Des prestations à succès pour le chanteur ivoirien Detty K en tournée américaine

En tournée américaine, aux côtés du célèbre chanteur français Tayc, la star montante ivoirienne Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », connait un autre coup d’accélérateur ces derniers jours pour sa carrière musicale.Detty K vient d’assurer la première partie de la série de spectacles du célèbre chanteur français Tayc aux États-Unis. L’ovation et l’amour qu’il a reçus constituent déjà une caution forte de sa carrière.

 Le jeune rappeur et auto-compositeur ivoirien a joué successivement à New York le 11 mars 2022, Washington DC le 12 mars, et le week-end dernier à Miami en Floride, le 19 mars, et Los Angeles en Californie le 20 mars 2022.

 Ce fut un véritable succès pour Detty K partout où il s’est produit. Ses derniers titres « Yaco » et « Djarassouba » ont été à chaque fois repris en chœur par un public tout acquis à la cause du « Ivorian giant », comme l’ont surnommé les Américains.

 Le concert de New-York, lui, a été le plus fort émotionnellement pour « l’enfant de New-York », qui a débuté sa vie américaine dans cette ville et y a fait ses études secondaires, avant de s’installer à Dallas pour ses études supérieures, puis sa carrière artistique.

 Avant d’accompagner Tayc, Detty K avait « presté » en première partie des concerts du chanteur Dadju à Dallas en janvier 2019, du Canadien A Star à Dallas en février 2019 et du Nigérian Omah Lay en octobre 2021 à Houston (Texas).

 Artiste indépendant polyvalent, ce rappeur et auteur-compositeur ivoirien chante en français et en anglais, langues qu’il utilise à son avantage dans ses titres. Établi à Dallas, dans l’Etat du Texas, il y concilie à la fois études universitaires et carrière musicale.

Né le 15 août 1997 à Abidjan en Côte d’Ivoire, il a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, mais aussi ailleurs, comme en France (Paris) et aussi à New-York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont.

Ayant vécu dans différents pays, il a su s’adapter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son père a toujours voulu qu’il accorde le plus grand intérêt à ses études.

Il a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion. Dès l’âge de 13 ans, il a commencé à fréquenter les studios pour enregistrer, volant souvent à ses parents juste de quoi payer sa présence dans les studios d’enregistrement.

La musique a toujours été quelque chose qu’il aimait. Cependant, il n’a vraiment pris sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, à 19 ans quand il a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside depuis lors.

C’est à cette époque qu’il sort son premier album intitulé « The new wave » et son single à succès « So what ». « So what » est le single qui lui a apporté plus de lumière et fait de lui l’artiste musical connu et reconnu dans la communauté africaine et américaine.

Ce premier album a rapidement été suivi du deuxième intitulé « The Apocalypse ». En dehors de ces albums, Detty K a multiplié les collaborations et a continué de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique, attirant aussi bien les francophones que les anglophones.

La Cedeao maintient ses sanctions contre le Mali

La décision a été prise à l’issue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de maintenir ses sanctions contre Bamako.

Réunis en sommet extraordinaire, vendredi soir à Accra (Ghana), les présidents ouest africains ont maintenu le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), sa suspension des aides financières, la fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), la suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.

Pourtant jeudi dernier, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a suspendu les sanctions de l’instance régionale contre le Mali.

La Cedeao a menacé de sanctionner la junte guinéenne si elle ne présente pas un «calendrier acceptable pour la transition» avant fin avril 2022. Pour les militaires au pouvoir au Burkina Faso, ils sont demandés de liberer l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré d’ici au 31 mars 2022.

Côte d’Ivoire : le portefeuille de la Banque Mondiale estimé à 2126 milliards F CFA

La 9e édition de la Revue annuelle de l’institution financière, tenue jeudi dernier, décompte 27 projets actifs dont 22 nationaux et 5 projets régionaux.La Côte d’Ivoire a atteint un taux d’absorption de 9,8 % des fonds alloués par la Banque Mondiale pour le financement ou le co-financement de projets de développement qui portent notamment sur le développement humain, l’électricité, la mobilité urbaine et les services sociaux de base. Ce pays vise 18 % d’ici juin 2022.

La Directrice des opérations de l’institution de Bretton Woods en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers, a salué l’esprit de coopération et de franchise dans la revue du portefeuille, non sans faire observer qu’ « il y a encore du travail à effectuer » pour l’absorption des fonds alloués.

Pour sa part, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a indiqué que le portefeuille comprend également 11 autres projets chiffrés à près de 1,5 milliard de dollars. De plus, des dispositions sont en gestation pour un appui budgétaire de l’ordre de 300 millions de dollars.

« Il convient toutefois de garder à l’esprit que le volume du portefeuille nécessite un changement d’approche. Cette mutation va impacter positivement notre mode opératoire pour répondre avec plus d’agilité à certaines contraintes majeures dont l’absorption rapide des ressources », a expliqué M. Coulibaly.

Désormais, tous les projets de la Côte d’Ivoire, approuvés par le Conseil d’administration de la Banque Mondiale, devront entrer en vigueur dans un délai de trois mois au maximum.

Afrique du Sud : un réseau de faussaires de passeports démantelé

Aaron Motsoaledi, le ministre sud-africain de l’Intérieur, a déclaré que l’opération de démantèlement a eu lieu dans la nuit du jeudi au vendredi à Krugersdorp, un township de Johannesburg.Fabriquer de faux passeports et les vendre à 2700 dollars américains, c’est l’activité à laquelle s’adonnait un groupe de Sud-Africains et d’étrangers. Au cours d’une descente des forces de l’ordre, près de trente personnes, dont le cerveau de la bande et deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, ont été arrêtées en flagrant délit.

Le ministre sud-africain de l’Intérieur, Aaron Motsoaledi, a expliqué le mode opératoire de la confection de ces faux documents de voyage : « Ils recrutaient des Sud-Africains non détenteurs de passeports pour entamer la procédure d’enrôlement avant d’entrer dans le système pour insérer les photos de leurs clients étrangers
pour la plupart des Pakistanais ».

Profitant de la misère d’une bonne partie de la population, les trafiquants versaient entre 333 et 667 dollars aux citoyens sud-africains pour leur coopération et promettaient des emplois à l’étranger.

Éliminatoires Mondial : l’Afrique du Nord prend une option sur la qualification

Trois des quatre pays de cette partie du continent, engagés dans les barrages de la Coupe du monde de foot Qatar 2022, se sont imposés ce vendredi lors de la manche aller.Le premier round des barrages de la Zone Afrique s’est déroulé ce 25 mars avec cinq matchs disputés. La République démocratique du Congo concède le nul face au Maroc (1-1). Sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ouvrent le score grâce à l’ailier Yoane Wissa dont le centre dévié n’a laissé aucune chance au gardien Yassine Bounou (12′).

En seconde période, les Lions de l’Atlas sortent les crocs. Un réveil qui se matérialise par un pénalty suite à une faute de main de Cédric Bakambu. Chargé d’exécuter la sentence, Ryan Mmaee se loupe complètement. Le Maroc n’abdique pas et fait sauter le verrou par l’intermédiaire de Tarik Tissoudali. L’attaquant de La Gantoise reprend d’une somptueuse volée une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi pour égaliser six minutes après son entrée en jeu (76′). Le score n’évoluera plus.

L’Algérie réalise une sacrée performance au Cameroun. Les Fennecs l’emportent un à zéro. Le seul but de la partie porte la signature d’Islam Slimani royal dans les airs (0-1, 40′). Son coup de tête puissant, sur un coup franc botté par Youcef Belaïli, trompe André Onana. L’Algérie résiste ensuite pour battre les Lions indomptables sur leurs terres. Ce n’était plus arrivé depuis 1998. Ce succès est d’ailleurs le tout premier des Fennecs en matchs officiels face à cet adversaire de poids.

La Tunisie douche le Mali. Dans ce duel des Aigles, le Malien Moussa Sissako déplume ses partenaires en plein vol. À la faveur de la récente blessure en club de Falaye Sacko, le défenseur du Standard de Liège est associé à Boubakar Kouyaté dans la charnière centrale. Mais l’enjeu crispe le joueur de 21 ans. En l’espace de quatre minutes, but contre son camp (0-1, 36′) et carton rouge (40′), Moussa Sissako condamne son pays à l’exploit. Les Aigles de Carthage, comme à leur habitude, ferment la boutique.   

Égypte – Sénégal, le choc de la journée. Les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations se sont, cette fois-ci, départagés. Les Pharaons prennent leur revanche sur les Lions. Pris à la gorge dès l’entame de la rencontre, le Sénégal encaisse un but matinal. 

Touché par Amr El Sulaya, auteur d’une lumineuse passe, Mohamed Salah perd son face-à-face avec Édouard Mendy. Le portier de Chelsea détourne sur la transversale la frappe de la star de Liverpool. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Saliou Ciss marque contre son camp (1-0, 4′). Jusqu’au coup de sifflet final, les Lions poussent, mais butent sur une forteresse.

Enfin, l’opposition entre le Ghana et le Nigeria se solde par un nul vierge. La faute aux derniers remparts des Black Stars et des Super Eagles. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine.

Mondial-2022: la RDC et le Maroc se neutralisent (1-1)

La sélection marocaine de football a fait match nul (1-1) avec son homologue de la RD Congo, vendredi à Kinshasa, en match aller des barrages de qualification du Mondial-2022 de football.L’équipe de la RD Congo a ouvert le score à la 12è minute sur un but de Yoané Wissa, alors que Tarik Tissoudali a égalisé pour les Lions de l’Atlas à la 76è minute, sachant que Ryan Mmaee a raté un pénalty à la 55è minute.

Le match retour est prévu le 29 mars à Casablanca à 20h30 (GMT+1). Le vainqueur sera qualifié pour la coupe du monde prévue en novembre prochain au Qatar. 

Sommet les 27 et 28 mars entre les ministres des AE américain, israélien, marocain et émirati

Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé, ce vendredi, la tenue d’un sommet historique, avec la participation du Maroc, des Etats-Unis, des Emirats arabes unis et du Bahreïn. «A l’invitation du ministre des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, ces dimanche et lundi prochains, un sommet diplomatique historique se tiendra en Israël», a indiqué le ministère sur Twitter.

«Le secrétaire d’Etat américain et les ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, du Maroc et de Bahreïn arriveront en Israël pour une série de rencontres diplomatiques», a-t-il ajouté.

 

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, va se rendre en Israël, en Cisjordanie, au Maroc et en Algérie du 26 au 30 mars.

Au Maroc, il rencontrera notamment le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, pour échanger des points de vue sur les questions régionales et la coopération bilatérale, ainsi que sur la progression des droits humains et des libertés fondamentales.

A Rabat, le chef de la diplomatie américaine rencontrera également le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed.

Maroc/Israël: signature d’un accord dans le domaine militaire (médias israéliens)

Le responsable militaire chargé des affaires iraniennes, Tal Kelman et d’autres officiers israéliens ont rencontré le chef de l’armée marocaine, Belkhir El Farouk, à Rabat cette semaine, selon des médias israéliens citant  les Forces de défense israéliennes. »Les responsables ont discuté du lien historique et culturel entre les pays et des intérêts mutuels au Moyen-Orient, et ont exprimé leur désir de promouvoir une coopération militaire étendue », a déclaré Tsahal dans un communiqué.

Selon Tsahal, au cours des réunions, un accord a été signé sur la collaboration des deux militaires dans les exercices et le renseignement.

Israël a annoncé vendredi la tenue d’une rencontre l’occasion de la visite prévue du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, avec les Emirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn, trois pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations avec l’Etat hébreu.

Gouvernance, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les réformes inachevées, la lutte contre le harcèlement sexuel et les enjeux du match entre la sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les réformes inachevées font perdre au Maroc des années de travail et finissent par devenir des « gouffres financiers », regrettant qu’à l’arrivée de chaque nouvelle équipe, “on recommence à zéro”.

Le cas de l’enseignement est flagrant: en dépit d’une “multitude inimaginable” de diagnostics, il continue de “sombrer dans le brouillard d’une crise structurelle”, relève le quotidien.

La pratique des réformes délaissées ou enterrées crée de l’immobilisme, puisqu’au lieu de transformer et de construire, elle ne fait que “déplacer les curseurs” avec des “conséquences dramatiques”, estime-t-il, estimant opportun de faire preuve de courage et de bannir “l’opportunisme et le populisme, qui étouffent la majorité silencieuse”.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la lutte contre le harcèlement sexuel, écrit que bien que des professeurs aient été condamnés à des prisons fermes pour cette infraction, le constat est aussi clair qu’effarant : le harcèlement transcende les frontières et les secteurs, du primaire à l’universitaire, en passant par le secondaire, sans oublier le milieu professionnel.

Mais le plus déprimant, c’est que ce “phénomène scandaleux” ne résiste pas à l’épreuve de l’“amnésie collective” qui permet à “ce genre d’affaires sordides” de se reproduire à intervalles réguliers, relève le journal, déplorant l’absence d’“une véritable conscience nationale” quant à la gravité de tels faits.

Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur le match entre la sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo, prévu ce vendredi à Kinshasa, écrit que la sélection marocaine, en quête d’une sixième apparition en Coupe du monde de la FIFA, bénéficie de l’appui de tous les Marocains pour réaliser une nouvelle performance.

Certes, les Congolais joueront à domicile et devant leur public, mais l’équipe du Maroc est habituée à ce genre de grands matchs et les joueurs convoqués sont tout à fait capables de sortir leur épingle du jeu et pourquoi pas mettre un pied au Mondial du Qatar dès ce match aller, soutient la publication.

Crise en Ukraine: une nouvelle tarification du pain en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, les boulangers proposent une nouvelle indexation du prix du pain.La guerre en Ukraine entraîne une hausse des prix du blé. Pour s’adapter à cette situation, les organisations patronales des boulangers de Côte d’Ivoire proposent la baguette standard à 150 Fcfa pour un poids entre 142g-174g (contre un grammage entre 193g-228g actuellement homologué) et annoncent une baguette améliorée à 200 Fcfa entre 175g-207g.

Dans une déclaration transmise à APA, elles expliquent que ces prix vont « préserver l’équilibre dans la chaîne de valeur du secteur blé-farine-boulangerie en Côte d’Ivoire ».

Considérant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les deux plus gros producteurs de blé au plan mondial, ces organisations appellent à l’application des échanges avec le ministère de tutelle qui ont permis d’arrêter ces tarifications.

Il ressort  des discussions, la validation de deux types de baguettes, notamment la baguette standard à 150 Fcfa avec un poids compris entre 142 g et 174 g et la baguette améliorée à 200 Fcfa avec un poids compris entre 175 g et 207 g.

Le secteur de la boulangerie-pâtisserie en Côte d’Ivoire est en souffrance depuis 2006, souligne la déclaration,  qui relève que  les boulangers ont connu une flambée des coûts de facteur et de production.

Des augmentations des intrants majeurs sont observés depuis cette date jusqu’à aujourd’hui. Par exemple, la farine est passée de 11.250 Fcfa à 21.250 Fcfa pour le sac de 50 kg, soit une augmentation de près de 97%, et le gaz de 350f/kg à 750 f/kg avec une progression de 100%.

Par ailleurs, la main d’œuvre devient plus coûteuse. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) est passé de 35.000 Fcfa à 60.000 Fcfa, soit une augmentation de près de 100%.

« Avec des pourcentages de croissance exponentielle de tous les coûts de production et de facteur, le secteur de la boulangerie-pâtisserie en Côte d’Ivoire vit des heures sombres depuis plus de 15 ans », poursuivent les organisations patronales des boulangers de Côte d’Ivoire.

Ce faisant, elles exigent « le maintien de la distanciation de 500 mètres entre les boulangeries, tout en réaffirmant le renforcement de la circulaire du 21 mai 2021 du directeur général des impôts et la suspension des redressements et contrôles et des mises à recouvrements fiscaux dans les boulangeries ».

Le groupe Eranove et ses filiales présents au 9ème Forum de l’Eau à Dakar

Acteur industriel panafricain majeur engagé dans la fourniture de services essentiels en Afrique, le groupe Eranove et ses filiales prennent une part active au 9ème Forum de l’Eau à Dakar.Du 21 au 26 mars 2022, le groupe Eranove et ses filiales sont présentes à la 9 ème édition du Forum mondial de l’eau à Dakar, dont le thème général est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». 

Groupe industriel panafricain majeur engagé dans la fourniture de services essentiels en Afrique, le Groupe Eranove a réaffirmé sa contribution au développement de l’accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent, à l’occasion du 9ème Forum mondial de l’eau. 

Intervenant dans le domaine de l’eau et l’assainissement, les membres de la délégation conduite par le directeur général M. Marc Alberola, accompagné de ses filiales SDE (Sénégal), SODECI (Côte d’Ivoire), Orelo (Gabon) et Omilayé (Bénin), partageront leurs expériences et leurs expertises à travers des rencontres et des panels.

Le directeur général du Groupe M. Marc Albérola a mis en exergue l’expertise du Groupe Eranove au regard des enjeux de financement, de gouvernance, de gestion ainsi que de la sécurisation des réseaux d’eau potable et d’assainissement en Afrique. 

Le Groupe Eranove assure un service public à plus de 1,4 million de clients (eau potable) et 700 000 clients en assainissement. ll produit et distribue chaque année plus de 300 millions de m3 d’eau potable.

Durant ce forum, l’accent sera mis sur quatre priorités essentielles, notamment la sécurité de l’eau, de l’assainissement; l’eau pour le développement rural et la coopération. 

Les « Outils et Moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances, des innovations et ressources de qualité devraient également être abordés.  

Ces quatre axes constituent des priorités pour l’Afrique, mais aussi pour le monde dans sa globalité, soutient le Groupe, dont le président sénégalais Macky Sall a visité le stand du groupe Eranove avec une délégation de haut niveau. 

Mesfin Tassew, nouveau PDG d’Ethiopian Airlines

Le Conseil d’administration d’Ethiopian Airlines a annoncé la nomination de Mesfin Tassew comme nouveau président-directeur général de la compagnie aérienne.Cette nomination intervient après que Tewolde Gebremariam a démisdionné mercredi dernier du poste de PDG de la compagnie aérienne pour des raisons de santé.

M. Tassew a occupé différents postes au sein de la compagnie aérienne pendant 38 ans, notamment des postes de direction.

Il a obtenu une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Open University au Royaume-Uni, une maîtrise en génie électrique spécialisée en génie des communications de l’Université d’Addis-Abeba et une licence en génie électrique de l’Université d’Addis-Abeba.

« Je suis honoré et humble d’être nommé directeur général du groupe Ethiopian Airlines, que je sers depuis près de quarante ans à différents postes », a-t-il déclaré.

« Mon nouveau rôle me donne l’occasion de poursuivre la croissance rapide et rentable de notre chère compagnie aérienne et de l’amener au niveau supérieur. J’appelle tous mes collègues d’Ethiopian à se donner la main et à aller de l’avant pour continuer à réussir », a poursuivi Mesfin Tassew dans son discours d’acceptation de sa nomination intervenue hier jeudi.

Il a été directeur de l’exploitation d’Ethiopian Airlines de 2010 à 2021 et a dirigé avec succès les opérations de la compagnie aérienne de manière efficace et rentable en développant les ressources internes pour faire face à sa stratégie de croissance.

En 1984, Mesfin avait reçu la médaille d’or de la faculté de technologie de l’Université d’Addis-Abeba en tant que diplômé exceptionnel de l’année.

Zimbawe : le Fmi prévoit une croissance économique de 3,5%

Les contraintes structurelles existantes risquent d’assombrir les perspectives économiques du pays.L’économie du Zimbabwe devrait croître de 3,5% en 2022, a déclaré ce vendredi le Fonds monétaire international (Fmi).

Dans une évaluation faisant suite aux consultations au titre de l’article IV avec les autorités zimbabwéennes, le Fmi a indiqué que le produit intérieur brut réel devrait ralentir à 3,5% cette année, contre les 6,3% enregistrés en 2021, en raison de la récolte exceptionnelle de maïs au cours de la saison agricole 2020/2021 ainsi que de la forte reprise de l’activité minière et du dynamisme du secteur de la construction.

« La reprise de la production devrait se poursuivre, bien qu’à un rythme plus lent, avec une croissance prévue d’environ 3,5% en 2022 et de 3% à moyen terme, conformément au potentiel de croissance du Zimbabwe », a déclaré l’institution de Bretton Woods.

Notant que des défis importants subsistent, notamment l’extrême pauvreté et des contraintes structurelles de longue date, le Fonds a exhorté les autorités zimbabwéennes à mettre en œuvre les réformes économiques et politiques nécessaires pour favoriser une croissance plus forte et plus inclusive et ouvrir la voie à un réengagement avec la communauté internationale.

Ethiopie: trêve humanitaire au Tigré

Le conflit dans le Nord éthiopien dure depuis novembre 2020.Le gouvernement éthiopien a déclaré une trêve humanitaire indéfinie au Tigré « avec effet immédiat ». Le service de communication du gouvernement (GCS, sigle anglais) a annoncé hier jeudi que cette décision vise à assurer la libre circulation de l’aide humanitaire.

« Le gouvernement prend des mesures, notamment l’augmentation du nombre de vols humanitaires de l’Onu et l’assouplissement des procédures de dédouanement pour la livraison de carburant et les paiements en espèces des agences d’aide, afin d’accélérer la livraison de l’aide aux personnes dans le besoin », a déclaré le GCS.

Cependant, des milliers de personnes de la région du Tigré se rendent dans les régions voisines à la recherche d’aide, a indiqué la source.

« S’il est réconfortant de voir les liens fraternels et la solidarité dont font preuve les communautés qui s’entraident, la situation justifie des mesures urgentes pour garantir que les personnes dans le besoin puissent recevoir de l’aide dans leurs localités », a poursuivi le GCS.

Il a souligné que le gouvernement « s’engage à déployer tous les efforts possibles » pour faciliter la libre circulation de l’aide humanitaire d’urgence dans la région du Tigré.

Les autorités ont également exhorté la communauté des donateurs à redoubler leurs « généreuses contributions pour alléger la situation et réitérer leur engagement à travailler en collaboration avec les organisations concernées pour accélérer la fourniture de l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin ».

Dynamisme des échanges commerciaux entre Abidjan et Londres

Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire sont estimés à 427,2 milliards de Fcfa entre 2020 et 2021, selon l’ambassadeur de la Grande-Bretagne à Abidjan, Mme Catherine Brooker.La diplomate britannique s’exprimait, jeudi à Abidjan, à l’ouverture du premier Forum des affaires Royaume-Uni et Côte d’Ivoire dénommé « UK-Côte d’Ivoire Business forum ». 

« Le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire, c’est 547 millions de Livres Sterling d’échanges commerciaux entre 2020 et 2021, cela équivaut à environ 427,2 milliards de FCFA », a indiqué Mme Catherine Brooker, dans un discours.  

Elle a fait savoir que les relations entre le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire, « c’est aussi la construction de six hôpitaux dans la moitié Nord du pays, permettant une couverture sanitaire d’envergure et la formation de centaines de personnel de santé, garantissant des emplois ».   

Le Royaume-Uni assiste la Côte d’Ivoire en matière de géo-spatiale à travers «IMAGES». Londres espère aussi développer « Ordnance Survey » pour la surveillance des territoires forestiers du pays et la lutte contre la déforestation et la promotion de la cacao-cultures durables à travers l’Initiative cacao forêt. 

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, représentant le Premier ministre Patrick Achi, a indiqué que la vision du gouvernement est de propulser la Côte d’Ivoire vers le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à l’horizon 2030.

Cela, dira-t-il, exige la hausse du revenu moyen par habitant de l’ordre de 2314 dollars en 2020 à près de 4.000 dollars en 2030. Dans ce contexte, l’Etat ivoirien veut s’engager dans une vision réformatrice de l’économie et de la société à travers un développement inclusif.

La Côte d’Ivoire envisage, à travers ces genres  de forum, de multiplier par deux le revenu par habitant en dix ans, créer huit millions d’emplois en plus d’ici 2030, diviser par deux la pauvreté pour atteindre un taux de 20% pour changer le destin de millions de familles.  

Il a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Royaume-Uni entretiennent des relations de coopération depuis 1960. Cependant, en ce qui concerne le volet commercial, cette relation « est bien en deçà des potentiels réels ». 

Selon lui, il y a « un volume relativement faible » en termes d’échanges, au regard de 535 millions de dollars en 2020,  qui « ne correspond pas aux capacités des nombreuses entreprises britanniques qui opèrent en Côte d’Ivoire depuis de longues années ».  

Les exportations totales du Royaume-Uni vers la Côte d’Ivoire se sont élevées à 194 millions de livres sterling au cours des quatre trimestres de 2021, soit une diminution de 4,4 % ou 9 millions de livres sterling par rapport aux quatre trimestres de 2020. 

Les importations totales du Royaume-Uni en provenance de la Côte d’Ivoire se sont chiffrées à 456 millions de livres sterling au cours des quatre trimestres se terminant à la fin du troisième trimestre 2021, soit une augmentation de 54,6%. 

La ministre britannique pour l’Afrique, Vicky Ford MP, a déclaré  que « l’amitié et le partenariat entre le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire vont en se renforçant », dans un discours par visioconférence.  

« Le Royaume-Uni s’est engagé à mettre en œuvre notre Accord de Partenariat Économique pour aider à réaliser nos ambitions communes en matière d’accès aux investissements pour les entreprises britanniques et ivoiriennes », a ajouté Mme Vicky Ford. 

La Côte d’Ivoire était le 88ème plus grand partenaire commercial du Royaume-Uni au cours des quatre trimestres de 2021, représentant 0,1% du commerce total du Royaume-Uni, indique un document de l’ambassade britannique à Abidjan.   

Le stock sortant d’investissements directs étrangers (IDE) du Royaume-Uni en Côte d’Ivoire en 2020 était de 18 millions de livres sterling. Le stock entrant des IDE au Royaume-Uni en provenance de la Côte d’Ivoire était inférieur à 1 million de livres sterling. 

La Côte d’Ivoire a su conserver un taux de croissance positif en 2020 et s’attend à un rebond de plus de 7% en 2022. L’indicateur de risque pays de l’OCDE est passé de 6 à 5 selon le classement d’octobre 2021 permettant d’intégrer le top 5 des pays africains les mieux notés. 

Côte d’Ivoire/Covid-19: le port du masque n’est plus obligatoire

Le port du masque n’est plus obligatoire en Côte d’Ivoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements, a annoncé, jeudi, le Conseil national de sécurité (CNS).

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du CNS présidée par le président Alassane Ouattara.

« Au regard de la faible circulation du virus de la Covid-19 et de l’absence d’apparition de nouveaux variants, observées dans notre pays, à ce jour », le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs mesures d’allègement, selon un communiqué.

 Il s’agit notamment du  port du masque qui n’est plus obligatoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements ,  des voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test PCR  et des participants aux cérémonies et spectacles présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test antigénique.

Au cours de cette réunion, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a fait un point de situation sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. Ainsi, à la date du mercredi 23 mars 2022, la Côte d’Ivoire dénombrait 81 675 cas confirmés de Covid-19 dont 80 846 guéris, 796 décès et 24 cas actifs.

Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays connaît une baisse significative depuis le début de l’année avec, en moyenne, 314 cas par jour notifiés en janvier, 28 en février et 9 sur la période du 1er au 23 mars.

 La moyenne du taux de positivité, qui était de 7,2% en janvier 2022, est actuellement de moins de 1%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. Le taux d’occupation des lits dédiés à l’hospitalisation est passé de 30% en janvier 2022 à près de 2% actuellement, avec 5 lits occupés sur une capacité de 237.

Le taux de guérison est d’environ 99%, quand  le nombre de décès connaît également une baisse considérable avec 71 décès enregistrés en janvier 2022, 8 en février et 3 sur la période du 1er au 23 mars.

La Côte d’Ivoire enregistre, à ce jour, un taux de létalité de 0,97%, l’un des plus faibles de la sous-région. Au titre de la vaccination dans le pays, le ministre en charge de la Santé a porté à la 3 connaissance du CNS que 10 619 864 doses de vaccins ont été administrées, à la date du 22 mars 2022, avec 4 342 431 personnes ayant reçu les deux doses.

Dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie avec 95% des cas, 65% des populations cibles ont reçu la première dose et 46 % sont totalement vaccinées.

Le ministre en charge de la Santé a également informé le CNS de la poursuite du processus d’approvisionnement en vaccins, avec plus de 21 millions de doses reçues à ce jour, ce qui permettra une vaccination ininterrompue des populations, tout le long de l’année 2022.

Il a par ailleurs, informé le CNS que le Comité scientifique a autorisé la vaccination facultative pour les personnes âgées de 12 à 17 ans.

Eau et assainissement : « le Maroc a fait des pas de géant » (officiel)

Nizar Baraka, ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, dans une interview avec APA en marge du Forum mondial de l’eau au Sénégal, a magnifié la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Hassan II et renforcée par le Souverain Mohammed VI.Le Forum mondial de l’eau, accueilli par le Sénégal, tire à sa fin. Quel bilan faites-vous de la participation du Maroc ?

Tout d’abord, nous adressons nos vives félicitations au président Macky Sall, un grand ami de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à tout le peuple sénégalais frère pour la réussite de l’organisation de cet évènement de grande envergure. Nous sommes très heureux de voir un autre pays africain, 25 ans après le Maroc, organiser le Forum mondial de l’eau.

Conformément aux orientations royales, nous sommes venus au Sénégal avec une très forte délégation. Nous avons, lors de la cérémonie d’ouverture, remis le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau à l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le Souverain a tenu à multiplier par cinq la récompense financière. Elle est passée de 100.000 à 500.000 dollars.

Nous avons mis en exergue une organisation africaine qui peut servir de modèle à d’autres pays pour que l’eau soit source de paix, de prospérité pour les territoires et les peuples concernés.

En outre, nous avons contribué à l’élaboration du Plan d’actions de Dakar au niveau du segment ministériel présidé par mon ami et frère, le ministre Serigne Mbaye Thiam du Sénégal. Dans ce cadre, nous avons pris part aux différentes rencontres programmées.

Le Maroc assure la Présidence du Réseau international des organismes de bassins (Riob) jusqu’en 2024. Au cours de notre Assemblée Générale statutaire lors de ce forum, la France a été retenue pour prendre la relève.

Notre pays était représenté à moult rencontres pour partager son expérience et s’inspirer des initiatives qui pourraient nous être utiles. On se prépare pour le Sommet de l’Eau prévu l’année prochaine à New-York (États-Unis).

La Déclaration, qui sera adoptée à l’issue du Forum mondial de l’eau au Sénégal, doit contenir des recommandations fortes. C’est le sens des nombreuses discussions tenues ici.

Cet évènement est propice aux rencontres bilatérales. Nous avons ainsi échangé avec les ministres de l’Eau du Sénégal et de plusieurs autres pays africains, arabes et occidentaux, mais aussi avec les organismes internationaux, et les banques multilatérales qui jouent un rôle très important dans le financement des projets liés à l’eau.

Le Maroc a installé un pavillon dans le Centre des expositions de Diamniadio. Cet espace a entre autres abrité des panels de haut niveau pour un partage de connaissances entre des responsables, des universitaires marocains et africains. L’objectif est de produire des réflexions susceptibles d’être reprises dans les résolutions de ce Forum mondial de l’eau.

L’évaluation des Objectifs de Développement Durable (ODD), c’est en 2030. À quel niveau se situe actuellement le Maroc par rapport à l’eau et l’assainissement ?

Nous avons fait des pas de géant grâce à la politique menée par Sa Majesté le Roi Hassan II (Que Dieu ait son âme). Le Souverain Mohammed VI lui a donné une orientation multidimensionnelle.

Le Maroc a aujourd’hui une capacité de mobilisation de l’eau qui va dépasser les 24 milliards m3 à l’horizon 2030 grâce aux barrages érigés. En ce moment, nous avons 10 stations de dessalement de l’eau de mer, 13 d’ici 2030, pour produire de l’eau potable autrement. Nous allons compter plus de 300 petits barrages et barrages collinaires pour le monde rural.

L’accès à l’eau potable en milieu urbain est assuré à 100 % au Maroc. En milieu rural, c’est 98 %. Pour l’assainissement, nous sommes à 100 % dans les villes et 10 % dans les villages. Dans ce domaine, nous poursuivons les efforts pour atteindre, le plus tôt possible, cet Objectif de Développement Durable.

Nous avons élaboré un plan avec notamment la création de sociétés régionales multiservices (eau et assainissement) pour avoir les mêmes conditions de vie en milieu urbain et rural. Dans l’optique d’une gestion responsable, les eaux usées sont réutilisées. Les espaces verts de plusieurs villes du Maroc sont arrosés avec de l’eau traitée et non potable. Idem pour les parcours de golf à Marrakech, Rabat et Casablanca.

Nous travaillons sur la préservation des ressources souterraines. Avec la sécheresse des années 80 et le développement fulgurent de l’agriculture dans notre pays, les nappes ont été surexploitées. Pour mieux gérer ces ressources en eau, des contrats de nappes sont en cours de rédaction et des barrages collinaires ont été construites pour les réalimenter.

Le Maroc dispose d’un plan de transformation pour passer de l’irrigation au goutte à goutte dans l’agriculture. Jusque-là, 700.000 hectares de terres sont cultivés avec cette technique. En fin 2026, nous serons à un million d’hectares sur les deux millions irrigués au Maroc. À terme, le Royaume va économiser plus d’un milliard de mètres cube d’eau.

Il y a véritablement eu de l’anticipation et de la planification sur la question de l’eau et une volonté forte pour faire du liquide précieux la priorité des priorités. Au regard des conditions climatiques du Maroc, ça aurait pu être pire.

Dans certaines zones du pays, on est passé du stress hydrique (600 m3 par personne et par an) à la pénurie hydrique (300 m3 par personne et par an). Nous rencontrons de sérieux problèmes, mais nous avons des solutions appropriées. Parmi celles-ci, il y a la mise en réseau des différents bassins pour transférer l’eau des bassins les plus riches vers les plus pauvres.

Le Maroc semble avoir un réel savoir-faire à partager. Quelles sont les perspectives dans ce sens avec les pays africains ?

Nous avons eu plusieurs rendez-vous bilatéraux dans le cadre de ce Forum mondial de l’eau. Ils vont certainement déboucher sur la conclusion d’accords de coopération dans le domaine de l’eau.

Pour certains pays, nous avons déjà des partenariats. Il faut juste les consolider. Ces ententes visent essentiellement le partage de réussites, le renforcement des capacités à travers la formation et l’assistance technique.

La gouvernance constitue un axe majeur en vue d’une gestion intégrée de l’eau. Le Maroc est très actif dans le domaine de l’hydrodiplomatie par le biais notamment du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau qui valorise l’innovation et l’excellence en la matière.

En marge de la COP 22, ayant eu lieu en 2016 à Marrakech, le Souverain a organisé le Sommet africain de l’action lors duquel les chefs d’État du continent ont réfléchi ensemble sur les changements climatiques.

À cette occasion, deux commissions ont été créées. Une pour la région du bassin du Congo dirigée par le président Denis Sassou-Nguesso et une autre pour la région du Sahel. Trente pays au total travaillent en synergie pour une meilleure gestion de l’eau, des ressources naturelles et des forêts. Et le Maroc apporte son savoir-faire et son appui.

Il y a l’initiative triple A (Adaptation de l’Agriculture en Afrique) pensée pour une exploitation intelligente des sols, la valorisation de l’eau dans l’agriculture, l’amélioration des revenus des paysans avec une usine d’engrais produit au Maroc et dédié au continent sur instructions royales. Nous vendons à nos frères africains l’engrais au coût de production.

Les choses bougent en Afrique. Cependant, on doit faire plus. C’est pourquoi, nous accordons beaucoup d’importance à la coopération interafricaine. Par ailleurs, le continent a besoin de l’accompagnement du Fonds vert climat, des bailleurs de fonds multilatéraux, etc.

La Banque islamique de développement (Bid) a décidé d’augmenter significativement les ressources réservées à la problématique de l’eau. La Banque africaine de développement (Bad) s’inscrit dans cette dynamique. L’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) agissent aussi dans cette direction. La mobilisation de toutes ces énergies nous permettra de faire face aux effets du changement climatique.

Maneouvres militaires franco-marocaines près de l’Algérie.

L’exercice pourrait ne pas être apprécié à Alger.Les Forces armées royales marocaine (FAR) et l’armée française effectuent depuis le 1er mars des manoeuvres interarmées dans la région d’Errachidia (Sud-Est) près de la frontière algérienne, dans le cadre de l’exercice « Chergui 2022 ».« Cet exercice interarmées est mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale visant à consolider les capacités de planification et le développement de l’interopérabilité technique et opérationnelle entre des moyens aéroterrestres relevant des FAR et de l’armée française ». Il doit prendre fin demain vendredi 25 mars 2022.

Les manœuvres étaient prévue de longue date puisque « les travaux de planification de cet exercice ont été conjointement menés entre les responsables militaires des deux pays, en France et au Maroc, depuis septembre dernier », indique un communiqué de l’Etat-major général des FAR.

« Chergui 2022 » a débuté par des entraînements techniques et de reconnaissance du terrain menés par des pilotes militaires français et marocains. La quatrième brigade d’aérocombat (4ᵉ BAC) de Clermond-Ferrand, qui comprend plus d’une centaine de militaires de différents régiments d’hélicoptères de combat participe à cet exercice.

Selon l’expert marocain dans les affaires militaires, Mohamed Chakir, « il s’agit du premier exercice du genre après la mise en place le 5 janvier 2022 au niveau des FAR de la nouvelle zone militaire Est, dont fait partie la région d’Errachidia, où se déroulent les manœuvres », ajoutant que « l’opération qui s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre le Maroc et la France, consiste en des entraînements techniques et des exercices militaires pour renforcer l’interopérabilités des deux armées ».

Dans une déclaration à APA, l’expert marocain a fait savoir que cet exercice « annuel » et « de routine », comporte une dimension politique, notamment de la part de l’Algérie qui le considère comme une « alliance franco-marocaine » dans un contexte marqué par une sorte d’apathie dans les relations entre Alger et Paris.

« Il se peut que le timing de ces manœuvres militaires soit interprété de façon non positive eu égard des succès diplomatique du Maroc dans la question du Sahara. Après la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur  ce territoire et les déclarations de plusieurs pays européens en faveur de la solution proposé par Rabat, l’Espagne considère désormais la proposition marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour le règlement de la question du Sahara », a-t-il rappelé.

Pour l’Algérie, cet exercice interarmé, mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale, est un acte qui « menace sa sécurité », a-t-il souligné.

Mobile Money: MTN MFS Côte d’Ivoire enregistre 6 millions d’abonnés actifs chaque mois

MTN Mobile financial services (MFS) communément appelé MTN Mobile Money (Momo), enregistre un peu plus de 6 millions d’abonnés actifs chaque mois, selon son directeur général, Mme Lynda Ahui Mensah.Mme Lynda Ahui s’exprimait, jeudi à Abidjan, en marge d’un panel qui avait pour thème « L’impact des femmes pour un développement durable », un événement auquel a pris part, en qualité d’invitée spéciale, la ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo qui a assuré que le gouvernement ivoirien fait de l’autonomisation des femmes « une priorité ».

La ministre Belmonde Dogo a invité la gent féminine à s’approprier des outils et mécanismes à leur portée pour participer, sur la même table avec les hommes en tant que décideurs, dans tous les secteurs d’activités.

A ce panel, Mme Lynda Ahui Mensah a décliné les performances de MTN MFS Côte d’Ivoire et l’accompagnement de l’entreprise auprès des femmes. Cette structure, émettrice de monnaie électronique, un fleuron du groupe MTN, Mme Lynda Ahui la dirige depuis septembre 2018. 

Elle avait à ses côtés, comme panélistes, Dr Cathérine Ebah, directeur de la station de recherche technologique du Centre national de recherche agronomique (CNRA), et Mme Olga Yenou, ingénieur en électromécanique, CEO de deux usines de transformation du cacao. 

Selon le CEO de MTN MFS, MTN Mobile Money, fintech leader, est aujourd’hui à « un peu plus de 6 millions d’actifs chaque mois ». La société a d’ailleurs tenu la dragée haute, en dépit de la crise de Covid-19, avec « une population de plus de 2 millions à 3 millions d’abonnés qui ont pu faire de l’épargne sur leur compte au travers de l’offre MoMokash ».

« Nous accompagnons plus de 50.000 femmes en milieu rural dans l’agriculture qui ont accès à tous nos produits et services », a-t-elle insinué, ajoutant que sa structure soutient les femmes via l‘éducation financière et des formations avec le ministère chargé de la Femme, toute en leur permettant l’accès à des produits et services diversifiés tels que les dépôts et retraits, le paiement de leurs intrants, les produits de micro-prêts et micro-épargne et des produits de micro-assurance avec son partenaire Ayo. 

A la tête de MTN MFS Côte d’Ivoire, Mme Lynda Ahui considère cette posture comme une fierté, mais aussi « un challenge ». Pour elle, « le but pour une femme qui arrive à ce niveau-là, c’est vraiment de montrer l’exemple, et d’accompagner la jeune génération féminine qui rentre en entreprise, pour aller encore plus haut que là où elle-même se trouve.

Certains défis pour les femmes sont d’ordre technique, mais « pour la question de l’accès au crédit, nous avons très vite identifié et déployé depuis 2017 la micro-épargne et mis à disposition du microcrédit, quelque chose de fort que nous poussons en zone rurale », a-t-elle renseigné.   

« Le deuxième élément sur lequel nous avons commencé et que nous allons accélérer, c’est la construction d’écosystème ; (il s’agira) de mettre à disposition des points d’utilisation de la monnaie digitale, le mobile money, pour permettre à ces dames de ne pas avoir à retirer ces fonds, mais à les utiliser dans tout le réseau MTN », a-t-elle annoncé.     

« Plusieurs femmes, aujourd’hui, sont sur le réseau des services financiers de l’entreprise qui veut continuer d’avoir des opérations ciblées vers les femmes se trouvant en milieu rural pour augmenter leur taux d’accès aux microcrédits », a-t-elle poursuivi.  

MTN MFS Côte d’Ivoire, a, en 2021, accru le nombre de ses abonnés et travaille activement à accélérer sa croissance comme fintech leader, en poussant encore plus l’usage des services et la diversification des offres pour répondre aux besoins des clients.  

« Outre les prêts et la formule épargne, la micro-assurance lancée l’année précédente, permet de garantir une certaine couverture en cas d’accident pour les abonnés », a fait savoir Mme Lynda Ahui, indiquant que l’établissement envisage aussi des prêts contextualisés.   

Maroc : Appel à la création d’une plate-forme de commercialisation numérique des produits sahraouis

Par Hicham Alaoui — Le Forum des femmes sahraouies, organisé à Lâayoune, sous le thème « Leadership des femmes et autonomisation économique », a clôturé, ce jeudi, ses travaux par un appel pour la création d’une plate-forme de commercialisation numérique des produits sahraouis.Initiée par le Forum des femmes sahraouies pour le Développement et la Démocratie, cette rencontre a recommandé de promouvoir les activités des coopératives de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, de simplifier les procédures et de soutenir la mise en place de coopératives dans le domaine des services (emballage et accès au marché…), ainsi que d’organiser des expositions et foires régionales périodiques dans toutes les régions du Maroc.

Les participantes à ce Forum ont également recommandé la nécessité de reconsidérer certaines procédures administratives afin de faciliter les échanges commerciaux coopératifs aux niveaux arabe, africain et international, devant aboutir à la conclusion de partenariats institutionnels.

Lors des ateliers initiés dans le cadre de cet évènement, les participantes ont suivi de nombreuses expériences féminines marocaines, arabes et internationales de femmes leaders ayant réussi leur parcours d’entreprenariat dans moult domaines (commerce, hôtellerie, emballage, éducation….).

Les intervenantes ont souligné la nécessité d’inscrire ce Forum dans la durabilité et de l’ériger en un « marché coopératif africain, arabe et international » dans la perspective de créer un centre international ici à la ville marocaine de Lâayoune pour échanger les expériences et faciliter l’accès à la formation continue des femmes dans les domaines des coopératives productives.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des femmes leaders marocaines, africaines, arabes et des Etats Unis d’Amérique, a constitué un espace pour promouvoir les coopératives féminines et renforcer leur esprit d’innovation dans le domaine de la valorisation des produits et commercialisation, notamment les coopératives opérant dans les domaines de l’agriculture, la pêche et l’artisanat.

Sanctions: Victoire provisoire de la junte de Bamako face à l’Uemoa

Cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte.C’est une victoire, pourvu qu’elle ne soit que provisoire. Les autorités maliennes de transition, frappées depuis le 9 janvier par des sanctions économiques décidées par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avaient introduit, le 21 février, un recours devant la cour de justice de l’organisation sous-régionale pour faire annuler de telles mesures. Jeudi 24 mars, l’instance judiciaire de l’Umeoa a annoncé la suspension des sanctions contre Bamako. 

La nouvelle intervient à la veille d’un sommet extraordinaire de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) sur le Mali. L’homme fort de Bamako, le colonel Assimi Goita y, a été convié, mais il a décliné l’invitation préférant y envoyer son chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop. 

La mesure pourrait, cependant, modifier le rapport de force entre le chef de l’Etat de transition malin et ses pairs ouest-africains qui cherchent à le forcer à fixer une « date raisonnable » pour un retour à l’ordre constitutionnel depuis son installation à la tête du pays. C’était à l’issue d’un coup d’État en mai dernier, le deuxième en quelques mois depuis que le jeune colonel, 39 ans, avait évincé en août 2020 le président élu Ibrahim Boubacar Keita, décédé en janvier dernier. 

L’Uemoa avait annoncé le 9 janvier dernier, lors d’un sommet extraordinaire à Accra au Ghana, la suspension de toutes les transactions commerciales avec le Mali, à l’exception des produits de consommation essentiels : pharmaceutiques, fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle de la Covid-19 et des produits pétroliers et d’électricité.

Dans sa saisine de la cour de justice de l’Uemoa, porté par un collectif de six avocats mené par Me Moustapha Cissé du barreau du Mal, le gouvernement de la junte de Bamako avait introduit deux recours. Le premier visait à « à obtenir de la Cour de Justice de l’UEMOA, sise à Ouagadougou au Burkina Faso, l’annulation » des décisions prises contre le gouvernement du Mali, selon les morts de Me Cissé. Le second demandait « la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’État du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali », ajoute l’avocat. .

Dans leurs arguments déposés devant la cour, les défenseurs du régime de transition malien avait aussi insisté sur le fait que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) interdisent toute directive ou instruction aux institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’Uemoa, de tout autre instance ou individu.

Selon un communiqué du Greffier adjoint de la Cour de Justice de l’Uemoa, Hamidou Yamega, les juges estiment recevable « la requête aux fins de sursis à exécution introduite par l’Etat du Mali » et qu’ils ordonnent « le sursis à l’exécution des sanctions prononcées par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA lors de sa session extraordinaire tenue, à Accra, le 9 janvier 2022 et figurant dans son communiqué final ».

Même si elle demande à être confirmée ou pas, par une décision définitive devant intervenir plus tard, cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte. Sur les réseaux sociaux, ces derniers espèrent qu’elle pousser les chefs d’Etat de la Cedeao à se montrer plus conciliant avec Bamako. 

Parallèlement aux sanctions de l’Uemoa, la Cedeao avait décidé la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Communauté et le Mali, la suspension de toute aide financière et des transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité, et gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao.

Afrique-du-Sud : Ramaphosa rassure les investisseurs

Tous les investissements locaux et étrangers seront « sécurisés en Afrique du Sud », a promis le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa qui s’exprimait, ce jeudi à Johannesburg lors d’une journée de la 4ème Conférence sud-africaine sur les investissements (SAIC), a fixé un objectif de 80 milliards de dollars US de fonds d’investissement d’ici à la fin de 2023. Une enveloppe à ajouter aux 51,33 milliards de dollars US collectés depuis la conférence inaugurale de 2018.

Le président sud-africain a souligné qu’il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les investisseurs devraient placer de l’argent dans le pays.

« Ils voient une société ouverte qui nous a permis de surmonter de nombreuses tempêtes. Ils voient une démocratie forte et dynamique, des médias diversifiés et une société civile active », a déclaré le président.

Il a ajouté : « Les investisseurs voient des institutions durables, un système judiciaire indépendant et l’Etat de droit ».

Ukraine: L’Afrique du sud propose une résolution à l’ONU

L’initiative sud-africaine vise à présenter un texte entièrement axé sur les besoins humanitaires de la population.L’Afrique du Sud a rédigé une résolution humanitaire sur la guerre Russie-Ukraine, qui sera présentée à l’Assemblée générale des Nations unies jeudi soir, a annoncé l’ambassadeur sud-africain Mathu Joyini.

Le projet de Pretoria intervient quelques heures seulement après que l’Ukraine a présenté au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution rédigé par la France et le Mexique, qui a échoué et qui désignait la Russie comme la cause du désastre humanitaire qui se déroule en Ukraine, a déclaré Mme Joyini.

Selon elle, l’initiative sud-africaine visait à présenter un texte entièrement axé sur les besoins humanitaires de la population, par opposition au projet concurrent qui déplorait la Russie pour les terribles conditions humaines résultant de son invasion de l’Ukraine et de ses effets.

Joyini a plaidé en faveur d’un texte dépourvu de tout élément susceptible d’affaiblir l’unité et le consensus de l’Assemblée générale avant le vote sur les deux projets plus tard dans la journée de jeudi.

L’Afrique du Sud tente de présenter une résolution qui ne traite que de la situation humanitaire, arguant qu’un échec de l’Assemblée générale à obtenir un consensus ne serait pas de bon augure pour l’action humanitaire et les secours en Ukraine, a déclaré Joyini.

L’ambassadeur a déclaré que les questions politiques et stratégiques relatives au conflit devraient être discutées ailleurs, garantissant ainsi l’unité du projet de résolution de jeudi lorsqu’il sera présenté à l’Assemblée générale.

Suspension des sanctions de l’Uemoa contre le Mali

La décision est prise par la Cour de justice de l’Uemoa.Ouf de soulagement pour les autorités de transition au Mali. Les sanctions économiques imposées à ce pays depuis le 9 janvier 2022 par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) suite au refus de la junte de céder le pouvoir aux civils sont suspendues par la Cour de justice de l’organisation sous-régionale.

Ces sanctions avaient, entre autres, entraîné le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens et la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales.

Bamako avait contesté ces sanctions et commis un collectif d’avocats pour les faire annuler. Ces derniers avaient déposé le 21 février 2022 deux recours dénonçant leur « illégalité absolue ».

La suspension des sanctions contre le Mali intervient à la veille d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) prévu ce vendredi 25 mars à Accra et auquel le colonel Assimi Goïta, président de la transition, est invité.

Economie et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et les enjeux des subventions accordées aux professionnels du transport sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui évoque la situation économique nationale, écrit que 2022 était censée être l’année de la reprise économique tous azimuts avec des perspectives de croissance variant entre 3 et 6%, mais cette perception paraît « bien loin » aujourd’hui, étant donné que les dernières prévisions de croissance de la Banque centrale ont vu les projections d’inflation passer de 1,8% à 4,7% en l’espace de 3 mois, tandis que les prévisions de croissance ont fondu de 2,9% à 0,7%.

L’exercice en cours s’annonce donc périlleux et dépend de l’évolution de la situation en Ukraine comme des précipitations, estime le journal.

Plus que de soutenir la croissance, l’objectif principal du Royaume pour cet exercice sera de “sauvegarder sa souveraineté” et “éviter de se retrouver dans les griffes du FMI et autres bailleurs de fonds internationaux”, estime-t-il.

Pour +l’Economiste+, le scénario idyllique d’une reprise forte se ralentit et fait place à de “très fortes inquiétudes”.

La preuve est que les entreprises, “prises à la gorge”, voient leurs coûts “exploser” avec la flambée des matières premières et les ménages n’arrivent plus à “remplir un panier criblé de trous”, une situation qui donne des “insomnies” à “un Etat qui se démène tant bien que mal et qui doit composer dans l’urgence”, constate-t-il.

Aujourd’hui, il faudra maintenir cette obligation de vigilance sur toutes les politiques menées, car il en va des enjeux et des équilibres pour la stabilité financière et économique, préconise-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les enjeux des subventions annoncées par le gouvernement en faveur des professionnels du transport, écrit que par cette démarche, le gouvernement a clairement fait son choix entre l’urgence sociale et les impératifs, non moins importants, des équilibres budgétaires.

L’annonce, il y a quelques mois devant les élus, de l’État social n’était pas un slogan, mais bien une réalité qui “se confirme” de jour en jour, soutient la publication car ce faisant, explique-t-il, l’aide apportée au secteur du transport est en réalité, et de manière indirecte, une aide au pouvoir d’achat du citoyen lambda qui, sans elle, serait confronté à des augmentations de prix des produits et des prestations.

Mais, pour que ce dispositif remplisse pleinement son “objectif social” de digue contre la hausse des prix, les professionnels du transport devraient “remplir eux aussi et pleinement leur part du contrat” en s’assurant de la “bonne” allocation de l’aide publique et en veillant à ce que ses effets ne soient pas “vite dilués”, recommande-t-il.

Démission du PDG d’Ethiopian Airlines

Le PDG du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam, a démissionné de son poste, a annoncé la compagnie aérienne ce mercredi.M. Gebremariam a quitté le poste qu’il occupait depuis plus de 11 ans pour des raisons médicales alors qu’il se traite aux États-Unis depuis six mois pour une maladie non spécifiée. 

« Comme il doit se concentrer sur ses problèmes de santé personnels, il n’est pas en mesure de continuer à diriger la compagnie aérienne en tant que PDG, une fonction qui exige une présence rapprochée et une attention totale à temps plein », a expliqué la compagnie. 

En conséquence, la compagnie aérienne a déclaré que M. Gebremariam a demandé au conseil d’administration « une retraite anticipée afin qu’il puisse se consacrer entièrement à son traitement médical ». 

Le conseil d’administration a accepté sa demande lors de sa réunion ordinaire du mercredi 23 mars, a déclaré Ethiopian Airlines. 

Tewolde Gebremariam a été nommé directeur général du groupe Ethiopian Airlines en janvier 2011, en remplacement de Girma Wake. 

Il a dirigé la compagnie aérienne « avec un succès remarquable reflété par ses performances exceptionnelles dans tous les paramètres », a déclaré la compagnie aérienne.

 Sous sa direction, le chiffre d’affaires annuel de la compagnie aérienne est passé d’un milliard à 4,5 milliards de dollars, tout en augmentant la flotte de la compagnie de 33 à 130 avions. 

« Sous sa direction, le groupe aérien a quadruplé toutes mesures confondues en construisant des infrastructures vitales d’une valeur de plus de 700 millions de dollars, comme le plus grand hôtel d’Afrique, le terminal de fret, les hangars et ateliers de maintenance et de réparation, l’académie d’aviation et le centre de formation Full Flight », poursuit la compagnie.

Côte d’Ivoire: des travailleurs œuvrent pour la reconciliatioin

Les travailleurs ivoiriens réunis au sein de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) ont remis, mercredi à Abidjan, au ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB, leur contribution pour une réconciliation «sincère et réussie» dans le pays.En déplacement au siège de l’UGTCI, à Treichville, dans le sud d’Abidjan, le ministre KKB a réceptionné cette «contribution documentée» des mains du premier Secrétaire général adjoint de cette centrale syndicale, Dorgeles Adouwetchi Assémien.

«Je suis venu m’abreuver à la sagesse syndicale » a déclaré le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale devant des syndiqués de l’UGTCI. 

« J’ai fait le tour des institutions, des chefs traditionnels, des ONG pour m’assurer que nous regardons dans la même direction. Maintenant, c’est le tour des syndicalistes », a poursuivi le ministre qui a entamé, mardi, une série de rencontres avec les cinq centrales syndicales du pays.

« Mon souhait est de vous associer à ce processus parce que vous avez de l’expérience. Nous n’avons pas le choix que de léguer à nos enfants, petits enfants une paix durable, une Côte d’Ivoire en paix », a-t-il souligné.

 « Cultivons la confiance entre nous et les choses vont aller de soi », a lancé KKB, estimant que « le processus de réconciliation a démarré et nous sommes dans la conne direction ».

«Je suis venu vous solliciter. (…) Le foncier, qu’il soit rural ou urbain est à la base de plusieurs conflits. Il est au centre de cette thématique de la réconciliation et de la cohésion sociale », a conclu KKB.

Niamey et Abuja veulent renforcer leur coopération en matière fiscale.

Le directeur général de l’Autorité fiscale du Niger était en visite chez son homologue du Nigeria.Le président exécutif du Federal Inland Revenue Service (FIRS, fisc), M. Muhammad Nami, a déclaré que la mobilisation des recettes du Nigeria et de la République du Niger peut être améliorée si les autorités fiscales des deux pays travaillent ensemble pour approfondir leurs relations, partager les informations fiscales et s’engager dans une assistance administrative mutuelle.

En recevant son homologue de la République du Niger, le directeur général de l’Autorité fiscale du Niger, Mallam Ousmane Mahamane, et sa délégation au siège du FIRS, lors d’une visite de coopération au service hier, Nami a noté les relations de longue date et la culture et les langues communes des deux pays.

Il a déclaré la nécessité pour le FIRS de travailler avec l’Autorité fiscale nigérienne étant donné « la présence de particuliers et de sociétés nigérians très fortunés faisant du commerce au Niger avec des implications fiscales importantes, ce qui est d’un grand intérêt pour le FIRS ».

Le président exécutif du FIRS a également souligné la relation de travail dont le service et l’autorité fiscale nigérienne ont bénéficié par le passé, notamment en ce qui concerne la règle communautaire sur la double imposition et les prix de transfert.

Il a souligné la nécessité de poursuivre la coopération dans les domaines du partage de l’information fiscale et de l’assistance administrative mutuelle, notamment face à l’augmentation de la fiscalité transfrontalière dans le contexte de la Cedeao et de la Zlecaf.

Le communiqué du FIRS indique que M. Nami a profité de l’occasion pour partager avec son homologue de la République du Niger certains des succès remportés par le FIRS et les contributeurs responsables de ces étapes importantes.

Selon lui, l’un des facteurs contribuant à l’amélioration des recettes est la taxation de l’économie numérique par la mise en œuvre de politiques, de législations et de processus administratifs pertinents pour la collecte des impôts (impôts sur le revenu et taxe sur la valeur ajoutée (TVA)) de l’économie numérique. « Cela garantit que le Nigeria est en mesure de percevoir des impôts sur les entreprises non résidentes qui tirent des revenus du marché nigérian, sans présence physique. Cela garantit en outre l’équité fiscale pour les entreprises locales », a-t-il déclaré.

Il a également indiqué que « le service s’est transformé en une organisation centrée sur les données, tirant parti des données dans la prévision des recettes, la planification, la formulation de la politique fiscale et la conduite de la conformité et de l’application ».

Il a ajouté que l’un des facteurs contribuant au succès du FIRS était l’échange d’informations avec d’autres autorités fiscales, à la fois en interne et dans d’autres pays, ainsi que le fait que le FIRS soit une institution axée sur le client qui a mis en place des mesures pour rendre la conformité volontaire plus facile que jamais pour les contribuables.

Dans ses remarques, Mallam Ousmane Mahamane, le directeur général de l’Autorité fiscale du Niger, a déclaré qu’il y avait un besoin urgent de coopération fiscale internationale entre les deux institutions.

Par ailleurs il a indiqué que son autorité fiscale cherchait à établir des relations avec le FIRS qui couvriraient le commerce transfrontalier, le secteur pétrolier, le secteur des télécommunications, la numérisation des procédures fiscales, l’échange d’informations fiscales, l’assistance en matière d’audit fiscal, la séparation des procédures administratives, la modernisation de l’administration fiscale et le développement des capacités humaines.

Il a félicité le président exécutif du FIRS pour ses « performances exceptionnelles » dans la mobilisation de plus de 6.405 milliards de dollars de recettes 

Le ministre espagnol des AE en visite au Maroc le 1er avril 

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a annoncé, mercredi, qu’il effectuera une visite au Maroc le 1er avril.
Le chef de la diplomatie espagnole, qui a fait cette annonce devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés, a affirmé qu’il aura des entretiens notamment avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

L’objectif de cette visite est de commencer à préparer la  »nouvelle feuille de route » avec le Maroc qui concerne le renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines, la redynamisation des groupes de travail et la consolidation de la coopération dans tous les domaines, a-t-il ajouté. La visite de M. Albares au Maroc fait suite aux positions positives et aux engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé à SM le Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.

Les termes de ce message permettent d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux soulignés dans le Discours Royal du 20 août dernier, avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

La Banque mondiale disposée à renforcer son soutien au développement du Maroc

La Banque mondiale est disposée à renforcer son soutien aux efforts de développement économique et social du Maroc, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.Lors d’une rencontre avec la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, M. Malpass, en visite dans le Royaume, a félicité le Maroc pour « sa stratégie efficace de relance économique », tout en faisant part, de la disposition de la Banque mondiale à apporter son appui financier et technique aux différents chantiers de réformes prioritaires engagés par le Royaume.

Il a, de même, réaffirmé « l’engagement et la volonté » du Groupe en vue de réussir l’organisation des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en 2023 à Marrakech.

De son côté, Mme Fettah Alaoui s’est félicitée de la qualité du partenariat « exemplaire de longue date », qui lie le Royaume au Groupe de la Banque mondiale.

La ministre a, en outre, passé en revue les principaux chantiers de réformes prioritaires engagés par le Maroc pour favoriser une reprise dynamique et renforcer la résilience de l’économie, citant, à cet égard, le plan de relance économique porté par le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, le chantier de généralisation de la protection sociale et celui de la réforme du secteur public.

Dans ce cadre, la Banque mondiale a été invitée à renforcer davantage son appui, tant financier que technique, à la dynamique de réformes engagées par le gouvernement, a-t-elle indiqué, tout en remerciant, par la même occasion, le GBM et le FMI pour leur confiance dans le Maroc pour l’organisation des assemblées annuelles 2023, après un premier report.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Maroc comprend 20 projets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour un total de 5,2 milliards de dollars. Au cours de la dernière année fiscale, la Banque mondiale a engagé un montant global record de 1,8 milliard de dollars, faisant du Maroc l’un des plus importants bénéficiaires.

Au cours de l’année civile 2021, la Société financière internationale a investi 447 millions de dollars au Maroc.