Présidence de la CAF: La Côte d’Ivoire sollicite le soutien du Mali

Siguide Soumahoro, envoyé spécial du président ivoirien, a été reçu en audience, mardi 23 février, par Bah N’daw, informe la présidence malienne. Il a apporté une lettre du président Alassane Ouattara à son homologue malien dans laquelle la Côte d’Ivoire sollicite le soutien du Mali à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF).

 « Nous avons compris que nos seuls suffrages ne pourront pas amener M. Jacques Anouma à la tête de la CAF, pour cela, le Président Alassane Ouattara, qui, mieux que nous tous, a compris ce que représente le football aujourd’hui dans la promotion d’un État a décidé de s’investir personnellement en sonnant la mobilisation aussi bien au plan interne qu’au plan extérieur », a expliqué M. Siguide Soumahoro.

L’élection aura lieu lors de l’Assemblée Générale du 12 mars 2021 à Rabat, au Maroc. Le candidat ivoirien, Jacques Anouma, cadre financier et ancien président de la Fédération ivoirienne de football,  en en face quatre autres candidatures. Le sénégalais Me Augustin Emmanuel Senghor, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Yahya et le président sortant Ahmad Ahmad. D’abord déclaré inéligible à cause de son suspension de cinq ans par la FIFA pour une condamnation de détournement de fonds, ce dernier a fait appel de la décision auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui l’a rétabli dans ses fonctions depuis vendredi 29 janvier.

 

CAF: Ahmad bat Hayatou et devient le patron du foot africain

Ahmad Ahmad, 57 ans, le déclarait sur les ondes RFI il y a quelques jours: « si le scrutin est loyal, je gagne ». Il faut donc croire que les choses se sont passées dans les règles et que les patrons des fédérations africaines aient décidé de tourner une page de l’histoire du ballon rond sur le continent. Exit donc Issa Hayatou qui aura passé pas moins de 27 années à la tête de la Confédération Africaine de Football. Il briguait un huitième mandat, qu’il n’aura pas obtenu, battu par 34 voix contre 20.
Homme discret, le nouveau président de la CAF a gagné son pari grâce, notamment, aux voix de la Confédération des pays d’Afrique australe (COFASA). A la tête de la fédération malgache de football depuis 2003, l’homme a à faire face à des soupçons de corruption dans l’affaire l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Selon le quotidien britannique, le dirigeant aurait touché entre 30 000 et 100 000 dollars (entre 28 000 et 93 000 euros) en échange de son vote en faveur du petit émirat.. Une accusation qu’il a toujours réfuté.