Entrepreneuriat au féminin: La Banque Atlantique Mali débloque un milliard de FCFA

Un milliard de FCFA. C’est la somme totale que va débloquer la Banque Atlantique Mali pour son projet intitulé « Entrepreneuriat féminin, Banque Atlantique s’engage ».

Le programme s’inscrit dans les axes prioritaires de développement du groupe Banque Centrale Populaire  (BCP) dont la Banque Atlantique Mali est une filiale, fondés sur ses valeurs de solidarité et de citoyenneté. A travers cela, la Banque s’engage à promouvoir l’entrepreneuriat féminin, en facilitant l’accès des femmes entrepreneures aux financements bancaires.

« Nous débloquerons au total la somme d’un milliard de Francs CFA pour financer des projets portés par des femmes entrepreneures. Cette action est l’illustration de l’engagement citoyen de la banque en faveur  de l’inclusion financière », a indiqué Moussa Touré, Directeur Général Adjoint de Banque Atlantique Mali.  

« C’est un des axes d’engagement de Banque Atlantique Mali en tant qu’entreprise citoyenne : promouvoir le genre féminin et développer l’entrepreneuriat féminin », a-t-il ajouté.

Aider les femmes à développer leur business.

Le programme va démarrer avec l’accompagnement d’une quinzaine de projets viables portés par des jeunes femmes entrepreneures, avant d’être élargi à beaucoup d’autres femmes dans les années à venir. Les taux de prêts  seront en dessous de 10 %.

 «  Ce projet est motivé par le fait qu’aujourd’hui les femmes sont porteuses de l’économie, que ce soit au Mali ou en Afrique mais elles ont du mal à accéder aux capitaux qui financent le développement de leurs activités », a expliqué Mme Diagouraga Fatoumata Tapo, Directrice Banque de détails à Banque Atlantique Mali

 « Nous avons donc voulu contribuer à l’émergence économique du Mali en aidant ces femmes à développer leur business et à devenir autonome ».

La cérémonie de lancement, qui s’inscrivait dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme, a été marquée par la tenue d’un panel de haut niveau sur le thème « Etre une femme entrepreneure au Mali », animé par la Directrice de l’entreprise Teliman, Awa Traoré, La Directrice du Cabinet Potentiel, la coach Ina Traoré, la Directrice Banque de détails à Banque Atlantique Mali ainsi que la Présidente de Hera Fondation. 

Pendant près d’une heure, ces différentes femmes entrepreneurs, symboles de réussite féminine au Mali, ont, non seulement partagé leurs expériences et  convictions pour le développement de l’entrepreneuriat féminin dans le pays, mais aussi suscité l’envie d’entreprendre chez d’autres femmes et sensibilisé les acteurs du secteur bancaire ainsi que les fournisseurs et bailleurs  « à dépasser les idées préconçues et à donner aux femmes les mêmes chances dans leurs démarches entrepreneuriales ».

« Nous espérons que d’ici l’année prochaine nous aurons de bons échos et que l’évaluation du programme sera à la hauteur pour pouvoir redoubler d’efforts et probablement augmenter l’enveloppe pour atteindre plus de femmes à financer », a conclu Mme Diagouraga.

Placée sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, la cérémonie qui s’est déroulée le samedi 14 mars 2020 au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) a vu la présence de  l’ensemble des femmes travaillant à la Banque Atlantique ainsi que du Directeur Général Adjoint et plusieurs autres personnalités du monde entrepreneurial féminin au Mali.

Germain KENOUVI

                                                                                                                      

Secteur agricole : La Banque Atlantique veut contribuer au financement

L’Hôtel Sheraton de Bamako a abrité ce 12 avril 2019, un forum économique organisé par Banque Atlantique Mali. Le thème de la rencontre qui était « les défis du financement des chaînes de valeur agricoles » a regroupé plusieurs acteurs majeurs du secteur agricole, les responsables de la banque, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la vision « panafricaine » du groupe BCP rappelée par son Directeur Général M. Kamal Mokdad. Le groupe souhaite en effet, dans les pays où il est implanté travailler autour de 3 axes stratégiques majeurs pour répondre aux besoins de ces derniers. Déjà présent dans 14 pays africains, le groupe le sera bientôt dans 17, selon son Directeur Général. C’est grâce à cette politique de proximité qu’elle entend s’impliquer auprès des Etats sur les axes de préoccupation de ces derniers mais aussi avec le secteur privé pour répondre à leurs besoins spécifiques.

Et pour prendre en compte l’importance que revêt la filière agricole pour le Mali en particulier, la Banque s’est donc engagée à mettre en œuvre une stratégie particulière. C’est ainsi qu’elle a convenu avec la Banque Mondiale, à travers la Société Financière Internationale (SFI) de choisir des pays et des secteurs pilotes. Au Mali, c’est le secteur du coton qui bénéficie de cette expérience.

Étudier les besoins des acteurs

S’intéresser au secteur, analyser ses problématiques pour pouvoir y faire face, c’est l’une des  méthodes pour répondre aux besoins des acteurs. En effet, selon certains, l’une des contraintes au financement de leurs activités est la méconnaissance par les banquiers des réalités de leurs secteurs.

Revenant sur les « ambitions  du groupe pour le Mali », le Directeur Général a rappelé qu’elles sont structurées autour de 3 axes majeurs : répondre aux besoins spécifiques des États, pour lesquels le groupe a mobilisé « sur les 5 dernières années plus de 3 000 milliards de francs CFA ».

Le deuxième axe concerne l’appui au secteur privé, ce qui constitue aussi une des préoccupations des autorités qui considèrent cet acteur comme l’un des moteurs du développement. Conscients de l’importance du « secteur informel », les responsables du groupe promettent d’accorder une attention particulière  aux entreprises moins structurées ou qui démarrent, surtout à travers des solutions innovantes et adaptées. Le troisième axe d’intervention de la Banque consiste à l’accompagnement des particuliers, notamment à travers aussi la micro finance pour permettre le financement des besoins et une plus grande inclusion.

Les acteurs présents ont été éclairés sur les défis du financement du secteur et la contribution que la banque entend y donner,  par un panel regroupant le représentant du ministère de l’Agriculture, les représentants de la banque et un entrepreneur dans le domaine. La rencontre a ensuite été l’occasion pour signer deux importantes conventions entre la banque et des acteurs du domaine. La première entre la Banque Atlantique et la société « Mali Shi » d’un montant de 2 milliards de francs CFA, pour la mise en place d’une unité de production de beurre de karité et la deuxième de 36 milliards de francs CFA ( fonds pour la levée desquels la banque a participé à hauteur de 17 milliards)  pour la mise en place de plusieurs unité de transformation de céréales notamment.

Banque Atlantique lance Atlantique Leasing

Banque Atlantique Mali a procédé ce 10 avril 2019 à l’Hôtel Sheraton à la présentation d’Atlantique Leasing. Une solution de financement par crédit-bail pour les entrepreneurs et les institutionnels dans un premier temps. Le groupe Banque Centrale Populaire (BCP)  à travers le réseau Banque Atlantique  ambitionne ainsi de jouer un rôle de premier plan dans l’accompagnement des entreprises en général et des PME en particulier dans la zone UEMOA, notamment en proposant des solutions financières innovantes et adaptées à l’environnement.

Au Mali, la publication de la loi 2018/037 du 27 juin 2018 portant loi uniforme relative au crédit-bail afin d’en faire un mode de financement attractif pour les PME, surtout à travers son volet optimisation fiscale, à laquelle le groupe «n’est pas resté insensible ». Selon Habib Bledou, Directeur général de Banque Atlantique Mali, le groupe a décidé depuis quelques années de lancer dans ses filiales des offres de financements tels le crédit-bail

Après plusieurs mois de développement, le service Atlantique Leasing spécialisé dans les solutions de crédit-bail est désormais opérationnel et les premiers dossiers sortiront bientôt, selon M.Bledou.

Solution adaptée aux besoins

Atlantique Leasing est une solution de financement pour les besoins en équipement des entreprises. A travers la banque, elle acquiert pour l’entreprise les biens d’équipement, moyennant en contrepartie l’engagement de l’entrepreneur à verser des loyers sur une durée déterminée. Les avantages de cette solution sont entre autres : un financement à 100% des biens d’équipement, le remboursement en loyers sur une durée pouvant aller jusqu’à 5 ans, l’accompagnement financier, juridique et technique pendant l’élaboration du projet, la rapidité d’exécution dans le traitement pour l’acquisition ou le renouvellement d’équipements. Le client dispose aussi de prestations optionnelles comme l’assurance tous risques ou la géolocalisation pour véhicule.

Au terme du contrat, le client dispose de trois possibilités. Il peut proroger la durée de la location, racheter les équipements selon la valeur contractuelle ou se désengager au profit de la banque.

Selon le Directeur général de la banque, il a été décidé à l’analyse de l’environnement  dans une première phase, de procéder à la mise en place du crédit-bail mobilier couvrant le financement du  matériel local et importé.  Les clients  ciblés sont  les clients professionnels et institutionnels de la banque. Mais le leasing pourrait être proposé plus tard aux particuliers. Le poids des financements par crédit-bail reste faible alors qu’il existe une cible à fort potentiel et une forte demande, explique le responsable de la banque. Le marché est évalué à près de 200 millions de dollars mais n’est couvert qu’à hauteur de 5%.  Et les  opportunités existent dans différents domaines comme  le transport, le secteur minier, l’agroalimentaire, le secteur médical entre autres.

Etendre le réseau

Banque Atlantique ambitionne de devenir dans quelques années, le leader du domaine en s’appuyant sur l’expertise de  Maroc Leasing, filiale de la BCP leader sur le marché marocain depuis plusieurs années.

Pour ce faire la banque a mis en place une équipe dédiée à l’accompagnement des entreprises pour un mode de financement plus adapté.

C’est en mars 2006 que Banque Atlantique a vu le jour  au Mali. Ses 220 collaborateurs sont au service de milliers de clients répartis dans une vingtaine d’agences. La banque affiche en fin 2018 un total bilan de près de 300 milliards de francs CFA. Avec sa politique de proximité, la banque souhaite accroître son réseau et compte ainsi ouvrir en 2019, 3 nouvelles agences.

A l’instar des autres filiales du groupe BCP, la banque a affiché ses nouvelles couleurs le 10 août 2018. Un projet qui s’inscrit dans le cadre de la refonte  de l’identité visuelle. Le cheval devient ainsi l’emblème unique pour la maison mère et les filiales. Le groupe est présent dans 12 pays africains.

Banques maliennes : cap vers la standardisation

Les communiqués de presse issus des conseils d’administration des différentes banques maliennes ont rythmé les mois d’avril et mai, chacun annonçant des profits records et un total bilan en progression sur l’année 2015. Au cœur de l’économie, ce secteur se porte donc bien, et connaît de nombreuses mutations qui accompagnent l’évolution du taux de bancarisation, avec une standardisation vers le haut des services apportés à la clientèle, et ce à travers des réseaux de plus en plus présents sur tout le territoire.

En 2015, le paysage bancaire malien a de nouveau été marqué par une forte progression de la plupart des acteurs, qui semblent avoir profité d’une conjoncture économique favorable, avec un taux de croissance du PIB supérieur à 5%, du développement du secteur privé, notamment des grands groupes qui sollicitent des financement structurés dans les domaines de l’agriculture et de l’agro-industrie (CMDT, Groupe Modibo Keïta), et de l’impulsion donnée par l’État pour quelques grands projets. Les 14 banques maliennes affichaient un total bilan, soit l’ensemble de leurs actifs, de plus xx milliards de francs CFA, en progression de xx% par rapport à 2014.

Ce dynamisme s’explique aussi par le développement à marche forcée de leurs réseaux d’agences, d’abord à travers la capitale, mais désormais aussi dans les régions. Le pays comptait 516 guichets à la fin 2014, contre 430 un an plus tôt, soit une progression record de 20%. Cela a eu pour conséquence de séduire de nouveaux clients, avec un taux de bancarisation qui dépassait 15% à la fin 2014, selon la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Le Mali se classe ainsi au 5ème rang parmi les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont la moyenne est de 14,83%. La banque est donc en voie de démocratisation, un phénomène qui est accentué par la multiplication des offres grand public. Pendant longtemps, l’accès à un compte bancaire était rendu difficile par la faiblesse des revenus des populations, les habitudes traditionnelles de thésaurisation (tontines, bas de laine) et des conditions d’accès aux services bancaires inaccessibles pour la majorité des populations. Avec la généralisation des prêts à la consommation, plus de souplesse dans leur octroi, et la mise à disposition de cartes de retrait et de paiement nationales, communautaires (GIM UEMOA) et internationales (Visa ou Mastercard), qui sont utilisables dans plus de 380 distributeurs automatiques de billets (DAB), la plupart des banques maliennes se rapprochent des standards internationaux, et séduisent ainsi une classe moyenne en progression, tout comme les PME/PMI. Selon le Dr Boubou Cissé, ministre de l’Économie et des Finances, ce sont « plus de 1 673 milliards de francs CFA de crédits qui ont été consentis en février 2016 ».

Taux d’inclusion financière Cela dit, pour certains, comme le PDG de la Banque nationale de développement agricole (BNDA), Moussa Alassane Diallo, au lieu de taux de bancarisation, il faut désormais utiliser l’indicateur de taux d’inclusion financière, qui tient compte de « toutes les transactions financières qui se font sans compte bancaire, notamment les transferts d’argent ». Ce taux atteindrait 37%, faisant des technologies de l’information et de la communication, de la monnaie électronique en particulier, l’un des grands leviers de développement de la finance au Mali, comme ailleurs en Afrique. Ces services ont aujourd’hui pris un tel poids que l’opérateur Orange vient d’annoncer la création d’Orange Finances Mobile, un établissement de monnaie électronique doté d’un capital de 900 millions de francs CFA, opérant sous la marque Orange Money en partenariat avec la Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Mali (BICIM), filiale du géant bancaire français BNP-Paribas. À la question da savoir si les opérateurs Télécoms constituent une menace pour les acteurs traditionnels du secteur, les banquiers répondent plutôt par la négative, arguant que leurs services sont complémentaires. Pourtant, l’accès privilégié au client à travers leur téléphone fait désormais des « Telcos » des acteurs incontournables, qui pourraient bien bousculer « le petit monde feutré de la banque ».

À la recherche de la taille critique Fort de leur succès sur le marché national, les plus solides des banques maliennes ont fait le pari de l’internationalisation, avec l’implantation de filiales dans d’autres pays de l’UEMOA. C’est le cas de la Banque de développement du Mali (BDM), premier établissement du pays, présent en Guinée Bissau depuis le milieu des années 2000, qui s’est installée en 2015 au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, sous l’enseigne Banque de l’Union. Son directeur général, Amadou Sidibé, souhaite désormais « faire une pause pour consolider le tout, avant d’envisager de demander l’agrément bancaire pour d’autres marchés, comme le Sénégal ». Quant à la Banque malienne de solidarité (BMS), dirigée par Babaly Ba depuis sa création en 2002, elle a également ouvert en 2015 sa filiale ivoirienne en plein cœur du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan. Même si les marchés sous-régionaux offrent encore de belles perspectives de croissance, il est probable que les banques maliennes, dont l’internationalisation est tardive, n’y joueront que les seconds rôles, compte tenu de la concurrence exacerbée (27 banques en Côte d’Ivoire) et de l’avance prise par les réseaux panafricains tels qu’Ecobank, BOA, Attijariwafabank, ou Banque Atlantique, par ailleurs très bien implantés au Mali.

Toutefois, pour contrer ces puissants acteurs, l’État a favorisé en 2015 l’absorption de la BHM, en difficulté, par la BMS, effective depuis le 31 mars 2016. La nouvelle BMS, détenue à 100% par l’État et ses démembrements, se place ainsi au deuxième rang des banques de la place, derrière la BDM. Avec plus de 540 milliards d’actifs, elle est aujourd’hui davantage capable d’accompagner la politique gouvernementale de soutien au secteur privé.

Banque Atlantique, meilleure banque régionale

Tenue en marge des assemblées générales de la BAD, la soirée African Banker Awards 2016 a vu le sacre de la Banque Atlantique,  » meilleure banque d’Afrique de l’Ouest »

La Banque Atlantique a été élue le 25 mai 2015 à Lusaka en Zambie, « meilleure banque d’Afrique de l’Ouest » lors de la soirée des African Banker Awards. La 10ème édition de la prestigieuse cérémonie distingue chaque année les les performances du secteur bancaire sur le continent. Ainsi, pour la Banque Atlantique, ce trophée est « le résultat de la solide performance financière du Groupe, dans des conditions difficiles, avec des résultats financiers en hausse ».
La Banque Atlantique a consolidé son statut de banque innovante avec le lancement de nouveaux produits (E-facture et DAB intelligents), et continue à jouer un rôle important dans le financement de gros projets dans la région Ouest Africaine, tels que le financement de campagne agricole (coton anacarde cacao….) dans la région ou le financement des travaux préparatoires du projet de Ligne 1 du métro d’Abidjan.

Filiale du Groupe Banque Centrale Populaire au Maroc(Meilleure banque de l’année 2015), la Banque Atlantique est présente au Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali(depuis 2005), Niger, Sénégal et Togo. Atlantic Business International (ABI) la holding financière de contrôle et de développement de Banque Atlantique en Afrique de l’Ouest est dirigée par M. Souleymane Diarrassouba. Au Mali, elle compte 176 collaborateurs et dispose de 23 agences réparties sur le territoire national. Elle est classée 7ème sur 13 au niveau national.