Energie : pour le développement du biocarburant au Mali

Durant deux jours, les spécialistes du secteur énergétiques venus des quatre coins du pays, échangeront sur les différentes stratégies à  adopter pour un développement durable des biocarburants au Mali. Deux jours d’intenses débats Le directeur général de l’ANADEB, Mr Hamata Ag Hantafaye explique que, grâce au orientations et plaidoyer du ministre de l’énergie et de l’eau en faveur des biocarburants, les activités pour le développement socio-économique du pays, ont pu être réalisées. Il précise par ailleurs que « l’importance des enjeux nécessite une ambition et une mobilisation sans précédent. Il s’agit de faire connaitre aux décideurs, aux acteurs et à  la société civile, tous les aspects de la filière sur le plan national et international. » Signalons qu’au cours de cet atelier, plusieurs thèmes seront présentés par des experts nationaux. Les différents partenaires du secteur, feront aussi, état des expériences vécues ces dernières. La place de l’énergie dans le développement du pays Le ministre de l’énergie, Mr Mamadou Igor Diarra précise que « les fluctuations incontrôlées du prix du pétrole sur le marché international, sont de nature à  compromettre dangereusement les politiques de développement socio-économiques des pays en développement non producteurs de pétrole, comme le Mali. » Estimant ainsi, que dans une logique de développement durable, beaucoup de personnes s’interrogent sur la place que devrait occuper les énergies fossiles à  brèves échéances, en particulier, le pétrole. Aussi, dans la consommation énergétique mondiale, nombreux sont selon lui, ceux qui pensent que le biocarburant peut devenir un produit de substitution crédible, pour la refondation d’une économie nouvelle. Il importe donc, de se tourner de plus en plus vers les bioénergies et en particulier, le biocarburant. Il ne faudrait pas non plus, omettre la valorisation des déchets énergétiques. Stimuler au mieux le développement durable Afin de mieux stimuler son développement durable, il faut reconnaitre que l’Afrique s’est lancée dans le développement tous azimuts des bioénergies, comme s’accorde à  le dire, le ministre de tutelle. Cela, à  l’image de l’Asie, de l’Amérique et de l’Europe. Mr Diarra espère que les résultats des études menées dans le cadre du projet de développement de la filière pourghère, financée par le royaume du Danemark, permettront d’alléger notre facture pétrolière. Parmi les éléments de concrétisation assez édifiants de ce projet, nous pouvons faire état de l’électrification réussie à  base de pourghère dans les zones de Kéléya, Nossomougou, Dialokorobougou et Kassaro. Le ministre Diarra exhorte les participants, à  ne pas perdre de vue, le fait que les bioénergies sont au centre de débats aujourd’hui car, étant au C’œur d’enjeux écologiques et économiques assez complexes.