Sénégal : décès du khalife des Layènes et celui de Thiénaba

Seydina Abdoulahi Thiaw Lahi (95 ans), khalife des Layènes et Serigne Abdou Rahim Seck (81 ans) khalife Thiénaba, ont tiré leur révérence dans la soirée du lundi 9 août 2021.Au Sénégal, le 1er jour de l’année 1443 de l’hégire marquant le début du nouvel an musulman, a été endeuillé par le rappel à Dieu de deux grandes figures religieuses.

En effet, le Khalife des Layènes intronisé en 2001, s’est éteint dans la nuit du lundi 9 août vers 21 heures. Il a passé 20 ans à la tête du khalifat après avoir succédé à Mame Alassane Thiaw Lahi.

Le défunt khalife, dont les apparitions publiques étaient devenues très rares, a été inhumé dans l’intimité familiale la nuit dernière à Cambérène, aux côtés de son père Seydina Issa Rouhou Laye (1876-1949), premier khalife du fondateur de la confrérie des Layènes, Seydina Limamou Laye (1843-1909).

Mamadou Makhtar Laye, fils de Seydina Mandione Laye, deuxième khalife de Seydina Limamou Laye, est intronisé nouveau khalife de cette confrérie dont les principales capitales spirituelles se trouvent dans la capitale sénégalaise, Dakar, notamment dans les communes de Yoff, Cambéréne et Ngor, considérées comme des villages lébous (ethnie constituée de pêcheurs).

Dans la foulée de cette grande perte, on apprend le décès du khalife de Thiénaba, Serigne Abdou Rahim Seck au Maroc.

Le 8ème Khalife de Amary Ndack Seck (1831-1899), fondateur de la localité, intronisé en juin 2020, suite au rappel à Dieu de Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Seck, n’a passé que quatorze mois à la tête du khalifat. Serigne Assane Seck (78 ans), frère cadet du défunt, a été désigné comme le nouveau khalife de Thiénaba, un arrondissement situé dans la région de Thiès (70 kilomètres de la capitale) et connu comme étant un haut lieu de la confrérie tidjane.

Crise diplomatique entre l’Ethiopie et le Soudan

La tension est palpable entre l’Ethiopie et le Soudan qui a décidé de rappeler son ambassadeur.Khartoum a proposé sa médiation dans le conflit actuel entre les forces fédérales et rebelles éthiopiennes. Mais Addis-Abeba a rejeté cette offre provoquant le courroux des autorités soudanaises.

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré dimanche qu’il avait « suivi les déclarations faites par de hauts responsables éthiopiens refusant l’aide du Soudan pour mettre fin au conflit sanglant du Tigré, invoquant un manque de neutralité et l’occupation de territoires éthiopiens par le Soudan ».

Il a qualifié ces déclarations d’« allégations sans fondement », ajoutant que « le Soudan a rappelé son ambassadeur en Ethiopie pour des consultations ».

Les relations entre l’Ethiopie et le Soudan se sont dégradées après que le Soudan a déployé des troupes sur les terres contestées d’al-Fashaqa, détenues par des agriculteurs éthiopiens depuis 1900.

Les responsables éthiopiens ont accusé le Soudan de profiter du conflit dans la région du Tigré pour pénétrer en territoire éthiopien. Ils ont demandé aux troupes soudanaises de regagner les positions qu’elles occupaient avant l’éclatement des combats au Tigré en novembre.

Les tensions frontalières surviennent à un moment où l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte tentent également de résoudre un conflit à trois concernant le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne.

Des informations circulant sur les médias sociaux indiquent que des soldats soudanais ont été capturés avec des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans la région éthiopienne d’Amhara.

Nigeria : arrivée d’un navire américain pour une opération anti-piraterie

L’USS Herschel Woody Williams, le premier navire de guerre affecté en permanence à l’Afrique, est arrivé à Lagos samedi dans le cadre du soutien du gouvernement américain à la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée.La Consule générale des Etats-Unis à Lagos, Claire Pierangelo, a confié aux journalistes à Lagos que « les visites de navires comme celles-ci démontrent clairement le dévouement continu des Etats-Unis envers nos partenaires du golfe de Guinée qui s’efforcent d’assurer la sécurité de leurs ressources, de leur économie et de leur population ».

Selon un responsable américain, le Nigeria et d’autres pays d’Afrique de l’ouest perdent environ 800.000 tonnes de poissons par an, ce qui représente un revenu brut d’environ deux milliards de dollars, en raison des activités illégales des navires tant étrangers que nationaux.

« Cela prive la région de vastes protéines de fruits de mer. Les eaux nigérianes se trouvent au centre du golfe de Guinée, une vaste étendue de l’océan Atlantique qui s’étend du Sénégal à l’Angola », a déclaré Pierangelo samedi, selon le journal local nigérian Ships and Ports.

« Nous sommes ici pour former et travailler avec la marine nigériane sur la lutte contre la piraterie, les tactiques, les techniques et les procédures », a déclaré le capitaine Chad Graham du Herschel Woody Williams.

Les investissements et les dons des Etats-Unis à l’armée nigériane s’élèvent à plus de 559 millions de dollars, dont une partie concerne les transferts de garde-côtes rebaptisés NNS Okpabana et NNS Thunder.

L’épidémie de la Covid-19 et les restrictions ont entraîné une flambée des niveaux de piraterie, bien que cela ait ralenti cette année et devrait s’atténuer davantage avec la reprise des économies, a déclaré M. Graham.

Le golfe de Guinée est considéré comme la région du monde la plus dangereuse pour les marins, puisqu’il a été le théâtre de presque tous les enlèvements en mer ces dernières années.

Sénégal: Covid-19 et nécrologie font la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, alerte sur le ravage du variant Delta chez les enfants et le rappel à Dieu des khalifes généraux de deux confréries islamiques soufies.« Quatre enfants emportés par la Covid-19, un bébé de 8 mois infecté », barre à sa Une Les Echos, soulignant que « l’une des révélations de cette 3ème vague, c’est que le variant Delta s’attaque à toutes les catégories d’âge, mais semble avoir un penchant pour les jeunes. […] Le virus mutant n’épargne pas non plus les enfants ». 

Selon nos confrères, sur les 15 cas graves hospitalisés à l’hôpital Albert Royer, 4 décès dus au Covid-19 ont déjà été enregistrés. Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Le Delta décime la population infantile. » « Attention ! Delta tue des enfants », renchérit Tribune.

Après les jeunes qui sont les plus touchés par le variant Delta, la pédiatrie enregistre également une augmentation très importante des cas de Covid-19, note Lii Quotidien. 

Face à cette flambée des cas chez les enfants, Vox Populi relaie « les inquiétudes » du Pr Ousmane Ndiaye, chef de service pédiatrie à Albert Royer qui suggère ceci : « Puisqu’il n’y a pas encore de vaccins pour les moins de 18 ans, il faudra renforcer les mesures barrières pour les enfants. »

Les différents journaux annoncent par ailleurs l’autorisation de vaccination pour les femmes enceintes et celles allaitantes. Toutefois, précise Le Quotidien citant l’Association des gynécologues-obstétriciens, il faut « éviter autant que possible le premier trimestre » de la grossesse. 

Dans la même veine, poursuit le journal, l’Association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens préconise de privilégier, « compte tenu de leur mode d’action, les vaccins à Arnm ou ceux utilisant des vecteurs viraux. »

Sous le titre « Le Sénégal pleure Serigne Abdoulaye Thiaw Laye et Serigne Abdou Rahim Seck », Tribune annonce les disparitions de ces deux leaders religieux dans la nuit d’hier. Selon Vox Populi, le premier a passé 20 ans à la tête de la communauté layène là où le second n’aura fait que 14 mois à la tête de la famille religieuse de Thiénaba. 

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’une « pénurie de sucre dans la capitale » et soutient que « les acteurs se renvoient la balle ». Dans les colonnes du journal, Oumar Diallo, le directeur du commerce intérieur rassure : « Le sucre est disponible, mais on constate des lenteurs dans la livraison. »

La présence à la fois de la Covid-19, de la grippe et du paludisme a mis « les pharmacies sous haute tension » selon Le Soleil qui note que « la forte demande a créé une pénurie de certains médicaments, selon un pharmacien. »

Guinée : premier cas du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest

La Guinée a enregistré le tout premier cas de virus de Marburg, une maladie hautement dangereuse qui provoque une fièvre hémorragique.La Guinée qui vient de vaincre Ebola, doit désormais faire face à un autre virus bien plus dangereux. En effet, les autorités sanitaires guinéennes ont confirmé lundi un cas de maladie à virus Marburg dans la préfecture de Guéckédou (sud).

C’est la première fois que Marburg ou marburgvirus (en référence à la ville allemande où il est apparu pour la première fois en Europe), est identifiée dans le pays, et en Afrique de l’Ouest, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Des échantillons prélevés sur un patient décédé et testés par un laboratoire de terrain à Guéckédou ainsi que par le laboratoire national de la fièvre hémorragique de Guinée, se sont révélés positifs pour le virus de Marburg. Une analyse plus poussée par l’Institut Pasteur du Sénégal a confirmé le résultat.

Le patient avait cherché à se faire soigner dans une clinique locale de la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquête médicale avait été dépêchée pour sonder l’aggravation de ses symptômes.

« Nous applaudissons la vigilance et l’action d’enquête rapide des agents de santé guinéens. Le potentiel de propagation du virus de Marburg signifie que nous devons l’arrêter net », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique.

« Nous travaillons avec les autorités sanitaires pour mettre en œuvre une réponse rapide qui s’appuie sur l’expérience et l’expertise passées de la Guinée dans la gestion d’Ebola, qui se transmet de manière similaire », a fait savoir Mme Moeti.

Marburg appartient en effet à la même famille du virus qui cause Ebola. Et Marburg a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin d’une épidémie d’Ebola qui a éclaté plus tôt cette année.

Selon l’Oms, des efforts sont en cours pour retrouver les personnes qui auraient pu être en contact avec le patient. Une première équipe de 10 experts de l’Oms, comprenant des épidémiologistes et des socio-anthropologues, est sur le terrain pour aider à enquêter sur le cas et aider les autorités sanitaires nationales à intensifier rapidement la réponse d’urgence, y compris l’évaluation des risques, la surveillance des maladies, la mobilisation communautaire, les tests, les soins cliniques, la prévention des infections ainsi que le soutien logistique.

La surveillance transfrontalière est également renforcée pour détecter rapidement tout cas, les pays voisins étant en alerte. Les systèmes de contrôle d’Ebola en place en Guinée et dans les pays voisins s’avèrent essentiels à la réponse d’urgence au virus de Marburg.

Marburg est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés.

La maladie débute brutalement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et un malaise. De nombreux patients développent des signes hémorragiques sévères dans les sept jours. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies passées, en fonction de la souche virale et de la prise en charge des cas.

Bien qu’il n’y ait pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, les soins de soutien – réhydratation avec des fluides oraux ou intraveineux – et le traitement de symptômes spécifiques améliorent la survie. Une gamme de traitements potentiels, y compris les produits sanguins, les thérapies immunitaires et les thérapies médicamenteuses, sont en cours d’évaluation.

En Afrique, des flambées épidémiques et des cas sporadiques ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le développement du secteur aéronautique, la recrudescence des cas d’infection à la Covid-19 et la croissance économique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « c’était une marque de reconnaissance, quand le leader mondial de l’aéronautique Boeing a décidé, il y a quelques années, de faire du Maroc l’une de ses plateformes industrielles mondiales ».

« C’était aussi et en même temps une sorte de certificat, un label, attestant du savoir-faire de l’industrie aéronautique et des compétences marocaines », soutient le journal, notant que dans l’aéronautique comme dans d’autres secteurs tels que l’automobile, l’électronique, l’offshoring, les retours d’expériences des leaders mondiaux et leurs témoignages sont la meilleure carte de visite du Maroc.

A l’image de la tournée actuelle du ministre de l’industrie aux USA, la fidélisation de ces prescripteurs précieux passe aussi par des initiatives qui les valorisent dans leur propre marché, souligne-t-il, appelant à vulgariser leurs expériences auprès de nouveaux et autres prospects intéressants.

Abordant la recrudescence des cas d’infection à la Covid-19, +L’Opinion+ souligne que depuis le début du mois de juillet, le Maroc est pris de court par une 4ème vague de la pandémie, portée par ce variant dont le traitement requiert une hospitalisation doublement plus intense que l’Alpha.

Les maux de la pression sur le système de santé se font largement ressentir à Casablanca et Marrakech où les lits de réanimation sont presque saturés, poursuit la publication, relevant qu’au niveau de Tanger, le taux d’occupation des services de soins intensifs dépasse les 54%.

Selon le quotidien, la responsabilité est partagée et la fédération des efforts est une condition sine qua non pour sortir de la crise. « Nos valeurs de civisme et de patriotisme sont donc à l’épreuve », observe-t-il.

+Al Massae+ rapporte que les pharmaciens revendiquent la vente des tests rapides et la participation à la vaccination. Ils ont écrit à Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé, lui demandant de leur permettre de dispenser des tests rapides antigéniques et de les associer au processus de vaccination dans les pharmacies afin de renforcer les efforts de lutte contre la propagation du coronavirus.

Tout en faisant remarquer que les tests rapides ne remplacent pas les tests PCR, les pharmaciens estiment que le fait d’effectuer ce genre de tests dans les officines leur permettrait sans doute de prêter leur concours aux efforts de lutte contre cette pandémie, indique le journal.

+Al Yaoum Al Maghribi+ se fait l’écho du rapport de Global Data, une société internationale de conseil et d’analyse de données, qui a souligné que le Maroc, « qui progresse à des pas de géant », figure en tête des cinq économies qui connaîtront les taux de croissance les plus rapides en Afrique en 2021.

Global Data table sur une croissance de 5,19% pour le Royaume, soit le taux le plus élevé à l’échelle continentale en 2021.

Côte d’Ivoire: le coût des accidents de la route estimés à 3% du PIB

Le coût économique des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire est estimé à 3% du Produit intérieur brut (PIB) sur les cinq dernières années, selon le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné.

« Au cours des 5 dernières années, on a pu dénombrer en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB », a indiqué M. Amadou Koné, à l’ouverture d’un atelier sur la sécurité routière.

Cet atelier impliquant les acteurs du secteur des transports, intervient à la veille d’une grande campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, qui devrait être lancée officiellement mardi par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Sur la période allant de 2013 à 2019, l’on observe un accroissement de 21% pour les accidents ; 37% pour les blessés et 79% pour les tués, a fait observer M. Amadou Koné, mentionnant que les piétons et les usagers des motos et tricycles représentent 60% des tués contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Concernant les causes, il a relevé faut que trois types de véhicules totalisent 72 % des décès. Les 2 et 3 roues sont responsables de 25% des tués, les véhicules particuliers 24% des tués, les minicars et autocars 23% des tués.

L’analyse des causes des accidents récents fait ressortir les zones les plus accidentogènes. Elles concernent quatre principaux tronçons, notamment les axes Abidjan-Ouangolodougou, Abidjan–Abengourou, Abidjan–Bonoua–Noé, Daloa-Bouaflé-Yamoussoukro.

Pour apporter une solution globale à toutes ces problématiques, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan stratégique élaboré pour 2021-2025, avec comme axes prioritaires l’amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’on enregistre chaque année dans le monde près 1,3 million de morts dans les accidents de la circulation routière et plus de 50 millions de blessés ou invalides en sus des pertes économiques.

La région africaine, avec seulement 2% du parc automobile mondial, enregistre un taux de décès de 26,6 pour 100 000 habitants alors que la moyenne mondiale se situe autour de 17,4%.

La Côte d’Ivoire, toujours selon l’OMS, enregistre chaque année un taux de 24 décès pour 100 000 habitants. Même si ce chiffre est en dessous de la moyenne africaine, la situation de la sécurité routière y demeure préoccupante.

Côte d’Ivoire: une réforme du BTS pour identifier les filières porteuses d’emploi

Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) est annoncée en Côte d’Ivoire pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme.

L’information a été donnée, lundi, à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara à la faveur du lancement des épreuves écrites de la session 2021 du BTS.

Selon le ministre Adama Diawara, cette réforme du BTS sera possible grâce à un financement de la Banque mondiale.

Cette réforme, a-t-il expliqué, «consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS ».  « Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a annoncé professeur Diawara.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ».

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Promotion aux Etats-Unis du potentiel du secteur aéronautique marocain auprès d’investisseurs américains

Le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a entamé ce lundi une visite de travail aux Etats-Unis visant à promouvoir le potentiel du secteur aéronautique marocain auprès d’investisseurs américains, rapporte un communiqué du ministère, parvenu à APA.Selon le communiqué, cette visite a pour objectif de faire connaitre les atouts de la plateforme industrielle nationale et, plus particulièrement, l’écosystème Boeing auprès des fournisseurs de l’avionneur américain dans la perspective de renforcer la supply-chain locale par l’implantation de nouveaux projets d’investissement.

Au programme de sa visite de travail, le ministre s’entretiendra avec le vice- Président exécutif de la Société Boeing et Président Directeur Général de la filiale Boeing Commercial Airplanes (BCA), M. Stanley A. Deal, sur les avancées de l’écosystème et les perspectives de sa propulsion.

Accompagné de représentants du Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) et de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), le ministre marocain tiendra, également, durant ce roadshow, une série de rencontres B2B avec des responsables de haut niveau représentant notamment des fournisseurs de Boeing dans les deux pôles aéronautiques américains de Seattle et Wichita, précise la même source.

Maroc : Mardi, 1er jour de la nouvelle année de l’Hégire 1443

La nouvelle année de l’Hégire 1443 au Maroc correspondra au mardi 10 août 2021, a annoncé, lundi soir, le ministère des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère a confirmé l’observation du croissant lunaire du mois de Moharram au coucher du soleil du lundi 29 Dou El Hijja 1442 (correspondant au 09 août 2021).

De ce fait, le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1443 correspondra au mardi 10 août 2020, selon la même source.

L’année de l’Hégire est le système de numérotation des années utilisé dans le calendrier musulman. Dans ce système, l’année compte 354 ou 355 jours, et compte donc environ onze jours de moins qu’une année solaire.

Le premier jour de l’an 1 de l’Hégire correspond au 16 juillet 622, noté « 1er mouharram » tandis que l’Hégire aurait eu lieu, selon les traditionnistes musulmans, quelque deux mois plus tard, le 8 de rabï al Awal (22 septembre 622).

Gbagbo décide de créer « un nouvel instrument de lutte » politique

L’ex-président Laurent Gbagbo et des membres de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ont décidé lundi de créer « un nouvel instrument de lutte » politique, au palais de la culture de Treichville.

M. Gbagbo avait à ses côtés des membres du FPI dont Simone Ehivet. Ils ont débattu de l’avenir de la formation politique, créée il y a des décennies, lors d’un Comité central extraordinaire au palais de la culture à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans un communiqué final, le Comité central a annoncé « la création d’un nouvel instrument de lutte » politique et « la mise en place d’un comité de préparation du Congrès Constitutif ».

Interrogé en marge de la réunion du Comité central, Baudelaire Madou, secrétaire national chargé de la mobilisation des structures du FPI, dit que M. Gbagbo « en tant qu’ un visionnaire, a proposé de créer un nouvel instrument de combat ».

« Je pense que ça vient à point nommé parce que je pense que notre ancien camarade Affi Nguessan s’agrippe sur le Front populaire ivoirien pour nous créer tous les problèmes, or nous avons pour ambition de conquérir le pouvoir », a-t-il ajouté.

Le Comité Central exhorte les militants et sympathisants du parti et de M. Gbagbo « à s’inspirer de ce dépassement afin d’œuvrer à l’édification, dans la paix, d’une Côte d’Ivoire stable et prospère ».

Cette réunion du Comité central intervient suite à une convocation du secrétariat général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI), notamment en sa deuxième session extraordinaire de l’année 2021.

Le FPI connaît une dissension avec une frange dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan en tant que président statutaire et une autre conduite par Assoa Adou qui considère M. Gbagbo comme le président du parti.

M. Affi a produit un communiqué à la suite de la convocation de ce Comité central pour insinuer qu’il est le président du FPI et que sa frange, seule, avait le droit de permettre une session du Comité central.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est le père du Front populaire ivoirien qu’il a créé avec des camarades de lutte politique. Son retrait de ce parti vise à isoler M. Affi, soulignent plusieurs observateurs.

Ouverture officielle du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à l’ouverture des travaux du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), qui devrait consacrer « la Stratégie d’Abidjan » et le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Cette « Stratégie d’Abidjan » doit tirer les leçons de la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté le secteur postal et plombé les économies à travers le monde, a dit M. Patrick Achi, relevant que cela exige « un réajustement » des services aux citoyens, aux administrations et aux entreprises.

Le secteur postal ne saurait se concevoir à l’ère du numérique sans une digitalisation des services, a-t-il ajouté, soutenant que le digital sera le moyen de réduire la fracture postale et de garantir la pérennité du secteur dans un monde où le digital est devenu le mode de vie permanent.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, qui achève son second mandat à la tête de l’organisation, s’est félicité de ce que des changements notables ont lieu dans les services postaux via le digital dans l’ensemble des pays membres.

Selon le président du 27e Congrès de l’UPU, l’Ivoirien Coty Diakité, cette session qui se déroulera sur trois semaines, verra le renouvellement des équipes dirigeantes de l’Union, la réforme applicable aux pays membres et l’intégration de nouveaux produits. 

M. Coty Diakité a exhorté les membres à privilégier le consensus afin que les résolutions soient faciles à adopter. Cette session se tient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a conduit à la tenue du congrès dans un format hybride, en présidentiel et par visioconférence.

L’Union postale universelle, basée à Berne, en Suisse, a été créée en 1874. Elle a tenu sa première session en Afrique en 1934 en Égypte. La Côte d’Ivoire est le deuxième pays à abriter ce congrès sur le continent. La stratégie d’Abidjan va gouverner l’Union postale universelle durant les quatre prochaines années. 

Guinée : grève des chauffeurs du transport en commun

Les conducteurs de taxis et de minibus protestent contre le maintien du coût du transport, malgré la hausse du prix du carburant.Difficile de trouver un moyen de transport en commun aujourd’hui à Conakry. Et pour cause, les conducteurs de taxis de la capitale guinéenne, ont entamé ce lundi une grève de 24 heures pour protester contre le maintien des tarifs de transport, malgré une hausse de 22% des prix du carburant.

« Les conducteurs de taxis et de minibus ont appelé à cette grève de 24 heures afin de faire plier le gouvernement et le syndicat des transports sur leurs mesures de maintien du transport à son prix initial, malgré l’augmentation du prix du carburant de 2000 francs guinéens », a indiqué Moussa Camara, un conducteur de taxi interrogé par « aconakry.com ».

Le 3 août, le gouvernement avait procédé à un réajustement du prix du carburant passant de 9000 francs guinéens (0,92 dollar US) le litre à la pompe à 11 000 (1,2 dollars US). Dans la foulée, un accord avait été scellé entre le gouvernement et le syndicat des transports pour le maintien des tarifs.

Ainsi, à la faveur de la suppression des barrages non conventionnels et de la suspension des tracasseries policières sur la route, les syndicats de transporteurs avaient convenu du maintien des tarifs.

Cette mesure est en vigueur dans les gares routières que les conducteurs de taxis ont toutefois déserté depuis lors pour les artères principales de la ville avec des tarifs revus à la hausse. Le tarif pour un tronçon est alors passé de 1500 francs (0,15 dollar US) à 2000 francs guinéens (0,20 dollar US) par passager.

Les injonctions des syndicats de transports n’ont donc été d’aucun effet sur les conducteurs de taxis qui exigent l’augmentation des tarifs.

« Les routes sont mauvaises, les policiers nous fatiguent, nous perdons aussi trop de carburant dans les embouteillages. Comment alors nous demander de ne pas augmenter le transport alors que tout a augmenté sur le marché », a argué le conducteur Moussa Camara, assurant qu’un plan d’action est en cours pour contraindre les autorités à revoir la mesure.

Guinée : l’opposant Abdoulaye Bah renvoyé en prison

L’administration pénitentiaire accuse l’opposant d’avoir violé « les termes et conditions » de sa liberté conditionnelle pour des raisons de santé.La liberté n’aura été que de courte durée pour Abdoulaye Bah. En effet, trois semaines après avoir bénéficié d’une liberté conditionnelle pour des raisons de santé, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia (ouest) vient à nouveau de rejoindre ce lundi la prison centrale de Conakry, la capitale.

Le responsable national chargé du marketing politique et de l’animation de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) « s’est livré à des appels à la désobéissance civile et des atteintes aux Institutions de la République », lit-on dans le communiqué signé du directeur national l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Charles Victor Maka.

Selon certains médias, Abdoulaye Bah aurait rappelé dans cette vidéo que Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, a bel et bien été élu président de la Guinée lors de la présidentielle du 21 octobre 2020 et que ce dernier ne peut pas reconnaître Alpha Condé comme chef de l’État.

Pour l’UFDG, le retour en prison d’un « cadre indomptable et incorruptible » de ce parti ne vise qu’à « affaiblir » cette formation politique. Car Abdoulaye Bah « n’a violé aucune mesure » qui lui était imposée par les autorités.

Dans une vidéo postée dimanche sur Facebook, « il (Abdoulaye Bah) a réitéré sa détermination à défendre les valeurs pour lesquelles se bat l’UFDG », a indiqué le responsable de la cellule de communication du parti, Joachim Baba Millimouno, réfutant en bloc les raisons de cette nouvelle incarcération du natif de Kindia (centre).

Arrêté en début novembre de l’année dernière, Abdoulaye Bah avait bénéficié, le 16 juillet dernier, avec certains cadres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), d’une liberté semi-surveillée pour des raisons de santé.

Mali : nouvelle attaque meurtrière au nord

Plus de cinquante civils ont été tués dimanche dans de présumées attaques jihadistes dans le nord du pays.Selon des sources locales, les assaillants sont arrivés par moto et s’en sont pris aux populations des villages de Karou, Ouatagouna, et Daoutegeft. Ils ont brûlé des maisons et emporté du bétail.

Vingt civils ont été tués à Karou, quatorze à Ouatagouna, plusieurs personnes dans le hameau de Daoutegeft dans la région de Gao, selon une source sécuritaire.

Ce bilan provisoire pourrait s’alourdir puisque l’attaque menée dans cette zone frontalière avec le Niger, a fait aussi plusieurs blessés.

Ces nouvelles violences viennent porter un coup dur au combat contre le terrorisme mené par la Force conjointe du G5 Sahel composé du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie.

Pays enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Mali tente de sortir de la crise politique depuis le coup d’Etat perpétré par l’armée le 18 août 2020 contre le président Ibrahima Boubacar Keïta.

Les militaires qui reprochaient au régime d’IBK son inaction face aux attaques jihadistes, se retrouvent à leur tour englués dans une tourmente sécuritaire depuis la prise du pouvoir.

Les insurrections indépendantistes de 2012 ont cédé la place ces dernières années à des attaques jihadistes souvent attribuées aux groupes comme Al-Qaida et à l’Etat islamique.

Mozambique : les jihadistes perdent un bastion majeur

Les forces armées mozambicaines, épaulées par l’armée rwandaise, ont repris le port stratégique de Mocimboa aux insurgés.C’est une première victoire pour la force militaire des pays d’Afrique australe dans leur volonté de reconquérir la région pétrolifère de Cabo Delgado, dans l’extrême nord du Mozambique. Alors que l’armée de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) forte de 3000 hommes, mènent des opérations dans cette région aux mains de groupes jihadistes, le ministre de la Défense mozambicaine a confirmé dimanche la reprise de la ville portuaire.

Selon le colonel Ronald Rwivanga, porte-parole de l’armée rwandaise, la reprise de ce rempart stratégique, contrôlé depuis août 2020 par le groupe Al-Shabab affilié au groupe Etat islamique, « marque la fin de la première phase des opérations ».

Située au bord de l’océan Indien, Mocimboa est un port stratégique pour les groupes jihadistes parce qu’elle constitue un point de ravitaillement pour ces derniers. Sa chute était attendue, surtout après la reprise le 7 août dernier du village d’Awass, distant de quelques kilomètres, par l’armée rwandaise qui avait mené des opérations d’envergures.

La crise dans la province de Cabo Delgado, peuplée à majorité de musulmans, a déjà fait en quatre ans : 2800 morts, plus de 800.000 déplacés et une grave crise humanitaire.

Covid au Sénégal : la vaccination des femmes enceintes autorisée

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a levé, ce lundi, les précautions jusque-là préconisées pour la vaccination de cette couche vulnérable.La virulence du variant Delta a pesé dans cette décision. Dans une note d’information, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, a fait savoir que « la vaccination contre la Covid-19 est désormais indiquée chez les femmes enceintes ».

L’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye, en banlieue dakaroise, accueille de nombreuses femmes en état de grossesse ayant contracté le virus, a récemment informé son Directeur, Moussa Sam Daff. Cette structure sanitaire a déjà enregistré le décès d’une femme et d’un bébé lors de césariennes.

Outre les femmes enceintes, le Directeur de la Prévention a rappelé que  « les guéris de la Covid-19 et les femmes allaitantes faisaient et font toujours partie de la cible à vacciner ».

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour l’ensemble de ces personnes, prévoit d’administrer « les vaccins conformément au calendrier préconisé dans le guide opérationnel du programme pour chacun des antigènes ».

Sénégal : « rythme satisfaisant » des projets pétrolier et gazier (ITIE)

L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE), en vue de la production de gaz et pétrole en 2023, se félicite des avancées dans le développement des projets Sangomar et Grande Tortue Ahmeyim (GTA).Au Sénégal, les perspectives d’exploitation pétrolières et gazières ont fait naître beaucoup d’espoir. D’ici deux ans, le pays peut entrer dans une nouvelle ère. Les réserves récupérables du gisement de Sangomar (ex-SNE), découvert en 2014, sont estimées à près de 630 millions de barils de pétrole. Le site renferme aussi du gaz naturel associé et non associé de l’ordre de 113 milliards de Normo mètres cubes.

Selon un communiqué de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE), « la campagne de forage des puits de développement du champ Sangomar a débuté le mercredi 14 juillet 2021 ».

Dans la phase 1 du projet, 21 puits seront creusés par deux navires de forage : l’Ocean BlackRhino de Diamond Offshore et l’Ocean BlackHawk. Le premier est dans les eaux sénégalaises depuis le 8 juillet 2021. Le second arrivera mi-2022.

« Une flotte de trois navires de ravitaillement et trois hélicoptères soutiendra les navires de forage, transportant les matériaux, l’équipement et le personnel nécessaires à la campagne. Les navires opéreront à partir de la base de ravitaillement du Sénégal située au Mole 1 dans le Port de Dakar », indique la source. A terme, ces puits devraient permettre au Sénégal de produire près de 100.000 barils de pétrole par jour à compter du quatrième trimestre 2023.

Tout comme le projet Sangomar, Grande Tortue Ahmeyim (GTA) « se déroule également selon le calendrier des travaux », à en croire l’ITIE. À cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, à 125 kilomètres au large des deux côtes, ce gisement contiendrait environ 450 milliards de mètres cubes de gaz.

Pour sécuriser le terminal offshore, un brise-lames sera construit avec 21 caissons. Ces structures en béton mesurent 55 mètres de long, 28 mètres de large et 33 mètres de hauteur. Chaque caisson vide pèse 16.000 tonnes, mais une fois rempli de sable, le poids devrait atteindre 74.525 tonnes.

D’après le document, « trois caissons, qui étaient en mouillage dans les eaux de Ndiago (Mauritanie), ont été installés au courant du mois de juillet 2021 ». Eiffage marine fabrique les caissons au môle 8 du Port de Dakar. Actuellement, le treizième est en cours de construction dans ce chantier où interviennent plus de 1500 Sénégalais. En mer, les caissons vont reposer sur 2,5 millions de tonnes de roches extraites en Mauritanie.

Sénégal : Covid-19 et Locales à la Une des journaux

La Covid-19 et les élections locales sont les deux sujets phares traités par les journaux sénégalais, parvenus à APA ce lundi.« Un million de personnes vaccinées ». Le chiffre est à la Une du journal Vox Populi qui soutient que le Sénégal franchit enfin cette barre.

L’AS souligne que face à la « furie de la pandémie », les populations continuent à se rendre dans les lieux dédiés à la vaccination.

« Course contre la montre » titre EnQuête qui parle de la prise en charge des malades. Dans le journal, la directrice générale des Établissements de santé (DGES), Fatou Mbaye Sylla, révèle que les « tous les cas sévères viennent avec un taux d’atteinte de poumons supérieur à 50% ».

Pour Sud Quotidien, le variant « Delta embrase la sphère politique ». L’arrivée de ce variant plus « contagieux » et plus « dangereux » a brisé le « pacte social » après les révélations du Docteur Babacar Niang, Médecin-chef de Suma Assistance, sur la « vente du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte) ».

Le Quotidien consacre un reportage sur le Cte de l’hôpital Dalaal Jamm, situé à Guédiawaye, dans le département de Dakar. Le journal constate qu’en plus de l’explosion des cas, des problèmes de lits et d’oxygène exacerbent le combat du personnel de santé, qui tente de maintenir en vie des patients sous assistance respiratoire et d’autres dans le coma en réanimation.

L’Observateur de son côté, souligne que « le coronavirus renverse le plan de travail de Macky Sall ». Conséquence ajoute le journal, Il n’y aura pas de vacances gouvernementales cette année pour le président de la République et ses ministres, obligés d’assurer « la continuité du service ».

Malgré le contexte sanitaire, les responsables politiques du pouvoir comme de l’opposition sont déjà en campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022. Dans L’AS, « Macky Sall recadre les membres de Benno Bokk Yakaar » (coalition présidentielle) et leur demande d’être à l’écoute de la Conférence des leaders de la coalition.

Pour Walf Quotidien, « l’opposition (est) à quitte ou double » dans ces locales. Elle est dans l’obligation de « s’unir ou périr ». Pour éviter un revers contre la majorité présidentielle, elle devra miser sur des listes communes en misant sur des leaders au charisme avéré, capables de mobiliser.

Le Soleil dans sa parution, rend hommage au lutteur Mbaye Guèye, premier Tigre de Fass, rappelé à Dieu samedi à l’âge de 75 ans. « Il était une fois le  Tigre de Fass » raconte le quotidien national qui révèle l’origine de son surnom (Tigre Fass) devenu culte, après son combat héroïque du 14 juillet 1968 contre Sa Ndiambour.

En Sport, Me Augustin Senghor rempile pour 4 ans à la tête de la Fédération sénégalaise de football (FSF) informe Stades. Le journal revient sur les nouveaux défis qui attendent le président réélu, au sein d’une fédération dont la gestation gagnerait à être modernisée.

Le journal revient aussi sur les « adieux de Messi » après son départ de Barcelone. « Beaucoup de clubs m’ont appelé » informe l’Argentin ému, dont l’avenir devrait s’écrire au club français du Paris Saint-Germain.

Simone Gbagbo appelle à une amnistie pour les détenus politiques

L’ex-Premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a appelé dimanche le président Alassane Ouattara à prendre une amnistie pour la libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, lors d’une cérémonie en son honneur à Bonoua, localité dont elle est originaire.

 « Je voudrais encore appeler le président Alassane Ouattara, appeler le gouvernement de Côte d’Ivoire pour qu’ils fassent le pas qui va permettre d’apporter l’apaisement total dans tous les coeurs des Ivoiriens, en libérant les prisonniers », a lancé Mme Simone Gbagbo.

Les prisonniers sont « encore nombreux dans nos prisons. Je parle de nos prisonniers politiques, mon souhait est que ces hommes qui y sont encore depuis 10 ans, entre autre, le général Dogbo Blé, qu’on puisse les retrouver en liberté comme moi j’ai pu bénéficier d’une ordonnance d’amnistie », a soutenu l’ex-Première dame. 

« Que pour eux, également, il soit pris une amnistie qui permettra de les mettre en liberté, non pas dans dix ans, mais maintenant », a dit Mme Simone Gbagbo, souhaitant que ceux qui sont en exil puissent aussi regagner leur pays « en toute tranquillité maintenant ».

Pour elle, la réconciliation nationale est la première actualité à traiter aujourd’hui. Elle s’est dite encore engagée pour le bonheur de la Côte d’Ivoire, partageant sa foi d’un pays réconcilié devant des centaines de personnes.

L’ex-Première dame était célébrée sur la terre des siens à l’occasion d’une journée dénommée « Simone day », un concept créé par ses fans, visant à distinguer chaque 8 août une femme leader engagée en politique.

Mme Simone Gbagbo, détenue à l’issue de la crise postélectorale de 2011, avait été libérée le 8 août 2018 à la suite d’une amnistie prise par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, alors qu’ elle était sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Suite à l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé par la CPI, la juridiction pénale internationale a abandonné les charges contre l’ex-Première date de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.

Elle a avoué qu’ elle voulait effectuer des déplacements à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, mais était empêchée par ce mandat d’arrêt de la CPI. Dans son pays, comme en Afrique, en Europe ou encore aux États-Unis, des sections « Ehivet capable » sont installées.  

La cérémonie vise à commémorer le 3e anniversaire de sa sortie de prison après la crise postélectorale de 2011 et baptiser chaque 8 août « Simone day », aux fins de célébrer la femme leader engagée en politique. 

« J’approuve cette idée et je souscris à cette initiative », a déclaré Mme Simone Ehivet Gbagbo, qui estime que la femme en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire « se trouve dans un complexe d’infériorité à cause des pesanteurs socio-culturelles ». 

La cérémonie s’est tenue à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. A cette occasion, elle a remercié ses parents pour leur soutien lors de son incarcération ainsi que la diaspora. « Ehivet capable » est présente au Canada, Niger, aux USA, au Congo et en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: 56 750 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.Ces épreuves ont été lancées, tôt lundi, au Lycée classique d’Abidjan dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara.

« Evitez toute tentative de fraude », a lancé le ministre aux candidats dans les salles de composition qu’il a visitées, ajoutant, «ne soyez pas stressés car vous êtes évalués sur ce que vous avez vu pendant l’année scolaire».

« Cette année nous avons une augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année dernière », a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  s’adressant à la presse.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%. 

Après la commune de Cocody, le ministre s’est rendu à l’école William Pointy de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne pour s’assurer également du bon déroulement de cet examen.

« Cette année, j’ose espérer que les choses iront mieux. Ca devrait être le cas pour la simple raison que l’année dernière, la chute (des résultats) était due notamment à l’impact négatif de la Covid-19 sur les apprentissages. Cette année l’impact de la Covid-19 sur les apprentissages a été beaucoup amoindri », a expliqué le ministre Adama Diawara.

« L’année dernière nous avons procédé à une lutte acharnée contre la fraude. Cette année ça sera encore le cas. Il faut faire en sorte que les résultats qui sont affichés soient en co-relation avec le niveau d’apprentissage de nos apprenants », a poursuivi le professeur Adama Diawara.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

Dans la foulée de cette visite dans des centres de composition, le ministre a annoncé une prochaine réforme du BTS grâce à un financement de la Banque mondiale. Des innovations sont attendues à l’issue de cette réforme.

« Cela consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ». 

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Santé et élections au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la situation épidémiologique dans le Royaume et les prochaines échéances électorales.+Al Alam+ donne la parole a Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a affirmé que malgré les deux doses du vaccin, l’expérience a prouvé que l’immunité contre la Covid-19 se détériore chez les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques au fil du temps, et que les variants réduisent l’efficacité des vaccins, voire affectent l’efficacité de l’immunité.

Dans une déclaration au journal, Hamdi a souligné que tout le monde est d’accord pour que les personnes atteintes de maladies chroniques liées à une faible immunité, des cancers ou une insuffisance rénale doivent incontestablement recevoir une troisième dose, soulignant que la généralisation du vaccin pour les personnes âgées de plus de 50 ans est la seule question qui n’a pas encore été résolue, faute de données scientifiques probantes.

+L’Opinion+ écrit ; « Alors que la situation épidémiologique connaît une dégradation sans précédent, le Maroc joue toutes ses cartes pour contrer la 4ème vague du Covid. Elargissement de la campagne anti-Covid, incitation des étudiants à la vaccination, durcissement des mesures…la situation ne prête pas à l’optimisme.

Selon la publication, la situation sanitaire inquiète jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, en témoigne le lourd bilan enregistré, la semaine dernière, qui a dépassé la barre des 10.000 cas en 24 heures.

Un contexte épidémiologique aussi angoissant qu’exceptionnel, et qui met en péril l’économie nationale et chamboule le quotidien de tout un chacun. Les nouvelles restrictions sanitaires, dont le couvre-feu nocturne et l’interdiction des déplacements de et vers certaines villes où les compteurs des contaminations connaissent une flambée sans précédent, laissent planer le doute sur un retour au confinement, fait observer le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que la catégorie d’âge de 20 ans et plus va désormais bénéficier de la campagne de vaccination anti Covid-19.

Dans un communiqué le ministère de la Santé a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Au volet des élections, +Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit qui a mis fin à la polémique et aux spéculations sur la possibilité de reporter les élections communales et législatives.

Le ministre a souligné que ces dernières auront lieu à la date déjà indiquée. Malgré les contraintes liées à la gestion des effets de la pandémie, le Royaume donne une nouvelle fois l’exemple vivant de sa capacité à relever des défis majeurs, a-t-il dit.

Il a ajouté que le Maroc fait preuve d’une forte détermination et d’une ferme volonté de poursuivre le processus de construction et de consolidation de l’édifice des institutions démocratiques, citant l’organisation d’élections professionnelles dans de bonnes conditions et la préparation des prochaines élections générales à leurs dates constitutionnelles et légales malgré le contexte difficile que traverse le monde entier.

Métro d’Abidjan: début de l’indemnisation des personnes impactées, mardi

Le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR) lance officiellement le 10 août 2021 la remise de chèques aux Personnes affectées par le projet (PAP) de la ligne 1 du Métro d’Abidjan, à la mairie d’Abobo (nord Abidjan).

Cette cérémonie, placée sous la présidence du Premier ministre ivoirien et sous la tutelle du ministère des Transports, fait suite aux séances de consultations publiques, à la gestion des plaintes, aux négociations individuelles et signatures des certificats de compensation.

Selon le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR), cette phase a pour objectif principal de procéder au paiement des premières personnes impactées par le projet, notamment la ligne 1 du Métro d’Abidjan.

Ce processus d’indemnisation débutera par la Zone Nord, à savoir les communes d’Anyama (711), d’Abobo (2472), d’Adjamé (4544) et Plateau (342). Elle se terminera par la Zone Sud, notamment les communes de Treichville (546), de Marcory (459) et de Port-Bouët (445).

Le Comité mentionne toutefois que le paiement se fera au siège de la Cellule d’Exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR) situé au Plateau (rue du chemin de fer, bâtiment mitoyen à la SICTA).

L’opération d’indemnisation concerne une centaine de personnes impactées dont des propriétaires non-résidents, les hébergés gratuits, les ménages locataires et des opérateurs économiques. 

Après cette étape qui est la quatrième du Plan d’action de réinstallation (PAR), la prochaine phase concernera la libération des emprises selon les besoins de l’entreprise en charge des travaux de réalisation du Métro d’Abidjan.

La ligne 1 du Métro d’Abidjan est longue de 37,4 Km du Nord au Sud. Elle comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes, 1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Abidjan: « test Covid-19 gratuit » pour les passagers de Dakar et de Tunis

Tous les voyageurs en provenance de Dakar et de Tunis, deux pays touchés par le virus Delta, feront l’objet d’un « test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 » à l’aéroport d’Abidjan, selon une note officielle.

« Tous les voyageurs en provenance de ces pays feront l’objet d’un test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 », indique une note conjointe du ministère ivoirien des Transports et du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

La note mentionne que les voyageurs testés négatifs poursuivront normalement les formalités de police, mais ceux testés positifs seront pris en charge conformément aux procédures de prise en charge des patients Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Ce dispositif intervient suite à la recrudescence des cas de Covid-19 en rapport avec le virus Delta dans certains pays africains notamment au Sénégal et en Tunisie. La Côte d’Ivoire se veut vigilante face au risque de propagation du variant Delta. 

En vue de réduire ce risque, l’Etat ivoirien a pris cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du contrôle sanitaire au niveau de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, et qui vise les passagers en provenance de Dakar et de Tunis.  

Le 8 août 2021, 182 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Côte d’Ivoire sur 4 397 échantillons prélevés soit  4,1 % de cas positifs. Le pays compte 51 380 cas confirmés dont 50 069 personnes guéries, 341 décès et 970 cas actifs.

L’Unjci veut une « subvention directe » au profit des médias ivoiriens

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, défend une « subvention directe » au profit des médias locaux.

« Le modèle que nous proposons (à l’Etat pour soutenir la presse), c’est la subvention directe », a dit samedi le président de l’Unjci, lors d’un déjeuner confraternel organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’occasion de l’an 61 de l’indépendance.

En France, dira-il, les entreprises de presse bénéficient de quatre subventions pour accompagner la pluralité et la liberté de l’expression. De ce fait, l’Etat joue son rôle de favoriser un accès à une information plurielle.

M. Jean-Claude Coulibaly a fait observer que les partis politiques sont subventionnés, souhaitant qu’un budget soit arrêté pour la presse et inscrit dans la loi des finances.

« La subvention directe peut sauver nos entreprises », a déclaré le président de l’Unjci,  qui a toutefois fait remarquer que cet argent public n’ira pas enrichir des individus, mais est sous le contrôle de la Cour des comptes.

Pour ce faire, les journalistes et les professionnels des médias doivent se mettre ensemble pour faire aboutir cette cause. M. Coulibaly a d’ailleurs rappelé que l’Unjci repose sur trois paliers, « la confraternité, la solidarité et la formation ».

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, dont l’organisation a offert ce déjeuner dans un cadre en bordure de lagune, a indiqué que ce moment visait à créer davantage de confraternité entre les journalistes.

Guillaume Gbato, le Secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse en Côte d’Ivoire (Synappci), a illustré que le secteur des médias est dans un seul bateau, c’est pourquoi les acteurs devraient être soudés.

Il a révélé que le secteur des médias en Côte d’Ivoire est sinistré et la moyenne des arriérés de salaires est de 10 mois avec des pics allant au-delà de 30 mois d’arriérés de salaires.

« Tant que les journalistes ne sont pas bien traités, on aura pas des journalistes de qualité », a martelé M. Guillaume Gbato, qui invite les professionnels des médias à accroître leur valeur sur le marché par la formation.

M. Jean-Claude Coulibaly a évoqué le modèle d’aide de la presse au Sénégalais, qu’il souhaitait pour la Côte d’Ivoire, selon le contexte du pays. Pour bénéficier de l’aide de l’Etat à la presse au Sénégal, des critères sont fixés.

Pour la presse écrite, il est requis au média de tirer au moins 2000 exemplaires et employer un minimum de cinq journalistes, techniciens de la communication sociale à plein temps ; consacrer au moins 75% de sa surface à l’information politique, économique, sociale, culturelle ou sportive.

En outre,  le média devra tirer au moins un tiers de ses ressources de la vente, de la publicité, des abonnements et des souscriptions ou collecte. Ces dispositions ne s’appliquent pas à la presse locale (régionale ou départementale).

Quant au secteur audiovisuel, les conditions d’accès à l’aide de l’Etat indiquent qu’il faut être diffusé sur au moins l’étendue d’une région administrative ; employer au moins cinq journalistes ou techniciens de la communication sociale à plein temps et respecter les cahiers de charges

« Ces dispositions font référence aux obligations techniques, à celles relatives aux contrôles, aux finances,  aux programmes, à la publicité et au parrainage, à la sauvegarde du pluralisme et au droit de réponse, etc », mentionnent la réglementation.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Affaire Pegasus : le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols

Le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols pour la publication et la diffusion répétées sur le territoire espagnol d’allégations mensongères, malveillantes et diffamatoires contre le Royaume, et ce en relation avec « un prétendu espionnage illégal de citoyens espagnols ». »Le Royaume du Maroc n’a jamais acquis ou utilisé le programme dit Pegasus. Les récentes informations publiées sur cette question sont fausses et malveillantes », précise, samedi, un communiqué du cabinet d’avocats Ernesto Díaz-Bastien y Abogados, SLP (EDBA).

« Ceux qui prétendent le contraire devront en répondre devant la justice », fait observer la même source.

Ces actions en Espagne interviennent après les procédures en diffamation déjà engagées par le Maroc en France contre Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France, et en Allemagne à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH ».

En effet, le Maroc avait lancé, le 22 juillet dernier, une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, les deux organisations à l’origine des accusations du Maroc d’infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers le logiciel dit « Pegasus ».

Le 28 juillet dernier, le Maroc avait introduit auprès de la justice française de nouvelles citations directes en diffamation contre le quotidien Le Monde et son directeur Jérôme Fenoglio, le site d’information Mediapart et son patron Edwy Plenel, et Radio France.

Le 02 août, le Maroc, représenté par son ambassadeur à Berlin, Mme Zohour Alaoui, a déposé, en Allemagne, une demande d’injonction à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH », pour « allégations mensongères dans le cadre d’un reportage sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par le Royaume du Maroc ».

Covid-19 : 170 cas et 3 décès dénombrés en Côte d’Ivoire samedi

Quelques 170 nouveaux cas de covid-19 et 3 décès ont été dénombrés, samedi, en Côte d’Ivoire où un regain de cette pandémie est constaté ces derniers jours.

Dans un communiqué transmis à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle annonce avoir « enregistré ce samedi 7 août 2021, 170 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 849 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs, 128 guéris et 3 décès ».

A la date du 7 août 2021, la Côte d’Ivoire compte 51 198 cas confirmés dont 49 917 personnes guéries, 341 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 809 144.

Le 6 août, 16 104 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 138 231 doses administrées avec l’ajout des 1 183 doses administrées non comptabilisées le 5 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Egypte : L’actrice Dala Abdel Aziz n’est plus

Par Mohamed Fayed — L’actrice égyptienne Dalal Abdel Aziz est décédée, samedi, à l’âge de 61 des suites du nouveau coronavirus (Covid-19), quelques mois après la mort de son époux, l’acteur Samir Ghanem, ont annoncé ses proches.Depuis plusieurs semaines, l’actrice était en état critique, après avoir contracté la Covid-19, toujours selon ses proches.

Née le 17 janvier 1960 dans la ville de Zagazig, au nord du Caire, Dalal Abdel Aziz avait commencé sa carrière d’actrice avec un petit rôle dans une série télévisée (Bint Al Ayyam) en 1977 avant d’être acclamée dans les années 1980 pour ses performances exceptionnelles à la télévision et au cinéma.

L’actrice égyptienne a joué dans des dizaines de séries télévisées, de films et de pièces de théâtre au cours d’une carrière de plus de quatre décennies.

Affi salue « les actes de décrispation » de Ouattara en Côte d’Ivoire

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan salue « les actes de décrispation » de Alassane Ouattara afin d’apaiser le climat politique en Côte d’Ivoire, invitant l’opposition à « accompagner cette démarche ».

« Je me réjouis des mesures de clémence prises à l’occasion de cette journée envers 78 personnes arrêtées lors de la crise électorale de 2020 », a dit M. Affi dans un message à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire de la Côte d’Ivoire. 

 Pour lui, la classe politique doit faire en sorte que cette crise soit la dernière. Dans cet élan, il a salué « les actes de décrispation que le président de la République pose depuis plusieurs mois afin d’apaiser le climat politique » dans le pays. 

« Il appartient à chacun d’entre nous, dans l’opposition, de savoir accompagner cette démarche. Cela exige de privilégier dans chacun de nos actes, chacun de nos mots, l’esprit de responsabilité et la volonté de paix », a-t-il ajouté.  

« Pour ma part, je m’y emploierai, (car) la paix est la condition de notre développement », a assuré le président du FPI, souhaitant qu’ensemble dans l’avenir, les politiques soient capables de bâtir une Côte d’Ivoire encore plus confiante, unie et réconciliée. 

La fête de l’indépendance est « pour tous les enfants de ce pays un jour de fierté,  de célébration et de joie (qui) doit devenir un moment fort d’unité autour de valeurs partagées, celles de notre jeune République », a-t-il soutenu.  

A l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a gracié plus de 3.000 prisonniers dont des détenus de la crise électorale survenue lors de la présidentielle d’octobre 2020.

Maroc/Elections des chambres professionnelles: Le RNI rafle plus de 28% des sièges

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a remporté 638 sièges (28,61 pc) lors des élections des Chambres professionnelles, se plaçant ainsi en tête de ce scrutin, qui s’est déroulé vendredi sur l’ensemble du territoire national, a indiqué le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit.Selon les résultats annoncés par les bureaux de vote et les bureaux centraux pour les Chambres d’Agriculture, ainsi que les résultats provisoires des élections des Chambres de commerce, d’industrie et des services, des Chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en 2ème position avec 363 sièges (16,28 %), suivi par le Parti de l’Istiqlal avec 360 sièges (16,14 %).

Viennent ensuite le Mouvement populaire avec 160 sièges (7,17 %), l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 146 sièges (6,55 %), l’Union constitutionnelle avec 90 sièges (4,04 %), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 82 sièges (3,68 %) et le Parti Justice et Développement (PJD) avec 49 sièges (2,20 %), a ajouté M. Laftit dans une déclaration à la presse, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, M. Noureddine Boutayeb.

Les autres instances, 23 partis au total, ont obtenu, tous réunis, 71 sièges (3,18 %), alors que les candidats sans appartenance politique ont remporté 271 sièges (12,15 %), a-t-il noté.

Le nombre des candidats femmes, élues lors des élections des chambres professionnelles, qui se sont déroulées dans des conditions normales, a atteint 171 candidates, soit un taux de 7,67 %, a souligné le ministre de l’Intérieur.

Ces résultats, a précisé M. Laftit, sont basés sur les résultats communiqués conformément aux dispositions législatives en vigueur par les bureaux de vote et les bureaux centraux pour les Chambres de l’Agriculture ainsi que les résultats provisoires des Chambres de commerce, d’industrie et des services, des Chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes, en attendant leur confirmation par les commissions de recensement présidées par des juges.