Bénin : Boni réélu

« Considérant que M. Boni Yayi ayant obtenu 1.579.550 voix a ainsi recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés requise pour être proclamé élu, M. Boni Yayi est élu président de la République », indique la décision du Conseil constitutionnel rendue publique à  Cotonou. Ce résultat annoncé vendredi par la commission électorale est contesté par son principal adversaire à  la présidentielle, Adrien Houngbedji. Selon ses partisans, les dissonances observées à  la commission électorale confirme un complot savamment orchestré par le pouvoir en place : « C’’est le président de la CENA tout seul dont on sait qu’il a été nommé par Boni Yayi, donc un homme aux ordres, qui a sorti dont on ne sait oà¹, le chiffre communiqué donnant la victoire à  Boni Yayi dès le premier tour. Notre peuple ne renoncera pas à  ce qu’il a acquis au prix de luttes héroà¯ques pour retomber dans la servitude des trafiquants d’élection et d’un despote. Nous avons gagné ces élections, nous réclamons notre dû». Dans le camp présidentiel, les accusations de l’opposition ne sont que pure manœuvre. Quatorze candidats étaient en lice à  la présidentielle du 13 mars qui avait été reportée deux fois en raison d’une préparation chaotique du scrutin. Initialement prévu le 27 février, le premier tour avait été retardé d’une première semaine pour permettre la compilation du fichier électronique, utilisé pour la première fois dans ce pays d’Afrique de l’Ouest de 9,2 millions d’habitants. Puis il avait été à  nouveau reporté le 4 mars à  la demande de la Commission électorale mais aussi de l’ONU et de l’Union africaine. Malgré ces problèmes d’organisation qui ont persisté le jour du scrutin avec des retards dans l’ouverture de bureaux de vote, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait salué « le déroulement dans le calme et de façon ordonnée » du premier tour et l’Union africaine avait qualifié l’élection de « libre et transparente ». M. Yayi, en poste depuis 2006, obtient donc un deuxième mandat de cinq ans. Le Bénin est considéré comme l’un des rares exemples de démocratie dans une région d’Afrique de l’Ouest plus connue pour ses coups d’Etat. S’il a été réélu sans difficulté, le président Yayi a toutefois vu sa popularité entamée par un scandale financier dans lequel ont été impliqués de nombreux membres de son administration et dans lequel plus de 100.000 personnes ont perdu leurs économies.

Bénin: Un second tour Boni-Houngbédji

Quelques jours après le scrutin présidentiel, les béninois attendent la proclamation des résultats par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Près de 3,5 millions d’électeurs étaient appelés à  voter pour ce premier tour de l’élection présidentielle. Les opérations de dépouillement sont en cours un peu partout dans le pays. Rappelons que ce scrutin avait été reporté par deux fois en raison de retards persistants dans l’enregistrement des électeurs. Boni Yayi vs Adrien Houngbedji C’’est le duel annoncé pour le second tour de la présidentielle, au regard des résultats partiels du premier tour de la présidentielle connus lundi. Les premiers résultats officiels ne devraient pas être annoncés par la commission électorale avant plusieurs jours mais des journaux ont publié hier des résultats non officiels à  partir d’un échantillonnage recueilli dans plusieurs districts à  l’issue du vote. Nombre de ces résultats partiels provenaient du sud du pays, région natale d’Adrien Houngbedji, un avocat de 69 ans. Le président Yayi, qui brigue un second quinquennat à  l’âge de 58 ans, est quant à  lui originaire du nord. Marqué par des scandales financiers, le quinquennat de Boni Yayi s’achève le 6 avril. Un nouveau président doit être proclamé avant cette date. Le ok des observateurs Malgré les problèmes rencontrés lors des préparations et le jour même du vote, les observateurs ont donné leur satisfecit au scrutin. Ainsi, la mission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de 100 observateurs, indique n’avoir « relevé aucun incident d’ordre majeur durant tout le processus du vote ». La mission « salue la patience, le civisme dont les électeurs ont fait la preuve au cours du scrutin; ce qui témoigne de la maturité démocratique cultivée par les Béninois ces dernières années ». La CEDEAO a toutefois pointé du doigt « l’insuffisance notoire des bulletins de vote dans certains centres ainsi que les différences dans l’interprétation de certaines règles et procédures du processus ». L’élection de dimanche s’était déroulée après des préparatifs chaotiques liés aux inscriptions sur les listes électorales et avec des retards à  l’ouverture de plusieurs bureaux de vote. Le président Yayi a présenté ses excuses pour ces contretemps. Le Bénin a testé pour la première fois un processus d’inscription en ligne sur les listes électorales. L’opposition avait déclaré que plus d’un million d’habitants avaient été tenus à  l’écart du scrutin, un chiffre contesté.

Bénin : 50 ans d’indépendance… politique

Née Dahomey cette république s’est rebaptisée Bénin, précédé à  un moment, du qualificatif populaire pour bien marquer sa période révolutionnaire en rupture avec son passé. Son histoire est un mélange de prestige et de désordre politique qui à  l’arrivée ne distinguent pas ce pays, autrefois appelé quartier latin de l’Afrique, des autres Etats africains. La fastueuse célébration du cinquantenaire de l’indépendance n’est pas à  l’image de la réussite du pays. Constitué autour du royaume du Dahomey (Dan-Homè), ce petit pays n’a jamais pu se défaire de son passé esclavagiste qu’il traà®ne comme un boulet. Le nouvel ordre colonial français vécu par les citoyens de cet espace comme une échappatoire avait fourni aux bourreaux et aux victimes de bonnes raisons d’occulter le passé en succombant aux sirènes de l’inconnu. l’instruction y a trouvé son compte. En effet, ce petit pays a fourni à  l’administration coloniale la petite main serviable et de nombreux cadres dans tous les pays constituant l’ancienne Afrique occidentale française, AOF. Ils étaient enseignants, fonctionnaires, cadres médicaux… Et, la perspective de l’autonomie des territoires augurait d’un avenir brillant pour ce pays qui faisait de son armée d’intellectuels une force de décollage sans risque. Mais très vite, ce qui apparaissait comme une chance a été une force bruyante et dispersée ; comme dans une cour de récréation avec des enfants qui s’amusent à  se faire peur. « Des intellectuels tarés », disait le général président Mathieu Kérékou qui n’était pas lui non plus exempt de tout reproche, lui qui avait installé un pouvoir autoritaire de 17 ans (1972-1989). Une dictature marxiste-léniniste qui a conduit le pays à  la ruine. La refondation Les militaires qui avaient pris le pouvoir en 1972 voulaient en finir avec l’instabilité politique et les coups d’Etat dont le Dahomey s’était fait une spécialité. Toutes les combinaisons politiques de l’histoire de la République en France ont été testées en moins de douze années d’indépendance. Même si les officiers dahoméens avaient pris exemple sur son coup d’Etat, Napoléon Bonaparte ce serait certainement étonné du montage, qui, à  l’inverse de lui, instaurait un Directoire militaire en décembre 1969 au Dahomey. Contrairement au Directoire en France (26 octobre 1795 – 9 novembre 1799) o๠l’exécutif est exercé par un collège de 5 directeurs et o๠chaque année le Conseil des anciens désignait un chef, (présidence tournante), le directoire militaire dahoméen, lui, confiait ce fonctionnement aux anciens leaders politiques dans un Conseil présidentiel. l’échec de toutes ces expériences politiques a conduit le Dahomey sur la voie de la révolution, tout à  rebrousse poils de l’expérience française. Du Dahomey au Bénin Dès octobre 1972, le pays s’est engagé dans une refondation totale jusqu’au changement de nom, le Bénin, en 1975, seul héritage politique de cette période que les Forces vives de la nation, appelées à  la rescousse en 1989, ont gardé. Le marxisme-léninisme, adopté en 1974, a été jeté aux orties, oublié très vite comme un mauvais rêve. C’’est du Bénin qu’est parti le « vent du renouveau démocratique » en Afrique qui a progressivement mis fin aux régimes de parti unique. Les conférences nationales censées mettre fin aux dictatures y ont vu le jour. La petite expérience démocratique de ce pays qui a connu la cohabitation et l’alternance politique est souvent citée en exemple. La politique sans l’économie Aux montages politiques s’étaient adonnés les Béninois au détriment des vraies questions de développement. Producteurs d’huile de palme, par exemple, référencé au début des années 60 en Afrique, le Bénin est tombé dans les abà®mes du classement mondial. A titre de comparaison, la Malaisie et l’Indonésie qui n’étaient que de modestes producteurs dans les années 60-70 occupent aujourd’hui les premières places reléguant les pays africains à  des distances respectables : plus de 19 millions de tonnes pour l’Indonésie en 2008 contre quelque 910 000 tonnes pour le Nigéria, premier producteur africain. Cet exemple est à  l’image de la réussite du secteur industriel. Même si dans la plupart des pays africains on se réjouit de fêter 50 années d’indépendance, force est de constater qu’en matière de développement, le chantier est encore loin d’être entamé. Les voies de communications laissent encore à  désirer. Au Bénin, l’unique chemin de fer censé se prolonger jusqu’au Niger enclavé, ne fonctionne quasiment plus. Il date de l’ère coloniale. Les délestages et autres coupures d’eau font partie du folklore local et en rajoutent aux approximations qui font le lit à  la débrouillardise généralisée. Heureusement que, face au « rien n’est fait » reste une lueur d’espoir pour le « tout est à  faire ». Croire en l’avenir est encore ce que les politiques vendent de mieux.

Bénin : Un pays aux multiples facettes et visages

Arrivée à  Cotonou (capitale) ce samedi 10 juillet, les caravaniers ont durant deux jours, sillonné la ville de bout en bout. Du grand marché de Cotonou, en passant par le musée national, la cité administrative, les plages, les bidonvilles… Lundi 12, direction Natitingou, à  560 km de Cotonou, au nord du Bénin. En route pour Nattitingou La caravane de l’intégration dans ses multiples péripéties, quitte la capitale pour le nord du pays. Natitingou est située à  plus de 500 km du nord du pays. à€ 9h, les caravaniers se suivent en file indienne, escorté par une voiture de la police béninoise, signe d’un long parcours. Au fur et à  mesure qu’on avance, un spectacle merveilleux s’offre à  nos yeux. Le paysage verdoyant aussi bien au centre qu’au nord. Nous passons de villages en campagnes. Après 3h de routes, nous entrons à  Allada, toujours au sud , mais avec une végétation très verte. C’’est l’arrêt pipi, boisson… Retour 15 mn plus tard. On découvre la diversité sociétale du pays. La commune d’Allada est essentiellement composée de l’ethnie Aizo qui se trouve aussi dans les villages environnants, avec environ 100000 habitants. Allada-Bohicon Après Allada, la caravane repart avec le même train-train habituel. Nous roulons, roulons.. l’intérieur des véhicules est animé à  fond, la musique jouant au dernier degré. Occasion pour certains de découvrir durant le trajet, Oumou Sangaré, Salif Keita, Nahawa Doumbia, Ramata Diakité, Alpha Blondy, etc. Pendant que certains dorment, d’autres causent, rient, lisent, font du thé… Après quelques heures de route, nous faisons notre entrée à  Bohicon. Il est 12h quand nous posons le pied dans la cité des Fan. C’’est le moment de chercher à  manger. Nous y déjeunons et buvons, le temps de se dégourdir les jambes. Il faut dire que les Maliens qui sont majorité dans cette caravane, n’ont pas manqué de mettre le thé au feu. Bohicon-Djougou Pendant que les hommes renforçaient leur capacité, les véhicules aussi ont repris des forces avec le plein d’essence. Nous reprenons la route sous les coups de 13h, direction Djougou, la grande ville musulmane du pays. Elle regroupe les Dendi, les Gourmanché et les peulhs. Cité cosmopolite, o๠le nomadisme est très présent et la population très active. Elle s’élève à  19000 habitants à  peu près et couvre une superficie de 3926 km2. Djougou-Nattitingou On reprend la route pour rallier Natitingou, à  l’extrême nord du Bénin. Avouons que les communautés rurales ne découvraient la caravane que lorsque les véhicules traversaient leurs villes, villages et campagnes. Le long de la route séparant Djougou de Natitingou, la chose qui frappait le plus, C’’est la végétation. l’élévation des montagneS qui se prolonge de plus en plus. C’’est la forêt, avec de grands arbres et très verts. Après 4h de route, nous n’arriverons à  Natitingou qu’à  22h locale, c’est-à -dire, 21h GMT. Les caravaniers sont tous crevéS et n’ont qu’une envie, regagner le lit. Cependant, nous nous conformerons à  la tradition. Les autorités locales, notamment le maire et le préfet nous réservent un accueil chaleureux. Le diner sera offert par le maire de la ville. Chacun regagnera ensuite les dortoirs après minuit, le temps de se laver et dormir jusqu’à  6h du matin. Notons que Natitingou couvre une superficie de 1339 km2 et la population est de 80 000 habitants. Les ethnies sont les Otamari, les Yom et les Somba. La caravane reprend la route cette après midi pour Dapaong, première ville du Togo.

Port Autonome de Cotonou : Poumon de l’économie béninoise

L’étape de Cotonou a été l’occasion pour les caravaniers de visiter le port de la capitale béninoise. 90% des échanges mondiaux Véritable poumon de l’économie nationale, le port autonome de Cotonou représente 90% des échanges avec l’étranger et plus de 60% du PIB du pays. C’est l’un des plus grands ports de la région. Le commerce s’effectue avec l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Asie, faisant de Cotonou une « ville entrepôt » et générant une intense activité d’échanges, de manutention et de logistique. Il dessert les pays de l’hinterland, tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l’exportation de l’uranium, extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva. De fait, il existe même à  l’intérieur du port, une zone franche à  la disposition des pays sahéliens enclavés. Depuis Aout 2009, suite à  un appel d’offre, le groupe français Bolloré est devenu le concessionnaire du port autonome. Cotonou, plaque tournante du commerce informel dans la sous région Capitale économique, Cotonou abrite les deux tiers des industries du pays et elle est le siège des principales entreprises et banques du Bénin. La ville est désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région, notamment à  cause de la proximité de la frontière avec le Nigeria. Le marché le plus gros de l’Afrique de l’ouest (un milliard de francs CFA d’échanges par jour, soit environ 1,5 million d’euros), en est le centre. Il se nomme Dantokpa. La capitale économique du Bénin est aussi connue dans la région pour son marché de voitures d’occasions européennes, qu’elle stocke dans d’immenses parkings à  ciel ouvert. La ville abrite aussi une cimenterie du groupe allemand Une ville peuplée de 1,300 000 habitants Officiellement, la population de Cotonou est estimée 761 137 habitants en 2006, mais il est probable que la ville avoisine 1,3 million d’habitants. En 1960, la ville ne comptait alors que 70 000 habitants, soit une multiplication par 10 de la population en à  peine quarante ans. Les fronts d’urbanisation se multiplient, notamment à  l’ouest de la ville. Histoire: l’ancien royaume du Dahomey Au début du 21 siecle , Cotonou alors appelé Koutonou n’était habité que par quelques pêcheurs. C’’est sous le règne de Glélé, roi du Dahmey (1858 – 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à  la France par un traité signé avec Glélé le 19 mai 1868. à€ sa mort en 1889, son fils Béhanzin tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement. Pour devenir la métropole grouillante qu’elle esst aujourd’hui…

Airness dévoile les maillots du cinquantenaire à l’occasion de la CAN 2010

Les maillots conçus par Airness pour les équipes du Bénin, du Gabon et du Mali seront portés à  l’occasion de la CAN 2010. Ils revêtent une dimension symbolique particulière en cette année du Cinquantenaire de l’Indépendance. Ce sont bien plus que des maillots de foot… … Pour ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté et notre dignité, pour tous ceux qui se sont battus pour que nous soyons libres de choisir notre destin… Ces maillots sont le reflet de leur courage, de leur conviction, de leur engagement, et de leur amour pour leur patrie. Ces maillots c’est toi, c’est moi, c’est notre histoire. Ce sont les maillots de notre indépendance! Malamine Koné

Match Mali-Soudan : une affiche décisive pour les Aigles

Qualification pour la CAN en jeu Les éliminatoires combinées coupe d’Afrique des Nations et coupe du monde, ont de tout temps constitué une compétition charnière avant l’entame des phases finales. En plus de susciter une émulation pour les équipes nationales participantes, la compétition permet par ailleurs, de jauger le niveau d’évolution, et ou la maturité même du football dans le monde.Elles sont incontournables dans le cadre de la qualification à  la coupe du monde et de la coupe d’Afrique. Prévue pour le week-end prochain, l’issue de la rencontre (qui mettra aux prises les aigles du Mali et le Soudan sera décisive. La rencontre comporte plusieurs enjeux pour le Mali, d’autant qu’elle déterminera si les aigles devront participer à  la coupe d’Afrique des Nations ou non. Car, on se rappelle que, pour ce qui est de la coupe du monde, le Mali est éliminé. l’équipe devra se ressaisir et obtenir une victoire sur les 2 rencontres qui lui restent. A savoir les matchs contre le soudan et le Ghana. Ainsi,le Mali devra impérativement gagner un match pour se qualifier à  la coupe d’Afrique des Nations. Le Soudan, un adversaire facile ? D’ores et déjà , d’aucun pensent que la qualification du Mali sera plus facile avec le match Mali-Soudan que celui contre le Ghana. Autrement dit, il sera moins difficile aux Aigles du Mali de manœuvrer l’équipe soudanaise, plutôt que le Ghana qui constitue, à  n’en pas douter, la grosse pointure crainte dans cette poule D. Le Match Mali-Soudan se jouera au Mali. Les aigles jouiront des faveurs du match à  domicile. Le Soudan a également des chances de qualification, ce qui laisse présager qu’il ne va nullement se laisser faire. En battant le Soudan, le Mali sera définitivement qualifié pour la CAN 2010 qui se jouera en Angola. Le Ghana en tête de poule Pour leur part, beaucoup d’observateurs de la scène sportive, ont la conviction que les Aigles du Mali sont dans une posture (2ème du groupe) qui leur redonne beaucoup de chance.Par ailleurs, ces chances résideraient dans la qualité très remarquable de l’effectif. Ainsi, le Mali pourra compter sur des joueurs comme Frédéric Oumar Kanouté, Seydou Traoré qui constituent, aux yeux du public sportif, des maillons essentiels dans le dispositif. Rappelons que dans une poule qui comprend le Bénin, le Soudan, le Ghana, le Mali se classe 2ème derrière le Ghana. Ainsi, le Ghana est premier avec 12 points, suivi du Mali (5 points). Les supporteurs malien pourront-ils compter sur leur équipe le 11 octobre prochain ? En tout cas, pour bon nombre d’entre eux, l’espoir est permis. Car après tout, « le Mali est quand même réputé pour être une nation de football, en dépit des écueils souvent rencontrées » dixit Ibrahima Thierro, membre du comité central des supporteurs du Mali. Pour sa part l’entraà®neur Stephen Keshi, lors de son point de presse s’est dit très confiant.

Stephen Keshi, selectionneur des Aigles :  » Nous allons nous améliorer « 

Du choix des joueurs à  la prestation de ces derniers en passant par l’animation de son dispositif tactique, le sélectionneur national des Aigles explique ses options. « Nous allons nous améliorer » promet-il. Les Echos : Comment expliquez-vous la prestation en demi-teinte de vos poulains face aux Ecureuils du Bénin ? Stephen Keshi : Il y a toujours quelque chose de positif ou de négatif à  retenir d’un match. Nous étions partis avec des intentions de gagner, d’o๠une option quelque peu offensive avec deux attaquants en pointe, en l’occurrence Kanouté et Samassa. Ces deux tout comme les autres étaient en forme au moment d’aborder ce match. Ils sont titulaires équipes respectives dans des championnats qui viennent de commencer. Les Echos : Qu’est-ce qui n’a pas marché dans ce dispositif ? S. K. : l’entraà®neur met en place un dispositif tactique. Il appartient aux joueurs de l’animer. Il y a donc eu un problème d’animation face aux à‰cureuils du Bénin à  partir du moment o๠on n’a pas joué et donné à  fond notre football. On n’avait des problèmes avec El Hadji Mahamane, Seydou Kéita et Adama Tamboura qui ne bougeaient pas. A partir du moment o๠les deux attaquants de pointe étaient quelque peu submergés, C’’est Seydou, qui brille avec le FC Barcelone, qui devait immédiatement intervenir. C’’était le cas de Bakary Soumaré au niveau de la bataille défensive. C’’est vrai que les Béninois ont bien tourné, mais ils ont toujours buté sur notre défense, sauf en fin de partie. Les Echos : Avez-vous le sentiment d’avoir été suivi par vos poulains ? S. K. : Pas totalement, car il y a eu toujours un problème de replacement. Sans fermer le jeu, on n’était obligé un moment d’amener un autre milieu défensif pour jouer avec Bakaye ; pousser Seydou devant. Mais ce dernier n’arrivait pas à  monter. En somme, nous n’avons pas eu l’appui nécessaire de la part de nos milieux. Les Echos : On vous reproche d’avoir sorti Mamadou Samassa qui pesait pourtant sur la défense adverse ? S. K. : Sur le terrain, Samassa était fatigué et ne faisait plus le travail de percussion qu’on lui avait demandé. Donc, il me fallait faire entrer un autre joueur. Je dis que l’animation nous a fait défaut. Frédéric Oumar Kanouté avait tout donné, mais il était finalement fatigué à  cause du jeûne. La vérité que les Maliens doivent savoir, C’’est que ces deux attaquants observaient le jeûne, et mieux si C’’était le contraire o๠le Mali avait égalisé, on aurait parlé autrement. Qu’ils sachent que ce n’est pas facile de jouer au Bénin. C’’est vrai que nous devons nous améliorer. Chaque jour, à  chaque rencontre, nous devons tendre vers l’amélioration technico-tactique. On joue donc sur la valeur des joueurs dans leurs clubs respectifs. Le Ghana n’est pas plus fort que nous seulement ils sont ensemble autour d’un objectif et je dis pourquoi pas la même chose ici. Rien n’est facile dans la division et C’’est dans la division au sein de la Fédération togolaise de football que le Mali a gagné son billet pour la Can-2008. Les Echos : Et cette séance de travail avec Malifoot ? S. K. : Je me félicite de cette action novatrice du nouveau bureau de la Fédération malienne de football. Il s’agissait de discuter sur les aspects techniques du match Bénin-Mali et les dispositions utiles au sein de l’encadrement pour la qualification à  la Can et le trophée 2010. J’ai aimé l’initiative, car il faut que les gens en face proposent pour qu’ensemble nous trouvions la clé à  nos problèmes. Propos recueillis par Boubacar Diakité Sarr

Mondial 2010 : le Mali s’éloigne de la qualification

Les Aigles du Mali ont affronté dimanche l’équipe nationale béninoise dans le cadre des éliminatoires combinés coupe d’Afrique- mondial 2010. A l’issue de cette 4e journée, les poulains de Stephen Keshi sont toujours loin d’arracher leur ticket pour l’Afrique du Sud. La qualification devait se faire pour les Aigles qui avaient l’obligation de gagner les trois derniers matchs face au Bénin à  Cotonou, face au Ghana à  Accra et face au Soudan à  domicile. Pour la sortie de dimanche l’équation de Keshi n’a pas donné 1+1=2. Les Aigles qui n’avaient plus droit à  l’erreur s’ils voulaient se qualifier pour la coupe du monde sans calcul. Après ce nul de 1-1, les Aigles ne peuvent se qualifier pour la coupe du monde que lorsqu’ils gagnent les deux derniers matchs. Et que les Blacks Stars perdent leurs prochaines sorties. Une probabilité qui a maintienu le suspense jusqu’à  la dernière journée. Car pour aller en Afrique du Sud, le Mali avec ses 5 points (après le match de dimanche 6 septembre), doit prendre la tête de poule aujourd’hui tenue par le Ghana avec 9 points en trois matchs. Le match l’entame du match a été en faveur du Bénin. Dans un stade de l’amitié de Cotonou plein à  craquer par les supporteurs béninois au nombre desquels le Président Yayi Boni, la sélection béninoise a dominé les 30 premières minutes de la rencontre. Les coéquipiers de Stéphane Séssegnon suspendu, n’ont pas pu transformer en but les quelques rares occasions qu’ils ont eu devant la cage de Mahamadou Sidibé Maha. Après la demi-heure de jeu, les aigles se réveillent mais ne donnent pas le match escompté. Soumaà¯la Coulibaly réussit un tir puissant à  la 31′. Mais le tir est rejeté par le poteau. A la 41′, Adama Tamboura accélère avec une balle jusqu’au portier béninois, mais il n’a pu transformer ses efforts. Une deuxième mi-temps décisive… Frédéric Oumar Kanouté, Seydou Kéà¯ta, El Hadj Mahamane et bien d’autres joueurs de la sélection de Keshi n’étaient pas trop dans le match jusqu’à  la mi-temps. De retour des vestiaires, le Bénin remet la pression comme en début de match. Les écureuils dominent leurs adversaires. Dès les premières minutes de cette deuxième période, les béninois multiplient les occasions, mais aucune d’entre elles, ne se termine dans le filet du camp malien. A la 52′ une balle béninoise frôle pourtant la transversale. Le nul en fin de match Progressivement les Aigles se sont mis dans le match. Ainsi, à  la 72′ Mamadou Samassa donne l’espoir au Mali en marquant le premier but de la rencontre. Les Aigles conservent le but. Mais ils sont surpris par un tir cadré du dossard 9 béninois Abdou Mohamed à  trois minutes de la fin du temps règlementaire. Le score sera d’un but partout au coup de sifflet final. Tactiquement, on peut dire que le Bénin a dominé la rencontre malgré le nul. Les Ecureuils étaient présents sur toutes les balles. Mais ils ont manqué eux aussi de précision face à  leurs adversaires. Il faut dire que les deux équipes se connaissent depuis plusieurs années. Le Ghana qui a ensuite battu le Soudan 2-0 au même moment, est le premier du groupe D à  se qualifier pour le Mondial 2010. Le Mali voit ainsi s’éloigner ses chances de qualification pour l’Afrique du Sud.

Mali vs Bénin : le destin des Aigles se joue à Cotonou

Deuxième du groupe D après le Ghana, les Aigles du Mali doivent impérativement gagner les trois derniers matchs des éliminatoires combinés Can/ Coupe du monde 2010 afin de participer pour la première fois à  une coupe du monde. « Nous pouvons encore nous qualifier pour la coupe du monde », avait lancé Stéphen Keshi, sélectionneur national le 26 août dernier lors de sa traditionnelle conférence de presse à  la veille de chaque sortie des Aigles. Mais le Mali peut-il gagner successivement les trois derniers matchs pour prendre la tête de la poule D ? C’’est la question qu’on se pose à  tous les niveaux. « Nous irons à  la coupe d’Afrique mais pas à  la coupe du monde », telle est l’analyse de bon nombres de journalistes sportifs qui accompagnent l’équipe nationale à  Cotonou. La grosse artillerie Les autorités maliennes veulent accompagner Stephen Keshi et ses poulains pour les 9 points à  prendre qui permettront à  l’équipe nationale de prendre la tête du groupe dans lequel elle évolue. Le président de la République a mis son avion à  la disposition du ministère de la jeunesse et qui a transporté samedi dans l’après midi les joueurs à  Cotonou. « C’’est une façon de permettre aux joueurs et au staff technique de voyager dans les meilleurs conditions afin de donner de bons résultats », a clamé un cadre du ministère de la jeunesse et des sports. Dans son alignement, Keshi amène 22 joueurs dans la capitale béninoise. Au sein de la sélection, Soumaà¯la Coulibaly de Francfort, un joueur qui signe son retour après une longue absence. Frédéric Oumar Kanouté du FC Séville, Sédou Kéà¯ta du FC Barcelone, sont aussi quelques espoirs pour le public malien. Fini les calculs Le temps des calculs est révolu pour les Aigles du Mali. Plus d’erreurs, plus de défaites à  partir de cette 4e journée des éliminatoires face au Bénin. « Je ne pars pas à  Cotonou pour visiter la ville. Mais pour gagner ! », a également souligné l’entraà®neur des Aigles à  sa conférence de presse. A El hadj Mahamane Traoré l’international malien évoluant à  Nice de dire, je cite, « On n’a pas droit à  l’erreur si on veut se qualifier pour la coupe du monde. Il ne faut pas aller même pour un match nul. Il faut jouer comme en finale. Nous avons encore trois matchs à  jouer et il faut tous les gagner », fin de citation. Dans les statistiques, le Ghana qui est une grande équipe est leader de la poule D avec 9 points suivi du Mali avec 4 points dont une différence de 5 points. C’’est qu’il faut souligner, C’’est le règlement pour se qualifier en coupe du monde. Seules les têtes de poules auront leurs tickets pour l’Afrique du Sud. Pour avoir le sien, le Mali doit impérativement bousculer les Blacks Stars du Ghana et les Ecureuils du Bénin. Chose pas impossible mais difficile. Puisqu’en Afrique, il n’y a plus de petites équipes !

CAN-Mondial 2010 / Mamadou Samassa :  » le choix du Mali était la meilleure décision »

L’essor : Peut-on dire que le rêve s’est enfin réalisé pour Mamadou Samassa Mamadou Samassa : Oui, C’’est un rêve qui se réalise pour moi. J’avais vraiment envie de jouer avec le Mali, de porter les couleurs de mon pays d’origine. Depuis l’âge de 21 ans, J’avais déjà  opté pour le Mali. Je suis très content de découvrir enfin la sélection nationale de mon pays d’origine. J’espère que je vais faire de bonnes avec les Aigles. l’Essor : On sait que vous étiez courtisé également par l’équipe de France. Qu’est-ce qui a été déterminant dans le choix du Mali ? Mamadou Samassa : J’ai discuté avec quelques amis comme Momo Sissoko avant de prendre ma décision. C’’est un ami, il m’a dit beaucoup de bien de l’équipe du Mali et m’a prodigué des conseils. Ensuite, je suis venu moi-même au Mali à  plusieurs reprises et ces différentes visites m’ont permis de connaà®tre davantage le pays. Je pense que le choix du Mali était la meilleure décision que je pouvais prendre. l’Essor : Vous allez probablement livrer votre premier match dimanche contre les Ecureuils du Bénin. C’’est un match décisif pour les Aigles qui rêvent toujours d’une qualification à  la Coupe du Monde. Comment voyez-vous cette rencontre ? Mamadou Samassa : Je pense que tout le groupe est conscient de l’enjeu de cette rencontre. On est venus pour ça et J’espère que l’équipe donnera satisfaction au public. Sur un plan personnel, cette première sélection est un grand défi pour moi et je ferai tout pour mériter la confiance des Maliens. Je n’ai pas la prétention de bouleverser le groupe, il faut faire en sorte que la mayonnaise prenne forme, coordonner les déplacements sur le terrain. Après on verra. Pour moi, le plus important C’’est d’abord l’intégration au sein de l’équipe et sur ce point, tout se passe bien. l’Essor : Peut-on dire que le fait de jouer aux côtés de certains joueurs comme Momo Sissoko et surtout Frédéric Kanouté, Ballon d’or africain 2007 était aussi un rêve pour vous ? Mamadou Samassa : Frédéric Kanouté fait partie des meilleurs attaquants du monde. Je suis trop petit à  côté d’un joueur de cette stature. Je vais surtout essayer de profiter au maximum de son expérience. Je vais m’inspirer de son exemple, mais avec beaucoup d’humilité. l’Essor : Quels commentaires vous inspire l’atmosphère au sein de la sélection nationale ? Mamadou Samassa : Il y a beaucoup de joueurs que je connaissais depuis quelques années pour avoir joué ensemble dans des clubs français. J’ai trouvé des joueurs très simples et très accueillants et le staff technique également a tout fait pour me faciliter l’intégration. Tout se passe bien, je n’ai rencontré aucun problème. l’Essor : Connaissez-vous l’équipe du Bénin ? Mamadou Samassa : J’avoue que je la connais très peu. Je ne connais que Stéphane Sessegnon et Adenon avec qui J’ai joué dans les clubs précédents. Apparemment, ces deux joueurs sont suspendus. De toute façon, je pense que le coach fera le maximum pour nous dire leurs faiblesses et leurs points forts. l’Essor : Vous connaissez la situation : après trois journées de compétition le Mali a cinq points de retard sur le Ghana. Pensez-vous que la qualification à  la Coupe du monde est encore possible ? Mamadou Samassa : La situation est claire, mais la qualification est encore possible. On a quatre points, le Ghana en a neuf ; il faut au moins gagner les trois prochains matches pour ne pas avoir de regrets parce qu’on ne sait jamais. Donc, il faut faire le plein pour cette phase retour et voir de l’autre côté ce que le Ghana va faire.

Eliminatoires CAN et mondial 2010 : La victoire des Aigles au fond des tripes !

Dès l’entame du match, les béninois se lancent à  corps perdu dans la bataille et assaillent le camp malien. Ils obtiennent dès la première minute un corner qui ne donne rien. Quelques minutes plus tard, Sésségnon combine avec Mouri Oyingbiyi. Son tir est repoussé des deux poings par Mahamadou Sidibé. A la 12ème minute de jeu, sur un corner à  la rémoise joué par Sésségnon, Kobina centre, Seidath Tchomogo reprend victorieusement d’une tête piquée. Ce but réveille les aigles qui se portent à  l’attaque mais Jimmy Boubou Kébé est dans un jour sans. C’’est logiquement qu’il est remplacé à  la 21ème minute de jeu par Souleymane Dembélé. Quatre minutes plus tard, Kanouté alerte El Hadj Mahamane Traoré. Celui-ci centre pour Modibo Maà¯ga qui du pied gauche égalise. A la reprise Keshi remplace El Hadj Mahamane Traoré non rétabli de sa blessure par Mamadou Diallo. La décision du coach s’avère payante car à  la 75ème minute de jeu, Bakaye Traoré centre pour Mamadou Diallo qui permet au Mali de prendre l’avantage au score. Assommés par ce but, les béninois perdent le nord. A la 83ème minute, Mamadou Diallo hérite d’une balle sur le flanc droit et sème un vis-à -vis. Son centre est victorieusement repris par Kanouté d’une superbe tête plongeante. l’arbitre égyptien Essad Fatah siffle la fin du match sur le score de 3-1. Dans la ville, C’’ est la liesse ! Les supporters crient à  la victoire, munis de drapeaux aux couleurs du Mali. Les rues de Bamako sont prises d’ assaut par la population. Cette victoire vient relancer le Mali dans la course au Mondial et à  la coupe d’Afrique des Nations, qui doit se dérouler en Angola en 2010 ; Après leur défaite, le 7 juin dernier contre le Ghana, les Aigles de Keshi, avaient une épée de Damoclès sur la tête. l’ absence de Seydou Keita, n’aura pas affecté le camp des maliens, qui se sont réveillés hier, sur la pelouse du stade du 26 mars, en réalisant un beau triplé ! Le mali se classe maintenant à  la deuxième place du groupe, avec 4 points derrière le Ghana ( 9 point).

Seydou Keita :  » Les Aigles sont dans l’ obligation de gagner contre le Bénin « 

Qui des écureuils du Bénin, ou des Aigles du Mali, s’imposera lors du match de Dimanche au stade du 26 Mars? Sereins, les joueurs de Keshi, analysent leur échec et se préparent à  affronter leur prochain adversaire, pour la phase qualificatoire CAN et Mondial 2010 ; Pour Seydou keita, l’idole des jeunes aficionados du ballon rond, la victoire est indispensable ! Entretien : Seydou Keita, quel est votre état d’esprit après la victoire récente du FC-Barcelone en Ligue des Champions ? Ben, content ! On joue au foot pour gagner des titres et quand on réussit cela, C’’est un bonheur immense ! Lors de la finale de la ligue, vous êtes rentré en fin de match. Vous n’ étiez pas titulaire, mais remplaçant ? Vous savez, C’’est ainsi. Le coach est obligé de faire un choix. Pour moi C’’est d’ abord le coach qui décide. Je ne fais qu’appliquer ses décisions. Les joueurs maliens réussissent beaucoup en Espagne ! Kanouté au FC Séville, Momo Sissoko à  Valence etC’… et vous à  Barcelone ? C’’est vrai que ces trois clubs remportent des victoires ! Il faut aussi citer le Réal Madrid. Je pense que C’’est une bonne chose pour le football malien. Cela permet de valoriser des talents. Quelle analyse faà®tes-vous de la défaite du Mali face au Ghana le 7juin ? C’’a été très difficile. On a perdu et forcément, ca fait très mal, même si l’équipe a mieux joué. Maintenant, on est à  cinq points du Ghana, et il reste quatre matchs à  jouer ! On va essayer de faire notre maximum ! Il faut absolument qu’on gagne ce match. Certains pensent que cette défaite est due à  l’absence de certains ténors comme Djilla, Momo Sissoko etC’… Ils ont raison ! Il ne faut non plus pas oublier les nouveaux joueurs aussi qui se sont bien battus ! Quand on perd un match, on cherche toujours des excuses. Evidemment, s’il y avait eu Djilla, Cédric Kanté ou Momo Sissoko, de grands joueurs avec nous, nous aurions eu un sacré avantage ! Comment voyez-vous cette équipe du Bénin affronté trois l’an dernier, dont une victoire pour les aigles, mais par penalty C’’est une équipe difficile pour nous ! On est dans l’obligation de gagner ! Il faut qu’on marque et sans prendre de buts. Contre le Ghana, il y avait des nouveaux mais ils ont bien joué ! La pression est énorme maintenant, parce qu’il s’ agit quant même du Mondial, et ce serait bien de participer au moins une fois au Mondial. Maintenant, le football, C’’est tellement aléatoire, on a tous envie de gagner mais ca ne se passe pas toujours comme on veut. Seydou Keita, vous êtes un modèle pour la jeunesse ? Que dà®tes-vous aux jeunes espoirs du foot qui veulent aller jouer en Europe ? Ben, je leur souhaite bonne chance. Je sais que l’avenir du football malien passe par les jeunes. J’étais très heureux de voir cette liesse dans Bamako, cela montre bien que les maliens aiment le football et je leur en suis reconnaissant. En dehors du foot Seydou Keita, qu’aimez-vous faire ? Comment voyez-vous l’avenir ? J’aime rester en famille. Et je dois vous dire que nous attendons un heureux évènement. l’important, C’’est de pouvoir grâce à  mes relations extérieures, aider les jeunes ici ! Je suis parti très jeune du Mali et je représente un modèle pour la jeunesse du pays ! Je profite de ma chance aujourd’ hui pour aider mes jeunes frères. La vie devient difficile et C’’est bien de pouvoir donner un coup de main à  ces gamins !