Dix milliards de la BOAD pour des logements sociaux au Bénin

La Banque Ouest-africaine de développement (BOAD) a mis à la disposition du Bénin une enveloppe de 10 milliards de FCFA destinée à la construction de 20.000 logements sociaux,L’accord de prêt a été signé récemment en marge des travaux du conseil des ministres statutaires de l’UEMOA à Ouagadougou, par le ministre béninois des Finances, Romuald Wadagni, et le président de la BOAD, Christian Adovèlandé.

Obtenu sur le guichet concessionnel de la BOAD, ce prêt constitue une partie du financement mobilisé pour la viabilisation et l’aménagement des sites. Il porte à 50 milliards de FCFA les engagements de l’institution financière sur ce projet.

Le 13 septembre dernier, le Conseil des directeurs exécutifs de la Banque islamique de développement (BID) avait approuvé un financement 69,1 millions de dollars soit plus de 40 milliards FCFA au Bénin pour soutenir le même projet.

Ce dernier est un Programme qui prévoit la construction de logements de type F4 dans 14 villes dont 12.960 individuels et 7040 collectifs. C’est le projet immobilier d’envergure que le gouvernement compte réaliser dans le cadre de son programme d’action quinquennal 2016-2021.

Il vise à offrir aux personnes à revenus modestes et intermédiaires et aux populations à faibles revenus, la possibilité d’accéder à un logement décent.

Plus de 120 bourses d’une fondation à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin

La Fondation Projet social Soutrali, visant l’accompagnement des élèves démunis en Afrique, et regroupant des étudiants africains de la diaspora, a, pour l’année académique 2019, octroyé plus de 120 bourses sociales à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin.Le projet, cette année, dénommée « une écolière, une bourse », a visé 50 filles en Côte d’Ivoire et permis l’octroi de 36 bourses sociales au Bénin et 38 en République démocratique du Congo (RDC), soit 124 bourses, selon l’Ivoirien Lamoussa Diabaté, fondateur et promoteur principal de la fondation. 

Le critère fondamental pour bénéficier de ces bourses sociales offertes aux enfants Africains, a trait à « la situation financière des parents », précise dans un entretien à APA Dr Lamoussa Diabaté, le président de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne et de la Fondation Projet social Soutrali.    

« On nous dit que l’école est gratuite, effectivement elle est gratuite, mais il y a des frais annexes qui sont par contre obligatoires comme la tenue d’école, le sac d’école et les frais Coges (Comité de gestion des établissements scolaires publics) et cela peut être compliqué pour des parents », fait-il observer.   

On essaie, dira-t-il, de prendre en charge ces frais annexes. Et dans ce contexte, cette année la fondation, dont les activités n’ont pas encore été officiellement lancées, a donné à la fois des livres, des sacs et bien d’autres kits à des élèves pour appuyer leurs parents.  

Plusieurs étudiants Africains sont associés à ce projet. En RDC, l’un des membres y a offert pour le compte de la Fondation Projet social Soutrali, des bourses sociales, a fait remarquer Dr Diabaté,  indiquant qu’au Bénin, ces bourses ont été décernées à un orphelinat à Cotonou. 

« En 2019, on a décidé de se focaliser principalement sur la jeune fille africaine parce qu’elle est celle qui est le plus privée d’éducation par rapport au jeune garçon », relève Dr Diabaté,  tout en soulignant qu’ « il s‘agit de susciter l’intérêt pour cette question ».  

A Abidjan, on a organisé le barbecue de la solidarité pour financer les différentes activités. Ce qui a amené l’organisation du 14 au 15 septembre 2019 à donner 25 bourses sociales à  Ouangolodougou et 25 autres à Ferkéssédougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a poursuivi M. Diabaté.  

« On a été dans une école primaire communautaire à 4 Km de Ferkéssédougou, notamment à Kapisorivogo où l’état de l’école nous a vraiment touché », rapporte Dr Diabaté qui s’est engagé avec son organisation à aider la communauté à construire l’établissement. 

« Notre futur objectif, c’est de construire cette école de Kapisorivogo à 4 Km de Ferké (diminutif Ferkéssédougou). C’est vraiment hallucinant, une localité où les élèves étudient dans des classes en bois », a-t-il annoncé. Dans cette localité, les classes se créent au fur et à mesure.   

L’organisation « va mettre en place un programme communautaire pour amener les villageois à construire eux-mêmes une école et on va appuyer par derrière à travers différentes activités, un travail qui sera fait de façon collégiale avec les villageois eux-mêmes », mentionne-t-il.         

Dans la localité de Ferké, où « un parent d’élève refusait d’envoyer son enfant à l’école, on a fait la sensibilisation en rencontrant ce parent d’élève, on l’a écouté et on suit ce dossier avec la directrice » de l’école d’accueil de cet élève, a-t-il relevé.    

Une Fondation vouée à l’éducation

La Fondation Projet social Soutrali, créée au Canada, milite pour l’éducation des enfants Africains en leur offrant des bourses. Les actions de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne ont d’ailleurs motivé la création de cette fondation.    

En 2018, l’Association a soutenu le projet « un écolier, une lampe », initié par des étudiants Ivoiriens en Chine. Suite à cette expérience avec ce projet, l’association a offert 786 lampes solaires, ce qui a inspiré la mise en place du Projet social Soutrali avec « un objectif encore plus grand ». 

Pour financer ses activités, la Fondation Projet social Soutrali, collecte des fonds via des campagnes de socio-financement, organise des activités socio-culturelles. Dans cet élan, un dîner gala a été organisé à l’Université Laval où le bénéfice récolté avec les partenaires, a été injecté dans le projet.  

L’année dernière, l’association a également recueilli avec succès des fonds pour les lampes solaires et « cette année à Québec, on a eu plus de 123% d’objectif » de collecte pour permettre aux enfants d’aller à l’école sans aucune difficulté, a-t-il poursuivi.   

Dr Lamoussa Diabaté, médecin vétérinaire de formation, biostatisticien et doctorant chercheur sur le cancer de la prostate au CHU de Québec, au Canada, Université Laval, veut à travers la Fondation  projet social Soutrali (entraide) et l’Association, donner des chances de réussite à des enfants africains.

Parti d’Abidjan en 2008 pour des études en Algérie jusqu’en 2013 où il a obtenu le diplôme de docteur vétérinaire, Lamoussa Diabaté veut aussi partager son expérience, un parcours inspirant. De 2014 à 2016, il a décroché un Master 2 (maitrise) en biostatistique à Lyon, en France.   

Expliquant sa passion pour l’entraide, Lamoussa Diabaté, confie que « chacun de nous a quelque chose de particulier qui est parti le chercher ». Cet ancien du Lycée classique d’Abidjan, veut aussi donner la chance à des élèves sur le continent d’obtenir des bourses d’études.   

Et ce, pour « que la situation d’un parent ne soit pas un obstacle à l’éducation d’un enfant » car « on sait aussi que l’Afrique est la zone où le taux de non scolarisation est le plus élevé au monde avec un enfant sur cinq privé d’éducation, un taux encore plus grave chez les jeunes filles ». 

« Quelque 9 millions de filles n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons », s’insurge-t-il, ajoutant que c’est fort de « ces constats qu’on a décidé de mettre ensemble ce projet dont l’objectif est d’organiser des activités socio-culturelles, récolter des fonds et donner des bourses aux enfants qui sont issus de familles pauvres, de sorte qu’un enfant qui est brillant, la situation financière de ses parents ne l’empêche de faire ses études ».     

                                                                                              

Perspectives

« Pour l’édition 2020, on prévoit faire beaucoup de choses. Déjà la première chose, c’est de mettre en place une bourse d’excellence avec deux critères, à savoir le critère social, qui est que l’enfant soit issu d’une famille qui n’est pas forcément aisée et en plus se faire démarquer par l’excellence de son dossier académique », signale Dr Lamoussa Diabaté.   

Ce projet, « pour le moment en réflexion », devrait permettre de « viser deux ou trois pays et récompenser les deux meilleurs et ça consistera à les prendre en charge totalement durant toute l’année. Ensuite, les meilleurs seront amenés dans la meilleure école de leur région par exemple et on prendra en charge tous les frais scolaires », a-t-il soutenu. 

Selon Dr Lamoussa Diabaté, en 2020, l’association et la fondation vont opérer séparément. Les deux entités enregistrées au Canada, ont été impulsées grâce à lui. Ce projet social, aujourd’hui, est « un projet de l’association ».    

 « On veut également mettre en place des aides sociales. Pour les filles, elles seront suivies chaque année, et auront les mêmes financements jusqu’au CM2 par exemple, on va peut-être prendre un ou deux enfants qui se démarquent qu’on va envoyer dans une meilleure école de sa région », renchérit-il.  

« On va mettre aussi en place des aides, ponctuelles, d’un montant maximum et si un parent a des difficultés il rentre en contact via notre site web www.soutrali.ca et on mettra en place un Comité qui va évaluer cette demande et on va aider la famille », note Dr Diabaté.  

Actuellement, le plus grand projet en vue est le programme communautaire qu’on veut mettre en place à Kapisorivogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, pour la reconstruction de leur école communautaire, rapporte-il, tout en déclarant que « ça sera un gros projet de la Fondation ».    

La Fondation compte environ 50 bénévoles appelés « les Soutrasseurs ». L’organisation prépare une « bourse d’excellence, on a pensé mais on n’a pas encore pu rentrer en contact avec (celui dont cela va porter le nom), car on a voulu l’appeler la Bourse d’excellence A’Salfo », lead vocal du mythique groupe Magic System.  

« On l’a pensé, mais on n’est pas encore rentré en contact avec lui parce que vu son parcours, il n’est pas forcément issu d’une famille aisée, mais aujourd’hui par son travail, A’Salfo a réussi à se hisser à un rang social élevé », a affirmé Dr Diabaté,  avouant « on souhaite le faire et on veut rentrer en contact avec lui ».  

Bénin : l’Afd soutient la modernisation de la cité lacustre de Ganvié

Le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, l’Ambassadrice de France au Bénin, Véronique Brumeaux et le Directeur de l’Agence française de développement (Afd), Adrien Haye ont procédé, jeudi à Cotonou, à la signature de l’accord de financement du projet « Réinventer la Cité Lacustre de Ganvié ».C’est l’un des projets phares du Programme d’Actions du Gouvernement dans le domaine touristique. Il entend procéder à la modernisation de Ganvié et à la préservation de la biodiversité du lac Nokoué à travers une exploitation durable de ses ressources et la promotion d’activités économiques alternatives à la pêche. L’ambition est de procéder à l’amélioration des conditions de vie des populations de la cité lacustre et ainsi favoriser le développement d’activités touristiques durables à Ganvié.

L’accord signé comporte un prêt AFD de 24,9 milliards CFA, soit 59% du financement du projet GANVIE, une subvention AFD de 4,4 milliards CFA, soit 10% du financement du projet et une contrepartie du budget national à hauteur de 31%.

Le projet prévoit la construction d’une route-digue adaptée aux crues entre Akassato et Sô-Ava, l’aménagement de l’embarcadère d’Abomey-Calavi et du marché aux poissons, le raccordement des habitants aux réseaux publics d’eau et d’électricité, ainsi que la réhabilitation d’espaces collectifs et communautaires comme la Maison de la Francophonie.

Bénin : mobilisation de 140% du financement public (Officiel)

Au 31 août 2019, le Bénin a mobilisé 4.943,6 milliards FCFA, soit 140% du financement public, a annoncé jeudi le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, par ailleurs président du Comité de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement (Pag) estimé à 3.529,6 milliards FCFA.S’exprimant au d’une rencontre d’échanges entre les partenaires techniques et financiers (Ptf), M. Tchané a souligné que par rapport au montant global du Pag qui est de 9.039 Milliards FCFA, cette mobilisation de ressources représente 54,7%.

Les ressources mobilisées sont composées comme suit : 33,5 % de prêts consentis auprès de différentes institutions ; 14,7 % de dons ; 34,4 % de ressources levées sur le marché financier sous-régional et international et 17,4 % d’autofinancement (contribution du budget national).

La tomate béninoise affectée par la fermeture de la frontière nigériane

Le prix de la tomate fraîche a drastiquement chuté au Bénin en raison de la fermeture de la frontière terrestre avec le Nigeria, d’où viennent les principaux acheteurs de cette denrée de grande consommation.Au Bénin, c’est la haute saison de la tomate. Mais les producteurs et revendeurs écoulent péniblement leurs produits. Le panier de tomates a vu son coût baisser de moitié après la décision du Nigeria de fermer sa frontière terrestre avec le Bénin. Les effets néfastes de cette mesure sont ressentis dans les marchés de la capitale, Cotonou, et à l’intérieur du pays.

Laurent, un producteur de tomates dans la commune de Grand-Popo, est venu au Marché de Dantokpa avec un camion contenant 200 paniers de tomates cédés à 1.000 F CFA l’unité. Pour autant, il ne se frotte pas les mains.

« Quand les frontières étaient encore ouvertes, on vendait le panier de tomates entre 5.500 et 6000 F CFA. Aujourd’hui, c’est la désolation. Même à 1.000 F CFA, on a du mal à trouver des acheteurs », déplore-t-il.

Ce cultivateur qui n’a pu vendre que 70 paniers sur les 200 acheminés au marché redoute que les tomates invendues ne pourrissent. Si les grossistes comme Laurent ne font pas de bonnes affaires, c’est parce qu’ils ne voient presque plus les revendeuses, un maillon essentiel de la chaîne de commercialisation.

Travaillant dans ce marché, Dame Emilienne est une revendeuse déboussolée. Elle raconte que « dans le passé, les Nigérians ne se faisaient pas prier pour tout acheter. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Les paniers, qu’on revendait à 7.000 ou 8.000 F CFA, sont bradés à 1.300 voire 800 F CFA. Même avec cela, on ne trouve pas d’acheteurs. C’est triste ».

Gaston Cossi Dossouhoui, le ministre de l’Agriculture, a effectué mardi dernier, une visite dans les marchés pour connaître les impacts de la fermeture de la frontière et discuter avec les acteurs de ce secteur des dispositions à prendre.

Pour l’heure, des pistes sont explorées pour trouver des alternatives. Le Bénin compte notamment se tourner vers les pays du Sahel, le Maghreb et l’Asie pour écouler la production de tomates. En outre, le gouvernement va trouver des solutions pour la conservation adéquate des tomates et la mise en place d’unités de transformation.

La tomate est l’un des principaux produits maraîchers du Bénin avec une production de plus de 200.000 tonnes chaque année. Elle se cultive sur toute l’étendue du territoire et bénéfice par endroits de conditions climatiques et édaphiques (liés au sol) favorables.

La fermeture de la frontière nigériane alimente la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce jeudi font la part belle à la fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin qui n’est pas sans conséquences pour les économies des deux pays voisinsLa Nation souligne que « c’est un acte unilatéral qui laisse perplexe ». Pour le quotidien national, « cette forme de protectionnisme s’exerce en violation des normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest et des exigences de la zone de libre échange en Afrique ».

Cité par Le Matinal, Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat béninois chargé du Plan et du Développement a fait savoir que la décision d’Abuja cause « un sérieux manque à gagner pour le Bénin qui voit ainsi ses opérations économiques affectées ». Selon ce journal, « cette situation est difficile pour le Bénin, mais il n’est pas sans conséquences pour le Nigéria aussi ».

En effet, d’après Le Soleil Levant, « plusieurs aliments de base ont augmenté de prix et le chiffre d’affaires des livreurs de kpayo (essence de contrebande) est en chute libre » au Nigeria. Dynamisme Info en conclut que « la négociation reste la meilleure » solution afin de convaincre ce géant de la sous-région d’assouplir sa mesure.

Le Nigeria, en fermant depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

Le Nigeria invité à rouvrir sa frontière avec le Bénin (Cedeao)

Le président du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Moustapha Cissé Lô, a invité le Nigeria à respecter les accords de libre-échange de cet espace communautaire en suspendant « rapidement » la fermeture de sa frontière avec le Bénin.Selon M. Lô qui intervenait à l’occasion de sa 2e session extraordinaire du parlement de l’organisation régionale tenue lundi au Liberia, « la fermeture des frontières viole le protocole des accords de libre circulation des personnes et des biens de la Cedeao dont le Nigeria est membre ».

En fermant, depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, Abuja a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

« L’Afrique est à une étape où elle doit mener des actions pour une suppression effective des barrières au sein de la Communauté », a affirmé Moustapha Cissé Lô, appelant le gouvernement nigérian à se pencher sur les causes profondes du banditisme et de la contrebande transfrontalière.

A ce sujet, il a fait part de la proposition du Parlement de la Cedeao portant sur « une lutte coordonnée » pour endiguer ces différents fléaux.

Bénin : hausse de 7,2 % de la croissance au 2ème trimestre

Le taux de croissance économique du Bénin a connu une hausse de7,2% au deuxième trimestre 2019, comparativement au premier trimestre.Selon une note de la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour le Bénin, le taux de croissance économique du Bénin, selon les estimations, est de 7,2 % au deuxième trimestre de l’année 2019, après une réalisation de 6,8% au premier trimestre.

Au-delà de cette croissance économique, d’autres indicateurs ont montré que l’économie béninoise a été robuste au cours de la même période. Il s’agit des recettes de l’Etat qui se sont consolidées dans un environnement de stabilité du niveau général des prix traduit par une inflation maîtrisée. Dans le même temps, les crédits à l’économie ont progressé de 2,2% en glissement annuel et ont bénéficié notamment aux entreprises de télécommunication, d’agro-industrie, de cimenterie et des Bâtiments-travaux-publics (Btp).            

Pour le Directeur national de la BCEAO, Alain Komaclo, les perspectives établies sur l’hypothèse des bons résultats enregistrés dans les filières agricoles et d’une bonne mise en œuvre du programme d’action du gouvernement (Pag) font état d’un taux réel de croissance de l’activité économique de près de 8,0 % au titre des années 2019 et 2020.

Malgré ces perspectives, les directeurs généraux des banques, selon le directeur national de la Bceao, se sont montrés sensibles à la récente situation économique marquée par une résurgence des contraintes protectionnistes qui ont impacté l’économie béninoise.

On note également une hausse des crédits à l’économie avec une baisse du coût du crédit, entraînant un déficit budgétaire dans les normes de 3% exigées dans la sous-région. 

La rentrée des classes en vedette dans les journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent principalement de la rentrée des classes dans le pays, mettant surtout en exergue les nouvelles dispositions du président Talon pour une bonne année scolaire.« Année scolaire 2019-2020, c’est parti pour 9 mois », titre Fraternité là où L’Evènement Précis souligne que « écoliers et élèves retrouvent le chemin des classes ».

Selon le journal, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a invité tous les acteurs de l’école à adopter un esprit d’unité, maintenir le cap mais aussi partager les espérances et les attentes face aux défis de cette nouvelle année scolaire.

Celle-ci, précise-t-il, va essentiellement être marquée par des activités de renforcement de capacités des enseignants en vue de l’amélioration de la qualité de l’offre éducative, d’où « les prémices d’une année apaisée et fructueuse » selon L’Autre Vision.

C’est le  même constat qu’a fait la Presse du Jour, notant que le gouvernement du Nouveau départ a tout mis en œuvre pour assurer un bon retour des enfants à l’école. Les nouvelles mesures portent selon le journal sur les primes aux enseignants, les mutations à divers niveaux, la dotation en matériels didactiques, la négociation avec les partenaires sociaux et le démarrage des cantines scolaire.

La Nation précise que les élèves, à l’exception de ceux des rares écoles inondées, doivent pouvoir utiliser cette année la cantine scolaire conformément aux instructions du chef de l’Etat : « Ouverture immédiate des cantines à la demande du président Talon ».

Pour sa part, Info-Plus note que les parents se sont battus pour offrir kakis, stylos, sacs à leurs enfants malgré les complaintes liées à la conjoncture économique.

Bénin : suspension de 87 directeurs de collège d’enseignement général

Au total, 87 directeurs de Collège d’enseignement général (Ceg) du Bénin sont relevés de leurs fonctions pour insuffisance de résultats aux examens du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) et du Baccalauréat au titre de l’année scolaire 2018-2019.La décision a été prise par arrêté du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, portant décharge de responsables administratifs et pédagogiques des établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel en date du 13 septembre 2019.

Les 87 directeurs suspendus ont été déchargés de leur poste et placés en position d’adjoint pendant deux années.  Déjà, un nouvel arrêté a été pris pour pouvoir à leur remplacement. Cette sanction intervient à la veille de la rentrée des classes prévue pour le 16 septembre 2019.

Bénin : le prix du kg d’amandes de karité maintenu à 100 F CFA

Le prix plancher d’achat des amandes de karité, dont la campagne de commercialisation a été lancée, jeudi dans la commune de Ouaké, a été fixé à 100 F CFA le kilogramme au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni hier mercredi.Pour une bonne campagne de commercialisation, le gouvernement encourage les collecteurs de noix à poursuivre l’amélioration des conditions de traitement et de stockage des amandes de karité afin d’améliorer sensiblement la qualité des produits. A cet effet, l’Agence Nationale de la Métrologie devra veiller au contrôle et à la certification des instruments de mesure.

Par ailleurs, le gouvernement a interdit les communes de procéder à tout autre prélèvement, en dehors de la Taxe de Développement local. La campagne de commercialisation 2019-2020 s’achèvera le 31 mai 2020.

Nécrologie et politique au menu de la presse béninoise

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent principalement de l’accident de voiture qui s’est soldé par la mort de trois militaires et de la situation d’après-remaniement du gouvernement du président Patrice Talon.« L’armée est en deuil », titre Bénin Intelligent, soulignant que la mort a frappé trois des « vaillants soldats » de l’armée béninoise dans la commune de Savè (centre du Bénin) dans un accident de la circulation.

Outres ces décès, témoigne Fraternité, cinq autres militaires sont « grièvement blessés ».

Pour sa part, La Nation explique que le cargo en provenance de Parakou (nord) transportait des éléments du 2ème bataillon interarmes de cette ville qui se rendaient en mission à l’école nationale des officiers de Toffo (sud-ouest). Selon les témoignages recueillis sur place, le journal fait savoir que le camion a eu un problème de pneu, avant de se renverser dans un ravin.

Suite à cette tragédie, le chef de l’Etat a présenté ses condoléances « à l’Armée, aux familles des disparus et à la Patrie », titre Le Potentiel, saluant à travers sa page Facebook la mémoire de ces braves soldats tombés au cours de l’exercice de leurs fonctions au service de notre Patrie.

Tout comme les 4 Vérités et L’Indépendant, Afrique Express note que « le président Talon est compatissant ».

Au plan Politique, L’Evènement Précis revient sur le remaniement ministériel. « Patrice Talon forme un gouvernement de combat électoral », titre ce quotidien, soulignant que le Chef de l’Etat n’a pas raté l’occasion de constituer une équipe dynamique en vue de remporter les prochaines élections communales et locales.

Par ailleurs, a ajouté L’Evènement Précis, toutes les sensibilités régionales et ethniques ont été prises en compte dans cette formation gouvernementale pour mieux quadriller le terrain.

Toutefois le PRD, l’UDBN et Moele-Bénin, tous de la mouvance présidentielle, sont absents de la nouvelle équipe gouvernementale, souligne Fraternité qui qualifie ces partis de « mal aimés de la rupture ».

Quoi qu’il en soit, tous les ministres sont installés, constate Quotidien Kini-Kini, là où La Priorité publie « le Curriculum Vitae de tous les ministres du quatrième gouvernement ».

La presse béninoise se fait l’écho du remaniement ministériel

Les journaux béninois parus ce vendredi font la part belle à la composition du nouveau gouvernement de Patrice Talon.L’Evènement Précis estime que « le 4ième gouvernement de Talon (est) une équipe de combat ». Le gouvernement de la République du Bénin est passé de 22 à 24 membres.

Pour Le Matin, le chef de l’Etat a essayé de remanier son équipe sans pour autant mettre en péril la charpente gouvernementale. Patrice Talon a ainsi renouvelé sa confiance à des personnes avec qui, il a commencé l’aventure en avril 2016.

Revenant sur « le sens et la portée du nouveau gouvernement », La Nation affirme que ce remaniement s’inscrit dans la logique de ces hommes d’Etat qui dirigent avec un sens élevé de la notion de service.

Le Progrès fait remarquer qu’il y a maintenant « cinq femmes » dans le nouveau gouvernement. A en croire Le Potentiel, « Talon s’offre un gouvernement de succès ». Pour sa part, Matin Libre regrette que « le remaniement (soit) réduit au Bloc Républicain et à l’Union Progressiste ».

Fraternité note que « les gros portefeuilles ministériels n’ont pas changé de titulaire depuis plus de trois ans ». Et ce journal d’en conclure que c’est « une sorte de prime à l’efficacité et à la compétence ».

C’est le Secrétaire Général du gouvernement qui a lu, jeudi soir, à l’antenne de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB, public) le décret portant composition de la nouvelle équipe gouvernementale.

Bénin : six arrivées portent le gouvernement à 24 ministres

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon, a procédé à un remaniement ministériel marqué par trois départs et six arrivées qui portent le gouvernement à 24 ministres.Au nombre des entrées, il y a celles de Véronique Tognifodé au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, d’Éléonore Ladekan Yayi au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de Jean-Michel Abimbola au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, d’Hervé Hehomey au ministère des Infrastructures et des Transports, de Sadia Assouma au ministère de l’Industrie et du Commerce et enfin d’Alain Orounla au ministère de la Communication et de la Poste.

C’est le Secrétaire Général du gouvernement qui a lu, jeudi soir, à l’antenne de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB, public) le décret portant composition de la nouvelle équipe gouvernementale.

Voici la liste du nouveau gouvernement du Bénin :

Ministre d’Etat en charge du Plan et du Développement : Abdoulaye Bio Tchané

Gardes des sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation : Sévérin Quenum

Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Aurélien Agbénonci

Ministre de l’Economie et des Finances : Romuald Wadagni

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique : Sacca Lafia

Ministre du Cadre de vie et du Développement Durable : José Tonaté

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche : Gaston Dossouhoui

Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale : Alassane Séidou

Ministre du Travail et de la Fonction Publique : Adidjatou Mathys

Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance : Véronique Tagnifodé

Ministre de la Santé : Benjamin Hounkpatin

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Eléonore Yayi Ladekan

Ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle : Mahougnon Kakpo

Ministre des Enseignements Maternel et Primaire : Karimou Salimane

Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts : Jean Michel Abimbola

Ministre du Numérique et de la Digitalisation : Aurélie Adam Soulé Zoumarou

Ministre des Infrastructures et des Transports : Hervé Hêhomey

Ministre de l’Industrie et du Commerce : Sadia Assouman

Ministre de l’Energie : Dona Jean-Claude Houssou

Ministre de l’Eau et des Mines : Samou Adambi

Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi : Modeste Kérékou

Ministre des Sports : Oswald Homeky

Ministre de la Communication et de la Poste : Alain Orounla

Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale : Fortunet Nouatin

Hausse de 7% de l’indice de l’emploi du Bénin

L’indice de l’emploi du Bénin a connu une amélioration au cours des trois premiers mois de l’année 2019, selon la note de conjoncture trimestriel rendue publique, jeudi, par la Direction Générale des Affaires Économiques, expliquant que l’emploi dans les grandes entreprises a connu une croissance de 7% par rapport à la même période de l’année précédente.La source indique que plusieurs branches expliquent et suscitent cet accroissement de l’indice global de l’emploi au Bénin, dont les emplois offerts par la branche « activités de fabrication » qui ont été estimés à 23,6% ; le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) » qui a contribué à la hausse à hauteur de 41,3% ; et enfin le secteur « production et distribution d’électricité » qui a contribué à la hausse de l’indice de l’emploi avec 12,98%.

Cette hausse de l’indice de l’emploi est à mettre à l’actif de la stratégie politique engendrée par le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG).

La diplomatie en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent principalement de la visite du président de la République Patrice Talon en Côte d’Ivoire pour y rencontrer son homologue Alassane Ouattara.La Nation informe que « de Yokohama (Japon) à Abidjan (Côte d’Ivoire), le président (Patrice) Talon a eu d’intenses activités diplomatiques ». Aussitôt après avoir quitté le pays du soleil levant où il a pris part à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), le chef de l’Etat s’est rendu en Côte d’Ivoire.

« Si cette visite du chef de l’Exécutif béninois a été brève, seulement quelques heures, elle lui a permis toutefois de prendre langue avec Alassane Ouattara sur les questions d’intérêt pour les deux pays », indique le quotidien national.

A en croire Le Matinal, Talon et Ouattara, ayant en partage des « préoccupations régionales et internationales » se concertent dans la capitale ivoirienne.

Selon Le Challenge, cette offensive diplomatique est relative à la récente fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin. Ce journal rappelle que Patrice Talon a déjà échangé avec Muhammadu Buhari sur les impacts de cette mesure sur l’économie béninoise.

La presse béninoise narre les retombées de la Ticad

Les journaux béninois parus ce lundi font essentiellement le point sur la participation du chef de l’Etat, Patrice Talon à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad).La Nation informe que c’est « une rencontre aux retombées significatives ». Le quotidien national souligne qu’au terme de trois jours de concertations et de débats, les participants ont réitéré leur détermination à poursuivre le partenariat entre le Japon et l’Afrique.

De son côté, L’Evénement Précis indique qu’avant son retour au pays, « le président Talon a eu un tête-à-tête avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe » afin de renforcer la coopération avec le pays du soleil levant.

Le Télégramme rapporte que le Premier ministre nippon s’est engagé à œuvrer pour une sécurité alimentaire au Bénin, à aider pour l’amélioration des infrastructures de qualité et pour le renforcement de la formation technique dans le secteur de l’éducation.

Toutes choses qui font dire à La Presse du Jour que « le chef de l’Etat est revenu très satisfait de cette rencontre ».

En outre, la mise en service de la centrale électrique de Maria Gléta 2 alimente les quotidiens. Sous le titre « Adieu la crise électrique », L’Autre Vision précise que le gouvernement vient d’offrir au Bénin sa première centrale thermique dotée d’une puissance de 127 MW.

L’Opinion Aujourd’hui en conclut que « la moitié des besoins en énergie électrique actuelles (est) compensée ». À en croire ce journal, la nouvelle centrale va permettre de juguler la crise énergétique et de mettre fin aux délestages.

Football: Kamara Ibrahim convoque 26 joueurs pour 2 matchs amicaux des Eléphants en France

Le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football Kamara Ibrahim a convoqué 26 joueurs pour disputer deux matches amicaux des pachydermes ivoiriens prévus respectivement le 06 septembre prochain contre le Bénin au stade Michel d’Ornano de Caen (France) et le 10 septembre contre la Tunisie au stade de Rouen (France), a appris APA jeudi auprès de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).Selon la liste de ces joueurs convoqués publiée par l’instance fédérale, l’on dénombre trois gardiens de but, dix défenseurs, six milieux de terrain et sept attaquants. Le parcours des  Eléphants de Côte d’Ivoire s’est arrêté en quarts de finale de la dernière  Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019 où ils ont été battus (3-4 Tab) par les Fennecs d’Algérie.

Liste des joueurs retenus

Gardiens de but

1- Gbohouo Sylvain (TP Mazembé)

2- Sangaré Badra Ali (Uthongathi FC)

3- Mandé Sayouba (Odense Boldklub)

Défenseurs :

4- Doumbia Souleyman ( Stade rennais)

5- Konan Ghislain (Stade de Reims)

6- Coulibaly Wonlo (Asec Mimosas)

7-  Aurier Serge (Tottenham Hotspur FC)

8- Bamba Abdoulaye (Angers)

9- Kanon Wilfried (Ado La Haye)

10- Traoré Ismaël (Angers)

11- Comara Cheick (Wydad Athletic Club)

12- Deli Simon (Club Bruges KV)

13- Boly Willy (Wolverhampton Wanderers)

Milieux de terrain

14- Kessié Franck (Milan AC)

15- Serey Dié

16- Seri Mickaël (Galatasaray)

17- Angban Victorien (FC Metz)

18- Seko Fofana (Udenese)

19- Ahoulou Jean Eudes (As Saint Étienne)

Attaquants

20- Max Gradel (FC Toulouse)

21- Zaha Wilfried (Crystal Palace)

22- Cornet Maxwell (Olympique Lyonnais)

23- Pépé Nicolas (Arsenal FC)

24- Meité Yakou (Reading FC)

25- Assalé Rogerb (Young Boys de Bern)

26- Togui Mel William (KV Malines)

Divers sujets font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent de divers sujets dont la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de l’ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, par ailleurs, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.« Usage de faux et dépassement de fonds de campagne électorale : Lionel Zinsou écope  de 5 ans d’inéligibilité » titre La Presse du Jour, avant de préciser que cette condamnation est accompagnée d’une grosse somme à payer à l’Etat.

« La justice met out Lionel Zinsou des compétitions électorales », écrit Le Potentiel ajoutant que l’avocat de l’ancien Premier ministre sous le magistère De Boni Yayi promet d’interjeter appel. 

L’Evénement Précis quant à lui souligne qu’en plus des 5 ans d’inéligibilité, Lionel Zinsou écope de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 50 millions de Fcfa de dommages à payer à l’Etat. L’ancien premier ministre conteste la décision et le gouvernement prend acte mais ne commente pas, renchérit le journal. « Lionel Zinsou dispose de 15 jours pour faire appel », informe Le Progrès

Dans le secteur de l’éducation, Fraternité parle de l’assainissement des enseignements primaire et secondaire et affiche cette Une « L’audit des 18.000 enseignants reversés en 2008 révèle de faux diplômés ».

Le journal dénombre même des ressortissants des pays voisins tels que des Togolais,  des Nigériens,  des Ivoiriens et des Burkinabè qui ont été promus à des postes de responsabilité en qualité de Directeurs,  de Surveillants et de Censeurs.

Le journal rapporte quelques propos du syndicaliste Noel Chadaré qui estime qu’on doit dégager les faux diplômés et rassurer davantage les enseignants pour la réussite de l’évaluation.

Là-dessus, L’événement Précis annonce l’évaluation diagnostique des enseignants reversés de 2008 pour le 26 Août prochain.

 « Evaluations pédagogiques des compétences : une grande opportunité pour les enseignants » écrit Le Matin qui fait remarquer que pour la rentrée scolaire 2019-2020, l’Etat note un déficit de 21729 enseignants soit 7397 enseignants pour le primaire et 14332 pour le secondaire.

Cela fait dire à Nord Sud Quotidien que l’évaluation des enseignants vise à « combler le déficit quantitatif et qualitatif ».

Dans les médias,  il y a eu l’élection du nouveau bureau de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB). A l’issue d’une assemblée générale élective « Zakiath Latoundji élue Présidente » renseigne Le Matin qui précise qu’elle est la première femme à accéder à ce poste et son ambition est d’unir les professionnels des médias béninois pour un nouveau départ.

Talon annonce un programme d’emploi pour les jeunes béninois

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a promis la mise en place d’un programme spécial d’emploi qui verra l’Etat prendre en charge pendant « un an renouvelable une fois » 2000 jeunes, à charge pour ces derniers ensuite de s’insérer définitivement dans la fonction publique ou de se lancer dans le privé.« Ce programme consistera à recruter chaque année, à la charge de l’Etat qui assurera leur rémunération sur une période d’un an renouvelable une fois, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques », a expliqué Talon, dans un discours à la nation  prononcé mercredi soir, à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance.

Le chef de l’Etat a dit son espoir de voir les jeunes en question « se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l’issue de la période d’insertion, ou alors qu’ils sauront voler de leurs propres ailes dans l’auto-emploi».

Par ailleurs, le président béninois a annoncé l’augmentation de l’enveloppe destinée aux microcrédits consentis aux femmes. De 6 milliards FCFA, elle passe à 10 milliards de francs CFA, a affirmé Patrice Talon, ajoutant que pareille augmentation vient renforcer un programme social important pour les couches défavorisées et pour l’autonomisation des femmes.

Evoquant les progrès réalisés dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, de la santé, de l’éducation, de l’Etat civil, des routes et du football, Patrice Talon a invité ses compatriotes à soutenir son programme de développement.

« Notre processus de développement a besoin de la conjonction des énergies et des ambitions de tous. Il nécessite que parfois, face à l’âpreté des défis, nous allions plus vite que d’ordinaire », a-t-il indiqué.

« C’est pourquoi depuis trois ans (…), la dynamique que j’ai imprimée à l’action publique veut que nous fassions preuve de beaucoup plus d’effort et d’ambition que par le passé », a souligné Patrice Talon.

Départ des premiers pèlerins béninois pour le hajj

Le premier vol des pèlerins béninois à la Mecque s’est envolé, samedi de l’Aéroport International Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou, en direction de Djeddah (Arabie Saoudite) avec à son bord 284 personnes.Avant leur départ, les pèlerins ont été logés sur un site aménagé par le gouvernement pour réduire le calvaire auquel ils sont soumis chaque année et leur assurer un meilleur confort de voyage. Ce site comporte un hall Hommes de 200 places, un hall femmes de 150 places, des lots de toilettes pour hommes et pour femmes et une grande cour entièrement pavée.

Au total, huit vols sont prévus pour convoyer 3000 pèlerins béninois à la Mecque.

Bénin: 60 milliards FCFA de la Bm pour les Services numériques en milieu rural

Les populations des zones rurales au Bénin auront bientôt un accès facile aux solutions numériques grâce à un appui de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars, soit près de 60 milliards FCFA.Dans un communiqué reçu mercredi à APA, la Banque mondiale explique que cet appui vise à améliorer l’accès aux services à haut débit dans les zones rurales et à promouvoir le recours aux solutions numériques pour renforcer l’efficacité de certaines chaînes de valeur, l’inclusion financière et l’accès aux marchés.

A travers cet appui de la Banque mondiale, des millions d’agriculteurs seront impactés. Près de 1,6 million de petits agriculteurs, dont un million de femmes bénéficieront du projet qui aura des effets positifs pour les 560 000 personnes travaillant dans quatre filières agricoles, à savoir le riz, le maïs, le karité et les légumes.

L’objectif est d’améliorer l’accès des petits producteurs aux informations, aux services financiers et aux marchés et, ce faisant, d’accroître la productivité et les volumes de vente et réduire les pertes après récolte.

Le projet aidera par ailleurs le Bénin à améliorer la connectivité et l’accès aux services numériques dans les zones rurales, en renforçant le réseau en fibre optique de la ville de Parakou et en densifiant les infrastructures connexes dans et autour de Parakou.

Le projet prévoit également de favoriser la réhabilitation d’environ 600 kilomètres de pistes rurales et d’assurer l’entretien de 2 400 kilomètres de routes sur une période de quatre ans dans la principale zone de production concernée.

Les multiples messages du bonnet béninois

Si dans beaucoup de pays africains le port du bonnet est un signe d’élégance voire d’appartenance religieuse ou confrérique, comme au Sénégal, il en est autrement du Bénin où le couvre-chef permet à son propriétaire de dialoguer avec la communauté.Dénommé ‘’Gobi », le bonnet béninois a la particularité d’être conique pour bien épouser la tête et surtout d’avoir un bout effilé qui, telle une languette, peut être rabattu suivant les circonstances. Et pas n’importe comment dans la mesure où le message à transmettre dépend de la position du bout du bonnet.

Ce faisant, il complète souvent la tenue traditionnelle du ‘’Boomba » ou du ‘’Djarabou » qu’on arbore à l’occasion des mariages, des anniversaire, des cérémonies de remise de dot ou de diplômes.

Orienté vers l’avant sur le front, derrière sur la nuque, à gauche ou à droite, le bout du ‘‘Gobi » parle en renseignant sur la position sociale de son propriétaire et sur ses humeurs du moment.

Ce langage via le couvre-chef remonte aux temps anciens car à l’entrée de Porto-Novo, capitale politique du Bénin, on tombe infailliblement sur la statue du Roi Toffa 1er (1874 à 1908), trônant fièrement avec son ‘’Gobi » rabattu vers la gauche. La manière dont le monarque porte son couvre-chef symbolise, selon les historiens, la noblesse qui le caractérisait.

Ce que confirme Charles Lignan, journaliste, Docteur en sociolinguistique, auteur d’un essai sur le port du bonnet traditionnel béninois. L’on ne peut, souligne ce dernier, enfiler le ‘’Gobi » comme un objet ordinaire ou de plaisanterie.

‘’C’est plutôt un complément vestimentaire qui appuie le besoin de communiquer », affirme Ligan dont l’ouvrage est intitulé « Le couvre-chef à Porto-Novo. Le +Gobi+ : sens et significations ».

Ainsi, à en croire Charles Lignan, celui qui rabat le bout de son bonnet à gauche « exige respect ou privilège ». Et pour cause, ajoute-t-il «Le cœur humain se situe à gauche et le cœur est bien entendu le siège des sentiments. Il est donc normal que le cœur s’exprime aussi à travers le +Gobi+ lorsqu’il est orienté vers la gauche».

Donnant toujours l’exemple des habitants de Porto-Novo dont il connait bien les us et coutumes, Lignan renseigne que lorsque le ‘’Gobi », différemment de celui du Roi Toffa, est rabattu à droite il exprime la beauté et la classe de son porteur qui est alors pris pour quelqu’un qui est à la page.

« C’est une position courante adoptée à l’occasion des réjouissances et qui traduit la joie de vivre », selon le journaliste-écrivain.

Autre lieu au Bénin, autres interprétations données à l’orientation du ‘’Gobi ». Chez les Goun ou Yoruba (Sud-est du Bénin), le bout du couvre-chef ramené sur le front exprime ‘’la volonté d’aller de l’avant, l’assurance et l’avancement », renseigne Charles Lignan. « Celui, dit-il, que vous croisez dans la rue avec un chapeau pointé vers l’avant parallèlement aux yeux, va soit à une rencontre où un différend l’oppose à d’autres, soit à une table de négociation ». Sans doute, avec l’assurance de venir à bout du problème qu’il va affronter…

Par contre plus tranché, voire plus provocateur est celui qui rabat son ‘’Gobi » de l’arrière, sur la nuque. Une telle personne se moque des commentaires de ses détracteurs et dit à ceux d’entre eux sachant décortiquer son message : « les chiens aboient, la caravane passe ».

En réalité, explique Farouk Osséni, un revendeur de ‘’Gobi », « tout dépend de la cérémonie à laquelle vous comptez assister » avec votre couvre-chef.

Selon lui, le fait de le porter orienté vers l’avant sur le front signifie ‘’Je m’en f… » ou ‘’je n’ai pas de problème avec personne ». Pointé vers l’arrière, cela veut dire : ‘’Parlez seulement (vous ne pouvez rien contre moi !) ». C’est cette attitude blasée qu’on trouve un peu à l’occasion chez les membres de l’ethnie Goun.

Chez les autres Yoruba qui ne sont pas du Sud-est du Bénin, on note quelques variations dans l’interprétation du message véhiculé par le ‘’Gobi » : lorsqu’il est rabattu sur le côté gauche, il indique que son porteur baigne dans la tristesse ou est affligé d’un malheur. Et si le bout du couvre-chef est ramené du côté droit, il signifie ‘’Tais-toi », invitant au silence le vis-à-vis du porteur du ‘’Gobi ».

Pour l’historien Léon Bio Bigou, les Baatonou, une ethnie du Nord-Bénin, font une toute autre interprétation des orientations du ‘’Gobi ». « Tournée vers la droite, le ‘’Gobi » veut signifier que la personne est orpheline de père. Du côté gauche, ça veut dire orphelin de mère. Et, lorsque l’intéressé atteint un niveau donné, c’est-à-dire une certaine maturité sociale, et que ses parents sont vivants, en principe, son ‘‘Gobi » devrait être orienté vers le haut », explique le professeur Léon Bio Bigou.

Enfin, une fois devenu chef, le Baatonou peut tourner le bout de son couvre-chef vers l’arrière, histoire de signifier à son entourage qu’il est au sommet et n’a plus rien à prouver, ajoute l’historien non sans lancer cet avertissement aux tricheurs : « lorsque vous donnez une position (à votre ‘’Gobi ») que vous ne méritez pas, on vous ramène à l’ordre en vous disant de changer la position ». On se connait chez les Baatonou…

Dans tous les cas, résume le sociologue Dodji Amouzouvi, le port du ‘‘Gobi » a deux fonctions principales : « Premièrement, il vous identifie et dit qui vous êtes. Deuxièmement, il renseigne sur votre position sociale, c’est-à-dire si vous êtes un magnat de la société (un homme bien en vue) ou si vous êtes un farouche (un marginal) ».

Et les jeunes d’aujourd’hui dans tout ça ? A l’instar de Frank Dannoumé qui s’est coiffé d’un ‘’Gobi » pour se rendre à un mariage, beaucoup sont fans du couvre-chef mais ignorent les messages qu’il peut véhiculer. « Moi je n’ai aucune idée du sens intrinsèque du ‘’Gobi ». Je vois les gens le porter, ça m’a plu et j’ai commencé à le porter », confesse Frank, pourtant originaire de Porto-Novo, l’un des berceaux du ‘’Gobi ».

Il faut sans doute chercher cette désacralisation du ‘’Gobi » dans sa vente tous azimuts qui en a fait un produit commercial. Brodeur à Porto- Novo depuis bientôt 20 ans, Mathieu Dossou, la cinquantaine, en propose de toutes les sortes et à tous les prix.

Le sens des affaires en bandoulière, Mathieu vend des ‘’Gobi » coûtant 1000 à 1500 FCFA, mais aussi … 100.000 FCFA. Libre à l’acquéreur de choisir, suivant l’épaisseur de sa bourse, le couvre-chef susceptible de taper à l’œil de ses vis-à-vis. Par sa prestance, surtout, et non ses messages dont les jeunes béninois ignorent de plus en plus la manière de les formuler.

Libre circulation : le Bénin, meilleur élève de la Cedeao (Rapport)

Le Bénin est le seul pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à respecter le Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens, selon un rapport de la Task Force sur le schéma de la libéralisation des échanges de la CEDEAO.Le rapport a été transmis samedi au président Burkinabé, Marc Christian Kaboré, désigné par ses pairs pour le suivi de la mise en œuvre du Protocole sur la libre circulation des biens et des personnes et sur le droit de résidence et d’établissement.

Selon le Général Salou Djibo, président de la Task Force, des missions inopinées de plaidoyer et de monitoring ont été entreprises par la commission dans l’ensemble des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). « Au niveau du Bénin, on a constaté que les corridors et les frontières sont fluides. Mais dans les autres Etats, les perceptions illicites continuent », a expliqué le général Djibo, affirmant que les conclusions dudit rapport interpellent les Etats quant au respect de leurs engagements.

Affrontements entre militaires et manifestants au centre du Bénin

Deux localités du centre du Bénin, Tchaourou, la ville natale de l’ancien chef d’Etat béninois, Boni Yayi, et Savé, sont depuis jeudi soir le théâtre de violentes échauffourées entre des éléments de l’armée et plusieurs individus armés de gourdins et d’armes artisanales.Selon le Colonel Spéro Gouchola, conseiller technique du ministre de l‘intérieur reçu sur la chaine de service publique, des « individus drogués ont pris d’assaut la route inter-Etat Cotonou- Parakou, empêchant la circulation avec des pneus incendiés ».

Le bilan fait état de nombreux dégâts matériels : des maisons brulées, des boutiques incendiées, le commissariat de Police de Tchaourou incendié et de nombreux véhicules vandalisés. On dénombre également près d’une trentaine d’agents de sécurités blessés.

A l’origine des manifestations, l’interpellation d’un supposé meneur de troubles à l’ordre public le jour du scrutin législatif du 28 avril dernier dans la localité de Tchaourou. Suite à cette interpellation par la Police, les populations se sont soulevées pour exprimer leur mécontentement et réclamer la libération de leur cohabitant.

Selon un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, parvenu à APA, la situation serait sous contrôle à Savè et Tchaorou. Et « le gouvernement s’emploie à garantir la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens » dans cette partie du Bénin.

Bénin : vers la onstruction de quatre centrales solaires photovoltaïques

Le gouvernement béninois a décidé, jeudi en Conseil des ministres, de construire quatre centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 50 MW dans quatre communes du Bénin, à savoir Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou.Selon le communiqué du Conseil des ministres, « ce projet s’exécute en application du Plan Directeur du secteur de l’Energie mis en place par le gouvernement et intervient dans le cadre du Programme Millenium Challenge Account II ». Ledit projet, poursuit notre source, sera exécuté en mode Partenariat Public-Privé et va non seulement permettre de renforcer l’offre énergétique des localités concernées, mais aussi améliorer considérablement les services aux populations.

Les quatre centrales solaires photovoltaïques sont d’une puissance totale de 50 MW et sont réparties comme suit : Bohicon (15 MW), Parakou (15 MW), Djougou (10 MW) et Natitingou (10 MW).

Par ailleurs, le gouvernement a autorisé « la mise en place d’une commission ad hoc pour conduire le processus de sélection des producteurs indépendants d’électricité ».

Lutte contre les inondations : la Banque Mondiale accorde 57 milliards F CFA au Bénin

La Banque Mondiale, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement, l’une de ses trois filiales, a octroyé au Bénin un financement de 100 millions de dollars, soit 57 milliards F CFA afin de lutter efficacement contre les inondations dans la capitale économique Cotonou, a appris APA ce jeudi.«Le Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale a approuvé un crédit de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 100 millions de dollars afin de soutenir les efforts entrepris par le Bénin pour réduire les risques d’inondation dans un certain nombre de zones de la ville de Cotonou et renforcer la gestion et les capacités municipales en matière de résilience urbaine », informe un communiqué de la Banque Mondiale daté du 23 mai 2019.

Cet appui financier vise, selon l’institution financière, à accompagner le Projet de gestion des eaux pluviales et de résilience urbaine dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des habitants de Cotonou en réduisant leur exposition et leur vulnérabilité aux risques d’inondation ainsi qu’à l’appauvrissement qui en découle.

Dans le cadre de ce projet, il est notamment prévu la construction de 28,07 km de collecteurs, de 7,27 km de matelas-gabions pour protéger les berges, ainsi que la remise en état de trois bassins de rétention d’un volume de stockage de 431.698 m3.

Le Bénin, avec la réalisation de ces infrastructures, espère épargner 168.000 personnes des conséquences des inondations périodiques et de la propagation des maladies à transmission vectorielle comme le paludisme.

De l’avis de Katrina Sharkey, la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin, « les inondations sont un fléau récurrent à Cotonou et causent des dommages importants à la population. Ce projet vient renforcer les actions déjà entreprises par la Banque Mondiale pour limiter les problèmes causés par les eaux pluviales dans cette ville».

Le Béninois Romuald Wadagni primé meilleur ministre africain des Finances

Les lauréats de l’édition 2019 des Trophées African Banker ont été annoncés lors d’un dîner de gala, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale avec le Béninois Romuald Wadagni primé meilleur ministre africain des Finances.Les Trophées, qui ont lieu chaque année en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds africain de développement (FAD), se sont progressivement imposés comme les Oscars de la banque africaine et rendent hommage à l’excellence dans les services bancaires et financiers sur le continent africain.

Le Béninois Romuald Wadagni a été élu Ministre des Finances de l’année. Il est parvenu à améliorer considérablement les indicateurs macro-économiques du Bénin et a entrepris des réformes structurelles de l’économie.

Aucune région n’a dominé les Trophées cette année, mais les organisateurs ont appelé à davantage d’inclusion dans le secteur bancaire, au niveau de la représentation des femmes dans les équipes de direction des banques, ainsi que dans le domaine de l’octroi de prêts aux petites et moyennes entreprises.

Cet appel a été repris par les deux principaux partenaires des Trophées, le Fonds africain de garantie et Bank of Industry, qui ont tous deux créé plusieurs instruments et mécanismes de crédit novateurs destinés au secteur des Petites et moyennes entreprises (PME).

Les deux principaux trophées sont revenus à des institutions de financement du développement. Afreximbank a été nommée Banque africaine de l’année tandis que le président de la Banque de commerce et de développement, l’Éthiopien Admassu Tadesse, a reçu le titre de Banquier africain de l’année.

La Banque de commerce et de développement a multiplié par cinq la taille de son portefeuille depuis qu’Admassu Tadesse a pris les rênes de l’établissement, développant sa présence en Afrique de l’Est et australe, où la banque exerce ses activités.

 De son côté, Afreximbank a lancé plusieurs produits novateurs ces dix-huit derniers mois.

Le Trophée de Carrière exemplaire a été remis au Président directeur général (PDG) de FirstRand Group, le Sud-Africain Sizwe Nxasana. Sous sa direction, la banque a dégagé un taux de croissance annuel de 20 %. Dans son discours, il a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans le capital humain pour accélérer la croissance sur le continent.

Le prix African Banker Icon a été décerné à Mitchell Elegbe, fondateur d’Interswitch, le prestataire de services de paiement. On estime que sa société devrait devenir la première société africaine de technologie dont la valeur dépasse 1 milliard $.

Le gouverneur de la Banque centrale d’Égypte, Tarek Amer, a remporté le prix de Gouverneur de l’année, pour avoir su restaurer la confiance dans les marchés égyptiens et pour avoir contribué à faire du pays l’une des économies du monde à la croissance la plus rapide, et l’un des marchés émergents les plus florissants.

Les banques sud-africaines ont dominé les catégories Banque d’investissement et Deals de l’année. Absa a obtenu le prix Banque de l’année. Standard Bank et RMB ont gagné le trophée Deal de l’année – Acquisition, avec l’introduction en Bourse de Vivo Energy.

 Le Deal de l’année dans la catégorie Obligations est revenu à l’euro-obligation de 2,2 milliards d’euros du Sénégal, tandis que le financement de la plateforme flottante de GNL par le Crédit Agricole et TDB au Mozambique, a remporté le prix de Deal de l’année dans les infrastructures.

Ecobank a obtenu le trophée de Banque de détail de l’année ; la banque kényane KCB celui de l’innovation tandis qu’Equity Bank a reçu le prix de Banque socialement responsable. Enfin, la nigériane Bank of Industry a été récompensée pour ses efforts dans le domaine de l’inclusion financière.

Évoquant « les succès remarquables » des banques retenues pour les Trophées 2019, Omar Ben Yedder, éditeur du magazine African Banker a déclaré que « nous suivons le travail du secteur des services financiers depuis de nombreuses années ».

Selon lui, le secteur a affiché d’excellents résultats et l’année 2018 a été prospère pour les banques. « La fintech a été sans aucun doute le secteur le plus dynamique en matière d’investissements et nous n’avons pas encore vu l’impact qu’elle aura dans les années à venir », a-t-il expliqué.

Toutefois, malgré les accomplissements du secteur bancaire, les paroles du lauréat du Trophée du Banquier de l’année, prononcées lors du Forum des investissements en Afrique l’an dernier, résonnent encore : nous devons agir plus vite, à plus grande échelle et utiliser les synergies ».

Pendant longtemps, la Guinée Equatoriale était le pays d’Afrique à la croissance la plus forte, avec des investissements colossaux. Suite à l’effondrement du prix du pétrole, ce pays a décidé de mener des réformes structurelles pour transformer l’économie.

Les Trophées, sous l’égide de la Banque africaine de développement, sont financés par le Fonds africain de garantie (partenaire platine), la Banque de l’Industrie (partenaire or) et Coris Bank (partenaire associé). Cette année, le sponsor local était Banco Nacional de Guinea Ecuatorial, la première banque du pays en termes de bilan et de présence géographique.

Bénin : 219.241 candidats entament l’examen du Certificat d’Etudes Primaires

Les épreuves de l’examen du Certificat d’Etudes Primaires (CEP) ont débuté ce mardi sur toute l’étendue du territoire béninois avec 219.241 candidats dont 102.748 filles répartis dans 764 centres d’examen.Parmi les candidats, il y a 64 sourds-muets, 21 aveugles et 3 personnes à Infirmité motrice d’origine cérébrale, soit un total de 88 candidats à besoins spécifiques. Les épreuves écrites et orales se déroulent du 11 au 14 juin 2019.

Cette année, selon la Direction des Examens et Concours, le taux de participation est en baisse de 1,13 % par rapport à l’année précédente. De l’avis du ministère en charge des Enseignements maternel et primaire, cela est du à l’interdiction formelle faite aux directeurs d’écoles de présenter des candidats autres que ceux régulièrement inscrits dans les classes de cours moyen niveau 2 ainsi que le nombre réduit de candidats libres.

Discours à la Nation du président Talon : l’opposition parle de « gorges chaudes »

L’opposition béninoise est montée au créneau, mercredi, quelques jours après l’adresse à la Nation du chef de l’Etat, Patrice Talon, pour dénoncer un discours « à la fois rébarbatif, impertinent, inconséquent, inopportun, affligeant et outrageant ».Selon l’opposition réunie au sein des Forces politiques de la résistance, « alors que l’opinion nationale et internationale s’attendait que le Président prenne enfin de la hauteur, pour lire et juger, du haut de l’institution suprême qu’il incarne, la gravité des différents événements inédits, malheureux, tragiques et dramatiques qui ont caractérisé le processus électoral (…),  Patrice Talon s’est permis de se faire des gorges chaudes sur tous ceux qui espèrent  encore en la démocratie béninoise, et continue à jouer de la ruse »

Pour l’opposition, cette sortie médiatique est « une insulte supplémentaire et une provocation à l’intelligence collective » car, la réforme du système partisan défendue par Patrice Talon « aura été un prétexte facile et farfelu pour malhonnêtement se défaire de toute l’opposition et mettre crânement le grappin sur le Bénin, son économie, sa classe politique et sa démocratie ».

C’est pourquoi, pour les Forces politiques de la résistance, il est inconcevable que le chef de l’Etat n’ait fait aucune allusion à la mémorable journée du 28 avril 2019 lors de laquelle, le peuple lui a opposé un rejet historique de plus de 90%. « Un tel comportement s’appelle le déni de réalité », conclut l’opposition, qui « se réserve le droit et l’obligation de réfléchir à une stratégie de lutte conséquente et bien adaptée au mode de violence de l’imposteur ».