Le maréchal Haftar annonce sa victoire face aux djihadistes Benghazi

Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, a annoncé mercredi soir la «libération totale» de la ville de Benghazi des djihadistes , après plus de trois ans de combats meurtriers.

«Après une lutte continue contre le terrorisme et ses agents, qui a duré plus de trois ans (…) nous vous annonçons la libération de Benghazi du terrorisme. Une libération totale…», a déclaré le maréchal Haftar dans un discours à la télévision.

La Libye est livrée au chaos depuis la chute de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Au cours du printemps 2014, le maréchal Haftar avait lancé une opération qu’il a appelée «Dignité» pour reprendre la ville de Benghazi, bastion de la révolution libyenne de 2011 qui était alors tombée aux mains des djihadistes .

Parmi les groupes armés actifs dans cette deuxième ville de Libye, figuraient le Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi, une coalition de milices islamistes comprenant notamment des membres présumés de l’organisation Etat islamique (EI) et d’Ansar Asharia, un groupe proche d’Al-Qaïda qui a annoncé sa dissolution fin mai.

 Hommage «aux caravanes de martyrs»

Dans son discours, le maréchal Haftar a rendu hommage «aux caravanes de martyrs» tués dans les combats contre les djihadistes , ajoutant que Benghazi entrait aujourd’hui «dans une nouvelle ère de paix, de sécurité, de réconciliation (…) et de reconstruction».

Les forces loyales à Haftar avaient annoncé plus tôt dans la journée une importante percée dans les derniers bastions des djihadistes à Benghazi.

L’armée nationale libyenne (ANL) auto-proclamée, par Haftar, avait ainsi annoncé la fin des opérations militaires dans le quartier de Soug al-Hout, ajoutant avoir avancé dans le quartier central d’al-Sabri, selon le général Abdessalam al-Hassi, chef de la cellule des opérations.

Abdessalam al-Hassi avait précisé à l’AFP que les derniers djihadistes étaient cernés dans un petit périmètre du quartier d’al-Sabri et faisaient l’objet d’attaques sur trois fronts, sous une couverture des forces aériennes. Il avait ajouté que l’annonce de la «libération» totale de Benghazi, deuxième ville du pays située à 1000 km à l’est de Tripoli, était imminente. Le maréchal Haftar a annoncé plus tard la «libération totale» de la ville.

Deux autorités se disputent le pouvoir en Libye : un gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et des autorités non reconnues basées dans l’est du pays, auxquelles est lié le maréchal Haftar.

Interlocuteur indispensable

Haftar, un ancien dignitaire du régime Kadhafi qui a aussi vécu aux Etats-Unis, est accusé par ses rivaux, en particulier les puissantes milices de Misrata (ouest), de vouloir instaurer un régime militaire en Libye.

Ses ennemis mettent aussi en doute ses capacités militaires. L’ANL a perdu beaucoup d’hommes et a eu du mal à en découdre avec les groupes djihadistes dans l’est, pourtant très affaiblis.

Le maréchal a pu compter sur le soutien de l’Egypte voisine ainsi que des Emirats arabes unis, avant de se rapprocher de la Russie début 2017.

Alors qu’aucun poste ne lui a été attribué dans l’accord politique interlibyen conclu fin 2015 et qui avait abouti à la formation du GNA, le maréchal Haftar s’est imposé comme un interlocuteur indispensable, notamment après s’être emparé de quatre terminaux pétroliers dans l’est, d’où s’exporte la majorité du pétrole libyen.

L’ANL n’a pas communiqué un bilan d’éventuelles victimes durant les cinq derniers jours. Le dernier bilan connu faisait état de 48 soldats tués dans les combats au cours du mois de juin dans les combats, selon des sources médicales à Benghazi.

Benghazi : la colère anti-américaine se propage dans le monde musulman

Le brûlot « anti-islam » continue d’enflammer le monde arabo-musulman. Les protestations anti-américaines ont notamment débouché jeudi 13 septembre sur la mort d’un manifestant dans une attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à  Sanaa, tandis que les heurts continuent devant celle du Caire. Mardi, l’ambassadeur américain en Libye avait été tué dans l’attaque de son consulat à  Benghazi, ainsi que trois autres membres du personnel diplomatique. Des rassemblements contre ce film produit aux Etats-Unis ont aussi eu lieu en Irak, en Iran et à  Gaza. Plusieurs pays musulmans d’Asie ont enfin renforcé la sécurité autour des missions diplomatiques américaines face à  de possibles manifestations vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire. La vidéo de 13 minutes censée annoncer le long-métrage « Innocence of Muslims » a notamment déclenché la colère de jeunes yéménites qui ont pénétré dans la matinée dans l’enceinte de l’ambassade des Etats-Unis à  Sanaa et mis le feu à  trois voitures. La police a réussi à  disperser rapidement les manifestants en tirant en l’air et faisant usage de canons à  eau. Mais les protestataires sont revenus à  la charge un peu plus tard et l’un d’eux été tué et cinq blessés par des tirs de la police qui les a empêchés de pénétrer de nouveau dans l’enceinte de la chancellerie, selon les services de sécurité. Il faut protéger « nos hôtes » Au Caire, des heurts se poursuivent de manière sporadique aux abords de l’ambassade des Etats-Unis entre manifestants et la police anti-émeute qui a fait usage de gaz lacrymogène. D’après le ministère de la Santé, 16 personnes ont été blessées dans ces violences commencées dans la nuit. Le président égyptien, l’islamiste Mohamed Morsi, a condamné les « atteintes » au prophète Mahomet tout en rejetant la violence, alors que le mouvement des Frères musulmans dont il est issu a appelé à  des manifestations pacifiques vendredi à  la sortie des mosquées. « Il est de notre devoir de protéger nos hôtes et ceux qui viennent de l’étranger (…), et j’appelle tout le monde à  prendre cela en compte, à  ne pas contrevenir à  la loi en Egypte et (…) à  ne pas agresser les ambassades », a lancé Morsi dans une allocution télévisée. En Iran, ennemi juré des Etats-Unis o๠le film a été qualifié d' »ignoble », quelque 500 personnes ont manifesté aux cris de « Mort à  l’Amérique » et « Mort à  Israà«l » près de l’ambassade de Suisse à  Téhéran, qui représente les intérêts américains. Plus de 200 policiers anti-émeute et pompiers les ont empêchés de s’approcher de la chancellerie dont le personnel a été évacué par précaution. En Irak voisin, des centaines de sympathisants du leader chiite Moqtada Sadr ont défilé dans la ville sainte de Najaf, scandant des slogans hostiles aux Etats-Unis et à  Israà«l. Sécurité renforcée en Asie Et dans l’enclave de Gaza, des centaines de Palestiniens ont manifesté pour la deuxième journée consécutive contre les Etats-Unis, un ministre du gouvernement Hamas appelant à  de nouvelles protestations vendredi. De crainte d’émeutes à  Kaboul, le président afghan Hamid Karza௠a reporté une visite en Norvège, alors que les autorités pakistanaises ont dit s’attendre à  des manifestations vendredi. L’Indonésie, pays musulman le plus peuplé de la planète, s’est jointe à  l’Afghanistan pour demander à  YouTube de bloquer la diffusion du film polémique. L’Inde a enfin mis en alerte ses effectifs déployés autour des bâtiments américains.

Libye: L’ambassadeur américain tué à Benghazi

l’information a été confirmée par le vice- ministre de l’intérieur libyen Wanis al-Charef. Ce drame est survenu la nuit du 11 au 12 septembre 2012, malgré le fait que la police et les autorités égyptiennes ont affirmé qu’elles prenaient toutes les mesures de sécurité nécessaires pour protéger toutes les ambassades, les missions diplomatiques et leurs personnels. Déjà  la veille, le mardi 11 septembre, dans la journée, des milliers d’Egyptiens, en majorité des salafistes, ont manifesté devant l’ambassade américaine au Caire. Ils dénonçaient la sortie du film l’innocence des musulmans produit par des chrétiens coptes égyptiens. Ceux-ci le jugent d'[i anti-islam. Selon eux ce film est une insulte à  l’endroit du prophète Mahomet. Durant le mouvement de colère une dizaine d’hommes ont escaladé le mur d’enceinte de l’ambassade et l’un d’eux a arraché le drapeau américain l’a déchiré et remplacé par un immense étendard islamique noir sur lequel était écrite la profession de foi musulmane:Il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète. Le même film a été condamné par la Ligue Arabe. Pour tenter d’apaiser les esprits, l’ambassade américaine au Caire a condamné dans un communiqué les efforts continus déployés par les individus malavisés pour blesser les sentiments religieux des musulmans. Ces épisodes surviennent au moment o๠les à‰tats-Unis commémoraient le onzième anniversaire des attaques d’Al-Qaà¯da à  New York, qui avaient fait près de 3.000 morts. D’après un militant pro-démocratie Waà«l Ghoneim: [i s’attaquer à  l’ambassade américaine le 11 septembre en brandissant des drapeaux s’apparentant à  ceux d’Al-Qaà¯da, ne sera pas reçu par le public américain uniquement comme une protestation contre le film sur le prophète.

Kadhafi : Dans le nord du Mali, le coeur balance entre le bon et la brute

Pour d’autres dont des Africains récemment rentrés de Libye, C’’est un «méchant», un «dictateur» à  chasser du pouvoir. A Gao, à  plus de 1.200 km au nord de Bamako, comme dans plusieurs localités du nord du Mali, la situation en Libye passionne. On suit sur les télévisions et radios internationales «la guerre en direct», selon le mot d’un habitant, en référence aux frappes de la coalition internationale visant des objectifs militaires libyens. «Kadhafi ne mérite pas les bombes, C’’est un panafricaniste», estime Ina, un jeune enseignant, assis sous un arbre à  l’abri de la canicule. «Moi, je ne vois pas pourquoi on peut bombarder comme ça un pays. C’’est la loi du plus fort. La France, les Etats-Unis vont payer ça cher. Je soutiens Kadhafi à  mort. Kadhafi aime les Africains», clame Thierno Maà¯ga, gérant de cybercafé. Un fonctionnaire au service des impôts de Gao le trouve «généreux», avançant: «il partage ses revenus pétroliers avec les pauvres d’Afrique». Pour Edmond Sassé, Malien d’origine togolaise, il fait «la fierté de l’Afrique». D’autres trouvent qu’il est aussi fier du continent, à  le voir arborer souvent à  la poitrine un pin’s représentant l’Afrique. Dans le quartier Château d’eau de Gao o๠s’entassent des Maliens ayant vécu en Libye, C’’est un autre son de cloche. Entre samedi et dimanche, plus de 400 Africains -des Maliens, pour leur écrasante majorité- sont arrivés dans la ville par la route, via l’Algérie, après avoir fui la Libye en proie depuis mi-février à  une insurrection populaire. Cela portait leur nombre à  un millier en moins de dix jours et les autorités maliennes s’attendent à  d’autres afflux. Kadhafi? «Ce n’est pas un homme bien. Il parle beaucoup pour rien», affirme Simon Dounté, relevant que le dirigeant libyen ne fait rien pour mettre fin à  l’exploitation et aux mauvais traitements subis par les émigrés africains dans son pays. Selon un autre Malien arrivé de Libye s’exprimant anonymement, les Subsahariens y sont traités de «sales Noirs» ou «sales moustiques». «Je travaillais dans une ferme non loin de Tripoli. Quand tu fais six mois sans être payé, quand tu demandes ton argent, on t’amène au commissariat», poursuit-il. «Moi, je travaillais pour un riche Libyen qui a des bateaux», témoigne Abéota, un Ghanéen, fringant trentenaire qui parvenait à  s’en sortir jusqu’à  l’éclatement de la révolte, ce qui n’était pas le cas «d’autres Africains, surtout ceux qui ne parlent pas anglais», raconte-t-il. Et d’ajouter: «Kadhafi n’a pas construit un Etat, il a construit un système. Le système le dépasse aujourd’hui. Il ne partira que dans le sang. Ce n’est pas un président. C’’est un roi» et il est «mégalomane». «Kadhafi doit partir. C’’est un dictateur. Son peuple a besoin de démocratie», lâche Anankia, originaire de Ségou (centre du Mali), qui envisage de retourner en Libye «si un président démocratique» succède à  Kadhafi. Anankia en a gros sur le coeur. Après cinq ans en Libye et plusieurs boulots sans salaire fixe, il a ramené au Mali 280.000 FCFA (427 euros) pour toute économie. Ses différents patrons lui doivent «3 millions de FCFA» (plus de 4.500 euros) et il leur souhaite un «châtiment divin».

Libye : Benghazi sous les bombes, malgré le cessez-le-feu

Des explosions ont été entendues toute la nuit de vendredi à  samedi à  Benghazi, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes. Tripoli a affirmé samedi que ses forces étaient attaquées à  l’ouest de Benghazi. Un avion de chasse a été abattu samedi matin au-dessus la ville. La Libye a affirmé samedi que ses forces étaient attaquées à  l’ouest de Benghazi, fief des insurgés dans l’est du pays, secoué par des bombardements intensifs, a rapporté l’agence officielle Jana. « Les gangs d’Al-Qaà¯da attaquent des unités des forces armées stationnées à  l’ouest de Benghazi, en application du cessez-le-feu annoncé par la Libye hier (vendredi) », a affirmé Jana. « Ces bandes terroristes ont utilisé des hélicoptères et un avion de chasse pour bombarder l’aggroupement des forces armées, en violation flagrante de la zone d’exclusion aérienne imposée par le Conseil de sécurité », ajoute Jana citant des sources du ministère de la Défense. « Cela a poussé les forces armées à  riposter pour se défendre », poursuit la source lançant une mise en garde aux « bandes terroristes » et appelant les habitants de Benghazi à  coopérer. Avion de chasse abattu Samedi matin, un avion militaire, vraisemblablement un Mig-23, a été abattu au-dessus de Benghazi, bastion de la rébellion dans l’est de la Libye, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’avion militaire, qui survolait la ville depuis quelques minutes, est tout d’un coup apparu dans le ciel, l’arrière droit de l’appareil en feu. Il est ensuite tombé en vrille sur une zone d’habitation du sud de Benghazi o๠il s’est écrasé à  la verticale provoquant une explosion suivie d’une fumée très noire. Il n’était pas immédiatement possible de déterminer comment l’avion a été abattu, mais sa chute a été accueillie par des tirs de joie dans Benghazi. Le pilote a réussi à  s’éjecter avant que l’avion ne s’écrase. Selon des journalistes de l’AFP, il s’agissait d’un Mig-23. Selon le think thank IISS (International institute for strategic studies), l’armée du colonel Mouammar Kaddafi dispose de plusieurs Mig-23, un avion à  géométrie variable d’attaque au sol. Des explosions ont rythmé toute la nuit Benghazi, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes. Intervention internationale possible samedi Dans la nuit de vendredi à  samedi, le régime de Mouammar Kaddafi avait déjà  accusé les insurgés de violer le cessez-le-feu, annoncé par Tripoli vendredi, en s’attaquant à  des forces loyales au régime dans la région d’Al-Magrun, à  environ 80 km au sud de Benghazi. La France a convoqué pour samedi un sommet international sur la Libye à  Paris, qui devrait être décisif dans le déclenchement éventuel d’une action militaire après l’ultimatum lancé vendredi soir par Paris, Londres, Washington et des pays arabes à  Kaddafi. L’ambassadeur de France à  l’ONU, Gérard Araud, a déclaré vendredi qu’une intervention militaire internationale en Libye pourrait avoir lieu « dans les heures » qui suivront le sommet, lors d’une interview à  la BBC.

Libye : Silence, on tue !

Lorsque le Colonel, guide de son état, a envoyé un message de félicitations au peuple égyptien quelques heures après la démission du Raà¯s Hosni Moubarak, je suis de ceux, ô sceptiques que nous sommes, qui avons froncé les sourcils…Comment est-il possible qu’alors que tout le Maghreb s’affole, l’homme de Tripoli puisse envoyer des mots qui pourraient encourager son propre peuple à  le pousser dehors ? Et ça n’a pas raté. Le Révolutionnaire…révolutionné ! Le combattant de l’unité africaine, qui jette ses « frères » hors de ses frontières comme des chiens, montre son vrai visage. Celui que nous avions commencé à  oublier à  force de grands sourires et de poignée de mains chaleureuses entre l’ex-paria mondial et ses « nouveaux »( ?) amis, les grands de ce monde. Tous ceux qui ont condamné à  cor et à  cris Ben Ali et Moubarak sont bizarrement silencieux. Les français n’osent trop hausser le ton, de peur que l’on découvre quelque congé de Noà«l à  Tripoli. C’’est qu’il ne faut pas mettre en danger les contrats de vente d’armes ou d’exploitation de pétrole récemment signés à  coup de victimes de Lockerbie oubliées. Le pays tout entier est bouclé. L’armée et les forces de sécurité sont partout et la population est comme cantonnée chez elle et malheur à  qui ose ouvrir la bouche. Les moindres faits et gestes sont contrôlés et les gens doivent montrer leur carte d’identité et expliquer chaque déplacement. Green Square, la plus grande place de la ville, est interdite à  la circulation, il ne faut surtout pas qu’elle devienne une place Tahrir ! Ce qui n’empêche pas la population de manifester…Les populations martyres de Benghazi, entre autres, ont décidé de se sacrifier et, quoiqu’il leur en coute, de chasser le Guide. Des dizaines de personnes ont perdu la vie en quelques jours, tuées parfois à  l’arme lourde comme des missiles ou des mitraillettes de combat. Et aucune image ne filtre et on ne sait pratiquement pas ce qui se passe là -bas. La télévision publique montre en longueur de journée le président libyen recevant ses fans (sic !) qui viennent le rencontrer au palais de Tripoli. Khadafi, l’homme providentiel qui dirige la Libye depuis plus de 40 ans, en a fait un pays développé (oui !), doit se demander ce qui peut bien passer par la tête de ce peuple à  qui il a tout sacrifier et pour lequel il a bien failli mourir. Le virus de la liberté a encore frappé et le Roi des rois d’Afrique est en bien mauvaise posture. Il serait temps à  présent que les puissances amies du Guide, réagissent et manifestent, au minimum, leur compassion et leur sympathie envers un peuple qui ne demande qu’une seule chose : reprendre son destin en main.