Bédié engage le Pdci dans les préparatifs pour le retour de Gbagbo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a « désigné les responsables » de son parti pour s’associer à l’organisation du retour de Laurent Gbagbo, selon Assa Adou, cadre du FPI, le parti de l’ex-président ivoirien. »Nous sommes venus rencontrer nos frères et sœurs du Pdci pour arrêter avec eux comment nous allons ensemble accueillir M. Gbagbo. A l’issue de l’information, il (M. Bédié) a désigné les responsables de son parti pour s’associer activement à cette organisation », a dit M. Assoa Adou. 

Pour que l’ex–président ivoirien Laurent Gbagbo ait « un accueil digne de son rang », le FPI, mentionnera-t-il, a « mis en place un Comité national d’accueil et un Comité opérationnel et il fallait donner cette information au président Bédié, ce que nous avons fait ». 

L’arrivée en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo est « pour nous un élément fondamental pour le processus de réconciliation des Ivoiriens. (Car,) les Ivoiriens ont trop souffert, ils sont dans l’attente, ils sont apeurés, et ce jour là c’est la joie, c’est la fête », a-t-il poursuivi. 

Le Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo envisage de « former un bloc avec le Pdci pour mobiliser les Ivoiriens » autour du retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien dans son pays natal.    

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a fait savoir que relativement à l’arrivée de M. Gbagbo, « le FPI a bien voulu demander au président Bédié de désigner des personnalités, ce qui a été fait ».

Des membres du Pdci ont été désignés dans les différentes structures du comité d’accueil, à la coordination, dans le Comité national et dans les commissions de travail, a indiqué M. Guikahué, soulignant que cette rencontre était une prise de contact. 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifestée aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

La rencontre regroupant une délégation du Front populaire ivoirien et du Pdci, s’-est tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Mali: comment le journaliste français a été enlevé à Gao

Très tôt informée des faits, l’agence Apa news avait décidé, en commun accord avec les proches du journaliste français qui a annoncé dans une vidéo, hier soir, être enlevé par des jihadistes à Gao début avril, de ne pas rendre compte de son rapt. Explications.On a perdu ses traces le 08 avril quand, en début d’après-midi,  il est monté à bord d’un véhicule tout-terrain venu le chercher devant le Motel Askia, cette petite auberge prisée des humanitaires et des journalistes qui se hasardent encore à Gao ou dans cette partie très agitée du nord du Mali. 

Olivier Dubois, 46 ans, journaliste français basé à Bamako, la capitale, est finalement apparu dans la soirée de mardi à mercredi dans une courte vidéo de 21 secondes où il explique avoir été kidnappé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), nébuleuse liée à Al Qaida. Le journaliste de 46 ans, installé au Mali depuis 2015, appelle sa famille, ses amis et les autorités françaises à utiliser  «tout ce qui est en leur pouvoir» pour le faire libérer.

Collaborateur de plusieurs médias français dont Le Point et Libération, Olivier Dubois était arrivé à Gao le matin même à bord d’un vol commercial en provenance de Bamako, après avoir passé un mois dans le centre du Mali pour rendre compte de l’évolution de la situation dans cette zone théâtre depuis plusieurs années d’interminables violences inter-communautaires au Mali. 

Le journaliste dont le carnet d’adresses malien est assez fourni, aussi bien dans les sphères du pouvoir à Bamako que parmi les rebelles, y compris les jihadistes, s’est rendu à Gao pour rencontrer pour une interview un des commandants militaires d’Iyad Ag Ghaly, le chef du Jnim. Cet homme s’appelle Abdallah Ag Al Bakaye. Olivier Dubois est en contact avec lui depuis quelque temps. Ils ont été mis en relation par une connaissance commune: Souleymane, un jeune homme originaire de la Talataye, village situé à 150 kilomètres de Gao et dont est originaire le chef militaire jihadiste. Avant de décider de se rendre à Gao, le journaliste avait eu des échanges épistolaires avec Abdallah Ag Albakaye qui étaient transmis à l’un et l’autre en mains propres. Un procédé, théoriquement, plus rassurant dans ce genre de situation que des appels ou messages écrits par téléphone susceptibles d’être interceptés.

Dans une de ses lettres adressées au journaliste, le  jihadiste écrit dans un arabe classique mais truffé d’approximations grammaticales pour l’informer qu’il sera à Gao le 5 avril « pour une mission spéciale et secrète ». Abdallah Ag Al Bakkaye suggère à Olivier Dubois un entretien d’environ quarante-cinq minutes, dans un appartement en ville appartenant à un proche parent. « Le temps est trop court, mais pour notre sécurité, c’est mieux comme ça », précise Abdallah Ag Albakaye.

Pourquoi la date du rendez-vous fixée initialement au 5 a été reculée au 8 avril ? Quel devait être l’objet de l’interview envisagée ? La guerre entre  les jihadistes de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et ceux du Jnim restés fidèles à Al Qaïda ? Les négociations souhaitées par Bamako avec un certain nombre de jihadistes ? Et pourquoi pas une interview du journaliste avec Iyad Ag Ghali lui-même que son lieutenant pourrait faciliter ?

Selon les témoignages recueillis par Apa news, une fois parti du Motel Askia, Olivier Dubois s’est rendu dans l’appartement en ville où le commandant du Jnim lui avait donné rendez-vous. Il a ensuite embarqué, sans contrainte apparente, à bord d’un véhicule vers une destination inconnue. Son téléphone étant resté à l’auberge, il n’a plus donné signe de vie à partir de cet instant.

Deux jours plus tard, son absence est remarquée lorsqu’il est resté invisible à l’aéroport de Gao d’où il devait embarquer pour retourner à Bamako.  Mais sa famille, ses amis et les médias, au courant de son histoire, dont Apa news, avaient décidé de ne pas rendre publique sa disparition. Parmi eux, peu se faisaient d’illusions sur cette disparition du journaliste. Était-il tombé dans un traquenard qu’il n’a pas pu éviter malgré l’expérience, la connaissance du pays, les relations d’amitié diverses et le courage comme Apa a pu le constater à maintes occasions dans les quariers de Bamako ou sur les routes du Mali ? Son interview souhaitée avec le chef jihadiste a-t-elle rencontré un souci de logistique imprévu. Ils voulaient surtout ne pas compromettre d’éventuelles discussions en faveur de sa libération.

Resté à Gao après la disparition du journaliste français, Souleymane qui a joué les intermédiaires avec le chef jihadiste  a été interrogé longuement par les militaires de l’opération antijihadiste française Barkhane qui dispose à Gao de sa plus grande base au Sahel. Le jeune homme se trouve désormais à Bamako, où il est toujours entendu par la police.

Avec cet enlèvement, Olivier Dubois  devient l’unique français otage dans le Sahel depuis la libération en octobre dernier de sa compatriote Sophie Pétronin, enlevée fin 2016, également à Gao, au Mali.

Af’Sud : le Secrétaire général de l’ANC suspendu

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a suspendu son secrétaire général, Ace Magashule, accusé de corruption.Dans une lettre signée par le Secrétaire général adjoint, Jessie Duarte, le parti a déclaré que la suspension serait revue tous les six mois.

« Vous êtes temporairement mis à pied à partir du 3 mai 2021 jusqu’au résultat final de votre procédure judiciaire », indique la lettre.

Magashule devrait réapparaitre devant le tribunal en août prochain pour répondre à des accusations de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent liées à des transactions illégales présumées concernant un contrat passé alors qu’il était Premier ministre de la province de Free State.

Il n’a pas respecté la date limite du 30 avril imposée par le Comité exécutif national de l’ANC pour se retirer de son poste au sein du parti en attendant l’issue de son procès.

Hugo Broos nommé entraîneur des Bafana Bafana

La fédération sud-africaine de football a nommé le Belge Hugo Broos au poste de sélectionneur de l’équipe nationale, a appris APA mercredi.Le président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), Danny Jordaan, a annoncé la nomination du technicien de 69 ans, qui succède à Molefi Ntseki, limogé il y a plus d’un mois après avoir échoué à qualifier les Bafana Bafana à la Coupe d’Afrique des Nations 2022 prévue au Cameroun.

Broos a entraîné le Cameroun de 2016 à 2017, remportant la CAN en 2017.

La nomination du Belge fait suite à des semaines de report de la part de la SAFA, qui cherche à s’attacher les services d’un nouvel entraîneur pour guider l’équipe en vue des prochaines qualifications pour la prochaine Coupe du monde de football.

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’équipe se qualifie pour la Coupe du monde », a déclaré Broos aux journalistes par vidéoconférence.

Le nouvel entraîneur aura pour tâche immédiate de préparer l’équipe à temps pour le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA, dont le coup d’envoi sera donné en juin.

Les Bafana Bafana ont remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 1996 lors de leur première participation, qu’ils ont également organisée à Johannesburg.

Broos est attendu dans le pays la semaine prochaine.

Guinée-Bissau : la BM nomme une nouvelle représentante

La Banque mondiale a nommé Mme Anne-Lucie Lefebvre Représentante résidente en Guinée-Bissau, à compter du 1er mai 2021, annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Mme Lefebvre aura comme priorités de développer et maintenir un partenariat solide avec le gouvernement de la Guinée-Bissau ; superviser le développement d’un solide programme pays basé sur le Cadre de Partenariat Pays et son adaptation en fonction de l’évolution du contexte du pays et favoriser de solides relations de travail avec les partenaires de développement en Guinée-Bissau.

Le portefeuille de la Banque mondiale en Guinée-Bissau comprend 10 projets (6 nationaux et 4 régionaux) pour un engagement total de 322,11 millions de dollars. Celui-ci reflète, selon le communiqué, le fort soutien de la BM au programme de développement du pays, avec 58% des investissements dans les secteurs de l’eau et de l’électricité, suivis par le développement humain (22%), le développement numérique (11%), le transport (5%) et l’agriculture et l’alimentation (4%).

De nationalité canadienne, Mme Lefebvre a rejoint la Banque en 2009 en tant que spécialiste principale du secteur public dans la région Afrique. Elle apporte une expérience opérationnelle importante pour avoir dirigé ou contribué à des travaux analytiques au Maroc, en Algérie, à Madagascar, aux Comores, au Burundi, au Vietnam, en Tanzanie et au Mali.

En tant que spécialiste principale du secteur public au Maroc, son dernier poste avant de rejoindre Bissau, elle a dirigé une équipe multidisciplinaire chargée de traiter les questions transversales de gouvernance.

Côte d’Ivoire: Jean Bonin, un cadre du FPI, démissionne du camp Affi

Jean Bonin Kouadio, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a rendu sa démission du camp Pascal Affi Nguessan, président statutaire du parti, qui dit prendre acte de son départ.

« M. Jean Bonin Kouadio, vice-président du FPI en charge de la Communication et du Marketing politique, a présenté sa démission du FPI au président du parti », indique une note signée du secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré.

Dans cette note, très brève, le porte-parole du FPI rapporte que M. Jean Bonin Kouadio a quitté la tendance Affi « pour des raisons de convenances personnelles, par correspondance en date du mardi 4 mai 2021, réceptionnée ce mercredi 05 mai 2021 ».

« Le président du parti (Pascal Affi Nguessan) en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. Jean Bonin Kouadio pour les années de collaboration », conclut la note relative à sa démission qui intervient dans un contexte des préparatifs du retour de Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des dissensions internes dues à un problème de leadership, qui a divisé la formation politique, avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi. 

Le retour annoncé de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales de 2010-2011, mettra certainement fin à ce bras de fer entre ces factions.  

Ahmedou Ould Abdallah nommé Envoyé spécial de l’OIF au Tchad

La Secrétaire générale de la Francophonie a désigné le Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah Envoyé spécial au Tchad.L’ancien ministre Affaires étrangères et de la Coopération de la République Islamique de Mauritanie est chargé de faire le suivi de la situation au Tchad, dirigé par un Conseil Militaire de Transition (CMT) depuis lé décès, le 20 avril dernier, du président Idriss Déby Itno.

La nomination de M. Ould Abdallah s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour accompagner le processus de transition engagé dans ce pays d’Afrique du centre.

Ahmedou Ould Abdallah conduira, dans les prochains jours, une délégation de haut niveau de la Francophonie qui se rendra à N’Djamena à l’effet de prendre attache avec les nouvelles autorités ainsi qu’avec les acteurs politiques et sociaux tchadiens, rapporte un communiqué de l’OIF.

L’Envoyé spécial de la Secrétaire générale œuvrera en coordination avec les partenaires internationaux, notamment l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans le but de contribuer à une gestion apaisée, consensuelle et inclusive de la transition.

Les conclusions de sa mission seront examinées par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).

RCA : élection du président de l’Assemblée nationale

Simplice Mathieu Sarandji est élu ce mercredi président de l’Assemblée nationale.Ce proche du chef de l’Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a récolté 69 voix sur 90 votants. Il remplace à ce poste Moussa Laurent Gon-Baba.

M. Sarandji avait face à lui deux candidats, à savoir Joseph Bendounga et Martin Ziguélé.

Jusqu’à hier mardi, Simplice Mathieu Sarandji était ministre d’État, conseiller spécial du chef de l’État.

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Kigali et Juba veulent approfondir leur coopération militaire

Des responsables militaires rwandais et sud-soudanais ont convenu de renforcer leur coopération militaire.Angelina Jany Teny, ministre de la Défense et des Anciens combattants du Soudan du Sud et son homologue rwandais, le major général Albert Murasira sont arrivés à cet accord lors d’une réunion tenue mardi soir à Kigali.

Au cours de la visite, la ministre du Soudan du Sud a également révélé que les discussions des deux parties tournaient principalement autour de la mise en œuvre de l’accord de paix dans son pays.

« Nous avons ici des hauts dirigeants militaires en formation à l’Académie de la paix du Rwanda, dans le cadre du processus de mise en œuvre de l’accord de paix au Soudan du Sud », a-t-elle déclaré, ajoutant que le Rwanda avait un rôle à jouer dans l’appui à la mise en œuvre de cet accord de paix.

Le Rwanda est déjà membre du Comité spécial de haut niveau de l’Union africaine (UA) pour le Soudan du Sud (C5). Les autres pays membres sont l’Afrique du Sud, en tant que président, l’Algérie, le Tchad et le Nigeria.

Un accord de paix au Soudan du Sud a été signé le 12 septembre 2018 et un gouvernement d’unité formé en février 2020.

Actuellement, la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Soudan du Sud analyse cette situation et examine comment elle peut mieux soutenir la paix et protéger les civils dans ce pays ravagé par la guerre.

Le Rwanda maintient trois bataillons et une unité aérienne au Soudan du Sud dans le cadre de la mission des Nations unies. En outre, ce pays a également déployé à Juba, un contingent de 560 policiers, essentiellement composé de femmes, dans le cadre de la force de paix des Nations unies.

Maroc : une Malienne accouche de 9 nouveau-nés

Une femme malienne a accouché, par césarienne, de neuf nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) dans un hôpital au Maroc et les bébés et la maman se portent bien.L’annonce a été faite mardi par la ministre malienne de la Santé et du Développement social, Docteur Fanta Siby.

Après un séjour médical de deux semaines à l’hôpital du Point G de Bamako, sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, la dame Halima Cisse a été admise le 30 mars 2021 dans une clinique marocaine pour prise en charge de sa grossesse.

« La ministre de la Santé et du Développement social est heureuse d’annoncer que ce jour 04 mai 2021, H. Cisse a accouché, par césarienne, de  neuf (9) nouveau-nés au lieu de sept (7) annoncés par les résultats d’échographies faites au Mali comme au Maroc. Les nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) et la maman se portent tous bien », lit-on dans un communiqué du ministère malien de la Santé. 

« En cette heureuse circonstance, la ministre de la Santé et du Développement social remercie le Président de la Transition, dont le leadership politique et la générosité ont permis de diligenter et d’assurer la prise en charge financière de l’évacuation sanitaire de Halima Cisse », ajoute la même source.

La ministre a félicité « les équipes médicales du Mali et du Maroc, dont le professionnalisme est à l’origine de l’issue heureuse de cette grossesse » et souhaité « une longue vie aux bébés et à la maman ».

Originaire de Tombouctou (nord), la jeune femme malienne a été accompagnée au Maroc par son médecin et deux membres de sa famille. Son voyage a été financé par le gouvernement malien, avec une contribution personnelle du président de transition, Bah Ndaw.

Football: Motsepe annonce 5 milliards FCFA pour le championnat interscolaire

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a annoncé mardi à Abidjan que sa Fondation fait un don de 10 millions de dollars au profit du championnat panafricain interscolaire de football (CAF-FIFA).

Le président de la CAF qui a séjourné à Abidjan en  compagnie de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans le cadre d’une visite de travail, a fait cette annonce au lycée moderne d’Abobo (Nord d’Abidjan) à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce tournoi panafricain interscolaire en présence d’un parterre de personnalités.

Selon la CAF qui reprend cette annonce sur son site officiel, ce don  de 10 millions de dollars (plus de 5 milliards FCFA) de la fondation de M. Motsepe, servira à développer le football scolaire dans les six zones de la CAF à travers l’organisation de ce Championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA. 

« Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football des jeunes ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national», a estimé M. Motsepe.

Des garçons et filles âgés de 12 à 14 ans participeront à cette compétition qui va se dérouler en trois étapes. D’abord au niveau national (via les Associations nationales) et ensuite au niveau zonal avec l‘organisation de six tournois régionaux qui serviront de tours qualificatifs au tournoi final du championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA.

Zimbabwe : la banque centrale au secours des PME

La banque centrale du Zimbabwe a approuvé une facilité de 5,9 millions de dollars US pour renforcer la participation des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dans l’économie générale.Dans un communiqué publié mardi à l’issue d’une réunion du Comité de politique monétaire (MPC), le gouverneur de la Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ), John Mangudya, a déclaré que les MPME auraient accès à la facilité, fixée à 500 millions de dollars zimbabwéens, « auprès des banques et des institutions de microfinance à 30% par personne et par an, aux fins d’améliorer la production et la productivité dans tous les secteurs de l’économie ».

Cette facilité est la reconnaissance par les autorités monétaires du rôle critique joué par les MPME au Zimbabwe au cours des deux dernières décennies.

La plupart des MPME appartiennent au secteur informel, qui a pris de l’importance ces dernières années avec la fermeture des entreprises du secteur formel en raison de la détérioration des conditions économiques du pays.

La RBZ s’est félicitée de la réduction de l’inflation, qui est encore passée de 240,1% en mars 2021 à 194% en avril 2021.

« Le comité a réaffirmé son engagement à maintenir la trajectoire désinflationniste jusqu’à la fin de l’année et s’attend à ce que l’inflation d’une année à l’autre descende en dessous de 55% d’ici juillet 2021 », a déclaré Mangudya.

Il a également révélé que le MPC avait décidé de maintenir le taux directeur bancaire à 40%, et de soutenir les bureaux de change avec des besoins de change pour soutenir les MPME qui ont besoin de devises pour leurs diverses activités de production.

Mali : un journaliste français enlevé

Olivier Dubois, disparu le 8 avril dernier, dit être kidnappé par le Groupe de soutien pour l’Islam et les Musulmans (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali.Dans une vidéo de 21 secondes postée hier mardi sur les réseaux sociaux, le journaliste freelance, collaborant notamment avec Libération et Le Point, a confirmé son enlèvement par le GSIM (ou JNIM en arabe), un groupe affilié à Al-Qaïda.

A en croire Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements jihadistes, Olivier Dubois « a été piégé » puisqu’on lui a fait « miroiter une interview avec un commandant jihadiste local ».

Installé au Mali en 2015, le Français s’était rendu à Gao, dans le nord du pays, en début avril dans l’espoir de rencontrer la personne ressource. Désormais, souligne M. Nasr, la vidéo du journaliste « lève le doute » sur son statut auprès de ses interlocuteurs.

Economie, santé et pluviométrie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires la résistance des grands chantiers à la crise sanitaire, le marché boursier, le réapprovisionnement des pharmacies au Maroc en chloroquine et hydroxychloroquine et les retenus des barrages.+L’Economiste+ relève que les grands chantiers résistent à la crise, estimant que la pandémie n’aura pas profondément affecté la réalisation des grands chantiers. En effet, le ministère de l’équipement a lancé les appels d’offres des 5 grands barrages, qui devraient mobiliser un volume global de 2,3 milliards de mètres cubes et 7 ,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Idem pour l’activité portuaire qui a connu une dynamique destinée à approvisionner les marchés au niveau national et à l’étranger. Et cela, en dépit de l’impact de covid-19, rapporte le quotidien.

+Libération+ fait savoir que les pharmacies au Maroc seront réapprovisionnées à partir du 1er juin prochain en quantité suffisante de médicaments essentiels à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine.

Le ministère de la santé indique que l’engouement des citoyens marocains pour le vaccin anti-Covid19 est à l’origine de la décision d’approvisionner de nouveau les pharmacies en quantité suffisante de ces médicaments essentiels, avec l’obligation d’un suivi et d’un contrôle rigoureux du stock national et du degré d’utilisation.

+Aujourd’hui le Maroc+ note que le volume des échanges sur les marchés central et de blocs peine à retrouver son équilibre. A fin mars, l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC) recense des échanges de l’ordre de 9 milliards de dirhams alors que ce volume se situait autour de 13,87 milliards de dirhams au titre du premier trimestre de l’année 2020.

Une grande partie de ces échanges est réalisée sur le compartiment central. Les échanges à ce niveau totalisent un volume de l’ordre de 6 milliards de dirhams représentant ainsi 67% des parts du volume global. En parallèle, les transactions de gré à gré captent pour leur part 33% du volume global. Elles représentent en effet une valeur de l’ordre de 2,93 milliards de dirhams.

+Al Alam+ indique que les retenues des principaux barrages nationaux ont atteint, au 03 mars 2021, plus de 8,26 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de 51,3%.

Selon les données du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, ce niveau est supérieur à celui enregistré à la même date de l’année 2020, durant laquelle les retenues se sont élevées à près de 7,77 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 49,8%.

Barrage du Nil : la discorde entre l’Ethiopie et Soudan perdure

Addis-Abeba a minimisé la revendication de propriété de Khartoum sur l’Etat régional de Benishangul-Gumuz qui abrite les travaux de construction du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Dans une déclaration publiée mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Ethiopie, l’ambassadeur Dina Mufti, a qualifié la revendication de propriété du Soudan sur la région de Benishangul-Gumuz de « honteuse ».

Dina a indiqué que le Soudan avait fait des déclarations sur le GERD et sur la question des frontières, laissant la communauté internationale perplexe.

L’attitude belliqueuse du Soudan menace d’annuler toutes les réalisations encourageantes obtenues à la suite de la signature de l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, a-t-il ajouté.

Selon les notes de 1972, les deux pays ont convenu de ne pas recourir à la force pour résoudre les conflits frontaliers, ou déplacer les personnes sédentaires perturbant ainsi le statu quo, a déclaré le ministère dans un communiqué.

Il a déclaré que la récente arrivée de troupes soudanaises sur les terres éthiopiennes montre que Khartoum souhaite capitaliser sur l’instabilité de ses voisins, alors que les forces gouvernementales éthiopiennes continuent de combattre les insurgés au Tigré.

« Le Soudan avait fait la même chose lorsque le gouvernement impérial de Hailé Sélassié a été renversé dans les années 1970 et lorsque le DERG (gouvernement communiste de Mengistu Hailé Mariam) a été évincé par les forces rebelles dans les années 1990. Ces deux tentatives ont été repoussées avec succès par les forces éthiopiennes », a conclu le communiqué du ministère.

Le foncier, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du litige foncier impliquant deux villages et un homme d’affaires.A propos du différend entre Babacar Ngom, fondateur de la Sénégalaise de distribution de matériel avicole (Sédima) et les habitants de Ndingler (village situé dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar), c’est « une bataille sang-faim » selon L’Observateur.

Dans les colonnes de ce journal, l’ancien chef de village, Abdoulaye Dione, déclare : « Nous sommes prêts à nous soumettre à un règlement du conflit en attendant l’arrivée de (la saison des pluies). Mais si le conflit n’est pas réglé d’ici là, nous irons cultiver ».

En tout cas, « le risque d’affrontements entre Ndingler et Djilakh » constitue pour Le Quotidien des « champs de mines ». En effet, rapporte ce journal, le litige foncier a pris « une autre tournure » car désormais les deux villages voisins « se regardent en chiens de faïence ».

C’est pourquoi, signale EnQuête, « un important dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux par la Gendarmerie ».

De son côté, Sud Quotidien annonce que « l’Etat a décidé d’intervenir pour éviter un drame. Il a prononcé la suspension temporaire des travaux d’exploitation de l’assiette foncière d’environ 80 hectares », objet du désaccord entre l’homme d’affaires et les ruraux.

Si Ndingler s’oppose farouchement au projet d’agro-business de la Sédima, Djilakh l’a accepté volontiers après la tenue de « trois audiences publiques », note Le Quotidien.

Cité par Le Soleil, Aliou Faye, un habitant de Djilakh, soutient donc que c’est « avec l’onction des populations de son village que les terres ont été attribuées » à la Sédima. Dans Le Quotidien, il fait savoir que « Ndingler n’est pas propriétaire des terres qu’il réclame ».

Poursuivant dans L’AS, Aliou Faye met en garde Babacar Ngom : « Si jamais il s’aventure à donner un seul mètre carré à la population de Ndingler, il perdra tout ».

En sports, WalfQuotidien se fait l’écho de la non-homologation d’aucun stade sénégalais pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Ballon d’or africain en 2001 et 2002, El Hadj Ousseynou s’en désole dans ce journal : « Ce n’est pas normal que le Sénégal, avec son rang en Afrique et dans le monde, ne puisse pas avoir un stade qui réponde aux normes internationales ».

Toutefois, indique Stades, le ministère des Sports a renseigné que « des inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf) seront le 18 mai prochain au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) » pour voir si les travaux effectués peuvent permettre de revenir sur la décision de l’instance faîtière du football continental.

Avec « l’éventuel report » des deux premières journées de ces qualifications, « la Caf veut donner une dernière chance aux pays dont les stades ne répondent pas encore aux normes de la Fédération internationale de football association (Fifa) », conclut Record. 

Covid: Madagascar renforce ses capacités médicales

L’Etat malgache renforce ses capacités médicales en réponse à la pandémie de Covid-19 avec 2000 bouteilles d’oxygène aux fins de traiter de manière dilligente les personnes atteintes de cette maladie.

Le pays a réceptionné un lot de 2000 bouteilles d’oxygènes arrivé le 3 mai 2021 de l’aéroport d’Ivato de Chine, soit trois jours après l’accueil de 2000 concentrateurs d’oxygène en présence du président de la République, selon une note.  

Ce n’est pas la première vague de matériels de ce type qui est acheminée sur la Grande-Ile. Une première de 2400 unités de concentrateurs d’oxygène avait été importés en 2020 lors de la première vague pandémique. 

Les autorités locales ont été instruites à l’effet de transporter et de disséminer les concentrateurs d’oxygène dans les centres de santé et dans les hôpitaux. Les régions prioritaires ciblées sont celles de Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Sava.

Ces kits médicaux sont destinés à équiper les personnels soignants malagasy qui sont en première ligne pour assister les personnes souffrant de la forme sévère de l’infection. 

« Désormais, aucun compatriote ne devrait plus perdre la vie à cause du manque d’équipements sanitaires tel que l’oxygène », a déclaré le chef de l’Etat Malagasy, Andry Rajoelina. 

La compagnie Air Madagascar a rapporté ces bouteilles d’oxygènes depuis la Chine. Suite à l’arrivée des 2000 bouteilles d’oxygène, Andry Rajoelina a rappelé la nécessité de «mettre tout en œuvre pour lutter efficacement contre cette pandémie et sauver la vie de nos compatriotes ». 

La réception des bouteilles d’oxygène a été suivie d’une visite du président à l’Institut Supérieur de Travail Social qui accueillera bientôt un nouveau centre de traitement de la Covid-19 (pour le district d’Atsimondrano) d’une capacité de 160 places. 

Ces centres constituent l’ossature de la stratégie gouvernementale de réponse à la crise sanitaire. L’augmentation de leurs nombres et de leur capacité est une priorité pour l’Etat et vise à éviter l’engorgement des structures sanitaires déjà en place. 

Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé de nouvelles consignes sur l’amélioration du suivi des primes et des équipements de protections destinés aux personnels de santé et aux bénévoles dans les centres. 

Côte d’Ivoire: une banque ouvre son premier centre de relation client

Une banque marocaine a ouvert, dans le cadre du développement multicanal de son réseau en Côte d’Ivoire, son premier Centre de relation client, baptisé « Atlantique Call », dans un contexte marqué par la Covid-19.

Accessible gratuitement via divers canaux, ce nouveau centre de relation de Banque Atlantique Côte d’Ivoire, animé par des téléconseillers, est joignable par téléphone fixe ou mobile, 7 jours sur 7 de 8h à 22h pour répondre aux attentes et aux questions des clients.

Dans ce contexte pandémie de Covid-19, ce centre de relation client vient réduire les contacts entre le personnel et les clients, toute chose qui participe à réduire la transmission de la maladie.  

Il permettra de traiter les informations dans divers domaines : produits et services de financement, statut du dossier de crédit, disponibilité des Guichets Automatiques de Banque (GAB), la gestion de cartes bancaires et le suivi des réclamations.

Le service « Atlantique Call » sera bientôt enrichi par de nouvelles fonctionnalités en cours de développement, notamment l’intégration de la technologie IVR (serveur vocal interactif, ainsi que l’accès via la messagerie électronique, les réseaux sociaux et le site web institutionnel de la banque.

Cette initiative devrait être poursuivie dans d’autres pays de présence du Groupe. Elle vient conforter la banque dans sa vision pour apporter à sa clientèle une expérience de qualité, ainsi que des produits et services innovants et personnalisés.

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays membres de l’Union  (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Rabat et Djibouti conviennent de développer une coopération Sud-Sud ambitieuse

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a tenu mardi, une visioconférence avec son homologue djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf.Les deux ministres ont eu des entretiens au cours desquels ils se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de solidarité existant entre les deux pays et exalté la qualité des sentiments d’estime et de respect qui caractérisent les rapports entre leurs chefs d’Etat, selon un communiqué publié à l’issue de ces entretiens.

Les deux ministres se sont réjouis des résultats des élections présidentielles tenues en République de Djibouti le 9 avril 2021 qui se sont déroulés dans le calme et la transparence et qui ont consacré la victoire de M. Ismail Omar Guelleh, Président de la République pour un mandat de 5 ans.

S’agissant de la coopération bilatérale, les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté de tout mettre en œuvre en vue de renforcer davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les domaines.

Concernant la question du Sahara marocain, le gouvernement djiboutien a réitéré l’attachement résolu et constant de Djibouti à l’intégrité territoriale du Maroc.

A cet égard, le Djibouti a renouvelé son appui ferme à une solution politique négociée, consensuelle et définitive, et insisté sur l’exclusivité des Nations Unies dans le règlement de ce différend, qui garantit le projet d’autonomie des provinces marocaines du Sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc, de son unité nationale et de son intégrité territoriale.

Dans ce cadre, le Maroc se réjouit de la position constante de Djibouti qui a toujours soutenu l’intégrité territoriale du Maroc ainsi que de l’ouverture par ce pays frère de son Consulat Général à Dakhla, en février 2020.

Les deux ministres ont convenu de développer davantage une coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat touchant des domaines tels que : la formation, l’investissement, l’énergie renouvelable, la pêche maritime et la transformation des produits de la mer, le tourisme, les affaires islamiques, la protection civile, la coopération portuaire, le transport aéroportuaire et la justice.

Ce partenariat doit également s’appuyer sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays.

MM. Bourita et Ali Youssouf ont procédé à la signature d’un accord-cadre de Coopération prévoyant la création d’une Grande commission mixte qui définit les orientations à donner aux relations bilatérales entre les deux pays dans les domaines précités.

Ils ont également signé un Mémorandum d’Entente de coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays dans le domaine de la formation diplomatique, afin de favoriser l’échange d’expériences en la matière.

Les deux parties ont convenu de tenir à Rabat, une fois que la situation sanitaire le permettrait, la première session de la commission mixte de coopération maroco-djiboutienne, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord par voie diplomatique.

Electricité: la Côte d’Ivoire connaît un déficit d' »un peu plus de 200 Mgw »

La Côte d’Ivoire connaît un déficit d’énergie électrique d' »un peu plus de 200 Mgw » dû principalement à une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, selon Didier Kouamé, directeur de la production à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).

« Le déficit (de la production d’électricité en Côte d’Ivoire), aujourd’hui, on peut l’évaluer à peu plus de 200 Mgw », a indiqué mardi M. Didier Kouamé, lors d’une visite de journalistes sur le site du barrage d’Ayamé 1, sis à 168 Km au Sud-est d’Abidjan.

Il a fait observer que « quand on estime la demande (d’électricité au niveau national), on est à peu près à 1645 Mgw et ce que la Côte d’Ivoire produit est un peu plus de 1400 Mgw », au terme de la visite. 

Aujourd’hui, dira-t-il, la production en Côte d’Ivoire, c’est à peu près 75% avec le thermique (gaz) et le reste avec l’hydraulique. Pour l’hydraulique, l’on a une capacité installée de 879 Mgw, et le pays « ne peut que produire autour de 200 Mgw ».

Avec le thermique et l’hydraulique, « on n’arrive pas à satisfaire entièrement les besoins en termes de demande. A la limite, si à l’hydraulique on arrivait à produire jusqu’à 400, 500 Mgw, on aurait pu compenser le déficit », a-t-il relevé.

Actuellement, « les niveaux (d’eau) sont tellement bas qu’on arrive pas à avoir un niveau de production suffisant », a-t-il insisté, mentionnant qu’au lac de Ayamé 1, le problème principal est le stock d’eau qui est « très bas par rapport au niveau normal de la saison ». 

En plein régime, le niveau d’eau du barrage est à 90,5 mètres, mais, aujourd’hui, l’eau a décru affichant un niveau de 84 mètres, soit un gap de 6,5 mètres. Or, « habituellement à cette période, on est autour de 87 mètres soit trois mètres en dessous de la normale saisonnière », a-t-il poursuivi. 

Le lac, selon M. Didier Kouamé se remplit chaque année à l’occasion de la saison de pluie, notamment entre le mois de juin jusqu’à octobre. Arrivée au niveau maximum, un stock est recueilli pour être utilisé toute l’année, au moment des périodes chaudes.

« Il se trouve que l’année dernière, on n’a pas eu le niveau suffisant. On est arrivé jusqu’à 88 mètres, ensuite, pendant le cours de l’année, on a utilisé un peu plus pour pouvoir compenser le déficit qu’il y avait sur le thermique », a mentionné M. Kouamé.

 

« Pour ne pas vider le peu de stock qui est là avant la saison des pluies, le dispatching essaie donc de gérer au mieux la petite réserve qui reste et c’est valable pratiquement sur tous les autres sites de production, que ce soit à Kossou ou Buyo », a-t-il fait remarquer.

Le directeur de la production a insinué que tous les lacs du pays sont à leur seuil minimum et on arrive pas à donner toute la pleine mesure de la puissance hydraulique. En outre, le manque de pluie de l’année précédente n’a pas permis de constituer un stock d’eau important.

Ladji Koné, le directeur de l’usine du barrage hydroélectrique d’Ayamé, a rassuré que « jusqu’à la mi-mai ou fin mai, on va commencer à avoir les apports » en termes d’eau. Et ce, jusqu’au mois d’octobre 2021, ce qui permettra au lac d’atteindre un niveau considérable.

« Que les Ivoiriens soient rassurés en ce qui concerne la production, car notre objectif premier, c’est la satisfaction du client. On fait tout ce qui est possible, maintenant pour pouvoir mettre à disposition une énergie de bonne qualité », a-t-il ajouté.

« À Ayamé 1, l’usine de production dispose de deux machines d’une puissance installée totale de 22 Mgw, mais avec la limite d’eau, je me retrouve aujourd’hui autour de 12 Mgw, donc j’ai une perte de 10 Mgw », a révélé  M. Ladji Koné.

Au niveau de « Ayamé 2, qui dépend de Ayamé 1 (l’eau qu’ on turbine à Ayamé 1 est également turbinée à Ayamé 2), c’est deux groupes de 15+15 Mgw, soit 30 Mgw », a-t-il expliqué, rappelant que le pays a connu cette sécheresse dans les années 84.

M. Kouamé a noté que beaucoup d’investissements sont attendus, le premier qui devrait  se faire depuis le mois de février, concerne la 4e tranche d’Azito qui va arriver certainement au mois d’août 2021. Mais, les travaux ont été ralentis à cause de la Covid-19.

Le barrage de Gribo Popoli (Sud-Ouest, 110 Mgw), lui est en construction, un autre sur le Bandama, en aval de la ville de Taabo est en cours de même que le barrage de Singrobo-Ahouaty, a-t-il dit, soulignant que la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel) aussi construit une centrale appelée Atinkou à Jacqueville (Sud).

« Lorsque tous ces projets seront mis en oeuvre, je pense qu’ on pourra résorber un peu le déficit momentané qu’ on accuse », a déclaré le directeur de la production de la Compagnie ivoirienne d’électricité. 

Il y a quelques semaines, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la Centrale thermique d’Azito (450 Mgw, 25 à 30% de l’électricité nationale), dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays. Selon la centrale, la panne a été réparée. 

Rabat et Abuja s’engagent à construire un partenariat stratégique

Le Maroc et le Nigeria ont réaffirmé, mardi, leur engagement à construire un partenariat stratégique dans différents secteurs, au bénéfice des deux pays.Lors d’un entretien par visioconférence, le ministre marocain des Affaires étrangères et son homologue du Nigéria, Geoffrey Onyeama, ont exprimé leur volonté de développer cette coopération et hisser les échanges à un niveau supérieur.

Ils ont souligné, dans ce sens, la qualité des relations liant le Maroc et le Nigeria, empreintes de fraternité et de solidarité, grâce au leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Son Excellence Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, parvenu à APA.

Les relations bilatérales ont connu une impulsion positive dans tous les domaines, particulièrement suite à la visite royale au Nigeria en décembre 2016 et celle du Président Buhari au Maroc en juin 2018, selon la même source.

MM. Bourita et Onyeama ont également souligné l’importance de renforcer la dynamique de coopération économique entre les différents départements concernés, rappelant le grand potentiel de maillage qui s’offre aux communautés d’affaires des deux pays.

Les deux ministres se sont, par ailleurs, réjouis du progrès réalisé dans la mise en place conjointe de la plateforme chimique au Nigeria, se chiffrant à 1,3 milliard de dollars, et qui produira de l’ammoniac et divers engrais, notant que ces projets stratégiques et mutuellement bénéfiques sont une concrétisation éloquente de la coopération Sud-Sud.

Ils ont également convenu de tenir des consultations régulières sur les questions d’intérêt commun au niveau régional et continental et réaffirmé leur volonté de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

A cette occasion, M. Bourita a renouvelé ses félicitations au Nigeria pour l’élection de l’Ambassadeur Adeoye Bankole au poste de Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine et a adressé ses félicitations au ministre nigérian suite à l’élection de Mme Ngozi Okonjo, première Africaine élue à la tête de l’OMC.

Les deux responsables se sont, en outre, engagés à tenir la prochaine Commission Mixte dès que les conditions sanitaires le permettraient, conclut le communiqué.

Présidence de la FIF: «On ne prend pas parti pour l’un ou l’autre des candidats» ( Infantino)

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino a soutenu mardi à Abidjan que son institution ne prend pas parti pour l’un ou autre des candidats déclarés à la présidence de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

« C’est un message d’unité et d’espoir qu’on vient donner. On ne prend pas parti pour l’un ou l’autre ou pour le troisième candidat. On prend parti pour le football », a assuré M. Infantino.

Il s’exprimait au palais présidentiel d’Abidjan à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Le président de la FIFA Gianni Infantino et le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe séjournent depuis lundi en Côte d’Ivoire.  

Cette visite intervient dans un contexte de crise à la Fédération ivoirienne de football (FIF) où un Comité de normalisation a été installé pour son administration provisoire. 

Trois candidats étaient en lice pour la présidence de la FIF au moment où la crise est survenue. Il s’agit de Sory Diabaté, Idriss Diallo et Didier Drogba. 

« On travaillera ensemble avec le Comité de normalisation qui fait un travail exceptionnel  », a promis M. Infantino, estimant que la Côte d’Ivoire est un  « pays béni ».

Poursuivant, il a annoncé le lancement à Abidjan, d’un tournoi interscolaire panafricain qui est une sorte de championnat d’Afrique de football des élèves africains. Ce projet  innovant est porté par la CAF.

Angola : appel d’offres pour les bassins onshore du Congo et du Kwanza

L’Agence nationale angolaise du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) a officiellement ouvert des blocs d’octroi de licences pour les bassins onshore du Bas-Congo et de Kwanza dans le cadre de son cycle de licences pétrolières et gazières 2020.Le cycle de candidature en cours est une manifestation de la stratégie de l’Angola pour l’attribution continue des concessions pétrolières 2019-2025 qui a été approuvée et codifiée par le décret présidentiel no. 52/19, du 18 février 2019, informe le communiqué de l’ANPG parvenu ce mardi à APA.

Ce dernier appel d’offres vise à étendre les activités de recherche et d’évaluation dans les bassins sédimentaires, à accroître les connaissances géologiques sur le potentiel en hydrocarbures de l’Angola et à inviter une nouvelle vague d’explorateurs à produire de nouvelles découvertes, souligne la note.

Les blocs du bassin côtier du Bas-Congo comprennent CON1, CON5 et CON6; tandis que les blocs du bassin onshore de Kwanza comprennent KON5, KON6, KON8, KON9, KON17 et KON20.

Des dirigeants d’entreprises formés à Abidjan sur le management de la qualité

L’Agence pour le développement de la compétitivité des industries de Côte d’Ivoire (ADCI) de concert avec le gouvernement ivoirien, a ouvert mardi à Abidjan, une session de renforcement des capacités de 15 dirigeants d’entreprises en Côte d’Ivoire en management de la qualité.Cette session de formation qui est animée par le cabinet  « Genetrix Consulting»  s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI). Ce projet vise notamment plusieurs objectifs dont  le soutien à la restructuration et à la mise à niveau des entreprises.

Ainsi l’objectif global de cette session est de développer les compétences des dirigeants et cadres des entreprises adhérentes au Programme national de restructuration et de mise à niveau (PNRMN) en Lean Six Sigma  (management de la qualité) pour les amener à comprendre les enjeux de l’amélioration continue des performances et de transformer leurs opérations en intégrant l’excellence opérationnelle comme un instrument de rentabilité et un avantage concurrentiel. 

« La Côte d’Ivoire devient un marché pour la sous-région, pour l’Afrique et même pour l’international. De ce fait,  le gouvernement s’est dit qu’il faut renforcer la compétitivité des entreprises ivoiriennes qui vont certes avoir des opportunités, mais aussi vont faire face à des menaces», a expliqué Camille Niamkey, la directrice des opérations de l’ADCI dans un discours d’ouverture de ces assises.

 Selon elle, il est important d’aider ces entreprises à améliorer leurs activités.  « Nous sommes là pour partager les expériences et les connaissances et aussi les meilleures pratiques en matière de transformation de nos organisations » a  renchéri à son tour, Jean Jacques Bissouma, chargé d’animer cette session.

Plusieurs modules seront déployés au cours de cette formation. Le premier est l’enjeu de l’amélioration continue des entreprises et le deuxième porte sur la méthodologie pour définir les problématiques.

« Ensuite nous allons mesurer nos succès et  pouvoir comprendre comment analyser ce qui cause les problèmes des entreprises. Enfin, nous verrons comment identifier des solutions durables afin de pouvoir éliminer nos problèmes et de mettre en place un plan de contrôle », a-t-il explique.

L’ADCI est chargée d’accompagner les entreprises adhérentes au PNRMN dans leurs démarches de restructuration et/ou de mise à niveau par la mobilisation d’experts et de consultants. Le PNRMN est destiné à préparer les entreprises manufacturières ivoiriennes à faire face à une concurrence accrue dans le cadre des accords multilatéraux de libre-échange.

Sénégal : la Corée appuie des projets de développement

Les fonds fournis par l’Agence coréenne de Coopération internationale (KOICA) vont permettre de financer trois programmes dont celui de la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal.Quelques jours après avoir obtenu du Fonds monétaire international 650 millions de dollars pour soutenir son économie, le Sénégal vient de bénéficier de la Corée du sud une enveloppe de 21 000 000 dollars US, soit environ 11 413 920 000 FCFA, pour financer trois projets de développement.

Le premier projet porte sur la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. D’un coût de 11 000 000 dollars US, soit 5 978 720 000 F CFA, il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des revenus agricoles par la construction et la réhabilitation des infrastructures de production et de gestion post-récolte, telles que les rizeries, les magasins de stockage et le centre d’exploitation de services mécanisés.

Le second programme porte sur le Projet de village pilote SAEMOUL à Podor pour un montant de 2 500 000 dollars US, soit 1 400 000 000 F CFA. Il devrait permettre d’améliorer la résilience des résidents par le biais du renforcement de capacités et d’accroître la productivité agricole. Ceci afin de favoriser l’augmentation des revenus des producteurs.

Le troisième et dernier programme concerne le projet d’établissement d’un centre de création et d’incubation de start-ups au sein de l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Diamniadio. Il vise à autonomiser les jeunes sénégalais à travers l’entreprenariat et de soutenir les start-ups par le biais de programmes d’un centre d’incubation et d’un « makerspace ». La contribution de la KOICA à son financement s’élève à 7 500 000 dollars US, soit 4 076 400 000 F CFA.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a magnifié la diversité des domaines et des modes d’intervention de la coopération coréenne au Sénégal. A l’en croire, ces domaines embrassent le développement rural, l’entreprenariat, le transport, la santé ainsi que l’énergie et les technologies de l’information et de la communication.

Les modes d’interventions portent sur des subventions aux projets/programmes, mais aussi des emprunts à des conditions préférentielles, a-t-il précisé dans le communiqué de son département parvenu à APA.

Amadou Hott a par ailleurs annoncé que sur la base d’une coopération « aussi étroite », Dakar envisage la signature d’un accord-cadre de coopération avec Séoul. Cet accord, a-t-il, souligné, va améliorer l’efficacité de l’aide avec une liste de projets sélectionnés, conformément au Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent.

Eliminatoires CM2022 : le Malawi va jouer à l’étranger

Les Flames du Malawi devront disputer leurs matchs à domicile des prochaines éliminatoires du mondial 2022 dans un terrain neutre.Cette décision fait suite à la non homologation de leur stade par la Confédération africaine de football (CAF).

Dans une lettre adressée à l’Association de football du Malawi (FAM), la CAF a déclaré que le stade Kamuzu de Blantyre n’était pas apte à accueillir des matchs internationaux comme les éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA prévus en juin, septembre et octobre 2021.

« Par conséquent, et compte tenu du fait qu’il n’y a pas d’autres stades approuvés par la CAF pour ce type de compétition dans votre pays, la décision a été prise de ne pas autoriser votre fédération nationale à jouer les prochains matches sur votre territoire ; votre fédération devra donc choisir des stades approuvés dans les pays d’autres associations membres de la CAF », indique la CAF.

Il a été conseillé à la FAM d’informer la CAF d’ici le 7 mai d’un lieu en dehors du pays où les Flames pourraient jouer leurs matches d’éliminatoire de Coupe du monde pendant que le stade Kamuzu est en cours de réhabilitation.

Le Malawi est dans le groupe D des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2022. Il accueille le Mozambique en juin, suivi de deux autres matchs à domicile contre la Côte d’Ivoire en septembre et contre le Cameroun en octobre.

Burkina Faso : nouvelle attaque meurtrière à l’est

Au moins une trentaine de personnes ont été tuées lundi dans l’est du pays dans une nouvelle attaque attribuée au groupes jihadistes.Une semaine après l’exécution des trois journalistes européens, le cycle de violence se poursuit au Burkina Faso.

Cette fois, c’est Kodyel, localité située à l’est du pays qui a été prise pour cible par des jihadistes. « Des dizaines d’hommes ont fait irruption dans le village et mis le feu à des maisons pendant que d’autres surveillaient, ils ont ouvert le feu sur les gens sans distinction » informe un responsable des Volontaires de la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils engagés dans la lutte anti-djihadiste aux côtés des forces de défense et de sécurité.

L’attaque qui a fait un bilan provisoire d’au moins 30 morts, est l’une des plus meurtrières enregistrées dans le pays depuis plus de six ans.

Selon un responsable régionale des VDP, le bilan pourrait même s’alourdir, puisqu’une  vingtaine de blessés dont plusieurs dans un état grave ont été notés durant ce raid meurtrier toujours pas revendiqué.

Selon des sources sécuritaires ayant requis l’anonymat,  « ce massacre aurait pu être évité », car « des alertes avaient été données il y a quelques jours sur la présence de terroristes dans la zone. Certains individus avaient déjà menacé les villageois qu’ils accusent de les dénoncer ou d’encourager les volontaires qui les combattent ».

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques récurrentes de jihadistes, comme ses voisins du Mali et du Niger. Des attaques souvent attribuées aux groupes Etat islamique et Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte de deux cas du variant indien du coronavirus à Casablanca, l’appui de la BAD au projet d’amélioration du climat des affaires au Maroc et le réapprovisionnement des pharmacies en médicaments essentiels à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine.+L’Economiste+ rapporte que deux cas confirmés d’infection au variant indien du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés à Casablanca.

Selon le ministère de la Santé, ces cas ont été détectés chez une personne en provenance de l’étranger et chez l’un de ses contacts, un étranger résidant au Maroc, ajoutant que ces deux cas ainsi que tous leurs contacts ont été pris en charge conformément aux protocoles internationaux et nationaux en vigueur, avec renforcement des mesures d’isolement sanitaire, pour faire face aux risques potentiels de propagation de cette souche.

+Le Matin+ fait savoir que la Banque africaine de développement (BAD) et le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration ont signé, lundi, un accord de don de près d’un million de dollars américains destiné à soutenir les services du chef du gouvernement pour mettre en œuvre le projet d’appui à l’amélioration du climat des affaires et à la relance.

Ce partenariat, qui intervient dans le contexte de crise liée au Covid-19, a pour principal objectif de soutenir l’amélioration de l’environnement des affaires afin de consolider la résilience du Royaume face à la pandémie et de promouvoir la relance de son économie, indique la BAD dans un communiqué, cité par le quotidien.

« Maintenir en ces temps de crise l’élan des réformes qui améliorent le climat des affaires est une priorité pour protéger l’entreprenariat et préserver la croissance des entreprises », a déclaré Mohamed El Azizi, Directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, cité dans le communiqué.

Ce partenariat, a-t-il soutenu, est d’autant plus important qu’il intervient à un moment où le Maroc mobilise l’ensemble de ses forces vives pour réussir une sortie de crise par le haut.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les pharmacies seront réapprovisionnées à partir du 1er juin prochain en quantité suffisante de médicaments essentiels à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine.

Conformément aux mesures préventives prises contre la Covid-19, seuls les hôpitaux étaient approvisionnés en ces médicaments essentiels pour soigner les patients du nouveau coronavirus, insiste un communiqué du ministère de la Santé.

Compte tenu du succès de la campagne de vaccination et de l’engouement des citoyens marocains pour le vaccin anti-Covid19, le ministère de la santé a décidé d’approvisionner de nouveau les pharmacies en quantité suffisante de ces médicaments essentiels, avec l’obligation d’un suivi et d’un contrôle rigoureux du stock national et du degré d’utilisation, affirme la même source.