Le président Kaboré salue la libération de quatre otages au nord du Burkina

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a salué, vendredi, la libération de quatre otages, dont deux Français dans le nord du Burkina Faso.Dans un message publié sur sa page Facebook visité par APA, le président Kaboré  a aussi présenté ses condoléances pour la perte de deux militaires français, tués  au cours de l’opération de sauvetage menée dans la nuit de jeudi à vendredi.

«Je salue la libération de quatre otages, dont les deux enseignants français enlevés le 1er mai dernier dans le nord du Bénin, une Américaine et une Sud-Coréenne», écrit le président Roch Kaboré.

A son avis, «l’intervention militaire conjointe qui a permis d’atteindre ces résultats traduit notre engagement commun à lutter contre les forces du mal».

Deux touristes français et leur guide béninois  avaient été enlevés le 1er mai 2019 au nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso.

La dépouille du guide et le  véhicule des touristes calciné avaient été découverts quelques heures plus tard à une centaine de kilomètres dans l’est du Burkina Faso.

Guinée : lancement du 38ème concours national de mémorisation du Coran

Le Premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana a lancé, vendredi à Conakry, la 38e édition du concours national de lecture, d’interprétation et de mémorisation du saint Coran.Selon Dr Fofana, ce concours s’inscrit en droite ligne des préoccupations du gouvernement et du président de la République qui font de l’enseignement et de l’éducation une priorité.

« L’interprétation du saint Coran est partie intégrante de l’éducation par sa contribution significative à l’éducation morale et spirituelle du citoyen », a affirmé le chef du Gouvernement, indiquant que cette rencontre autour des imams de mosquées des 5 communes de Conakry « doit être mise à profit pour le renforcement des actions des affaires religieuses et l’éducation de la jeunesse musulmane de Guinée, filles et garçons venus des 33 préfectures du pays et des 5 communes de Conakry ainsi que des centres et foyers coraniques ».

Cette année, 156 candidats prennent part à ce concours qui dure une semaine.

Bénin : l’industrie alimentaire a progressé de 12,5% en 2018

L’industrie alimentaire du Bénin a connu une nette progression de 12,5% au titre de l’année 2018, rapporte vendredi le bulletin trimestriel de l’Indice harmonisé de la production industrielle publié par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae).Cette progression, selon l’Insae, est le reflet de la bonne tenue de l’activité dans la production de sucre (+39,7%), de maïs (+60,2%) et de bières (+24,4%).

Mais, cette embellie s’est vue atténuée par la morosité dans les secteurs de fabrication d’huile raffinée de coton (-2,0%), de boissons non alcoolisées (-4,0%) et d’eau minérale (-10,3%).

Néanmoins, cette bonne performance du secteur de l’industrie alimentaire devrait se poursuivre, d’après l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique, avec l’encouragement des promoteurs des industries à utiliser des intrants locaux.

Le bulletin trimestriel de l’Indice harmonisé de la production industrielle de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae) est publié pour le compte du premier trimestre 2019. Ce bulletin offre des possibilités d’analyse de l’évolution et du développement des activités industrielles au Bénin.

Sénégal : hausse du prix du kg de farine de blé

Le prix du kilogramme de farine de blé au Sénégal a augmenté de 2,5%, en rythme mensuel, au mois de mars 2019, a appris APA vendredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Cette denrée s’est échangée à 391 FCFA contre 381 FCFA au mois de février 2019, soit une augmentation de 10 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le marché international, en raison des disponibilités actuelles confortables et des perspectives de récoltes globalement favorables, les cours du blé ont reculé au mois de mars 2019. En variation mensuelle, celui du blé tendre français s’est replié de 6,5% durant la période sous revue.

Sur le premier trimestre 2019, il a, en revanche, augmenté de 14,9%, en glissement annuel.

En perspectives, le Département américain de l’agriculture (USDA) estime que l’offre mondiale de blé devrait se situer à 1014,8 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit un léger repli de 0,1% comparativement aux prévisions de mars 2019 et une hausse de 2,8% par rapport aux estimations de la campagne 2017-2018.

Concernant les prévisions d’avril 2018 de la demande mondiale de blé, estimées à 739,1 millions de tonnes, elles ont baissé de 0,4% et 0,6%, par rapport respectivement à celles de mars 2019 et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Mauritanie : l’UE enverra des observateurs pour la présidentielle

L’Union européenne enverra une mission d’observation à l’élection présidentielle en Mauritanie, prévue dans la deuxième moitié du mois de juin prochain, a annoncé jeudi soir son ambassadeur à Nouakchott, Giacomo Durazzo.Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par la représentation diplomatique de l’UE à l’occasion de la Journée de l’Europe qui coïncide avec le 9 mai de chaque année.

M. Durazzo a également promis un appui aux organisations de la société civile mauritanienne qui souhaitent participer à l’observation de cette présidentielle.

Ce scrutin verra la participation de six candidats, dont l’ex-ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani qui défend les couleurs de la majorité.

Les dernières élections mauritaniennes n’avaient pas reçu d’observateurs étrangers, le gouvernement ayant estimé à l’époque que la pratique démocratique dans le pays est à même de garantir la transparence des scrutins.

L’observation étrangère est une vieille revendication de l’opposition qui a l’habitude de participer massivement à l’élection, même si c’est souvent en rangs dispersés.

L’opposition souhaite par ailleurs assister à la réalisation de la parité entre la majorité dans la constitution de la commission électorale chargée de superviser le processus.

La quasi-totalité des membres de l’actuelle commission appartiennent à des formations politiques favorables au candidat de la majorité.

Côte d’Ivoire: la masse salariale passe de 900 à 1700 milliards FCFA

Les dépenses de personnel de l’État de Côte d’Ivoire sont en hausse, passant de 900 milliards FCFA en 2012 à 1700 milliards FCFA en 2019, a indiqué vendredi à Abidjan, Moussa Sanogo, le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’État.M. Sanogo a fait cette révélation à la quatrième édition des « Rendez-vous du gouvernement», une   tribune d’échanges pour expliquer les politiques publiques, où il a entretenu les journalistes sur le thème : « le budget, des ressources au service des populations ».

« Quand je regarde, les dépenses de personnel, c’est- à-dire les salaires, nous sommes passés de 900 milliards FCFA en 2012 à 1700 milliards FCFA en 2019. Cela a pratiquement doublé en l’espace de six ans. Les dépenses d’investissement sont passées de 640 milliards FCFA en 2012 à 1900 milliards FCFA en 2019», a fait savoir le secrétaire d’État, expliquant la gestion budgétaire de l’État.

Selon lui, ces chiffres « traduisent toute la priorisation que l’Etat accorde à la création de richesse ».

 « Nous avons sans fausse modestie, un pays où les finances publiques sont bien tenues.  Nous allons travailler davantage au renforcement de l’efficacité de la dépense publique », a promis M. Sanogo qui était accompagné pour la circonstance de ses collègues, Sidi Touré (Communication et médias) et Adama Koné (Economie et finances). A ce jour, l’effectif des fonctionnaires ivoiriens s’élève à environ 219 000 personnes.

Cameroun : les activités économiques «faiblement intégrées» (Rapport)

Le Cameroun, avec des activités économiques «très faiblement intégrées», présente «une domination en trompe l’œil» sur les marchés d’Afrique centrale, à cause notamment de la taille potentielle en volume de son marché d’acheteurs, révèlent les conclusions du rapport sur le Plan directeur national d’industrialisation du pays rendu public ce vendredi par le gouvernement.Le commerce et l’agriculture vivrière sont les deux principales branches créatrices de richesses de l’économie du pays depuis 1993, mais ces deux branches font de lui une économie fortement spéculative et plus précisément de «comptoir».

« Avec une stratégie basée sur les volumes des matières premières brutes exportées et des filières industrielles atrophiées, la sensibilité du Cameroun aux différents chocs est maximale », constate le document parvenu à APA.

En plus des chocs auxquels le Cameroun a dû faire face, les bases elles-mêmes de la compétitivité industrielle, à l’échelle mondiale, ont été modifiées avec le passage de 1 à 4 critères complexes.

La conjonction des chocs et cette modification ont surpris les autorités et, vu les efforts que déploient les anciens outsiders (Afrique, Asie, Amérique latine), le Cameroun, alerte le rapport, risque de se laisser reléguer dans une position de «dernier de la classe» pour une durée indéterminée.

Le risque majeur à éviter étant celui «de l’esclave qui change de maître» en devenant à nouveau le pourvoyeur en matières premières de l’Asie, dans un contexte plus vicieux.

Avec une base de production déjà moins diversifiée en 1993 et qui s’est resserrée davantage, l’économie camerounaise renoue avec une croissance positive, plafonnée cependant à 5% jusqu’en 2001, date depuis laquelle elle décline lentement pour graviter jusqu’à ce jour autour de 4%, avec un creux de 3% en 2003 lié à un brusque déficit d’énergie électrique.

Le contexte sera nécessairement plus vicieux, insiste le rapport, car autant dans les années pré-1990 les ressources naturelles du Cameroun avaient une forte valeur marchande, autant, dans le monde post 2005, leur valeur monétaire est des plus faibles, sans oublier la tendance lourde, dans les pays industrialisés, de trouver des substituts à ces mêmes produits.

Avec pour objectif majeur de rompre avec l’économie rentière des produits primaires et reconquérir le leadership industriel du continent, l’ambition du pays, désormais déclinée par le gouvernement, est ainsi de moderniser l’économie et accélérer sa croissance (2010-2019), atteindre le niveau de pays à revenu intermédiaire (2020-2027), devenir un nouveau pays industrialisé et un pays émergent (2028-2035) avec une part du secteur secondaire à plus de 40% du PIB, une valeur ajoutée manufacturière à plus de 25% du PIB et la valeur des produits manufacturés à plus de 50% des exportations.

L’État doit, pour ce faire, opérer intrinsèquement sa propre métamorphose pour canaliser et accompagner toutes les forces vives productives vers l’économie de la connaissance, dont la révolution numérique et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en constituent les principaux ressorts, ainsi que le moteur de la croissance.

Afin d’opérer un changement radical du mode opératoire dans le champ de la reconstruction industrielle nationale, le Cameroun doit, conclut le rapport, reformuler son périmètre industriel, réorganiser sa logique d’intervention bâtie sur 3 sanctuaires (numérique, agro-industrie, énergie) et 5 piliers industriels stratégiques (textile/confection/cuir, mines et la métallurgie, forêt/bois, hydrocarbures et pétrochimie, chimie et pharmacie).

Cette stratégie repose également sur 2 socles (infrastructures et financement et 1 voile +veille stratégique et intelligence économique+) avec un positionnement stratégique sur les marchés de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Nigeria voisin, assorti d’une « architecture de combat » tournée vers trois défis à relever dans la région Afrique centrale et le Nigeria, à savoir devenir le commutateur, le nourricier et l’équipementier.

Collecte de sang en ouverture des journées santé et sécurité chez LafargeHolcim Côte d’Ivoire

En ouverture des journées mondiales de la santé et sécurité, LafargeHolcim Côte d’Ivoire (LHCI) a organisé une collecte de sang à son usine de Treichville et à son siège du Plateau, rapporte un communiqué de presse transmis, vendredi, à APA.Selon cette source, au total, 71 poches de sang ont été recueillies, mercredi, à l’ouverture de ces journées qui constituent une importante période de mobilisation au sein de LafargeHolcim, groupe leader des matériaux de construction. 

« La collecte de sang organisée en lancement de cette période est l’occasion de sensibiliser les employés, sous-traitants et clients sur l’importance du don de sang dans un pays où les besoins sont estimés à 200 000 poches par an contre 168 000 poches collectées (chiffres CNTS 2017)», cite le communiqué. 

Pour LafargeHolcim,  ces journées sont l’occasion pour « les collaborateurs et partenaires de l’entreprise d’approfondir leurs connaissances sur les comportements minimum à adopter dans le cadre des activités de l’entreprise tels que le port de la ceinture, la mise hors tension des équipements avant travaux, la non consommation de drogues et alcool, etc. », souligne-t-on. 

C’est la 3ème opération de collecte annuelle  de LHCI organisée dans le cadre de ces journées célébrées du 30 avril au 25 mai qui sont, également, pour LafargeHolcim « un moment de partage, d’informations et de formations afin d’éradiquer les accidents liés aux activités de l’entreprise ». 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchise Binastore. 

 L’entreprise propose également un service d’assistance client et de contrôle qualité grâce à son Laboratoire des Applications Ciment ainsi que l’offre de logements abordable : Maisons Bélier.

 

Côte d’Ivoire: 7000 emplois formels sont créés par mois (Secrétaire d’Etat)

Quelque 7000 emplois formels sont créés par mois en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, Moussa Sanogo, le secrétaire d’État ivoirien auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’État.« Il y a des allègements des charges fiscales en faveur des PME… Toutes ces mesures sont sensées contribuer à l’emploi. Selon les chiffres que nous avons, 7000 emplois formels sont créés par mois», a révélé M. Sanogo.  Il s’exprimait à la 4è édition des « Rendez-vous du gouvernement», une tribune d’échanges pour expliquer les politiques publiques) dont il était l’invité autour du thème « le budget, des ressources au service des populations ».

 Selon M. Sanogo qui a passé en revue les questions relatives à la mobilisation et à l’allocation du budget, la gestion des finances publiques en Côte d’Ivoire est « bien tenue» dans le pays.

« Le grand leitmotiv aujourd’hui, c’est la digitalisation. C’est ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui», a-t-il indiqué, se félicitant de la bonne évolution des recettes fiscales dans le pays qui sont passées de  2200 milliards FCFA en 2012 à près de 4000 milliards FCFA en 2018.

« La Côte d’Ivoire est le seul pays de l’Union économiques et monétaire ouest africaine ( UEMOA) à avoir une balance commerciale excédentaire et je ne crois pas que ça va changer bientôt », a indiqué dans  un autre registre M. Sanogo.

Le budget de la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, est passé de 3295,3 milliards FCFA en 2012 à 7334,3 milliards FCFA en 2019.

Cameroun : renforcement des mesures de sécurité à la frontière avec la Centrafrique (officiel)

Les autorités camerounaises ont annoncé vendredi le renforcement des mesures de sécurité à la frontière avec la République centrafricaine (RCA) en vue de contrer des incursions des bandes armées dans son territoire.Cette mesure, selon le gouverneur de la région de l’Est Grégoire Mvongo, s’explique par « la recrudescence de l’insécurité dans ce pays voisin qui a des répercussions au Cameroun ».

En tournée d’animation socio-économique dans le département de la Kadey qui partage une longue frontière avec la Centrafrique, il a souligné que « toutes les initiatives ont été prises pour que l’espace territorial national reste inviolé ».

En bonne intelligence avec les autorités centrafricaines, ce renforcement du dispositif sécuritaire veut éviter que des membres appartenant à des bandes armées centrafricaines puissent trouver refuge au Cameroun.

Selon des sources, les deux pays qui se sont retrouvés en début de semaine à Bangui, la capitale de la RCA dans le cadre de la deuxième grande commission mixte Cameroun-Centrafrique, ont longuement échangé sur cette question.

Une décision qui découle des « derniers événements » en Centrafrique au mois de mars et d’avril 2019, où des divergences avaient apparu au sujet de la formation d’un gouvernement inclusif, poussant des milices, qui se sont senties « lésées », d’intensifier  des attaques armées et d’organiser le blocus du pays. Cela s’est traduit par une forte inflation.

Pour rallier Bangui, des camionneurs en provenance du Cameroun, où transitent plus de 80% du volume des exportations et des importations centrafricaines, affirment qu’ils dépensent parfois jusqu’à 5 millions de FCFA comme « frais de route » auprès des différentes bandes armées.

Présentation à Abidjan d’un magazine dédié aux bâtiments et travaux publics

Le secteur de la presse en Côte d’Ivoire s’est enrichi, vendredi, par la parution d’un magazine dédié à l’écosystème du Bâtiments et des travaux publics.Dénommé «Le Compagnon», ce magazine a été présenté lors d’une cérémonie dans les locaux de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Selon  le Président du Comité scientifique de ce nouveau magazine,  Lamine Koné,  cet instrument est né de la volonté des acteurs du secteur réunis au sein du Groupement ivoirien du Bâtiment et des Travaux Publics (GIBTP), présidé par Philippe Eponon. 

« Il était important d’avoir  un outil important qui puisse présenter l’activité du secteur  qui contribue à la croissance de la Côte d’Ivoire, présenter également ces acteurs, les technologies », a indiqué M. Koné.

Sur son importance, le Président du comité scientifique a fait remarquer que « c’est un  Compagnon, un outil d’accompagnement des acteurs  ».

Il  sera un outil qui constituera une lucarne pour «ses membres, les actions, les enjeux et opportunités du secteur ».

Par ailleurs, Lamine Koné a précisé qu’il s’agit d’un « trimestriel (….) imprimé à 2000 exemplaires, avec 84 pages pour le premier numéro 00 comportant 13 rubriques ». «L’ambition est d’aller à 100 pages », a-t-il précisé.

 Le Président de cette faitière d’opérateurs économiques évoluant dans le secteur du bâtiment  et des  travaux publics, Philippe Eponon, a salué le résultat de son équipe, composé d’experts et de journalistes professionnelles.

« L’objectif est atteint. Nous avons réussi à mettre en place le Compagnon dédié exclusivement  à l’écosystème du bâtiment  », s’est félicité M. Eponon, par ailleurs  Directeur de publication de ce magazine.  Pour lui, ce magazine comble un vide de ce secteur.

« Le secteur était l’un des rares à ne pas disposer de canal de communication. C’est un outil important d’informations et de formation»,  a fait remarquer le Directeur de publication qui relève le dynamisme de son secteur.

 Le premier numéro du magazine est dédié aux enjeux et défis du BTP. « Le dossier », « l’actualité du secteur»,  « matériaux et matériels », la formation sont entre autres les rubriques de cette publication.

Une note sur la situation économique en Côte d’Ivoire 2017-2018 , du ministère de l’économie et des finances  rapporté par le GIBTP situe la progression de l’industrie du BTP en 2016 à + 22,1% dans le secteur secondaire qui lui-même connaît une progression de +15,2%.

Une estimation de +12,1% de progression en 2017,  quand les prévisions de 2018 sont de 21% à l’intérieur du secteur  secondaire. Les perspectives de 2019-2020 sont de l’ordre de +18,2% au sein d’un secteur secondaire en progression annuelle de 10 ,3%.

Sénégal : 8 mois de prison requis contre le chanteur Thione Seck

Le tribunal correctionnel de Dakar a mis en délibéré jusqu’au 23 mai prochain le verdict concernant le chanteur Thione Seck contre lequel le procureur a requis une peine de deux ans de prison dont huit mois ferme.Impliqué dans une affaire de faux billets de banque qui remonte à 2015 et pour laquelle il a déjà purgé huit mois de prison, l’ex-chanteur de l’orchestre Baobab qui mène depuis plusieurs années une carrière solo, devrait recouvrer la liberté en cas de confirmation par le tribunal du réquisitoire du procureur.

En attendant,  Thione Seck, accusé d’association de malfaiteurs, de tentative d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et falsification ou altération de signes monétaires, a vertement nié, hier jeudi à la barre, ces chefs d’inculpation, rapporte Seneweb.

«Je n’ai jamais fabriqué de faux billets et je ne sais pas comment on en fabrique (…) Je n’ai pas de machine de faux billets », a-t-il notamment dit avant de fondre en larmes.

Se disant malade et obligé de prendre « 14 médicaments » par jour, Thione Seck souligne avoir été victime d’un maraboutage.

La même ligne de défense a été utilisée par Alaye Djite, un ressortissant malien présenté comme le complice du chanteur et chez qui les enquêteurs ont trouvé du matériel pouvant servir à la fabrication de fausse monnaie.

« Je n’ai jamais fabriqué de faux billets et je ne sais pas comment on le fait », a-t-il affirmé, soulignant qu’il ne connaissait pas Thione Seck, même s’il l’a rencontré une fois en présence d’un courtier à l’occasion d’une location d’un appartement.

Le procureur a requis contre lui une peine de cinq ans de prison ferme.

Présidentielle mauritanienne : annulation du vote des militaires avant celui des civils

La mesure consistant à faire voter les forces armées et de sécurité mauritaniennes 24h avant les civils a été annulée, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien.Selon Ahmedou Ould Abdella qui s’exprimait lors d’un point de presse donné jeudi soir à Nouakchott,  cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi organique adopté en Conseil des ministres.

Selon le ministre, il s’agit d’un retour à la normale car le vote des forces armées et de sécurité un jour avant le scrutin était tout simplement le fruit d’un accord des acteurs politiques consécutif au dialogue de 2012.

L’opposition, a-t-il dit, a adressé récemment au pouvoir plusieurs demandes destinées à faire voter les militaires le jour du scrutin général.

Ces demandes ont été approuvées par les acteurs politiques impliqués dans le dialogue de 2012 après concertations et eu égard aux avantages facilitant le vote des électeurs en une même journée, a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Ce nouveau changement dans le timing du vote des forces armées et de sécurité intervient à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle mauritanienne, prévue en juin prochain.

Six candidats participent à cette élection qui se tiendra sans le président sortant

Libération des deux otages français enlevés au Bénin (Elysée)

Les deux ressortissants français, enlevés 1er mai dernier au Bénin, ont été libérés lors d’une opération militaire des forces françaises au Burkina Faso, annonce un communiqué de l’Elysée reçu ce vendredi à APA.« Cette libération (de Patrick Picque et Laurent Lassimouillas) a pu être obtenue grâce à une opération militaire, conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso », a précisé la présidence de la France.

En dehors des deux otages français, une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont également été libérées. Mais au cours de l’opération, « deux militaires français ont trouvé la mort au combat, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales », a renseigné l’Elysée.

Ce faisant, souligne le communiqué, le président de la République Emmanuel Macron s’incline «avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires, qui ont donné leur vie pour sauver celles de nos concitoyens».

Le chef de l’Etat français a adressé « ses sincères condoléances à leurs familles, à leurs amis, ainsi qu’à leurs frères d’armes, et leur témoigne de toute la solidarité de la Nation dans ces moments difficiles ».

En outre, Macron a tenu à féliciter « les armées françaises pour la libération de ces otages, et y associe tous ceux qui ont œuvré avec elles ». Il a ainsi remercié « les autorités béninoises et burkinabè pour leur parfaite coopération (et leur) assure de l’entière volonté de la France à les aider dans leur lutte contre le terrorisme au Sahel ».

Patrick Picque et Laurent Lassimouillas ont été enlevés dans le parc de la Pendjari, au Bénin alors qu’ils effectuaient un safari. Les deux Français étaient accompagnés d’un guide burkinabè dont le corps sans vie a été retrouvé samedi dernier près de la frontière béninoise avec le Burkina Faso.

Tchad : l’activiste Kemaye inculpé de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel »

L’activiste Tokama Kemaye, arrêté le 25 avril dernier lors de la marche de protestation contre la pénurie du gaz, a été inculpé, vendredi, par le parquet d’instance de N’Djaména de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel », a appris APA.Tokama Kemaye incarcéré à la maison d’arrêt d’Amsinéné, un quartier périphérique de N’Djaména, risque une peine allant de 20 à 30 ans de prison, selon le code pénal tchadien.

Tokama Kémaye a été arrêté avec douze autres personnes, artistes et activistes pour avoir braver l’interdiction d’une marche contre la pénurie du gaz. En libérant ses codétenus, le procureur l’avait retenu pour, disait-il, « un autre dossier que la marche ».

Selon des sources judiciaires, la police a reçu d’une personne tierce un document daté du 4 août 2018 et dans lequel Tokama Kemaye est désigné « conseiller spécial chargé de mission auprès du secrétaire général » de la rébellion du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la République) ».

Après sa nomination, Kemaye a confié l’acte à une de ses proches, qui, à son tour, l’a passé à une autre femme, explique notre interlocuteur, soulignant que c’est de cette dernière qu’est venue la fuite.

L’ouverture du dialogue politique fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent pour l’essentiel de l’ouverture du dialogue politique marquée notamment par le boycott du Parti démocratique sénégalais de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade.« Concertensions », barre à sa une Le Quotidien avant de souligner en page 4 que « Les partis de l’opposition ont répondu hier à l’appel du ministre de l’Intérieur. Sauf le Pds, Rewmi et Pastef. Mais de façon générale, les membres du Fnr (Front de résistance nationale) qui étaient présents ont réclamé une Commission indépendante pour diriger le dialogue politique ».

Au sujet de la non-participation du PDS, Vox Populi évoque une « volte-face spectaculaire » d’autant que le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade s’était engagé à participer à ces discussions, une attitude qui « sème la zizanie dans l’opposition », selon le journal.

Walfquotidien, parlant de la participation de membres de l’opposition sans le PDS, prédit « une dislocation du Front de résistance », Mamadou Diop Decroix, Moctar Sourang et autres ayant « fait fi de la position adoptée par le PDS, Rewmi, PASTEF-Les Patriotes en allant répondre à l’appel du ministre de l’Intérieur (…) ».

Le quotidien national Le Soleil salue, quant à lui, « L’esprit d’ouverture des acteurs (qui a été) magnifié » et soutient que « Le gouvernement (est) favorable à la désignation d’une personnalité neutre » pour diriger le dialogue. La prochaine rencontre entre les différents acteurs politiques est fixée au 16 mai prochain, ajoute le journal.

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur la rémunération des agents de l’Etat et arbore ce titre : « Le grand désordre ». Dans ses colonnes, le journal soutient que ces agents bénéficient de « plus de 8 milliards d’heures supplémentaires en toute irrégularité » auquel s’ajoutent « 85 types de primes et indemnités ».

« Livrée depuis 2015, les conclusions de l’étude sur le système de rémunération des agents de l’Administration moisissent dans les tiroirs du gouvernement », ajoute le journal.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie d’« épidémie de +Remontadas+ » en référence aux différents renversements de situation survenus lors des matchs à élimination directe de la Ligue européenne des champions et estime que « 2019, (a été) l’édition la plus folle de l’histoire ».

Amadou Gon, Amadou Soumahoro et Guillaume Soro à la Une des journaux ivoiriens

Le Premier ministre (PM) Amadou Gon Coulibaly dit AGC ainsi que le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Amadou Soumahoro et son prédécesseur Guillaume Kigbafori Soro se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Election présidentielle de 2020 : Oui, Gon est bel et bien pré-si-den-ti-able », insiste Le Mandat en réponse à Le Nouveau Réveil qui dans sa livraison d’hier se demandait si le PM Amadou Gon Coulibaly est présidentiable.

« AGC peut bel et bien battre Bédié ou n’importe quel candidat du PDCI-Daoukro en 2020 », contre-attaque à son tour le président du conseil régional du Hambol, Kalil Konaté en couverture de L’Intelligent d’Abidjan. « Gon est un homme de mission », recadre L’Expression.

Au plan parlementaire, la presse revient sur les deux postes occupés par la Côte d’Ivoire au parlement de la CEDEAO.

La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et L’UA (l’Union africaine) « humilient notre président de l’Assemblée nationale », écrit Le Nouveau Réveil, ajout que Amadou Soumahoro voulait imposer des députés RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) au détriment des autres.

La CEDEAO dit « niet » à Amadou Soumahoro après une tentative du régime ivoirien de remplacer deux députés du PDCI au parlement de cette institution sous-régionale, renchérit LG Infos, qui parle à cet effet de « fiasco et humiliation » pour le RHDP.

Ce qui fait dire à Notre Voie que M. Soumahoro signe ses premiers échecs à la tête du parlement ivoirien après ce désaveu de la CEDEAO.

Des journaux s’intéressent également à la sortie de Guillaume Soro contre le commandant supérieur de la gendarmerie. A ce propos, Le Jour Plus revient sur « le curieux » appel de Gullaume Soro au 1er responsable de la gendarmerie nationale, quand Générations Nouvelles croit savoir Pourquoi l’ex-PAN a interpellé Apalo Touré depuis Niakaramandougou, dans le Nord du pays, où il était en tournée politique.

En liberté sous conditions, l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé occupent aussi une place de choix à la Une des tabloïds ivoiriens.

Acquittés et en liberté conditionnelle, quelque chose se prépare pour Gbagbo et Blé, révèle à ce propos L’Inter, dévoilant les identités de ceux qui sont à la manœuvre pour cela.

A son tour, Soir Info livre les dernières révélations dans l’affaire Gbagbo et Blé, là où Le Quotidien d’Abidjan dit savoir ce qui va se passer « réellement » dans cette affaire impliquant les deux anciens pensionnaires de la Cour pénale internationale (CPI).

UFOA-B/Football-Dames: le Mali humilie le Niger (12-0) dans la poule B

Le Mali a pulvérisé le Niger sur le score fleuve de 12-0 en match comptant pour la poule B du tournoi de l’Union des fédérations ouest- africaines (UFOA) zone B de football Dames joué, jeudi soir, au Parc des Sports de Treichville.La boulimie offensive des Maliennes a commencé par l’ouverture du  score par Bassirou Touré (1-0; 13è) sur pénalty avant d’inscrire trois  buts supplémentaires (25è, 65è et 79è) pour s’offrir un quadruplé. C’est  à juste qu’elle a été élue meilleure joueuse de la rencontre.

Fatoumata  Doumbia, auteure d’un triplé (50è, 59è et 73è), Salimata Diarra avec  son doublé (47è et 54ê), Binta Diarra (16è), Aguéhicha Diaara (68è) et  Alla Tata (83è) sont les autres bourreaux des Nigériennes sous l’oeillet  vigilant de l’arbitre ivoirienne Zomandré Sonia.

Classement après la 1ère journée

Poule A

1 Côte d’Ivoire    3pts+5

2 Ghana           3pts+2

3 Sénégal         0pt-2

4 Togo              0pt-5

Poule B

1 Mali            3pts+12

2 Nigéria       3pts+4

3 Burkina       0pt-4

4 Niger           0pt-12

Le président égyptien reçoit le maréchal Haftar

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a reçu, jeudi au Caire, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois, a annoncé la présidence égyptienne.La visite du maréchal Haftar intervient après une tournée en Europe de son rival Fayez al-Sarraj, Premier ministre du GNA.

« Le président (Sissi) a affirmé le soutien de l’Egypte aux efforts (de M. Haftar) dans la lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes afin de parvenir à la sécurité et la stabilité en Libye », a déclaré le porte-parole de la présidence égyptienne Bassam Radi, selon un communiqué.

Le chef de l’Etat égyptien a souligné « le rôle de l’armée libyenne dans (…) la création d’un climat propice aux solutions politiques », a-t-il ajouté, en référence à l’Armée Nationale Libyenne (ANL).

De son côté, le maréchal Haftar, dont la dernière visite au Caire remonte au 14 avril, a dénoncé « l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures libyennes », souligne la même source.

En proie à l’instabilité depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a de nouveau basculé dans les violences quand le maréchal Haftar a lancé le 4 avril avec son autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) une offensive sur Tripoli, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale.

Il a justifié son opération par la volonté de « purger » Tripoli et ses alentours « des terroristes et des mercenaires » qui composent, selon lui, les différents groupes armés de cette région.

Selon l’ONU, les affrontements et les bombardements ont fait au moins 432 morts et plus de 55.000 déplacés depuis le 4 avril en Libye.

Coton: la Côte d’Ivoire, 3è producteur africain, a atteint plus de 450 000 tonnes en mai

La Côte d’Ivoire, 3è producteur africain de coton, a atteint début mai plus de 450.000 tonnes pour la campagne 2018-2019, a indiqué jeudi à Abidjan, Adama Coulibaly, le directeur général du Conseil coton-anacarde, organe chargé de la réguler la filière, lors d’une conférence de presse.La campagne s’achève avec « une hausse de la production de coton  graine qui passe de 412 646 tonnes en 2017-2018 à 458 762 tonnes en  2018-2019, soit une hausse de 11,2% », a précisé Adama Coulibaly,   indiquant que « 442 800 tonnes avaient été projetées soit 103,6% de  réalisation des objectifs ».  

Les résultats de  la filière,  dira-t-il, sont « très encourageants en termes  d’engouement des producteurs, d’accroissement des superficies et de la  production même si les rendements sont légèrement en baisse » à ce jour.  Toutefois, le bilan définit devrait être connu bientôt.  

Pour  la campagne coton 2018-2019, le Conseil coton-anacarde enregistre une  hausse du nombre de producteurs qui passe de 88 522 en 2017-2018 à  102 860 en 2018-2019, soit une augmentation de 14 338 et 16,2% de nouveaux producteurs de coton.  

Les  superficies ont aussi connu une augmentation, passant de 327 204  hectares en 2017-2018 à 392 131 en 2018-2019, soit une hausse de 19,8%.  Trois cent soixante neuf mille (369 000) ha avaient été projetés,  soit  106,3% des objectifs. 

La campagne du coton  2018-2019 en Côte d’Ivoire, 3è année de mise en œuvre du zonage, a  enregistré une « couverture insuffisante des besoins en intrants des  producteurs» notamment dans les zones concédées à la société SICOSA  2.0. 

Vu les « faiblesses des rendements dans  les zones attribuées à SICOSA 2.0 (1 031 Kg/ha contre une moyenne  nationale de 1 261 Kg/ha) » et le «risque d’augmentation du taux  d’endettement des OPA (Organisations professionnelles agricoles) du fait de la baisse de revenus des producteurs »,  l’agrément lui a été retiré.  

Selon M. Adama  Coulibaly, SICOSA 2.0 avait « la Zone exclusive d’activité (ZEA) numéro 4  » qui « couvre la sous-préfecture de Karakoro, Nataha, Soho et tout le  département de Sinématiali avec ses quatre sous-préfectures ». Elle  accuse des « non-paiements de ristournes ». 

Cette  zone représente près de 18 000 ha et 11 à 12 000 producteurs de coton.  L’agrément a été retiré à SICOSA pour ses contre-performances, car  l’entreprise enregistrait des « retards dans le paiement des décades de  2017 payées en juillet 2018 tandis que celles de 2018 ne sont pas  entièrement payées ». 

 La zone a été donnée à un  nouvel opérateur, la Compagnie ivoirienne du coton. Avec qui le Conseil  va signer un avenant puisque qu’ il a déjà une convention avec elle et  des engagements précis seront pris avec cette compagnie puisque SICOSA  2.0 dispose d’une société d’égrenage et les emplois devraient être  préservés,  a fait savoir M. Coulibaly. 

La  Côte d’Ivoire a récupéré la troisième place à la suite de la campagne  2018-2019. Le pays a dépassé pour la première fois le Burkina Faso qui  était premier, il y a deux ans, et qui est passé deuxième l’année  dernière. Le Burkina enregistre «aujourd’hui 436 000 tonnes (contre  600 000 tonnes il y a deux ans).»  

UFOA-B/Football-Dames: le Nigeria bat le Burkina Faso (5-1) dans la poule B

Le Nigéria a battu le Burkina Faso sur le score de 5-1 en match de la poule B de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, joué, jeudi, au Parc des Sports de Treichville.Les championnes d’Afrique nigérianes se sont baladées dans ce match à  sens unique où elles ont joué comme dans leur jardin devant des  Burkinabè dépassées par les événements.

La capitaine nigériane  Nwabuoku Evelyn et ses camarades n’en demandaient pas plus pour ouvrir  le score par Uchenna Grâce Kanu qui reprend de la tête un centre au  cordeau d’Alice Ogebe pour tromper  la gardienne burkinabé  Kounda  Zenabou (1-0; 8è). C’est le début du calvaire pour des filles venues du  pays des hommes intègres.

Après un slalom, le lob de Chidinma  Okéké sur la gardienne adverse est stoppé de la main par Salimata  Simporé alors que le ballon prenait la direction des filets burkinabé.  Sur l’action, Salimata Simporé écope d’un carton rouge assorti d’un  pénalty que transforme, aisément, Nwabuoku Evelyn pour porter le score à  2-0 après dix-minutes de jeu.

Cinq minutes plus tard, le Nigéria  obtient un pénalty consécutif à une faute de la gardienne de but Kounda  Zenabou sur une attaquante nigériane que Amarachi Grâce Okoronkwo  convertit (3-0, 23è). C’est le score à la pause.

A la reprise,  les Burkinabè en infériorité numérique, sont cueillies à froid. Uchenna  Kanu (élue meilleure joueuse du match) corse l’addition (4-0; 47è) pour  son doublé de la soirée. Les Burkinabè qui n’y sont plus, vont encaisser  un cinquième but, œuvre d’Amarachi Grâce Okoronkwo (5-0; 64è) pour son  doublé. 

Les Burkinabè sortent, enfin, de leur torpeur pour sauver  leur honneur en réduisant le score  par la capitaine Charlotte Millogo (5-1; 71è) avant le coup de sifflet  final de l’arbitre togolaise Amedome Vicinta. La deuxième rencontre de la poule B, opposera, en début de soirée, le Mali au Niger.

Cajou: la Côte d’Ivoire revoit sa production à la baisse de 800.000 t à 730.000 t pour la campagne 2019

Le Conseil coton-anacarde de Côte d’Ivoire, chargé de la régulation de la filière cajou, qui projetait une production de 800.000 tonnes pour la campagne 2019 a revu à la baisse ses prévisions à 730.000 tonnes en raison des « problèmes de pluviométrie ».L’information a été portée à la presse, jeudi, par le directeur  général du Conseil coton-anacarde, Adama Coulibaly, à l’occasion d’un  bilan de la commercialisation de la noix de cajou, dont l’écoulement de  la production éprouve quelques difficultés, en partie, dues à la  spéculation sur le marché international.  

«  Nous pensons que nous allons terminer à 730.000 tonnes, soit 30.000  tonnes en dessous » de la production de la campagne cajou 2018 où la  Côte d’Ivoire a enregistré 761.000 tonnes contre 711.000 tonnes en 2017,  affichant une hausse record de 50.000 tonnes. 

Selon  M. Adama Coulibaly, le prix CAF (Coût, assurance, fret) dans la matrice  du Conseil est de 1.300 dollars (759.832 Fcfa), mais il revient que  certains signaient des contrats sur les réseaux, où l’offre de la Côte  d’Ivoire était de « 1.050 (613.762 Fcfa) ou même 900 dollars (526.075  Fcfa) la tonne».  

« Comment quelqu’un qui  achète à 375 Fcfa/Kg (prix bord champ homologué par l’Etat ivoirien)  peut signer un contrat de 1.000 dollars (584.515 Fcfa) la tonne, ce  n’est pas possible », a fait observer le directeur général du Conseil  coton-anacarde.  

Dans ce contexte, dira-t-il, le Conseil a «  interdit toute nouvelle autorisation d’exportation sur dix jours » avec  l’envoi d’équipes pour contrôler les 102 magasins des exportateurs qui  sont répertoriés dans les bases de données de la Côte d’Ivoire.   

«  Ce travail est en cours pour regarder les contrats et voir ceux qui ont  signé des contrats en dessous, mais largement en dessous du barème et  nous verrons les décisions à prendre », a-t-il prévenu. Et ce, dans  l’optique du respect du prix bord champ sur le territoire ivoirien. 

«  Si vous vendez à 900 dollars la tonne, ça veut dire que vous avez  acheté entre 75 Fcfa/Kg et 125 Fcfa maximum (au prix bord champ) »,  alors que dans le contexte actuel, « ce n’est pas possible », a fait  savoir Dr Adama Coulibaly. 

Le Conseil, au  regard du « ralentissement » de la commercialisation, a signé un  protocole d’achat de 200.000 tonnes de noix de cajou, le 20 mars 2019,  avec le Groupe vietnamien T&T, afin de trouver des débouchés ou  circuits alternatifs d’exportation des noix ivoiriennes. 

La  signature a été faite également avec le Groupement des exportateurs et  professionnels des produits agricoles (GEPPA). Le régulateur prévoit  d’autres initiatives,  en cours d’implémentation, pour accélérer  l’enlèvement des produits aux mains des paysans afin de relancer  l’activité des acteurs privés.  

En lançant  cette opération, « nous nous sommes donnés les moyens de contourner tous les  exportateurs parce qu’il nous revient que certains signent des contrats  en dessous du barème que nous avons fixé, or il est établi à partir du  prix bord champ », a expliqué M. Coulibaly.  

Les  contrôles de terrain « depuis deux semaines » montrent que de «  Bondoukou à Gbelegban, en passant par Daoukro, Prikro, Sakassou,  Tiebissou, Séguéla ou Mankono, Bouaflé, jusqu’à Touba, aujourd’hui, le  prix bord champ, c’est 375 Fcfa le Kg », a-t-il assuré. 

Une  alternative de la problématique de la commercialisation est la  transformation. La Côte d’Ivoire ambitionne de transformer 130.000  tonnes en 2019, ce qui devrait permettre au pays d’atteindre un taux  16%. De 2016 à 2018, le pays est passé de 32.000 tonnes à 68.000 tonnes  (44000 tonnes en 2017). 

La Côte d’Ivoire est  le premier pays producteur mondial de noix de cajou. Les achats cumulés pour  cette campagne sont 371.531 tonnes. Ils ont atteint respectivement  530.977 tonnes et 520.067 tonnes en 2018 et 2017, à la même période. Les  exportations cumulées, elles, sont de 245.570 tonnes contre 262.765  tonnes en 2018. 

Trois morts dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage en Mauritanie

Trois personnes ont trouvé la mort jeudi dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage dans le nord de la Mauritanie, a-t-on appris de sources concordantes basées à Zouerate, une ville située plus de 700 kilomètres au nord de Nouakchott.L’accident s’est produit arrivé lorsque deux puits sous-jacents d’exploration de l’or dans la zone de Gleib N’dor se sont écroulés sur 6 orpailleurs qui étaient à l’intérieur. Trois parmi les explorateurs ont été secourus alors que les autres ont péri sous les énormes décombres.

La zone de Gleib N’dor se trouve à l’intérieur d’une région militaire mauritanienne fermée à la circulation.

Mais ce site d’orpaillage a été spécialement ouvert après la saturation d’une autre zone aurifère au nord-ouest de Nouakchott.

Les accidents dus aux effondrements des puits d’exploration sont fréquents dans les sites d’orpaillage mauritaniens et sont généralement mortels.

Une autre cause de décès des explorateurs sont les accidents des camions transportant les roches aurifères de la zone d’orpaillage à Zouerate où sont installées les machines de concassage.

Ramadan en Mauritanie : l’Etat subventionnera le prix de certaines denrées alimentaires

Le gouvernement mauritanien va subventionner les prix de produits alimentaires les plus consommés en Mauritanie durant le mois de ramadan pour une quantité de 2200 tonnes, a appris APA ce jeudi de sources officielles.Il s’agit de l’ « Opération Ramadan » déroulée chaque année par le gouvernement dans les quartiers populaires de Nouakchott, la capitale. L’objectif est d’aider les populations les plus vulnérables pour qu’elles puissent se procurer les denrées de première nécessité pendant le mois du jeûne.

En Mauritanie, ce mois de privation est souvent synonyme de flambée plus ou moins aigue des prix en raison des spéculations provoquées par la forte hausse de la demande. Le sucre, le riz, l’huile de table, le lait en poudre, les pâtes alimentaires, les dattes et les légumes, notamment les pommes de terre et les oignons sont entre autres les produits les plus concernés par ce phénomène.

Selon les autorités mauritaniennes, l’opération Ramadan bénéficiera au total à 3400 familles qui pourront s’approvisionner quotidiennement auprès d’une douzaine de points de vente éparpillés dans les différents quartiers ciblés.

Finale LDC/UEFA: 10 joueurs africains à l’assaut de la coupe aux grandes oreilles

La finale 100% anglaise de la Ligue européenne des champions de football opposera Liverpool FC à Tottenham Hotspur FC, deux clubs de Premier League qui ont dans leur effectif, dix joueurs africains ou d’origine africaine.Le samedi 1er juin, lorsque l’hymne de la Ligue des champions retentira au Wanda Metropolitano  de Madrid, ex- stade olympique, pour le coup d’envoi de cette deuxième finale européenne  de l’histoire entre clubs anglais après Manchester United-Chelsea FC en 2008, le continent africain sera bien représenté sur la pelouse.

Chaque club compte cinq joueurs africains ou ayant des racines sur le continent.

Absent lors de la remontada face au Barcelone FC pour cause de blessure au match aller, Mohamed Salah, l’international égyptien de Liverpool, auteur de 4 buts en 12 rencontres devrait  tenir sa place pour cette finale. 

Pour compléter le secteur offensif des Reds avec son compère, le Sénégalais Sadio Mané (4 buts en 12 matches aussi) qui a fait le job en l’absence du Pharaon devant Barcelone (4-0).  

Même si le milieu de terrain guinéen Kéita Naby (1 but marqué en 6 rencontres jouées) est forfait (blessé) pour Madrid,  le Camerounais Joël Matip qui a déjà disputé 7 matches dans cette Ligue des champions, veillera au grain dans la défense des Reds.

A côté de ces indiscutables titulaires de l’effectif du coach Jürgen Klopp, le milieu de terrain portugais d’origine angolaise, Camacho Rafael est bien présent sur les tablettes du technicien allemand de Liverpool.

Chez les Spurs, Moussa Sissoko, le Français d’origine malienne fait office de vétéran, aidé au milieu de terrain par le Kenyan Victor Wanyama qui a son actif 6 matches de Ligue de champion avec Tottenham, soit un match de plus que l’Ivoirien Serge Aurier, qui, certes, a perdu sa place de titulaire (blessure et problèmes de famille avec le décès de son père Léon Gbizié), mais reste une alternative sûre pour le manager  Mauricio Roberto Pochettino.

Les Nigérians Amos Luke (milieu de terrain) et Eyoma Timoty (défenseur), sans jouer aucun match de Ligue champion, complètent la légion africaine des Spurs.

Tous de Liverpool ou de Tottenham rêvent de brandir au soir du 1er juin le trophée aux grandes oreilles pour la première fois.

BGFIBank va investir dans des secteurs structurants au Cameroun (Pdg)

Le Groupe BGFIBank s’est engagé à investir dans les secteurs structurants au Cameroun afin d’accompagner ce pays dans la réalisation du programme de son émergence économique, a déclaré, jeudi, son Président directeur général, Henri Claude Oyima.« Je suis venu confirmer l’accompagnement du Groupe BGFIBank dans la réalisation des projets structurants et bénéfiques aux populations du Cameroun », a-t-il dit au sortir d’une rencontre avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Expliquant à la presse les raisons de son séjour, M. Oyima a précisé que « cette visite intègre les relations de convivialité que nous entretenons avec les autorités des pays dans lesquels le Groupe BGFIBank est implanté ».

Dans ce contexte, a-t-il indiqué, « nous comptons intensifier notre engagement dans le financement des projets, et c’est d’ailleurs l’objet de cette rencontre » avec le chef du gouvernement.

Outre des assurances à investir dans les projets structurants aussi bien dans les secteurs énergétiques, de l’hydrologie, des transports ou des infrastructures, le PDG de ce groupe bancaire a annoncé l’extension du réseau bancaire à travers le pays, avec la création des nouvelles agences qui viendront s’ajouter sur la dizaine actuellement.

Premier Groupe bancaire au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et implanté dans 11 pays, BGFIBank a réalisé un total de bilan de 3 137 milliards de FCFA en 2018.

Des chiffres en augmentation de 5% par rapport à l’exercice précédent en phase avec les objectifs du Groupe inscrits dans le Projet d’Entreprise « Excellence 2020 ».

Vers l’évaluation des établissements d’hébergement touristique au Sénégal

Les membres de commission nationale de classement des établissements d’hébergement touristique débutent ce lundi 13 mai 2019 une mission d’évaluation des établissements d’hébergement touristique, a annoncé, jeudi à Dakar, le ministre du Tourisme et des Transports aérien, Alioune Sarr.S’exprimant lors d’un atelier de partage et de proposition d’un programme de la mission, M. Sarr a souligné que  celle-ci  va évaluer tous les hôtels, motels, les villages de vacances, les auberges, les campements villageois, les résidences hôtelières et les appartements meublés qui sont sur l’axe Dakar-Thiès (ouest).

« Une application stricte de la réglementation sera faite afin de pousser ces établissements à disposer d’infrastructures hôtelières de qualité, offrant les meilleures prestations dans des conditions de sécurité appropriées, quelle que soit la catégorie », a indiqué le ministre, affirmant que cette évaluation se fera en conformité avec le règlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a défini les critères harmonisés d’appréciation des prestations offertes par les catégories d’établissements touristiques.

Poursuivant, il révélé qu’au Sénégal, il a été recensé un total de 910 établissements de tous types confondus au niveau national.

Et sur ce parc, a-t-il précisé, seuls 101 établissements ont été classés, soit un ratio de 11% du total, tous situés sur l’axe Dakar-Thiès (ouest).

Selon le ministre du Tourisme et des Transports aérien, Alioune Sarr, malgré la règlementation, il a été constaté la création anarchique d’établissements touristiques dans beaucoup de régions du pays et l’intervention de plusieurs autorités administratives qui délivrent des autorisations de natures diverses, permettant à certaines personnes de s’installer et d’exploiter illégalement des établissements d’hébergement touristique.

Transhumance en RCA : vers la création de deux comités de gestion des conflits

Vladimir Montero, le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a fait part de la création de deux comités de gestion des conflits de transhumance à Gamboula et à Ngbambang (ouest).Vladimir Montero, s’exprimant hier mercredi à Bangui, a soutenu que « ces instruments seront essentiels dans le dialogue intercommunautaire et la gestion pacifique des questions liées à la transhumance dans ces régions de Centrafrique ».

Toutefois, le porte-parole de la Minusca a exprimé sa préoccupation face à la récurrence des violations du droit international humanitaire consécutives aux attaques du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), dans la préfecture de la Nana Mambéré (ouest).

En effet, M. Montero a indiqué que le 22 avril dernier, dans le village de Boré (ouest), les éléments du FDPC ont kidnappé trois personnes avant d’incendier deux véhicules et deux motos. D’ailleurs, deux des trois personnes enlevées sont toujours en captivité.

Par conséquent, la Minusca rappelle aux leaders du FDPC que ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et sont contraires à leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix signé le 6 février dernier à Bangui.

Sénégal: lancement des concertations du dialogue politique

En prélude à la journée du dialogue nationale prévue le 28 mai prochain, le ministre de l’intérieur sénégalais Aly Ngouille a rencontré ce jeudi à Dakar des partis de l’opposition, qui même s’ils saluent l’initiative, souhaitent que les travaux soient dirigés par une personnalité neutre.« Nous sommes soucieux de la nécessité de préserver la cohésion sociale, la paix sociale et la traditionnelle de dépassement. Ce dialogue s’avère d’autant plus nécessaire que les règles de la compétition électorale ont fait l’objet de multiples récriminations portant essentiellement sur le parrainage et ses modalités d’application », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

 Selon lui, sa démarche est la continuité des différents appels lancés par le chef de l’Etat envers l’opposition. « A l’occasion de trois moments symboliquement forts,  proclamation des résultats,  prestation de serment,  discours à la nation, le président de la République a manifesté sa disponibilité à revoir avec toutes les parties prenantes les questions d’intérêt national », a-t-il rappelé.

 Par ailleurs, le ministre de l’intérieur appelle à un esprit de dépassement : « Nul n’a le monopole de la vérité encore moins l’exclusivité du patriotisme. C’est pour depuis le 21 novembre 2017, date de ma prise de contact avec les partis politiques et la société civile, nous n’avons cessé d’inviter à l’échange et au partage ».

 Selon les termes de référence de l’avant-projet présenté par les services du ministère de l’intérieur, le dialogue a pour objectifs « l’évaluation de l’élection présentielle, la discussion sur le  fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ».

 Ayant pris part à cette réunion, Issa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) salue la mise en place d’un espace de dialogue. Toutefois, l’opposant souhaite que les travaux soient dirigés par une « commission paritaire ou une personnalité sans aucune appartenance politique ». 

 En outre, le leader de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mamadou Diop Decroix estime que ces concertations « devaient avoir lieu avant la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier afin d’éviter toute polémique sur l’organisation du scrutin ».

 Comme annoncé mercredi par le truchement d’un communiqué, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade n’a pas répondu à l’appel     . 

 Feignant s’adresser à cette formation, Aly Ngouille Ndiaye souligne qu’il faut bannir la politique de la chaise vide car l’absent n’expose pas.  Et celui qui n’expose pas ne peut en aucun cas commander.

 Après la rencontre inaugurale, les pôles de la société civile, du pouvoir et de l’opposition sont invités à fournir des propositions ou des amendements lors de la réunion prévue le jeudi 16 mai 2019.

Togo : les élections locales prévues le 30 juin prochain

Les élections locales togolaises auront finalement lieu le 30 juin 2019 sur toute l’étendue du territoire national d’après un décret dont APA a reçu copie ce jeudi.Selon le décret lu mercredi soir à la Télévision nationale (TVT), la révision des listes électorales se déroulera du 16 au 18 mai. La campagne électorale est, quant à elle, prévue du 14 au 28 juin. 

De son côté, le président de la République Faure Gnassingbé a déclaré, le 26 avril dernier, qu’« avec les élections locales à venir, une étape importante sera franchie pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base ». 

Par conséquent, le chef de l’Etat a estimé qu’il faut saisir « l’occasion de ce rendez-vous très attendu pour effectuer un saut qualitatif dans la gestion des affaires publiques, en imprimant aux collectivités territoriales une dynamique nouvelle, au plus près des réalités de chaque milieu ».

En outre, M. Gnassingbé a indiqué qu’« il est important, à l’issue de ce scrutin, que l’exercice des responsabilités locales reflète la diversité des talents et compétences nationales et réponde aux attentes des populations ». 

Au Togo, les dernières élections locales remontent en 1987.