Stabilité du prix du maïs séché au Sénégal

Le prix du kilogramme de maïs séché au Sénégal est resté stable au mois de mai 2018, s’échangeant à 269 FCFA (environ 0,45 dollar) comme au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché international, le cours du maïs argentin est toujours élevé depuis deux ans, du fait principalement des conditions de moisson difficiles. Sur un mois il s’est raffermi de 1%.

Sur les cinq premiers mois de 2018, le cours du maïs argentin a également progressé de 6,8% par rapport à la même période de 2017.

Pour le mois de juin 2018, le Département américain de l’agriculture (USDA) estime la production mondiale de maïs à 1052,4 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit des baisses respectives de 0,3% et 2,4% par rapport aux prévisions du mois de mai 2018 et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Les prévisions de la consommation mondiale de maïs (1090,4 millions de tonnes) ont reculé de 0,1% par rapport à celles du mois de mai 2018 contre une augmentation de 2,8% relativement aux estimations de la précédente campagne.

60 milliards de la BDEAC pour des projets au Cameroun et Guinée équatoriale

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a approuvée un financement de près de 60 milliards FCFA destiné à la réalisation de projets à caractère socio-économique au Cameroun et en Guinée équatoriale, annonce l’institution bancaire dans un communiqué reçu samedi à APA.Ce financement a été approuvé lors du Conseil d’administration de la BDEAC tenu le 28 juin à Brazzaville, souligne le communiqué avant de faire cette précision : « De ces 60 milliards F.CFA, environ 57 milliards FCFA reviendront au Cameroun qui mettra en œuvre des projets de construction des routes intégrateurs et un projet d’exploitation industrielle du cacao »

« Un peu plus de 3 milliards FCFA reviendront à la Guinée Equatoriale pour le financement des projets dans le secteur de l’éducation et celui de l’agro industriel », ajoute le communiqué.

« Ce financement, souligne-t-il, sera décaissé dès que ces pays auront réuni les conditions exigées par la BDEAC pour ce type de financement des projet».

Dirigée par l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama, la BDEAC est un instrument de développement économique qui couvre les six pays membres de la CEMAC : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Pascal Miny nouveau directeur général de Camrail (communiqué)

Le Français Pascal Miny a été nommé directeur général de la Cameroon Railway (Camrail) au terme d’une session ordinaire du conseil d’administration de l’entreprise, annonce un communiqué du service de la communication du transporteur ferroviaire reçu jeudi à APA.Ancien patron de la Compagnie minière de l’Ogooué (Gabon), et, avant sa nomination, Knowledge Management Leader en charge des affaires ferroviaires pour la branche minière du groupe français Eramet, Pascal Miny remplace son compatriote Jean Pierre Morel, appelé à faire valoir ses droits à la retraite.

Filiale du groupe Bolloré qui en détient 77,4% du capital, Camrail est concessionnaire du chemin de fer camerounais depuis janvier 1999 dans les secteurs de l’exploitation technique et commerciale, la maintenance, l’aménagement et la gestion des infrastructures ainsi que la gestion courante.

Par ailleurs, abordant l’état d’avancement des dossiers d’indemnisation relatifs au déraillement survenu le21 octobre 2016 en gare d’Eséka (région du Centre) et qui a fait 79 morts et plus de 500 blessés, selon le bilan officiel, le conseil d’administration du transporteur affirme que «84% des dossiers de victimes décédées ont fait l’objet d’un accord définitif avec les familles, 83% des dossiers de victimes blessées sont aujourd’hui définitivement homologués et soldés, et 100% des dossiers de préjudices matériels ont été traités et réglés».

Concernant cette catastrophe, la commission d’enquête gouvernementale avait «établi la responsabilité, à titre principal, du transporteur», une conclusion vigoureusement rejetée par le transporteur devant les tribunaux locaux, Camrail contestant «certains points importants apparaissant dans les rapports des experts de la commission qui lui ont été communiqués» et proposant une expertise indépendante.

Togo : tenue d’une table-ronde sur la stratégie nationale d’électrification

Les autorités togolaises ont lancé, mercredi à Lomé, une table-ronde des bailleurs de fonds et investisseurs pour la stratégie d’électrification.Selon Abass Absoulaye, le directeur général de l’Energie, cette rencontre a pour but de « présenter aux partenaires techniques et financiers la stratégie d’électrification du Togo élaborée par le gouvernement à travers l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables ».

Elaboré par le ministère des Mines et de l’Energie, le document décrit la feuille de route pour l’atteinte de l’objectif d’électrification du Togo. Le pays souhaite notamment atteindre 100% d’ici à 2030, contre de 47%, selon le dernier rapport sur les progrès énergétiques.

Il s’inscrit, par ailleurs, dans le Plan national de développement en cours d’élaboration par le gouvernement.

Lancement au Sénégal des activités de Novojob, plateforme de recrutement

Après son lancement en mai 2017 au Maroc, en Côte d’Ivoire, en Algérie et au Bénin, Novojob a lancé officiellement ses activités au Sénégal, mardi à Dakar, a appris APA de source sûre.« Site d’offres d’emploi nouvelle génération couplé à une plateforme de management des recrutements, Novojob répond aux attentes exprimées à la fois par les candidats en quête de transparence et de simplicité, et par les recruteurs en quête d’outils de recrutement performants », explique un communiqué de presse reçu à APA.

Cité par le document, Louai Djaffer, son fondateur a indiqué que Novojob est une entreprise panafricaine qui propose des solutions innovantes dans le domaine du recrutement, son objectif est de connecter les talents et les entreprises africaines à travers des technologies avancées et des solutions innovantes.

Après un an d’existence, Novojob a enregistré plus 250 000 Candidats & professionnels, plus 1,5 millions de candidatures et plus de 1 000 recruteurs en Afrique.

« L’installation au Sénégal est une étape importante dans le développement de Novojob. Le pays est un pilier majeur en Afrique de l’Ouest, connu pour sa stabilité, son ouverture au reste de l’Afrique et la qualité de sa ressource humaine. Le pays a enregistré une importante croissance économique ces dernières années et affiche de grandes ambitions en termes de développement socioéconomique notamment avec le Plan Sénégal Emergent (PSE) », a dit M. Djaffer.

Selon lui, le numérique participe à la transformation rapide de l’économie au Sénégal où la diversité et les opportunités d’investissement et de carrière augmentent considérablement.

Le Congo devient membre de l’Opep

La candidature du Congo à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep) a été adoptée, le 22 juin 2018 à Vienne(Autriche), lors de la réunion des ministres des pays membres cette organisation.Ainsi, le Congo devient-il le 15ème pays membre de cette organisation, le septième pays en Afrique et le troisième pays en Afrique Centrale, après le Gabon (1975) et l’Angola(2007).

Ce statut de membre à part entière de l’Opep permettra au Congo de participer aux négociations non seulement des prix, mais aussi du quota de l’or noir au plan international.

D’après les projections du ministère des Hydrocarbures, la production pétrolière du Congo pourrait dépasser les 350.000 barils/jour, boostée par le gisement Moyo-Nord qui produit près de 140.000 barils/jour et Banga Koyo avec 50.000 barils/Jour.

Les importations pétrolières, selon les statistiques du même ministère, couvrent 95% des importations totales du Congo, avec une contribution de près de 85% à l’économie congolaise.

Les autres membres de l’Opep, créée en 1960, sont : Emirats arabes unis, Iran, Koweït, Qatar, Irak, Arabie saoudite, Libye, Venezuela, Equateur, Gabon, Algérie, Nigéria, Angola, Guinée équatoriale.

18.597 entreprises répertoriées au Cameroun

Le nombre d’entreprises modernes répertoriées au Cameroun en 2014, assujetties à la déclaration statistique et fiscale (DSF), est de 18.597 unités, contre 14.022 un an plus tôt, selon le rapport publié mercredi par l’Institut national de la statistique (INS).Cette évolution est notamment attribuée à la création de 390 sociétés personnes morales, mais aussi par une meilleure couverture du champ, la formalisation des entreprises existantes, la création de nouvelles sociétés personnes physiques ainsi que la mise à jour de l’identifiant unique.

L’INS a ainsi répertorié 18.597 entreprises modernes pendant la période étudiée, dont 45,3% implantées dans la métropole économique, Douala et 31,1% dans la capitale politique, Yaoundé.

Les entreprises de chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards FCFA représentent 2,3% de l’ensemble des entreprises et cumulent 82,6% du chiffre d’affaires total, et celles d’effectifs employés supérieurs à 100 personnes représentent 2,2% de l’ensemble, mais n’emploient que 60,7% des effectifs permanents.

Dans cette énumération, le secteur primaire concentre 1,3% des entreprises, emploie 14,9% des effectifs et génère 4,2% du chiffre d’affaires global.

Le secteur secondaire, pour sa part, concentre 11,5% des entreprises, emploie 24,8% des effectifs et génère 35,2% du chiffre d’affaires global.

Le secteur moderne employait 303.315 permanents, dont 98.964 dans les petites et moyennes entreprises (PME) en 2014, alors que le secteur tertiaire concentrait 87,3% des entreprises, employait 60,3% des effectifs et générait 60,6% du chiffre d’affaires global.

Au total, 11.010 milliards FCFA de chiffre d’affaires ont été générés par les entreprises modernes dont 1742 milliards FCFA pour les PME.

Un rapport dissèque le mirage du succès économique de Djibouti

Malgré une forte croissance et un éclairage favorable, les interventions nationalistes dans l’économie et l’affaiblissement de la stabilité politique indiquent que l’image actuelle du potentiel d’investissement à Djibouti est surfaite et non durable, selon un rapport spécial sur les perspectives d’investissement de ce pays réalisé par EXX AFRICA, une société de renseignements spécialisés.« A première vue, Djibouti semble être une destination d’investissement attractive dans une région de la Corne de l’Afrique par ailleurs troublée », soulignent les responsables de EXX Africa.

Selon eux, la stabilité politique apparente du pays est assurée par la présence de plusieurs bases militaires étrangères et son exposition relativement faible aux menaces régionales de sécurité. La situation stratégique de Djibouti, à proximité des voies de navigation les plus empruntées du monde, contrôlant l’accès à la Mer rouge et à l’Océan indien, continue à attirer des investisseurs étrangers africains, occidentaux, asiatiques et du Golfe, en particulier dans les secteurs de la marine, de la construction, de l’aviation, du carburant et de la défense.

« Toutefois, tempère le rapport de EXX Africa, l’annulation remarquée d’une concession de terminal portuaire plus tôt au cours de l’année a soulevé des questions sur l’attitude de Djibouti face à l’investissement étranger ».

D’un côté, note le rapport le gouvernement devient de plus en plus nationaliste et semble promouvoir des interventions étatistes dans l’économie. Dans le même temps, Djibouti favorise ses partenaires de développement préférés, en violation possible d’accords contractuels existants. Ces interventions sont susceptibles de dissuader d’autres investissements étrangers dans le secteur des services, alors que les ressources naturelles de Djibouti sont négligeables.

Tandis que le président en exercice s’est assuré un quatrième mandat lors d’une victoire électorale écrasante il y a seulement deux ans, l’opposition revigorée boycotte à présent les élections locales et insiste sur des réformes politiques. Les forces de sécurité ont adopté une approche sévère pour réprimer les militants et les activistes de l’opposition.

« En réprimant la liberté d’expression et les droits politiques, le gouvernement a intensifié les allégeances à des clans indisciplinés et a augmenté les perspectives d’une insurrection armée », soulignent les responsables de EXX Africa. Ils poursuivent que l’absence de clarté sur la succession présidentielle entraîne également des rivalités internes et gêne les perspectives d’une politique à long terme.

Du fait que l’économie du secteur public boursouflée de Djibouti dépend d’une survie financière assurée par les puissances régionales et qu’elle n’a pas su se diversifier par rapport au secteur des services portuaires, le potentiel d’investissement du pays est en réalité plutôt limité. Par ailleurs, les interventions nationalistes dans l’économie et l’affaiblissement de la stabilité politique indiquent que l’image actuelle du potentiel d’investissement de Djibouti est surfaite et non durable.

Ankara vise 400 millions de dollars dans ses relations commerciales avec Dakar

Le président Turc, Recep Tayyip Erdogan a déclaré, jeudi soir à Dakar, devant son homologue Sénégalais Macky Sall, sa volonté de voir se réaliser l’objectif de « 400 millions de dollars », soit environ 200 milliards FCFA dans les échanges commerciaux entre leur deux pays.En 2017, le volume bilatéral s’est arrêté à 250 millions de dollars, a-t-il rappelé lors du forum d’affaires sénégalo-turc tenu au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), construit par les Turcs.

« La Turquie est un grand marché. (…) Elle peut offrir des opportunités importantes aux producteurs sénégalais », dit-il, tout en appelant les secteurs privés des deux pays à davantage collaborer pour dépasser l’actif.

Il rassure en outre que la coopération que propose la Turquie est bâtie sur « un ordre équitable pour tous ». Comme revigoré par les propos de son hôte, le Président Sall estime que le « partenariat avec la Turquie se porte très bien. Et nous devons l’assumer sans complexe ».

Le développement de l’agriculture, le tourisme, la santé, les mines, l’habitat, … sont des secteurs à explorer pour les hommes et les femmes d’affaires turcs, d’après le chef d’Etat sénégalais.

« Nous encourageons les hommes d’affaires turcs à acheter les arachides du Sénégal qui font partie des meilleurs du monde », a lancé Macky Sall tout en encourageant le secteur privé de son pays à construire des hôtels car « nous en avons besoin » pour développer le tourisme.

La rencontre a vu la participation de 150 chefs d’entreprises turcs qui ont tenu avec leurs homologues sénégalais des séances de travail (be to be) dans la matinée.

Le président du Comité des relations économiques extérieures (DEIK), le Turc Nail Olpak, a dit que le patronat de son pays est enthousiasmé « par le projet du Sénégal pour le développement ».

Pour le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama, les chefs des « grandes entreprises du Sénégal sont prêts à coopérer » pour rattraper l’écart causé par la balance déficitaire du pays.

Le président turc est au Sénégal depuis mercredi pour une visite économique de trois jours (28 février-2 mars),  dans le cadre d’une tournée africaine qui l’a déjà conduit en Algérie et en Mauritanie.

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche grâce à un financement chinois de l’ordre de 586 Renmimbi Yuans (92,8 millions de dollars américains), a appris APA, mercredi.L’accord a été signé le même jour à Nouakchott par Moctar Ould Diay, ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, et Zhang Jianguo, ambassadeur de Chine en Mauritanie.

Le nouveau port sera construit dans les eaux de l’Océan atlantique au sud-ouest de Nouakchott au large du PK 28 sur la route Nouakchott-Rosso.

Ses retombées économiques seront appréciables, particulièrement au plan de l’emploi et de la valeur ajoutée au secteur des pêches, a indiqué Ould Diay au cours de la cérémonie de signature.

Le secteur des pêches en Mauritanie crée quelque 55.000 emplois et sa contribution au PIB est estimée à 6%.

Nouakchott est lié par une importante convention de pêche avec la société chinoise Poly-Hondone Pelagic Fishery Co relative notamment à la pêche pélagique.

Le cahier d’engagements de cette société prévoit la réalisation et l’exploitation d’un complexe industriel à Nouadhibou pour un investissement global d’environ 100 millions de dollars américains.

Marché des capitaux: la Côte d’Ivoire lance son Eurobond 2018, mardi

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly procédera, mardi soir, au lancement de l’Eurobond 2018 de la Côte d’Ivoire pour solliciter à nouveau le marché international en vue du financement du budget 2018 de l’Etat qui s’équilibre en ressources et en charges à 6 756 milliards FCFA.Selon l’agenda du Premier ministre de mardi transmis à APA, ce lancement est prévu à  ‘’18h30 », heure locale et Gmt dans les locaux de la primature.

Des sources proches du dossier contactées par APA, précisent que cet Eurobond, le quatrième du genre, portera sur un  montant de  1,2 milliard de dollars, soit environ 600 milliards de FCFA. Ce lancement sera suivi d’un roadshow.

Pour cette année 2018, le gouvernement ivoirien  s’est fixé un objectif de 1 310,7 milliards FCFA à mobiliser sur le financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) contre 1296,8 milliards de FCFA en 2017.

 La Côte d’Ivoire enregistre depuis ces dernières années, une forte croissance économique. Plusieurs chantiers (écoles, hôpitaux, routes, ponts, électricité, eau…) sont lancés à travers le pays.

Près de 105 milliards FCFA de financement de la Chine en faveur du Sénégal

L’ambassadeur de la Chine au Sénégal M. Zhang Xun,et le ministre sénégalais de l’économie, des finances et du plan M. Amadou Bâ ont conclu ce jeudi à Dakar trois accords de coopération économique d’un montant total de 104,800 milliards FCFA (environ 167,680 millions de dollars).Le premier accord d’un montant de plus d’un milliard de francs CFA, est destiné au financement de la mission technique chinoise au Centre National Hospitalier d’Enfants de Diamniadio, à l’acquisition d’un lot de matériel de traduction simultanée au profit du Conseil économique, social et environnemental (CES) et au programme d’installation d’un système de télévision par satellite au niveau de 300 villages du Sénégal.

Quant au deuxième accord, il constitue une subvention d’un montant de 16,800 milliards FCFA, pour le financement notamment de l’étude et la réalisation du projet de fourniture d’équipements au profit du Centre Universitaire de Mesure et d’Analyse de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Le dernier accord signé concerne le financement du projet « Smart Sénégal » pour un montant de 87 milliards FCFA.

« Le projet Smart Sénégal qui est la suite du projet large bande du Sénégal ambitionne de résorber le déficit numérique et de faire du Sénégal un Hub sous régional, en Afrique de l’ouest, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la santé, du tourisme, en utilisant les TIC qui constituent un pilier essentiel du Plan Sénégal Emergent. », a expliqué le ministre des finances du Sénégal.

La société minière d’Agbaou conclut un « pacte social» avec les populations des «villages impactés» par son activité

Agbaou Gold Opération ( AGO), filiale de la société minière « Endeavour Mining» qui exploite depuis 2014, la mine d’or d’Agbaou ( 200 km au Nord d’Abidjan), a conclu mercredi à Divo ( Sud-ouest du pays) un « nouveau pacte social » avec les populations des  »villages impactés » par son activité expliquant qu’elle « perd près de 300.000.000 millions FCFA par jour en cas d’arrêt de sa production».Ce « deal social» qui se résume à recourir prioritairement au dialogue en cas de désaccord entre mineurs et communautés riveraines de ladite exploitation minière, a été paraphé  à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant deux jours  autour du thème  » premières journées de dialogue des parties prenantes », les responsables de cette entreprise,  les autorités locales et les couches sociales des villages voisins de l’exploitation minière ( Agbaou, Douaville, Zego, Daako et Zarako).

 « Quand il y a un arrêt de la production,  la mine enregistre près de 300.000.000 FCFA  de perte par jour»,  a révélé le directeur général de l’AGO, Christofel  Viljoen soulignant qu’en cas d’arrêt de la production occasionné par un conflit social,  certes la mine perd,  mais « l’État ivoirien et les communautés riveraines perdent également ». 

C’est pourquoi,  dira-t-il, « nous sommes prêts à oublier le passé et avancer sur une nouvelle base. Nous demandons pour ce faire, la mise en place d’un accord de cohabitation pacifique et assurer les populations que toutes nos activités sont conformes aux normes environnementales». 

Les relations ont par moment été difficiles avec les populations locales, renchérira,  quant à lui,  Daniel Yaï,  directeur pays  dudit groupe d’exploitation minière, ajoutant que  « ce cadre d’échanges permettra de faire en sorte que les communautés avec lesquelles nous vivons connaissent un bien-être ». 

Poursuivant MM. Viljoen et Yaï ont énuméré  le plan d’actions 2018 de leur institution au bénéfice des populations locales. Au nombre desdites actions à mettre en oeuvre,  ils ont, entre autres,  annoncé la mise en place des rencontres régulières avec les  » parties prenantes », la mise en place d’une procédure de traitement des griefs, l’équipement d’établissements scolaires et des investissements communautaires avec le développement de nouveaux partenariats. 

Pour sa part,  le préfet de région du Lôh Djiboua, Kouakou Assoman qui préside le comité de développement minier local ( CDML) de ladite région,  un instrument mis en place par le gouvernement ivoirien pour la réalisation des projets dans les villages impactés,  a exhorté les responsables de l’AGO et les populations riveraines au dialogue et à la concertation. 

 Les leaders d’associations féminines et de jeunesse d’Agbaou,  ont, à leur tour, successivement marqué leur accord  pour la mise en place de cette plateforme de dialogue proposée par l’entreprise minière. 

« Nous allons jouer notre partition. Nous allons jouer toute notre part pour créer un climat de paix entre les mineurs et les populations locales », a assuré M. Koffi Jepté au nom des jeunes d’Agbaou. 

La mine d’or d’Agbaou dont la production d’or a effectivement démarrée en 2014, est détenue à 10%  par l’État ivoirien et à 85% par le groupe Endeavour Mining.

Le Mozambique rejoint l’Accord de partenariat économique SADC-UE

Le Mozambique a commencé à appliquer l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), faisant de cet instrument le premier APE régional à être pleinement opérationnel en Afrique, a appris APA mercredi.Selon Bester Gabotlale, chargé de presse et d’information à la Délégation de l’Union européenne au Botswana et à la SADC, le Mozambique s’est joint à d’autres pays pour appliquer l’APE le 4 février de cette année.

Le Mozambique était le dernier pays de la région à joindre cet accord en place. Les cinq autres pays de l’APE de la SADC – le Botswana, le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland – appliquent cet accord depuis octobre 2016.

« L’Afrique est un continent émergent et l’UE est son principal marché d’exportation et son principal client », a déclaré M. Gabotlale, ajoutant que les échanges commerciaux entre l’UE et les pays APE de la SADC représentent 53 milliards d’euros par an. Pa ailleurs, les exportations vers l’UE représentent 22% des exportations des pays de la SADC.

« L’APE UE-SADC offre aux pays de la SADC des opportunités d’attirer plus d’investissements, de s’industrialiser, de s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales et de créer des emplois. Du côté de l’UE, les entreprises européennes investissent de plus en plus dans la région ».

Selon Gabotlale, la mise en œuvre de l’APE signifie que l’UE garantit que le Mozambique n’aura pas à payer de droits de douane sur ses exportations vers l’UE.

« Pour sa part, le Mozambique réduira progressivement ou éliminera les droits de douane pour une part importante des exportations de l’UE. Les échanges commerciaux entre l’UE et le Mozambique s’élèvent actuellement à environ 2 milliards d’euros par an », a annoncé Gabotlale.

Il a déclaré que les exportations mozambicaines vers l’UE portent sur l’aluminium, la canne à suce et le tabac. L’UE exporte vers le Mozambique une variété de produits, dont des médicaments.

Éthiopie : Baisse de 13,4% de l’inflation en janvier

L’inflation en Éthiopie a chuté à 13,4% en janvier 2018, contre 13,6% en décembre 2017, a révélé mardi l’Office central de statistique dans un communiqué.Au cours du mois sous revue, les prix de la plupart des céréales majeures ont baissé, précise le communiqué.

Cependant, par rapport au mois dernier, des augmentations ont été observées dans d’autres produits alimentaires tels que la viande, le lait, le fromage et les œufs, les huiles et les graisses, les légumes secs et les fruits et légumes.

Les grandes fêtes religieuses en janvier 2018 ont contribué à la hausse des prix des aliments, souligne le communiqué.

Togo : le gouvernement veut réserver au moins 20 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes

Le gouvernement togolais veut réserver au moins 20 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs, a-t-on appris samedi, de source officielle.Cette décision, explique le communiqué du conseil des ministres du  1er février, « va apporter des solutions efficaces à la problématique du chômage et à l’amélioration du niveau de vie de nos concitoyens notamment celui des jeunes et des femmes ».

Elle concerne les jeunes entrepreneurs dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans, promoteur d’une entreprise légalement créée, et les femmes entrepreneurs sans limite d’âge, « de nationalité togolaise et exerçant sur le territoire national ».

 « Sur la base d’une évaluation, ce taux pourrait être revu à la hausse sur proposition du ministre de l’économie et des finances », promet-on.

Le décret instituant cette mesure gouvernementale précise, par ailleurs, les dispositions réglementaires à la mise en œuvre de cette mesure qui vise « une meilleure intégration des jeunes et des femmes dans la vie active ».

Il s’agit, en effet, d’une mesure annoncée par le chef de l’Etat lors de sa présentation des vœux à la nation, mercredi 3 janvier.

« La jeunesse togolaise dont le dynamisme et l’engagement doivent être soutenus et accompagnés sera au cœur des interventions de l’Etat », avait-il déclaré.

BAD: demande officielle du Nigéria pour accueillir le bureau régional de la Banque

Comptant sur sa position de premier actionnaire de la Banque africaine de développement (BAD) depuis sa création, le gouvernement du Nigeria a officiellement demandé à la banque d’accueillir son bureau régional à Abuja, indique un communiqué de l’institution financière publié vendredi. »Nous pensons être le plus grand actionnaire de la banque depuis sa création, et le pays avec l’un des plus grands portefeuilles de ses projets, le Nigeria, est l’endroit naturel et logique du centre régional de la banque », a adressé à l’institution, le ministre nigérian des Finances et Gouverneur de la BAD, Kemi Adeosun.  

 Le Bureau régional est une Haute direction. Il joue le rôle de Conseil d’administration. Un complexe de bureaux ultramodernes (The state of the art Nigeria country department), situé dans le quartier central des affaires d’Abuja, la capitale du pays, devrait  accueillir ce centre régional.

« Le bâtiment a été commandé par le vice-président du Nigeria, Yemi Osibanjo, au nom du président Muhammadu Buhari, le président de la République fédérale du Nigeria », souligne le communiqué.

La banque avait fait du Nigéria le premier pays membre régional à accueillir un complexe de bureaux construit à cet effet et appartenant à l’institution. Elle avait indiqué que le complexe renforcerait les efforts et les plans d’intégration régionale du Nigéria.

La BAD a récemment accordé un appui budgétaire au Nigeria pendant la période de récession économique. L’effet de signalisation de cet acte a donné aux réserves étrangères du pays un coup de fouet qui a contribué à stabiliser la monnaie nigériane, le naira.

L’établissement compte 80 pays membres dont 54 pays africains dits pays membres régionaux. Il comprend 26 pays membres non-régionaux issus des Etats européens, sud et nord-américains et asiatiques.

Ghana : Le système de dématérialisation dans les ports décrié

Des transitaires du Ghana ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la mauvaise application du système dématérialisé dans les différents ports du pays, a-t-on appris ce vendredi auprès de cette corporation.Les transitaires estiment que le système n’a pas permis d’améliorer les transactions dans les ports, alors que la paperasserie continue de dominer leurs transactions, ce qui leur cause des retards injustifiés.

Le président de l’Association des transitaires, M. Kwabena Ofosu Appiah a déclaré à Citi Fm News qu’un ‘’examen rapide du système serait approprié pour atténuer la frustration des transitaires ».

«La dématérialisation du système de dématérialisation ne fonctionne pas comme prévu, c’est pourquoi nous demandons sa révision rapide », a-t-il ajouté.

Le système de dématérialisation au niveau des ports du Ghana  fonctionne depuis septembre dernier, et s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle ère qui devrait permettre de réduire les transactions face aux longues formalités administratives et d’éliminer la corruption.