guinée en 2014 pour la Côte d’Ivoire. Je suis d’abord aller à San-Pedro ( Sud-ouest ivoirien) où je vendais dans une boutique avant de venir m’installer à Abidjan il y a deux ans. A mon arrivée, j’avais le choix de faire un autre métier, mais j’ai opté pour la vente ambulante de café car mon insertion était plus facile à cause de mes compatriotes qui exerçaient déjà le même travail »,  ajoute Mohamed, soulignant que le secteur de la vente ambulante de café dans les charrettes à Abidjan est dominée à plus de 50% par des jeunes guinéens.

 Malgré cette relative indépendance financière qui lui permet de s’occuper des siens au pays, le jeune guinéen, la trentaine révolue, envisage dans un avenir proche, de se lancer dans un autre business plus rentable dans la capitale économique ivoirienne, déplorant de nombreuses entraves à la vente ambulante de café.

 « Je paye une patente qui coûte 23 500 FCFA et valable pour six mois. Malgré cela, nous sommes souvent traqués par des agents municipaux qui nous empêchent d’exercer correctement notre activité. Pire, des syndicats du transport nous imposent eux-aussi une taxe quotidienne de 300 FCFA», a-t-il regretté.

« Sans tous ces obstacles, c’est un investissement qui est rentable. Mon revenu mensuel avoisine les 150 000 FCFA sinon plus grâce à cette activité», s’est félicité le jeune marchand ambulant.

Selon un rapport du Fonds monétaire international ( FMI) publié en juillet 2017, l’économie informelle en Côte d’Ivoire oscille entre 30 et 40% du Produit intérieur brut (PIB). A en croire les résultats de l’enquête nationale sur la situation de l’emploi et le secteur informel de 2016, l’emploi en Côte d’Ivoire est presque exclusivement informel (93,6%) quelle que soit la caractéristique socio-démographique.

Sénégal : Macky veut éviter les «convulsions» nées de l’exploitation du pétrole et du gaz

Le président Macky Sall a donné l’assurance, mardi à Dakar, qu’il veillera en tant que « responsable suprême » du Sénégal à ce que son pays qui s’apprête à exploiter en 2022 le pétrole et le gaz contenus dans ses mers, soit épargné « des convulsions » qu’occasionne dans « certains » Etats la mise en valeur de ces ressources énergétiques.«Ma volonté, non pas par la parole mais par des actes déjà posés et d’autres à venir, est de mettre notre pays à l’abri de convulsions symptomatiques de l’exploitation du pétrole et du gaz dans certains pays développés ou en développement », a notamment dit Macky Sall qui présidait à Diamniadio (26 km de Dakar) l’ouverture d’un atelier sur la mise en œuvre de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.

Rappelant les différents outils que le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cospetrogaz) a mis en place, à travers le gouvernement, pour garantir une bonne gestion des ressources en hydrocarbures du pays, Macky Sall a soutenu avoir toujours tenu à ce que le gouvernement soit assisté d’avocats et juristes consuls spécialisés dans ce domaine lors des négociations des contrats avec les partenaires investisseurs.

« Je suis trop conscient de l’importance de ces actes qui engagent le présent et l’avenir de notre nation pour laisser le moindre hasard porter atteinte à ces intérêts vitaux. Ce n’est pas seulement une question de patriotisme que chaque citoyen peut réclamer à juste titre, mais c’est aussi pour moi une obligation unique en tant que responsable suprême de l’Etat du Sénégal », a souligné le président Macky Sall.

« Je veux un Sénégal prospère où les ressources naturelles, propriétés du peuple en vertu de la Constitution, profitent à toutes les composantes de la nation. Je veux un Sénégal pour tous », a martelé le chef de l’Etat sénégalais.

Macky Sall a par ailleurs invité les personnes qui se prononcent sur la question pétrolière et gazière à faire « preuve d’humilité +et+ de prudence » parce que dit-il, «il n’y a pas un spécialiste qui peut dans ce domaine de façon sérieuse et honnête réclamer la maitrise de toute la chaine de valeur et des corps de métiers émanant de ce secteur si stratégique. Ça serait de la pure prétention ».

Revenant sur l’objet de la rencontre du jour, Macky Sall a indiqué que cette réunion, « prévue et préparée de longue date », n’est pas un acte isolé mais « la poursuite d’une politique constante de mise en place depuis plusieurs années d’une gouvernance publique, saine, transparente et durable des ressources naturelles, pétrolières et gazières en particulier ».

Le Sénégal a adopté, janvier dernier, le projet de loi sur le nouveau code pétrolier et sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.

Il se veut un instrument législatif plus adapté à la sauvegarde des intérêts nationaux dans les domaines de la chaîne pétrolière, « tout en maintenant l’attractivité du bassin aux investissements étrangers », selon le ministère du Pétrole et des Energies.

Des investisseurs arabes promettent 500 milliards f cfa au Tchad

Des investisseurs de huit pays arabes (Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Emirats Arabe uni, Maroc, Oman, Qatar et Soudan), réunis à N’Djaména du 26 au 29 juin 2019, ont promis 500 milliards f cfa au Tchad.Ces promesses ont été faites lors du forum international « Tchad-monde arabe », qui fait suite à celui tenu à Paris (France) en 2017 pour le financement du plan national de développement (PND) 2017-2021.

Pour l’édition 2019, le comité d’organisation a reçu plusieurs promesses d’investissements de 815 millions dollars US, soit près de 500 milliards de franc cfa.

Ces fonds seront injectés dans 12 projets relatifs aux infrastructures, l’énergie, l’urbanisme, l’assainissement et l’habitat, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les mines et les carrières, les hydrocarbures et le tourisme.

Le ministre tchadien de l’Economie et de la Planification du Développement, Issa Doubragne a expliqué que si le Tchad s’est tourné vers le monde arabe, c’est pour concrétiser certains investissements dont les promesses ont été faites à Paris en 2017.

« Les résultats ont été concluants, s’est réjoui un membre du comité d’organisation ». En effet, un accord de financement d’un montant de 216 millions de dollars US, pour un projet de modernisation des infrastructures de télécommunication a été signé avec le gouvernement chinois.

Pour la construction du nouvel aéroport de Djermaya, des négociations assez approfondies ont été menées avec le groupe turc SUMMA et ont permis de définir les principaux aspects techniques et financiers de cette infrastructure.

Pour sa part, le Maroc a promis d’apporter son assistance technique et financière dans le développement des secteurs de l’urbanisme, de l’eau et de l’assainissement, des transports urbain et ferroviaire, de l’énergie et des mines.

La Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), présente au forum de N’Djaména, désignera un expert international pour assurer une meilleure coordination des projets, des actions des partenaires arabes et la diligence du décaissement des fonds.

Face aux bailleurs du monde arabe, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, les a rassurés que le Tchad est une terre d’opportunités, citant les ressources nationales, notamment dans les secteurs de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche…

Le président Déby a dit « s’engager personnellement à veiller à la mise en œuvre des projets ».

Le président de la BADEA, le Mauritanien Sidi Ould Tah a fait savoir que son institution mettra en place un conseil présidentiel pour l’amélioration du climat des affaires au Tchad, insistant, par ailleurs, sur l’engagement de sa banque en faveur d’un rôle accru du secteur privé, mais aussi pour trouver des solutions idoines face aux difficultés auxquelles feraient face les investisseurs au Tchad.

Le FMI reporte un financement de 50 milliards f cfa pour le Cameroun

Le Fonds monétaire international (FMI) a différé un décaissement de 50 milliards de FCFA en faveur du Cameroun, représentant la cinquième tranche d’appui budgétaire qui devrait intervenir en juin dernier dans le cadre de la Facilité élégie du crédit (FEC).Cette décision du conseil d’administration du FMI serait liée à « une anomalie » constatée dans le pilotage du dossier camerounais, a confié sous anonymat une source proche du ministère des Finances qui pilote le dossier.

Conséquence : l’institution de Brettons Woods a décidé de reporter la réunion « pour le mois de juillet, le Cameroun devant d’abord mentionner cette contreperformance dans sa lettre d’intention ».

Selon d’autres sources, cette situation est tributaire à « une omission d’une dette due à l’Espagne qui fait obligation au Cameroun d’adresser une nouvelle lettre d’intention au FMI ».

Une équipe du FMI a séjourné à Yaoundé du 23 avril au 3 mai 2019 afin de mener des entretiens concernant la quatrième revue du programme appuyé par l’accord dans le cadre de la FEC qui a été approuvé en juin 2017.

A l’issue de la mission, « l’équipe du FMI est parvenue à un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient favoriser l’approbation de la quatrième revue de leur programme sur trois ans au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) ».

Dans cette perspective, « le conseil d’administration du FMI pourrait procéder à cette quatrième revue fin juin 2019. L’achèvement de la quatrième revue permettrait de procéder à un cinquième décaissement de 55,2 millions de DTS (environ 76.5 millions de dollars) », déclarait, dans un communiqué, le chef de mission de FMI, Corinne Deléchat.

Dans le cadre de ce programme triennal, le Cameroun a déjà bénéficié d’un décaissement cumulé de 245 milliards de FCFA sur un montant attendu de 396 milliards de FCFA.

En raison d’une contraction inférieure aux attentes de l’activité dans le secteur du pétrole et du gaz, la croissance économique a atteint 4% en 2018 contre 3,5 % en 2017, a noté le FMI pour qui « les perspectives à moyen terme demeurent favorables ».

En effet, note le FMI, la croissance devrait progressivement augmenter à 4,2 % en 2019 en raison de l’accroissement prévu de la production de pétrole, l’achèvement des projets liés à la Coupe d’Afrique des Nations de 2021 et la mise en exploitation de grands projets d’infrastructures dans les secteurs de l’énergie et du transport.

Un réseau international de chefs d’entreprises à Abidjan pour accompagner les jeunes entrepreneurs

Le « Réseau Entreprendre International », une organisation composée de près de 15 000 chefs d’entreprises issus d’une dizaine de pays au monde dont la Côte d’Ivoire, a officiellement lancé ses activités à Abidjan en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce réseau met un accent particulier sur la question de l’accompagnement des jeunes qu’il assure sur une période de 36 mois post financement.

« Dans 80% des cas, ce qui manque à ces jeunes entrepreneurs, c’est l’accompagnement, le réseautage, les outils et les conseils», a expliqué,  lors de cette cérémonie de lancement,  Medhi Laraki, le président du « Réseau Entreprendre Maroc».

« Cette année au Maroc, c’est une centaine de sociétés qui ont été accompagnées et dans le monde, ce sont 10 000 lauréats qui ont été accompagnés par 15 000 chefs d’entreprise», a poursuivi M. Laraki, justifiant que la Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter un bureau de ce réseau en raison des nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projets dans le pays.

  Le « Réseau Entreprendre International »  a permis de  « sauvegarder 30 000 emplois avec 92% de jeunes créateurs d’entreprises toujours en activité trois ans après le démarrage de leur projet.  Chaque année, ce sont 1000 lauréats qui bénéficient de l’accompagnement de ce réseau », conclut la note.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui encourage les jeunes à l’entrepreneuriat, a dégagé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA pour financer les jeunes porteurs de projets dans le pays.

Sénégal : poursuite de la hausse des prix de riz parfumé et ordinaire

La tendance haussière des prix respectifs du kg de riz parfumé et de celui du riz brisé ordinaire au Sénégal observée au mois d’avril 2019, s’est poursuivie au mois de mai 2019, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, les prix respectifs de ces deux denrées alimentaires ont augmenté de 0,7% et 0,8%, en rythme mensuel, durant la période sous revue pour s’échanger à 428 FCFA et 300 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En avril 2019, les prix du kg de riz parfumé et celui du riz brisé ordinaire avaient également respectivement augmenté de 3,2% et 1,6%, s’échangeant à 425 FCFA et 298 FCFA.

Sur le marché international, les prix de riz des variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) ont connu des orientations différentes en mai 2019. En rythme mensuel, le riz indien s’est renchéri de 0,3% alors que le cours de la variété thaïlandaise a enregistré une baisse de 0,7%.

Sur les cinq premiers mois de 2019, les prix respectifs des riz indien et thaïlandais ont respectivement reculé de 6,4% et 5,5% par rapport à la même période de 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) l’offre mondiale de riz en juin 2019 se situerait à 667,8 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, soit un recul de 0,1% par rapport aux prévisions du mois précèdent et une augmentation de 1% comparativement aux estimations de la campagne 2018-2019.

Concernant les prévisions de juin 2019 de la demande mondiale de riz, elles sont établies à 496 millions de tonnes pour la campagne actuelle, en léger recul de 0,04% par rapport à celles de mai 2019. En comparaison aux estimations de 2018-2019, une hausse de 1% de la demande mondiale de riz est anticipée.

Le patronat camerounais alerte sur une «situation d’extrême gravité de pénurie des devises»

Le groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a exprimé, par voie de communiqué parvenu lundi à APA, ses vives préoccupations face à la «situation d’extrême gravité de pénurie des devises» dans le pays.Évoquant un phénomène d’une ampleur sans précédent, l’institution déplore le ralentissement considérable des opérations d’importation d’intrants, produits et équipements de production ainsi que de maintenance de l’outil de production des entreprises.

À plus ou moins brève échéance, alerte le patronat, cette pénurie pourrait contraindre lesdites entreprises à suspendre, voire cesser leurs activités du fait d’une perte de confiance dans des relations distendues avec leurs fournisseurs et partenaires extérieurs. Certains prestataires ont déjà suspendu leurs opérations avec le Cameroun au moment où aucune visibilité n’est perceptible à l’horizon, pour rassurer les partenaires.

Mi-juin dernier, signale le Gicam, les demandes de transfert totalisaient plusieurs dizaines de milliards de francs. Les délais d’exécution n’étant plus respectés, variant de plusieurs semaines à plusieurs mois en même temps que les commissions de transfert et d’achat des devises, divers frais bancaires sont à la hausse.

De même, les procédures de transfert sont devenues plus longues et plus complexes avec, au total, des conséquences désastreuses pour les entreprises et pour l’économie nationale, en général.

Le patronat, en liaison avec l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam), rappelle avoir attiré l’attention des autorités monétaires, depuis des mois, sur les risques grandissants pesant sur l’économie du pays, du fait de cette pénurie des devises.

«De fait, les entreprises sont exposées à la perte de protection de leurs actifs en lien avec le non-paiement effectif des primes dues aux compagnies de réassurance internationales. Le risque-pays se dégrade et tend à détourner les assureurs-crédit de nos entreprises. Nos efforts sont restés vains malgré la nouvelle règlementation de change qui, pour l’heure, n’a guère permis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des entreprises ni à rassurer les opérateurs économiques, mais s’est caractérisée par des contrôles administratifs accrus préjudiciables aux opérations d’importation », se désole le patronat camerounais.

Face aux menaces réelles de paralysie de l’économie, le Gicam propose des mesures conservatoires d’urgence visant à limiter les effets néfastes de cette situation. Ces mesures vont de la suspension temporaire de l’importation de certains produits au contingentement de l’importation de produits plus ou moins essentiels, en passant par la priorité au paiement des importations de produits et services essentiels, ainsi que des secteurs stratégiques.

En mai dernier, les milieux d’affaires camerounais s’étaient déjà émus du rationnement de fait imposé aux entreprises pour le règlement de leurs transactions internationales, se traduisant par des délais d’exécution des transferts beaucoup plus longs, le relèvement desdits coûts de transactions ainsi que la complexification des procédures..

Trois mois avant, le président de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) et président du Gicam, Célestin Tawamba, avait attiré l’attention de l’opinion sur l’inquiétude des chefs d’entreprises face à cet épineux problème qui, selon lui, « met à mal la crédibilité des entreprises auprès des fournisseurs ».

Estimant que cette situation n’est pas de bon augure quant à la réforme structurelle portant sur l’amélioration du climat des affaires et la compétitivité des entreprises, amenant à la conclusion que la sous-région « est une zone économique malade, sous perfusion du FMI », il avait alors insisté pour dire que cette pénurie « est une piqûre de rappel quant à la nécessité de revisiter le modèle économique de notre sous-région, qui est précisément à l’origine de l’effondrement des réserves de changes ».

À la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), le gouverneur, Abbas Mahamat Tolli, avait qualifié d’«infondées et totalement inexactes» les informations faisant état d’une rareté des devises au sein de la Communauté économique et monétaire sous-régionale (Cemac).

Cacao ivoirien: vers un prix rémunérateur aux paysans d’au moins 70% du prix CAF

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, envisage d’octroyer comme prix rémunérateur aux paysans, au moins 70% du prix CAF contre 60% actuellement, si la tonne de cacao est vendue à 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) sur le marché international tel qu’exigé en accord avec le Ghana.La Côte d’Ivoire et le Ghana, deuxième producteur mondial, qui cumulent 60% de la production sur le marché international, ont récemment décidé à Accra de suspendre la vente de leurs fèves de cacao jusqu’à nouvel ordre, en vue d’obtenir des marchés un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa). 

« La mesure dit qu’on doit vendre la tonne de cacao à 2600 dollars et que la Côte d’Ivoire décide de donner au moins 70% du prix CAF aux producteurs », a dit à APA Maurice Sawadogo, un producteur ivoirien ayant pris part aux échanges à Accra entre les industriels, les chocolatiers et les deux pays.

« Si on prend le prix du dollar, aujourd’hui, et qu’on voudrait appliquer cette mesure, on est à 1.055 Fcfa le Kg de cacao » contre un prix garanti actuel de 750 Fcfa/Kg, a indiqué Maurice Sawadogo, premier vice-président de la Fédération des organisations des producteurs de cacao de Côte d’Ivoire. 

Pour M. Sawadogo, également président des agriculteurs d’Abengourou, une zone cacaoyère dans l’Est ivoirien, « le fait que la Côte d’Ivoire et le Ghana se mettent ensemble pour influencer le prix du marché est une bonne chose », mais « est-ce que cela suffit pour que les producteurs sortent de la misère ».

« Les industriels sont conscients que les paysans vivent mal et nous ne bénéficions pas des fruits de nos efforts, mais est-ce que l’argent qu’on va nous donner va atteindre le producteur », lance Maurice Sawadogo,  quelque peu sceptique.  

Il faut, dira-t-il une mesure durable, car au lendemain de cette décision à Accra, le prix à l’international a grimpé à 2.500 dollars US la tonne (1,44 million Fcfa), avant de chuter aujourd’hui. C’est pourquoi les deux pays devront diversifier leurs sources de revenus ainsi que celles des paysans et être capables de stocker leurs productions.  

 « A partir de septembre, octobre prochain, si le cacao ne se vend pas, les enfants n’iront pas à l’école et aucune activité dans la zone de production cacaoyère ne va marcher », prévient Maurice Sawadogo, qui fait observer qu’actuellement, c’est la période creuse dans la campagne de commercialisation.

Jointe, Victoire Kouaglou, meilleure productrice nationale de cacao pour la campagne 2017-2018 en Côte d’Ivoire, affirme que « les ventes sont ralenties sur le terrain, c’est seulement ceux qui ont l’argent qui paient » pour s’approvisionner.   

« Si la Côte d’Ivoire et le Ghana ont fait fusion et que le producteur ivoirien peut gagner comme ceux du Ghana, cela va nous faire plaisir », a laissé entendre Mme Victoire Kouaglou, qui souligne que le prix bord champ du kg de cacao au Ghana « est plus élevé que pour la Côte d’Ivoire ».

« Moi, je demande à la Côte d’Ivoire de ne pas s’arrêter à 70% du prix CAF, si le Cameroun va jusqu’à 75%, le Nigeria à 90%, pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut pas aller à 80% », s’interroge Maurice Sawadogo, avant d’ajouter «  nous demandons aussi à la Côte d’Ivoire de faire mieux ».

La Côte d’Ivoire, pays leader avec près de 2 millions de tonnes, a revu à la baisse le prix du kg de cacao aux paysans, après la chute d’environ 40% des cours sur le marché international en 2016 et 2017, ce qui a conduit l’Etat ivoirien à réduire des poches de dépenses budgétaires. 

Face à la baisse des cours, ces deux pays voisins veulent conjuguer leurs efforts pour juguler cette dépression des prix sur le marché international. Dans ce contexte, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont signé un protocole afin de piloter la gouvernance de l’économie cacaoyère mondiale.  

Abidjan abrite depuis le 25 avril 2017, le siège statutaire de l’Organisation mondiale du cacao (Icco). Cette délocalisation de Londres à Abidjan,  la capitale économique ivoirienne, intervient après 44 ans. Le pays veut saisir cette opportunité pour assurer aux producteurs un meilleur prix rémunérateur.

Une réunion devant regrouper le Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, le Cocoa board du Ghana et les industriels du chocolat, est prévue à Abidjan le 3 juillet 2019. Les techniciens des différentes parties, après analyse devraient signer un « engagement », selon une source proche du dossier.

Côte d’Ivoire: le coût du carburant reste inchangé pour le mois de juillet

Le coût du carburant reste inchangé pour la période du 1er au 31 juillet en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis, dimanche, à APA.De  fait, le prix du litre de l’essence super sans plomb pour cette période  reste à 630 FCFA comme le mois de juin 2019. Celui du gasoil est, également, maintenu à 615 FCFA.

L’augmentation ou la diminution substantielle des prix à la pompe du  carburant se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme  automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international. 

La Chine pourrait construire un port en eau profonde au Gabon

Une délégation de la société chinoise China Harbour Engineering Company (CHEC) séjourne au Gabon dans le cadre d’un projet de contruction d’un port en eau profonde à Port-Gentil, la capitale économique du pays, a-t-on appris samedi, auprès du cabinet du ministre gabonais de la Promotion des investissements, Jean Fidèle Otandault. »Je pense que c’est un partenariat qu’il faudrait développer. C’est ce que nous sommes en train de faire », a affirmé Jean-Fidèle Otandault au terme de l’audience qu’il a accordé à la délégation de l’entreprise CHEC.

CHEC est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans la construction d’infrastructures marines, ponts, routes voies ferrées etc. Elle a déjà réalisé la construction d’une route au Gabon. Elle a par ailleurs construit déjà ports en eaux profondes au Nigeria et au Cameroun.

Forte de son expérience, CHEC souhaite décrocher le marché de construction de l’infrastructure portuaire de Port-Gentil. Un projet qui génèrera 20 000 emplois directs et indirects, indique-t-on au ministère de la Promotion des investissements.

Le montant que coûtera cette ambitieux projet n’a pas été révélé. Selon certaines indiscrétions, c’est la Chine qui financera ledit projet dans le cadre d’un partenariat public privé.

La Chine est présente dans plusieurs secteurs de l’économie du Gabon, notamment dans la foresterie, le pétrole, les BTP.

Près de 65 milliards FCFA de l’UEMOA pour 35 projets en Côte d’Ivoire

Un portefeuille de près de 65 milliards de FCFA de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est consacré ces dernières années à la réalisation en Côte d’Ivoire d’infrastructures et d’équipements dans des domaines divers tels que l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’énergie, la métrologie, les transports, les routes et l’enseignement supérieur.L’annonce a été faite, vendredi soir à Abidjan, par le Représentant résident de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, Jean Gustave Sanon lors de la célébration éclatée du 25è anniversaire de cette institution sous-régionale destinée à informer et sensibiliser davantage les populations sur le processus d’intégration ainsi que sur les programmes et projets financés par l’Union dans ce pays.

« Au cours des 25 dernières années, la Côte d’Ivoire a réalisé des performances économiques remarquables » s’est félicité M. Sanon, citant la mise en œuvre de réformes sectorielles traduite par une progression remarquable faisant passer le taux d’application de 9% en 2012 à 73% en 2018, ce qui a fait rebondir le taux de croissance annuel en moyenne de plus de 7% depuis 2012.

La bonne trajectoire de la Côte d’Ivoire pour le respect des critères de convergence de 1er rang à l’horizon 2019 et la transposition de la législation communautaire en matière de promotion du secteur privé et l’animation du marché commun, « permettent ainsi à la Côte d’Ivoire de jouer pleinement son rôle de locomotive économique de l’Union », a relevé le Représentant résident de l’UEMOA.

« Dans le domaine des programmes et projets, c’est un portefeuille de 64,427 milliards FCFA que l’UEMOA consacre à la réalisation en Côte d’Ivoire d’infrastructures et d’équipements» pour 35 projets réalisés ou en cours de réalisation « dans des domaines divers tels que l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’énergie, la métrologie, les transports, les routes et l’enseignement supérieur », a ajouté Jean Gustave Sanon.

La Commission de l’UEMOA a également initié plusieurs réformes qui ont contribué notamment à la modernisation du cadre macroéconomique, à la facilitation des transports et des échanges commerciaux avec les autres pays de l’Union.

La Côte d’Ivoire est la locomotive de l’UEMOA avec 34,61% du Produit intérieur brut (PIB) total de l’Union en 2018.

« Après 25 ans de fonctionnement et en dépit des difficultés qui continuent de jalonner son parcours, il n’est pas exagéré de dire comme vous pourrez en juger vous-mêmes que le bilan à date de l’UEMOA constitue un réel motif de satisfaction pour les chefs d’Etat et de gouvernement », a souligné à son tour Adama Coulibaly, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Koné.

En effet, a-t-il rappelé, en 2018, la croissance économique de l’UEMOA est ressortie à 6,6% avec l’augmentation de la demande intérieure, l’accroissement des ressources publiques affectées au financement des infrastructures et la baisse des pressions inflationnistes grâce à la stabilisation des prix énergétiques et des produits alimentaires.

« La Côte d’Ivoire, affichant un taux de croissance de 7,4% en 2018, demeure un acteur clé », a ajouté Adama Coulibaly, également directeur de cabinet du ministère ivoirien de l’Economie et des finances.

La célébration du 25è anniversaire de l’UEMOA a été lancée le 10 janvier 2019 à Ouagadougou par le Président Alassane Ouattara, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, en présence de son homologue du Burkina Faso, Marc Roch Christian Kaboré.

C’est le 10 janvier 1994 que les chefs d’Etat et de gouvernement des pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage l’usage du franc CFA ont signé à Dakar (Sénégal) le traité portant création de l’UEMOA en vue de la construction d’un espace économique harmonisé au sein duquel circulent librement les personnes, les capitaux, les biens et les services.

L’UEMOA regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Côte d’Ivoire: l’agriculture et ses activités connexes représentent 50% de la demande en emballage

Le secteur de l’agriculture ivoirienne et ses activités connexes représentent plus de 50% de la demande en emballage et conditionnement, suivi du secteur de l’agro-alimentaire, et des boissons, a annoncé, vendredi à Abidjan, le président de l’Association des professionnels de l’emballage en Côte d’Ivoire (APECI), Ismaël Boga-N’guessan.Il s’exprimait à l’ouverture des premières journées de l’emballage en Côte d’Ivoire autour du thème, « emballer pour créer de la valeur ajoutée ».   

« En Côte d’Ivoire, le secteur de l’emballage est lié à celui de l’agriculture et de ses activités connexes, qui représentent plus de 50% de la demande en emballage et conditionnement, suivi du secteur de l’agro-alimentaire, et des boissons », a souligné le président de l’APECI, notant aussi une « forte demande dans le secteur du BTP, en particulier dans la cimenterie ».

Poursuivant, il a relevé d’autres marchés émergent à la faveur d’une montée en puissance de la classe moyenne consommatrice de produits made in Côte d’Ivoire valorisés par l’emballage.

Quant à l’offre, elle est constituée par une cinquantaine d’entreprises traitant divers matériaux tels l’acier, l’aluminium, le bois, le carton ondulé, le carton plat, le papier, les plastiques, le jute et les matériaux complexes.

« Toutefois, certains matériaux tel le verre n’est pas couvert par l’offre locale et continue d’être importé », a précisé Ismaël Boga-N’guessan, indiquant que l’emballage est un secteur dynamique et performant qui sait s’exporter dans la sous-région, voire au-delà.

« C’est d’ailleurs pour cela que dans la Stratégie nationale d’exportation, l’emballage figure en bonne place, parce qu’il contribue à l’excédent de la balance commerciale directement. Et indirectement, par la valorisation des produits à l’exportation », a-t-il expliqué.

L’Association de professionnels de l’emballage a pour  objectif de renforcer les capacités par la formation et la collaboration internationale, de rechercher de nouveaux emballages adaptés aux besoins locaux et respectueux de l’environnement, et maintenir des liens avec des organismes internationaux d’emballage et  de conditionnement afin d’être informés des dernières tendances du secteur .

Elle a également pour objectif de participer à des conférences, expositions et foires internationales sur l’emballage pour partager des informations et des expériences  et contribuer à l’augmentation des exportations grâce à une présentation améliorée du produit et un conditionnement efficace.

Aider les industries, en particulier les petites et moyennes entreprises, à mettre au point ou à trouver des emballages de qualité et économiques afin de rendre leurs produits compétitifs sur le marché sous-régional et à l’international, et être un centre sous-régional de formation et de développement de l’expertise en emballage et conditionnement, figurent aussi sur la liste des objectifs de l’APECI.

Enfin, elle veut soutenir le développement d’emballages appropriés pour la manutention, le stockage et la distribution des cultures vivrières afin de minimiser les pertes après récolte, et participer à l’élaboration de normes d’emballages nationales appropriées pour assurer la sécurité des produits.

Faible progression du PIB au Sénégal

Le Produit intérieur brut (PIB) en volume du Sénégal a enregistré au premier trimestre de l’année 2019, une faible progression de 0,4% par rapport à quatrième trimestre 2018, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue samedi à APA.Selon l’ANSD, « ce résultat est imputable à la croissance modérée du secteur tertiaire (plus 1,5%) qui représente plus de 50% du PIB ».

La croissance économique a été également amoindrie par le repli du secteur secondaire (moins 1,4%). En outre, signale l’ANSD, le secteur primaire a stagné au cours de la même période. S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont reculé de 0,3% sur la période sous-revue.

« Du côté de la demande, il est noté, en rythme trimestriel, une baisse de la consommation finale (moins 0,5%) et un repli de la formation brute de capitale fixe (moins 3,5%) », souligne l’ANSD.

En revanche, les exportations nettes de biens et services ont progressé de 5,9%.

L’activité économique, au premier trimestre de 2019, est ressortie en hausse de 5,7% par rapport au premier trimestre de l’année 2018. Cette performance est liée à la bonne tenue des activités du primaire (plus 9,3%), secondaire (plus 5,3%) et tertiaire (plus 4,6%).

Sous l’angle de la demande, l’ANSD a relevé une amélioration des exportations nettes de biens et services qui passent de moins 595,2 milliards de FCFA à moins 353,2 milliards de FCFA, en liaison avec une hausse des exportations (plus 29,5%) et une baisse des importations de biens et services (moins 4,0%).

Le PIB en valeur est estimé à 3256 milliards FCFA au premier trimestre de 2019 contre 2935,5 milliards de FCFA au premier trimestre 2018, soit une progression de 10,91%.

La Beac restreint l’utilisation des cartes bancaires hors de la Cemac

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli, a publié une instruction restrictive, relative aux conditions et modalités d’utilisation, à l’extérieur de la Communauté économique et monétaire sous-régionale (Cemac), des instruments de paiement électronique encore appelés «cartes bancaires».Ledit document, consulté par APA, entend règlementer l’usage hors de la zone de ces cartes, avec en filigrane la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Selon l’instruction du gouverneur Abbas Mahamat Tolli, l’utilisation des cartes bancaire, pour le paiement et le retrait sur des guichets et terminaux situés à l’extérieur de la Cemac, ainsi que le règlement des transactions en ligne, est restreinte aux transactions courantes dans la limite des seuils d’allocation dans la limite de 5 millions FCFA par personne et par voyage.

Au-delà de ce montant, lesdites opérations s’effectuent désormais sous réserve de la justification à priori et à posteriori des montants sollicités pour la transaction et, le cas échéant, de la justification de l’opération.

Dans la limite de 1 million FCFA par mois et par personne, le règlement à distance des transactions, notamment les paiements en ligne, sont libres sous réserve du respect des dispositions de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et de la prolifération applicables au sein de la Cemac.

La même disposition de règlement à distance prévoit la fourniture de justificatifs par le titulaire de la carte électronique à l’intermédiaire agréé, «par tout moyen laissant trace, dans un délai de 90 jours», les émetteurs d’instruments de paiement électronique en implémentant les plafonds et étant tenus, mensuellement, de transmettre à l’Institut d’émission les relevés des transactions.

Abbas Mahamat Tolli annonce, pour le strict respect de ces dispositions, des contrôles sur place de son institution ainsi que de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), pour s’assurer du respect de ladite règlementation par les émetteurs d’instruments de paiement électronique.

Dans un rapport daté d’août 2017, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) déplorait «une certaine vacuité» du cadre juridique sous-régional en la matière, accusé de ne pas prendre en compte «de façon adéquate les objectifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme», «le contrôle de l’origine des fonds et des seuils réglementaires n’étant pas toujours assuré».

«Tous les établissements bancaires de la sous région ont été conviés à participer à l’exercice de typologies objet du présent rapport. Cependant, seuls ceux représentant les grands groupes internationaux et une banque à capitaux camerounais ont accepté de jouer le jeu», soulignait alors le document.

Cameroun : un taux de soumissions de 160,86% à une émission de bons du Trésor (officiel)

L’État du Cameroun a recueilli un taux de soumissions de l’ordre de 160,86% à une émission de bons du Trésor assimilables de 20 milliards FCFA, effectuée le 19 juin dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a appris APA mercredi auprès des services compétents du ministère des Finances (Minfi).Effectuée auprès de sept spécialistes en valeurs du Trésor (Svt) soumissionnaires du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad, l’opération a ainsi recueilli des offres totales de 32,172 milliards FCFA pour un taux d’intérêt moyen pondéré de 2,239%.

Selon une ordonnance signée le 29 mai dernier par le président Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances 2019, le Cameroun prévoit de lancer pendant l’exercice des émissions de titres publics pour un montant totale de 350 milliards FCFA.

Depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur son marché financier domestique, le Cameroun a, selon les données du Minfi, mobilisé plus de 2616,31 milliards FCFA à travers ses diverses interventions sur le marché des capitaux.

Il a ainsi levé un total de 1370,96 milliards FCFA sur le marché monétaire de la Beac, dont 1322,28 milliards FCFA de BTA et 48,68 milliards FCFA d’obligations du Trésor assimilables (OTA) et, sur les marchés financiers national et international, a collecté respectivement 795 milliards FCFA mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards FCFA à travers une émission d’Eurobond.

Le fruit de ces levées de fonds a été consacré, en grande partie, pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Grâce à la dynamique favorable de l’activité économique nationale non pétrolière, qui devrait se poursuivre, le Cameroun prévoit pour 2019 une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel non pétrolier à 5%, contre 4,2% en 2018 et 3,5% un an auparavant, et à 5,4% en moyenne entre 2020 et 2021.

La répression contre les hôtels et restaurants hors-la-loi démarre fin juin en Côte d’Ivoire

La répression contre les restaurants, hôtels, night-clubs, agences de voyage et autres lieux de loisirs « hors-la-loi» en Côte d’Ivoire, démarre le 30 juin prochain avec 72 agents assermentés pour le contrôle, a appris APA mardi auprès du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs.Selon une note d’information transmise à APA,  sur instruction du ministre Siandou Fofana, 72 agents assermentés (12 commissaires, 15 inspecteurs et 45 contrôleurs) de ce département ministériel ont été instruits mardi à Abidjan lors d’un séminaire à l’effet de mettre fin au désordre dans le secteur touristique dans le pays.

« En point de mire de cette session, la mise en application de la missive du ministre Siandou Fofana invitant tout établissement de tourisme, c’est-à-dire d’hébergement, les restaurants et toutes autres activités de loisirs et de détente, les agences de bureaux de voyages, les agences de location de voitures, etc, à se conformer à la réglementation en vigueur. Et ce, au plus tard le 30 juin 2019, délai de rigueur », rapporte la note, soulignant que les « services compétents » procèderont à la «fermeture systématique » des établissements contrevenants.

Au nom du ministre du tourisme et des loisirs, son directeur de cabinet Dr Germain N’Dri Aphing-Kouassi a indiqué aux agents sous serment que l’heure de la sensibilisation est passée et place désormais à la répression.

 Au-delà, il a soutenu que cette mise aux normes et règles des établissements intègre la stratégie nationale de développement du tourisme, « sublime Côte d’Ivoire», conclut le texte.

Le programme Sublime Côte d’Ivoire comprend 18 projets et 09 réformes phares à mener d’ici à 2025 avec entre autres, la création de Abidjan Business City, une plateforme de 1000 chambres comprenant un centre de congrès sur la route d’Abatta à l’Est d’Abidjan.

 La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’ouest avec cinq millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Sénégal : hausse de 391 tonnes des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une augmentation de 391 tonnes au terme des quatre premiers mois de l’année 2019 comparé à la même période de 2018, selon les données de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS).Le cumul de ces abattages de viande s’est élevé à 9.495 tonnes durant la période sous revue contre 9.104 tonnes à fin avril 2018, soit une progression de 4,29% en valeur relative.

En variation mensuelle, ces abattages ont enregistré une hausse de 45,5 tonnes, passant de 2.491,50 tonnes en mars 2019 à 2.537 tonnes un mois plus tard.

Au terme de l’année 2018, les abattages contrôlés de viande s’étaient établis à 25.915,3 tonnes. Les réalisations des quatre premiers mois de 2019 suivent ainsi un bon trend puisqu’elles représentent 36,63% du total des abattages de 2018. 

Maroc: immersion dans l’usine de gestion des véhicules gravement accidentés

La gestion des véhicules gravement accidentés (VGA) au Maroc, est un secteur qui sombre dans l’informel et reste dominé par les intermédiaires qui font la pluie et le beau temps et imposent leur pratiques, jugées illégales, une situation peu reluisante qui a poussé « GEPAVE », première entreprise marocaine, en Afrique et dans le monde arabe à se positionner à l’échelle nationale en réussissant à mettre de l’ordre dans le secteur à travers l’application stricte d’un processus inspiré de la loi VGA.–Par Hicham Alaoui —

Née fin 2017 suite à une union d’ingénierie et d’études menées par des experts, la Sté GEPAVE a crée une nouvelle activité basée sur l’application de la loi et le développement d’un secteur resté longtemps informel.

« Il est primordial de rappeler que la société GEPAVE a été pensée et créée pour faire face à un grand mécontentement des clients et assurés qui souffrent des problèmes de mauvaise gestion des réformes de leurs véhicules, de problèmes de communication avec les différents intervenants, et surtout des conséquences de la non-conformité avec la Loi 52-05. En effet, plusieurs amendes et poursuites judiciaires continuent à ressurgir de temps à autre à cause de la non-application des dispositions de Loi relatives aux VGA », a tenu à expliquer le Directeur de GEPAVE, Wassim El Hallioui.

« Face à cette situation désolante, on ne pouvait pas rester comme un spectateur passif. A ce titre, la compagnie, qui a démarré officiellement ses activités en mars 2018, a réussi à convaincre des compagnies d’assurance à se rallier à ce projet avec la volonté de restructurer un domaine qui s’apparente  directement à leur secteur d’activité. Notre credo est  « Nous sommes tous responsables », a-t-il souligné dans une interview à APA.

GEPAVE s’est engagée à résoudre la problématique de gestion des véhicules gravement accidentés et s’est considérée comme une société citoyenne qui suit le chemin tracé par le Maroc dans la modernisation et la réorganisation de ce secteur, a-t-il précisé.

Et d’ajouter que la société GEPAVE a pris l’initiative de travailler sur ce chantier pour relever les défis majeurs existants (sur les plans juridique et technique) et contribuer à mettre de l’ordre dans ce secteur. Le principal challenge étant de gérer un secteur qui reste mal structuré, avec des pratiques informelles, non professionnelles et parfois illégales.

L’objectif premier étant d’intégrer l’un des principaux éléments importants qui sont les épavistes dans un processus structuré, qui répond aux exigences d’un secteur qui se veut l’un des piliers de l’économie nationale. Notre objectif étant également de contenir et au mieux d’éviter toute réclamation des assurés dont certains n’hésitent plus à se plaindre directement auprès de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS).

Force est de constater que la valeur du marché des épaves, selon le processus de gestion de GEPAVE obéit à une variabilité de coûts selon des facteurs liés à la disponibilité des pièces de rechange, à la valeur vénale du véhicule et du prix de vente du véhicule d’occasion.

Cependant, certaines pratiques non conformes à la loi et à l’éthique du secteur persistent malheureusement toujours avec pour objectifs de maximaliser de façon illogique les valeurs d’épaves. Ceci passe soit par obtenir les contacts des assurés pour les marchander ou alimenter le marché des véhicules volés afin de masquer l’identité du véhicule en utilisant la carte grise de l’épave.

Ces pratiques qui prévalent malheureusement dans le secteur sont qualifiées pour le moins d’ « arnaque ». Ainsi, l’assuré se trouve face à des ferrailleurs anonymes et dont les négociations d’achat sont entachées par des pratiques arnaqueuses, s’est-il indigné. « Le véhicule gravement accidentés une fois cédé via un appel d’offres peut circuler sur la voie publique sans être réparé, ni contrôlé par les services concernés, ce qui constitue une menace routière et une infraction à la loi qui régit ce domaine. D’autant que l’ancien propriétaire risque de se voir poursuivi par des infractions qui ne les a pas commises du fait que la mutation du véhicules ne fait que tardivement », a-t-il expliqué.

Pour parer à cette situation, GEPAVE a institué un processus de gestion des épaves, qui est foncièrement conforme à la loi 52-05 sur la gestion des épaves, a-t-il affirmé.

Une fois le véhicule est déclaré réforme techniquement et économiquement, un certains nombre d’actions doivent être menées à commencer par le recours à l’expert qui est appelé à établir une fiche technique détaillée comportant l’état du véhicule et  ses caractéristiques, illustrée par des photos. Puis, il sera procédé au lancement d’un appel d’offre électronique consulté uniquement avec les ferrailleurs en contrat avec GEPAVE qui traite le remboursement des assurés avec une réduction des délais de paiement.

Par la suite, le véhicule passe à l’étape de réparation pour les cas d’une réforme économique et à la radiation des documents pour le cas technique. A ce stage, une visite après réparation justifiée par un compte-rendu partagé en ligne avec les compagnies, aura lieu. Ceci pour garder une traçabilité des données concernant les différents intervenants.

En somme, les objectifs de GEPAVE se résument en la restructuration du secteur dont les ferrailleurs constituent la composante essentielle, la conformité aux dispositions juridiques régissant le secteur, la garantie de la réparation du véhicule gravement accidenté dans le strict minimum exigé et la participation des ferrailleurs au développement du secteur dont ils sont l’épine dorsale.

Il s’agit également de centraliser l’information à travers la création d’une plateforme informatique dédiée spécialement à l’organisation des appels d’offres et à la gestion de la base de données, de limiter les réclamations déposées auprès de l’ACAPS et enfin de mettre fin aux transactions conclues en espèce.

GEPAVE est disposée  à partager son expérience avec les différents intervenants dans le secteur, ministère de tutelle, experts, compagnies d’assurance ou autres. Notre ambition est de réussir cette expérience et faire du Maroc une référence en matière de gestion d’épave en Afrique et dans le monde arabe, a assuré M. El Hallioui, d’un air optimiste.

« Il est grand temps de mettre fin aux pratiques informelles funestes », a-t-il vivement souhaité avant de rejoindre son bureau où un travail très méticuleux l’attend à longueur de journée.

L’Afrique va faire l’avenir du monde (entrepreneur)

L’Afrique va faire l’avenir du monde et ce sont des Africains qui vont faire ce travail, a déclaré, mardi à Dakar, l’Administrateur Général du Groupement d’intérêt économique Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.« L’Afrique reste le continent de la promesse de par sa démographie, de par ses richesses et de par l’écart qui existe entre ce qu’il y a et ce qu’il reste à faire », a notamment dit M. Diagne, invité par le bureau de l’Association des diplômés de HEC PARIS pour animer une conférence au Leadership Round Up.

Mais pour assurer cette fonction de locomotive de l’avenir du monde, a estimé Ibrahima Nour Eddine Diagne, nous devons apprendre à donner du sens à la confiance, « parce que quand on n’a pas foi en un avenir et en notre potentiel, on n’est pas capable de bâtir quelque chose de solide ».

Pour l’Administrateur Général de Gaïndé 2000, il faut absolument que dans les consciences et dans les mentalités, nous puissions relever notre niveau d’exigence et que les africains se fassent mutuellement confiance parce que, a-t-il dit, « l’Afrique qui ne se regarde pas et ne se fait pas confiance n’a pas d’avenir ».

Ibrahima Nour Eddine Diagne a par ailleurs invité les Etats africains à remettre en cause certains « indicateurs que nous n’avons pas inventé et qui ne remplissent pas la marmite » pour se focaliser sur l’essentiel et l’exigence. « L’Afrique est un continent qui doit se prendre en charge », a-t-il encore dit.

« Les filles et les fils du continent que nous sommes, incarnons l’espoir mais plus, la conviction et la rigueur. Nous sommes donc responsables du développement de l’Afrique et nous avons tous le devoir d’œuvrer à son progrès socio-économique », a dit, de son côté, le président de l’Association des diplômés de HEC PARIS au Sénégal, Habib Mbaye.

Placé sous le thème : « Un monde en redéfinition : l’Afrique doit trouver sa place », Le Leadership Round Up se positionne comme un rendez-vous incontournable des professionnels et des jeunes talents qui, en plus d’échanger sur des problématiques majeures de l’heure, peuvent trouver des opportunités de collaboration fructueuse.