Côte d’Ivoire: la pêche artisanale soumise à une licence

La loi en vigueur sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture, en Côte d’Ivoire, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

Ce dispositif est généralement ignoré par les acteurs du secteur. Pour amener les acteurs de la pêche artisanale à tirer profit dans le strict respect de la loi numéro 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et à l’aquaculture, des séances de sensibilisation ont été faites.

Et ce, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son projet Initiative Pêche Côtière en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) en collaboration avec  le  Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH).

Une séance de sensibilisation sur la nouvelle loi 2016-554 du 26 juillet 2016  qui régit le secteur de la pêche et de l’aquaculture a été ainsi organisée à l’intention d’une trentaine de transformatrices et de mareyeuses exerçant au débarcadère Mohamed VI de Locodjoro, à Abidjan.

La loi de 2016 est constituée de cinq titres, de quatorze chapitres et de cent vingt-et-un articles. Cette nouvelle disposition légale, en son article 38, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

L’article 30, en outre, dispose que les produits de pêches transformés ou non sont soumis aux règles de contrôles sanitaire et vétérinaire. Cependant, l’article 32, lui met l’accent sur les activités de capture et de commercialisation qui sont soumis à certification.

Selon Armand Zegbeu, coordonnateur du projet IPC-AO, cette séance d’information et de sensibilisation vise à mieux faire connaitre des acteurs de la pêche artisanale, la loi qui régit ce secteur.

« La loi de 2016 vient pallier les insuffisances et les limites de la loi numéro 86-478 du 1 er juillet 1986 relative à la pêche. Il était important pour nous de mieux la vulgariser et la diffuser. (Car) Passée l’étape de la sensibilisation, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a-t-il insisté.

Les sociétés coopératives en activité au débarcadère de Locodjoro par la voix Marie Gisèle Kra, secrétaire générale de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques d’Abidjan, se sont félicitées de cette sensibilisation.

« Cette sensibilisation est la bienvenue car de nombreux acteurs de notre milieu ignorent l’existence d’une loi qui règlemente notre secteur d’activité. Nous souhaitons que l’accent soit mis sur les pêcheurs qui pour la plupart se comportent comme des hors la loi », a-t-elle dit.

Mme Anne Dago, première vice-présidente de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques de Côte d’Ivoire, a salué la vulgarisation de la loi relative à la pêche et à l’aquaculture, invitant les autorités compétentes à ériger le débarcadère de Locodjoro comme « l’unique point de débarquement des produits de la pêche artisanale d’Abidjan ».

Au terme de la sensibilisation, des cache-nez et un dispositif de lavage des mains acquis par le projet IPC –AO ont été offerts aux communautés et acteurs du secteur de la pêche exerçant sur le site du débarcadère de Locodjoro. L’objectif étant de freiner l’avancée de la pandémie de Covid-19.

Après l’étape de Locodjoro, le cap sera mis sur les sites de Zimbabwé, un quartier dans le Sud d’Abidjan, et de Sassandra (Sud-ouest ivoirien) en vue de sensibiliser les acteurs de la pêche artisanale de ces localités.

L’Ethiopie attire plus d’un milliard de dollars d’IDE en quatre mois

L’Ethiopie a obtenu plus d’un milliard de dollars d’Investissements directs étrangers (IDE) au cours des quatre premiers mois de l’année budgétaire en cours qui a débuté le 8 juillet 2021.La Commissaire éthiopienne à l’investissement, Lelise Neme, a déclaré mardi aux journalistes que « malgré le conflit, quelque 54 investisseurs étrangers ont investi 1,07 milliard de dollars dans les secteurs de la fabrication et des services au cours des quatre derniers mois de l’année budgétaire ».

Parmi eux, 33 investisseurs s’engagent dans le secteur manufacturier et 21 dans le secteur des services, a-t-on appris. « Cette performance a montré une augmentation de plus de 23 % par rapport à la même période de l’année fiscale précédente. La croissance à cet égard montre que les investisseurs étrangers ont pris conscience de l’avantage d’investir en Éthiopie », a observé Mme Neme.

La commission est encouragée par l’augmentation significative des investissements et par la façon dont les investisseurs perçoivent l’opportunité et l’énorme potentiel d’investir en Éthiopie. Les résultats obtenus en dépit du conflit dans le nord du pays sont satisfaisants et montrent que la plupart des investisseurs ont confiance dans l’environnement commercial du pays, a-t-elle ajouté.

RDC : l’OMS veut vacciner 2 millions de personnes contre le Choléra

Le programme de vaccination massive se déroule à l’est du pays, dans les trois provinces les plus touchées par la maladie.Depuis le début de l’année, plus de 150 décès ont été enregistrés dans 16 des 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC). La vaccination en cours est la deuxième campagne massive dans le pays cette année, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En mars et juillet derniers, plus de 1,4 million de personnes ont été vaccinées contre le choléra dans la province du Haut-Katanga, au sud-est du pays.

« Le choléra est une infection dangereuse qui peut tuer en quelques heures si elle n’est pas traitée, mais elle est prévisible et évitable. En plus des vaccins, qui sont l’une des mesures efficaces contre la maladie, il est aussi nécessaire de fournir de l’eau potable et de renforcer l’hygiène et l’assainissement pour empêcher la propagation de l’épidémie », a déclaré le Chargé du Bureau de l’OMS en RDC, Dr Amédée Prosper Djiguimdé, cité par le communiqué parvenu à APA vendredi.

Depuis le début de l’année, la RDC a notifié un total de 8279 cas suspects de choléra et 153 décès dans 16 des 26 provinces du pays. La couverture avec une dose complète en deux tours de vaccin anticholérique oral offre une protection pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La campagne est menée dans les provinces du Haut-Lomami, du Sud-Kivu et du Tanganyika, les plus touchées par le choléra depuis août dernier, et couvrira 13 zones de santé avec environ 4 millions de doses délivrées par le Groupe de travail mondial sur la lutte contre le choléra (GTFCC). Environ 3.600 agents de santé, dont des vaccinateurs et des mobilisateurs communautaires, ont été déployés pour mener à bien la campagne qui durera six jours.

L’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et d’autres partenaires affirment soutenir les autorités sanitaires dans le déploiement de la campagne. Gavi, l’Alliance du Vaccin, a fourni un financement opérationnel pour cette activité.

Le choléra est une maladie hautement contagieuse qui se transmet par de l’eau ou des aliments contaminés. Elle provoque des diarrhées sévères et une déshydratation qui doivent être traitées immédiatement pour éviter la mort. Cette dernière peut survenir en quelques heures seulement.

Remise de diplômes à Abidjan à 107 élèves en sécurité sociale

Cent sept (107) élèves en sécurité sociale dont 92 Ivoiriens formés au Centre ivoirien de formation des cadres de sécurité sociale (CIFOCSS) ont reçu mardi à Abidjan leurs diplômes, lors d’une cérémonie.

Cette remise de parchemins couronne la scolarité 2020-2021, et consacre la sortie officielle de la 21e promotion des cadres moyens, la 17e promotion des contrôleurs d’exploitation, la 12è promotion des contrôleurs en prévention et la 25e promotion des techniciens en sécurité sociale. 

Selon le directeur de l’Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale (IM2S), Alla Koua, ce sont au total 107 élèves formés au CIFOCSS issus de cinq institutions, à savoir CNPS Côte d’Ivoire, CGRAE Côte d’Ivoire, CNSS Guinée, CNSS Centrafrique et INPS Mali. 

Pour les cadres moyens de la sécurité sociale (21e promotion), l’on a 33 récipiendaires, 11 contrôleurs d’exploitation  (17e promotion), sept contrôleurs en prévention (12e promotion) et 56 techniciens en sécurité sociale (25e promotion). 

Au niveau des institutions de prévoyance sociale, le CIFOCSS a formé pour cette année 2021 quatre élèves de la CNSS de Centrafrique, cinq élèves de la CNSS de Guinée, six élèves de l’INPS du Mali,  27 élèves de la CGRAE Côte d’Ivoire et 65 élèves de la CNPS de Côte d’Ivoire.

L’IM2S a pour mission la formation initiale du personnel des organismes africains de sécurité sociale. Il comprend le CIFOCSS et le Centre de perfectionnement. En partenariat avec 19 pays et 29 organismes de sécurité sociale, le CIFOCSS a formé à ce jour 1906 élèves.    

M. Jean-Jacques Kanga,  directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a salué les instances dirigeantes de la Caisse nationale de prévoyance sociale  (CNPS) pour ces formations visant à atteindre les objectifs de performance. 

Pour sa part, M. Issouf Bakayoko, conseiller technique chargé de la gestion administrative, représentant le directeur général de la CNPS Côte d’Ivoire, a indiqué que la CNPS compte renforcé la formation qui est « la clé de la réussite et de la performance ».

Le major des cadres moyens (21e promotion) est Mme Wilson Sabine Amon, celui des contrôleurs d’exploitation (17e promotion) Pierre Claver Kouassi; Bénédicte Kouassi Akabla major des contrôleurs en prévention et Adou Fiacre Kouadio, major des techniciens en sécurité sociale.

Le porte-parole des récipiendaires, Bénédicte Kouassi Akabla, a traduit les remerciements des diplômés à l’endroit de l’institution de formation, du corps enseignant, des États ainsi que des parents et amis qui les ont soutenu tout le long de ce parcours.

A travers cette formation qualifiante, ces institutions de prévoyance sociale veulent répondre aux attentes des assurés sociaux. La cérémonie, tenue au Palais de la culture de Treichville, était placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale.    

Présidentielle gambienne : la Cour suprême déboute Darboe

La Cour suprême gambienne a rejeté la requête du Parti démocratique uni (UDP, opposition) contestant la victoire du président Adama Barrow à l’élection présidentielle du 4 décembre, a appris APA mardi.La requête de l’opposant Ousainou Darboe (73 ans), candidat de l’UDP (sigle en anglais, parti démocratique uni) déposée une semaine après l’élection d’Adama Barrow, a été rejetée par la Cour suprême mardi matin. L’UDP accusait le NPP (sigle en anglais, parti national du peuple) de Barrow d’avoir « omis de se conformer à la règle 11 de la loi sur les pétitions électorales, qui stipule que toute personne ou institution faisant l’objet d’une requête doit recevoir un avis ».

La Cour a déclaré que l’UDP, en tant que requérant dans cette affaire, n’avait pas adressé de courrier à M. Barrow, l’une des principales parties à l’affaire. La Cour suprême a décidé qu’à cause de ce manquement, l’UDP devait payer 100 000 Dalasi au président Adama Barrow en tant que partie à l’affaire qui contestait sa réélection à la présidence.  L’UDP n’a pas encore réagi à cette décision

Adama Barrow (56 ans) a remporté le scrutin du 4 décembre dès le premier tour avec 53 % des voix des voix loin devant l’opposant historique Ousainou Darboe qui avait récolté 27,7 % des suffrages. Cinq ans plus tôt, Barrow avait obtenu une victoire électorale surprise devant Yahya Jammeh, mettant fin à 21 ans de règne de l’enfant de Kanilaï, exilé depuis sa chute en Guinée équatoriale.

L’OIT récompensée à Abidjan pour la qualité de son appui au patronat ivoirien

Le Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan a été élu meilleur partenaire 2021 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Le prix a été remis le mercredi 22 décembre 2021 au siège du patronat ivoirien au Plateau, à Frédéric Lapeyre, le Directeur du Bureau pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.

Cette récompense à l’OIT s’explique par la qualité de l’appui qu’elle a apporté à la CGECI et aux associations professionnelles membres.  « Nous avons bénéficié beaucoup de l’appui de l’OIT aussi bien en termes de renforcement de capacité qu’en terme de formation, de diffusion d’information », a expliqué Stéphane Aka Anghui, Directeur exécutif de la CGECI.

« L’OIT choisit régulièrement la CGECI et la Côte d’Ivoire comme pays pilote de certaines études qui nous permettent d’avoir des informations sur le marché du travail, sur les salaires, sur les violences et harcèlement sur le lieu du travail », a-t-il ajouté.

Selon M. Aka Anghui, il y a beaucoup de sujets sur lesquels l’OIT et la CGECI travaillent. Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, « nous voulons modestement dire que nous apprécions cette sollicitude que l’OIT a envers notre organisation. Nous l’avons récompensée parce qu’elle nous appuie beaucoup ».

Au nom de l’OIT, Frédéric Lapeyre s’est dit honoré d’avoir reçu ce prix de la CGECI du meilleur partenaire 2021. « Nous travaillons ensemble depuis des années pour l’amélioration du monde du travail et de l’environnement des entreprises en Côte d’Ivoire et la CGECI est un acteur incontournable en Côte d’Ivoire pour atteindre ces objectifs », a indiqué le haut fonctionnaire onusien.

Selon M. Lapeyre, la collaboration entre l’OIT et la CGECI va continuer « sur les questions essentielles notamment la création d’emploi des jeunes, l’apprentissage, la promotion d’un environnement favorable à des entreprises durables créatrices d’emplois productifs, moteur de la création de richesses et de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations ».

Ethiopian Airlines remet en service le Boeing 737 Max

Trente-cinq mois après le crash de son Boeing 737 Max, Ethiopian Airlines annonce la remise en service l’appareil à partir du 1er février 2022.La décision d’Ethiopian renferme une charge symbolique très forte. En effet, la compagnie avait perdu un de ses Boeing 737 Max en mars 2019, quelques minutes après son décollage de l’aéroport d’Addis Abeba à destination de Nairobi (Kenya). La catastrophe avait fait 157 victimes entraînant à l’époque l’immobilisation au sol de tous les Boeing 737 Max dans le monde.

Le PDG du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, a est revenu sur cette décision de remettre en service l’appareil après des mois d’une revue minutieuse des conditions de vol du moyen-courrier. Depuis sa base à Addis Abeba-Bole, les 737-8 pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 144 en économie seront déployés dans un premier temps vers les aéroports d’Istanbul en Turquie, Le Caire en Égypte, Khartoum au Soudan, Enugu au Nigéria, Entebbe en Ouganda, Moroni aux Comores, Nosy Be à Madagascar et Mahé aux Seychelles

Le dirigeant de la compagnie  s’est expliqué sur cette décision dans un communiqué. « La sécurité est notre priorité absolue chez Ethiopian Airlines et elle guide toutes les décisions que nous prenons et toutes les actions que nous menons. C’est en accord avec ce principe directeur que nous remettons maintenant le B737 Max en service, non seulement après la recertification par la FAA (Federal Aviation Administration), l’EASA d’Europe, Transport Canada, CAAC, ECAA et d’autres organismes de réglementation, mais aussi après la remise en service de l’avion par plus de 34 compagnies aériennes dans le monde ».

Le PDG d’Ethiopian d’expliquer que la décision a été mûrement réfléchie. « Conformément à notre engagement initial de devenir l’une des dernières compagnies aériennes à remettre le B737 Max en service, nous avons pris suffisamment de temps pour surveiller les travaux de modification de la conception et  plus de 20 mois de processus rigoureux de recertification. Nous avons veillé à ce que nos pilotes, ingénieurs, techniciens d’aéronefs, personnel de cabine soient confiants sur la sécurité de la flotte. Le modèle d’avion a accumulé plus de 275.000 vols commerciaux depuis la reprise de l’exploitation du B737 Max il y a un an », a déclaré Tewolde. « Ethiopian Airlines a mis en place un processus rigoureux et complet pour s’assurer que chaque avion dans le ciel est sûr. Dans le mois à venir, nous informerons les voyageurs des détails et des progrès réalisés », a-t-il ajouté. 

Rwanda : des Zimbabwéens dans les classes

Un accord lie, depuis hier lundi, les deux pays pour le déploiement de plus de trois cent enseignants.Dès le début de l’année scolaire en janvier prochain, 273 enseignants zimbabwéens seront affectés dans les écoles secondaires et 33 autres dans les instituts de formation professionnelle, selon le ministère rwandais de l’Education.

Ce programme de mobilité fait suite à la visite du président Paul Kagamé, en septembre dernier, au Zimbabwe.

Ce n’est pas la première fois que le Rwanda « recrute » des enseignants étrangers. Entre 2005 et 2010, Kigali a noué ce type de partenariat avec l’Ouganda pour notamment avoir suffisamment de professeurs d’anglais.

Une campagne de promotion avait même été organisée pour inciter des Ougandais à venir exercer leur profession au Rwanda. En raison d’un froid diplomatique sur fond de tentatives de déstabilisation entre les deux pays, leur collaboration dans le domaine de l’éducation a pris fin.

Foot ivoirien: le CN-FIF présente les nouveaux statuts et le code électoral

Le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) a entamé lundi une séance d’explication des nouveaux statuts et du nouveau code électoral de l’organisation.

Ces nouveaux  statuts et le Code électoral de la FIF ont été présentés aux clubs de Ligue 1 et aux Groupements d’intérêt, qui selon l’agenda étaient au rendez-vous, ce lundi 27 décembre 2021 au siège de la fédération.

Le professeur agrégé de droit public et de sciences politiques, Martin Bléou, membre du CN-FIF, a expliqué les différentes lignes des statuts et du Code électoral, apportant les éclaircissements nécessaires lors d’échanges qui ont duré plus de 4 heures.

Les clubs de Ligue 2 seront entretenus le mercredi 29 décembre 2021 à partir de 15H. Ceux de la division 3 sont conviés le 3 janvier 2022 et seront scindés en deux groupes, annonce le Comité de normalisation de la FIF.

Pour les Ligues régionales et Districts, les séances sont prévues à Yamoussoukro à une date ultérieure. Le CN-FIF avait promis, le 18 décembre 2021, de tenir des séances d’explication des textes des statuts et du Code électoral, lors d’une rencontre d’information.

Au regard du calendrier des différentes rencontres avec les clubs et organisations du secteur du football ivoirien, les élections des nouveaux dirigeants de la FIF auront lieu dans le courant de l’année 2022 si l’Assemblée générale entérine ces dispositifs réglementaires.  

RCA : la Minusca chasse un groupe armé de Boyo

Les Casques bleus ont contraint les combattants de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) à quitter cette ville méridionale de la Centrafrique.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) remporte une bataille importante face aux groupes armés qui terrorisent les populations civiles.

« Les Casques bleus de la Minusca ont initié, le 25 décembre 2021, une opération d’expulsion d’environ 200 éléments de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) de la localité de Boyo, dans la préfecture de la Ouaka », informe un communiqué reçu mardi à APA.  

Cette mission entre dans le cadre d’ « opérations de nettoyage » avec « des patrouilles robustes », explique la mission onusienne. La Minusca a pu déloger l’UPC, précise le document, grâce notamment à « l’arrivée des bataillons népalais et mauritanien ».

À Boyo, les combattants de l’UPC « occupaient des maisons ainsi que la résidence du maire », d’après la Minusca. Cette localité, rappelle la mission onusienne, a été le théâtre d’incidents graves les 6 et 7 décembre 2021 avec une quinzaine de civils tués et près de 1500 personnes déplacées.

Covid-19 : la Zambie autorise la dose de rappel

Le gouvernement invite la population à prendre cette injection qui renforce l’immunité contre le nouveau coronavirus.La Zambie fait face à une quatrième vague de la Covid-19. À ce jour, ce pays de l’Afrique australe compte plus de 234.000 infections pour près de 4000 décès. Pour l’heure, la vaccination est le moyen le plus efficace pour soulager les structures sanitaires.

Les personnes le souhaitant peuvent dorénavant prendre une dose de rappel rendue nécessaire par les nombreuses mutations du virus originel. Sylvia Masebo, la ministre zambienne de la Santé, a déclaré, lundi à Lusaka, que ceux qui avaient reçu le vaccin Johnson & Johnson pourront prendre la dose de rappel deux mois après la première piqûre. Pour les autres vaccins, il faut attendre six mois après la deuxième injection.

Dans cette campagne, tous les individus de plus de 18 ans sont éligibles, mais la priorité sera donnée aux travailleurs de la santé, puis aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète et l’asthme.

Poursuivant, Sylvia Masebo a annoncé le début de la vaccination pour la tranche 12-18 ans avec le vaccin Pfizer. « C’est la première fois que nous vaccinons des enfants et nous continuerons à surveiller de près les éventuels effets secondaires », a-t-elle affirmé.

Tourisme, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le tourisme interne, les enjeux du projet de loi sur les ressources génétiques, la pollution sonore et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur le tourisme interne, déplore la négligence, pendant longtemps, par les professionnels du marché national parce que « trop petit » ou « à faible revenu », poussant le touriste marocain à claquer la porte et “aller juste en face en Espagne ou vers d’autres destinations pas chères et animées”.

Si la crise actuelle représente une véritable catastrophe pour ce secteur, elle est en même temps l’occasion rêvée d’un grand virage généralisé, note le journal, soulignant la nécessité d’“identifier le profil du touriste marocain, ses besoins, ses envies” et “lui faire découvrir de nouveaux territoires, de l’animation, à juste prix”.

Il faudrait aussi offrir des “écosystèmes” intégrés à la vie locale et impliquant par exemple les habitants, car le tourisme interne mérite vraiment une “approche plus qualitative”, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le projet de loi sur les ressources génétiques, écrit qu’en vertu de ce texte, une instance nationale sera mise en place pour veiller sur le patrimoine et les ressources génétiques.

Il s’agit d’un projet de loi qui concerne tout ce qui se rapporte à la propriété, l’acquisition et l’utilisation de tout matériel génétique du monde végétal ou animal en dehors du génome humain, précise le quotidien.

Pour se projeter dans les 50 années à venir, le Maroc est obligé dès aujourd’hui d’entrer dans une nouvelle ère en matière de législations et de textes légaux, car même si des lois du futur peuvent paraître aujourd’hui surréalistes, mieux vaut s’y préparer dès maintenant que de se retrouver dans quelques années en décalage par rapport aux nouvelles réalités du monde, relève-t-il.

+L’Opinion+ écrit que la pollution sonore est devenue un mal insidieux que les habitants des villes du Royaume sont souvent obligés de subir. Entre tapages, incivilités, absence de normes pour l’isolation des bâtiments et multiplication des chantiers bruyants, les nuisances sonores sont, pour beaucoup, un véritable supplice dont les retombées se font tôt ou tard ressentir sur le plan sanitaire ou social.

Ce fléau est également difficile à évaluer vu la rareté d’études au Maroc qui se penchent sur son coût humain et économique. Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que le bruit est, au niveau mondial, le deuxième facteur le plus impactant sur la santé.

+Bayane Al Yaoum+ cite une déclaration du directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie et membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a affirmé que les vaccins sont actuellement le meilleur moyen disponible pour lutter contre le coronavirus et ses différents variants, notamment « Omicron ».

Le variant « Omicron » se caractérise par l’émergence de multiples mutations, qui, malgré leur grand nombre, peuvent ne pas affecter la létalité du virus, mais sa vitesse de propagation élevée peut causer un grand nombre de personnes affectées, ce qui exposerait le système de santé à « d’énormes pressions », a-t-il indiqué.

Face à cette situation, la vaccination et les mesures préventives, dont le port correct d’un masque de protection et la distanciation physique, restent parmi les armes les plus marquantes pour faire face à ces variants, notamment « Omicron », a soutenu le Pr. Ibrahimi.

Cameroun : Amnesty International ravie de la libération de trois étudiants

En 2016, ces jeunes avaient été condamnés à dix ans ferme par un tribunal militaire « pour avoir partagé un SMS sarcastique faisant référence à Boko Haram », précise l’organisation de défense des droits de l’Homme.C’est « un grand soulagement », déclare Amnesty International dans un communiqué reçu mardi à APA. De l’avis de cette ONG, Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob « ont été punis contre toute logique » car ils n’ont fait qu’ « exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression ».

Pour Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, « savoir qu’ils ont été libérés ce week-end et qu’ils ont enfin pu retrouver leur famille après sept longues années derrière les barreaux nous remplit de joie ».

En outre, elle a invité les autorités camerounaises à « protéger les droits humains et veiller à ce que toute personne puisse s’exprimer librement sans craindre de représailles ».

Amnesty International remercie « toutes les personnes qui ont fait campagne sans relâche en faveur de leur libération, notamment (celles) qui ont écrit au président Paul Biya pour lui demander de mettre fin à cette injustice ».

Les trois étudiants ont été déclarés coupables, le 2 novembre 2016, de « non-dénonciation d’informations liées au terrorisme ». Par la suite, Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob ont bénéficié d’une réduction de leur peine de dix à cinq ans décidée par la Cour suprême le 16 décembre dernier.

Toutefois, Maître Victorine Chantal Edzengte, leur avocate, a souligné que l’arrêt porte seulement sur la peine, mais leur culpabilité est toujours maintenue. Le message ayant valu aux trois étudiants sept ans d’emprisonnement est « Boko Haram recrute des jeunes à partir de 14 ans. Conditions de recrutement : 4 matières au GCE, y compris la religion ».

Selon Amnesty International, ce texto était en réalité « une observation sur la difficulté à trouver un emploi correct au Cameroun sans être hautement qualifié et jouait sur l’idée que même le groupe armé Boko Haram ne recrutait que des personnes ayant obtenu de bons résultats à leurs examens ».

La presse sénégalaise embarque dans le Ter

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, se font l’écho du lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) qui relie Dakar à Diamniadio.« Le Ter, enfin sur les rails » après « plusieurs reports décriés par les citoyens et des politiques », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal souligne que le Train express régional est « l’un des projets phares de l’actuel régime ».

Pour Le Soleil, « c’est une aube nouvelle qui se lève » au Sénégal. À en croire le quotidien national, « quelques visiteurs et des journalistes ont voyagé, hier, de Dakar à Diamniadio par le Ter. À l’intérieur d’une rame de 180 sièges et d’une capacité de 500 places, les voyageurs se sont délectés du confort, du calme et de l’efficacité ».

Le Sénégal est devenu une « ter des possibles » selon Le Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall déclare qu’ « on ne peut rien faire de grand si l’on voit toujours petit ».

Dans WalfQuotidien, le chef de l’Etat « met en garde » ses concitoyens contre les mauvaises habitudes : « C’est un investissement lourd et complexe dans sa réalisation et son fonctionnement. J’engage fermement tous les services concernés à veiller rigoureusement à la sécurité, à la sûreté et à la maintenance des installations, des équipements et des trains ».

Le Train express régional est censé fluidifier la circulation à Dakar où les embouteillages sont légion sur les routes. C’est pourquoi, afin de montrer l’exemple, le président Macky Sall a invité, dans EnQuête, ses ministres à prendre le Ter, non sans s’engager à emprunter ce moyen de transport lors de ses prochaines visites à Diamniadio.

De son côté, L’Observateur estime que le Sénégal démarre un « voyage en Ter méconnu ». En outre, ce journal s’intéresse à Aminata Mansour Sène, celle qui a eu l’insigne honneur de conduire le train inaugural. Après des études littéraires, Aminata Mansour Sène a notamment travaillé dans la communication avant de rejoindre la Société d’exploitation du Ter (Seter).

En sports, Stades note « un grand chamboulement » dans la préparation de l’équipe nationale du Sénégal sur la route de la Coupe d’Afrique des nations de football.

Ce quotidien informe que le stage, qui devait se tenir au Rwanda du 31 décembre 2021 au 6 janvier 2022, a été annulé par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) à cause de l’accord entre la Fédération internationale de football association (Fifa) et la Confédération africaine de football (Caf) consistant « à laisser aux clubs européens en compétition la possibilité de disposer de leurs joueurs convoqués (pour la Can) jusqu’au 3 janvier 2022 ».

Le Maroc prêt à faire face au variant Omicron (ministre de la Santé)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a assuré, lundi, que le Royaume est prêt à faire face au variant Omicron en cas de revers épidémique.Le ministre, qui s’exprimait au parlement, a indiqué que le système de santé a tiré les leçons de la pandémie et il est désormais capable de s’adapter à la gestion de la situation épidémiologique.

Et d’ajouter qu’en cas de revers épidémique, le système de santé est paré pour faire face au nouveau variant, que ce soit en termes de capacité hospitalière, de réanimation, ou de matériel nécessaire, rappelant que le variant « Omicron », qui est connu pour sa propagation rapide et sa faible mortalité, est moins dangereux que le virus classique et les variants « Alpha » et « Delta ».

Le ministre a toutefois fait état d’une « certaine ambiguïté autour du nouveau variant car a-t-il argué, nous ne connaissons pas ses effets à moyen terme ».

De l’avis de M. Ait Taleb, le Royaume peut circonscrire le nombre de cas du nouveau variant, qui est cinq fois plus contagieux que « Delta », et ce à travers le respect des mesures préventives et l’accélération de la prise de la troisième dose de rappel, qui renforce l’immunité contre Omicron à 75%.

Le ministre a également souligné la nécessité de maintenir un haut niveau de surveillance et de vigilance, et de suivre de près la situation épidémiologique en Europe et dans le reste du monde, soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri d’un nouveau revers, notamment après l’émergence d’une cinquième vague en Europe.

Maroc : Le gouvernement a rapatrié 5760 marocains bloqués à l’étranger

Le Maroc est parvenu à rapatrier 5760 marocains bloqués à l’étrangers via les vols spéciaux programmés avec le Portugal, les Emirats Arabes Unis et la Turquie du 15 au 22 décembre 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.M. Baitas a expliqué qu’après la décision des autorités marocaines de suspendre les vols aériens en provenance et à destination du Maroc, les services concernés se sont mobilisés pour organiser une large opération de rapatriement des Marocains que s’étaient rendus à l’étranger pour des raisons familiales, touristiques, professionnelles ou médicales et qui du coup se sont retrouvés bloqués dans leurs pays de visite.

Et d’expliquer qu’un pont aérien a été mis en place entre le Maroc et trois pays à savoir le Portugal, les Emirats Arabes Unis et la Turquie. « Le choix de ces pays a été dicté par le fait qu’ils nous permettent de couvrir les quatre coins du monde et ainsi permettre de rapatrier les Marocains quel que soit le pays de provenance », a indiqué le responsable gouvernemental.

Cette organisation a permis de rapatrier quelques 1.000 à 1.500 personnes par jour et ce selon des critères bien déterminés mais avec une certaine agilité et un esprit de citoyenneté pour étudier les différentes demandes des citoyens, a souligné le responsable. Il a également noté que les Marocains ont démontré un grand sens de la responsabilité et du civisme dans le respect des procédures.

Il a rappelé également que les vols de rapatriement de ces 5760 personnes se sont déroulés dans le respect du protocole sanitaire. Il s’agit notamment de la présentation du test PCR négatif effectué dans les 48 heures qui précèdent le voyage et l’obligation de l’isolement sanitaire durant 7 jours dans un établissement hôtelier dédié à la charge du gouvernement marocain.

Sondage/Radio marocaine : L’athlète Soufiane Bakkali et la Taekwondoka Sakina Sahib, meilleurs sportifs de 2021

L’athlète Soufiane Bakkali et la taekwondoka Sakina Sahib ont été élus meilleurs sportifs marocains de l’année 2021, à l’issue du sondage réalisé par le service sport de la Radio marocaine, auprès de 36 supports médiatiques marocains répartis entre organes de la presse télévisuelle, radiophonique, agencière et digitale outre les quotidiens et hebdomadaires.A l’instar de 2019, Soufiane Bekkali, médaillé d’or lors des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 dans l’épreuve de 3000 steeples, a dominé le classement dans la catégorie masculine après avoir engrangé un total de 96 points, bien devant le karatéka Abdelali Jina, 3ème au championnat du monde à Abou Dhabi avec 22 points et la star marocaine du Paris Saint-Germain (PSG), Achraf Hakimi, arrivé en troisième position ex-aequo avec le taekwondoïste Hamza El-Hacham, couronné du titre africain au Sénégal, avec 11 points chacun.

Chez les dames, la taekwondoka Sakina Sahib, médaillée de bronze aux Championnats du monde exclusivement féminins de taekwondo dans la catégorie des moins de 46 kg des poids fin, à Riyad en Arabie Saoudite, est arrivée en tête du classement de ce sondage avec 79 points, devant sa consœur Omaima Bouchti, sacrée championne d’Afrique au Sénégal et la judoka Soumia Iraoui, championne d’Afrique de moins de 52 kg au Sénégal avec un total de 17 points.

Tout en remerciant les différents médias sportifs ayant participé à ce sondage, la Radio nationale informe son audience qu’elle entend, si les circonstances liées à la situation épidémiologique le permettent, organiser une cérémonie officielle en l’honneur des athlètes primés.

Lors de cette cérémonie, un hommage sera rendu à une pléiade d’acteurs sportifs et des journalistes qui ont pleinement contribué au développement et au rayonnement du sport dans le pays, promet la Radio nationale.

Boycott présidentielle ivoirienne de 2020: Bédié est « justiciable »

L’ancien chef d’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) « justiciable » pourrait être visé par des poursuites judiciaires dans l’affaire du boycott de la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

M. Bédié a « ardemment appelé la population ivoirienne à se mobiliser pour des manifestations » ainsi qu’à la « désobéissance civile et au boycott actif », a déclaré face à la presse, le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Adou Richard, au palais de justice, à Abidjan-Plateau.

« Cette désobéissance civile et ce boycott actif visaient, selon les initiateurs, à empêcher par tous les moyens, la tenue du processus électoral », a soutenu M. Adou Richard, lors d’une conférence de presse. 

À la suite du « boycott actif », le procureur a fait observer que l’opposition a annoncé la mise en place d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition (CNT), devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies.

Consécutivement à ces actes, il y a eu des actions atteinte aux personnes et aux biens publics que privés, constitutifs d’infractions graves à la loi pénale, ont été commis dans plusieurs localités du pays, a-t-il ajouté.

Les violences relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont fait officiellement 85 morts et près de 500 blessés en Côte d’Ivoire, entre août et novembre 2020, a indiqué le procureur de la République. 

Pour investiguer sur ces faits et apporter une réponse judiciaire, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a par décret, créé le 25 novembre 2020 une Unité spéciale d’enquête sur les événements survenus à l’occasion de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’enquête, les actes de violences ont été commis dans le District d’Abidjan et dans huit régions: Sud-Comoé (Bonoua), Grands Ponts (Dabou), Lôh-Djiboua (Divo), Iffou (Daoukro), Moronou (Bonvouanou, M’Batto), Bélier (Toumodi), Lacs (Yamoussoukro) et l’Indenié-Djuablin (Abengourou, Niablé). 

« A ce jour, 233 personnes impliquées à divers degrés dans ces infractions graves ont été interpellées dans le pays et 40 autres ayant été formellement identifiés sont activement recherchés pour avoir participé à ces évènements », a-t-il dit.

La grande majorité de ces personnes, dont le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan et Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, a bénéficié d’une mise en liberté provisoire ou a été placée sous contrôle judiciaire. 

« Seules 11 personnes sont toujours détenues préventivement. Il s’agit notamment des personnes présumées avoir commis des crimes crapuleux comme la décapitation du jeune Nguessan Koffi Toussaint à Daoukro, et le meurtre de l’adjudant Sanogo Seydou, atteint par balles à la tête, ainsi que des auteurs présumés des meurtres perpétrés à Dabou », a-t-il poursuivi. 

« Toutes les personnes dont la culpabilité pourrait être retenue au cours des procès à venir, subiront toutes, la rigueur de la loi pénale, l’objectif étant de lutter contre l’impunité des auteurs des infractions graves commises, surtout à chaque période électorale », a-t-il prévenu.

Certains leaders politiques de l’opposition sont accusés d’avoir financé et armé des populations pour empêcher l’élection présidentielle du 31 octobre 2021. Les juges d’instruction étant en train de boucler leurs investigations, dévoileront les personnes inculpées en vue du jugement. 

Concernant M. Bédié, ancien président de la République, le procureur de la République a démontré qu’ il est « justiciable », dans ce contexte comme tout citoyen et pourrait être poursuivi pour son rôle dans ces actes de violences selon la décision des juges d’instruction. 

Relativement aux poursuites engagées contre les anciens présidents de la République, chefs de gouvernement et anciens ministres, le procureur a précisé que « lorsque les faits reprochés à ces personnalités ont été commis à l’occasion où pendant les élections, il n’y a plus de procédure spéciales ».

De ce fait, « les textes qui s’appliquent sont le code électoral, le code pénal et le code de procédures pénales », a-t-il souligné, mentionnant qu' »à partir de ce moment les juges d’instruction sont saisis et nous attendons tous qu’ils finissent leurs informations judiciaires pour savoir les personnes contre qui il sera retenu des charges, alors, sans exclusive, elles seront présentées au tribunal ». 

Le procureur a, par ailleurs, fait remarquer que cette conférence de presse qui intervient au moment de la reprise du dialogue politique ivoirien, est une « coïncidence », car il « n’est pas un acteur politique » et il pose des actes conformément à la loi.  

Ethiopie : l’Onu renouvelle son appel à la paix

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a renouvelé son appel à cesser les combats entre les parties belligérantes en Ethiopie.M. Guterres s’est félicité de l’annonce faite vendredi par le gouvernement éthiopien de maintenir ses forces fédérales dans leurs positions actuelles, a déclaré le porte-parole adjoint de l’Onu, Farhan Haq, dans un communiqué publié ce week-end.

« Le Secrétaire général exhorte les parties à saisir cette opportunité, à cesser les hostilités dans le conflit qui dure depuis un an, à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la fourniture de l’aide humanitaire indispensable, le retrait des combattants étrangers, et à aborder les différences politiques par le biais d’un dialogue national crédible et inclusif », indique le communiqué.

Le Secrétaire général a encouragé les parties à poursuivre leur engagement auprès du Haut Représentant de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Il a également souligné le soutien total de l’Onu aux efforts de médiation de M. Obasanjo et a appelé la communauté internationale à jouer un rôle constructif pour mettre fin aux combats.

La semaine dernière, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève a tenu une session spéciale au cours de laquelle les pays ont voté en faveur de la création d’une commission internationale d’experts chargée d’enquêter sur les allégations de violations commises pendant le conflit, ce que le gouvernement éthiopien a rejeté.

Les combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ont battu en retraite depuis la fin du mois dernier, lorsque le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu sur la ligne de front pour remonter le moral des troupes fédérales.

La semaine dernière, les dirigeants du TPLF ont appelé à une trêve mais ont mis en garde contre une invasion du Tigré par les forces fédérales qui pourrait prolonger le conflit. Les organismes internationaux de défense des droits de l’homme ont rendu les deux parties responsables des atrocités commises à l’encontre des civils du Tigré et de l’Amhara. Des milliers de personnes, principalement des civils, sont mortes depuis le début du conflit en novembre 2020.

Somalie : le président et son PM à couteaux tirés sur les élections

Le président somalien Mohamed Abdallahi Farmajo et son Premier ministre Mohamed Hussien Roble se sont accusés mutuellement au sujet de leur engagement à mettre en place un processus menant à des élections nationales libres, équitables et transparentes.Les deux hommes s’écharpent depuis le report des élections nationales qui devaient avoir lieu en 2021. Celles-ci ont été reportées à une date ultérieure en raison de profonds désaccords entre les différentes parties.

Dans une attaque cinglante, M. Farmajo a déclaré que le Premier ministre Roble s’était dérobé à son mandat de présider à la tenue des élections retardées et a proféré une menace à peine voilée de prendre lui-même en charge le processus.

Il a appelé à une conférence nationale et a laissé entendre que M. Roble pourrait être mis à l’écart du processus, pour ce qu’il a appelé les retards et le manque d’engagement du Premier ministre dans le processus.

« Il a dévié des règles du processus électoral… il a déchiré le mandat des commissions électorales et violé leur indépendance », a déclaré le bureau du président Farmajo.

Cependant, M. Roble, qui avait été chargé en mai dernier de faciliter le processus électoral, a répliqué au principal occupant de la Villa Somalia, accusant son patron d’avoir fait une déclaration « destinée à perturber intentionnellement les élections nationales ».

Dans une déclaration faite dimanche à l’Agence de presse africaine (APA), le Premier ministre a déclaré que Farmajo était le frein à l’accélération du processus électoral.

Et d’ajouter : « Compte tenu du moment où la déclaration du Bureau du Président a été faite, après que le Premier ministre a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du Conseil consultatif national afin d’accélérer les élections et d’améliorer la transparence et la crédibilité du processus électoral, il est malheureusement clair que le Président est déterminé à perturber le prochain forum consultatif, ce qui témoigne de l’aspiration constante du Président à retarder davantage les élections nationales en cours pour son intérêt personnel ».

Il a déclaré que Farmajo avait passé son mandat de président à « investir malheureusement beaucoup de temps, d’énergie et de finances pour faire échouer les élections nationales et chercher à prolonger illégalement son mandat, ce qui a nui aux efforts en cours pour accélérer les élections nationales et permettre au pays d’organiser des élections pacifiques ».

M. Robe a déclaré que depuis qu’il a assumé son rôle de gestionnaire des élections, le Président Farmajo s’est avéré être un obstacle à la mise en œuvre des lignes directrices convenues pour les élections, et a utilisé des tactiques sournoises en vue de faire dérailler l’ensemble du processus.

Tout en affirmant son engagement sans faille à organiser des élections libres, équitables et ouvertes à tous, le Premier ministre a promis qu’il ne resterait pas les bras croisés si Farmajo, en tant que candidat potentiel, tentait d’exploiter le processus en sa faveur.

Foot: 3,4 milliards Fcfa alloués aux Éléphants pour la CAN 2021

Le budget de préparation et de participation des Éléphants à la CAN de football 2021, au Cameroun, s’élève à 3,43 milliards Fcfa sur un montant global de 4,23 milliards Fcfa alloué par l’Etat ivoirien pour la compétition.

L’état financier a été détaillé, lundi à Abidjan, par le directeur de la communication, de l’information et de la documentation du ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse.  

Le budget de la compétition, estimé à s’élève à 4 237 653 034 F CFA, est « entièrement financé par le chapitre 640 du budget 2022 de l’Office national des Sports (ONS) », a précisé Mme Lydie Yao.  

La « préparation et la participation de la sélection (ivoirienne à la CAN de football 2021 au Cameroun est de) 3 434 513 034 F CFA », a-t-elle indiqué, ajoutant que le budget pour le « suivi et la représentation du ministère en charge des sports est de 225 055 000 F CFA ».,

La prise en charge des officiels de l’Office National des Sports pour le suivi est e 290 085 000 F CFA, alors que la participation du Comité National de Soutien aux éléphants (CNSE) s’élève à 288 000 000 F CFA. 

« Il est important de souligner qu’il s’agit d’une prévision budgétaire et non d’une dépense. Ce budget s’exécutera au fil de la progression de nos représentants dans la compétition », a souligné Mme Lydie Yao. 

La Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour les phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, qui se dérouleront, du 09 Janvier au 06 Février 2022 au Cameroun.

La préparation de l’équipe nationale est prévue à Djeddah en Arabie Saoudite du 27 décembre 2021 au 06 janvier 2022.

La délégation officielle Ivoirienne à cette Coupe d’Afrique des nations est constituée de 150 personnes. Elle sera conduite par le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive. 

Il est prévu une délégation sportive de 49 personnes (28 joueurs,15 encadreurs, 6 membres du comité de normalisation de la FIF); une délégation ONS/DGS de 17 personnes; une délégation COCAN de 24 personnes; une délégation CNSE de 50 personnes et une délégation du ministère de 10 personnes.,

Ce budget vise à « doter notre sélection nationale de tous les appuis et moyens financiers devant concourir à un bon niveau de performance de nos représentants et à la victoire finale le 6 février 2022 », a-t-elle soutenu.

L’Etat de Côte d’Ivoire, en finançant la préparation physique, technique, médicale, etc… des joueurs et des encadreurs ainsi que leur motivation par des primes conséquentes d’étape, joue sa partition sans lésiner sur aucun moyen.

« Cependant, ces primes, même si elles sont importantes, seront insuffisantes pour ramener la coupe en Côte d’Ivoire si le soutien des Ivoiriens venait à faire défaut aux Eléphants, car il s’agit d’une compétition et le rôle des supporters n’est pas à négliger », a-t-elle dit. 

« Il faut donc une unité totale, un bloc national solide autour d’eux afin de créer une atmosphère de sérénité et une ambiance de soutien rassemblé tout au long de leur parcours quoi qu’il arrive. Nous devons demeurer unis et solidaires », a-t-elle lancé.

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football de 2021 (CAN 2021) après celle de 1984. Cette attribution de cet évènement sportif continental a été reportée pour 2023.  

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, était aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une cérémonie de distribution de cadeaux du nouvel an grégorien, 2022.

M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie s’est dit « honoré et heureux de faire partie des participants à la cérémonie de distribution des cadeaux du nouvel an 2022, pour les enfants de l’orphelinat de Bingerville, sous le parrainage de l’Association paix et unité en Afrique ». 

Pour le diplomate saoudien, « la charité fait partie de la religion islamique ». De ce fait, « un musulman offre bonté et aide à toutes personnes en besoin, qu’elles soient proches ou lointaines, musulmans ou non musulmans ». 

L’islam exhorte toujours les musulmans à payer l’aumône et à collecter des dons pour tous ceux qui en ont besoin, c’est pourquoi le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite, sous le leadership du serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, s’y attèle. 

Dans cet élan, le Royaume d’Arabie Saoudite apporte soutien et appui aux individus et aux pays frères sur la base de sa conviction et de sa vision en tant que membre actif de la communauté internationale et en tant que cœur battant du monde islamique.

Son aide a inclu de nombreux pays en voie de développement et ses ponts caritatifs sont toujours étendus par des dons humanitaires continus, a fait savoir l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie. 

Partant du rôle humanitaire et pionnier du Royaume auprès de la communauté internationale à travers le monde et sentant l’importance de ce rôle influent dans l’atténuation des souffrances humaines pour mener une vie digne, le Royaume a pris l’initiative de créer le Centre Roi Salman pour les secours et l’Action Humanitaire, pour être un centre international dédié aux secours et aux actions humanitaires.

Le centre s’appuie dans son travail sur les principes des nobles objectifs humanitaires basés sur l’aide aux nécessiteux et le soulagement des affligés partout dans le monde. En outre, le gouvernement du Royaume a créé le Fonds saoudien pour le développement pour devenir le principal canal par lequel le gouvernement saoudien présente son aide au développement. 

A travers la Ligue Islamique Mondiale, le Royaume d’Arabie Saoudite vise à clarifier la vérité de la religion islamique, qui appelle à la modération et rejette l’extrémisme et combat le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il poursuivi. 

Le diplomate saoudien a souhaité à tous une nouvelle année pleine de bonté, de réconfort, de paix et de stabilité, et que le monde se débarrasse de l’épidémie de Coronavirus et de ses variantes, avec la solidarité, la coopération et les mesures barrières pour empêcher sa propagation.

Le Sénégal dans l’ère des transports de masse

Le président Macky Sall lance, ce lundi 27 décembre, l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) censé transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs dans sa première phase.C’est un grand jour pour le Sénégal. Jamais depuis son indépendance, le pays n’avait mené à terme un projet ferroviaire. Pour le chef de l’Etat Macky Sall, le Train express régional (Ter) « porte l’ambition de progrès, de bien-être et de modernité ».

Le Ter, arrimé sur les rails du Plan Sénégal Emergent (PSE), est « le fruit d’un montage financier innovant sur la base d’un crédit à taux concessionnel de 2 % étalé sur 25 ans », indique un dossier de presse reçu à APA.

Son coût est estimé à 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards d’accompagnement pour les projets sociaux. La Banque islamique de développement (Bid, 197 milliards F CFA), la Banque africaine de développement (Bad, 120 milliards F CFA), France Total (196,6 milliards F CFA), l’Agence française de Développement (AFD, 65 milliards F CFA), le Trésor public (53,6 milliards F CFA), l’appui budgétaire (65 milliards F CFA), la Banque publique d’investissement (Bpifrance, 13 milliards F CFA) ont participé au projet dont le financement a été complété par l’Etat du Sénégal.

Train bimodal

Le Train express régional fonctionne à l’électricité et à la thermique. Circulant sur deux voies standards et une voie métrique de 36 kilomètres pour chacune, « il est doté d’une vitesse de 160 kilomètres par heure ».

Au total, quatorze localités seront desservies entre la Gare de Dakar et celle de Diamniadio pour un trajet de 45 minutes. Les tarifs sont fixés à 500 F CFA (Dakar-Thiaroye), 1000 F CFA (Dakar-Rufisque), 1500 F CFA (Dakar-Diamniadio) et 2500 F CFA pour la première classe. Sept jours sur sept, un train de quatre wagons, pour une capacité maximale de 565 passagers, s’ébranlera toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures.

Tous les voyageurs bénéficieront d’une climatisation, à quoi s’ajoute le Wifi, des tablettes de pose d’ordinateur, des liseuses et prises de 220 volts pour les voyageurs de la première classe. Dans la deuxième phase du Ter, 19 kilomètres de voies supplémentaires seront construites pour relier Diamniadio à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en fin 2023. À terme, le train sifflera également à Mbour et Thiès (Ouest).

Impact local

Les quinze rames du Train express régional sont sorties des usines du groupe français Alstom. Durant les travaux de ce méga projet, démarré il y a cinq ans, « 8500 Sénégalais ont travaillé dans la phase de construction du tracé et 2000 employés indirects pour les services annexes et hors trafic ».

L’Etat a contracté avec des sociétés sénégalaises et plusieurs Petites et Moyennes Entreprises locales sont intervenues notamment dans le cadre de sous-traitances et de la fourniture de matériaux et leur transport. Une sélection rigoureuse, consécutive à une mise en compétition de 68.500 curriculum-vitae, a permis de recruter 1000 employés directs pour l’exploitation du Ter, d’après le gouvernement.

Toutes les infrastructures du Ter appartiennent à l’Etat du Sénégal qui a confié la gestion à la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter). Celle-ci a sous-traité l’exploitation et la maintenance à la Société d’exploitation du Ter (Seter). Ce contrat couvre « une durée permettant un transfert effectif de compétences », renseigne le document. L’Etat sénégalais est actionnaire à 34 % au capital de la Seter et à 100 % dans celui de la Senter.

Désengorger Dakar

La capitale concentre, sur 0,3 % du territoire national, le cinquième des 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays. À Dakar, selon une récente étude rapportée par le Bureau d’information gouvernementale (Big), « les embouteillages coûtent annuellement à la ville 99,7 milliards CFA, soit 152 millions d’euros ».

De l’avis du chef de l’Etat, Macky Sall, les Sénégalais « méritent de voyager dans le confort et la sécurité, en maitrisant leur temps avec un système de transport de masse répondant aux meilleurs standards internationaux ».

Le Ter, « premier du genre en Afrique de l’Ouest », va créer selon le successeur d’Abdoulaye Wade « de nouvelles activités génératrices de revenus dans les haltes et les gares et renforcer la vocation des pôles de développement comme Diamniadio, la zone économique de Diass, le nouvel Aéroport International Blaise Diagne et les localités environnantes ».

Covid au Zimbabwe : restrictions dans les lieux de culte

Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19, interdit les rassemblements religieux pour le Nouvel An.Au Zimbabwe, un couvre-feu est actuellement en vigueur de 21 heures à 6 heures. Histoire de briser la chaîne de contamination de la Covid-19. Conséquence, pas de prières nocturnes à l’occasion du Nouvel An. « Les églises doivent se conformer » à cette mesure, a déclaré Paul Nyathi, le porte-parole de la police.

M. Nyathi, dans un communiqué publié ce lundi, a invité ses compatriotes à « limiter leurs déplacements » dans la journée et à « rester à la maison » durant le couvre-feu. « Toute personne qui le viole risque d’être arrêtée », a-t-il prévenu.

Depuis fin novembre, le Zimbabwe connaît une recrudescence des infections en raison du variant Omicron découvert en Afrique australe.

Décès de Desmond Tutu : le monde pleure l’icône de la lutte anti-apartheid

De Macky Sall à Barack Obama en passant par Emmanuel Macron, les dirigeants du monde entier saluent la mémoire de l’ancien archevêque anglican.Desmond Tutu, le dernier visage de la lutte anti-apartheid, est mort dimanche dernier au Cap à l’âge de 90 ans. Avec Nelson Mandela, le religieux a joué un rôle prépondérant dans l’abolition de la ségrégation raciale en Afrique du Sud.

Pour « The Arch », surnom du défunt, « rester neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur ». Desmond Tutu considérait l’apartheid comme « le système le plus vicieux inventé par l’homme depuis le nazisme ».

Son opposition à ce régime lui a valu le Prix Nobel de la paix en 1984. Président de la Commission vérité et réconciliation, Desmond Tutu, à qui l’on doit l’expression « nation arc-en-ciel » qui désigne son pays, a prôné l’amnistie pour une Afrique du Sud réconciliée avec elle-même.

Toutes choses qui font dire à Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), que l’archevêque était « un véritable apôtre de la paix convaincu du pouvoir de la réconciliation par la justice réparatrice ».

De son côté, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a magnifié « son combat historique contre l’apartheid et sa contribution à la réconciliation nationale ». Desmond Tutu (1931-2021) « nous a enseigné que la haine, le tribalisme et la division n’avaient pas leur place dans nos pays d’Afrique », soutient Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon.

À en croire Emmanuel Macron, le président de la République française, le combat du natif de Klerksdorp « pour la fin de l’apartheid et la réconciliation sud-africaine restera dans nos mémoires ».

Son homologue béninois, Patrice Talon, abonde dans le même sens : Desmond Tutu, « un nom à jamais gravé dans l’histoire » car « son action inspirera des générations et résistera à l’usure du temps ».

Enfin, Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, affirme que l’archevêque était pour lui et pour tant d’autres « un mentor, un ami et une boussole morale ». La mort de Desmond Tutu survient plus d’un mois après celle de Frederik Willem de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud.

La presse sénégalaise roule sur le Ter

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au lancement du Train express régional (Ter) reliant Dakar à Diamniadio.Le Soleil informe que « ce lundi 27 décembre marque le début de l’exploitation du Train express régional (Ter) ». Dans le quotidien national, une citoyenne déclare que « l’arrivée du Ter est une bonne chose (car) quitter la banlieue pour le centre-ville est très compliqué surtout en début de semaine ».

« Le Ter (sera) enfin sur les rails » après « mille et un reports de sa mise en service », s’exclame Vox Populi. Ce journal renseigne que « pour la première phase (de l’exploitation), le Ter pourra transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs. Il y aura un train toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures ».

Sud Quotidien explique, pour sa part, que le « coût officiel (du Ter) est de 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards pour les projets sociaux ».  Ce journal indique que les voyageurs « devront débourser entre 500 et 2500 F CFA selon la destination et la classe ».

De l’avis de WalfQuotidien, c’est une « revanche à vive allure » de Macky Sall parce que le projet a beaucoup été critiqué par l’opposition. D’ailleurs, note ce journal, la vidéo, dans laquelle Ousmane Sonko disait que le Ter ne roulera jamais, est devenue virale.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien annonce que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « impose sa loi » en rejetant la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. Celle-ci, rappelle ce journal, a été déposée la semaine dernière par une dizaine de députés.

Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, considère que « la loi en vigueur est sans équivoque » là où Alioune Souaré, l’un des initiateurs de la proposition de loi, estime qu’« elle ne prévoit pas le délit d’homosexualité », rapporte Le Quotidien.

En sports, Stades présente les 27 Lions qui vont défendre les couleurs du Sénégal à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Il y a « 11 habitués et 16 novices prêts à conquérir l’Afrique », souligne ce quotidien.

De son côté, Record s’intéresse à la libération des joueurs avec une décision de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui autorise les clubs européens à retenir leurs internationaux africains jusqu’au 3 janvier 2022. Résultat, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Nampalys Mendy et Cheikhou Kouyaté ne seront pas à Dakar pour la remise du drapeau national prévue jeudi prochain », regrette ce journal.

Ouattara exprime sa « compassion » suite au décès de Desmond Tutu

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé dimanche sa « compassion » à la suite du décès de l’archevêque anglican, Desmond Tutu, icône de la lutte anti-apartheid.

« En cette circonstance, particulièrement douloureuse, je voudrais au nom du gouvernement et du peuple ivoirien ainsi qu’ à mon nom propre adresser au peuple frère d’Afrique du Sud, notre profonde compassion et notre solidarité », indique une note signée du président Alassane Ouattara.

Il a salué « la mémoire de cet homme de conviction, compagnon de Nelson Mandela qui s’est personnellement impliqué dans les activités de la Commission, dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) en Côte d’Ivoire ».  

Ses initiatives en faveur de la réconciliation des filles et des fils de l’Afrique du Sud ainsi que l’engagement pour la défense des droits de l’Homme, de façon pacifique, lui ont valu le Prix Nobel de la paix, en 1984.  

Décédé dimanche, à l’âge de 90 ans, l’ancien archevêque anglican Desmond Tutu, est une « figure de proue de lutte contre l’apartheid en vue de l’avènement d’une Afrique du Sud, libre unie et multi raciale et respectueuse des droits de l’Homme ».

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a transmis à l’endroit de l’illustre disparu, ses sincères condoléances et l’expression de toute sa sympathie et fraternelle considération. 

Côte d’Ivoire: 213 médailles décernées au championnat des arts martiaux chinois

Deux cent treize médailles ont été attribuées à des athlètes ivoiriens, à la 13e édition de la « Coupe de Côte d’Ivoire Séniors » et du « Championnat espoir », tenue à Abidjan mi-décembre 2021, sous l’égide de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC).

Les compétitions se sont déroulées notamment les 18 et 19 décembre 2021 au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. La première journée était consacrée à la Coupe de Côte d’Ivoire chez les hommes et dames âgés de 16 à 40 ans. 

Les différents tableaux de compétition indiquaient les disciplines du tao lu à mains nues, armes courtes, armes longues et de sanda. Trente clubs étaient inscrits avec 50 équipes, dont 30 équipes sanda et 20 équipes tao lu. 

Le club du lotus de cristal d’Attécoubé, a chez les dames, été déclaré vainqueur de la Coupe de Côte d’Ivoire en tao lu et le club AIWA itaidochi Abobo, dans la discipline Sanda. Chez les hommes, le vainqueur en sanda est le club Black panthers de la Zone 4 et en tao lu, le club lotus de cristal. 

La seconde journée, elle, était consacrée au championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, en tao lu, sanshu et sanda. La Coupe de Côte d’Ivoire est une compétition par équipe qui se fait généralement avec les séniors, dont l’âge varie de 16 à 40 ans.

Au total, plus de 415 athlètes ont pris part à ce championnat avec la participation de 70 clubs dont 10 clubs de l’intérieur et 60 clubs dans le Grand Abidjan. Les trois premiers de chaque catégorie et de chaque tableau ont été médaillés, soit 213 médailles distribuées. 

« La Coupe de Côte d’Ivoire, on a voulu l’organiser absolument, parce qu’il y a eu le championnat national, pour compléter la saison avec une coupe au niveau des séniors », a fait savoir le président de la FIAMC, Méïté Siaka.  

Il s’est félicité de ce que les jeunes ont fait « montre de dextérité » et d’une qualité de jeu, estimant qu' »il y a une évolution des combattants » et « des graines qu’on peut préparer pour le championnat d’Afrique ».

« La fédération mondiale, à cause de la Covid-19, n’a pas voulu faire le championnat du monde, cependant, au plan national, nous avons fait une bonne campagne », avec le championnat national à Kani (nord), du 30 au 31 octobre 2021, la Coupe de Côte d’Ivoire le 18 décembre et le championnat espoir le 19 décembre 2021, a déclaré M. Méïté Siaka, se disant « satisfait ».    

La 13e édition de la Coupe Côte d’Ivoire et le Championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, ont connu un franc succès. C’est dans une ambiance de fête que la saison 2021 de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC) a été clôturée. 

Maroc: Baisse du taux de la détention préventive

Le taux de la détention préventive au Maroc a accusé une baisse à fin novembre 2021. Considérée comme l’une des principales causes de la surpopulation carcérale au Maroc, cette mesure, a représenté 43% de la population carcérale totale (89.814) à fin novembre, contre 45,25% à fin septembre.Ces chiffres ont été révélés, procureur général près la Cour de cassation, président du Ministère public, Moulay El Hassan Daki, qui a précisé que les efforts déployés jusqu’à présent ont permis de réduire le taux de détention préventive.

Ce taux a oscillé entre 44 et 45% tout au long de l’année 2021, a-t-il poursuivi, espérant que la réduction du taux de détention préventive puisse continuer dans un futur proche, grâce aux efforts concertés par l’ensemble des intervenants dans le domaine de la justice, notamment la justice répressive. « La propagation de la pandémie du nouveau coronavirus a eu des répercussions négatives sur le bon déroulement de la justice en général et sur la cadence de traitement des dossiers des détenus préventifs en particulier », a déclaré M. Daki, lors d’une rencontre à Tanger.

 « Cette situation exige de tous de redoubler d’efforts en rationalisant le recours à la détention préventive lors de l’engagement des poursuites, ou encore de faire montre d’efficience en termes de rendement lorsqu’il s’agit du traitement des dossiers des détenus et de l’émission de jugements ou encore l’accélération de la procédure de transfert des dossiers des détenus préventifs, objets de recours, vers une juridiction suprême », a déclaré M. Daki. L’engagement de poursuites en état d’arrestation ne doit être applicable que dans des cas exceptionnels, a-t-il relevé, insistant sur la nécessité d’offrir des arguments juridiques solides, tels que définis dans les articles 47, 73 et 74 du Code de procédure pénale.

Transport aérien en Afrique : Près de 8,5 milliards de dollars de pertes en 2021

Les pertes devant être enregistrées par les compagnies aériennes du continent se chiffrent à 8,5 milliards de dollars en 2021, selon le dernier rapport de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa).Cette baisse de 49% de leur chiffre d’affaires comparée aux recettes obtenues en 2019, va plomber davantage un secteur déjà lourdement impacté par la pandémie de Covid-19. Des pertes légèrement en baisse par rapport à celles de 2020, qui s’étaient élevées à 10,21 milliards de dollars.

Selon l’Afraa, la fermeture des frontières durant plusieurs mois l’année dernière, la hausse des contaminations dans certains pays et l’apparition du nouveau variant ont considérablement réduit le nombre de voyageurs, affectant par ricochet la trésorerie de ces entreprises.

A titre d’exemple, elle cite les statistiques du trafic de passagers dont le volume a atteint 41,6% du niveau de 2019, entre janvier et novembre 2021. Les vols domestiques ont été les plus prisés avec 39% du trafic, contre 29,3% pour les vols intra-africains et 31,6% pour les liaisons internationales.

« La connectivité intra-africaine a atteint 78% des niveaux d’avant Covid-19 en octobre 2021 », a-t-elle précisé.

L’Association, qui regroupe 44 membres, souligne en outre que des aéroports comme ceux d’Abidjan et de Dakar ont légèrement dépassé leur niveau de connectivité de février 2020. « Pour 2021, nous estimons que les compagnies aériennes africaines transporteront 43 millions de passagers, soit environ 45% du trafic de 2019», estime-t-elle. Une situation très critique qui pourrait même menacer la survie de ces compagnies qui traversent une zone de turbulences, alerte l’Afraa.

Certaines d’entre, elles comme la Royal Air Maroc (RAM), Kenya Airways ou South African Airways, ont été obligées de licencier une partie de leurs effectifs et mettre en place des plans de relance avec le soutien des autorités étatiques.

Pour elle, le secteur devrait amorcer une reprise progressive à partir de 2022. Le trafic devrait même atteindre 67 millions de passagers cette année, soit une hausse de 55,81% par rapport aux prévisions de 2021.