Un étudiant retrouvé pendu sur un campus à Abidjan

L’étudiant, en Master 1 de physique chimie, a été retrouvé pendu ce samedi 14 janvier 2023 au deuxième étage du Bâtiment U du campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.Nommé Ibrahim Diabaté, il était inscrit en Master 1 de physique chimie à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université publique du pays. L’évènement a créé l’émoi au sein de la communauté estudiantine.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit un jeune homme, torse nu, suspendu sur une corde, au deuxième étage du Bâtiment U du campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Ce drame survient après le décès d’un étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique, Ange Jaurès Gnobrongi Gnaly, dont le corps sans vie a été découvert, le mardi 10 janvier 2023, à la suite d’une partie de baignade dans la piscine de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.

La police, à la suite d’un constat, a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de cet incident. Les interrogatoires de ses proches devraient permettre de savoir si c’est un suicide ou un acte criminel qui a été fomenté.

Burkina : Pourquoi les vols humanitaires sont suspendus ?

La mesure du gouvernement concerne trois hélicoptères Chinook, nouvellement acquis par le Programme Alimentaire Mondial (PAM).Les autorités de la Transition ont suspendu, le mercredi 11 janvier 2023, les vols d’avions humanitaires, récemment acquis par l’agence onusienne, a appris APA auprès d’agents humanitaires.

Ils ont expliqué que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a acquis trois nouveaux cargos Chinook, pour augmenter sa capacité de ravitaillement en vivres des villes sous blocus des groupes jihadistes.

« Les hélicoptères sont de gros porteurs. Ils ont une capacité de huit tonnes, une quantité qu’on convoyait en trois livraisons », a indiqué une source. Elle a ajouté que le lundi 09 janvier, un de ces aéronef a livré 24 tonnes de vivres en seulement quatre rotations à Djibo, au nord du pays.

Les inquiétudes des autorités burkinabè

Selon une source au ministère de l’Action humanitaire qui a requis l’anonymat, « les autorités veulent être sûres que ces Chinook se limitent à leur rôle de cargo humanitaire » soulignant que le gouvernement s’est opposé à ce que ces hélicoptère poursuivent leurs rotations. 

Moins d’un mois après l’expulsion de la Coordinatrice du système des Nations unies à Ouagadougou, Barbara Manzi, il s’agit d’un nouvel incident entre le Burkina et les agences onusiennes même si les deux parties ont confié à APA que « les choses sont entrain de rentrer dans l’ordre ».

Le pays fait face à une crise humanitaire sans précédent, consécutive à la situation sécuritaire. Plusieurs localités, sous blocus jihadiste, sont régulièrement ravitaillées par voie aérienne. Près de deux millions de personnes sont déplacées du fait des exactions des groupes jihadistes. 

Chan 2023 : l’Algérie bat d’entrée la Libye

Un seul but a suffi au bonheur des Fennecs, vendredi soir au stade Nelson Mandela d’Alger, face aux Chevaliers de la Méditerranée.Le Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football, compétition réservée aux joueurs évoluant dans leur pays, a commencé par un succès du pays hôte sous les yeux de Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (Caf) et de Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Après une cérémonie d’ouverture riche en sons et en couleurs, l’Algérie a vaincu sur le score d’un à zéro la Libye, vainqueur de l’épreuve en 2014, en Afrique du Sud. Le succès des troupes du sélectionneur Madjid Bougherra a mis du temps à se dessiner. Car les Chevaliers de la Méditerranée, à défaut d’être tranchants en attaque, ont bien défendu en première période.

Dans le début du second acte, l’Algérie a buté sur une formation compacte et rigoureuse. Mais sur une passe en retrait mal assurée de l’un de ses défenseurs, le gardien libyen, Muad Allafi, a maladroitement taclé Aymen Mahious dans la surface de réparation.

Abongile Tom, l’arbitre sud-africain de la partie, a alors désigné le point de penalty. L’avant-centre ayant subi la faute s’est fait justice lui-même en prenant à contre-pied le portier adverse (57′).

Coachés par le Français Corentin Martins, les Chevaliers de la Méditerranée, après ce coup du sort, ont plus d’une fois inquiété Alexis Guendouz. Battu sur une reprise du gauche du capitaine Ali Ramadhan Ali suite à un corner, le dernier rempart algérien a été sauvé par son poteau.

Jusqu’à la dernière seconde du temps additionnel, l’Algérie a tremblé avec son public. Au coup de sifflet final, d’aucuns ont ainsi laissé exploser leur joie pour fêter un triomphe qui lance idéalement les Fennecs dont l’entraîneur a remporté la Coupe arabe de la Fifa en décembre 2021 au Qatar.

CHAN 2023 : Le président de la CAF « attristé » par l’absence du Maroc

Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe, s’est dit « attristé » par le fait que l’équipe du Maroc de football ne puisse pas prendre part au Championnat d’Afrique des joueurs locaux (CHAN 2023), en Algérie. »Cela m’attriste. Je veux que ces jeunes (équipe des U23) représentent le peuple marocain, mais aussi les Africains », a déclaré Patrice Motsepe à la presse, à son arrivée vendredi à l’Aéroport de Rabat-Salé, en compagnie du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

Dans un communiqué rendu public jeudi, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) avait indiqué que la sélection marocaine n’était pas en mesure de faire le déplacement à Constantine en Algérie pour disputer la 7ème édition du CHAN et défendre son titre, dans la mesure où l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine, n’a pas été confirmée.

« J’ai passé ces derniers jours à faire tout mon possible dans mes discussions avec le gouvernement algérien », a indiqué Patrice Motsepe, reconnaissant l’existence d’un « blocage ».

Et le président de la CAF de soutenir que « nous sommes attachés à l’esprit de la fraternité africaine et voulons travailler de concert dans le contexte du football et de montrer le meilleur côté du football africain ».

« Nous ne sommes pas des politiques. Nous ne voulons pas que la politique s’invite dans le football », a-t-il souligné.

Selon Patrice Motsepe, « nous devons, humblement, utiliser le football pour unir les peuples et nous allons réussir quel que soit le temps que cela va prendre, même des années. Nous continuons à travailler et nous sommes tous concernés ».

Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa avait assuré, vendredi, que le fait de priver la sélection marocaine de défendre son titre au Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux, organisé en Algérie, est « un acte très déplorable ».

« Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine », a déclaré Fouzi Lekjaa à la presse, en marge de l’accueil de MM. Infantino et Motsepe à l’Aéroport de Rabat-Salé.

La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine pour y disputer ce tournoi, a expliqué Fouzi Lekjaa.

L’équipe nationale privée du CHAN : «Un acte déplorable» (FRMF)

Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a assuré vendredi que le fait de priver la sélection marocaine de prendre part au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux, organisé en Algérie, est « un acte très déplorable ». »Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine », a déclaré Lekjaa à la presse, en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino et du président de la Confédération africaine (CAF), Patrice Motsepe, arrivés vendredi à l’Aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était arrivée vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine pour y disputer ce tournoi, a expliqué Lekjaa.

Dans un communiqué rendu public jeudi, la FRMF a indiqué que la sélection marocaine n’était pas en mesure de faire le déplacement à Constantine en Algérie pour disputer la 7ème édition du CHAN et défendre son titre, dans la mesure où l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée.

Suite à sa demande d’autorisation d’un vol RAM de Rabat vers Constantine, la FRMF a été informée en date du 22 décembre 2022 par la CAF, en tant qu’instance en charge de l’organisation du CHAN 2022, qu’une autorisation de principe avait été obtenue, note la même source.

Sur la base de cette autorisation de principe, la FRMF a communiqué les détails du plan et des coordonnées de vols de la sélection marocaine afin d’obtenir l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine et a poursuivi la préparation du voyage et de la participation de la sélection marocaine au CHAN, notamment le stage de préparation au Complexe Mohammed VI de Football à Salé du 6 au 10 janvier au cours duquel deux matchs amicaux contre l’Ethiopie ont été disputés, ajoute le communiqué.

Alors que le déplacement de la sélection marocaine de Rabat vers Constantine est organisé par la FRMF et que le coup d’envoi du CHAN est prévu le 13 janvier, la FRMF « prend note avec regret que l’obtention de l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine n’a malheureusement toujours pas été confirmée par la CAF », conclut le communiqué.

Maroc: Tirage au sort de la Coupe du Monde des Clubs

Le tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, organisé vendredi au Complexe Mohammed VI de football à Salé, a donné lieu à une rencontre mettant aux prises le Wydad de Casablanca au club saoudien d’Al Hilal en quart de finale de l’épreuve.Ce tirage au sort s’est déroulé en présence des présidents de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, et de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.

Sept clubs participeront à cette édition, à savoir le Wydad Casablanca, vainqueur de la Ligue des champions de la CAF 2021/22, Al Hilal SFC (Arabie Saoudite), vainqueur de la Ligue des champions de l’AFC 2021, Al Ahly d’Egypte, finaliste de la Ligue des champions de la CAF et Seattle Sounders FC (USA), vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF 2022, le CR Flamengo, vainqueur de la Copa Libertadores 2022, d’Auckland City FC (Nouvelle Zélande), vainqueur de la Ligue des champions 2022 de l’OFC (Confédération de football d’Océanie) en plus du Real Madrid, vainqueur de la Ligue des champions de l’UEFA 2022.

Cette édition de la Coupe du monde des clubs se tiendra du 1er au 11 février à Rabat et Tanger.

Ci-dessous, le tirage au sort complet:
Premier tour :
Auckland City FC (NZE) – Al-Ahly (EGY)

Deuxième tour:
Seattle Sounders FC (USA) – Auckland City FC (NZE) ou Al-Ahly (EGY)
Wydad AC (MAR) – Al Hilal (KSA)

Demi-finales:
CR Flamengo (BRA) – Wydad AC (MAR) ou Al Hilal (KSA)
Seattle Sounders FC (USA) ou Auckland City FC (NZE) ou Al-Ahly (EGY) – Real Madrid (ESP).

Maroc: Visite à Rabat d’une délégation du Congrès américain

Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a eu des entretiens, vendredi à Rabat, avec une délégation du Congrès américain, composée de 7 membres représentant les partis démocrate et républicain.Les échanges ont été l’occasion de mettre en exergue les relations exceptionnelles entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, fondées sur un partenariat fort, ambitieux et diversifié, ainsi que sur des constantes, une histoire et des valeurs communes.

Au cours de cette rencontre, Aziz Akhannouch a souligné que les relations entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique s’appuient sur des fondements comprenant en premier lieu le volet politique et diplomatique, à travers le dialogue stratégique entre les deux pays et la coordination de leurs positions sur de nombreuses questions internationales, au moment où les Accords d’Abraham auxquels a adhéré le Maroc constituent un succès diplomatique qui inaugure une ère nouvelle de paix et de stabilité.

Il a également fait état de la coopération sécuritaire et militaire importante entre les deux pays, en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. le responsable marocain a relevé à cet égard que l’accord de libre-échange a permis depuis son entrée en vigueur de quadrupler le volume des échanges commerciaux, qui est passé de 1,5 à 5 milliards de dollars, soulignant que le Royaume du Maroc peut offrir un trait d’union et une plateforme pour les investissements américains dans le continent africain.

Il a, d’autre part, salué la qualité des programmes américains dédiés à l’accompagnement du développement économique du Maroc, au niveau de plusieurs secteurs importants, précisant que les deux compacts réalisés au Maroc par la Millenium Challenge Corporation, représentent un modèle de réussite, eu égard à l’impact positif qu’ils ont eu sur la population locale.

M. Akhannouch a également exprimé sa grande satisfaction quant à l’avancement de la mise en œuvre du second compact, qui arrive à échéance le 31 mars 2023, relevant un taux d’engagement dépassant 93% et un taux de réalisation avoisinant 78%.

Les deux parties ont par ailleurs passé en revue les accords de coopération dans le domaine culturel, qui contribuent à favoriser l’entente au niveau humain entre les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc et leurs peuples, exprimant leur volonté commune de prospecter des voies de poursuite de la coopération fructueuse.

Burkina : La ville de Falagountou reprise aux jihadistes

La gendarmerie avait quitté cette ville au nord du pays, en décembre 2021.La commune de Falagountou, à une cinquantaine de km de Dori, dans la région du Sahel (Nord) a été reprise par une unité de l’armée burkinabè, aux des groupes jihadistes, ont rapporté plusieurs habitants de la localité.

Ils ont indiqué que c’est le fruit dune « vaste opération militaire » qui a permis de neutraliser plusieurs terroristes et a abouti à l’arrivée des soldats dans la ville, hier jeudi 12 janvier 2023.

En liesse, les habitants ont escorté des Forces de défense et de sécurité à l’entrée de Falagountou et les ont conduit à la gendarmerie de la localité où ils ont hissé le drapeau national en chantant en chœur l’hymne national du Burkina Faso. 

Selon des temoins, des femmes ont nettoyé les locaux pendant que les hommes débroussaillent la cour.

Depuis début janvier 2023, des combattants affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ont fait plusieurs incursions dans la ville, tuant au moins 15 personnes dont deux volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ils avaient contraint les populations à trouver refuge sur un site d’une société minière, à proximité de la ville.

En décembre 2021, la gendarmerie avait quitté la localité suite à plusieurs attaques. Les jihadistes y régnaient en maitres depuis plus d’un an.

C’est la 2e localité à être libérée des mains des jihadistes en moins de deux mois. En décembre 2022, la ville de Solenzo, dans la région de la Boucle de Mouhoun (Ouest) avait été reprise par l’armée.

Depuis 2015, le pays est la cible des groupes jihadistes, causant plus d’un millier de victimes et entraînant le déplacement de près de deux millions de personnes.

Présidentielle nigériane : Buhari prévient les diplomates

Le président nigérian Muhammadu Buhari a renouvelé son appel au corps diplomatique basé Nigeria de s’abstenir de toute ingérence sur les affaires internes du pays.Le président Buhari a lancé cet appel en recevant jeudi au State House les lettres de créance des ambassadeurs de plusieurs ambassades, notamment la Suisse, la Suède, la République d’Irlande, le Royaume de Thaïlande, le Sénégal et le Soudan du Sud.

Dans sa communication, Buhari a soutenu que son pays travaillait en étroite collaboration avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour faire face à l’insécurité dans la région et mettre en œuvre des stratégies visant à contenir la vague de changements anticonstitutionnels de gouvernements dans la sous-région.

Il a également exhorté les pays amis à soutenir les efforts visant à relever le défi de l’insécurité, la lutte contre la corruption, la diversification de l’économie et les efforts visant à promouvoir la bonne gouvernance.

Le président nigérian a marqué l’histoire politique de son pays. Jeune officier dans l’armée, il dirige un coup d’État militaire en 1983 contre le président démocratiquement élu Shehu Shagari. A la tête d’un Conseil militaire de transition jusqu’en 1985, Buhari propose de nombreuses réformes dans e pays. Mais, il est à son tour renversé par un nouveau coup d’État militaire dirigé par le général Ibrahim Babangida.

Figure emblématique de l’espace politique nigérian, Buhari perd aux scrutins présidentiels de 2003, 2007 et 2011, avant d’accéder démocratiquement à la tête du pays en 2015. Après deux mandats de quatre ans, il a décidé de ne pas se représenter.

Son parti a investi Bola Tinubu, sénateur et ancien gouverneur de l’État de Lago pour la prochaine présidentielle. Après huit ans passés à la tête du pays, cet enseignant de formation s’apprête à quitter la présidence nigériane  du Nigeria à l’issue du scrutin présidentiel du 25 février prochain.

Assises G20 : l’Inde consulte les pays du Sud dont la Côte d’Ivoire

L’Inde échange avec les pays du Sud, dont la Côte d’Ivoire en prélude aux assises du G20 via le Sommet « Voix du Sud – 2023 », dans le cadre de sa présidence de l’organisation.Ce Sommet, tenu ce vendredi 13 janvier 2023, a servi de cadre de réflexions sur les stratégies communes à mettre en œuvre pour la transformation structurelle des pays du Sud. Il vise à contribuer à la résilience de leur économie dans un contexte de crises mondiales multiformes : sanitaire, économique, climatique et sécuritaire.

Pour le compte de l’Etat ivoirien, le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a pris part en mode virtuel, au Sommet « Voix du Sud – 2023 » sur le thème « Développer les synergies du Sud : Commerce, technologie, tourisme, ressources ».

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, adhère à l’initiative « Unité de voix, unité de but » et propose la mise en place d’un mécanisme sur le développement technologique dans les pays du Sud, prenant en compte le commerce, le tourisme et la gestion des ressources naturelles.

« Cette proposition pourrait être développée dans le cadre d’un Sommet spécial sur la mise en œuvre des décisions issues du G20 », a-t-il ajouté, indiquant que « la Côte d’ivoire soutient également l’initiative de faire de l’Afrique un membre à part entière du G20 ».

M. Souleymane Diarrassouba a relevé que « la Côte d’Ivoire n’est pas surprise que l’Inde consulte les pays du Sud pour recueillir leurs préoccupations et surtout en faire des probables sujets qui seront, je l’espère, au centre de l’agenda du G20 ».

Le ministre ivoirien du Commerce a appelé à ce que l’Inde, ayant une expérience avérée sur la trajectoire du développement, propose des mécanismes innovants et ambitieux dans le cadre de sa présidence du G20 pour un bénéfice mutuel.

Pour lui, ce Sommet est une nouvelle occasion pour les pays en développement de soutenir tout programme de réformes indispensables à travers une accélération des processus d’industrialisation, de technologie, du tourisme et des ressources.

Il a laissé entrevoir que cette rencontre qui a lieu en prélude aux assises du G20 pourrait contribuer à conférer à celles-ci un caractère multilatéral. Le Sommet a permis de recueillir les différentes préoccupations et centres d’intérêt des pays en développement.

L’Inde a connu un développement fulgurant. En seulement trois décennies après la libéralisation de son économie en 1991, le pays s’est hissé au 6ème rang des Etats les plus développés au monde avec une avance notable dans le domaine technologique.

M. Diarrassouba a invité les Etats, le secteur privé et les partenaires au développement à investir massivement dans le commerce, la technologie, le Tourisme, et les ressources des pays du Sud pour tenir le pari du développement et plus particulièrement à accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de son Plan national de développement 2021-2025, d’un montant de 59.000 milliards de Fcfa.

L’Inde est le 15ème client de la Côte d’Ivoire, avec 2,2% de la valeur des exportations ivoirienne (187,73 milliards FCFA) et le 4ème fournisseur du pays avec 6,12% de la valeur des importations (476,6 milliards FCFA).

Zimbabwe : conférence de l’OMS sur les maladies non transmissibles

Des experts de la santé de plusieurs pays africains partagent les dernières avancées et tendances en matière de gestion des maladies non transmissibles (MNT) lors de la 2e Conférence régionale africaine sur les maladies non transmissibles qui se déroule actuellement dans la station balnéaire de Victoria Falls, au Zimbabwe.La conférence, qui se déroule du 12 au 14 janvier, réunit des experts de la prévention, de la surveillance et de la gestion des maladies non transmissibles issus des ministères de la santé de sept pays, ainsi que des chercheurs de haut niveau et des universitaires de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’ailleurs.

Parmi les autres participants figurent des représentants de donateurs et d’organisations de la société civile qui s’occupent de questions de santé. « Cette conférence attire notre attention sur la nécessité urgente de s’attaquer aux MNT, comme le prévoit la stratégie nationale de santé 2020-2025 », a déclaré le vice-ministre zimbabwéen de la Santé, John Mangwiro, qui est l’invité d’honneur.

Selon l’expert, la conférence est également l’occasion pour les pays africains de « faire le point et de partager les enseignements tirés de la mise en œuvre du paquet d’interventions essentielles de l’OMS en matière de MNT pour les soins de santé primaires dans des contextes à faibles ressources ».

La conférence se déroule sous le thème « Prévention, surveillance et gestion des MNT pour atteindre l’ODD 3 dans le contexte de Covid-19 et d’autres urgences sanitaires ».

L’objectif principal de la réunion est de partager les expériences concernant les dernières avancées et tendances en matière de prévention, de gestion et de surveillance des MNT dans le contexte de la pandémie Covid-19 et d’autres urgences sanitaires, notamment le VIH et le sida.

Selon l’OMS, les MNT étaient responsables de 37 % des décès en Afrique en 2019, contre 24 % en 2000. La pandémie mondiale de Covid-19 a exacerbé la situation, précise-t-elle.

Burkina : 170 films seront projetés au Fespaco 2023

La 28e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou est prévue du 25 Février au 4 mars 2023.Les films qui vont être diffusés à la biennale du cinéma africain sont désormais connus. Le comite d’organisation a dévoilé la liste, ce vendredi 12 janvier 2023, à Ouagadougou.

Ce sont au total 170 qui ont été retenus  par un comité Panafricain de sélection, sur  1142 productions cinématographiques inscrites, a indiqué le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo.

Le film d’ouverture du FESPACO 2023 est intitulé « bravo, Burkina » du cinéaste bukinabè-nigerian, Oyéjidé Walé.

Vingt neuf films sont en en compétition pour l’Etalon d’or de Yennega, a dit M. Sawadogo. Il s’agit de 14 films long-métrage documentaire et 15 films long métrage fiction. Le film « Sira » de la Burkinabè Appoline Traoré vise l’or, dans la catégorie long-métrage fiction.

Cette edition du Fespaco verra la participation de 35 pays tandis que la Côte d’Ivoire sera l’invitée d’honneur.

Cette édition du FESPACO va se dérouler du 25 février au 4 mars 2023. Elle est placée sous le thème : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ».

Guinée : Abdourahmane Sano demeure « engagé au bénéfice de la citoyenneté »

Blanchi par la justice guinéenne, l’ex coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) s’est exprimé sur la situation socio-politique nationale.Relaxé par le tribunal de première instance de Mafanco, Abdourahmane Sano qui risquait 18 mois assortis de sursis pour avoir « participé à des réunions non autorisées » a repris service.

L’ancien coordinateur du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC) a donné une conférence de presse ce vendredi 13 janvier pour se prononcer sur la transition en cours en Guinée. 

Pour l’activiste, « il y a un besoin évident de recadrage de la conduite de la transition pour créer de véritables conditions d’un réel apaisement, d’une légitimité des actes, d’une fiabilité des acquis ». « C’est de cette façon que nous poserons ensemble les vraies bases d’une transition réussie. C’est pourquoi j’encourage les autorités de la transition à examiner objectivement les fractures et à explorer les possibilités d’un recadrage strictement fondé sur l’intérêt de la Nation. Ce serait un acte de grandeur, sublime que seuls les dirigeants d’exception peuvent poser », recommandé M. Sano qui n’entend céder une parcelle de sa liberté d’expression.

« Conscient du poids de la division sociale sur l’unité et la stabilité de la Nation, de la démission de l’élite qui affecte l’exercice et la jouissance de la citoyenneté de la mauvaise Gouvernance, qui amplifient les prévarications et aggravent les inégalités, j’ai décidé de m’engager dans un idéal contraire qui ne peut véritablement s’exprimer que par la prise de conscience du bénéfice de la citoyenneté », s’explique-t-il, rappelant que « ce choix qui n’est pas nouveau est inébranlable ». « C’est pour cela que pour moi, le plein exercice de la citoyenneté est une question de dignité. Le négocier, l’aliéner, l’abandonner est un acte de lâcheté », a-t-il ajouté. 

L’ex coordinateur du FNDC a demandé aux autorités de libérer Ibrahima Diallo et FONIKÉ Menguè, des leaders du FNDC en prison depuis plusieurs mois. « J’exhorte les autorités à un acte d’apaisement envers les acteurs sociaux et politiques en clandestinité ou sous contrôle judiciaire et envers ceux qui sont en exil dans le respect de la loi », a-t-il plaidé.

Mali : un ambulancier sud-africain « vendu » au GSIM

Capturé en Libye, un Sud-africain affirme dans une vidéo avoir été livré au Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) dans le nord du Mali.Devant un tapis vraisemblablement accroché à un véhicule ressemblant à un L200, un homme blanc habillé en tenue africaine, barbe fournie s’exprime en anglais dans une vidéo d’un peu moins de deux minutes visionnée à APA. « Je m’appelle Gerco Van Deventer, nous sommes le 4 janvier », débute, l’air serein, l’orateur qui se présente ensuite comme un citoyen « sud-africain ». M. Van Deventer affirme être un captif de « la branche d’Al Qaida au Mali », en référence au Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM).

Après plusieurs années en Afghanistan où il a servi dans plusieurs structures dans le privé, Gerco Van Deventer, médecin militaire, est entré en 2017 en Afrique du Sud. En chômage, il a accepté un poste d’ambulancier en Libye, en proie à une crise sécuritaire et institutionnelle depuis la mort de l’ancien guide et président Mouammar Kadhafi en 2011. C’est dans ce pays qu’il a été kidnappé le 3 novembre 2017 avant d’être « vendu » huit mois plus tard au GSIM, dans le plus grand secret.

Pourtant, ses proches s’étaient mobilisés pour sa libération, en vain. Dans une vidéo de deux minutes diffusée en janvier 2019, Gerco Van Deventer demandait, en sanglots, sa libération, en faisant part de ses soucis de santé. À l’époque, ses ravisseurs réclamaient 1,5 millions de dollars, selon le directeur de l’ONG Gift of the Givers, Dr Imtiaz Soliman, cité par le média sud-africain News24.com. Depuis, son dossier est au point mort.

Face à cette impasse, Gerco Van Deventer, âgé aujourd’hui de 48 ans, avoue avoir fait cette nouvelle apparition. « Après de nombreuses tentatives ratées par les jihadistes pour entrer en contact avec le gouvernement, ils ont échoué et mon existence n’a aucune valeur à mes yeux. Alors je tente quelque chose pour rester en vie », explique-t-il.

En dehors de la vidéo, l’otage sud-africain aurait demandé à sa femme à travers une lettre écrite à son nom par ses ravisseurs, d’entrer en contact avec l’épouse du journaliste français Olivier Dubois, lui aussi enlevé en avril 2021 par le GSIM alors qu’il était en reportage dans le nord du Mali. L’épouse de Gerco Van Deventer contactée par APA n’a pas voulu répondre à nos sollicitations.

Ce n’est pas la première fois qu’un sud-africain se retrouve en captivité au Mali. En 2011, Stephen McGrown a été enlevé à Tombouctou par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avant d’être libéré en 2017. A l’époque, Prétoria affirmait n’avoir pas payé de rançon aux jihadistes.

Burkina-Russie : Élaboration d’une feuille de route pour lutter contre le terrorisme

L’ambassadeur russe accrédité à Ouagadougou, avec pour résidence Abidjan, séjourne dans la capitale Burkinabè où il a rencontré le Premier ministre du Burkina, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla et plusieurs membres de son gouvernement.Ouagadougou et Moscou vont « élaborer une feuille de route » de leur coopération bilatérale. « A partir de cela, on va voir ce  que la Russie pourrait apporter au Burkina dans le cadre de la sécurité  et de la lutte contre le terrorisme », a déclaré jeudi l’ambassadeur de la Russie au Burkina Faso Alexey Saltykov, à l’issue d’un entretien que  lui a accordé le Premier ministre Me. Apollinaire Kyélem de Tambèla.

Au-delà  de la question sécuritaire, les échanges ont aussi porté sur les  possibilités de formalisation d’une coopération technique et financière  entre Moscou et Ouagadougou, souhait exprimé, au niveau politique par  les deux Etats. Le diplomate russe a ajouté que son pays est disposé à  accompagner le Burkina à travers un transfert de technologies émergentes  dans plusieurs secteurs.

Les deux  parties ont toutes les deux, manifesté le désir d’aller vite et ont  convenu de poursuivre les échanges pour définir dans les meilleurs  délais les contours d’un cadre de coopération économique mutuellement  avantageux.

« Nous avons acquis des  succès surtout après les sanctions qui ont été instaurées envers mon  pays et je suis sûr que plusieurs domaines de coopération pourront  intéresser nos partenaires burkinabè », a assuré l’ambassadeur Alexey  Saltykov.

Depuis  début septembre 2022, des voix appellent régulièrement les nouvelles  autorités à se rapprocher de la Russie au détriment de la France, pour  trouver une solution au terrorisme qui frappe le pays depuis sept ans.  Le chef du gouvernement qui a séjourné à Moscou, a plusieurs fois  affirmé la nécessité de diversifier les partenariats, nourrissant les  rumeurs sur un recours des autorités burkinabé aux services du groupe  paramilitaire russe, Wagner. En visite à Ouagadougou, la secrétaire  d’État française chargée du Développement, de la Francophonie et des  Partenariats internationaux s’est gardée de commenter des « hypothèses  », précisant cependant que « chaque choix a ses conséquences ».

Côte d’Ivoire : réfection de la route côtière « au plus tard en juin » (ministre)

Le gouvernement a engagé la réhabilitation de la voie côtière pour faciliter les dessertes d’Abidjan vers San-Pedro (Sud-ouest), une cité balnéaire du pays, devant abriter des matchs de la CAN 2023.En tête d’une forte délégation, le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, s’est imprégné ce jeudi 12 janvier 2023, de l’état d’avancement des travaux de renforcement de la route côtière longue de 353,5 Km.

La réfection de la route côtière devrait permettre de rallier, en un temps record, le trajet entre Abidjan, la capitale économique ivoirienne, et la ville de San-Pedro, abritant le deuxième port du pays et, par ailleurs, le premier port mondial d’exportation de cacao.

Lancée en septembre 2021 par le Premier ministre Patrick Achi, ces travaux ont été répartis en trois lots et attribués à trois entreprises. Il s’agit du tronçon Songon-Dabou-Grand-Lahou (93 Km) ; l’axe Grand-Lahou-Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco-Sassandra-San Pedro-Grand-Béréby (180,5 Km).

En outre, les localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km dans la ville de San-Pedro. Le coût du projet est de 308 milliards FCFA, a fait savoir le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier.

A l’issue de cette visite, le ministre Amédé Kouakou n’a pas caché son optimisme pour la livraison de ce chantier au mois de juin 2023, tout en rassurant que si les entreprises chargées des travaux respectent les calendriers, les objectifs pourront être atteints.

Axe principal route côtière 

« Globalement, en allant du carrefour Jacqueville à San-Pédro, si on prend le chantier dans son ensemble, y compris les voiries à faire dans les villes, nous avons un avancement global d’environ 50% », a-t-il dit.

La route côtière qui relie les deux ports du pays était dégradée depuis des années rendant difficile, considérablement, le transport des personnes et le commerce. Selon le ministre Amédé Kouakou, sur l’axe principal, la voirie à réhabiliter, « nous sommes globalement à un avancement de 71% et je pense que c’est acceptable ».

« Nous pensons qu’au plus tard en juin, si les entreprises respectent les calendriers, ces travaux seront terminés. Il ne reste que quelques travaux de voirie à Grand -Lahou, à Fresco, à Sassandra », a affirmé le ministre.

Il s’est félicité de ce que « les travaux avancent bien », faisant observer que les couches de bitume posées ont « des épaisseurs extrêmement importantes », avant d’ajouter que « cette route a été bien dimensionnée et bien réalisée ».

Le ministre Amedé Kouakou a révélé que sur le tronçon Carrefour Jacqueville -Grand-Lahou, une avancée globale est enregistrée autour de 50%, soulignant que « les travaux avancent bien, mais je pense qu’il reste les dernières couches à mettre ».

Des retards dans les travaux 

Du carrefour Grand-Lahou jusqu’à Fresco, le ministre a reconnu des retards dans les travaux. « C’est là que nous avons énormément de problèmes, parce que les travaux avancent certes, mais nous avons beaucoup de points d’attention ».

Pour ce faire, « nous avons demandé à l’entreprise d’aller beaucoup plus vite. Parce que sur près d’une trentaine de kilomètres, on n’a pas encore de goudron. C’est en principe 18 cm de goudron. Mais là, ils n’ont encore rien mis », a-t-il poursuivi.

Cependant, sur le tronçon Fresco-Sassandra-San Pédro, « les travaux avancent relativement bien. Il y a quelques défauts techniques que nous avons constaté et demandé à l’entreprise de les corriger », a relevé M. Amedé Koffi Kouakou.

Avant la visite des travaux de la côtière, le ministre s’est imprégné de l’avancement des travaux de dédoublement de la sortie Ouest d’Abidjan (Gesco-carrefour Jacqueville). A ce niveau, le ministre a déclaré « d’Abidjan jusqu’au carrefour de Jacqueville, qui est une autoroute de 2×2 voies, sur ce chantier, c’est un taux d’avancement de 71% ».

Il a fait remarquer que « normalement on devait finir fin janvier, mais on a quelques problèmes de déplacement de réseaux. Tant qu’on n’a pas déplacé les canalisations, l’entreprise ne peut faire les travaux ».

« Nous sommes plus que reconnaissant au chef de l’État pour ces travaux qui permettent le désenclavement de notre zone. Pour nous les transporteurs, c’est du pain béni », a déclaré Isaac Charles, responsable syndical de transport à Fresco.

La Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2023) devrait se tenir en 2024, dans un an quasiment. Selon le protocole de la Confédération africaine de football (CAF), les infrastructures en lien avec le championnat devraient être livrées par le pays hôte six mois avant l’organisation de la compétition.

Chan 2023 : la course à la succession du Maroc lancée ce vendredi

Sans le double tenant du titre, le Championnat d’Afrique des nations de football verra dix-sept sélections se disputer le trophée.L’Algérie accueille, du 13 janvier au 4 février 2023, l’unique compétition internationale réservée aux footballeurs locaux. Pendant près d’un mois, le ballon officiel du tournoi confectionné par l’équipementier Umbro, « Marhaba » signifiant « Bienvenue » en arabe, roulera à Alger, Annaba, Constantine et Oran.

Et tout un pays vibrera au rythme des matchs de la 7ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football. Depuis 1990, les terres de Rabah Madjer et Riyad Mahrez n’avaient abrité une compétition d’une telle envergure.

« L’Algérie a gagné le pari des infrastructures. J’ai pu visiter les quatre sites qui seront dédiés au Chan. Ces stades sont d’un standing mondial », a déclaré hier mercredi, en conférence de presse, Veron Mosengo-Omba, le Secrétaire Général de la Confédération africaine de football (Caf).

Le pays hôte et la Libye lanceront les hostilités ce vendredi au stade Nelson Mandela. Une enceinte neuve de 40.000 places située à Baraki, dans la banlieue de la capitale algérienne. La finale du Chan s’y jouera aussi.

« Pour la première fois, a indiqué M. Mosengo-Omba, 28 caméras capteront tous les moments sur le terrain et 66 pays vont diffuser ce tournoi. Cela démontre l’intérêt suscité désormais par cette joute » qui constitue une vitrine pour des joueurs rêvant de monnayer leur talent en Europe, cœur battant du football mondial.

De plus, l’assistance vidéo à l’arbitrage (Var) sera utilisée lors de toutes les rencontres. Parmi les équipes qualifiées, Madagascar est la seule qui fera ses grands débuts dans la compétition. Les autres sont pour la plupart au rendez-vous à chaque édition. Onze des dix-sept sélections sur la ligne de départ ont au moins une fois atteint les demi-finales.

Cette année, les techniciens locaux seront au nombre de quinze sur les bancs de touche. Un nouveau record ! Le Maroc pouvait davantage entrer dans l’histoire. Mais sauf retournement de situation, le double tenant du titre ne défendra pas son « bien ».

« La sélection marocaine de football n’est pas en mesure de faire le déplacement à Constantine (Algérie) » parce que « l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM) de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée » par la Caf, a annoncé ce jeudi, dans un communiqué, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).

Une situation découlant de l’interdiction pour les avions marocains de survoler l’espace aérien algérien en vigueur à partir de septembre 2021. « Les pays sont souverains. Ces derniers jours, nous avons essayé de parler avec chaque partie. Les complications étaient là avant que je devienne président. Il ne faut pas que la politique s’implique dans le football. Des décisions seront prises selon les règles qui régissent la Caf », a réagi le Sud-Africain Patrice Motsepe, patron de l’instance faîtière du foot africain.

Les différents groupes du Chan 2023 :

Groupe A : Algérie (pays hôte), Éthiopie, Libye et Mozambique.

Groupe B : République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Sénégal et Ouganda.

Groupe C : Ghana, Madagascar, Maroc (retrait) et Soudan.

Groupe D : Angola, Mali et Mauritanie.

Groupe E : Cameroun, Congo et Niger.

Burkina-Russie : Élaboration d’une feuille de route pour lutter contre le terrorisme

L’ambassadeur russe accrédité à Ouagadougou, avec pour résidence Abidjan, séjourne dans la capitale Burkinabè où il a rencontré plusieurs membres du gouvernement dont le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tembela.

« Nous allons élaborer une feuille de route de la coopération bilatérale. Et à partir de cela, on va voir ce que la Russie pourrait apporter au Burkina dans le cadre de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme », a déclaré jeudi l’ambassadeur de la Russie au Burkina Faso Alexey Saltykov, ce jeudi 11 janvier 2023, à l’issue d’un entretien à lui accordé par le Premier ministre Me. Apollinaire Kyélem de Tambèla.

Au-delà de la question sécuritaire, les échanges ont aussi porté sur les possibilités de formalisation d’une coopération technique et financière entre Moscou et Ouagadougou, souhait exprimé, au niveau politique par les deux Etats. L’ambassadeur Alexey Saltykov a ajouté que son pays est disposé à accompagner le Burkina à travers un transfert de technologies émergentes dans plusieurs secteurs. 

Les deux parties ont toutes les deux,  manifesté le désir d’aller vite et ont convenu de poursuivre les échanges pour définir dans les meilleurs délais les contours d’un cadre de coopération économique mutuellement avantageux.

« Nous avons acquis des succès surtout après les sanctions qui ont été instaurées envers mon pays et je suis sûr que plusieurs domaines de coopération pourront intéresser nos partenaires burkinabè », a-t-il affirmé.

Depuis début septembre 2022, des voix appellent régulièrement les nouvelles autorités à se rapprocher de la Russsie au détriment de la France, pour trouver une solution au terrorisme qui frappe le pays depuis sept ans. Le chef du gouvernement qui a séjourné à Moscou, a plusieurs fois affirmé la nécessité de diversifier les partenariats.

DS 

Près de 150 véhicules du profit du système éducatif ivoirien

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a remis ces matériels roulants aux directeurs centraux, régionaux, aux inspecteurs de l’éducation primaire et préscolaire ainsi que les chefs d’antenne de la pédagogie et de la formation continue.Ce sont 144 véhicules que la ministre Mariatou Koné a remis ce jeudi 12 janvier 2023 au personnel du système éducatif ivoirien, lors d’une cérémonie tenue au Lycée Sainte Marie de Cocody, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Ce fut une joie indicible pour la titulaire du portefeuille de l’Education nationale et de l’alphabétisation car cet acte, à ses yeux est un pas vers la matérialisation d’une école ivoirienne de qualité, en ce sens qu’il devra permettre de rendre plus aisé la tâche des acteurs du personnel en vue de résultats plus efficients.

Pour elle, « la mobilité des chefs de structures n’est pas un luxe, mais une condition de l’action efficace sur le terrain ». Cela devrait permettre un suivi régulier des enseignants, des élèves et de toutes les structures dans les villes et les villages les plus reculés du pays.

 La ministre de l’Education nationale a rappelé que cette dotation fait partie de sa vision depuis son accession à ce département ministériel en vue de l’atteinte des objectifs, en l’occurrence l’amélioration des traitements structurants du système éducatif.

« Ma vision est de faire en sorte qu’aucune école et aucun enfant ne se sente oublié. Je veux de la réactivité, de la proximité et de la proactivité », a-t-elle dit, engageant son personnel pour une école d’excellence.    

Au nom des bénéficiaires, l’inspectrice de l’Enseignement primaire et préscolaire de Gagnoa (Ouest), Marie-Noëlle Séa, a traduit les remerciements du corps enseignant au gouvernement pour cette dotation en matériels roulants.

« C’est un fait majeur dans l’histoire de notre ministère et nous mesurons à sa juste valeur tous les efforts inlassables faits pour l’acquisition de ces véhicules », dira-t-elle, avant de promettre de les utiliser à bon escient.

Cette dotation en véhicules pick-up, 4×4 et berlines vient porter le parc automobile du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation à 571 véhicules, favorisant ainsi une couverture optimale des besoins en matériels roulants des différents chefs de structures.

Guinée : une juridiction de la CRIEF libère Damaro Camara

La Chambre spéciale de contrôle de la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF) a ordonné la libération de Amadou Damaro Camara, ex-président de l’Assemblée nationale de la Guinée.En détention depuis le 26 avril 2022 suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par la junte le 5 septembre 2021, Amadou Damaro Camara est poursuivi pour « détournement présumé de deniers publics, corruption, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux », portant sur un montant de 15 milliards GNF. Sa défense avait introduit une demande de mise en liberté devant la Chambre spéciale de contrôle de la Cour de répression des infractions économiques et financières.

Ce jeudi 12 janvier 2023, une décision a été rendue en sa faveur. En effet, la Chambre haute de cette juridiction spéciale mise en place par les autorités de la transition, a ordonné la libération de Amadou Damaro Camara. Joint par le correspondant d’APA en Guinée, maître Santiba Kouyaté un des avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale, a exprimé sa joie et satisfaction.

Le dernier mot au Procureur

« Je suis satisfait et très content de cette décision. On attend désormais la réaction du Procureur spécial pour voir s’il va introduire un pourvoi en Cour de cassation » a déclaré la robe noire tout en précisant qu’en la matière « le délai du pourvoi et le pourvoi  sont suspensifs » citant le code pénal.

En plus de la confirmation de l’ordonnance de mise en liberté de l’ex-député, la Chambre spéciale de contrôle de la CRIEF a supprimé le cautionnement  de trois milliards cinq cent millions de francs guinéens qui était réclamé à Damaro Camara.

L’avocat insiste aussi sur l’état de santé de l’ex-président de la majorité parlementaire qui se serait dégradé ces derniers jours. « Amadou Damaro Camara est malade et le premier droit de l’homme est celui à la santé et le droit à la vie. L’appel que nous pouvons lancer au Procureur spécial de la CRIEF, c’est de bien vouloir accepter d’exécuter l’arrêt intervenu ce jour (jeudi 12 janvier) pour que monsieur Amadou Damaro puisse aller se soigner », a lancé son avocat.

En Guinée, plusieurs anciens dignitaires du régime déchu d’Alpha Condé sont en prison. Ils ont poursuivis par la justice pour des faits présumés de détournement des deniers publics. C’est le cas de l’ex-Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana emprisonné depuis avril 2022 et dont les demandes de liberté provisoires accordées sont systématiquement rejetées par la Cour de Cassation sur pourvoi du Procureur.

Malawi : une épidémie de choléra fait 750 morts

Le bilan de l’épidémie de choléra qui sévit au Malawi est passé à 750 morts.Le nombre de nouvelles infections ayant augmenté de près de 600 en une seule journée, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.

M. Chiponda a indiqué dans un communiqué, que le pays a signalé 589 nouveaux cas dans les 24 heures mercredi dans l’après-midi, tandis que 17 décès ont été enregistrés au cours de la même période.

« Le nombre cumulé de cas confirmés et de décès signalés depuis le début de l’épidémie est de 22 759 et 750, respectivement », a ajouté M. Chiponda.

La majorité des nouvelles infections quotidiennes ont été signalées dans la deuxième ville, Blantyre, avec 117 cas, suivie de la capitale Lilongwe (106), Balaka (90) et Mangochi (76), a-t-il précisé. Lilongwe a enregistré le plus grand nombre de décès quotidiens avec sept morts.

L’épidémie de Choléra s’est étendue à l’ensemble des 29 districts sanitaires du Malawi depuis la confirmation du premier cas en mars 2022 dans le district de Machinga.

Le choléra est une infection intestinale qui entraîne des diarrhées aqueuses et des vomissements. Si un patient n’est pas traité correctement et rapidement, il peut perdre l’eau de son corps, ce qui entraîne une déshydratation.

Un pré-rapport révèle les causes d’un grave accident à Yamoussoukro

L’incident, survenu le 5 janvier 2023 dans la capitale politique, à la suite d’une collision frontale entre un car et un mini car, a fait 14 personnes tuées et 73 blessés.Le Bureau des enquêtes et d’analyses accidents de transports en Côte d’Ivoire (BEA) du ministère ivoirien des Transports, a livré ce jeudi 12 janvier 2023 les résultats du pré-rapport d’enquête technique sur ce grave accident de la route qui a endeuillé plusieurs familles.  

Mme Anne-Marie Ekra, directrice du BEA du ministère des Transports, et conférencier principal, a indiqué que le bilan humain provisoire, fait état de 14 personnes décédées (05 hommes et 09 femmes) dont neuf décès sur le site de l’accident et cinq décès à l’hôpital.

Parmi les 14 personnes décédées, l’on dénombre 11 passagers du minicar et trois occupants de l’autocar de la compagnie UTB, a-t-elle précisé, ajoutant que 73 blessés ont été évacués au centre hospitalier de Yamoussoukro et au centre de santé Moscati de la Basilique Notre Dame de Yamoussoukro.

Le 05 janvier 2023, aux environs de 12h00 (GMT, heure locale), à l’entrée de la ville de Yamoussoukro, à hauteur de la station Districom, un minicar venant d’Abidjan à destination de Séguéla (Nord) et transportant 43 passagers, a fait une « série des dépassements » entrant en collision frontale sur la voie inverse avec un autocar UTB transportant 44 passagers, en provenance de Bouaké (centre) et se rendant à Abidjan.

Parvenu à l’entrée de Yamoussoukro, sur l’autoroute A3 de 2 x 3 voies séparées par une ligne continue, le mini car qui roulait dans le couloir du milieu s’est engagé dans une série de dépassements à vive allure, a relevé la directrice du BEA.

A la suite d’ « un double dépassement sur la gauche », dira-t-elle, le minicar s’est retrouvé sur le milieu de la voie de sens inverse face à l’autocar UTB qui partait de Yamoussoukro à destination d’Abidjan, créant une collision frontale entre les deux véhicules.

Le choc, très violent, occasionne des pertes en vies humaines, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Le pré-rapport d’enquête technique rapporte que les constatations d’usages ont été effectuées par les services de la voie publique de la préfecture de Police de Yamoussoukro.

En outre, les blessés ont reçu des soins sur place puis ont été évacués par les sapeurs-pompiers militaires au CHR et à l’hôpital Moscati. Pour les personnes décédées, les corps sont conservés à la morgue du CHR de Yamoussoukro, à l’exception du conducteur de l’autocar UTB transporté vers Samatiguila (Nord).

L’enquête, toujours en cours, a permis de réaliser l’audit de terrain et de l’environnement de l’accident, la reconstitution des faits avec les services constats de la préfecture de police de Yamoussoukro, avec des prises de vue et la visualisation des caméras de surveillance d’une station-service à proximité de l’accident.

Mme Ekra a relevé que des prélèvements sanguins sur réquisitions ont été effectués sur les conducteurs impliqués dans l’accident aux fins d’analyses toxicologiques. Des dispositions ont été également prises à Odienné pour le conducteur de l’autocar UTB.

Le pré-rapport d’enquête révèle que le conducteur du car UTB était un homme âgé de 49 ans, alors que celui du minicar ayant provoqué l’accident était âgé 32 ans. Le mini car, mis à la disposition d’une famille en deuil, est « exploité par un transporteur en cours d’audition ».

Elle a fait savoir qu’après l’analyse de toutes les informations factuelles recueillies ou à compléter, des rapports d’expertises automobiles et environnementales et des rapports des audits administratifs des entreprises de transports et des exploitants des véhicules accidentés, les experts du BEA vont s’atteler à identifier tous les dysfonctionnements et non conformités qui ont pu favoriser l’accident, voire l’aggraver.

L’objectif final étant d’émettre des recommandations afin de prendre des actions correctrices par les structures et autorités compétentes pour éviter la répétition de tels événements et d’en atténuer les conséquences, a-t-elle conclu.

Centrafrique : deux militaires français arrêtés pour défaut de visas

Les soldats sont « deux membres » du personnel de consultants internationaux de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).Mardi 10 janvier aux environs de 16 heures (heure locale), deux soldats de nationalité française ont été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport Bangui-M’Poko par les autorités centrafricaines.

Selon l’agence de presse turque Anadolu, citant la Minusca, les militaires français font partie du personnel de consultants de la mission onusienne déployé dans le pays. Dans un communiqué, la force de l’ONU en Centrafrique a indiqué être « en contact actuellement avec les autorités nationales centrafricaines afin de résoudre la situation ».

« Les militaires ont été arrêtés mardi dans l’après-midi et depuis là, ils sont détenus par la PAF (Police aux frontières) pour absence de visa », a déclaré à Anadolou, Steve Tangoa, conseiller du Président centrafricain Faustin Archange Touadéra.

A en croire Steve Tangoa, les visas des deux ressortissants français n’ont pas été demandés à Paris pour contourner les dispositifs de contrôle à priori mis en place par le ministère des Affaires étrangères.

« Ils espéraient ainsi passer entre les nasses en obtenant les visas à l’aéroport de Bangui. Cette procédure obsolète doit cesser. Mise en place pour faciliter les voyages vers la RCA de ressortissants de pays dans lesquels nous n’avons pas de représentations diplomatiques, elle est utilisée aujourd’hui de façon anarchique. Bref ! Les enquêtes sont en cours et si rien ne leur est reproché, ils seront élargis. Et c’est le lieu de rappeler la nécessaire coordination avec la Minusca pour la délivrance et le contrôle des accréditations », a-t-il affirmé.

Du côté de Paris, aucune réaction officielle n’a pour le moment été notée.

En février 2022, quatre militaires français qui constituaient l’équipe de protection rapprochée du général Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca, avaient été arrêtés à l’aéroport de Bangui avant d’être libérés par la suite.

Législatives au Bénin : l’opposition rejette les résultats provisoires

Le parti Les démocrates (LD) dénonce des fraudes et compte saisir la Cour Constitutionnelle.Le parti Les Démocrates (LD) rejette les résultats provisoires de la Commission électorale nationale autonome (Céna). L’organe électoral a attribué 28 sièges sur les 109 que compte l’Assemblée nationale au parti de l’ancien président de la République Boni Yayi. Une répartition contestée par les démocrates qui estiment qu’ils ont engrangé beaucoup plus.

Dans une déclaration publiée mercredi dans la soirée, le parti de l’opposition estime que la commission électorale a usé de « stratagèmes » pour détourner la volonté du peuple à l’issue du scrutin du 8 janvier 2022. Le président de la principale formation d’opposition cite entre autres, des bourrages d’urnes, des achats de conscience à travers la « distribution de billets de banque dans les environs immédiats des centres de vote ».

Dans son communiqué, Eric Houndété évoque aussi des incohérences entre les listes électorales affichées et les listes d’émargement dans les bureaux de vote. « Le parti Les Démocrates rejette ce verdict qui ne reflète pas la volonté du peuple de faire de notre parti la première force politique de notre pays » écrit le chef du principal parti d’opposition au régime de Patrice Talon.

M. Houndété annonce que les résultats provisoires de la Céna seront attaqués devant la Cour Constitutionnelle pour que « le parti soit rétabli dans ses droits ». En attendant la décision de la Cour qui doit proclamer, dans quelques jours, les résultats définitifs des législatives, Les Démocrates invitent leurs militants au « calme et à la sérénité ».

Selon les résultats provisoires de la Céna, la coalition de Patrice Talon aura la majorité absolue à l’Assemblée nationale pour la neuvième législature. L’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR) qui constituent la coalition présidentielle, décrochent 81 sièges sur les 109 en compétition.

D’après la commission électorale, seuls trois partis sur les sept qui étaient en compétition dans ces joutes électorales, seront représentés à l’Assemblée. Les autres formations n’ont pu rassembler au moins 10% des suffrages exprimés au plan national, comme l’exige la loi électorale.

Mozambique : la SADC va prendre des mesures sur le scandale des cadavres brûlés

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a réagi sur l’affaire des cadavres brûlés au Mozambique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va prendre des « mesures appropriées » contre tout membre de sa force d’intervention au Mozambique qui serait lié à l’incident d’incinération de corps humains dans ce pays d’Afrique du Sud-Est, a déclaré jeudi le président namibien, Hage Geingob.

M. Geingob, qui préside l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité, a déclaré que l’organisme régional prenait au sérieux cet incident au cours duquel des soldats non identifiés portant des uniformes similaires à ceux des troupes représentées dans la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) ont été filmés en train de jeter des cadavres dans un tas de décombres en feu.

La SAMIM a déclaré en début de semaine qu’elle avait ouvert une enquête sur cet incident, qui se serait produit en novembre dernier dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, déchirée par les conflits.

« Je souhaite en outre souligner de manière catégorique que la SADC ne tolère pas les actes reflétés dans la vidéo et, une fois l’enquête terminée, elle prendra les mesures appropriées, conformément au droit international des conflits armés », a déclaré M. Geingob dans un communiqué.

L’incident a suscité des craintes d’exécutions extrajudiciaires par les forces armées qui luttent contre une insurrection parrainée par l’État islamique dans la région mozambicaine riche en minerais. Le groupe de défense des droits Amnesty International a exigé jeudi une enquête indépendante sur ce scandale.

La SAMIM a été déployée en juillet 2021 dans la province de Cabo Delgado dans le cadre d’une réponse régionale visant à aider le Mozambique à combattre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent sur son territoire.

M. Geingob a salué le travail de la SAMIM jusqu’ici, affirmant que la force régionale a jusqu’à présent assuré « une amélioration considérable de la situation humanitaire et sécuritaire, ce qui a entraîné le retour des personnes déplacées dans leurs régions d’origine ».

Sénégal : lancement d’un nouveau projet de soutien à l’agriculture

L’initiative portée par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle anglais), vise à appuyer les chaînes de valeur agricoles.Au Sénégal et partout ailleurs dans le monde, la sécurité alimentaire est un défi pressant. Elle l’est devenue encore davantage à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ce conflit met aux prises deux pays parmi les plus grands producteurs agricoles du monde. Le blocage des ports ukrainiens et les sanctions infligées à Moscou ont empêché la livraison de tonnes de céréales, menaçant de famine des millions d’individus à travers la terre. 

Dakar, grand importateur de denrées de premières nécessité, n’a pas échappé à cette nouvelle donne, obligeant les autorités à initier plusieurs programmes pour assurer l’approvisionnement suffisant en ressources alimentaires. De même, les autorités ont encouragé le consommer local mais aussi le développement des chaînes de valeur agricoles.

C’est sur ce dernier volet qu’intervient Feed the future Senegal Doolel Mbay (Nourrir l’avenir en soutenant l’agriculture) lancé ce jeudi 12 janvier 2023. Financée par l’USAID, cette initiative est un appui aux chaînes de valeur agricole qui s’inscrit dans une continuation du Projet Croissance Économique (2009 – 2014) et de Naatal Mbay +améliorer la production agricole+ (2015-2018). 

Doté d’un budget de plus de 25 milliards de FCFA, il cible les domaines d’interventions suivants : les systèmes de marché, les systèmes alimentaires et les chaînes de valeur agricoles, leur mise à l’échelle, et le développement positif des femmes et des jeunes.

Feed the future Senegal Doolel Mbay se positionne dans une perspective de renforcement de l’écosystème des affaires grâce à une approche inclusive et durable, la diversification des sources de revenus des ménages et communautés rurales ainsi que la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques. 

A terme, il vise à atteindre 170 000 ménages (soit 60 % des ménages agricoles), 100 000 jeunes, 138 000 femmes et 230 000 Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans les sous-zones géographiques d’intervention que sont : la vallée du fleuve Sénégal (Nord), le sud du Saloum (Centre) et la Casamance (Sud).

« Il est évident que la réduction de la pauvreté demeure l’objectif principal de la coopération entre nos deux pays. Toutefois, ce projet cible le renforcement des marchés de produits alimentaires, de financement, et de services. Concrètement, il s’agit d’aider les agriculteurs à augmenter leurs productions grâce à des semences et des engrais de qualité », a indiqué l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Dakar, Michael Arthur Raynor. 

Selon le diplomate américain, ce projet permettra aussi de nouer des collaborations avec les banques locales pour débloquer des financements et de nouveaux instruments de crédit mieux adaptés aux besoins des producteurs sénégalais.

De plus, a-t-il poursuivi, Feed the future Senegal Doolel Mbay permettra de tirer parti des nouvelles applications informatiques pour fournir de meilleures informations sur les cours du marché et les conditions météorologiques. Et enfin, il aidera à renforcer l’autonomie des femmes et des jeunes.

D’une durée de cinq ans (2022-2027), ce programme mettra particulièrement l’accent sur l’inclusion et l’équité. L’objectif est de réduire les obstacles systémiques qui empêchent les femmes, en particulier, de créer et de gérer des entreprises prospères. 

Selon le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, ce projet privilégie une approche à la fois globale sur les systèmes de marchés, inclusive et innovante pour le développement de six chaînes de valeur (riz irrigué et pluvial, mil, maïs, petits ruminants, légumes et mangues). Il contribue ainsi, d’après lui, à la réalisation des objectifs de Souveraineté Alimentaire Durable déclinés dans le Plan Sénégal Emergent.

L’initiative portée par l’USAID s’appuiera sur trois composantes. La première est l’augmentation de la productivité des petits exploitants le long des chaînes de valeur alimentaires par l’adoption accrue de technologies et de services à valeur ajoutée et l’augmentation de l’accès aux ressources productives, notamment la terre, l’eau et l’énergie ainsi que la mécanisation agricole et les infrastructures post-récolte.

La deuxième composante a trait à l’augmentation de l’emploi et développement des entreprises dans les chaînes de valeur clés par l’accès des Micro Petites et Moyennes Entreprises aux services de développement des affaires ; l’amélioration des compétences entrepreneuriales, managériales et techniques, en particulier pour les jeunes et les femmes en milieu rural et l’accès élargi et amélioré au financement.

La 3e et dernière composante portera sur l’accès accru aux marchés et au commerce à travers l’augmentation des liens commerciaux entre les différents acteurs et le renforcement des capacités des parties prenantes des chaînes de valeur alimentaire à répondre aux demandes du marché.

Mali : Le GSIM revendique l’attaque meurtrière contre l’armée dans le centre

L’armée malienne a annoncé la mort de 14 soldats dans eux attaques revendiquées par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) dans le centre.Le 10 janvier dernier, une patrouille de l’armée a été la cible de deux attaques meurtrières sur l’axe Tenenkou-Macina, dans la région de Mopti (centre). La première opération qui s’est déroulée sur le tronçon reliant Dia et Diafarabé, a été menée à l’aide d’un engin explosif improvisé (EEI) sur lequel un véhicule militaire a sauté. Quant à la seconde attaque, elle est survenue sur l’axe Koumara et Macina. Pour celui-ci, les jihadistes ont fait recours à au moins trois engins explosifs improvisés (EEI), avant d’engager des combats avec les militaires.

Le bilan établi par l’état-major des armées du Mali fait état de 14 militaires tués, 11 blessés et 1 véhicule détruit. La même source indiquent que les jihadistes ont perdu 31 des leurs et un autre blessé récupéré. Par contre, l’armée ne fait pas cas des dégâts matériels.

Revendiquant ces attaques, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) – ou JNIM en arabe ( Jamaat Nosrat al-Islam wal-Muslimine) – affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a affirmé avoir tué 12 militaires parmi lesquels 5 dépouilles d’hommes blancs attribuées aux « mercenaires de Wagner ». 

Dans un enregistrement d’un peu plus de deux minutes authentifié par plusieurs sources spécialisées, le groupe expose le butin récupéré après les combats à savoir deux véhicules militaires dont un équipé d’une mitrailleuse 14,5, 4 kalachnikovs, une mitrailleuse PKM, de nombreuses caisses de munitions, etc. Aussi, l’intervenant dans cette vidéo affirme la destruction de deux véhicules militaires. Il déclare que les assaillants ont perdu 5 des leurs.

Depuis le début de l’année, le GSIM mène des opérations dans le centre du Mali et élargit son champ d’action vers l’Ouest non sans assumer son ambition de « ceinturer» Bamako. 

Burkina Faso : Alexis Ouédraogo, nouveau représentant de Sitarail

Alexis Ouédraogo était jusqu’à sa nomination, le Coordonnateur des Services de Sitarail, à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso.Alexis Ouédraogo est depuis le 1er janvier 2023, le nouveau représentant de Sitarail au Burkina Faso. Il remplace à ce poste Lazare Banssé, qui fait valoir ses droits à la retraite.

Diplômé en droit public de l’Université Mohamed I d’Oujda, au Maroc, en Droit des Affaires de l’Université de Ouagadougou et en Administration des services financiers de l’Ecole nationale des Régies financières (ENAREF) du Burkina Faso, Alexis Ouédraogo a débuté sa carrière professionnelle dans l’administration publique burkinabè avant d’intégrer Sitarail en 2007.

Il y occupa successivement les postes de Chef du département juridique, directeur des Approvisionnements et marchés, puis de Coordinateur des Services de Sitarail à Bobo Dioulasso. C’est donc un cheminot comptant 16 années de carrière au sein de l’entreprise à des postes importants, qui vient d’être porté à cette fonction.

« Cette nomination s’inscrit dans le cadre de notre politique de valorisation des compétences internes à Sitarail. Cadre compétent et expérimenté, Alexis Ouédraogo apportera sa contribution à la consolidation des acquis de l’entreprise. Je remercie son prédécesseur,

Lazare Banssé, pour toutes les actions réalisées, le travail accompli et son investissement personnel durant la dizaine d’années passée à Sitarail », a indiqué Quentin Gérard, Directeur Général de Sitarail.

« Je suis honoré par cette nomination et mesure l’ampleur de la tâche qui est désormais la mienne. Je sais pouvoir compter sur l’attachement à leur outil de travail qui caractérise les cheminots, pour mener à bien ma nouvelle mission », a déclaré Alexis Ouédraogo.

A propos de SITARAIL

SITARAIL est la filiale de Bolloré Africa Logistics opérant les chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Elle a son siège social à Abidjan, en Côte d’Ivoire et une Représentation Nationale au Burkina Faso. La société est concessionnaire de l’exploitation du réseau ferroviaire entre ces deux pays depuis août 1995. Fleuron du transport ferroviaire en Afrique

de l’Ouest, SITARAIL transporte en moyenne 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Avant l’apparition de la COVID-19, l’entreprise transportait annuellement 200 000 voyageurs entre Abidjan et Ouagadougou. Elle emploie en moyenne 1 500 collaborateurs et constitue, grâce à ses actions en faveur de la santé, de l’éducation et de l’environnement, un vecteur essentiel de développement socio-économique et d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Contact presse :

Mathieu SOUBEIGA, Responsable Communication SITARAIL

Tél : (+226) 56 94 53 93 / (+225) 07 99 97 51 29 – mathieu.soubeiga@bollore.com

Forum de Rabat: le Togo appelle à des solutions innovantes pour réduire les coûts des transferts de la diaspora africaine

L’importance des envois de la diaspora africaine dans l’économie de leurs pays et dans le quotidien des ménages n’est plus à démontrer. Cependant, les coûts de ces transferts demeurent exorbitants au niveau du continent. Un forum est organisé à Rabat pour débattre des solutions innovantes en vue de la réduction des coûts des transferts de la diaspora africaine.Un forum sur la « réduction des coûts de transferts de la diaspora africaine » s’est ouvert, jeudi à Rabat, sous la coprésidence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue togolais, Robert Dussey.

Dans son allocution d’ouverture de ce conclave, marqué par la présence de directeurs de banques centrales africaines et d’experts africains, le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, a mis l’accent sur l’importance des envois de la diaspora africaine dans l’économie de leurs pays et dans le quotidien des ménages, rappelant que les transferts monétaires vers le continent se sont élevés à 85 milliards de dollars en 2019 et 78,4 milliards de dollars en 2020 et représentent une contribution moyenne comprise entre 7 et 10% du PIB de les différents pays africains.

Ces transferts, fait savoir le chef de la diplomatie togolaise, représentent plus de 20% du PIB de certains pays comme le Cap Vert, la Gambie et le Lesotho. Au Togo les transferts financiers représentent entre 8% et 10% du PIB.

Selon le dernier rapport de la banque mondiale, les envois des fonds des migrants africains vers leurs pays d’origine ont connu une augmentation de 6,2%. Les principaux pays bénéficiaires sont le Nigeria, le Ghana, le Kenya et le Sénégal.

En dépit des différentes actions menées et des mesures prises par la communauté internationale sur la question à l’instar du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui réaffirme, entre autres, l’importance des transferts de fonds des migrants et recommande de ce fait aux Etats à travers son objectif 20 de « rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux de manière à favoriser l’inclusion financière des migrants », certaines régions du monde notamment le continent africain demeurent toujours victimes de coûts de transferts très élevés par rapport à la moyenne, constate M. Dussey.

Selon lui, ces transferts sont astreints à des taux exorbitants et les retenues pratiquées par les organismes de transfert peuvent, selon certaines études, atteindre 15% représentant ainsi quelque 1,6 milliard d’euros de manque à gagner pour le continent africain.

« Cette situation est déplorable et va à l’encontre des objectifs de développement durable et de l’agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il relevé.

Pour y remédier, le ministre togolais recommande de mener des réflexions approfondies pour trouver des approches de solutions innovantes à même de répondre au besoin d’optimisation des transferts de fonds de la diaspora.

Pour lui, il est impératif de mettre en place des infrastructures adéquates et renforcer les cadres réglementaires favorables à ces actions. « Nous devons aussi agir en synergie et nous inspirer des bonnes pratiques existantes en la matière sur le continent ou ailleurs, pour plus d’efficacité », a plaidé le ministre togolais.

M. Dussey a en effet lancé, au nom de son pays, un appel aux Etats africains pour qu’ils conviennent « d’un cadre et d’une procédure pour engager très rapidement des négociations formelles avec les principales agences de transfert de fonds afin de les amener à réduire les coûts de leurs prestations ».

Par ailleurs, le développement de solutions technologiques innovantes pour les envois de fonds permettrait, selon le ministre, de réduire les frais, d’accélérer les transactions, de renforcer la sécurité et de lier les envois de fonds à une gamme complète de services financiers afin d’inciter les migrants et les membres de leurs familles à investir dans les économies africaines.

Il a aussi appelé à renforcer le partenariat entre les institutions financières africaines, les centres de recherches, les incubateurs de talents et les organisations des diasporas africaines afin « d’explorer toutes les options technologiques, opérationnelles et stratégiques en vue non seulement d’infléchir les coûts des transferts mais aussi d’accroître les possibilités des migrants à contribuer au financement des projets de développement dans leurs pays d’origine notamment par l’utilisation des nouveaux instruments pour capter les placements ».

Ce forum constitue l’un des projets prioritaires du plan d’action de la décennie des racines africaines et de la diaspora africaine. Cette décision, qui intervient sur proposition du Togo, a pour objectif de replacer les diasporas africaines et les afro-descendants au cœur des priorités des instances de l’organisation continentale et de ses États membres, vise à mobiliser et à canaliser les contributions des Africains vivant à l’extérieur en vue de la réalisation des programmes de développement du continent.

En réduisant de manière substantielle les frais de transferts, d’importantes ressources financières pourraient être dégagées chaque année au profit des ménages les plus vulnérables et orientées vers des investissements productifs créateurs d’emplois.

Sénégal : décès du financier Pathé Dione, patron de Sunu et Bicis

Le financier sénégalais Pathé Dione, 81 ans, est décédé jeudi 12 janvier à Paris, en France, a appris APA de sources médiatiques.Très célèbre dans le monde des finances en Afrique, le fondateur du groupe d’assurances Sunu est mort ce jeudi en France où il a découvert le métier d’assureur il y a plus de 40 ans. Il a tiré sa révérence à l’âge de 81 ans laissant derrière lui une œuvre colossale pour le secteur des assurances et bancaire.

Ancien professeur de mathématiques, ce docteur en sciences économiques a fondé le groupe Sunu fin 1990 après avoir occupé les fonctions de directeur Afrique de l’Union des Assurances de Paris (UAP). Sunu Group a évolué jusqu’à coiffer aujourd’hui une quinzaine de sociétés d’assurances réparties dans neuf pays d’Afrique francophone.

Six mois avant son décès, M. Dione avait racheté plus de 54% des parts du français BNP Paribas au sein de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (Bicis), faisant de lui l’actionnaire majoritaire de cette filiale bancaire sénégalaise. Pour cette acquisition, il « était en compétition avec Vista Bank Holding, propriété de l’homme d’affaires burkinabè Simon Tiemtoré », rappelle le site d’informations sénégalais IGFM.