Abidjan: important exercice incendie au terminal pétrolier

Le terminal pétrolier de la capitale économique ivoirienne a été le théâtre d’un exercice réussi de simulation d’incendie.La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a effectué mercredi un exercice incendie, réussi, à son terminal pétrolier à Abidjan-Vridi, avec l’activation de son Plan d’opération interne (POI). Ce test d’incendie annuel, soutenu par des partenaires extérieurs en termes d’assistance, a été «très satisfaisant», a déclaré à l’issue de la simulation, le directeur général de la Gestoci Ibrahima Doumbia, lors d’un point de conférence tenu sur le site du terminal pétrolier.   

Il a pour objectif d’évaluer l’efficacité de l’organisation de la Gestoci, la réactivité des agents en charge de la sécurité incendie face à un sinistre de grande ampleur, les moyens humains, technologiques et le matériel de lutte contre l’incendie.

L’alerte incendie a été donnée à 10h02 GMT (heure locale) à la suite d’un feu survenu au bac B21, un poste de chargement de produits pétroliers. La hiérarchie informée, elle a demandé une intervention de ses partenaires traditionnels : la SIR, la Petroci, le GSPM (pompiers), le Port d’Abidjan et la gendarmerie.  

La sécurité de la Gestoci va constituer cinq équipes d’attaque du feu comprenant un groupe chargé de mettre en service les motopompes incendie en vue de la protection et du refroidissement des centres emplisseurs, des sphères et des bacs B16, C21, C23.

Il ressort au terme des interventions, aucune perte en vie humaine, selon le porte-parole de la société, Abdoul Aziz Koulibaly, qui a cependant fait état de trois blessés dont un brûlé suite à la collusion de deux camions citerne. 

Les installations d’exploitation n’ont « pas été affectées à part le BAC B21 qui a subi d’importants dommages », a assuré M. Koulibaly, qui a appelé au nom du directeur général les populations à vaquer à leurs occupations.

Cet exercice a enregistré également l’intervention de l’Office national de la protection civile (ONPC), le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la police nationale et le SAMU. Ce qui a permis aux soldats du feu de circonscrire l’incendie en toute sécurité.

Les DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente partagent leurs expériences à Abidjan

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente s’est achevée mercredi à Abidjan après 72 heures de partage d’expériences entre les dirigeants de ces institutions.Cette réunion qui  s’inscrivait dans le cadre des travaux préparatoires du tirage de la Tranche Commune Entente ( TCE) 2021 prévue en Côte d’Ivoire le 24 septembre 2021, a  été présidée par Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire ( LONACI) et a enregistré la présence des responsables des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente.

 Au cours de leurs travaux, les directeurs généraux  ont partagé leurs expériences sur leurs activités respectives et ont fait le bilan de la Tranche Commune Entente 2020 avant d’examiner et adopter les recommandations relatives au tirage de la Tranche Commune Entente 2020.

 Ils ont par ailleurs,  élaboré le cahier de charges pour la commande des tickets de la 27ème édition de la TCE et  donné des orientations pour renforcer l’adhésion des populations à la Tranche Commune Entente.

Dans un discours de remerciements, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Lonaci a clôturé cette rencontre en réitérant  sa gratitude à ses pairs des pays du Conseil de l’entente (Burkina Faso, Niger, Togo, Benin) , au gouvernement ivoirien et au Conseil de l’entente.

Tchad : multiplication des atteintes aux libertés fondamentales (Amnesty)

La multiplication des atteintes à la liberté d’expression et d’association a atteint une proportion inquiétante au Tchad, depuis que les autorités ont organisé le mois dernier, un forum sur des réformes politiques et institutionnelles, boycotté par une partie de l’opposition et de la société civile, rapporte Amnesty International ce mercredi.Le défenseur des droits humains, Alain Kemba Didah, coordonnateur du mouvement citoyen « Le Temps » qui figure parmi les organisateurs d’un forum alternatif du 27 au 29 novembre 2020, à l’initiative de plusieurs organisations et partis politiques, a été placé en détention provisoire lundi dernier, informe l’organisation de défense des droits humains.

Elle précise qu’arrêté le week-end dernier dans les locaux de la radio privée « FM Liberté » à N’Djamena, la capitale, Didah est inculpé pour troubles à l’ordre public et acte de rébellion.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour limiter abusivement les droits des citoyens en interdisant systématiquement des rassemblements de la société civile et des partis d’opposition », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagnes pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

A son avis, « les autorités doivent abandonner toutes les charges contre Alain Kemba Didah, ainsi que les deux autres personnes arrêtées dans les mêmes circonstances et les libérer immédiatement ».

Le 27 novembre, rappelle Amnesty, la radio privée « FM Liberté » a invité les initiateurs du forum alternatif pour recueillir leurs réactions face à cette interdiction. Des éléments de la police sont intervenus dans les locaux de la radio et auraient fait usage de gaz lacrymogène.

Selon les informations recueillies par Amnesty International, plusieurs personnes se trouvant sur place au même moment pour une formation ont été arrêtées avant d’être embarquées. Il y avait des journalistes dans ce groupe de personnes arrêtées dont certains auraient reçu des coups de la part des éléments de la police.

Elles seront libérées quelques heures après leur arrestation, à l’exception de Alain Kemba Didah et deux autres personnes. Dans un communiqué, la police a indiqué que ces personnes avaient été arrêtées en application d’un arrêté ministériel portant interdiction du forum citoyen.

« Ces nouvelles atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique interviennent quelques semaines seulement après l’encerclement des sièges de partis politiques et de mouvements de la société civile par des éléments des forces de l’ordre », note Amnesty.

Covid-19: la Zambie bénéficie d’une aide écossaise

La Zambie figure parmi les trois pays africains qui doivent bénéficier d’une aide de deux millions de livres sterling du gouvernement écossais pour aider les enfants touchés par la pandémie de Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre écossaise du Développement international, Jenny Gilruth, a déclaré que son gouvernement travaille avec l’Unicef pour aider à lutter contre l’impact de la pandémie sur les enfants au Malawi, au Rwanda et en Zambie.

« Nous sommes ravis de travailler avec l’UNICEF sur ce projet pour soutenir leur travail, en particulier avec les enfants, au Malawi, en Zambie et au Rwanda », a déclaré Gilruth cité par un communiqué.

Elle a ajouté que les fonds seraient répartis également entre les trois pays et aideraient à payer pour des besoins spécifiques, comme l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ainsi que des soins de santé, de la vaccination et de la nutrition.

L’argent sera également utilisé pour aider à préparer les systèmes de santé dans les trois pays à distribuer les vaccins Covid-19, dès qu’ils seront disponibles.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire pour évaluer la présidentielle ivoirienne

La Commission électorale indépendante) CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, a entamé mercredi à Abidjan, un séminaire-bilan pour évaluer l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. « Notre vision et notre engagement, c’est de mettre en place les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale de notre pays», a indiqué dans un discours d’ouverture, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI.

 Selon M. Coulibaly, cette rencontre vise à jeter un regard sur les activités menées par son institution et à   «tirer les leçons pour les échéances futures».  « Dans un contexte aussi volontairement suspicieux, le levier de l’évaluation est l’un des atouts majeurs de progression et d’évolution pour entretenir notre crédit», a estimé M. Coulibaly invitant ses collaborateurs à ne pas se lasser de rechercher l’amélioration.

Poursuivant, il a souligné qu’au cours de ces assises, il s’agira d’examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles.

Il a ajouté qu’il faudra aussi revisiter les opérations électorales, les questions liées au déploiement logistique et à la sécurisation. 

« Nous avons certainement enregistré des acquis. Il faut les améliorer. Mais surtout corriger nos insuffisances par des recommandations… Il est essentiel de maintenir le cap, de cultiver le travail bien fait pour nous-mêmes, et au bénéfice de notre Institution.  », a-t-il conclu.

L’élection présidentielle ivoirienne qui s’est tenue le 31 octobre dernier, a enregistré quelques incidents dans certaines localités du pays.

Cette élection présidentielle qui a été boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les candidats de l’opposition, a été remportée par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

 Ce scrutin présidentiel a enregistré un taux de participation de 53,90%. Ce séminaire de la CEI sur l’organisation de l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire du 31 octobre dernier, s’achèvera vendredi prochain.

L’Éthiopie donne à l’Onu un accès humanitaire illimité au Tigré (officiel)

Le gouvernement éthiopien a accordé aux Nations unies un accès humanitaire « sans restriction » à la région septentrionale du Tigrée privée de tout approvisionnement depuis le 4 novembre, à l’issue de quatre semaines de conflit armé pour y délivrer de l’aide, a appris APA dans un document consulté par l’AFP.Selon le document, un accord signé par l’Organisation des Nations unies (Onu) et le ministre éthiopien de la Paix, autorise « un accès sans restriction, continu et sécurisé du personnel et des services humanitaires aux populations vulnérables dans les régions gérées (par le gouvernement) au Tigré et dans les zones frontalières des régions Amhara et Afar » voisines.

Avant le conflit, environ 600.000 personnes – dont 96.000 réfugiés érythréens vivant dans quatre camps – dépendaient totalement de l’aide alimentaire pour se nourrir au Tigré, et un million d’autres bénéficiaient d’un « filet de sécurité » alimentaire, selon le Bureau onusien de coordination humanitaire (Ocha).

Quatre semaines de combats ont poussé quelque 45.500 personnes à fuir au Soudan voisin et ont déplacé un nombre indéterminé d’hommes, de femmes et d’enfants à l’intérieur du Tigré.

Tanger: Les parties libyennes conviennent de former un comité pour unifier les institutions de souveraineté

Les délégations de la Chambre des représentants libyenne et du haut conseil de l’Etat en Libye ont convenu, mardi à Tanger au nord du Maroc, de la constitution d’un comité pour unifier les institutions de la souveraineté.Dans un communiqué final, publié à l’issue de leur rencontre, les deux délégations libyennes ont souligné que les efforts du Maroc ont eu « un effet positif, depuis le dialogue interlibyen en 2015, puis ceux tenus à Skhirat et Bouznika, et actuellement à Tanger, où il a accueilli il y a quelques jours une importante réunion de la Chambre des représentants libyenne ».

Les parties libyennes ont souligné que la réunion consultative de Tanger a été une occasion pour discuter de la manière de mettre en œuvre les consensus atteints par les deux structures dans le but d’unifier les institutions de souveraineté libyennes.

Elles ont également discuté, selon le communiqué, les propositions soumises par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) au sujet des mécanismes de nomination aux postes de haut niveau dans le pouvoir exécutif au cours de la phase préliminaire.

Les délégations libyennes ont souligné « la nécessité de définir un mécanisme transparent, juste et équilibré afin que l’assemblée de chaque région ait la possibilité de désigner plus d’un candidat pour chaque poste ».

Elles ont aussi exprimé leur adhésion à la « construction d’un Etat civil auquel aspiraient les Libyens, et souligné la nécessité « d’étendre l’autorité de l’État sur tout le territoire libyen, de lancer le processus de réconciliation nationale et de justice transitionnelle et de permettre le retour des personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Les deux parties se sont dites déterminées à appuyer les efforts de la Mission des Nations Unies pour mettre fin au conflit et à la division en Libye, dans la perspective de la tenue d’élections générales « pour mettre fin aux étapes de transition et passer à l’étape suivante et partant réaliser la stabilité dans le cadre de l’Etat de droit ».

Macky Sall et l’APR, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce mercredi, sont revenus largement sur le douzième anniversaire de l’Alliance pour la république dirigé par Macky Sall.Walf Quotidien dans sa livraison du jour, parle « d’une fête au goût amer ». Le «chef d’État a brillé par son absence » informe le journal qui ajoute que « beaucoup de cadres (ont) snobé Macky (Sall) », pendant que « Mbaye Ndiaye explique les cas des nouveaux invités au banquet »

L’AS embouche la même trompette et indique que « les douze ans de l’APR (ont été) célébrés dans la morosité ». Le journal de révéler que Macky Sall a fait « faux fond » aux militants au moment où les « défenestrés » du gouvernement ont brillé par leur absence.

L’Observateur dans un jeu de calembour titre, « APR, le nouvel an foiré des militants de la première heure ». Selon des membres fondateurs du parti « Macky Sall a trahi l’idéal commun qui avait motivé la création du parti ». Ils dénoncent l’accaparement du parti « par une bande de copains » face à « des militants relégués au second plan »

Dans le journal Sud Quotidien, « Macky Sall réitère sa main tendue à toutes les casaques pour un Sénégal émergent en 2035 ». Mbaye Ndiaye remobilise les membres du parti, « pour faire face à tous (les) défis qui dépassent les limites et les forces d’un parti ou d’une coalition ».

Dans ce sillage, Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall lus par Mbaye Ndiaye devant les militants, « (l’APR) doit opérer sa mue et épouser la marche du temps politique, économique et social » a expliqué le directeur des Structures du parti.

Au chapitre politique toujours, EnQuête réserve sa Une à Idrissa Seck, nouvel allié de Macky Sall. Face aux remous et la réorganisation au sein de Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle), Idrissa Seck déroule son « ambition et sa stratégie» titre le journal. Pour matérialiser cela souligne le journal, Idy a mis en place « une nouvelle task-force composée de Awa Gueye Kebe, Lamine Ba et Ass Babacar Gueye ».

L’affaire des Centres de redressement de Kara suite et pas fin dans le journal L’Observateur. « Kara Sécurité, le côté obscur d’une enquête » titre le journal qui évoque « les pressions qui ont extirpé Kara de la procédure ». Le journal parle d’une affaire qui n’a pas encore livré tous ces secrets puisque « 17 morts présumés» seraient dénombrés selon des propos d’un pensionnaire. L’Observateur rajoute que « 37 des 43 mis en cause (sont) déférés aujourd’hui devant le Procureur ».

En sport, « Matar Bâ, balle au pied » dans Vox Populi. Le ministre des Sports soutient sans ambages que, « le Sénégal doit ambitionner de gagner une Can de foot » vue son rang. Le maire de Fatick (région ouest du pays) informe qu’ils vont « investir l’Afrique pour soutenir la candidature de Me Augustin Senghor » à la présidence de la Caf. Matar Bâ s’est aussi exprimé sur la réfection du stade Léopold Sédar Senghor en annonçant « l’arrivée des chinois le 12 décembre pour démarrer les travaux de réfection ».

Toujours en sport, Record met en évidence le choc entre le Psg et Manchester United en Ligue des champions et indique que « Gana et Cie sont en danger ». Stades quotidien estime que « Paris (est) en danger à MU ». Le quotidien sportif rajoute que « Neymar et Mbappe dans le dur » retrouvent leur ex-coéquipier Cavani en grande forme.

Développement, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujet notamment la coopération maroco-allemande, la mise en échec d’une tentative de trafic de cocaïne, les malades du Covid-19 traités à domicile et la vaccination anti-Covid-19.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc bénéficie d’une enveloppe de 1,38 milliard d’euros, dont 202,6 millions d’euros sous forme de dons, dans le cadre de la Coopération au Développement maroco-allemande.

Dans le détail, l’enveloppe porte sur un soutien direct de l’Allemagne aux efforts du Maroc dans la lutte contre le Covid-19 à travers un montant de 717 millions d’euros alloué au Fonds Covid-19 et à la Caisse Centrale de Garantie (CCG), alors que 250 millions d’euros seront dédiés au financement de la première tranche du « Partenariat pour les réformes », engagé entre les deux pays pour la période 2020-2022.

A cela s’ajoutent 420 millions d’euros dédiés au financement de projets de développement économique d’envergure, comme ceux portant sur la réforme du secteur financier ou ceux relatifs au développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, précise le ministère marocain des Affaires étrangères, cité par le journal..

+Le Matin+ fait savoir que les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en coopération étroite avec la Drug Enforcement Administration américaine (DEA), ont parvenu à mettre en échec, mardi, une tentative de trafic de 35 kg de cocaïne pure en provenance d’un pays d’Amérique latine et à destination de pays asiatiques.

Cité par le quotidien, un communiqué de la DGSN souligne que cette opération, menée sur le terrain par les services de la Sûreté nationale et les éléments de la douane de Tanger, s’inscrit dans le cadre des relations de coopération agissante entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues américains, dans différents domaines, notamment celui de la lutte contre la criminalité transfrontalière et le trafic illégal de drogue et de psychotropes.

Les échantillons de la drogue saisie ont été soumis au laboratoire de la police scientifique pour faire l’objet des expertises techniques nécessaires afin d’analyser le degré de pureté de la cocaïne, ajoute la DGSN, précisant qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour identifier tous les complices impliqués dans cette affaire et déterminer ses ramifications régionales et internationales ainsi que ses liens avec les réseaux de trafic international de cocaïne. 

+L’Opinion+ écrit qu’afin de soulager les établissements de santé publique de la pression de la flambée des cas de Covid-19, le ministère de la Santé a décidé, le 8 août dernier, de permettre aux patients sans facteurs de risques d’être pris en charge à domicile. Toutefois, livrés à eux-mêmes, de nombreux malades ne respectent pas la durée d’isolement de quatorze jours et le suivi des équipes médicales fait défaut.

Par insouciance, indiscipline ou inconscience, ces porteurs du virus circulent dans la rue, mettant en péril la santé des autres. Alors que d’autres pays durcissent le contrôle de l’isolement des cas positifs avec des peines et des amendes dissuasives, le Maroc reste indulgent vis-à-vis des transgresseurs avec des mesures légales plus ou moins floues, fait remarquer la publication.

+Al Alam+ rapporte que les premières doses du vaccin chinois développé par Sinopharm ont été livrées au Maroc. Le reste de la commande marocaine qui comporte 10 millions de doses devrait être acheminé durant les semaines à venir pour accomplir la campagne de vaccination.

Un million de doses du vaccin chinois Sinopharm ont été acheminées au Maroc via l’aéroport Mohammed V de Casablanca, et ce conformément à la stratégie vaccinale nationale contre le coronavirus, selon les sources du journal.

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro convoqués à la gendarmerie

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro, un duo, opérant dans la rythmique Zouglou, une musique urbaine très prisée en Côte d’Ivoire, sont convoqués à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan mardi, pour besoin d’enquête judiciaire.

Selon une convocation postée sur les réseaux sociaux, ces deux artistes chanteurs, sont priés de se présenter le mardi 2 décembre 2020 à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan, à partir de 9h00 GMT (heure locale). 

Ces deux artistes chanteurs ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils évoquent la gouvernance du pouvoir d’Abidjan. Ces paroles sont fustigées par certains ivoiriens quand d’autres les apprécient.  La convocation confirmée par les concernés ne mentionne pas l’objectif de l’enquête judiciaire.

Le Maroc déterminé à contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières

Le Maroc ne ménage aucun effort pour contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech), a affirmé, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita.Au niveau national, la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) et la Stratégie Nationale pour les Marocains Résidant à l’Etranger (SNMRE), convergent avec les objectifs du Pacte, a souligné M. Bourita dans une allocution lors de la Réunion de Haut Niveau de Lancement du Rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières.

Ces deux stratégies protègent les droits et libertés fondamentales aussi bien des étrangers résidant au Maroc que des Marocains résidant à l’étranger et visent à favoriser les conditions de l’intégration économique et sociale des migrants et à lutter contre les réseaux de traite des personnes, l’exploitation et les abus, a relevé le ministre, rappelant qu’au niveau régional, le Maroc a promu l’adoption d’une feuille de route régionale pour asseoir les principes du Pacte de Marrakech à l’échelle de la Méditerranée occidentale, lors de la 8ème Conférence Ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement, tenue à Marrakech en mars 2020.

Au niveau continental, l’Agenda africain pour la Migration porté par le Roi Mohammed VI en tant que « Leader de l’Union africaine sur la question de la Migration » a construit un consensus continental autour d’une vision intégrée de la migration, a encore dit le ministre, soulignant que l’Observatoire Africain de la Migration, créé à Rabat, en est la première manifestation concrète.

Il n’est d’ailleurs pas anodin que le Maroc se soit porté volontaire pour abriter le premier forum régional africain pour la mise en œuvre du pacte de Marrakech, a-t-il fait observer.

M. Bourita a, d’autre part, estimé que « la mise en oeuvre du pacte de Marrakech doit rester notre « mantra », soutenant que c’est de la crédibilité du multilatéralisme et de l’efficacité de la coopération internationale qu’il s’agit.

Il ne suffit pas, en effet, de générer un momentum, il faut l’inscrire et l’installer dans la durée, a-t-il insisté, évoquant certaines avancées du pacte de Marrakech qui doivent être consolidées.

Le ministre a, à cet égard, affirmé que le discours autour de la migration a favorablement évolué, notant que le consensus construit par et autour du Pacte Mondial, a eu ce premier effet probant de faire évoluer le discours sur la migration.

Le Pacte de Marrakech a dégagé une dynamique sans précédent pour consacrer une méthodologie et des initiatives basées sur les faits et les données, a poursuivi le ministre, faisant observer que les dynamiques de coopération ont quantitativement et qualitativement augmenté.

D’une part, les gouvernements, libérés des stéréotypes réducteurs, collaborent davantage sur les plans bilatéral, régional et inter-régional, a-t-il relevé, précisant que le Pacte offre des outils de convergence aux processus bi-continentaux, tels que les processus euro-africains.

D’autre part, le Pacte s’impose progressivement comme un étalon qui tire les politiques migratoires vers le mieux-faire, au plus proche des standards les plus exigeants, a soutenu M. Bourita, indiquant que le Réseau des Nations Unies sur les Migrations est par sa seule existence, la concrétisation du caractère transversal de la gouvernance migratoire voulue par le Pacte.

Sur un autre registre, le ministre a relevé que le premier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le pacte de Marrakech est appelé à traduire l’attachement à concrétiser la promesse du Pacte : celle de rehausser la gouvernance mondiale de la migration.

Il est appelé à nourrir l’approche qui doit guider toutes les parties prenantes : une approche résolument orientée vers l’action, la coopération et la valorisation des bonnes pratiques, a-t-il noté, relevant par ailleurs que ce premier rapport intervient dans un contexte sanitaire mondial difficile, qui a vu les routes migratoires se perturber, les vulnérabilités des migrants s’exacerber et, par là-même, la gouvernance migratoire se complexifier.

Le ministre a aussi affirmé qu’entre l’adoption du Pacte à Marrakech et le lancement de ce rapport, la pandémie est venue accaparer, largement, l’attention, la mobilisation et les moyens de la communauté internationale, soulignant que la pandémie passera, mais la migration, elle, restera.

Côte d’Ivoire: le CNDH pour une amplification des lois de protection des patients du VIH

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a appelé mardi à une vulgarisation d’un dispositif légal sur la protection des personnes vivant avec le VIH, exhortant les ONG à travailler en synergie pour promouvoir cette loi, à l’occasion de la 33e Journée mondiale de lutte contre le SIDA. »Je demande aux organisations non gouvernementales d’unir leurs forces et d’agir de façon coordonnée pour  promouvoir cette loi auprès des personnes vivant avec le VIH, accroître la prévention auprès des populations », a déclaré la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.   

 Cela devrait, selon elle, « contribuer à atteindre les objectifs des trois 90-90-90 : tester, traiter et réduire la charge virale pour qu’elle soit indétectable et éviter ainsi la transmission du virus ».

L’Article 18 de cette loi stipule que « toute personne atteinte d’une Infection Sexuellement Transmissible, en abrégé IST, vivant avec le VIH ou appartenant à un groupe vulnérable jouit, sans discrimination, des droits civils, politiques et sociaux. Toute discrimination ou stigmatisation à l’égard d’une personne en raison de son statut sérologique positif au VIH avéré ou présumé est interdite.»

Pour tout cas de violation des Droits de l’Homme, notamment en lien avec le VIH, le Conseil a mis en place un numéro vert (800 00 888) tout en invitant les citoyens à   le saisir à travers notre site internet et ses plateformes des réseaux sociaux.

Grâce à ce dispositif de protection et répression en matière de lutte contre le VIH et le SIDA, le CNDH suit avec une grande attention toutes les saisines, tous les cas de violence et de discrimination, à lui portés par les victimes ou leurs familles, a-t-elle ajouté.  

Elle a fait savoir que « 38 millions de personnes  vivent avec le VIH dans le monde avec 1,7 million de nouvelles infections en 2019 dans le monde ». 

Selon les chiffres d’ONUSIDA, en 2018, en Côte d’Ivoire, 460 000 personnes vivaient avec le VIH. La prévalence du VIH, autrement dit le pourcentage de personnes vivant avec le VIH, était de 2,6 % chez les adultes (entre 15 et 49 ans). 

Quelque 17 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées. 16 000 personnes étaient mortes de maladies liées au sida. Et, par rapport aux objectifs 90–90–90, l’on enregistre que  63 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut.

En outre  41 % des personnes vivant avec le VIH ont vu leur charge virale supprimée, et 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des antirétroviraux afin d’empêcher la transmission du virus à leur enfant, ce qui a évité 3 300 nouvelles infections parmi les nouveau-nés.

Maroc-UE : Pour un partenariat rénové post-Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a examiné, mardi à Rabat, avec le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement, Oliver Varhelyi, les domaines d’intérêt mutuel et les nouvelles opportunités de coopération, dans le cadre du nouvel élan donné au partenariat UE-Maroc depuis le Conseil d’association de juin 2019.A l’issue de leurs entretiens, les deux responsables ont donné un point de presse conjoint au cours duquel M. Bourita a tenu à réitérer le souhait que la politique européenne de voisinage (PEV) ne soit pas uniquement perçue à travers le prisme financier mais en tant que partenariat réel avec une meilleure implication des pays du voisinage dans les décisions qui vont les impacter, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail électronique.

M. Bourita a formulé ce souhait sachant que l’Union Européenne (UE) est en phase d’élaborer une nouvelle politique européenne de voisinage, tout en réitérant son appréciation de l’approche de concertation et de partage de l’UE.

Sur le volet bilatéral, le ministre a mis en avant l’intention du Maroc de « préserver les quatre espaces qui nous réunissent : un espace de valeurs communes, de dialogue et de sécurité, un espace économique et social et un espace de connaissances et d’éducation ».

Ajouté à cela, le partenariat Maroc-UE se déploie également autour d’axes transversaux incluant le digital, la migration et l’économie verte. Selon le ministre marocain, cette structuration est pertinente et doit être alimentée par des actions concrètes, relevant ainsi le caractère innovant de la démarche retenue par le Royaume dans le cadre de ce partenariat.

Pour sa part, M. Oliver Varhelyi qui effectue sa première visite à un pays du voisinage, s’est dit « heureux d’être à Rabat pour rencontrer mon partenaire-clé, avec qui nous avons pu travailler étroitement pendant la période de la pandémie pour aboutir à des résultats concrets ».

Le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement a également souligné que sa visite au Maroc entrait dans la cadre de la planification post COVID-19 dans le but, notamment, de rétablir l’économie après la crise sanitaire avec un partenariat rénové capable d’influencer la réalité économique et sociale des prochaines années.

Il a aussi précisé qu’au vu des chiffres exemplaires du Maroc lors de cette crise ainsi que ses performances, l’UE tient à consolider le volet l’économique en attirant davantage d’investissements.

A Abidjan, un élève dépisté positif au VIH à la Journée mondiale de lutte contre le Sida

Un élève de 18 ans a été testé positif au VIH, mardi, lors d’un dépistage, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, a rapporté à APA le médecin Raissa Nguessan. »Aujourd’hui, nous avons eu un cas positif, un jeune élève de 18 ans », a dit Dr Raissa Nguessan, médecin au Centre de santé urbain communautaire de Gonzagueville, dans le District sanitaire de Port-Bouet/Vridi (Sud d’Abidjan). 

L’adolescent testé positif a été évacué au niveau du Centre de santé urbain communautaire de Gonzagueville pour une prise en charge et devrait être enrôlé afin de recevoir les ARV (Antirétroviraux), a fait savoir Dr Raissa Nguessan.   

Coordonnatrice des activités médicales du village communautaire, implanté à l’espace Terre rouge de Gonzagueville, elle a à charge d’offrir les médicaments de première nécessité aux personnes sentant un malaise et encourage, dans son stand, les gens à se dépister dans un camion aménagé. 

A quelques encablures, dame Mobio, une membre de la Coalition des organisations des femmes vivant avec le VIH  (COF CI), entité regroupant 12 associations de lutte contre le Sida, exhorte des femmes atteintes à avoir le moral haut en dépit de cette maladie.   

« Nous sommes pratiquement près de 500 membres », souligne-t-elle, avant de faire savoir que l’organisation fait la prise en charge psychosociale, l’hébergement des personnes rejetées pour cause de VIH et dispose de deux centres d’hébergement à Yopougon Toit-rouge, dans l’Ouest d’Abidjan.   

En outre, la Coalition des organisations des femmes vivant avec le VIH, développe des activités génératrices de revenus afin que ces femmes soient autonomes. Et ce, en vue de leur assurer une dignité. 

Le suivi des femmes dépistées positives vise à permettre qu’elles « ne se sentent pas seules et ne pensent pas que tout est fini pour elles », toute chose qui leur remonte le moral afin de revivre, car « avec le VIH on peut vivre positivement », dit-elle. 

Le gouvernement ivoirien contribue actuellement à hauteur de 48% à l’achat des médicaments antirétroviraux pour le traitement des patients vivant avec le VIH. Cette contribution, selon la déclaration officielle du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aoulelé, devrait passer à 60% en 2021.

M. Aka Aouelé a remercié dans sa déclaration le gouvernement américain pour son appui à la Côte d’Ivoire et le Fonds mondial pour son assistance technique et financier, ainsi que l’Onusida,  l’Unicef, l’OMS, l’Unfpa et le système des Nations Unies en Côte d’Ivoire.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de réduire de 75% le nombre de nouvelles infections et de réduire de 50% le nombre de décès lié au Sida. En dépit des progrès en matière de traitement et de prévention, l’infection au VIH est toujours présente.

En Côte d’Ivoire, l’on compte près de 430 000 personnes vivant avec le VIH dont 64,5% de femmes. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique annonce « plus de 12 000 nouvelles infections ». 

La célébration de cette 33e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida se déloule  dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19. Elle a été célébrée à Gonzagueville, où des stands ont été dressés pour sensibiliser les populations sur la réalité de cette maladie.  

Maroc : création de la Fédération africaine des véhicules anciens

La Fédération africaine des véhicules anciens (FAVA) a été créée le 23 novembre dernier au Maroc, lors d’une assemblée générale constitutive sanctionnée par l’élection du bureau et l’adoption des statuts et du règlement intérieur.Cette Assemblée Générale constitutive a également été marquée par la délibération sur les pouvoirs en vue des formalités de déclaration et de publication, indique un communiqué de la FAVA.

Ainsi, il a été procédé, poursuit le communiqué, à la désignation du conseil d’administration de cette nouvelle fédération qui se compose de sept administrateurs élus par l’Assemblée générale ordinaire, et qui sont : Abdellah Abdellaoui (Maroc), Président, Hassen Mokadem (Tunisie), Vice-Président Maghreb, Amadou Fall (Sénégal), Vice-Président Afrique de l’Ouest, Mahmoud Ezzeldin (Egypte), Vice-Président Afrique de l’Est, Rafik Kamal Lahlou (Maroc), Administrateur (Technique-Communication-RP), Massafoma Severin (Côte d’Ivoire), administrateur en programmation et Youcef El Kihel (Algérie), administrateur en finances.

Le président peut exercer au maximum deux mandats de quatre ans, ajoute-t-on, relevant que tous les autres membres élus peuvent exercer un maximum de trois mandats, chacun d’une durée de quatre ans et qu’un président sortant peut être éligible à un autre poste électif après son deuxième mandat à la présidence.

Selon le président de la FAVA, « l’idée de création de cette Fédération africaine remonte à 2018 lors du Classicars Expo organisé au Golf d’Anfa », se félicitant de la mise en place de cette structure.

Représentante de la communauté africaine des véhicules anciens, la FAVA se compose de membres nationaux, de membres de groupe régionaux, de membres d’honneur et de membres probatoires, note le communiqué, soulignant que tous les membres ont des droits et des devoirs vis-à-vis de la FAVA, tels que fixés dans les statuts et le règlement intérieur.

Le commissaire européen à la PEV appelle à un approfondissement du partenariat Maroc-UE

Le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage (PEV), M. Oliver Varhelyi, a appelé, mardi à Rabat, à un plan économique détaillé en vue d’approfondir davantage le partenariat Maroc-UE.« Le Maroc est un partenaire crédible de l’Union européenne d’où l’importance d’établir ensemble un plan économique détaillé pour un partenariat plus profond entre les deux parties », a souligné le Commissaire européen lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. 

Le responsable européen a ajouté à ce propos que les idées, les chemins et les pistes sont clairs maintenant pour mettre sur la table dès le printemps prochain « un plan économique détaillé de partenariat bilatéral ». 

L’objectif de cette visite au Maroc est de déterminer les projets concrets à mettre en œuvre, a-t-il indiqué, mettant l’accent sur l’importance de concrétiser des projets en commun en vue de promouvoir les économies des deux parties. 

Pour le responsable européen, il n’y a pas une solution à cette crise sanitaire pour l’Europe en dehors de la politique de voisinage, notant que le Maroc et l’UE s’attèlent sur la planification post-Covid-19 pour relancer leurs économies afin qu’elles s’en sortent encore plus fortes après cette épreuve.

Côte d’Ivoire: la 2e édition des Awards des entreprises prévue le 11 décembre

La deuxième édition des Awards des entreprises en Côte d’Ivoire, visant la célébration du top management et la promotion de l’entrepreneuriat, est prévue le 11 décembre 2020, a annoncé mardi l’initiateur de l’événement, Amos Beonaho, face à la presse.Cet espace de promotion de l’excellence et du mérite, se veut une célébration du top management des entreprises, a déclaré Amos Beonaho, un journaliste ivoirien, qui organise ces Awards par la biais d’une structure de communication qu’il administre.

M. Amos Beonaho, le président du Comité des Awards des entreprises, a indiqué qu’il s’agit d’un dîner gala de prestige, au cours duquel, les meilleurs managers sont célébrés et récompensés pour leurs innovations.

Ces distinctions visent à promouvoir le label made in Côte d’Ivoire et à donner aux jeunes des repères et des modèles inspirant afin de les orienter sur le plan professionnel, et faire de la Côte d’Ivoire une place attractive pour les investisseurs.

Outre la promotion de l’entrepreneuriat et de l’industrie, l’événement a pour but d’accompagner la politique du gouvernement ivoirien en matière de développement économique et social, en créant une saine émulation pour un regain de compétitivité des entreprises locales.

Les Awards des entreprises comprennent des prix sectoriels, individuels, des prix pour les managers, des prix spéciaux et le prix des Awards. La soirée est placée sous le parrainage du ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.

La première édition des Awards des entreprises s’est tenue en mars 2019, sous le parrainage de feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-Premier ministre ivoirien. 

Togo: Amnesty dénonce les nouvelles arrestations d’opposants

Les arrestations arbitraires d’opposants survenues le week-end dernier s’inscrivent dans une répression croissante des voix dissidentes par les autorités togolaises depuis la réélection du président Faure Gnassingbé pour un quatrième mandat en février 2020, a déclaré, ce mardi, Amnesty International.L’organisation de défense des droits humains rappelle que la garde à vue de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, nouvelle coordonnatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodrzo (DMK), un regroupement de partis d’opposition et d’organisations de la société civile au Togo, et de Gérard Yaovi Djossou, chargé des affaires sociales et des droits de l’homme, a été prolongée hier lundi.

Ils ont été arrêtés respectivement les 28 et 27 novembre, alors que la DMK avait appelé à une grande manifestation à Lomé pour dénoncer les résultats de l’élection présidentielle et le harcèlement judiciaire contre des opposants. Ils sont accusés de regroupement de malfaiteurs et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

« L’arrestation des deux opposants semble être strictement liée à l’appel à manifestation et apparait comme une nouvelle illustration des autorités de vouloir réduire au silence l’opposition et les voix dissidentes », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Cité dans un communiqué de presse, M. Sivieude estime que « les autorités togolaises doivent libérer immédiatement et de façon inconditionnelle Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Yaovi Djossou, et respecter la liberté d’expression et de manifestation pacifique de toutes les personnes, y compris les opposants politiques ».

Le ministre de l’Administration du territoire a évoqué des raisons liées à la pandémie de Covid-19 pour interdire la manifestation de l’opposition. Les deux opposants ont été arrêtés et leurs domiciles perquisitionnés.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour justifier la pratique illégale de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition politique au Togo », a déclaré Marceau Sivieude.

 

Selon les informations recueillies par Amnesty International, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson était partie rendre visite à Gérard Yaovi Djossou arrêté le 27 novembre. Dans les locaux du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), elle se verra remettre une convocation.

Elle est revenue à son domicile accompagnée par des éléments du SCRIC, venus faire une perquisition avec un photographe. Ils ont fouillé la chambre à coucher de Brigitte et celle de son enfant, ont pris deux cartables contenant des documents personnels de sa famille, une dizaine de carnets de notes, des feuilles de présence, un ordinateur et deux disques durs.

Les accusations contre elle lui ont été notifiées après six heures d’audition dans les locaux du SCRIC.

Quant à Gérard Yaovi Djossou, Amnesty souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, menotté et sans la présence de son avocat. Il a été arrêté à Lomé dans la circulation par des gendarmes en civil. Un des agents en civil lui aurait asséné trois coups de poing.

Au total, rappelle Amnesty International, 16 militants de la DMK ont été arrêtées le 21 avril 2020 et inculpés pour flagrant délit de rébellion. Ils ont été jugés puis condamnés à 12 mois de prison dont huit mois avec sursis. Elles voulaient s’opposer à l’arrestation de l’opposant Agbéyomé Kodjo le même jour. Elles ont été libérées le 25 août dernier.

« En outre, le harcèlement contre les journalistes se poursuit. Au cours de cette année, plusieurs médias togolais ont été sanctionnés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), ordonnant la suspension des journaux tels que +Alternative, Fraternité  et Liberté+ », conclut Amnesty.

Af’Sud : les prix de l’essence vont baisser à minuit

Le prix de l’essence en Afrique du Sud va baisser de 13 cents le litre, tandis que celui du diesel va augmenter de 19 cents le litre à partir ce mardi à minuit, a annoncé le ministère de l’Energie.La hausse du carburant touchera également la paraffine avec une hausse de 38 cents le litre.

Selon le porte-parole de l’Association sud-africaine de l’automobile, Layton Beard, cette augmentation est due à l’appréciation du rand, la monnaie locale, par rapport au dollar américain.

Cela a conduit à une contribution plus faible aux prix de base du carburant, a ajouté M. Beard.

« Les prix internationaux du pétrole (et) les prix internationaux en général ont vraiment grimpé en particulier au cours des deux dernières semaines de novembre. Bien que le rand se soit très bien comporté face au dollar, sa force n’a pas vraiment été suffisante pour compenser cette flambée des prix internationaux. C’est pourquoi nous avons des hauts et des bas pour les prix du carburant », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Je pense que le côté positif est que, pour le moment, le rand semble stable par rapport au dollar. Si cette tendance se poursuit au-delà de décembre et janvier, ce sera une bonne nouvelle pour les automobilistes ».

Ethiopie: le HCR veut un accès humanitaire au Tigré

L’accès humanitaire est nécessaire de toute urgence pour atteindre les civils et les réfugiés érythréens au Tigré (Ethiopie), a alerté, mardi, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).Le sort des réfugiés érythréens du Tigré inquiète les travailleurs et partenaires humanitaires de l’ONU. Lors d’un point de presse à Genève (Suisse), le porte-parole du HCR, Babar Baloch a tiré la sonnette d’alarme. « Notre extrême inquiétude est que nous entendons parler d’attaques, de combats à proximité des camps, d’enlèvements et d’expulsions forcées. Il est donc très important pour nous d’avoir cet accès pour aller voir ce qui s’est passé là-bas », a-t-il déclaré.

Partant de ce constat, le HCR a lancé un appel aux autorités fédérales éthiopiennes pour « un accès urgent afin d’atteindre les réfugiés érythréens dans la région du Tigré qui ont désespérément besoin d’aide et de services humanitaires ».

« Les inquiétudes grandissent d’heure en heure » dans la région du Tigré, au nord du pays, où la nourriture aurait été épuisée pendant le conflit qui a duré un mois, signale M. Baloch. A en croire ce dernier, les camps sont pratiquement à court de vivres, ce qui fait de « la faim et de la malnutrition un réel danger ». « Et c’est un avertissement que nous lançons depuis le début du conflit il y a près d’un mois », a insisté Babar Baloch.

Pendant près de deux décennies, l’Éthiopie a été un pays accueillant pour les réfugiés érythréens, rappelle le diplomate, qui appelle Addis-Abeba à continuer à assumer ses responsabilités en matière d’accueil et de protection des réfugiés érythréens et à permettre aux humanitaires d’accéder aux personnes qui sont maintenant désespérément dans le besoin.

La région du Tigré dans le nord de l’Ethiopie est le théâtre d’intenses combats entre le gouvernement fédéral et le Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF).

Des acteurs agricoles et des PME sensibilisés à Abidjan sur l’accord de partenariat économique intérimaire

Des dirigeants d’organisations professionnelles agricoles et de petites et moyennes entreprises ( PME), ont été formés, mardi à Abidjan, sur l’Accord de partenariat économique intérimaire ( APEI), un accord réciproque de libre-échange entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de formation organisée par la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI) qui s’inscrit dans le cadre du « suivi citoyen » de cet accord par cette organisation, a pour objectif de contribuer à l’amélioration des connaissances des organisations professionnelles agricole et des faîtières des PME sur l’APEI.

Selon Dr Faye Gabriel, le premier vice-coordonnateur de la CSCI qui a ouvert ces assises, son organisation a reçu une mission de  «suivi citoyen» de la mise en œuvre de l’APEI.   

« La CSCI a été destinataire d’un projet de suivi-évaluation de cet accord. L’APEI a été signé, mais la plupart des bénéficiaires ne la connaissent pas et donc ne peuvent pas en bénéficier. Nous pensons que plus nous faisons la sensibilisation, plus les gens connaîtront l’accord», a expliqué Dr Faye.

 Selon lui, les acteurs économiques ivoiriens peuvent tirer profit de l’APEI pour améliorer leurs affaires.  « J’avoue que c’est la première fois qu’on entend parler de l’APEI. Et nous supposons que cet accord présente des avantages car avec cet outil, il a été dit que nous serons exemptés des frais douaniers à l’exportation vers l’Europe », a indiqué pour sa part, Offoué Yao Alphonse, le directeur de la société internationale Green Africa.

 Auparavant, Mme Alida Tanoh, la cheffe de ce projet à la CSCI, qui a présenté l’APEI, a insisté sur la différence entre l’accord de partenariat économique (APE) et l’APEI. 

«L’APE concerne tous les pays de la sous-région alors que l’APEI est un accord conclu par l’Union européenne avec la Côte d’Ivoire et le Ghana », a expliqué Mme Tanoh. Par ailleurs, elle a rappelé que l’APEI garantit un libre-accès de certains produits ivoiriens sur le marché européen et vice-versa. L’accord de partenariat  économique intérimaire ( APEI) qui a été conclu entre la Côte d’Ivoire et l’union européenne, est entré en vigueur le 03 septembre 2016.

Cet atelier organisé par la CSCI en direction des organisations professionnelles agricole et des PME vise à vulgariser l’APEI et à améliorer la compréhension de cet instrument par ces organisations.

Ghana : l’ancien président Rawlings enterré le 23 décembre

Les funérailles de feu l’ancien président Jerry John Rawlings sont prévues pour mercredi 23 décembre, a annoncé la famille.Le chef du comité d’organisation des funérailles, James Victor Gbeho a déclaré lundi que la cérémonie aurait lieu au Black Star Square à Accra. Né le 22 juin 1947, l’ancien président Rawlings est décédé le jeudi 12 novembre 2020 après une brève maladie à l’hôpital universitaire Korle-Bu à Accra. Il était un ancien chef militaire et homme politique, qui a dirigé le Ghana de 1981 à 2001.

M. Rawlings a été le plus ancien dirigeant du Ghana. Il a dirigé la junte militaire jusqu’en 1992, et a ensuite effectué deux mandats en tant que président démocratiquement élu du Ghana. Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo avait annoncé en novembre des funérailles d’Etat pour l’ancien président.

Côte d’Ivoire: l’opposition parlementaire déserte une session plénière à l’hémicycle

Les groupes parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale ivoirienne, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Vox populi et Rassemblement, qui exigent « la libération sans délai des députés en détention et l’arrêt des poursuites judiciaires » à leur encontre, ont déserté mardi une session plénière.N’ayant pas pu faire la lecture de leur déclaration à l’hémicycle au cours de cette session plénière, les groupes parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale, ont par la voix de leur porte-parole, Bernard Gosé Séplé, libéré leur message devant la rotonde, face à la presse.  

Selon le député Gosé Séplé, la plénière de ce 1er décembre 2020, « se tient dans un contexte socio-politique délétère qui ne garantit pas la sécurité des députés de l’opposition, malgré leur immunité parlementaire ». 

Il a fait observer que des députés de l’opposition à l’Assemblée nationale ont été arrêtés et incarcérés, dans des conditions d' »absence du respect de leur immunité » parlementaire. 

Parmi eux, l’on a le député Alain Lobognon, « toujours détenu et incarcéré » et Maurice Kakou Guikahué, président du groupe parlementaire Pdci et ancien ministre de la République, arrêté le 3 novembre 2020. 

« En attendant la libération de leurs membres et la cessation des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux-ci, les Groupes Parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale, Pdci, Vox Populi, Rassemblement s’abstiennent de participer aux travaux de la présente plénière », a-t-il déclaré.  

M. Gosé Séplé a également mentionné l’arrestation et l’incarcération des sénateurs Séri Bi N’Guessan et Bassi Koffi, « libérés sous contrôle judiciaire, après vingt-deux jours de détention, en violation flagrante de leur immunité parlementaire ».

Pour l’opposition parlementaire, il s’agit de faits sans précédent dans le fonctionnement de l’institution. De plus, M. Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) également député à l’assemblée nationale, a été arrêté et incarcéré. 

MM. Guikahué et Affi, ajoutera-t-il, ont été « placés sous mandat de dépôt, en violation flagrante de leur immunité parlementaire et de leurs statuts d’anciens ministre et Premier ministre qui exigent, de par la loi, des procédures pénales particulières ». 

« En outre, le député Mabri Toikeusse, ancien membre du gouvernement, est menacé d’arrestation », a-t-il poursuivi, déplorant que le président de l’assemblée nationale n’ait « pas jugé utile » de donner une suite à une correspondance des députés de l’opposition qui lui a été adressée.

Les Groupes parlementaires de l’opposition à l’assemblée nationale qui dénoncent des « arrestations arbitraires », exigent « la libération sans délais des députés en détentions et l’arrêt des poursuites judiciaires ». 

Botswana: un tribunal spécial pour juger les violences contre les femmes

Le tribunal spécial du Botswana sur les violences contre les femmes (GBV) a commencé à siéger ce mardi, avec plus de 200 affaires à entendre au cours des trois prochains mois.Selon le conseiller-maître de la Cour, Michael Motlhabi, un groupe de quatre magistrats vont traiter les affaires entre décembre 2020 et février 2021.

« Quatre magistrats prendront en charge cette mission pendant trois mois, et cette équipe sera dirigée par le magistrat en chef du tribunal de Molepolole », a déclaré Motlhabi.

Il a ajouté que trois audiences foraines ont été consacrées à cette mission « et les magistrats se rendront à l’occasion à Takatokwane, Letlhakeng, Sojwe et Thamaga au cours de ces trois mois ».

Les tribunaux spécialisés devraient traiter les cas de violences liées au sexe et les affaires connexes afin de protéger les femmes, les enfants et d’autres groupes vulnérables à la suite d’une augmentation inquiétante des violences faite aux femmes dans le pays.

Il a été observé que les cas de violences basées sur le genre impliquant la violence d’un partenaire sous forme d’agression physique ou sexuelle et d’abus sexuel sur des enfants mineurs ont augmenté à un rythme alarmant depuis le début de la pandémie de Covid- 19 au début de cette année.

Les tribunaux spéciaux veilleront à ce que tous les cas de violences soient traités de toute urgence et fassent l’objet d’une gestion et d’un traitement accélérés.

Pretoria préside le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre

L’Afrique du Sud va assurer la présidence mensuelle tournante du Conseil de sécurité des Nations unies pendant ce mois de décembre.Pretoria compte utiliser son mandat pour contribuer à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici la fin de 2020, a déclaré mardi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor.

« Ce sera la deuxième présidence de l’Afrique du Sud au cours de son mandat de deux ans (2019-2020) au sein du Conseil », a dit Mme Pandor, ajoutant que « décembre sera également le dernier mois où l’Afrique du Sud sera membre du Conseil au cours de son mandat actuel ».

Selon la diplomate, la présidence sud-africaine se concentrera sur le renforcement de la coopération entre l’Union africaine et les Nations unies « afin de souligner l’importance d’une approche proactive du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

Cela permettrait d’attirer une attention particulière sur les mécanismes de diplomatie préventive, y compris « la reconstruction et le développement post-conflit », a ajouté la ministre, affirmant que « l’héritage du président Nelson Mandela et son élan vers une solution pacifique et inclusive pour l’Afrique du Sud reste une pierre angulaire de cet objectif de politique étrangère ».

Au cours de son mandat de deux ans au sein du Conseil, l’Afrique du Sud s’est concentrée sur la prévention et la résolution des conflits sur le continent africain, la promotion de l’agenda des femmes pour la paix et la sécurité ainsi que la promotion du règlement des différends et de la consolidation de la paix.

« Servir au Conseil de sécurité des Nations unies a donné à l’Afrique du Sud l’occasion de contribuer de manière significative à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici 2020, en particulier au cours de cette année où nous présidons simultanément l’Union africaine », a conclu la ministre.

Humanitaire : l’Onu lance un appel record de 35 milliards de dollars

Pour faire face aux « ravages » causés par la pandémie de la Covid-19, l’Organisation des Nations unies (Onu) et ses partenaires ont lancé, mardi, un appel humanitaire record de près de 35 milliards de dollars américain pour 2021, a appris APA.Jamais, dans l’histoire récente de l’humanité, les besoins humanitaires n’avaient atteint un tel niveau. Les nécessiteux aussi. En effet, selon le rapport « Global Humanitarian Overview » de l’Onu 235 millions de personnes dans le monde auront besoin d’une assistance humanitaire en 2021.

Pour la plupart, souligne le document, ce sont des millions de personnes, parmi les plus vulnérables, qui sont confrontées à la faim, aux conflits, aux déplacements et aux conséquences du changement climatique et de la pandémie de Covid-19.

« Les budgets de l’aide humanitaire font face à des coupes terribles alors que l’impact de la pandémie mondiale continue de s’aggraver », a constaté, pour s’en émouvoir, le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres. Il appelle donc le monde à « se tenir aux côtés des populations dans les moments les plus sombres de leur vie ». Il s’agit ainsi, d’après lui, de se mobiliser pour éviter la famine, lutter contre la pauvreté et maintenir les enfants vaccinés et scolarisés.

En 2020, fait remarquer le document onusien, la pandémie de la Covid-19 a modifié le paysage de la réponse humanitaire en rendant 235 millions de personnes tributaire de l’aide internationale. Il s’agit d’une augmentation de 40 % par rapport à la même période l’année dernière (160 millions), renseigne le document.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 Fcfa/litre

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, ont été respectivement maintenus à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 31 décembre 2020.Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 1er au 31 décembre 2020 affiche des coûts stables. Le prix du super sans plomb à l’ambiant reste à 600 Fcfa/litre, de même que le prix du gasoil, fixé à 600 Fcfa/litre. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste à 2.000 Fcfa/litre. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.   

Justice, Politique et santé au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce mardi sont revenus largement sur le procès de Souleymane Teliko et d’autres sujets liés à la politique et la santé.Sur l’audition de Souleymane Teliko, Walf Quotidien retrace « les minutes d’un procès houleux » et informe que le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) « écope d’un blâme ». Le journal note que c’est « le deuxième degré de sanction administrative après l’avertissement ».

EnQuête révèle « qu’il a fallu douze heures de débats acharnés pour arriver à la sanction du président de l’Ums ». Le journal indique que Teliko s’en sort avec « un blâme pour violation du droit de réserve ». Le président de l’Ums a été défendu selon le journal par « onze magistrats et dix avocats lors de son audition ».

L’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara Mbacke revient dans Vox Populi qui s’est penché sur ce dossier. Le journal informe que le marabout « bride ses disciples » avant d’ajouter que le leader du Parti de la vérité et du développement (PVD) a ordonné le « silence total » à ses hommes. « Chaque chose à son temps, j’ai voulu aller en prison, mais Serigne Touba n’a jamais accepté. Tous ceux qui sont en prison, y sont pour moi » confié-t-il à son entourage dans des propos rapportés par le journal.

Sud Quotidien dans le sillage de l’affaire Kara, consacre un dossier sur « l’organisation de milices privés » au Sénégal et indique que « l’Etat (est) pris en défaut ». Dans les colonnes du journal, Me Assane Dioma Ndiaye, de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) soutient qu’il appartient à « l’Etat de veiller à ce que tout comportement social soit conforme aux exigences de État de droit ». Le journal estime que face « aux développements de l’affaire des centres d’éducation de Serigne Modou Kara (…), la nécessite d’une dissolution ou d’encadrement de ces groupes «armés s’impose »

L’AS consacre sa Une sur le « calvaire sans fin des sidéens » partagés entre la rupture des antirétroviraux, les impacts de la Covid-19 et la stigmatisation. Le journal souligne même un fait inquiétant avec le décès des malades sous traitement légèrement à la hausse, informant qu’entre « 2008 et 2018, 38,9% des malades ont disparus».

Toujours au chapitre santé, Le Soleil lance un cri d’alerte sur la montée en flèche des cas de Covid-19 au Sénégal ces derniers jours. Le journal donne les « raisons d’un rebond des contaminations » qui peuvent s’expliquer par le relâchement, les conditions climatiques et la familiarité avec le nouveau coronavirus.

En politique, Walf Quotidien informe qu’après sa destitution au poste de numéro deux de Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle), « Dethié Fall risque d’être à l’étroit » dans le parti. Selon l’analyste politique Mamadou Seck, le désormais ex-numéro de Idrissa Seck « ne sera plus à l’aise s’il continue d’avoir cette posture. Mamadou Seck d’ajouter que : « la destitution de Dethié Fall doit pousser à réfléchir sur le fonctionnement des partis politiques où les chefs font la pluie et le beau temps »

L’Observateur reste sur le deuil qui frappe le football sénégalais avec le décès de Pape Bouba Diop dimanche à Paris. Le journal donne la parole à son ami et confident Henri Camara. L’ancien attaquant des Lions ouvre l’album souvenir et révèle « qu’entre lui et moi (Pape Bouba) il y avait un truc divin ». L’ancien numéro 7 des Lions explique « qu’il est tombé sous le charme de Bouba Diop dès le premier jour de leur rencontre au Jaaraf»

Stades revient sur le parcours d’un Lion qui a marqué son époque. « La discrétion, l’autre terrain de Bouba Diop » relate le journal qui évoque « sa dernière apparition en public en 2016 et le début de la maladie en 2017 ». Son frère qui s’est exprimé dans le journal révèle que « tout dépend du gouvernement pour le rapatriement de son corps ».

Record se veut plus précis et informe que « la dépouille de Pape Bouba Diop arrive à Dakar au plus tard vendredi ». La levée du corps aura lieu à Lens et la prière mortuaire aux Hlm de Rufisque.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la cinquième journée de la Ligue des champions qui débute ce mardi. Record barre à sa Une que « Sadio Mane et les Reds (sont) à une victoire des 8emes ». Stades de son côté, évoque un double défi pour Liverpool et le Real Madrid : « gagner pour se qualifier les 8emes de finale ».

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets avec un accent particulier sur les opportunités offertes par la crise sanitaire, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), la digitalisation de l’agriculture et le vaccin anti-Covid-19.+L’Economiste+ écrit que la crise sanitaire a exacerbé l’urgence de s’emparer des vulnérabilités économiques, de l’informel, de la faiblesse du tissu productif, de la redéfinition des chaînes de valeur, du savoir et de l’éducation.

Les fenêtres historiques sont en train de s’ouvrir et il s’agit de ne pas les rater, insiste le journal, rappelant que plusieurs projets ont émergé, notamment le très attendu Fonds Mohammed VI pour l’investissement ou encore le colossal chantier de la généralisation de la protection sociale.

« Cette crise doit ouvrir la voie à quelque chose de fondamentalement différent. Qui sera non seulement une nécessité politique mais aussi un instrument de transformation radicale de notre société », fait-il observer.

+Aujourd’hui Maroc+ souligne que dans six mois, en juin 2021, la ZLECAF va entrer en vigueur, notant que le secteur privé marocain pourrait s’appuyer sur la connaissance qu’ont déjà certains opérateurs (Banques, BTP, médicament, chimie …) du terrain en Afrique.

L’expertise de ces pionniers et éclaireurs sera d’une précieuse aide pour baliser le terrain sans oublier qu’ils ont déjà habitué les marchés dans lesquels ils opèrent au label “Maroc”, explique le quotidien, relevant que les entreprises marocaines, en particulier, pourraient disposer là d’un formidable marché, à condition de savoir d’abord bien s’y préparer pour ensuite bien l’approcher.

Cela dit, une bonne exploitation des opportunités de la Zleca dépendra aussi du niveau de préparation de l’administration marocaine, prévient-il, soulignant que son rôle d’accompagnement et de soutien sera central dans la réussite de la percée du secteur privé sur le continent.

+Le Matin+ rapporte que le département de l’Agriculture prépare sa révolution digitale. Il planche sur un projet de système d’information intégré de gestion des aides et incitations agricoles et la dématérialisation des services de ses guichets uniques mis à la disposition des agriculteurs et des investisseurs. Ce vaste chantier, à enclencher l’année prochaine, devra être confié à un prestataire externe, le 12 janvier prochain, pour 16 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), fait savoir la publication.

Sa mission consistera à concevoir, développer et mettre en œuvre ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole «Generation Green». « Dans la perspective de la transformation digitale et dans le cadre de la nouvelle feuille de route de développement du secteur, le ministère entend encourager les opérateurs et les intervenants à l’utilisation des outils technologiques et digitaux », souligne le département de l’Agriculture

+Libération+ indique que le coup d’envoi de la campagne de vaccination tant attendu est prévu pour les jours à venir. En attendant, tant de questions restent à poser. Et pour cause, la campagne de vaccination devrait débuter avant la deuxième semaine de ce mois-ci. Or, l’entreprise d’État CNBG Sinopharm, principal fournisseur du vaccin antiCovid-19 dans le Royaume, vient à peine de déposer une demande de commercialisation de ses vaccins auprès de la Food and Drug Administration chinoise.

Et cela, avant même d’avoir conclu les essais cliniques. Un empressement somme tout compréhensible d’un point de vue économique à défaut de l’être éthiquement et sanitairement. Certes, les représentants de Sinopharm rassurent, relève le journal.

Mais du coup, à quoi servent les essais cliniques s’ils suffisaient de quelques déclarations pour garantir l’efficacité d’un vaccin et surtout la bonne santé des citoyennes et citoyens marocains ? Pis, même les résultats préliminaires de ces essais cliniques, sur lesquels se basent les chercheurs, ne seront publiés que fin décembre 2020. Bref, il y a un hic. Espérons que le prix à payer pour cette précipitation ne sera pas trop élevé. Pour l’heure donc, nous sommes à l’orée de la campagne de vaccination, commente-t-il.

Des étudiants ouest-africains formés à Abidjan pour faciliter leur insertion professionnelle

Des étudiants et travailleurs ouest-africains, tous lauréats du programme de bourse PDWA de la Fondation allemande Konrad Adenauer, ont été formés à Abidjan, par Jely Group et la Fondation expérience pour tous ( EPT) sur les outils pratiques de rédaction de CV et de valorisation de leurs compétences.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ces sessions de formation tenues par visioconference avaient pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques en vue de faciliter leur insertion professionnelle, et de favoriser l’évolution de leurs carrières respectives.

Ces deux formations qui ont été animées par Mamadou  Kouyaté, managing partners de Jely Group, ont porté sur les thèmes  « Comment rédiger un bon CV, une lettre de motivation et réussir son entretien d’embauche ? » et « Comment valoriser ses compétences et donner une image positive de soi ? ».

 « Il est important de savoir que ce n’est pas la quantité des candidatures envoyées, mais leur qualité qui fera la différence », a soutenu M. Kouyaté dans sa communication sur le premier thème relatif à la recherche d’emploi. 

« A la fin de la journée, ce qui intéresse le recruteur, ce n’est pas forcément votre diplôme, mais ce que vous avez comme compétence. Pour valoriser sa compétence, il faudrait au préalable en développer une ou plusieurs », a ajouté M. Kouyaté parlant du second thème concernant la valorisation des compétences.

L’auditoire était principalement composé de jeunes étudiants et de professionnels africains exerçant pour la plupart au sein de programmes internationaux, d’organismes d’Etats ou d’Organisations non Gouvernementales. Tous ces auditeurs sont originaires de plusieurs pays ouest africains (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo, Guinée, Niger, etc.). Ils sont tous bénéficiaires de bourses offertes par la fondation Konrad Adenauer.

La Fondation Expérience pour tous (EPT) est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création, plus de 10 000 jeunes ivoiriens ont bénéficié gracieusement de programmes de ladite Fondation. Jely Group est le premier cabinet de conseil dédié aux PME, et propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.