Sénégal : une foire met les agripreneurs à l’honneur

Du 29 mars au 2 avril 2022, des entrepreneurs agricoles présentent leurs productions à la place du Souvenir africain de Dakar.Sous un chapiteau dressé au cœur de ce monument, sur la corniche de Dakar, plus d’une cinquantaine d’agriculteurs en provenance de cinq régions du Sénégal exposent leurs produits : légumes frais, céréales naturelles ou précuits, jus, sirop organiques, savons et huiles naturelles ornent les étals. 

Tous ont fait le déplacement dans l’espoir de booster leurs affaires. C’est le cas notamment de l’entreprise Dandou, spécialisée dans la transformation et la vente des céréales. « A travers cette foire, nous espérons gagner en visibilité, augmenter nos ventes et nouer des partenariats », a expliqué Maïmouna Seck, la responsable commerciale.

Un peu plus loin, Ousmane Gningue, la trentaine révolue, attend patiemment de potentiels clients derrière de gros paniers remplis d’oignon, d’aubergine et de gombo. Pour le Secrétaire Général du Groupement d’Intérêt Économique Maraîchers de Batal (Centre), ce foirail est une aubaine. « C’est la première fois que nous participons à ce genre d’activité. Nous en profitons pour promouvoir nos denrées », s’est-il félicité.

En plus de créer une dynamique de collaboration entre les acteurs agricoles pour faciliter leur accès au marché et améliorer leurs revenus, cet événement se positionne comme une plateforme de promotion et de valorisation des produits agricoles du bassin arachidier sénégalais qui s’étend de Thiès (Ouest) à Kaolack (Centre).

La start-up Club Thiossane veut contribuer à l’atteinte de cet objectif en servant d’intermédiaire entre les producteurs et les consommateurs. « Notre particularité est que nous allons chercher la majorité de nos produits frais bord champs ou directement chez les agriculteurs pour un maximum de fraîcheur et de maîtrise de la qualité. Ainsi, nous les payons mieux et leur donnons plus de visibilité sur les opportunités du marché », a clarifié Fara Germain Gomis, le responsable expérience client.

La foire agripreneurs est une initiative qui entre dans le cadre de l’exécution du Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (Parerba) financé par l’Union Européenne (UE).

« Grâce à cette foire, nous avons la possibilité de faire connaître les produits de l’agriculture sénégalaise à travers une cuisine qui met en valeur son potentiel pour le goût et les effets positifs sur la santé, mais aussi comme une alternative à de mauvaises habitudes alimentaires qui causent des problèmes de santé publique majeurs », a affirmé Stéphane Dévot, représentant de l’Ambassadrice de l’UE au Sénégal, Irène Mingasson, au lancement de la foire ce mardi.

La foire agripreneurs, c’est quatre journées de rencontres, de partages et de réflexions autour de thématiques importantes de la chaîne de valeur agricole. Il s’agit de l’horticulture, de la transformation agroalimentaire, de la mécanisation agricole et de la maintenance, et de la gastronomie locale.

« Derrière chaque stand, il y a des femmes, des jeunes et des hommes qui incarnent un succès, rappelant encore une fois que réussir ici est bien possible », a soutenu M. Dévot.

Tchad : Makaïla N’guebla, un destin avec les Déby

Mahamat Idriss Deby Itno, président du Conseil Militaire de la Transition (CMT), a nommé l’activiste et farouche opposant de son défunt père au poste de Conseiller aux Droits humains.Après des années d’exil, Makaïla N’guebla nourrissait le rêve de revenir un jour dans son Tchad natal. Il y a juste quatre mois, le célèbre journaliste et blogueur voyait ce souhait être exaucé.

Ce retour découle de la politique de la main tendue de l’actuel homme fort de N’djamena, Mahamat Idriss Deby Itno, intronisé à la tête du pays suite à la mort au front de son père.

Malgré l’opposition radicale, le président tchadien de la transition n’a pas hésité à lui confier des postes de responsabilité. Auparavant Conseiller Chargé de mission, Makaïla N’guebla occupe maintenant une fonction qui colle mieux à son expertise. Il a consacré presque toute sa vie à la défense des droits de l’Homme.

Durant son exil, M. N’guebla n’a en effet jamais manqué de dénoncer les violations des droits humains perpétrées au Tchad. C’est d’ailleurs ses tribunes au vitriol contre le régime de Déby père qui lui ont valu ses expulsions de la Tunisie en 2005 et du Sénégal en 2013. Après un bref séjour en Guinée, il rejoint la France pour y résider jusqu’à sa nomination.

Makaïla N’guebla n’a pas caché sa fierté en apprenant la mesure prise par le président de la transition qu’il qualifie de « ferme volonté de rupture ». Ainsi, « nous lui exprimons ici nos sincères remerciements ainsi qu’à tous les collaborateurs qui œuvrent à ses côtés. Nous devons cette confiance aussi à nos partenaires locaux et internationaux avec lesquels, nous avons collaboré depuis plus d’une décennie sur la thématique des droits humains et des libertés », a-t-il déclaré dans un communiqué reçu mardi à APA.

En outre, le désormais Conseiller aux Droits humains espère avoir les coudées franches pour mener à bien sa nouvelle mission : « Que les autorités (mettent) à notre disposition les moyens nécessaires pour améliorer cette situation préoccupante qui n’est pas insurmontable ».

Sahara: Blinken réitère la position de son pays en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a réitéré, mardi à Rabat, la position des Etats-Unis en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie pour le règlement de la question du Sahara.Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens, Blinken a souligné que les Etats-Unis considèrent l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et réaliste, qui répond aux aspirations des populations du Sahara.

Il a également fait part du soutien de son pays à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies, exprimant sa considération pour l’appui du Maroc à la mission de l’Envoyé spécial.

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël, un message pour une solution permanente au MO (Bourita)

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël est un message pour une solution durable et juste au Moyen-Orient dans le cadre de la solution à deux États, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse avec le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, à l’issue de leurs entretiens, le ministre marocain a affirmé que cette solution consiste en l’établissement d’un État palestinien aux frontières de 1967 avec al-Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec l’État d’Israël, ajoutant que cela cadre avec la vision du Roi Mohammed VI, Président du Comité al-Qods, pour une ville du dialogue, de la coexistence et berceau de toutes les religions.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, lundi soir au Maroc, pour une visite de travail.

Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars, est l’occasion de passer en revue les différents volets d’une coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale, selon un communiqué du Département d’État américain.

Blinken condamne la brutalité pratiquée par la Russie en Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a dénoncé, mardi à Rabat, « la brutalité pratiquée par Vladimir Poutine en Ukraine ».Lors d’un point de presse avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il n’avait vu « aucune indication de réel sérieux » de la part de la Russie dans sa recherche de la paix après son invasion de l’Ukraine, ajoutant que Moscou devrait mettre fin à son agression maintenant et retirer ses forces.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir « la position du Maroc au sujet du conflit russo-ukrainien est claire, exprimant son refus de porter atteinte à la souveraineté des pays représentés aux Nations Unies ». Et de noter que « le Maroc appelle à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ».

Le ministre marocain a expliqué que « le Royaume est contre l’usage de la force pour résoudre les différends, soutient des relations constructives et les canaux de dialogue pour résoudre les problèmes », affirmant que « le Maroc respecte la Charte des Nations Unies et le droit international ».

S’agissant des répercussions de la guerre russo-ukrainienne, Blinken a promis d’aider le Maroc à faire face à la hausse des prix. « Les États-Unis aideront le Maroc à faire face aux problèmes soulevés par la guerre russo-ukrainienne, notamment les prix élevés de l’énergie et les pénuries d’approvisionnement, de matières premières », a-t-il dit.

Le Maroc qualifié pour le Mondial-2022

La sélection marocaine s’est qualifiée pour la Coupe du Monde de football Qatar-2022, en battant la RD Congo par 4 buts à 1 en barrage retour, mardi au complexe sportif Mohammed V à Casablanca.En match aller, les Lions de l’Atlas ont ramené un nul précieux (1-1) du stade des Martyrs à Kinshasa.

L’équipe national a scellé le sort de la rencontre en première mi-temps, grâce aux réalisations d’Ounahi (21e) et de Tissoudali (45+7e).

En deuxième période de la rencontre, les Nationaux ont confirmé leur supériorité sur les buts du même Ounahi (55e) et de Hakimi (70e), alors que Ben Malango (77e) a réduit le score pour les visiteurs.

Il s’agit de la sixième participation du Maroc à la phase finale de la Coupe du monde, après les éditions de 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018.

La Bad veut renforcer sa coopération avec Dubaï

Le patron de l’institution bancaire africaine a un agenda chargé à Dubaï.Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi A. Adesina, est arrivé ce mardi à Dubaï, où il entame une visite officielle de trois jours. Au cours de son séjour, il doit rencontrer d’abord Sheikh Maktoum Bin Mohammed Al Maktoum, ministre des Finances des Émirats arabes unis puis. M. Adesina aura également des réunions bilatérales avec d’autres hauts responsables gouvernementaux et des dirigeants d’entreprises parapubliques. Il s’entretiendra notamment avec la ministre d’État à la Coopération internationale, Reem Al Hashimy, qui est également directrice générale de l’Expo 2020 de Dubaï, et le ministre d’État aux Affaires africaines, Sheikh Shakhbout bin Nahyan bin Mubarak Al Nahyan.

La visite sera essentiellement axée sur le renforcement des liens et la mise en place d’une collaboration plus étroite entre la Banque africaine de développement et les Émirats arabes unis.

« Nous souhaitons vivement voir les Émirats arabes unis devenir un partenaire précieux et un investisseur important en Afrique », a déclaré M. Adesina, ajoutant : « Il y a beaucoup de choses que la Banque africaine de développement et les Émirats arabes unis peuvent faire ensemble. »

Compte tenu de la forte impulsion donnée par la Bad au financement des infrastructures sur le continent, M. Adesina rencontrera le PDG de Dubai Ports World, Sultan Bin Sulayem. Dubai Ports World est le plus grand opérateur portuaire, intervenant dans 78 terminaux maritimes et intérieurs dans plus de 60 pays. La Bad a participé activement au financement de projets d’infrastructures portuaires en Afrique.

Les énergies renouvelables devraient constituer un domaine d’intérêt potentiel pour des investissements conjoints. Les Émirats arabes unis ont réalisé des avancées significatives en matière de croissance verte et d’énergies renouvelables.

La Banque est l’un des principaux cofinanceurs de l’initiative Desert to Power dans le Sahel africain, un projet qui permettra de raccorder 250 millions de personnes à l’électricité en exploitant les abondantes ressources solaires de la région.

Alors que l’Expo 2020 de Dubaï se termine cette semaine et attire des visiteurs du monde entier, M. Adesina fera le tour de l’exposition et visitera les pavillons des Émirats arabes unis, de l’Union africaine et du Nigeria.

Congo : Bolloré offre des ordinateurs aux élèves

Le don a été remis le 23 mars dernier.Bolloré Transport & Logistics Congo a offert à Shakespeare Academy, une école primaire et maternelle située à Pointe-Noire, 24 ordinateurs recyclés et divers équipements informatiques incluant notamment 24 claviers, 24 souris et 4 serveurs.

Le matériel a été réceptionné par Christopher AYUCK, représentant le promoteur de la Shakespeare Academy, en présence de Pascal MAILLOT, Responsable informatique pays, Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes, représentant le Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics et de Patricia EKEY-MISSE, Responsable Communication.

Engagée dans la réduction de son empreinte environnementale, Bolloré Transport & Logistics Congo met en œuvre une politique interne pour recycler son parc informatique et en faire bénéficier les communautés locales que l’entreprise soutient à travers Earthtalent by Bolloré, le programme international de solidarité du Groupe Bolloré.

« Nous remercions Bolloré Transport & Logistics Congo pour ce don en matériel informatique qui va permettre aux enfants d’être mieux équipés pour faire face aux défis actuels. Aujourd’hui, la maîtrise de l’outil informatique est devenue indispensable dans de nombreux secteurs et nous sommes heureux de l’aide apportée pour accompagner la scolarité des enfants de notre école », a déclaré Christopher AYUCK, représentant le promoteur de l’école Shakespeare Academy cité dans un communiqué parvenu à APA.

« Permettre à la jeunesse de développer son autonomie est un des objectifs du programme Earthtalent by Bolloré. Nous sommes heureux de faire ce don qui va améliorer les conditions d’apprentissage des jeunes élèves et aussi stimuler l’intelligence collective », a souligné Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes de Bolloré Transport & Logistics Congo.

Côte d’Ivoire : vers des formations de dirigeants d’entreprises

Alastair Campbell qui a fait un parcours dans les médias puis en politique sera l’animateur des formations.L’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI) annonce la tenue en avril 2022, à Abidjan et Grand-Bassam, une série de conférences publiques et de formations sur la stratégie d’entreprise, la communication et le leadership.

Cette série de conférences sera animée par M. Alastair Campbell, écrivain-journaliste, et ancien directeur de la stratégie et de la communication de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, indique un communiqué de l’INAD-CI.

M. Alastair Campbell prononcera, le 5 avril, une conférence publique à l’attention des présidents de Conseil, des administrateurs et des directeurs généraux de sociétés autour du thème : « Bâtir une stratégie gagnante dans un monde en pleine mutation ».

Il dispensera, le 6 avril, une formation d’une journée sur le thème : « Stratégie, leadership et esprit d’équipe : les clés d’une entreprise performante ». Le lendemain, 7 avril, il entretiendra les étudiants de l’Université Internationale de Grand-Bassam (cité balnéaire à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan) sur son parcours professionnel en montrant comment il a pu surmonter les échecs.

Après un parcours dans les médias puis en politique, Alastair Campbell conseille et entraîne de grands dirigeants de sociétés à travers le monde. Il tient des conférences sur les outils permettant d’accroitre la performance des entreprises. Cet écrivain-journaliste est auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Winners and how they succeed paru en 2015.

Dans le cadre de sa tribune INAD-CI Performance Class, l’Institut cherche à confronter sa cible composée de présidents de Conseil, d’administrateurs et de directeurs généraux de sociétés, aux techniques et astuces qui ont permis aux grands dirigeants de ce monde, de bâtir les stratégies couronnées de succès.

Le management établit que le Conseil d’administration donne les orientations stratégiques, alors que le directeur général met en œuvre la stratégie élaborée. Cette session vient renforcer les capacités de gestion des dirigeants de sociétés et d’institutions.

Pour l’Institut, « la détermination des buts et objectifs à long terme d’une entreprise et le choix des actions et de l’allocation des ressources nécessaires pour les atteindre » se révèle d’importante et implique les acteurs de la gouvernance.

Si l’art de planifier se révèle important dans la gouvernance d’entreprise, la communication, surtout en temps de crise, en mettant à rude épreuve les dirigeants quelquefois démunis quant aux réponses à apporter, il tient une place de choix dans la gouvernance, soutient l’Institut.

Malawi : Bolloré connecte 75.000 familles à l’électricité

Le groupe français participe au premier système solaire à batterie connecté au réseau en Afrique de l’Est.De mars à décembre 2021, Bolloré Logistics Malawi a assuré la logistique du projet Golomoti Solar et acheminé 221 EVP de matériels et équipements photovoltaïques depuis la Chine vers le Malawi.

S’appuyant sur son expertise dans ce domaine, Bolloré Logistics a ainsi pu participer à ce projet historique en contribuant à l’implantation du premier système de stockage d’énergie solaire à batterie connecté au réseau en Afrique de l’Est.

Dans un communiqué, l’entreprise informe avoir pris part à ce projet d’énergie renouvelable en transportant 121 EVP de panneaux solaires et de composants structurels depuis différents ports en Chine et 100 EVP de batteries et d’équipements divers entre le port de Beira et l’usine de Golomoti, située dans le district de Dedza à environ 100 km au sud-est de Lilongwe.

Bolloré Logistics a mené cette opération pour le compte de deux sociétés, InfraCo Africa, qui fait partie du Private Infrastructure Development Group, et son partenaire de projet, JCM Power, une société canadienne d’énergie renouvelable, qui s’est engagée à cofinancer la construction de la centrale solaire de Golomoti.

« Nous sommes fiers d’être le partenaire logistique d’un projet d’une telle envergure. Il contribuera à l’élimination progressive des importations coûteuses d’électricité et à la réduction des émissions régionales de CO2. Il permettra également de renforcer la confiance des investisseurs et soutenir la croissance économique du Malawi. Nous avons été confrontés à de nombreux défis mais le principal est lié à la pénurie mondiale de conteneurs maritimes en 2021, principalement causée par la pandémie de Covid-19. Mais grâce à notre expertise en logistique, nous avons pu livrer les équipements solaires nécessaire et garantir la réalisation de ce projet complexe dans les délais impartis », a réagi Valery Djamby, Directeur général de Bolloré Logistics au Malawi.

Golomoti Solar sera la première centrale solaire photovoltaïque, produite à des fins commerciales, devant permettre au Malawi de disposer d’un système de stockage d’énergie par batteries (BESS). Grâce à elle, le réseau national bénéficiera d’un meilleur approvisionnement en énergie propre, indispensable au Malawi. La centrale pourra produire 60 MW par an, permettant ainsi d’alimenter en électricité environ 75 000 foyers malawites, et sera pleinement opérationnelle d’ici fin mars 2022.

Covid-19 au Botswana : construction d’une usine de fabrication de vaccins

La société américaine de biotechnologie NantWorks s’est associée au gouvernement du Botswana pour créer une usine de fabrication de vaccins.Lors de la cérémonie de lancement de la construction de l’usine lundi dernier, le fondateur et directeur général de NantWorks, Patrick Soon-Shiong, a déclaré que sa société prévoyait de développer des vaccins Covid-19 qui tuent le virus dans l’organisme, afin d’arrêter la transmission et de surmonter toutes les variantes, plutôt que des vaccins qui génèrent uniquement des anticorps qui bloquent le virus.

Il a indiqué que NantBotswana travaillerait main dans la main avec la clinique pour enfants Baylor du Botswana dans le but commun de renforcer la capacité de production pharmaceutique mondiale avec l’introduction du vaccin Corbevax.

Le Corbevax, qui n’est pas breveté, a été mis au point par le Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development, le Baylor College of Medicine de Houston (Texas) et Dynavax Technologies Corp.

Il s’agit d’un vaccin à base de protéines recombinantes qui est actuellement utilisé en Inde, au Bangladesh et en Indonésie.

Soon-Shiong a fait don de 100 millions de doses de vaccin Corbevax au Botswana.

Selon Mme Soon-Shiong, l’usine de fabrication de vaccins de NantBotswana ne s’attachera pas seulement à relever les défis posés par le Covid-19, mais aussi d’autres affections, tel que le cancer.

Guerre Russie-Ukraine : l’Afrique et les raisons d’un non alignement

Si l’Union africaine (UA) a condamné l’invasion russe en Ukraine, beaucoup de ses pays membres affichent une position de « neutralité » après qu’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies a demandé à la « la Russie de cesser immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».Le 2 mars 2022, l’Organisation des Nations unies (Onu), a voté une résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cent quarante et un (141) pays ont approuvé le texte contre cinq oppositions et 35 abstentions. Parmi les abstentionnistes, dix-sept étaient africains sans compter huit autres pays qui n’ont pas voté.

Face à cette situation, plusieurs observateurs ont divergé sur la posture de l’Afrique, à la question de savoir si le continent doit prendre position. Pour l’ambassadeur américain aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, les États africains ne peuvent pas rester neutres sur la guerre en Ukraine.

Toutefois, cette position de non aligné peut trouver son explication dans l’ancrage des relations entre Moscou et plusieurs pays africains. La Russie entretient en effet des relations économiques et commerciales de premier plan avec plusieurs pays du continent.

 L’Afrique du Nord, premier client

 Par le passé, la Russie vendait des armes et des céréales à l’Afrique. Mais ces dernières années, Moscou a étendu sa sphère d’influence à d’autres secteurs.

Dans le secteur gazier, le géant russe Gazprom s’est implanté en Algérie où le pays a signé un important contrat d’armement en échange du gaz algérien. La même méthode est utilisée en Libye où Gazprom a décroché des contrats gaziers et pétroliers après la mort de Mouammar Kadhafi en 2011. Le géant russe du gaz travaille même sur un projet pour relier les réserves gazières nigérianes à l’Europe via l’Algérie pendant que Lukoil, premier producteur russe du pétrole, continue d’explorer de nouveaux champs au Nigéria ou encore au Ghana.

En Egypte, l’arrivée d’Abdel Fattah Al Sissi a redynamisé les relations entre les deux pays. Moscou a profité du désengagement américain en 2014 consécutif aux printemps arabes pour se rapprocher de son allié égyptien avec qui les relations étaient tièdes depuis la rupture diplomatique de 1972 prononcée par l’ancien président égyptien Anouar el-Sadate. 

La Russie, premier importateur de blé au monde, ravitaille également l’Égypte en céréales pendant que sa compagnie pétrolière Rosneft, spécialisée dans l’extraction, la transformation et la distribution, finance le projet gazier offshore géant de Zohr.

Sur le plan commercial, Moscou compte sur des partenaires solides en Afrique. Ainsi, depuis 2014, le Maroc est devenu l’un des premiers partenaires de la Russie. Une coopération bilatérale impulsée par deux visites royales effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2002 et 2016 à Moscou ainsi qu’une visite d’Etat du Président Vladimir Poutine à Rabat en 2006. 

En 2014, le Maroc a pu bénéficier de l’embargo décrété par Moscou sur les produits agroalimentaires européens pour augmenter sensiblement ses exportations de fruits et légumes vers la Russie.

Au-delà du Maghreb, la Russie a signé en 2018 plusieurs accords de coopération avec l’Angola, la Namibie, le Mozambique, le Zimbabwe et l’Éthiopie, pour renforcer ses relations économiques pour marquer son ancrage sur le continent.

Désormais, c’est au niveau sécuritaire que l’ancienne puissance soviétique mise le plus pour asseoir son influence en Afrique. Entre 2010 et 2020, la Russie a signé vingt-sept accords de défense avec des pays du continent.

 Les armes russes en Afrique

La lutte contre le terrorisme, les conflits, et l’instabilité de régimes politiques ont permis au Kremlin de décrocher d’importants contrats de vente d’armes. L’Afrique représente aujourd’hui 15 % des ventes d’armes militaires de la Russie, deuxième exportateur mondial d’armement. Un partenariat qui s’accompagne d’un service après-vente avec l’arrivée des formateurs militaires ou même des privés.

 Au Nigeria par exemple, la Russie s’est engagée à aider le pays à combattre le groupe terroriste Boko Haram par le biais de formations à l’armée nigériane. Au Mali, elle est présente à travers de nouveaux accords de défense signés par les nouvelles autorités de la transition. Il est fait état de la présence jusque-là démentie par le régime de transition de la société militaire privée russe Wagner sur le sol malien.

Le groupe Wagner soupçonné d’être un outil de politique étrangère du Kremlin serait présent aujourd’hui dans 23 pays africains selon le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

Face aux mutations géopolitiques dans le monde, le prochain sommet Russie-Afrique prévu en principe en novembre dans une capitale africaine est plus que jamais menacé à cause de la guerre en Ukraine. Dakar (Sénégal), Le Caire (Egypte) et Addis Abeba (Ethiopie) étaient ciblées par Moscou pour abriter l’événement.

Les barrages retour de la Coupe du monde en vedette dans la presse africaine

Les quotidiens et sites d’informations africains consultés mardi à APA titrent principalement sur les matchs de barrages retour pour la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022, des rencontres décisives pour les dix équipes en course dont le champion d’Afrique en titre, le Sénégal.« Eliminatoires Afrique Mondial Qatar 2022: ce mardi, ça passe ou ça casse ! », titre Wakatsera. « +Today na today+ comme le disent les supporters nigérians du chaudron de Surulere lors des grands matchs des Super Eagles quand ceux-ci s’appelaient Emmanuel Okala, Christian Chukwu, Segun Odegbami ou plus récemment, Nwankwo Kanu, Daniel Amokachi ou Jay-Jay Okocha pour ne citer que ces magiciens du football nigérian. Comme à Surulere stadium, ce mardi, marque un tournant décisif pour les Camerounais, les Marocains, les Maliens, les Sénégalais, les Egyptiens, les Tunisiens, les Ghanéens, les Algériens, les Congolais (RDC), et les Nigérians. 

Des 10 équipes encore en compétition pour les derniers matchs de barrage pour la Coupe du monde Qatar 2022, quelles seront les cinq qui auront le privilège et la lourde tâche de défendre les couleurs du continent noir? Seule la vérité du terrain nous le dira, à l’issue de ces rencontres où la défaite est interdite. Nigeria-Ghana, Algérie-Cameroun, Maroc-RDC, Tunisie-Mali et l’énorme Sénégal-Egypte, seront tout simplement explosifs comme face-à-face! », explique le quotidien burkinabè.

Au Sénégal, Sud Quotidien indique que les Lions sont « face à eux-mêmes » ce soir. Les Pharaons les avaient battus il y a quatre jours au Caire (1-0). Pour le quotidien sénégalais, les protégés d’Aliou Cissé doivent impérativement « surmonter le handicap du Caire et retrouver les phases finales de la Coupe du monde ».

« Déversez un déluge de feu sur les Pharaons », recommande Stades, qui note que ce match est « décisif pour le Mondial 2022 ». L’Observateur se contente de donner « les clés d’un match piège » alors que les Témoin note que le peuple souhaite avoir « des buts et une foi dans victoire ».

Toutefois, son homologue égyptien veut rééditer l’exploit du match aller face aux Lions : « Nous voulons les battre à domicile et à l’extérieur », a dit Carlos Quieroz dans Vox Populi.

Le quotidien sénégalais compare cette rencontre au « Talatay Nder » ou le mardi de Nder, un fait d’histoire du nord du pays, durant la colonisation, où des femmes avaient préféré s’immoler dans une case plutôt que d’être transformées en esclaves. « On va vers un match difficile, mais on doit être capables de marquer rapidement », a préconisé le sélectionneur Aliou Cissé.

Si L’AS note que les Lions sont « condamnés à gagner », Walf Quotidien souligne qu’il n’y a « plus de calculs à faire ». « Nous pouvons le faire », rassure Aliou Cissé.

Rwanda : sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CAE

Les chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) vont se réunir pour le 19ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CAE, qui aura lieu virtuellement ce mardi à Kigali (Rwanda).Selon une source officielle contactée par APA, le Sommet devrait examiner le rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la République démocratique du Congo (RDC) sur l’admission de cette dernière au sein de la CAE.

Le Sommet extraordinaire sera diffusé en direct sur le site web de la CAE– www.eac.int– ainsi que sur d’autres plateformes de médias sociaux de la CAE.

La rencontre est précédée de la 48ème Réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la CAE, qui s’est tenue le vendredi 25 mars 2022 pour examiner l’ordre du jour et le programme provisoires du 19ème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat sur l’admission de la RDC dans la CAE.

La Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation intergouvernementale régionale composée de six Etats partenaires : le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda ; son siège est à Arusha, en Tanzanie. Uhuru Kenyatta, le président du Kenya, est le président actuel de la CAE.

Huawei réalise un bénéfice 10. 633 milliards Fcfa en 2021

Le géant chinois des télécoms Huawei a annoncé un bénéfice record pour 2021.Le géant chinois des Télécoms, Huawei, a généré un bénéfice net de 17,8 milliards de dollars, soit 10. 633 milliards de Fcfa avec une marge nette de 17,9%, a indiqué lundi M. Karl Song, vice-président du groupe.

M. Karl Song présentait, à des journalistes, les performances globales du groupe pour l’exercice 2021, par visioconférence depuis la Chine. Il a relevé à l’entame de ses propos que le chiffre d’Affaires en 2021 a atteint 99,9 milliards de dollars (59 649 milliards Fcfa). 

« Nous avons terminé l’année dans une position financière solide, et dans l’ensemble, nos  performances ont été conformes aux attentes », a-t-il dit, avant d’ajouter « en 2021, Huawei a généré un bénéfice net de 17,8 milliards de dollars avec une marge nette de 17,9% ».  

Le flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, lui, a augmenté de 69,4 %, faisant disposer au groupe une quantité suffisante de liquidités. En outre, le ratio d’endettement est passé de 62,3 % en 2020 à 57,8 % en 2021, ce qui améliore davantage sa structure financière.

« En rationalisant la gestion et en utilisant pleinement la technologie numérique, nous avons apporté des améliorations continues à l’efficacité opérationnelle pour générer plus de revenus et augmenter la fertilité des sols », a-t-il souligné. 

Les activités de la multinationale liées aux opérateurs sont restées stables en 2021. Le groupe, dans sa stratégie, a travaillé avec des opérateurs et des partenaires du monde entier pour faire progresser plus de 3000 applications 5G industrielles et a fourni les meilleurs expériences 5G dans 13 pays, dont la Suisse, l’Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas, la Corée du Sud et l’Arabie Saoudite. 

« Nos activités liées aux entreprises ont connu une croissance régulière et nous  avons lancé 11 solutions basées sur des scénarios pour des secteurs clés tels que le  transport, la finance et l’énergie », a-t-il ajouté. 

Le groupe a également mis en place plusieurs équipes intégrées, notamment une équipe chargée des mines de charbon, une équipe chargée des routes intelligentes et une équipe chargée des douanes et des ports, a-t-il poursuivi.  

Quant aux activités grand public, elles se sont rapidement étendues à de nouveaux domaines, ce qui a permis à l’entreprise chinoise d’enregistrer une croissance régulière des ventes d’accessoires intelligents, d’écrans intelligents et de Huawei Mobile Services durant l’année.  

Sa technologie « HarmonyOS » a été installée sur plus de 220 millions de terminaux Huawei et a attiré 1900 partenaires d’écosystème. Huawei s’est ainsi classée 9ème sur la liste de Brand Finance des 10 marques les plus précieuses du monde en 2022. 

Faisant part de la future stratégie de développement du groupe, M. Song a assuré que plus la situation est dure, plus l’entreprise investit dans l’avenir. La multinationale a augmenté en 2021 ses investissements en R&D (Research & development) à 22,4 milliards de dollars, soit 22,4% du chiffre d’Affaires total.  

 « Nos dépenses de R&D et notre ratio de dépenses de R&D ont tous deux atteint leur plus haut niveau depuis 10 ans en 2021, et Huawei s’est classé au deuxième rang du tableau de bord de l’UE sur les investissements en R&D industrielle en 2021 (Google, Huawei, Microsoft, Samsung, Apple et Facebook) », a-t-il poursuivi.   

Les investissements totaux en R&D au cours de la dernière décennie s’élèvent à plus de 132,5 milliards de dollars. A l’avenir, le groupe veut continuer à investir massivement dans la R&D afin de renforcer son innovation. 

La multinationale envisage d’impulser l’innovation en matière d’ingénierie des systèmes et de conduire des changements fondamentaux dans trois domaines : les théories fondamentales, l’architecture et les logiciels.

Premièrement, il veut repenser les théories fondamentales, continuer à  explorer les théories et les technologies liées à la prochaine génération de MIMO et à  l’IA sans fil afin de se rapprocher toujours plus de la limite du théorème de Shannon.

« Par exemple, notre nouveau produit Massive MIMO innovant, le MetaAAU, est  capable de réduire la consommation d’énergie de 30% tout en augmentant la couverture. Deuxièmement, nous remodelons l’architecture », a-t-il fait savoir.  

Ensuite, « notre nouveau modèle de calcul en est un exemple : il augmentera la capacité de traitement des données de trois ordres de grandeur pour faire face aux données massives générées à l’ère numérique », a-t-il ajouté. 

« Troisièmement, nous réinventons les logiciels. Nous avons rationalisé nos systèmes  technologiques pour les logiciels de base, et nous visons à maximiser le potentiel de  calcul de matériels diversifiés avec HarmonyOS et openEuler », a-t-il dit. 

Aujourd’hui,  avec son cadre « MindSpore », la multinationale chinoise aide également les scientifiques et les ingénieurs à améliorer considérablement l’efficacité dans le domaine du développement.

Suite à une question sur le conflit entre l’Urkraine et la Russie, M. Song a répondu que « comme toutes les multinationales qui opèrent dans le monde entier, nous sommes confrontés à un défi », en particulier les sanctions américaines et des Occidentaux qui ont des « impacts directs et indirects ». 

Cedeao : un accord de 2 milliards pour développer l’industrie pharmaceutique

La Banque africaine de développement (Bad) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont signé un protocole d’accord de 3,56 millions de dollars, soit plus de deux milliards de FCFA, pour développer l’industrie pharmaceutique en Afrique de l’ouest.La partie occidentale du continent veut prendre son indépendance dans le domaine pharmaceutique. Mercredi dernier à Abuja, siège de l’institution sous-régionale, un protocole d’accord dudit montant a été paraphé par Lamin Barrow, directeur général de la banque pour le Nigéria et par Mamadou Traoré, commissaire de la Cedeao chargé de l’Industrie et du Secteur privé.

L’objectif des deux organisations panafricaines est de mettre en œuvre le Projet d’appui au développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique de l’Ouest. Selon le communiqué reçu à APA, le projet soutiendra la mise en œuvre de la réglementation relative à l’application d’une franchise de droits de douane sur les matières premières pharmaceutiques.

D’un coût total de 3,77 millions de dollars, le Projet de développement de l’industrie pharmaceutique dans la région de la Cedeao sera financé non seulement par ce don de 3,56 millions de dollars du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, mais aussi par une contribution de 200.000 dollars en espèces et 400.000 dollars  en nature de la Commission de la Cedeao, explique la même source.

« La production locale de produits pharmaceutiques et biologiques est devenue un impératif et une priorité régionale ainsi que la fourniture de services de prestation de soins de santé pour lesquels le soutien de la Banque africaine de développement aidera la CEDEAO à atteindre ses objectifs de développement », souligne Mamadou Traoré.

« La crise du Covid-19 a davantage exposé la fragilité de nos systèmes de santé nationaux et a provoqué des perturbations importantes dans le secteur sanitaire et pharmaceutique mondial et des chaînes d’approvisionnement. Cela souligne l’urgence d’accélérer les efforts pour assurer un niveau minimum d’approvisionnement en produits de santé », a de son côté indiqué Lamin Barrow.

Outre les objectifs à propos de la réglementation douanière, le projet vise également à mettre en place un écosystème régional de réglementation pharmaceutique efficace en proposant des programmes d’assistance technique et de renforcement des capacités des autorités régionales de réglementation des médicaments.

Lancement du programme « Appui à l’accélération des entreprises tech sénégalaises »

La nouvelle initiative vise à renforcer l’écosystème entrepreneurial sénégalais par l’accroissement de son attractivité et de sa visibilité à l’échelle internationale.En Afrique, les start-ups sont à la traîne par rapport à la captation des ressources disponibles. Le continent noir ne « récolte que moins de 3 % des levées de fonds mondiales ».

Forts de ce constat, l’Ambassade de France au Sénégal et la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ), en partenariat avec la Banque publique d’investissement française (Bpifrance) et le Groupe AFD (Agence Française de Développement), ont décidé de mettre en place un dispositif.

L’objectif est « de développer un esprit collaboratif qui pourra contribuer à la structuration d’un écosystème entrepreneurial, résiliant et inclusif » à même de faire face au défi de la mobilisation des ressources financières, souligne un communiqué diffusé lundi.

« Ce projet a ainsi pour ambition d’accompagner le Sénégal dans sa volonté de devenir le hub de l’innovation et de l’économie numérique de l’Afrique francophone, de soutenir la visibilité de cet écosystème et son étroite connexion à son environnement international, en particulier financier, condition nécessaire pour ancrer son attractivité, et de permettre une soutenabilité de long terme de son dynamisme », précise la note.

Dans cette optique, les porteurs du projet s’appuieront sur quatre axes principaux. Il s’agira tout d’abord de fédérer l’écosystème tech sénégalais et d’accroître sa visibilité auprès des communautés d’investisseurs africaines et européennes pour faciliter son accès au financement et à de nouvelles opportunités d’affaires.

Ensuite, d’augmenter les chances de réussite de levées de fonds des start-ups sénégalaises notamment celles dirigées par des femmes en structurant leur modèle économique.

Les offres d’accompagnement des incubateurs et accélérateurs sénégalais sur les dossiers de financement seront également structurées. De même, la montée en compétences et la visibilité de réseaux d’investisseurs au Sénégal, […], afin d’accroître leur capacité et niveau d’investissement auprès de jeunes start-up sénégalaises, seront consolidées.

Enfin, le projet prévoit de soutenir le financement et le co-investissement pour le développement et le passage à l’échelle des start-ups par la mise en place de financements dédiés.

A l’issue du projet, informe le document, l’écosystème d’innovation du Sénégal disposera de hubs technologiques, d’incubateurs aux compétences renforcées pour poursuivre de manière performante leur mission d’accompagnement au développement des start-up du pays.

Cet écosystème bénéficiera de la présence de réseaux d’investisseurs locaux structurés avec des capacités d’investissement accrues. Aussi, les opportunités d’investissement et de levées de fonds pour les jeunes entreprises innovantes seront plus nombreuses.

Sahara: Washington réaffirme son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

Les Etats-Unis ont réitéré lundi leur position constante sur la question du Sahara, notant que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est « sérieuse, crédible et réaliste ». »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », et comme une approche pour répondre aux aspirations des populations de la région, indique un communiqué du département d’Eat américain.

Dans ce communiqué publié à l’occasion de la visite au Maroc du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Washington fait part également de son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies.

Le secrétaire d’Etat américain entame ce lundi jusqu’au 30 mars courant, une visite officielle au Maroc placée sous le signe de « l’engagement en faveur de la sécurité et de la prospérité », indique-t-on à Washington en mettant en avant une relation « profonde et durable ».

Sommet de Sde Boker: le Maroc appelle à une nouvelle dynamique de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé lundi à insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix et à prendre des mesures concrètes ouvrant des perspectives prometteuses aux peuples de la région du Moyen-Orient. »Nous devons batir une dynamique selon des étapes concrètes que les peuples ressentent et qui contribue à améliorer la vie du monde et à ouvrir des perspectives prometteuses pour la jeunesse et les populations de la région », a -t-il dit lors d’un point de presse en marge du sommet diplomatique de Sde Boker, qui a réuni les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, d’Israël, du Maroc, de Bahrein, de l’Egypte et des Emirats arabes unis.

Pour sa première visite officielle en Israël depuis la normalisation des relations entre les deux pays, Bourita a expliqué que ce sommet est l’occasion pour les participants de « constituer une force oeuvrant pour la paix ». « Nous participons à ce sommet pour être une force œuvrant pour la paix et dire qu’une solution à la question palestinienne et au conflit arabo-israélien est possible », a-il-dit.

Dans ce sens, le ministre marocain a tenu à rappeler la vision du Roi Mohammed VI, basée sur la solution à deux Etats vivant côte à côte avec Al-Qods comme la capitale de l’Etat palestinien.

« Nous sommes ici aujourd’hui car nous croyons vraiment à la paix, non pas la paix dans laquelle chacun ignore l’autre, mais celle basée sur la construction de valeurs et d’intérêts communs, celle qui nous éloigne de la guerre », a-t-il insisté.

Par ailleurs, Bourita a indiqué que le sommet a porté de nombreux positifs aux peuples de la région. « Des messages clairs et fermes pour ceux qui oeuvrent directement ou par l’intermédiaire de supplétifs, que nous sommes ici pour défendre nos valeurs et nos intérêts et pour créer un effet dissuasif afin de protéger cette dynamique ».

D’ailleurs, la normalisation des relations entre le Maroc et Israël est loin d’être « une décision opportuniste », mais plutôt, affirme Bourita « une mesure prise avec conviction », insistant ainsi sur les « liens forts qui existent entre le Maroc et la communauté juive, ainsi que l’implication historique de ce pays dans le processus de paix ».

A cet égard, a-t-il ajouté, « le dynamisme régional est très important, tout comme la stabilité régionale afin de promouvoir la paix entre Israël et la Palestine ». Pour Bourita, le Maroc a joué un rôle moteur dans le processus de paix au Moyen-Orient, affirmant que le pays est  prêt à contribuer à donner un nouvel élan à cette dynamique. »

S’agissant des relations maroco-israéliennes, Bourita a affirmé que de nombreux progrès ont été accomplis depuis la signature de la déclaration tripartite à Rabat, citant entre-autres le lancement de vols reliant les deux pays.

Bourita a fait savoir que les relations maroco-israéliennes connaîtront bientôt une importante dynamique qui contribuera davantage à renforcer ces relations dans divers domaines, notamment diplomatique.

Côte d’Ivoire: des véhicules pour l’enseignement supérieur

Trente véhicules ont été remis, lundi, au ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin « d’améliorer sensiblement l’efficacité du système de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique » du pays.Cette remise qui a fait l’objet d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody a permis au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Adama Diawara, de rappeler que ces véhicules constitués de trois cars, d’une ambulance et de 26 véhicules ordinaires de type 4×4 et berline s’inscrivent dans le cadre du Programme d’investissement 2017.

« Ces véhicules serviront à améliorer de façon sensible l’efficacité de l’administration centrale du ministère et également des structures sous tutelles, et partant, d’améliorer sensiblement l’efficacité de notre système de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-il expliqué.

« Je compte sur vous pour faire en sorte que ces véhicules soient utilisés à bon escient », a lancé le ministre à l’endroit des bénéficiaires, saluant dans la foulée le président Alassane Ouattara, le Premier ministre d’alors Amadou Gon Coulibaly et l’actuel Premier ministre Patrick Achi, grâce à qui ce programme a été possible.

Auparavant, le porte-parole des bénéficiaires, le Professeur Tano Yao, également président de l’Université Nangui Abrogoua (Abobo-Adjamé), a souligné que « la mise à disposition de ces véhicules contribuera à l’atteinte des objectifs académiques ».

A l’en croire, un pas important vers une disponibilité suffisante de véhicules vient d’être franchi malgré la situation économique difficile du pays.

Saluant la « disponibilité » du ministre à améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs, le professeur Tano Yao a          déclaré : « Nous prenons l’engagement de faire un bon usage de ces véhicules remis ce matin ».

Le Programme d’investissement 2017 consiste notamment pour le sous-secteur éducation à construire des amphithéâtres, des bâtiments de travaux dirigés (TD) et de travaux pratiques (TP), à acquérir des équipements, à achever la réhabilitation des cités universitaires et à construire de nouvelles cités.

Côte d’Ivoire : un partenariat pour la compétitivité de l’agriculture

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé, lundi, un partenariat stratégique avec le groupe marocain OCP SA en vue d’impulser la compétitivité et le développement durable des chaînes de valeurs agricoles.Le ministre d’Etat ivoirien chargé de l’Agriculture et du développement rurale, Adjoumani Kouassi, et son collègue du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, ont, au nom du gouvernement, paraphé le protocole avec M. Mohamed Anouar Tamali, le CEO de OCP Africa, lors d’une cérémonie à la Primature ivoirienne, en présence du Premier ministre Patrick Achi.

Cette signature de convention de partenariat entre l’Etat de Côte d’Ivoire et OCP SA, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2), une déclinaison du Programme stratégique Côte d’Ivoire 2030, a indiqué M. Adjoumani.

Cet accord, dit-il, vise la transformation structurelle de l’agriculture ivoirienne, telle que prévue par le Programme stratégique Côte d’Ivoire 2030 et le Projet de Société Côte d’Ivoire Solidaire en vue d’une augmentation de la productivité agricole.

Il devrait permettre aux revenus agricoles de passer de 60% à 80% d’ici à 2030. Cette transformation structurelle entrainera également une augmentation de la valeur ajoutée et contribuera à la création d’un nombre important d’emplois, pour les jeunes et les femmes.

Ce partenariat stratégique a pour but de « booster la compétitivité du secteur agricole ivoirien et renforcer l’impact des politiques de développement local sur nos populations rurales particulièrement », a-t-il ajouté.

Cette convention de partenariat vise notamment l’amélioration de la gouvernance des chaînes de valeur agricoles, pastorales et halieutiques, le développement d’actions de recherche, de développement et de formation.

Il vise en outre l’insertion de ces dernières dans les chaînes de valeur mondiales à plus forte valeur ajoutée, l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs et le développement des marchés.

Ce partenariat est le fruit d’un travail participatif incluant les principaux départements ministériels et les structures du groupe OCP. Prévu sur une période initiale de deux ans, ce partenariat sera mis en œuvre à travers des accords spécifiques à conclure entre les parties signataires.

Il est d’ores et déjà prévu que trois accords spécifiques soient rapidement mis en œuvre. Il s’agit du projet riz dans le Nord de la Côte d’Ivoire ; la création de 30 centres de service agricoles de nouvelle génération et la cartographie numérique de la fertilité des sols.

Le ministère ivoirien en charge de l’Industrie intervient aussi dans ce protocole d’accord, qui selon M. Mohamed Anouar porte sur « la contribution du groupe OCP à accompagner les sentiers et les projets du gouvernement ivoirien ».

Ces projets portent sur l’amélioration de la compétitivité et du développement durable des chaînes de valeurs agricoles, a-t-il poursuivi. Ils devraient permettre une transformation du secteur agricole ivoirien.

Ce partenariat contribuera fortement à la réalisation des actions et interventions envisagées par le Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA 2), et facilitera surtout la conjugaison des interventions dans une approche inclusive cohérente.

AP/ls/APA

Rwanda : forte croissance de la production et des exportations de thé

Le Rwanda a connu une forte croissance de sa production de thé, dont les exportations ont totalisé 539,6 tonnes, selon des données officielles publiées lundi.Les rapports indiquent que les recettes d’exportation ont atteint 1,4 million de dollars, le Pakistan, le Royaume-Uni et l’Egypte se classant en tête des principaux pays de destination.

Le thé du Rwanda est connu pour sa grande qualité et figure parmi les meilleurs au monde. Certains des thés de meilleure qualité des produits au Rwanda comprennent : le thé noir, le thé orthodoxe, le thé blanc, le thé vert, le thé organique et le thé épicé.

Les estimations du Rwanda Development Board (RDB) montrent que la production de thé a augmenté régulièrement, passant de 60 tonnes de thé en 1958 à plus de 500 tonnes par an aujourd’hui.

Le Pakistan est l’un des principaux importateurs de thé rwandais, les volumes exportés vers ce pays asiatique représentant plus de 40%.

A la Une, les décisions de la Cedeao sur le Mali, le Burkina et la Guinée

Le maintien des sanctions de la Cedeao sur le Mali et sa menace brandie contre les militaires guinéens et burkinabè au pouvoir s’ils ne présentent pas un chronogramme acceptable sont les principaux sujets traités par les journaux africains consultés lundi à APA.« Mali : pour la Cedeao, le nouveau délai de la transition a commencé à partir du 15 mars 2022 », selon Maliweb. « La Cedeao ne fléchit pas. Le délai complémentaire de la transition au Mali sera de 16 mois maximum. Et ce nouveau délai a déjà commencé. C’est qu’a affirmé la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO réunie, ce vendredi 25 mars 2022, à Accra au Ghana. La conférence a décidé de maintenir les sanctions à l’encontre du Mali », indique le site malien, ajoutant que l’organisation sous-régionale « assure avoir pris note de la proposition d’un chronogramme de 24 mois, en plus des 18 mois déjà écoulés » des militaires maliens au pouvoir.

« Mali: si Assimi Goïta savait, si Cedeao pouvait… », titre de son côté Wakatsera. « N’ayant pas eu un interlocuteur valable en face, le colonel ayant refusé d’aller à Canossa en se rendant à Accra, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao et ses homologues, ont, sans doute, tablé sur les discussions entre les autorités de la transition malienne et le médiateur Goodluck Jonathan, lors du dernier séjour de celui-ci sur les rives du Djoliba. Faut-il donc regretter l’absence du colonel putschiste à Accra pour défendre son dossier où jeter une fois de plus, la pierre à la Cedeao qui aurait pu se surpasser, en tenant compte des souffrances du peuple malien et des pays voisins qui commercent avec le Mali ? », s’interroge le journal burkinabè.

Dans la même veine, Sahara Media note que « la Cedeao maintient ses sanctions contre le Mali et menace la Guinée et le Burkina Faso », deux autres pays dirigés par des juntes. « Les dirigeants de la CEDEAO ont décidé le maintien des sanctions imposées au Mali en janvier dernier, bien que le tribunal de l’union monétaire et économique de l’organisation ait déclaré qu’elles étaient illégales, après l’introduction d’une plainte par les autorités militaires de la transition. A propos du Burkina Faso, le sujet majeur évoqué par le sommet a été le cas du président déchu, Roch Marc Christian Kaboré, dont elle a demandé la libération immédiate, lui qui avait été renversé en février dernier », indique cette agence de presse mauritanienne.

Sur la Commémoration du 26 mars au Mali, Le Républicain rapporte que « le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, perpétue la tradition ». « 26 mars 1991- 26 mars 2022, cela fait exactement 31 ans que des hommes et des femmes ont donné leur vie pour que la démocratie puisse voir le jour au Mali, date historique pour un peuple qui se trouve aujourd’hui à la recherche d’une voie de sortie de crise pour honorer les martyrs. Respectant une tradition établie en république du Mali, le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a procédé, le samedi 26 mars 2022, à un dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument dédié aux martyrs », renseigne le journal malien. « Nous sommes aujourd’hui ici par devoir de mémoire. C’est pour rendre hommage à tous les Maliens qui ont voulu consentir le sacrifice ultime pour la patrie dans sa quête de liberté », a déclaré sur place le Colonel Assimi Goïta.

Au Nigeria, Le Monde Afrique note que « le parti au pouvoir se désigne un nouveau chef avant 2023 ». Pour le journal français, la nomination d’Abdullahi Adamu est censée permettre de surmonter les luttes intestines au sein de All Progressives Congress (APC), parti au pouvoir au Nigeria, avant les élections présidentielle et législatives.

Au Sénégal, Le Soleil se fait l’écho de l’inauguration du pont à péage de Foundiougne (centre) qui porte le nom de l’ancien président sud-africain. « Macky Sall immortalise Nelson Mandela », titre le quotidien sénégalais, précisant que « les tarifs du péage (sont) revus drastiquement à la baisse ».

Pour L’AS, Macky Sall a profité de cette inauguration pour « laver le linge +Sall+ de Fatick » en perspective des élections législatives du 31 juillet prochain.

Malgré ces réalisations dont les inaugurations par Macky Sall sont jugées « très politiques » par Walf Quotidien, Tribune voit une « mission non accomplie » pour le chef de l’Etat sénégalais qui a passé « 10 ans au pouvoir ». Le journal compare les régimes de Wade et Macky et liste « toutes les promesses non tenues depuis 2012 » par l’actuel président.

Sur la mendicité à Dakar, Bés Bi titre sur le « billet retour pour les Nigériens », une conséquence de son reportage sur les mendiants étrangers implantés dans la capitale sénégalaise. Le quotidien rapporte que deux vols de rapatriement « de centaines de Nigériens » ont quitté le sol sénégalais entre vendredi et samedi à destination de Niamey.

Mali : la Cedeao n’écarte pas une levée progressive des sanctions

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) envisage cette hypothèse au Mali, si un compromis est rapidement trouvé sur la durée de la transition.Dans un ultime effort, le président de la transition malienne Assimi Goïta a accepté une transition de 24 mois lors du sommet extraordinaire de la Cedeao qui s’est tenu le vendredi 25 mars 2022 à Accra au Ghana. Le chef de l’Etat malien a « déploré » le fait que cette proposition révisée et relative aux réformes politiques et institutionnelles ne soit pas acceptée par l’organisation ouest-africaine.

Si un non ferme n’est pas servi aux autorités de la transition malienne, l’organisation régionale penche pour une transition « complémentaire de 12 à 16 mois » en plus des deux ans déjà écoulés. Les positions se rapprochent puisque la junte malienne avait dans un premier temps proposé une durée de transition de 36 mois puis de 29 mois, toutes rejetées par la Cedeao.

Si l’embargo décrété le 9 janvier contre le Mali est toujours maintenu, la Conférence des chefs d’Etat ouvre la porte au dialogue pour parvenir rapidement à un accord. A ce titre, elle va de nouveau envoyer son émissaire, l’ancien président de la République du Nigeria Goodluck Jonathan, pour « finaliser les discussions avec les autorités de la Transition sur le chronogramme ». Si les deux parties arrivent à s’entendre sur la durée de la transition, ce qui n’est pas plus impossible, une levée des sanctions sera rapidement décidée. 

La Conférence a regretté toutefois l’indisponibilité du président de la transition malienne à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle du Mali. Une décision moyennement appréciée par la Cedeao qui a transformé son conclave des des chefs d’Etat à huis clos, écartant de facto toute participation de la délégation malienne conduite par Abdoulaye Diop.

Par ailleurs, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a ordonné la veille de ce sommet du sommet extraordinaire de la Cedeao, la suspension de sanctions prises en janvier contre le Mali, au motif que ces sanctions risquent d’entraîner « des conséquences difficilement réparables au regard de l’impact social, économique et financier. »

Zimbabwe : victoire de l’opposition aux élections partielles

La principale coalition d’opposition du Zimbabwe, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), a obtenu plus de 78% des sièges parlementaires lors des élections partielles.Selon les chiffres publiés dimanche soir par la commission électorale nationale, le CCC dirigé par le jeune Nelson Chamisa et qui s’appelait jusqu’en février dernier Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté 22 des 28 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, tandis que la ZANU-PF du président Emmerson Mnangagwa en a obtenu six.

Les élections partielles ont été convoquées par Mnangagwa à la suite du rappel surprise de 24 députés en exercice de l’Alliance MDC de l’Assemblée nationale par un groupe dissident appelé MDC-T, qui n’avait ironiquement pas réussi à obtenir de sièges lors des élections générales de 2018, où ces législateurs avaient été élus sous la bannière de l’Alliance MDC.

Les quatre autres sièges étaient devenus vacants à la suite du décès de députés. L’élection partielle comprenait également un scrutin pour sélectionner 128 conseillers de gouvernement local qui ont été rappelés de la même manière par le MDC-T dirigé par Douglas Mwonzora.

Santé, économie et gouvernance au menu des quotidiens marocains

La dématérialisation dans le secteur de la santé, la réforme de la loi sur la concurrence et la gestion de la chose publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la dématérialisation dans le secteur de la santé, écrit que les Marocains peuvent aujourd’hui chercher, trouver et consulter des professionnels de la médecine sur des plateformes digitales entièrement sécurisées et fiables.

Au-delà des évolutions que cela engendrera pour les médecins eux-mêmes dans l’exercice de leur métier au quotidien, le digital peut constituer une partie de la solution à la problématique d’accès aux soins limité pour certaines catégories de la population soit pour des raisons d’éloignement géographique, soit pour manque de ressources humaines, explique le journal.

Le digital apporte, certes, à la médecine de nouvelles opportunités de développement en permettant d’élargir le champ d’action, mais pose aussi de nouveaux défis en termes de gestion sécurisée des données, d’encadrement de la relation entre patients et médecins dans laquelle vont venir s’incruster désormais des intermédiaires que sont les plateformes, note-t-il, appelant à accompagner l’évolution digitale par une évolution au niveau légal et réglementaire.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux des projets de lois modifiant et complétant les lois relatives à la liberté des prix et au Conseil de la concurrence, qui viennent d’être adoptés par le gouvernement, estime que disposer d’un Conseil de la Concurrence 100% fonctionnel en ces moments d’incertitude devrait permettre à l’Exécutif de renforcer « considérablement » ses efforts de stabilisation du coût de la vie.

Là où les autorités gouvernementales mettent l’accent sur la disponibilité des stocks et le financement des mécanismes de compensation, le Conseil pourra « s’attaquer de front » aux situations de concentrations économiques et d’ententes sur les prix, relève le quotidien.

En attendant, le Conseil est d’ores et déjà attendue au tournant sur le dossier des hydrocarbures, alors que les prix à la pompe ne cessent de monter en flèche, soutient-il, soulignant que la réouverture de l’affaire et sa gestion par le Conseil seront suivies de près par l’Exécutif et l’ensemble des opérateurs économiques tant le dossier est clivant et que la décision qui en ressortira pourrait avoir effet de jurisprudence sur d’autres secteurs d’activité et assainir ainsi le champ économique.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, écrit que faute de politiques “visionnaires”, les responsables “se planquent” derrière le terme “urgence” pour “masquer” les retards, les lacunes et les autres tares.

La publication estime peu adéquate la prorogation de l’état d’urgence alors que l’épidémie poursuit sa décrue au Maroc et ne représente plus un épouvantail effrayant.

« Nous vivons dans une menace constante et la véritable urgence aurait été que nous soyons parés à toute éventualité », soutient-il, plaidant pour une “capacité d’anticipation de crise » et une « meilleure articulation » entre l’Etat et ses organes, en coordination avec le privé.

Dans une organisation intelligente, des dispositifs peuvent être mis en place et testés régulièrement avec update et correction de bugs pour ne pas être pris au dépourvu, note-t-il, estimant que pour éviter les « grandes dérives », le gouvernement doit faire en sorte que les forces vives restent « concentrées » sur l’équilibre économique et financier du pays et que l’économie reste « réactive » et capable de s’adapter rapidement aux changements brusques.

Côte d’Ivoire: MTN exhorte les femmes à prendre leur place dans le développement

Pour amener les femmes à booster davantage leur part dans la croissance, l’opérateur de téléphonie MTN Côte d’Ivoire, a organisé jeudi un dîner qui a réuni plus de 100 femmes leaders pour les exhorter à prendre leur place dans la marche du développement.Dans ce contexte, l’entreprise a convié des femmes leaders à un dîner le jeudi 24 mars 2022 dans un hôtel abidjanais pour échanger entre elles sur la place centrale qu’elles occupent dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire, autour du thème « Prends ta place ».

Ce dîner qui clôt la série d’actions menées par MTN Côte d’Ivoire pour célébrer et honorer les femmes, a permis de créer un cadre d’échange entre elles pour effectivement prendre et faire valoir « leur place » dans la marche et le développement de la société.  

Intervenant lors du dîner, Mme Natenin Coulibaly, secrétaire générale de cette entreprise de téléphonie mobile a fait savoir que ce « dîner se veut un cadre d’échange et de retrouvaille avec des femmes leaders pour ensemble, réfléchir sur comment faire reconnaître et prendre la place qui est la leur dans la marche du monde et dans le développement de notre société pour un monde plus égalitaire ».  

« Les femmes ont et jouent un rôle prépondérant pour assurer une société équilibrée et durable.  Par conséquent, elles doivent mettre tout en œuvre pour garantir à la fois ce droit et devoir; et l’assumer pleinement en prenant de plus en plus une part active dans le développement durable de nos communautés », a-t-elle ajouté. 

La société de téléphonie a, au cours du dîner, primé les lauréates de « Y’ello Hackathon », un concours de développement de solution applicative durant lequel huit équipes composées de 24 jeunes filles étudiantes ont compéti pendant trois jours autour de la problématique des conséquences négatives du changement climatique. 

MTN avait organisé, le jeudi 17 mars 2022, un panel de haut niveau qui a rassemblé plus de 100 femmes de diverses couches sociales autour du thème « L’impact des femmes pour le développement durable ».   

Casablanca Finance City en tête des centres financiers en Afrique

La place financière Casablanca Finance City (CFC) occupe désormais la 54e position mondiale dans la dernière édition du classement des meilleurs centres financiers internationaux, établi par le Global Financial Centres Index (GFCI), et maintient sa première position en Afrique.Ainsi, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (55e) et Johannesburg (56e), selon le classement du GFCI publié en mars.

S’agissant de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), CFC se classe au 3e rang, derrière Dubaï (17e mondial) et Abu Dahbi (31e).

Pour cette 31e édition du classement du GFCI, 126 centres financiers ont été étudiés, dont 119 font maintenant partie de l’indice principal. Les facteurs instrumentaux utilisés dans le modèle GFCI sont regroupés en cinq grands domaines de compétitivité à savoir, le climat des affaires, le capital humain, l’infrastructure, le développement du secteur financier et la réputation.

Casablanca Finance City (CFC) est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

CFC offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

Sénégal : le pont de Foundiounge porte le nom de Nelson Mandela

L’infrastructure est longue de 1300 mètres.Le chef de l’État sénégalais a procédé ce samedi à l’inauguration du pont à péage de Foundiougne portant le nom de l’ancin président sud-africain, Nelson Mandela.

Pour le président Macky Sall, « Nelson Mandela est un illustre fils  de l’Afrique qui a eu à présider l’Union africain ».

Lancés en février 3028, les travaux de construction du pont à péage de Foundiougne ont été financés à hauteur de 45 milliards de francs CFA par l’Etat sénégalais et Eximbank of China.

Côte d’Ivoire: les retraités du CONARECI satisfaits des résultats des réformes de l’IPS-CGRAE

Les retraités du Conseil national des retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI) se disent satisfaits des résultats des réformes engagées par l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), depuis l’avènement, en 2012, de son directeur général, Abdrahamane Berté.Selon le CONARECI, les choses ont « évolué positivement » au niveau de l’IPS-CGRAE depuis la réforme de 2012 qui a enregistré l’arrivée de M. Abdrahamane Berté à la tête de la direction générale de l’institution.

Les retraités ont célébré, jeudi, lors d’une cérémonie de reconnaissance du CONARECI à l’IPS-CGRAE à travers son directeur général, les actions majeures menées par M. Abdrahamane Berté, qui a donné un autre visage à la gestion des fonctionnaires à la retraite. 

A cette occasion, l’organisation a rendu un vibrant hommage à feu Issa Diakité, décédé le 16 mai 2021, ex-président du CONARECI qui a légué cet outil, tel un testament à son successeur, M. Sebine Etienne Angra, le nouveau président.  

Pour le CONARECI, l’arrivée de M. Abdrahamane Berté,  en qualité de directeur général de l’IPS-CGRAE, a permis au fonctionnaire et agent de l’Etat admis, à faire valoir ses droits à la retraite et d’aborder plus sereinement sa nouvelle vie de retraité.

De plus, il a réussi à faire de l’IPS-CGRAE la première Caisse de retraite de fonctionnaires, certifiée par AFAQ/AFNOR en Afrique de l’Ouest sur l’ensemble de ses activités, une certification récemment renouvelée pour la deuxième fois consécutive.

Aujourd’hui, les retraités peuvent constater la facilité de l’accès aux droits des prestations à travers l’allègement notable du nombre de pièces nécessaires au traitement d’une demande de pension de retraite, qui est passé d’une vingtaine à seulement cinq pièces requises pour la liquidation des droits. 

En outre, le CONARECI relève une profonde réforme du circuit de traitement des dossiers avec la mise en place d’un guichet unique des pensions représenté par l’IPS-CGRAE.

Dans cette optique, l’IPS-CGRAE a déconcentré ses activités afin de se rapprocher davantage de ses assurés pour mieux comprendre leurs attentes, faciliter leur accès à ses prestations et accroître leur satisfaction de façon permanente.

 Les réformes ont favorisé à en croire le CONARECI des  services de qualité dans des conditions optimales d’accueil, de sécurité et de confort, et de réduire le délai moyen de traitement supérieur à 365 jours avant la mise en œuvre de la réforme, à moins de 15 jours aujourd’hui.

Par ailleurs, les dossiers complets sont traités et payés en moyenne sur un mois, contre deux, voire trois ans par le passé, permettant ainsi aux nouveaux retraités qui s’y prennent à temps, de toucher leur première pension dès le mois suivant leur départ à la retraite. 

Avec l’appui du Conseil d’administration de l’IPS-CGRAE, M. Berté a conçu et déployé une politique managériale qui a abouti à des résultats palpables, dont un des facteurs clés de réussite a été la stratégie de formalisation des instances représentatives des retraités à travers des associations regroupées en faîtières d’associations légalement constituées, capables de porter les besoins et attentes de leurs membres auprès de l’Institution et d’en discuter efficacement avec la direction générale.

Cette stratégie a abouti à une plateforme de concertation permanente, entre l’IPS-CGRAE et ces faîtières, favorisant au moins une fois par trimestre, des échanges avec ces faîtières d’associations et un dialogue constant des assurés sociaux.