Banques de développement, des impacts concrets ?

Elles ont pour noms, Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Banque islamique de développement (BID), Banque africaine de développement (BAD) ou encore Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Elles sont parmi les bailleurs de l’État malien dont elles financent les projets de développement dans les secteurs du développement rural, de l’eau et de l’assainissement, le transport routier, l’énergie, ou encore l’assistance aux petites et moyennes entreprises. Le Conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a ainsi approuvé en 2015, des prêts à court, moyen et long terme au bénéfice du Mali pour le financement de 736 projets, le tout pour une enveloppe de près de 150 milliards de francs CFA. Entres autres projets, la Compagnie malienne pour le développement textile (CMDT) pour le financement de la campagne cotonnière 2014-2015 à hauteur de 4,42 milliards de francs CFA pour le développement d’unités industrielles, l’implantation d’une centrale thermique de 90 MW à Kayes par la société Albatros Energie du Mali SA à 15 milliards de francs CFA ainsi que l’aménagement d’infrastructures routières structurantes pour 20 milliards de francs CFA. Quant à la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), selon son directeur, à la date du 31 mai 2015, le total de ses engagements était de 59,4 milliards de francs CFA : 37,3 milliards de francs CFA pour le secteur public et 22,1 milliards de francs CFA pour le secteur privé. Autre partenaire de poids pour le développement du Mali, la Banque islamique de développement (BID) qui appuie financièrement, à hauteur de 27 milliards de francs CFA, la mise en œuvre de la 2ème phase du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako, à partir de la localité de Kabala.