Politique et football en couverture des journaux camerounais

Les lendemains de la nomination des membres du Conseil constitutionnel, les élections sénatoriales ainsi que le démarrage de la saison footballistique, trônent en couverture des journaux camerounais parus vendredi.A propos du Conseil constitutionnel, dont les 11 membres ont été nommés mercredi, Le Messager constate que les Anglophones, dont la représentativité au sein des institutions est l’un des éléments déclencheurs de la violente crise actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont une fois de plus été roulés par le président Paul Biya.

Ainsi, constate la publication, la nomination à la tête dudit Conseil d’un Francophone, qui plus est de la même aire culturelle que le chef de l’Etat, montre bien que ce dernier est loin de vouloir satisfaire aux desiderata de ceux-là qui se sentent marginalisés et dont les leaders exigent la sécession.

«Il s’agit d’une autre pilule amère que ne vont certainement pas digérer les Anglophones, déjà très remontés du fait du partage inéquitable des postes clés dans la gestion de l’Etat.»

Les autres «curiosités» des derniers décrets présidentiels, renchérit Le Jour, c’est qu’aucun des heureux élus n’a moins de 60 ans, avec une seule femme et, pour couronner le tout, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) y est représenté à une écrasante majorité.

«Faut-il être né au siècle dernier pour être membre du Conseil constitutionnel au Cameroun ?» ironise la publication pour qui, dans un pays où plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, on se serait attendu à voir dans cette importante institution, cette frange de la population représentée, surtout que ce ne sont pas les profils qui manquent.

Paul Biya opte définitivement pour le règne de la gérontocratie, fulmine The Post alors que, pour Le Quotidien de l’Economie, le premier test de crédibilité de cette institution censée veiller à la régularité de l’élection présidentielle, des élections parlementaires ainsi que des consultations référendaires, est attendu avec le scrutin sénatorial convoqué le 25 mars prochain.

A propos de cette élection, Mutations entrevoit déjà une féroce guerre de positionnement au sein même du parti au pouvoir, pourtant donné grand favori mais dont les cadres sont habitués aux tripatouillages lors des investitures des candidats par la base.

Alors que c’est le 22 février prochain, c’est-à-dire dans moins de deux semaines, que les partis politiques devraient avoir déposé les listes pour les candidats investis, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune note en effet déjà une certaine effervescence dans plusieurs formations politiques, surtout celles disposant déjà d’élus dans les communes.

Sur le terrain sportif, le même journal signale la reprise, dimanche, du championnat national de football après deux reports du fait des difficultés financières connues par la Ligue nationale de la discipline (LFPC).

«A chaque début de saison, les clubs de l’élite ont du mal à se définir une feuille de route claire, faute d’argent. Au niveau de la Ligue ce n’est guère mieux. La formule est consacrée : ‘’On attend l’argent ». Mais de qui ?»

Sans doute, le nouveau président de l’Association des clubs d’élite du Cameroun (ACEC), Franck Happi, que présente Le Jour, saura-t-il trouver la solution à cette équation à mille inconnues, lui qui déclare déjà que «rien ne sera plus comme avant au sein du mouvement professionnel camerounais».

Le nouvel élu, prolonge Le Messager, dit placer son mandat sous le signe du dialogue et de la réconciliation pour un football délite plus conquérant.

Mais ce championnat peut-il véritablement prétendre être compétitif alors que les stades traditionnels, dans lesquels se dispute souvent la compétition, sont fermés en raison des préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 ? s’interroge InfoMatin.

La métropole économique, Douala, signale Le Messager, ne va accueillir aucune rencontre durant l’année, les clubs locaux ayant vu leurs matchs délocalisés dans d’autres agglomérations.

Près de 105 milliards FCFA de financement de la Chine en faveur du Sénégal

L’ambassadeur de la Chine au Sénégal M. Zhang Xun,et le ministre sénégalais de l’économie, des finances et du plan M. Amadou Bâ ont conclu ce jeudi à Dakar trois accords de coopération économique d’un montant total de 104,800 milliards FCFA (environ 167,680 millions de dollars).Le premier accord d’un montant de plus d’un milliard de francs CFA, est destiné au financement de la mission technique chinoise au Centre National Hospitalier d’Enfants de Diamniadio, à l’acquisition d’un lot de matériel de traduction simultanée au profit du Conseil économique, social et environnemental (CES) et au programme d’installation d’un système de télévision par satellite au niveau de 300 villages du Sénégal.

Quant au deuxième accord, il constitue une subvention d’un montant de 16,800 milliards FCFA, pour le financement notamment de l’étude et la réalisation du projet de fourniture d’équipements au profit du Centre Universitaire de Mesure et d’Analyse de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Le dernier accord signé concerne le financement du projet « Smart Sénégal » pour un montant de 87 milliards FCFA.

« Le projet Smart Sénégal qui est la suite du projet large bande du Sénégal ambitionne de résorber le déficit numérique et de faire du Sénégal un Hub sous régional, en Afrique de l’ouest, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la santé, du tourisme, en utilisant les TIC qui constituent un pilier essentiel du Plan Sénégal Emergent. », a expliqué le ministre des finances du Sénégal.

La société minière d’Agbaou conclut un « pacte social» avec les populations des «villages impactés» par son activité

Agbaou Gold Opération ( AGO), filiale de la société minière « Endeavour Mining» qui exploite depuis 2014, la mine d’or d’Agbaou ( 200 km au Nord d’Abidjan), a conclu mercredi à Divo ( Sud-ouest du pays) un « nouveau pacte social » avec les populations des  »villages impactés » par son activité expliquant qu’elle « perd près de 300.000.000 millions FCFA par jour en cas d’arrêt de sa production».Ce « deal social» qui se résume à recourir prioritairement au dialogue en cas de désaccord entre mineurs et communautés riveraines de ladite exploitation minière, a été paraphé  à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant deux jours  autour du thème  » premières journées de dialogue des parties prenantes », les responsables de cette entreprise,  les autorités locales et les couches sociales des villages voisins de l’exploitation minière ( Agbaou, Douaville, Zego, Daako et Zarako).

 « Quand il y a un arrêt de la production,  la mine enregistre près de 300.000.000 FCFA  de perte par jour»,  a révélé le directeur général de l’AGO, Christofel  Viljoen soulignant qu’en cas d’arrêt de la production occasionné par un conflit social,  certes la mine perd,  mais « l’État ivoirien et les communautés riveraines perdent également ». 

C’est pourquoi,  dira-t-il, « nous sommes prêts à oublier le passé et avancer sur une nouvelle base. Nous demandons pour ce faire, la mise en place d’un accord de cohabitation pacifique et assurer les populations que toutes nos activités sont conformes aux normes environnementales». 

Les relations ont par moment été difficiles avec les populations locales, renchérira,  quant à lui,  Daniel Yaï,  directeur pays  dudit groupe d’exploitation minière, ajoutant que  « ce cadre d’échanges permettra de faire en sorte que les communautés avec lesquelles nous vivons connaissent un bien-être ». 

Poursuivant MM. Viljoen et Yaï ont énuméré  le plan d’actions 2018 de leur institution au bénéfice des populations locales. Au nombre desdites actions à mettre en oeuvre,  ils ont, entre autres,  annoncé la mise en place des rencontres régulières avec les  » parties prenantes », la mise en place d’une procédure de traitement des griefs, l’équipement d’établissements scolaires et des investissements communautaires avec le développement de nouveaux partenariats. 

Pour sa part,  le préfet de région du Lôh Djiboua, Kouakou Assoman qui préside le comité de développement minier local ( CDML) de ladite région,  un instrument mis en place par le gouvernement ivoirien pour la réalisation des projets dans les villages impactés,  a exhorté les responsables de l’AGO et les populations riveraines au dialogue et à la concertation. 

 Les leaders d’associations féminines et de jeunesse d’Agbaou,  ont, à leur tour, successivement marqué leur accord  pour la mise en place de cette plateforme de dialogue proposée par l’entreprise minière. 

« Nous allons jouer notre partition. Nous allons jouer toute notre part pour créer un climat de paix entre les mineurs et les populations locales », a assuré M. Koffi Jepté au nom des jeunes d’Agbaou. 

La mine d’or d’Agbaou dont la production d’or a effectivement démarrée en 2014, est détenue à 10%  par l’État ivoirien et à 85% par le groupe Endeavour Mining.

Le Mozambique rejoint l’Accord de partenariat économique SADC-UE

Le Mozambique a commencé à appliquer l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), faisant de cet instrument le premier APE régional à être pleinement opérationnel en Afrique, a appris APA mercredi.Selon Bester Gabotlale, chargé de presse et d’information à la Délégation de l’Union européenne au Botswana et à la SADC, le Mozambique s’est joint à d’autres pays pour appliquer l’APE le 4 février de cette année.

Le Mozambique était le dernier pays de la région à joindre cet accord en place. Les cinq autres pays de l’APE de la SADC – le Botswana, le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland – appliquent cet accord depuis octobre 2016.

« L’Afrique est un continent émergent et l’UE est son principal marché d’exportation et son principal client », a déclaré M. Gabotlale, ajoutant que les échanges commerciaux entre l’UE et les pays APE de la SADC représentent 53 milliards d’euros par an. Pa ailleurs, les exportations vers l’UE représentent 22% des exportations des pays de la SADC.

« L’APE UE-SADC offre aux pays de la SADC des opportunités d’attirer plus d’investissements, de s’industrialiser, de s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales et de créer des emplois. Du côté de l’UE, les entreprises européennes investissent de plus en plus dans la région ».

Selon Gabotlale, la mise en œuvre de l’APE signifie que l’UE garantit que le Mozambique n’aura pas à payer de droits de douane sur ses exportations vers l’UE.

« Pour sa part, le Mozambique réduira progressivement ou éliminera les droits de douane pour une part importante des exportations de l’UE. Les échanges commerciaux entre l’UE et le Mozambique s’élèvent actuellement à environ 2 milliards d’euros par an », a annoncé Gabotlale.

Il a déclaré que les exportations mozambicaines vers l’UE portent sur l’aluminium, la canne à suce et le tabac. L’UE exporte vers le Mozambique une variété de produits, dont des médicaments.

Éthiopie : Baisse de 13,4% de l’inflation en janvier

L’inflation en Éthiopie a chuté à 13,4% en janvier 2018, contre 13,6% en décembre 2017, a révélé mardi l’Office central de statistique dans un communiqué.Au cours du mois sous revue, les prix de la plupart des céréales majeures ont baissé, précise le communiqué.

Cependant, par rapport au mois dernier, des augmentations ont été observées dans d’autres produits alimentaires tels que la viande, le lait, le fromage et les œufs, les huiles et les graisses, les légumes secs et les fruits et légumes.

Les grandes fêtes religieuses en janvier 2018 ont contribué à la hausse des prix des aliments, souligne le communiqué.

Santé et faits divers au menu des journaux quotidiens ivoiriens

La menace de la fièvre Lassa, l’incendie du marché de Soubré, au Sud-ouest et l’accident d’un mini-car transportant des étudiants constituent l’essentiel du menu des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire.Menace de la fièvre Lassa:  » Le ministère de la Santé appelle à la vigilance », alerte Fraternité Matin. L’Inter croit savoir « comment éviter » cette nouvelle fièvre hémorragique. Après la fièvre Ebola et la Dengue, « un autre virus mortel sévit », informe  Le Mandat. Ce qui fait dire à L’Expression que « la fièvre Lassa menace la Côte d’Ivoire ».

En faits divers, Fraternité Matin informe qu’un car d’étudiants tombe dans un ravin faisant « un mort et des blessés ». Ce que confirment Le Jour Plus et Soir Info qui dénombrent « 1 mort et plusieurs blessés ».

Pour Le Nouveau Réveil, la série noire « des accidents dramatiques » continue avec « la chute dans un ravin d’un car d’étudiants » qui a fait, selon le journal, « 1 mort et 20 blessés ». Le Temps évoque un « lundi noir » avec « un car d’étudiants et un gbaka qui se renversent » dénombrait « 2morts et plusieurs blessés ».

Le Jour Plus revient, également sur l’altercation entre un député et une policière : « Toute la vérité », écrit le journal. A ce propos, Soir Info indique « du nouveau dans l’affaire entre le député et la policière ». 

La presse locale annonce, aussi, l’incendie du grand marché de Soubré.

À ce sujet, le maire de la commune « explique le drame » dans les colonnes de Le Jour Plus là où L’Expression croit savoir « comment le drame est arrivé ».

Réforme des sociétés d’eau et d’électricité, médias, gouvernance forestière à la Une au Congo

La dissolution des sociétés nationales d’électricité (SNE) et de distribution d’eau (SNDE), l’interpellation faite par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) aux journalistes sur leurs responsabilités et le recouvrement forcé des taxes prévu par l’administration forestière, sont les sujets à la Une des journaux de ce lundi à Brazzaville.« Réforme de la SNE et SNDE : des lois légitimeront bientôt la dissolution », titre l’hebdomadaire Le Patriote qui relève que « le gouvernement a pris, lors du Conseil des ministres du 2 février
dernier, deux projets de loi portant dissolution des deux entreprises, une dissolution qui sera actée par une loi adoptée par le parlement ». 

Et ce confrère de souligner que « depuis que l’on glose sur la réforme de ces deux sociétés, cette fois-ci le gouvernement est allé au bout de ses idées ».

Quant à l’hebdomadaire Epanza Makita, il titre : « la mauvaise gestion à la SNE et la SNDE : la colère de Sassou N’Guesso ».

Sans commentaire, Epandza Makita publie les deux projets de loi portant dissolution de ces deux sociétés qui stipulent que : « ces deux sociétés se caractérisaient par une situation de quasi faillite, n’eussent été les subventions de l’Etat avec comme conséquence la détérioration de leurs relations avec les clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables. »

Sur le même sujet le quotidien Les Dépêches de Brazzaville écrit que : « Le gouvernement a décidé de la dissolution de la SNE et de la SNDE » et de préciser qu’« en lieu et place seront créées la société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau ».

Ce quotidien souligne que « cette décision du gouvernement prise lors de son Conseil des ministres de vendredi dernier, est justifiée par sa volonté d’améliorer la qualité des services dans la fourniture
d’eau et d’électricité dans le pays. »

« Le Patriote tout comme Les Dépêches de Brazzaville, se penchent sur les médias avec l’interpellation des journalistes sur leurs responsabilités par le président du Conseil supérieur de la liberté de Communication (CSLC), Philippe Mvouo.

Le Patriote reprend ainsi à son compte l’invite du président du CSLC aux journalistes afin qu’ils fassent bon usage des réseaux sociaux au lieu de mettre à la disposition du public des fausses nouvelles qui ne  laissent pas à ce public le temps de réflexion pour distinguer le vrai du faux. »

Les Dépêches de Brazzaville fait remarquer que « le président du CSLC a fustigé, au cours d’une communication vendredi, la reprise « sans vérification » d’informations diffusées sur les réseaux sociaux par certains journaux de la place, en les invitant à reprendre les articles des agences de presse formelles et au respect des règles éthiques et déontologique du métier de journaliste. »

Ce quotidien met en exergue dans ses colonnes, la gouvernance forestière et écrit que «l’administration forestière a pris l’option de recourir au recouvrement forcé des taxes auprès des sociétés. Elle espère par ce procédé, maximiser ses recettes estimées à 17,4 milliards FCFA en 2017.

Pour sa part le bi-hebdomdaire La Semaine Africaine se penche sur le manque de kérosène et titre : « Pénurie de kérosène à Brazzaville et Pointe-Noire, des zones d’ombre ? » et écrit que « pendant près de deux semaines, le trafic aérien au départ des deux plus grands aéroports du pays Maya-Maya à Brazzaville et Antonio Agostino Neto à Pointe-Noire, a été perturbé à cause de la pénurie de carburant de type  »Jet A », dans ces aéroports selon un communiqué du gouvernement.

Cette version est contredite par certains qui pensent (citant une source proche de la Banque centrale) que cette pénurie est causée au Congo par des difficultés de couverture en devises des opérations d’importation.

Togo : le gouvernement veut réserver au moins 20 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes

Le gouvernement togolais veut réserver au moins 20 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs, a-t-on appris samedi, de source officielle.Cette décision, explique le communiqué du conseil des ministres du  1er février, « va apporter des solutions efficaces à la problématique du chômage et à l’amélioration du niveau de vie de nos concitoyens notamment celui des jeunes et des femmes ».

Elle concerne les jeunes entrepreneurs dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans, promoteur d’une entreprise légalement créée, et les femmes entrepreneurs sans limite d’âge, « de nationalité togolaise et exerçant sur le territoire national ».

 « Sur la base d’une évaluation, ce taux pourrait être revu à la hausse sur proposition du ministre de l’économie et des finances », promet-on.

Le décret instituant cette mesure gouvernementale précise, par ailleurs, les dispositions réglementaires à la mise en œuvre de cette mesure qui vise « une meilleure intégration des jeunes et des femmes dans la vie active ».

Il s’agit, en effet, d’une mesure annoncée par le chef de l’Etat lors de sa présentation des vœux à la nation, mercredi 3 janvier.

« La jeunesse togolaise dont le dynamisme et l’engagement doivent être soutenus et accompagnés sera au cœur des interventions de l’Etat », avait-il déclaré.

Un parti politique mauritanien dénonce le « crime » de meurtre du pêcheur sénégalais

Le parti de l’Alliance populaire progressiste (APP) en Mauritanie a dénoncé le meurtre d’un pêcheur sénégalais par les gardes-côtes mauritaniens samedi dernier et l’a qualifié de « crime ».« C’est un crime sans précédent commis par le gouvernement mauritanien », a considéré l’APP dans un communiqué rendu public vendredi à Nouakchott.

L’armée mauritanienne a indiqué que le pêcheur tué se trouvait à bord d’une embarcation sénégalaise en situation de pêche non autorisée.

Elle a affirmé dans un communiqué que les gardes-côtes ont tiré sur le moteur pour immobiliser l’embarcation après le refus de celle-ci d’obtempérer aux ordres répétés de s’arrêter et ses tentatives de percuter la frégate mauritanienne pour l’endommager.

Après l’incident, des manifestants sénégalais ont pillé une boutique mauritanienne à Saint-Louis du Sénégal.

Le parti de Messaoud Ould Boulkheir (APP) a appelé les deux gouvernements à « agir sérieusement pour contenir cette crise et à adopter les nouvelles dispositions proposées pour l’organisation du secteur des pêches entre les deux pays ».

Il a souligné la profondeur des liens historiques et économiques unissant les peuples mauritanien et sénégalais, notamment dans le domaine des ressources naturelles : maritimes, pastorales et autres.. .

Le président Macron à Dakar pour une visite de trois jours au Sénégal

Le président français Emmanuel Macron est arrivé jeudi soir à Dakar pour une visite officielle de trois jours au Sénégal durant laquelle il prendra part notamment à la 3-ème Conférence de reconstitution des fonds du Partenariat mondial pour l’éducation.Outre le président sénégalais et son hôte français qu’il a accueilli au nouvel aéroport international Blaise Diagne aux arrivons de 23h30, cette grande réunion qui se tient ce vendredi verra la participation de neuf chefs d’Etat africains.

Sont déjà arrivés à Dakar, depuis hier, les présidents du Tchad, Idriss Déby, du Niger, Mahamadou Issoufou, de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, et du Mali, Ibrahim Boubacar Keita. Les dirigeants du Ghana, Nana Akufo Addo, du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et du Togo, Faure Ggnassingbé sont attendus à Dakar ce vendredi matin, de même que le président de la Banque mondiale, Jim Ying Kim, la Secrétaire générale et l’Administrateur de la Francophonie, Michaëlle Jean et Adama Ouane, mais aussi 66 ministres de l’Education.   

Parallèlement à cette réunion, le président français poursuivra sa visite au Sénégal en ayant avec son homologue sénégalais un tête-à-tête, suivi d’une signature d’accords de coopération et de visites d’infrastructures dont la Maison du Train express régional (TER).

Emmanuel Macron se rendra également en compagnie de son hôte, demain samedi, à Saint-Louis (257 km de Dakar) pour une visite d’un quartier de pêcheurs de Guet-Ndar, menacé par l’érosion marine.

      

Politique, économie, société et sport meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le message royal adressé au 30ème sommet de l’Union africaine, le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises et le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine.+L’Opinion+ écrit que le message adressé par le Roi Mohammed VI au 30ème sommet de l’Union africaine (UA), tenu à Addis-Abeba, « est la preuve de la constance d’une politique extérieure du Maroc au niveau de l’arène internationale».

Une politique dictée par son histoire séculaire, sa position géostratégique au carrefour des continents et qui favorise son ouverture et son rôle en tant que pôle de modération, de coexistence, de dialogue, de paix et de bon voisinage, souligne le quotidien.

+L’Economiste+ revient sur le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises par les banques. Le journal indique que la solution actuelle du ministère des Finances « est d’emprunter l’argent que l’Etat n’a plus aux banques de la place afin de payer un petit tiers des arriérés de TVA », faisant remarquer que cette démarche « va soutenir le petit redémarrage que l’on voit depuis quelques mois ».

Mais cette solution « n’est pas gratuite: quelque 350 millions DH plus les faux frais », estime-t-il, notant que la somme « est d’autant plus énorme qu’elle ne concerne qu’une partie du problème des dettes publiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine, actuellement en examen en commission au parlement. Le quotidien estime que compte tenu de son complexité, ce texte va prêter à discussion.

« Une des questions centrales sera d’abord de définir ce qu’on mettra ou non dans le périmètre de la culture marocaine. Deuxième question non moins compliquée: les langues », explique-t-il, espérant que les parlementaires n’aborderont pas ce genre de questions « avec le souci minimaliste de consensus », mais dans « une logique d’inclusion de tous » et « en laissant à côté les débats démagogiques creux ».

+Bayane Alyaoum+ commente la « taxe d’écran », prescrite par le gouvernement. Le journal estime que la mesure du gouvernement prévoyant de payer un droit de timbre sur les annonces publicitaires sur de nouveaux types d’écrans, autres que les écrans de cinéma et de télévision, « est une démarche inintelligible » et, outre le fait qu’elle a été adoptée sans consultation aucune avec les professionnels et les patrons d’entreprises, « dénote une mentalité qui caractérise la conduite des pouvoirs publics avec le secteur de la presse », mettant en garde contre les conséquences fâcheuses que pourrait provoquer cette mesure sur ce secteur.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’organisation du CHAN au Maroc a été une réussite d’autant plus que le Royaume a été désigné à la dernière minute comme remplaçant du Kenya. Les organisateurs n’avaient, pour rappel, pas beaucoup de temps pour les préparatifs. Pour le quotidien, cette édition a été comme un petit test avant l’organisation de compétitions de plus grande envergure.

Pour la publication, le volet logistique a été l’un des points forts de cette édition. Les pelouses des stades ont connu une maintenance régulière durant la compétition pour les garder dans un bon état. D’ailleurs, les écrans à LED mis autour du terrain pour l’affichage de la publicité vont rester sur place après la fin du championnat.

Du côté de l’hébergement, l’ensemble des délégations ont été logées dans les meilleurs standards. Des stades d’entraînements ont été mobilisés pour les formations participantes à cette cinquième édition du CHAN. Le ministère de l’intérieur a, de son côté, contribué en sécurisant toutes les rencontres d’une façon exemplaire et aucun incident n’est à déplorer.

Togo : l’international des services publics appelle au dialogue social

L’International des services publics (ISP) appelle au « dialogue social en vue de résoudre les conflits de travail dans le secteur de la santé au Togo » dans un courrier adressé au premier ministre, Komi Sélom Klassou, et dont APA a pris connaissance.L’association « qui représente 24 millions de femmes et d’hommes fournisseurs de services publics dans 150 pays et territoires, se préoccupe de l’impasse à laquelle les relations patronat-syndicats sont actuellement confrontées dans le secteur de la santé au Togo », note la correspondance datée du 30 janvier 2018.

Déjà, rappelle l’ISP, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot) a lancé deux mots d’ordre de grèves et de sit-in.

« L’International des services publics a du mal à comprendre votre hésitation à engager le dialogue social nécessaire à la mise en œuvre des décisions prises par les hautes plateformes », écrit-il, allusion faite aux recommandations de la Commission de haut niveau des Nations unies sur l’emploi dans le secteur de la santé et de la croissance économique (UN-HEEG) et à l’initiative Working for Health adoptée en 2017 par l’assemblée mondiale de la santé.

« Conscient des graves conséquences que la dégénérescence de la situation actuelle pourrait avoir sur le système de santé du Togo et par ricochet, sur les couches vulnérables de la société togolaise qui dépendent essentiellement du système de santé publique, nous vous invitons à la table de discussions avec le Synphot dans le but d’échanger sur les questions soulevées dans les plus brefs délais », conclut l’organisation.

A noter que le Synphot, syndicat affilié à l’ISP, observe depuis ce mercredi, une grève de 48 heures dans les hôpitaux publics du pays pour réclamer, entre autres, la construction de nouvelles infrastructures, l’équipement des structures sanitaires existantes et la protection du personnel soignant.

« A la mi-journée, on peut affirmer en se fondant sur les différents rapports partiels qui nous sont parvenus de plusieurs localités, que le mouvement est trop bien respecté. Le constat aussi, c’est le respect de la consigne du service minimum dans les centres », a déclaré à l’APA, un responsable du syndicat.

Pour l’heure, aucune communication du gouvernement n’est relative à ce sujet.

Le Burkinabè Fabrice Zango bat le record d’Afrique du triple saut en salle, vieux de 36 ans

Le spécialiste du triple saut burkinabè Hugues Fabrice Zango a battu, en France, le record africain du triple saut en salle avec un bond de 17,23m, un record vieux de 36 ans qui était jusque-là détenu par un Nigérian.Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a réalisé cet exploit samedi dernier au meeting de Val de Reuil (France) avec un saut de 17m23 en salle battant ainsi le record national et africain  de 23 cm.

Le record africain était jusque-là détenu par le Nigérian Ajayi Agbbaku avec un bond de 17m00 à Dallas aux Etats Unis le 30 janvier 1982.

Le recordman burkinabè réalise ainsi les minimas pour les championnats du monde en salle prévus à Birmingham (Angleterre) du 1er au 4 mars prochain.

Hugues Zango qui étudie en France, a remporté en 2017 la médaille d’or du triple saut aux Jeux de la Francophonie qui se sont tenus à Abidjan. Il est également médaillé d’argent au triple saut du dernier « Universiade » d’été en 2015 qui s’est tenu à Gwangju en Corée du sud.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a, dans un tweet, félicité l’athlète burkinabè : « je lui adresse mes encouragements et lui souhaite de nombreux succès dans sa carrière internationale », a-t-il écrit.

Les enseignants togolais en grève de 72h

Les enseignants de l’école publique du Togo observent à partir de ce mardi une grève de 72 heures, selon un mot d’ordre adressé par la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) au ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle.Cette grève que ses organisateurs qualifient d’indignation est « reconductible les prochains jours » si les questions des primes, d’indemnités et d’amendements ne sont pas satisfaites, souligne le mot d’ordre.

La CSET avait suspendu son mot d’ordre de grève lancé pour le 8 janvier, pour permettre l’aboutissement des négociations entamées dans le groupe de travail mis en place par le Premier ministre sur les discussions relatives au système éducatif.

Arrestation d’un député en Côte d’Ivoire: l’Assemblée nationale dénonce une ‘’atteinte aux droits des députés »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, réuni, à l’effet d’examiner l’arrestation du député Yah Touré, a dénoncé, lundi, une ‘’atteinte aux droits des députés » et ‘’s’insurge contre les tentatives d’humiliation de la représentation nationale » titulaire du pouvoir législatif.Selon la déclaration lue par le député Siki Blon Blaise, à l’issue de la réunion, ‘’le vendredi 26 janvier 2018, aux alentours de 19h30, alors qu’il avait été appelé de toute urgence pour se rendre au chevet d’un malade, l’honorable Touré Yah, député élu de la circonscription de Duékoué sous-préfecture (ndlr : ouest ivoirien), aurait eu une altercation avec un agent de police, commis à la régulation de la circulation au carrefour d’Attoban ».

Par la suite, alors qu’il croyait cet incident clos, (…) dans la soirée du dimanche 28 janvier 2018, le ‘’député recevra à son domicile, la visite d’un capitaine de police porteur d’une convocation de la Préfecture de police à son encontre », rapporte le bureau de l’Assemblée nationale.

Le parlementaire ‘’auditionné » dans  à la Préfecture de Police est ‘’retenu jusqu’au petit matin du lundi 29 janvier » et ‘’ conduit au parquet, maintenu au violon ce jour du lundi 29 janvier 2018 depuis 7h30 minutes » avant d’être  ‘’reçu par le Procureur de la République qui lui a signifié qu’il serait mis sous mandat de dépôt puis déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan », poursuit le communiqué.

Le bureau de l’Assemblée nationale note que ‘’le comportement de l’agent de police porte atteinte à l’honneur et à la considération du Député et donc de l’Institution et du peuple qu’il représente, la préfecture de police a abusivement retenu le député sans lui notifier de garde à vue toute la nuit du dimanche 28 janvier 2018 et sans tenir compte de sa qualité de député ».

En conséquence, le bureau de l’Assemblée nationale, le Parlement ivoirien ‘’requiert la suspension de la poursuite du député en application des dispositions de l’article 92 alinéa 3 de la Constitution et de l’article 45 alinéa 3 du règlement de l’Assemblée nationale » et ‘’s’engage à saisir le Conseil constitutionnel sur la procédure utilisée dans cette affaire qui porte manifestement atteinte aux droits des députés ».

Par ailleurs, l’Assemblée nationale ‘’s’insurge contre les tentatives d’humiliation de la représentation nationale titulaire du pouvoir législatif, pilier essentiel de la République et de l’expression de la démocratie en Côte d’Ivoire ‘’ conclut le texte.

Politique, franc-maçonnerie et lutte sénégalaise avec frappe départagent les quotidiens

L’actualité politique, les francs-maçons qui menacent le Sénégal après l’interdiction de leur réunion à Dakar, ainsi que la lutte sénégalaise avec frappe avec le combat Modou Lô et lac de Guiers 2, alimentent les quotidiens sénégalais reçus lundi à APA.Traitant de la présidentielle de 2019, Walfadjri donne «les prémices d’un passage en force de Macky» qui, à travers le système de parrainage des candidatures, veut «éliminer d’autres adversaires».

Dans sa rubrique «la parole à l’opposition», Le Soleil note que «Diop Decroix dit ses convictions».

«Nous exigeons un audit du processus électoral et non celui du fichier électoral. Macky va nous battre à plate couture, si…Le retour de Karim est aussi sûr que le soleil qui se lève à l’Est ; ne pas revenir ne lui traverse même l’esprit», argument Diop Decroix.

Sud Quotidien s’intéresse au réchauffement du front social avec la grève des syndicats d’enseignants, dès ce mardi, et voit «l’école et les universités dans…l’impasse».

Nos confrères indiquent que «la sortie de crise entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants est loin de connaître son épilogue». «Conséquence, ajoute Sud, le front social entre en ébullition dès demain, mardi 30 janvier, avec la grève de trois jours enclenchée par les syndicats les plus représentatifs de l’école sénégalaise (Saems-Cusems-Sels-Sels/A-Uden et Snelas)».

Les Echos consacrent sa Une aux menaces des francs-maçons contre le Sénégal après l’interdiction de leur réunion qui était prévue en février à Dakar.

«Le Grand Orient de France parle de manœuvres liberticides et d’atteinte grave à la liberté d’expression. Il promet de prendre les initiatives qu’exige la gravité de la situation», informe le journal, soulignant que le Collectif Non à la franc-maçonnerie en ordre de bataille.

Selon Les Echos, imam Mbaye Niang et Cie déclarent Rihanna persona non grata à la conférence du Partenariat mondial pour l’éducation qui se tient ce 02 février à Dakar.

«Annulation du meeting de Dakar-Les francs-maçons menacent», renchérit L’As.

En spots, les quotidiens se focalisent sur le combat d’hier en lutte avec frappe, rempoté sur décision arbitrale par Modou Lô de Rock Energie face à Lac 2 de l’écurie Walo.

«Lô de consolation, Lac de déception», titre Le Quotidien, alors que Vox Populi note : «Lô trop xaragne pour Lac». Selon le journal, il s’agit d’une victoire aux poings et aux poings du Roc des Parcelles.

De son côté, L’Observateur écrit que «Lô déborde du Lac».

La CAF lance le diplôme de l’entraineur « CAF Pro »

La Confédération africaine de football (CAF) a lancé, jeudi au Centre national de football de Maâmora à Rabat, le diplôme de l’entraîneur « CAF Pro ».« Cette expérience est un modèle à suivre pour développer et former les entraîneurs et leur offrir l’opportunité d’obtenir un diplôme d’entraînement de haut niveau », a souligné le président de la CAF, Ahmad Ahmad, lors de la cérémonie de lancement de ce diplôme, à laquelle ont assisté plusieurs acteurs sportifs marocains et africains.

Le président de la CAF a salué, dans ce cadre, les efforts déployés par la Fédération royale marocaine de Football (FRMF) en faveur de la promotion du niveau de la formation des entraîneurs.

Pour sa part, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, a souligné que ce projet sportif constitue une illustration de la politique de développement du ballon rond, adoptée par la fédération, affirmant que la formation d’un entraîneur professionnel doit reposer sur des bases scientifiques et de connaissance à même de permettre la promotion du football aux niveaux local et continental.

La FRMF mobilisera tous les moyens à sa disposition pour la réussite de ce projet de formation, qui vise à promouvoir l’encadrement technique du football national et africain selon les normes internationales, a-t-il assuré, relevant que les expertises aussi bien théoriques que pratiques seront dispensées aux cadres nationaux pour qu’ils puissent développer leurs connaissances et acquérir une expérience plus élargie leur permettant d’encadrer les jeunes dans de conditions meilleures adaptées au football moderne.

De Davos, Trump invite Kagamé à transmettre ses ‘’sentiments chaleureux » à l’Afrique

Le président américain, Donald Trump a demandé à son homologue rwandais, Paul Kagame, qui devrait occuper ce week la présidence exécutive de l’Union africaine (UA), de transmettre “ses sentiments chaleureux” aux chefs d’Etat du continent.“Je sais que vous vous réunissez bientôt, et je vous prie de transmettre mes sentiments chaleureux” aux dirigeants africains, a  déclaré Trump, après une rencontre avec le président Kagamé au Forum économique mondial de Davos (Suisse), dans des propos relayés par les médias.

La rencontre avec le seul chef d’Etat africain que M. Trump a souhaité rencontrer à Davos, selon un agenda rendu public par son conseiller à la sécurité nationale survient après la polémique suscitée par les propos qu’il aurait tenus qualifiant Haïti et certains pays africains de « pays de merde ».

Kagamé a lui jugé de “bon” l’entretien qu’il a eu avec son homologue américain, soulignant l’importance des relations de coopération entre l’Afrique et les Etats Unis.

L’UA qui se réunit en sommet les 28 et 29 janvier dans la capitale éthiopienne  avait condamné les propos ‘’injurieux » de Donald Trump  et a décidé d’adopter une déclaration contre la sortie du président américain au sortir de leur conclave.

 L’organisation panafricaine a déclaré il y a une semaine qu’elle croyait que la déclaration de Trump découlait « d’une énorme incompréhension du continent africain et de son peuple ».

Le Forum économique mondial de Davos réunit depuis mardi des milliers de grands patrons, riches financiers et dirigeants politiques.

Niger : Le président Issoufou distingué par le CAMES

Le président nigérien Issoufou Mahamadou, a été élevé, ce jeudi, à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre international des palmes académiques (OIPA) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).La cérémonie consacrant cet événement a eu lieu au Palais des congrès de Niamey, en marge de la sixième session extraordinaire du Comité consultatif général du CAMES et des activités commémorant le cinquantenaire de l’institution de l’enseignement supérieur en Afrique.

En agissant ainsi, a expliqué le secrétaire général du CAMES et également Grand Chancelier de l’OIPA, l’institution entend  témoigner à ce dernier toute sa gratitude pour le soutien qu’il ne cesse de lui apporter. Un appui qui participe, selon celui-ci, « à sa légitimation sur la scène internationale, caractérisée désormais par la compétition des marques ».

En recevant cette distinction, Issoufou Mahamadou s’est dit réjoui de la marque d’intention qui lui est portée. Après un bref historique de la création du CAMES, il a rendu hommage à trois éminents chercheurs nigériens.

En l’occurrence, les professeur Abdou Moumouni, premier africain agrégé en sciences physiques et chercheur émérite en énergie solaire, Ba Boubacar, premier mathématicien africain et Dan Diko Dan Koulodo, chimiste et premier responsable exécutif de l’agence de coopération culturelle et technique qui donnera naissance à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

C’est avec beaucoup d’émotion, explique Issoufou Mahamadou, « que j’évoque le souvenir de ces trois grands professeurs, surtout que j’ai eu la chance d’avoir été enseigné par deux d’entre eux, en mathématiques pour l’un et en thermodynamique pour l’autre ».

Aujourd’hui, ces trois éminentes personnalités n’étant plus parmi nous, le président Issoufou émis le souhait « que leur exemple soit une source d’inspiration pour notre jeunesse, afin que l’Afrique produise davantage d’enseignants et de chercheurs à la hauteur de leur réputation ».

L’Ordre international des palmes académiques du CAMES a été créé en 2000, à l’issue du 17ème Conseil des ministres de Tananarive (MadagasacaR)

Il vise à témoigner la reconnaissance du CAMES aux personnalités administratives et politiques qui ont contribué pour son essor et pour le développement en Afrique, de systèmes d’éducation de qualité. La dignité de Grand-Croix est la distinction la plus élevée de cet ordre.

Le procès de Khalifa Sall et Cie toujours en exergue

Les quotidiens sénégalais parus jeudi continuent de traiter du procès de Khalifa Sall et Cie, mis en cause dans l’affaire de la gestion de sa Caisse d’avance, mais se focalisent sur la bataille de procédures née de la constitution de partie civile de l’Etat et de la mairie de Dakar.«Constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar-La bataille des arguments», titre EnQuête, selon lequel journal, le Procureur veut l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) dans la cause.

Mais pour Me Borso Pouye de la défense, «c’est indécent et indigne d’un Etat d ce nom». «Khalifa pense qu’un procès équitable, c’est de ne pas avoir en face de lui l’Etat», rétorque Me Yérim Thiam de la partie civile.

Après deux jours de débats sur la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar, EnQuête précise que «le tribunal clôt le débat aujourd’hui».

«Affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar-Le procès s’enlise dans la bataille de procédure. Le Procureur, l’Agent judiciaire de l’Etat et les avocats de l’Etat se frottent à la défense. Les débats ont volé par moment», écrit Vox Populi.

Sur la constitution de partie civile au procès de Khalifa Sall et Cie, Sud Quotidien note que «le parquet persiste…la défense s’accroche».

Faisant état d’échanges entre la défense et le Procureur, Le Quotidien constate un «spectacle à Bass tension».

Me Borso Pouye cogne et affirme que «l’Etat a intérêt à avoir la tête de Khalifa». Le Procureur Serigne Bassirou Guèye répond : «Je ne m’intéresse pas aux têtes chevelues».

Toutes choses qui poussent Walfadjri à parler de «théâtre au procès de Khalifa», informant que le maire de Grand-Yoff a été interpelé pour trouble d’audience.

«Procès caisse d’avance de la ville de Dakar-L’Etat expose de Sall draps», rapporte L’Observateur.

Se focalisant sur les «micmacs autour des marchés» à la Cour suprême, L’As soulève des bizarreries au sujet du fonds de la formation continue des magistrats et des interrogations autour du marché d’achat d’ascenseurs et des tenues des chauffeurs.

Le Soleil revient sur la production et la distribution de cartes d’identité et d’électeur, et renseigne que «6 régions (sur 14) totalisent 70% des retraits».

Selon le journal, 3 698 991  cartes sont retirées dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Kaolack, Louga ; et que dans 32 départements sur 45, le taux de retrait varie entre 90 et 98%.

La condamnation du chef anti-balaka général Andjilo à la Une à Bangui

La condamnation par la Cour criminelle de Bangui du chef anti-balaka général Andjilo, de son vrai nom Ngaibona Rodrigue, à une peine de travaux forcés à perpétuité pour association des malfaiteurs, braquage à main armée, assassinat et vol, occupe largement la Une des journaux centrafricains.Les journaux s’intéressent aussi à la reddition d’un autre chef rebelle anti-balaka à Bangassou, à l’est du pays, et l’évasion de la prison du  camp de Roux de deux rebelles congolais.

Corbeau News titre : « le fameux général des anti-balakas Andnjilo  vient d’être condamné par la Cour criminelle de Bangui ». « Ça y est ! » s’exclame le journal qui écrit que le fameux général des anti-balaka Andjilo est condamné par la Cour criminelle de Bangui à une peine de travaux forcés à perpétuité dans l’affaire qui lui avait été reprochée.

Association des malfaiteurs, braquage à main armée, assassinat et vol sont en partie les chefs d’accusation portés contre le fameux général autoproclamé Rodrigue Ngaibona alias général Andjilo depuis son arrestation en 2015 par les soldats camerounais de la Minusca dans la localité de Bouca, une ville provinciale située à environ 285 kilomètres du lieu de son procès, note Corbeau News.

Cependant l’Agence Centrafrique Presse (ACAP) titre : « L’ex-chef anti-balaka Rodrigue Ngaïbona alias « Général Andjilo » condamné aux travaux forcés à perpétuité ».

L’ACAP relève que l’un des avocats de Rodrigue Ngaïbona alias ‘’Général Andjilo », Me Didier Gonénzapa, a dénoncé le jugement rendu, estimant que les peines sont excessives, puis a précisé que le conseil de la défense fera tout pour se pourvoir en cassation dans les délais de trois jours prévus par la loi.

Il a souligné, écrit l’ACAP, que « la peine est trop lourde pour la simple raison que Rodrigue Ngaïbona alias ‘’Général Andjilo » a rendu un service au peuple centrafricain et ce n’est pas de la sorte qu’on doit le condamner.

La partie civile se réjouit de ce verdict qui constitue à ses yeux un signal fort lancé par la justice centrafricaine, écrit pour sa part le RJDH.

« Nous nous réjouissons de ce verdict qui vient calmer les familles meurtries par les actes de Andjilo », explique Me Roddy Madouzékeko de la partie civile dans le journal.

« Rodrigue Ngaïbona alias Andjilo condamné à perpétuité et doit verser 138 millions CFA à titre de dommages et intérêts », titre L’Hirondelle, un autre quotidien privé.

Le Pays, un autre quotidien, titre à sa Une : « L’intégralité du dernier  mot de Rodrigue Ngaïbona, alias général Andjilo qui, ironique devant la justice, déclare : le remerciement que le pays me doit c’est de me traduire devant la justice avec les trois ans que j’ai déjà épuisé en prison ? »

Sur la reddition d’un chef anti-balaka à l’est de la RCA, Le Démocrate titre « Bangassou : le général Béré-Béré dépose les armes et se rend au contingent marocain ». Pour sa part Centrafric Matin titre « Reddition de Béré-Béré, un des responsables du massacre de Bangassou » ajoutant que Kevin Béré-Béré, s’est rendu ce dimanche 21 janvier à la Minusca. Il a été entendu par la police onusienne qui l’a placé en garde à vue. C’est l’un des responsables du massacre de Bangassou, en mai dernier, qui est venu demander la protection de la Minusca écrit le journal.

Originaire du Mbomou, Kevin Béré-Béré avait activement participé aux attaques qui avaient coûté la vie à une centaine de musulmans, réfugiés dans leur mosquée, ainsi qu’à une dizaine de casques bleus cambodgiens et marocains.

C’était lui également, associé à d’autres leaders d’autodéfense, qui avait mené des raids à Pombolo et Kembé, en octobre dernier, causant la mort de dizaines de civils révèle le journal.

Le RJDH sur le sujet titre : « le chef anti-balaka de Bangassou attendu à Bangui après sa reddition ». Selon ce journal, la reddition de Kevin Béré Béré, l’un des chefs anti-Balaka à Bangassou, s’est effectuée pendant que Rodrigue Ngaïbona dit «général Andjilo» un des chefs des Anti Balaka est condamné à Bangui aux travaux forcés à perpétuité.

Concernant la fuite de rebelles de la RDC de la prison du camp de Roux, L’Expansion, un journal privé, titre : Deux rebelles congolais, Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu s’évadent de la prison du camp de Roux à Bangui.

Selon ce journal ces deux ressortissants congolais, détenus depuis juin dernier à Bangui, se sont évadés mercredi 18 janvier. Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu du mouvement politico-militaire FCCPD de John Tshibangu avaient été arrêtés sur des soupçons de recrutement de mercenaires et de contacts avec certains groupes armés centrafricains.

En Centrafrique, ils faisaient l’objet d’une information pour association de malfaiteurs. Les deux Congolais étaient détenus au Camp de Roux à Bangui, réputé plus sûr que la prison de Ngaragba souvent qualifiée de « passoire ».

De source judiciaire, l’évasion de Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu a nécessairement été rendue possible grâce à des complicités.

Selon une autre source, proche de l’enquête, écrit le journal, les deux hommes ont pu sortir de leur prison pour un examen de santé, accompagné par un médecin militaire et une escorte. Le médecin aurait renvoyé les gardes et les Congolais se seraient fait la belle dans des circonstances qui restent à éclaircir.

Pour le quotidien Le Démocrate « Deux sujets congolais s’évadent de la prison du Camp de Roux hautement sécurisée. Centrafric Matin pour sa part titre « Frontières poreuses, prisons véritable passoires : Freddy Libeba et Alexandre Mitiabou, 2 terroristes congolais s’évadent de l’hôpital.

L’UA va publier une déclaration contre les propos injurieux de Trump

La 35ème session ordinaire du Comité des Représentants permanents (COREP) de l’Union africaine a adopté lundi un projet de déclaration contre la déclaration du président américain Donald Trump.L’Union africaine a exigé des excuses de la part du président Donald Trump après les propos qui lui sont attribués et dans lesquels il aurait qualifié les nations africaines de « pays de merde… ».

S’adressant aux journalistes, l’ambassadeur du Sénégal en Ethiopie, Baye Moctar Diop a déclaré que les propos de Trump n’étaient pas ‘’respectueux » de l’Afrique et des Africains.

Rappelant que l’UA et d’autres pays africains avaient demandé à Trump de « rectifier ses propos inappropriés et de s’excuser », Diop a ajouté que « cette affaire est si sérieuse que tous les pays africains devraient réagir ensemble pour la dénoncer ».

Par conséquent, les membres de la COREP, ont unanimement condamné la déclaration de Trump, la qualifiant « d’inappropriée ».

L’ambassadrice de la Namibie en Ethiopie, Monica Nashandi a déclaré : « En tant qu’Africaine, je considère que le discours de Trump est un tas d’ordures et devrait être condamné ».

Notant les progrès que les nations souveraines d’Afrique font à leur manière, elle a souligné que « Trump devrait s’occuper des choses en Amérique, pas en Afrique ».

Mme Nashandi a exprimé l’espoir que le 35ème Sommet de l’UA présentera une déclaration forte contre la déclaration « inappropriée » de Trump.

L’ambassadeur égyptien en Ethiopie, Abou Bakr Hefny Mahmoud quant à lui indique que la déclaration adoptée par l’UA était la bonne réponse à la déclaration « inappropriée » de Trump.

« Je suis sûr que les Etats-Unis, qui sont les amis de l’Afrique, vont faire quelque chose pour rectifier la déclaration « inadéquate » qui n’aurait pas dû avoir lieu », a-t-il ajouté.

L’organisation panafricaine a déclaré il y a une semaine qu’elle croyait que la déclaration de Trump découlait « d’une énorme incompréhension du continent africain et de son peuple ».

Faits sociaux et politique se disputent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent ce mardi des faits de société ainsi que l’actualité politique nationale et internationale, notamment l’investiture, la veille, du nouveau président du Libéria, George Weah.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso informe qu’élu le 26 décembre 2017 avec 61,5% des voix, George Weah a été officiellement investi président de la République du Libéria, hier lundi au Stade Samuel K. Doe de Monrovia devant une dizaine de chefs d’Etat dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal, parlant de George Weah dans son éditorial, fait observer que «cette fois il lui faut centupler son courage d’attaquant».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, à travers son ‘’Trait de plume » pose cette question en guise de titre : «Un nouveau match pour le Libéria ?».

Le journal croit savoir que le premier challenge auquel devra s’attaquer George Weah est celui de la lutte contre la corruption. «Si pendant la campagne, il a promis de faire de la lutte contre ce mal son cheval de bataille, le moment est venu pour lui de montrer sa volonté réelle de combattre ce fléau qui gangrène son pays», commente l’éditorialiste de Sidwaya.

« En attendant de voir l’ancienne gloire du ballon rond à l’œuvre sur le terrain du développement partagé, l’on ne peut que lui souhaiter bonne chance», conclut le confrère.

A travers sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, quotidien privé, donne la parole à Rahinatou Sawadogo/Ouédraogo, maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou.

Dans l’entretien, Mme Sawadogo, membre de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) déclare: «que le maire central (de Ouagadougou) le veuille ou pas, il est obligé de travailler avec tous les maires d’arrondissement».

Le Pays évoque aussi les recrutements au niveau de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) qui se déroulent du 22 au 26 janvier 2018, soulignant qu’il y a «plus de 4 000 candidatures pour 85 postes disponibles».

Pendant ce temps, le journal Le Quotidien revient sur la crise à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (2e ville), renseignant qu’une marche des étudiants a été dispersée, hier lundi, par les forces de l’ordre.

Pour sa part, Sidwaya consacre sa manchette à un autre fait social à savoir les cours du soir qu’il considère comme «Une école de la seconde chance».

Plus de 30 milliards FCFA de la Banque mondiale pour lutter contre les retards de croissance chez les enfants

La Banque mondiale a approuvé lundi à Washington un financement d’un montant total de 60,4 millions de dollars, soit environ 32 milliards de francs CFA en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien en vue d’améliorer la nutrition, le développement cognitif et la scolarité des enfants vulnérables.Selon un communiqué  de l’institution transmise à APA, ce financement  est composé d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition.

Ce projet multisectoriel de nutrition et de développement de l’enfant permettra d’étendre la portée des interventions en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du Nord et du Centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays.

‘’La malnutrition chronique a des effets délétères sur la croissance des enfants, avec des risques accrus de maladie et de décès, des déficiences dans le développement cognitif, des performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte. Des conséquences qui coûtent à l’économie ivoirienne près de 970 millions de dollars par an », rapporte le communiqué.

‘’Nous nous réjouissons d’aider le gouvernement à lutter contre le fléau de la malnutrition chronique et à promouvoir le développement sociocognitif grâce à des interventions axées sur l’éducation parentale et l’éveil du jeune enfant. L’objectif est d’assurer un état nutritionnel optimal chez les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être afin qu’ils puissent contribuer à l’âge adulte au développement durable et inclusif de leur pays ‘’ explique Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce  projet viendra soutenir les activités communautaires en faveur de la nutrition et de l’éveil du jeune enfant avec le développement d’interventions centrées sur les soins et le développement cognitif, ainsi que sur les pratiques et la diversification alimentaire.

 Il contribuera également à garantir une offre suffisante de services primaires de qualité en matière de santé et de nutrition de la mère et de l’enfant, à financer des programmes de vulgarisation agricole axés sur la production des ménages afin de favoriser la diversification de leur alimentation, et à fournir des filets de protection sociale aux femmes et aux enfants en situation précaire.

Le nouveau projet donnera en outre lieu à un programme de financement conditionné aux résultats afin d’accroître la quantité et la qualité des services de santé et de nutrition, en s’attachant spécifiquement à améliorer les interventions destinées aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants.

il contribuera également au renforcement des capacités des principales parties prenantes aux plateformes de coordination nationales, régionales et sous-régionales dédiées aux investissements et aux opérations consacrées à la croissance, à la nutrition et au développement de la petite enfance.

 Ce projet s’inscrit dans la logique du Plan national multisectoriel de nutrition (2016-2020) adopté par la Côte d’Ivoire, et qui vise entre autres à garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal, à réduire la prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans et à lutter contre la malnutrition sévère.

Il est également conforme au cadre de partenariat de la Banque mondiale avec la Côte d’Ivoire (2016-2019), qui fait du renforcement du capital humain l’un des deux principaux leviers pour atteindre le double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté et de partage de la prospérité dans le pays et qui plaide, à cette fin, en faveur d’investissements visant à améliorer la fourniture de services de qualité dans les secteurs de la santé, de la nutrition et de l’eau.

Tchad : les transporteurs tchadiens en grève de deux jours à partir de lundi

Les transporteurs urbains, interurbains, les chauffeurs routiers et les conducteurs de motos-taxi (appelés clandoman) du Tchad, entrent en grève de deux jours à partir de lundi sur l’ensemble du territoire pour protester contre la hausse des prix du carburant.La décision d’aller en grève a été prise samedi à l’issue d’une assemblée générale tenue à la Bourse du Travail de N’Djaména, les  transporteurs dénonçant aussi la prolifération des barrières anarchiques sur les routes, l’état dégradé du tronçon entre Ngueledeng et Moundou ainsi que la prolifération des postes de  péage sur les différents axes.

Le porte-parole des collectifs des syndicats des transporteurs du Tchad, Abdoulaye Adoum Brahim, a déclaré que pendant les deux jours de grève, lundi et mardi, tous les véhicules seront garés.

A cet effet le dirigeant syndical a invité tous ses collègues transporteurs à observer dans la fermeté le mot d’ordre de grève.

« Nous allons garer nos véhicules à la maison pendant les deux jours. Si le gouvernement nous appelle pour négocier nous sommes prêts à dialoguer et si nous sommes satisfaits de ce que le gouvernement nous propose, nous allons lever notre mot d’ordre de grève», a-t-il fait remarquer.

Les prix du carburant ont augmenté en début janvier, le litre de l’essence passant de 523 FCFA à 570 FCFA et celui du gasoil de 568 FCFA à 590 FCFA.

BAD: demande officielle du Nigéria pour accueillir le bureau régional de la Banque

Comptant sur sa position de premier actionnaire de la Banque africaine de développement (BAD) depuis sa création, le gouvernement du Nigeria a officiellement demandé à la banque d’accueillir son bureau régional à Abuja, indique un communiqué de l’institution financière publié vendredi. »Nous pensons être le plus grand actionnaire de la banque depuis sa création, et le pays avec l’un des plus grands portefeuilles de ses projets, le Nigeria, est l’endroit naturel et logique du centre régional de la banque », a adressé à l’institution, le ministre nigérian des Finances et Gouverneur de la BAD, Kemi Adeosun.  

 Le Bureau régional est une Haute direction. Il joue le rôle de Conseil d’administration. Un complexe de bureaux ultramodernes (The state of the art Nigeria country department), situé dans le quartier central des affaires d’Abuja, la capitale du pays, devrait  accueillir ce centre régional.

« Le bâtiment a été commandé par le vice-président du Nigeria, Yemi Osibanjo, au nom du président Muhammadu Buhari, le président de la République fédérale du Nigeria », souligne le communiqué.

La banque avait fait du Nigéria le premier pays membre régional à accueillir un complexe de bureaux construit à cet effet et appartenant à l’institution. Elle avait indiqué que le complexe renforcerait les efforts et les plans d’intégration régionale du Nigéria.

La BAD a récemment accordé un appui budgétaire au Nigeria pendant la période de récession économique. L’effet de signalisation de cet acte a donné aux réserves étrangères du pays un coup de fouet qui a contribué à stabiliser la monnaie nigériane, le naira.

L’établissement compte 80 pays membres dont 54 pays africains dits pays membres régionaux. Il comprend 26 pays membres non-régionaux issus des Etats européens, sud et nord-américains et asiatiques.

Ghana : Le système de dématérialisation dans les ports décrié

Des transitaires du Ghana ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la mauvaise application du système dématérialisé dans les différents ports du pays, a-t-on appris ce vendredi auprès de cette corporation.Les transitaires estiment que le système n’a pas permis d’améliorer les transactions dans les ports, alors que la paperasserie continue de dominer leurs transactions, ce qui leur cause des retards injustifiés.

Le président de l’Association des transitaires, M. Kwabena Ofosu Appiah a déclaré à Citi Fm News qu’un ‘’examen rapide du système serait approprié pour atténuer la frustration des transitaires ».

«La dématérialisation du système de dématérialisation ne fonctionne pas comme prévu, c’est pourquoi nous demandons sa révision rapide », a-t-il ajouté.

Le système de dématérialisation au niveau des ports du Ghana  fonctionne depuis septembre dernier, et s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle ère qui devrait permettre de réduire les transactions face aux longues formalités administratives et d’éliminer la corruption.

La politique en vedette dans les journaux togolais

Les journaux parus ce jeudi au Togo s’intéressent exclusivement à la politique, disséquant notamment les tenants et aboutissants du dialogue politique qui se prépare et du référendum susceptible den découler.« Une date, deux manifestations opposées », titre La dépêche avant de souligner que « UNIR a déployé ses militants pour la paix et le référendum, le groupe des 14 pour les réformes constitutionnelles et le dialogue ».

« Au Togo, ajoute l’hebdomadaire, le 13 janvier est une date pas comme les autres. C’est une date très chargée qui continue de diviser les togolais. Elle marque l’assassinat du premier président démocratiquement élu, Sylvanus Olympio, point de départ de la crise politique interminable que traverse le pays. Le 13 Janvier 2018 marque le 55ème anniversaire de l’assassinat de celui que tous les togolais appellent le Père de l’indépendance ».

Mais, s’indigne -t–il, « au lieu que de dignes hommages lui soient rendus pour les sacrifices consentis, Unir au pouvoir et son opposition  se sont illustrés différemment et négativement dans le pays ».

Sous le titre, « Grande parade des militants et sympathisants du parti UNIR : la majorité des togolais toujours mobilisés autour de Faure Gnassingbé »,  Wara les vainqueurs estime que l’opposition est prise dans son propre piège d’intransigeance, et « court à travers les capitales africaines ».

« Crise politique : les protagonistes toujours à couteaux tirés, le dialogue annoncé entre le 23 et le 26 janvier », affiche, pour sa part, Echos du pays. Selon ce journal, « Les choses se sont plus ou moins accélérées ces derniers jours avec les déplacements de la coalition des 14 partis de l’opposition à Conakry et à Accra pour des échanges avec les présidents Alpha Condé de la Guinée et Nana Akufo-Addo du Ghana. Ce qu’il faut pour le moment retenir est que le dialogue tant attendu pourrait se tenir entre le 23 et le 26 janvier prochains, même si beaucoup de détails restent encore à régler ».

Parlant du même sujet, Le Flambeau des démocrates s’interroge ainsi : « S’achemine –t- on enfin vers un compromis politique entre le pouvoir de Lomé et la Coalition des 14 formations politiques, au coeur de la contestation populaire qui a cours dans le pays depuis cinq (5) ans déjà ? ».

« Sauf retournement spectaculaire de situation, les acteurs politiques pourraient enfin se retrouver autour d’une table de discussions pour une sortie de crise. C’est à croire donc que le train du dialogue, jusque-là titubant, par la faute des calculs politiciens, de part et d’autre, est désormais sur les bons rails », note le journal.

Mali : Journée ville morte à Tombouctou pour dénoncer l’insécurité

Une journée ville morte a été décrétée ce mercredi à Tombouctou, à l’appel du cadre de concertation et d’actions pour la sécurité de la région de cette ville du Nord du Mali, a-t-on constaté.Le porte-parole du cadre de concertations contacté au téléphone par APA, Oumar Bareyka, s’est félicité du succès de cette manifestation, qui visait à montrer le mécontentement des habitants  face à l’insécurité grandissante dans la région.

‘’C’est un cri du cœur pour le gouvernement et la communauté internationale que l’insécurité va grandissante ici à Toumbouctou. Il y a des braquages en ville ici et sur les routes, des gens sont violentés partout. Nous sommes enfermés dans une boite. », s’indigne-t-il.

C’est la première fois qu’une journée ville morte est décrétée à Tombouctou pour cause d’insécurité, même si d’autres types de manifestations ont eu lieu par le passé pour la même cause.

Mais cette journée ville morte pourrait être suivie par d’autres d’après Oumar Bareyka ‘’Nous ne cesserons jamais d’attirer l’attention des autorités et de la communauté internationale sur la situation d’insécurité permanente que nous vivons ici. Si cette journée ville morte ne change rien, on a d’autres moyens de combats. Il faut que les gens soient rassurés pour leur sécurité, » a-t-il conclut.

Lancement d’un magazine pour expliquer les efforts du gouvernement ivoirien aux populations

Un magazine destiné à expliquer les efforts du gouvernement ivoirien aux populations a été lancé, mardi soir, à Abidjan en présence du ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste, Bruno Nabagné Koné.Dénommé  ‘’Impact développement », ce magazine est édité par le Centre d’Information et de communication gouvernementale (CICG), une structure rattachée à la primature ivoirienne.

Pour le ministre Bruno Koné, ce nouveau magazine  ‘’vient combler un vide ». ‘’Les efforts du gouvernement et leurs impacts doivent être expliqués, analysés afin que nos populations se l’approprient », a expliqué M. Koné, également porte-parole du gouvernement.

 ‘’Ce type de communication doit continuer de manière plus forte », a-t-il insisté, annonçant la tenue d’un séminaire gouvernemental  sur la ‘’stratégie globale de communication » à  la fin du mois de janvier.

Le Directeur du CICG, Bakary Sanogo  également  Directeur de publication du magazine, rappelant la mission principale de sa structure  a fait remarquer qu’il s’agit ‘’d’apporter un soutien robuste aux activités du gouvernement ». ‘’Notre défi est de montrer ses acquis, d’en faire un large écho, chiffre et   images à l’appui », a indiqué M. Sanogo.

Le premier numéro du magazine ‘’Impact développement »  s’intéresse à l’eau potable. Une interview avec le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, le point des travaux de la baie de Cocody sont notamment au menu de ce numéro.