Patronat du Mali: vers la scission?

Le Conseil National du Patronnat du Mali (CNPM) vit des heures difficiles. C’’est le moins qu’on puisse dire. La toute puissante organisation qui regroupe les « patrons » maliens fait face à  une crise qui menace son existence. Mamadou SIDIBE, son président doit veiller au grain pour en éviter l’implosion. Les conséquences de l’élection présidentielle sont passées par là . En effet, à  l’orée de la campagne présidentielle, le président du Conseil Economique, Social et Culturel, l’homme d’affaires Jeamille BITTAR avait fait part à  ses camarades de sa volonté d’aller à  la conquête des suffrages. Difficile au sein du CNPM de soutenir cette candidature, l’organisation s’étant déjà  positionnée. En effet, une frange n’avait caché son désir de soutenir la candidature de IBK. Ce pan dirigé par le président SIDIBE n’y alla pas avec le dos de la cuillère pour combattre les adversaires de l’actuel locataire de Koulouba. Les élections terminées, le calumet de la paix n’a pu être fumé entre les deux camps. Résultat des courses : un patronat divisé et en passe d’être affaibli. Au lieu de réunir ses forces et de jouer son rôle de force de proposition face au pouvoir politique, le CNPM doit concentrer ses efforts pour ne pas imploser. Trésorerie essoufflée, saignée dans les rangs Mauvaise nouvelle pour le CNPM, l’immeuble qui abrite le siège du patronat ressent les affres de cette division. Des problèmes de trésorerie estimés à  un manque à  gagner de plusieurs dizaines de millions rendent difficile la vie de cette institution. Des sources proches du siège sis à  l’ACI 2000 annoncent l’imminence du déménagement de la compagnie ivoirienne d’assurance NSIA dont la facture locative oxygénait bien les caisses du Conseil National du Patronat. En plus de la saignée financière, le Conseil National du Patronat irait vers un éclatement préjudiciable. Pour cause, le départ de nombre de ses membres qui ont décidé de rejoindre Jeamille BITTAR. l’enfant de Koutiala, ex-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, président du Conseil des Opérateurs Economiques et résistant président du Conseil Economique Social et Culturel, a décidé de ressusciter son MODEM, le Mouvement des Entreprises du Mali. Affilié au MDES français, le MODEM compterait dans ses rangs des ténors du tissu économique dont les barons d’origine libanaise et le magnat du thé au Mali. Bien conseillé, Jeamille BITTAR refuse de se laisser fragiliser et de prêter le flanc à  ses détracteurs qui saliveraient de le voir avoir maille à  partir avec la justice malienne suite à  son passage à  la Chambre de Commerce. Ses proches parlent de 2014 comme d’une année de combat et de revanche sur tous ceux qui ont tenté de le liquider à  un moment ou à  un autre. A preuve, des proches de BITTAR commencent à  agiter leurs épées de Damoclès dont un juteux marché qu’une compagnie de téléphonie mobile aurait illégalement attribué à  une société évoluant dans les télé- services et dont le propriétaire ne serait autre que le président du CNPM. La barque des « patrons » va-t-elle chavirer ?

Christine Lagarde au CESC :  » Nous aiderons le Mali à atteindre ses objectifs de développement »

Tout au long de la crise qu’a traversé le Mali, le FMI a toujours été un proche partenaire du Mali. l’institution financière a été parmi les premières à  fournir au Mali une aide d’urgence après les événements de l’année dernière et le mois dernier, le FMI a approuvé un concours au titre de la facilité élargie de crédit. « Nous sommes prêts à  continuer à  aider le Mali à  atteindre ses objectifs de développement » a réaffirmé la directrice du fonds monétaire International(FMI) devant le président du conseil économique, social et culturel et un parterre de personnalités du monde économique, industriel et commercial mais aussi des décideurs politico-administratifs le jeudi 9 janvier 2014 dans les locaux du CESC. Bilan économique Christine Lagarde a brossé un tableau reluisant du bilan économique du Mali ces dix dernières années. Selon la directrice du FMI, les dix années précédant la crise ont effectivement été marquées par des avancées impressionnantes : « le Mali peut s’enorgueillir d’un robuste taux de croissance moyen d’environ 5,5% entre 2001 et 2011- bien supérieur à  la moyenne de l’union économique monétaire ouest africaine ». Le Mali est aussi parmi les pays d’Afrique subsaharienne qui ont progressé le plus sur la voie des objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Pour preuve, le taux de scolarisation primaire a augmenté de 4 à  7 enfants sur 10, le taux d’alphabétisation des jeunes hommes et femmes a doublé, le taux de mortalité infantile a été réduit presque de moitié. En bref, des progrès importants ont été accomplis sur le front de la pauvreté qui certes reste encore élevé. « Mais nous savons tous que la tâche est loin d’être achevée. Le Mali a une forte croissance démographique et un potentiel économique et humain largement inexploité », souligne t- elle. Aujourd’hui, l’enjeu consiste à  renforcer les fondamentaux économiques pour accélérer la croissance et la création d’emploi, et faire reculer de manière encore plus sensible la pauvreté en veillant à  ce que les bénéfices de la croissance soient partagés par tous. La mise en valeur de ce potentiel du Mali nécessitera de gros investissements. Conjoncture mondiale Par ailleurs, Mme Lagarde a tenu à  partager quelques réflexions sur la conjoncture économique mondiale, les perspectives de l’Afrique subsaharienne et la mise en valeur du potentiel du Mali. Ce qui intéresse plus les Maliens est la mise en valeur du potentiel de croissance du pays. A ce niveau , la conjoncture extérieure offre des perspectives plutôt favorables au Mali : « Votre pays doit relever des défis redoutables au sortir d’une période tumultueuse. Il s’agit de la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et l’impératif de la stabilité politique, des objectifs primordiaux. A juste titre, la stabilité politique est essentielle pour que l’économie tourne, et à  l’inverse une activité économique vigoureuse et florissante, favorisera la stabilité politique et la paix sociale », a déclaré la présidente du FMI. De son coté Jeamille Bittar, le président du conseil économique , social et culturel, après avoir expliqué le rôle de son institution dans le développement du pays a soutenu que le sujet de la rencontre traduit parfaitement d’une part, la prise de conscience de l’urgence à  agir et des enjeux du développement, d’autres part, le souci de maximiser les efforts, face à  la réalité impressionnante des besoins. La ministre de l’économie et des finances, Mme Bouaré Fily Sissoko et la directrice du FMI, se sont ensuite prêtées aux questions des différents intervenants du monde économique .

Elections: UMAM et URD roulent ensemble

La cérémonie de la signature a lieu le samedi 20 avril 2013 au grand hôtel de Bamako en présence massives des militants de ces deux formations. Apres une cérémonie d’adhésion massive des militants du rassemblement pour le Mali(RPM), le PDES et du parti Sadi, l’URD vient de marquer un autre point avec la signature de la plate-forme d’alliance de l’UMAM pour les échéances prochaines. Cette plate-forme d’alliance s’engage à  soutenir au second tour de l’élection présidentielle prochaine le candidat issu de l’alliance, dans tous les cas le candidat en lice dès le 1er tour. Selon Mamadou Sissoko, secrétaire général adjoint du parti URD a indiqué que cette plate-forme peut se transformer en une fusion entre les deux regroupements. Pour les élections législatives et communales, ces deux formations s’engagent également à  faire des listes communes. «Si les candidats arrivent ensemble au second tour, les deux formations s’engagent à  procéder à  une campagne civilisée. C’est-à -dire mener des campagnes sans s’insulter », déclare le secrétaire général adjoint du bureau national de l’URD. Comme disposition finale les deux parties se rencontreront pour déterminer les modalités de gestion commune du pouvoir en cas de victoire à  la présidentielle. Selon Jeamille Bittar, président de l’UMAM déclare qu’il est temps de passer du discours à  la pratique. « l’espoir de changement C’’est maintenant » a –t-il déclaré. Pour Younouss Touré le président du parti URD, le sens de cette alliance se trouve dans la qualité des hommes et des femmes qui composent ces deux formations. « On ne peut pas diriger ce pays si on ne connaà®t pas l’économie. On ne peut pas diriger ce pays si on ne connaà®t le sens de la gestion des affaires publiques. Pour ce faire il faut savoir gérer des hommes et femmes d’o๠ces deux candidats l’incarnent cette notion de la gestion d’entreprise ». « Main dans la main vers la victoire » comme on pouvait lire sur la banderole. Younouss Touré fait noter qu’avec cette alliance, l’une des plus importantes sur la scène politique voit le jour. « Je mesure à  sa juste valeur l’importance de l’acte qui vient de poser. Nous fédérons les moyens et nos énergies. A partir d’aujourd’hui le monde politique braquera des yeux sur nous » dit-t-il. Le cheval blanc de San, Jeamille Bittar a conclu qu’en acceptant d’aller ensemble à  la conquête du pouvoir, « nous pouvons mettre en œuvre un nouveau modèle développement ».

CCIM : Jeamille Bittar boude la passation

Le désormais ancien président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali Jeamile Bittar a brillé par son absence lors de la passation de pouvoir au nouveau bureau denommé le “Collège transitoire”. Il existe deux modes de passation dans l’administration malienne. Soit elle est faite en présence des deux présidents (ancien et nouveau) soit l’huissier constate la passation, au cas ou le président sortant est absent. Le collège transitoire a fait recours à  la deuxième option . C’’est Maitre Cheick Oumar Sissoko qui a constaté l’absence du président sortant et a procédé à  la passation sous le regard du contrôleur des services publics. Consensus pour un renouveau à  la CCIM Après quoi, le secrétaire de l’administration de la CCIM a présenté les membres du Collège transitoire au public. Le nouveau bureau de treize membres est composé de certains membres du sortant et d’autres de la tendance d’Ousmane Djittèye, adversaire de Bittar en 2006. Devant un public d’hommes d’affaires, le nouveau président a prêché la paix, le consensus et l’unification des commerçants. Dans son adresse, M. Konaté a demandé à  «tout le monde de soutenir le bureau transitoire. Aujourd’hui le bureau a pris fonction dans une situation spécifique. Nous demandons l’accompagnement et la bénédiction de tous les commerçants sans distinction ». Poursuivant son intervention, il a appelé les commerçants et des hommes d’affaires à  Âœuvrer ensemble afin de redonner à  la Chambre de Commerce sa valeur d’antan. « Nous ne sommes pas là  pour faire le gendarme, ni chercher des poux sur la tête de personne »poursuit –t-il. Son intervention a été saluée par un tonnerre d’applaudissement. [ b Bittar, pas d’accord avec la creation du Collège] l’absence de Jeamile Bittar à  cette cérémonie n’a pas surpris grand monde. En effet, il a attaqué en justice l’arrêté 2862/MCI-SG du 08 aout 2012 portant création d’un collège transitoire au niveau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali. La Cour suprême a rejetté cette plainte. Selon d’autres spectateurs présents ce jeudi, l’absence de jeamile Bittar serait liée à  la pression que certains commerçants dits détaillants ont exercé pour empecher cette cérémonie. Nous avons essayé en vain de joindre Jeamile Bittar pour connaitre les raisons de son absence. Il faut rappeler que le bureau sortant était en fin de mandat depuis juillet dernier. Au regard de la situation exceptionnelle que traverse le Mali, une nouvelle election n’avait pas pu etre organisée dans les délais statutaires.

Chambre de Commerce et d’industrie du Mali  : duel en interne

Lors d’élections à  la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali en 2006, un nouveau bureau consulaire a été désigné. La tendance sortante, dirigée par Ousmane Djittèye accuse pourtant l’équipe actuelle d’être dans l’illégalité. Mais pour Hama Abba Cissé, 2è vice président du bureau et proche de Jeamille Bittar, Président de la CCIM, cette accusation est infondée : «Â Nous sommes dans la légalité et notre mandat prendra fin le 31 juillet 2012 ». Le feuilleton judiciaire a duré près de deux ans suite à  la contestation du camp adverse par les «Â sept milliardaires», composé entre autres d’opérateurs économiques qui soutenaient Djittèye. Selon un document remis à  la presse , il est mentionné qu’ «Â après tous ces recours qui ont mis définitivement fin aux contestations, le ministre de l’économie, de l’industrie et du commerce, a convoqué les membres consulaires aux travaux devant conduire à  la mise en place du bureau de l’assemblée consulaire (lettre de convocation du 24 juillet 2008) qui a eu lieu le 28 juillet 2008 au Centre international de conférence de Bamako ». Le ministre des mines de l’industrie et du commerce après sa rencontre avec le bureau le 14 juin dernier a pour sa part, réaffirmé la légalité de l‘actuel bureau. Pas question d’une nouvelle élection Avec l’occupation des régions du nord, il est impossible d’organiser une élection générale sur le tout le territoire du Mali. Raison pour laquelle selon le vice président de la CCIM, une lettre a été adressé au ministre du tutelle pour annoncer la fin de leur mandat à  partir du 31 juillet prochain. Celui-ci a à  son tour saisi la Cour suprême pour une solution alternative puisque dans les textes de la CCIM, la loi n’a pas prévu la situation exceptionnelle que traverse actuellement le Mali. Pour ce faire, la cour suprême a fait sortir un arrêté en fixant le nombre d’un bureau consulaire normal à  13 membres pour la durée de la transition. Et la cour suprême a émis un avis favorable à  la prorogation du mandat du bureau de la CCIM.  La pomme de discorde vient de l’autre tendance. Le bureau actuel se veut sa reconduite en complément de l’autre tendance. Mais le camp d’Ousmane Djitteye veut la parité absolue pour la composition du bureau. C’est-à  – dire six (6) pour chaque à  tendance . Ce qui est sûr et certain, C’’est que le vice président de la CCIM Hama Abba Cissé a laissé entendre que Jeamille Bittar conduira le bureau de la transition quelque soit sa composition. D’o๠la formation au plutôt d’un bureau consensuel

2012 : Bittar se lance

Selon Jeamille Bittar, « Personne ne sait de quoi demain serait fait. Le pouvoir est un don de Dieu, une volonté divine. Le Mali est une grande nation de civilisation et de culture mais aussi un modèle de démocratie en Afrique », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de candidature à  l‘élection présidentielle de 2012. Pour lui, l’élection présidentielle est un contrat politique autant que moral, une communion entre un homme et son peuple. « La fonction présidentielle donne des moyens considérables de concevoir, d’agir et surtout de construire dans l’intérêt général. Elle exige ainsi un don de soi, un sacrifice sans égal, un effort pour comprendre les problèmes, trouver des solutions. Les défis sont nombreux et multiformes. Mais ils ne sont pas hors de notre portée ». La préservation de la paix et la stabilité des régions du nord font partie de ces défis. Au cours de cette déclaration de candidature, qui a eu lieu le 29 janvier 2012 à  l’hôtel de l’Amitié, Jeamille Bittar a touché presque tous les sujets brûlants de la nation. De l’école à  la question de sécurité au nord en passant par le chômage des jeunes. A le croire, l’école, cette institution qui a pour but de former l’élite, « le citoyen de demain » est en panne. « Sur le plan économique, le Mali a un immense en potentiel. En mesurant le faible niveau industriel dans le pays, je relève une lancinante injustice imputable au seul gouvernement ». Cette cérémonie de déclaration a pris fin par une projection de film sur le parcours de Bittar. Ce qui a permis aux uns et autres de comprendre le parcours du candidat et sa vision pour le pays. Des enseignants des CAP de Bamako soutiennent Bittar En prélude à  la déclaration de candidature de Jeamille Bittar, les enseignant du centre d’animation pédagogique (CAP) ont décidé de soutenir Bittar pour l’élection présidentielle 2012. Adama Koné enseignant du CAP de Kalaban-Coura a déclaré au nom de ses collègues que Bittar est le seul candidat capable de revaloriser cette fonction noble d’enseignant qui a tendance à  être foulée aux pieds. ‘’Nous accordons notre soutien sans faille à  la candidature de Bittar car, nous croyons en l’homme, en ses ambitions et en sa vision pour revaloriser la fonction d’enseignant au Mali », a souligné Siaka Traoré, coordinateur des enseignants de l’Umam. On peut donc comprendre que la cérémonie ait été marquée par des témoignages éloquents à  l’endroit du parrain de l’Umam, pour sa bienveillante attention à  l’égard des élèves et enseignants.

A Ségou, Bittar bluffe ses amis du PDES

Premier vice président du parti PDES, Jeamille Bittar est désormais un élément qui ennuie ses amis du parti, depuis qu’il a crée son propre mouvement politique (UMAM) dont l’objectif est de soutenir sa candidature à  l’élection présidentielle de 2012. Le week-end dernier, a eu lieu le lancement de l’UMAM à  Ségou, le samedi 19 novembre 2011, évènement qu’a voulu boycotter le PDES à  travers Djibril Tall, point focal du parti à  Ségou. Une source indique qu’à  l’annonce de l’arrivée de la délégation de Jeamille Bittar dans sa région natale, Djibril Tall aurait approché les militants de Bittar pour les inciter à  bouder le meeting de l’UMAM. Ce n’est pas tout, il aurait menacé d’exclure tous les militants du PDES qui se présenteront au lancement de l’UMAM. Motif : Bittar serait entrain créer une fracture politique avec son mouvement d’origine. Djibril Tall aurait ainsi mis en oeuvre un plan avec l’ensemble des responsables du PDES et donné des instructions fermes aux militants du PDES de la 3eme région administrative du Mali. Un militant de Ségou témoigne : «Djibril Tall nous a fait savoir que le 1er vice président du PDES a créé l’UMAM pour déstabiliser le PDES, par conséquent, tous ceux qui s’y rendront, sont d’office considérés comme démissionnaires. Certains étaient d’avis avec lui, mais l’écrasante majorité n’a pas du tout apprécié cette prise de position du point focal. ». Il poursuit ainsi «C’’est d’ailleurs anti-démocratique d’interdire à  un militant de se rendre à  une manifestation ». Ce militant du PDES est loin d’être le seul à  outrepasser les consignes du « patron » du PDES de Ségou. Peine perdue pour TALL Les consignes données n’ont elles pas été respectées car le lancement de l’UMAM, dans la cité des Balanzans, a tenu toutes ses promesses, et la mobilisation a été de taille pour Jeamille BITTAR et sa délégation, accueillies dans une liesse populaire à  Ségou. Les militants du PDES de Ségou ont même réitéré au candidat leur soutien total. Ne dit-on pas en bambara que , autrement dit, à  Ségou, la trahison n’est jamais bien loin…

Présidentielle 2012 : Bittar entre dans la course

La division annoncée est désormais consommée au sein du parti des amis du président de la république. Une frange importante du PDES se positionne désormais derrière Jeamille Bittar dans un mouvement appelé UMAM. Rien ne pourra donc empêcher le premier vice président du parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES) de se présenter aux élections présidentielles prochaines. Le lancement de l’union des mouvements et associations du Mali(UMAM) a été une véritable démonstration de force des partisans de Jeamille Bittar le samedi 22 octobre dernier au palais de la culture. Plus de doute sur la candidature de Jeamille Bittar à  la présidentielle de 2012. En plus des déléguées et élus communaux venus de toutes les régions du Mali, plusieurs délégués étaient arrivés du Togo, du Niger, de Congo et de la Guinée Conakry. La mobilisation était si forte que les 3000 places du palais de la culture n’ont pu contenir le monde. « Je répondrai à  l’appel du peuple! » l’Umam, selon son premier responsable, a comme objectifs le soutien, la consolidation et la pérennisation des actions de Jeamille Bittar dans les domaines socio-économique et culturel. l’Union envisage aussi de favoriser et de booster la culture de la citoyenneté à  travers l’éveil de conscience chez les citoyens en général et les jeunes en particulier, d’assurer le bien être des populations à  travers l’initiation et l’exécution de travaux d’intérêt public, de favoriser la création d’emploi, de promouvoir l’esprit d’entreprendre chez les jeunes et les femmes. Cette union composée en majorité les membres du PDES, soutiendra à  n’en pas douter, la candidature de son parrain à  la présidentielle de 2012. Selon le président Amadou Goita, l’UMAM a décidé de faire chemin avec Bittar qui a toujours volé au secours des hommes et des femmes en difficulté. Il a aussi invité tous les maliens qui veulent poursuivre dans le sens du progrès et désireux de bâtir le pays avec eux, de les rejoindre dans la famille de l’Union des mouvements et association du Mali. l’UMAM entend bâtir, entretenir et étendre à  l’ensemble du pays et de la dispora, une organisation active et constructive autour de son parrain Bittar, afin de vulgariser ses ambitions pour le peuple souverain du Mali dans une Afrique unie et apaisées. La lettre d’or qui a été remise au parrain du mouvement politique est une invite à  briguer la magistrature suprême de notre pays. Devant ses partisans, le cheval blanc de San est apparu à  la fois optimiste et rassurant. « je voudrais vous rassurer ici et maintenant que je ne vous décevrai pas. Au moment opportun je répondrai à  l’appel du peuple a déclaré».

CESC : L’actualité au crible

Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, Premier Ministre, a présidé ce 6 juin la cérémonie d’ouverture de la quatrième session ordinaire de la quatrième mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) placée sous le thème « Recueil annuel 2011 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile ». C’’est le siège de l’institution qui a abrité la rencontre qui a vu la participation des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République et des membres du corps diplomatique. La précédente session ordinaire de la quatrième mandature du Conseil économique, social et culturel avait été, on s’en souvient, consacrée à  l’environnement et au réchauffement climatique. Elle avait permis aux conseillers de se rendre compte, à  travers les exposés des experts, des problèmes que connait notre environnement et « des risques auxquels nous sommes exposés par nos comportements imprudents et irrespectueux de la nature », a rappelé le président de l’institution Jeamille Bittar dans son discours. l’une des recommandations des travaux de cette session concerne l’engagement citoyen pris par les conseillers de se transformer pour la cause en agents d’assainissement. Ils avaient annoncé qu’ils partiraient au C’œur du Mali réel, écouter les populations des différentes régions. « Nous voici bien de retour des missions consacrées au recueil annuel des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile. Les Maliens établis à  l’extérieur ont toujours retenu notre attention. Mais la modestie de notre budget nous impose quelque discipline. C’’est pourquoi nous avons privilégié d’orienter nos visites en direction de certains pays o๠la sollicitation des Maliens n’a pas cessé ces dernières années d’exprimer l’angoisse des oubliés », a argumenté Jeamille Bittar. Les conseillers se sont donc ainsi rendus à  Ouagadougou et Douala o๠ils ont rencontré nos compatriotes. Ces derniers ont partagé avec eux leurs préoccupations quotidiennes mais aussi les réussites qu’ils ont pu obtenir à  force de travail et de sacrifices. Les grandes questions d’actualité au Mali retiendront l’attention des conseillers au cours de cette 4ème session. Avec en premier lieu, celle du fichier électoral qui est aujourd’hui objet de polémique. Les membres du CESC avaient déjà  pu discuter avec Madame le Premier Ministre de ces sujets, lors de la visite de courtoisie qu’elle le rendit peu après sa nomination. Cette session leur permet d’en débattre à  nouveau avec d’autres sujets comme les réformes institutionnelles, l’Assurance maladie obligatoire. Ils ont discuté avec les ministres en charge de ces différentes questions afin de mieux cerner ces sujets et d’intégrer les différents points de vue de nos concitoyens recueillis lors des passages dans le Mali profond et les quelques pays o๠résident de fortes colonies maliennes, dans leurs avis à  communiquer aux plus hautes autorités. La session s’achève le 20 juin prochain.

Palabres au « grin » : Ainsi va le Mali d’ATT et ses vizirs…

Qu’ATT a gracieusement offert aux maliens, en enrichissant la collection déjà  fournie du Musée National. Au lieu donc qu’elle épate le locataire admiré de Koulouba, la médaille ira se faire dépoussiérer parmi les bibelots et autres œuvres d’art. Ah quel fieffé, notre président. Sans se départir de son flegme habituel, il se laisse courtiser gaiment, Lobbo à  ses côtés, par tous ces vizirs qui veulent être califes à  la place du calife ! Toujours là  o๠on ne l’attend pas. Et pourtant, eux l’attendant en 2012. D’o๠viendra la feinte ? Bittar

Médaille du Cinquantenaire: Un cadeau piégé?

Pendant que la majorité écrasante de la population croupit dans la misère, une poignée d’individus qui bénéficient de tous les privilèges n’a rien trouvé de mieux que de venir les narguer avec une initiative farfelue et sans aucune utilité. Ils veulent, ni plus ni moins, décorer Amadou Toumani Touré, président de la République. Coût de l’opération : 300 millions de nos francs. Une somme qui pourrait en ces temps de vache maigre et de flambée des prix soulager bien des familles. La fameuse médaille du cinquantenaire sera remise au chef de l’Etat le 5 février prochain par par les opérateurs économiques emmenés par les leaders des chambres consulaires Jeamille Bittar, Bacary Togola, Babalaye etc.. Depuis l’annonce de cet événement, les maliens sont nombreux à  exprimer leur perplexité. Incompréhension puis dépit quand ce n’est pas une franche colère, histoire de se défouler un peu. Mais tous se posent et posent la même question : pourquoi ? Alors que le pays ne se suffit pas à  lui-même, que l’école est dans l’impasse, la santé sous perfusion, pourquoi ? Alors que les enfants meurent de malnutrition et les femmes de devoir marcher pour aller accoucher ? Nul ne remet en cause le mérite de l’homme que l’on entend ainsi honoré. Sous ses presque 10 ans de pouvoir, beaucoup a été fait. Mais est-ce vraiment lui rendre justice que de lui décerner cette médaille ? Depuis l’annonce de cette initiative, la presse malienne n’a cessé, quasi unanimement de tirer à  boulets rouges sur les initiateurs de ce projet. C’’est sans doute pour éclairer la lanterne des journalistes et de l’opinion qu’ils étaient devant la presse ce lundi. « Le Mali sous ATT, un exemple de la démocratie et de bonne gouvernance » dixit Bittar Ce sont les propos du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, par ailleurs président de l’Union Nationale des Chambres Consulaires, pour défendre le projet dont on lui attribue l’idée. Il s’agissait de recadrer les choses et rappeler le contexte dans lequel cette distinction va être remise à  son récipiendaire. Selon Jeamille Bittar, C’’est avant tout un acte de reconnaissance au président ATT pour les initiatives louables prises pendant ses mandats et qui ont permis au secteur privé malien en gestation de gagner en performance dans ses composantes commerciale, artisanale, agricole. Et Bakary Togola, président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) et Mamadou Minkoro Traoré, président de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCMM) de renchérir en expliquant que plus que tout autre, ATT mérite d’être reconnu pour son implication dans les avancées qu’a connu leur secteur. Ce qui n’a pas échappé aux journalistes présents, C’’est que les trois personnalités qui se sont exprimées et bien d’autres de la salle sont des « amis » reconnus d’ATT, puisque cadres du parti PDES. Ce qui fait penser que la survenance, surtout en ce moment, de cette « affaire de la médaille » est loin d’être fortuite. Une chose est sûre, nombreux sont ceux, malgré les explications des conférenciers, à  rester sur leur position et à  condamner cette initiative. l’aura d’ATT n’a guère besoin d’une médaille fut-elle en or. Au contraire. Maintenant, il y a la rumeur qui dit que cette médaille est un leurre. Un bâton lancé vers le peuple par le premier concerné qui verra la force avec laquelle il lui sera renvoyé. Histoire de voir si les esprits sont mûrs pour autre chose d’encore plus lourd…Ne me demandez pas quoi. Mais n’allons pas trop vite ne besogne. Samedi 5 février au stade Modibo Kéita, l’intéressé, s’il vient recevoir sa distinction, nous dira à  tous, à  haute et intelligible voix, ce qu’il en pense.

Sogoniko : La nouvelle autogare Bittar continue de provoquer la colère des riverains

Située entre la gare Diarra transport et le Cimetière du même quartier, la nouvelle autogare routière de la société de transport de Bittar dérange certains riverains de ce quartier. Amadou Sidibé, un habitant explique que la rivière qui coule entre le cimetière et la gare Diarra Transport est devenue un véritable calvaire pour eux. Les crues d’eaux sont quotidiennes en saison pluvieuse. La première inondation a eu lieu au mois septembre 2009. Depuis, les échauffourées ont commencé entre les habitants du quartier et le président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, Jeamille Bittar. Ce qui a conduit certains manifestants à  démolir les murs de cette gare l’année dernière. Bittar pointé du doigt ! Cette année, le même phénomène s’est produit après les fortes pluies de septembre et les populations se sont réveillées les pieds dans l’eau. Le pire, ajoute Amadou, est que le cimetière a été inondé. Et certains corps nouvellement enterrés seraient même remontés à  la surface après les pluies diluviennes. D’autres ajoutent qu’il était impossible de traverser le pont qui surplombe le cours d’eau ce jour là . Les populations elles pointent du doigt Bittar pour avoir utilisé l’aval des autorités pour construire sa gare. Des tonnes de banco auraient été déversées sur le lit du marigot pour obtenir de la terre ferme. C’’est donc une rivière à  proportion réduite qui draine une énorme quantité d’eau qui percute les murs des Constructions. D’o๠l’effondrement de plusieurs murs sous l‘effet de l‘eau. Certains riverains ont plusieurs fois cassé les constructions de Bittar pour permettre le passage de l’eau. Par ailleurs, on constate que certains habitants ont construit dans le lit du marigot en ignorant les règles de construction et en ne respectant pas les distances réglementaires. Quand à  nos interlocuteurs, ils disent avoir obtenu des autorités, un document en bonne et due forme les autorisant à  s’y installer. Le moins qu’on puisse dire, C’’est que la situation reste tendue et une solution doit être trouvée. Signalons que le Gouverneur du district et le maire de la commune VI ont été reçus par les victimes.

Douanes-Entreprises: «un partenariat gagnant-gagnant»

Améliorer la performance par le partenariat Dans le cadre de la célébration de la journée du 26 janvier, consacrée Journée internationale des douanes, la direction générale des Douanes du Mali a organisé la première édition du colloque douane entreprise au CICB. Le thème central était : « douanes- entreprises : améliorer la performance par le partenariat ». En effet, pour les douaniers, le 26 janvier est une journée spéciale qui permet de souligner les efforts des hommes et des femmes travaillant dans les administrations douanières du monde entier. Aussi, elle donne l’occasion de rappeler le rôle fondamental des douanes à  assurer la sécurité et la prospérité des nations. Ainsi, selon le DG des Douanes, Amadou Togola, les administrations douanières constituent le pivot de toute transaction transfrontalière et sont, par définition, responsables de l’application de nombreuses réglementations dans les domaines fiscaux, sanitaires, environnementaux, sécuritaires et économiques. Cette position qu’elles occupent dans le commerce international, pour lui, explique tout le rôle qu’elles peuvent et doivent jouer dans l’épanouissement des entreprises. Réforme au niveau de la douane du Mali Consciente de cette réalité, à  en croire M. Togola, la direction générale des douanes a entrepris depuis un certain nombre d’années un ensemble de réformes. Comme l’informatisation, qui concerne toutes les procédures douanières, et permet aujourd’hui aux entreprises d’effectuer en ligne un plus grand nombre de formalités douanières à  partir de leurs locaux, a-t-il souligné. En outre, selon la notation du Directeur général des douanes du Mali, les récentes visites effectuées dans certaines unités industrielles, aux sièges de corporations ou d’organismes professionnels pour s’enquérir de leurs attentes sont autant de preuves concrètes de la volonté de l’administration des douanes pour bâtir un partenariat avec les opérateurs économiques. Et le DG de préciser que l’organisation de ce colloque est assurément pour la douane une invite à  aller plus loin dans ce partenariat. Ainsi, l’objectif recherché à  travers ce partenariat est multiple. Il s’agit, en tout premier lieu de mettre en place un cadre adéquat et dynamique, permettant de cerner les difficultés auxquelles les opérateurs économiques se heurtent dans l’exercice de leurs activités. Aussi, de chercher les solutions appropriées aux difficultés identifiées. Et enfin d’envisager des dispositions novatrices, en termes de facilitation et de simplification des procédures, aptes à  soutenir le développement des entreprises. Main dans la main pour l’essor du Mali s’exprimant sous le même angle, le président de l’Organisation du Patronat et des Industrielles (OPI), Cyrile Aschcar, soutient que l’entreprise industrielle malienne a besoin de la douane pour son épanouissement. Puisque, selon lui, C’’est une entreprise qui souffre énormément. Pour Jeamille Bittar, président de la CCIM, non moins président du Conseil économique social et culturel, ce colloque constitue le signe de l’objectif du renouveau de l’action publique pour le souci d’asseoir un partenariat gagnant- gagnant avec le secteur privé. « Ce partenariat est une donnée incontournable pour le renouveau de l’action publique », a mentionné, pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances Sanoussi Touré. Avant d’exhorter la douane à  être à  l’écoute des opérateurs économiques et que toutes les parties s’engagent à  travailler ensemble pour l’essor de notre pays. Le rendez vous est pris pour l’année prochaine.

Jeamille Bittar : l’irrésistible ascencion d’un homme d’affaires malien

Un homme à  la hauteur de son ambition Trois ans après son élection à  la tête de la Chambre de Commerce et d’industrie, le natif de San a nourri des initiatives pour mettre la chambre sur l’orbite. Il s’agit entre autres de l’initiation de projets d’industrialisation, de construction de sièges pour les chambres consulaires régionales, l’aménagement du parc d’exposition de Bamako, la recherche de financements et de partenaires stratégiques pour les opérateurs économiques, la restructuration de la Chambre, la création du centre de conciliation et d’arbitrage le 29 juillet 2004, la réunification de la grande famille des opérateurs privés ont été réalisés en grande partie grâce à  Bittar. Les opérateurs économiques sur pivot Cette courte période a suffi à  Jeamille Bittar pour honorer ses engagements aux yeux des opérateurs économiques maliens qui venaient de l’élire au poste de Président de la plus prestigieuse institution du monde des affaires. L’homme n’a pas tardé à  afficher ses ambitions de faire du secteur privé le moteur du développement et de la croissance économique. Son programme axé essentiellement sur la résorption des problèmes du secteur et la stimulation des investissements dans le pays, s’est vite concrétisé par une volonté de remettre le secteur privé en confiance face à  ces partenaires. Ce jeune fraichement élu président de la CCIM avec ses ambitions et ses nouvelles initiatives a fait l’objet d’attention de la part du Président de la république pour accorder une place de choix dans sa politique économique au secteur privé. Ses efforts gigantesques ont fait que les opérateurs économiques ont été impliqués dans les voyages présidentiels. Surtout dans les pays qui constituent une destination commerciale privilégiée. « Le voyage récent du président Att avec les opérateurs économiques à  Qatar en est une preuve palpable. Second mandat à  la CCIM Jeamille Bittar candidat à  sa propre succession a triomphé face à  son adversaire, Ousmane Guittèye le 1 octobre 2006 aux élections consulaires de la CCIM. Grâce à  son bilan élogieux. C’’est le 31 juillet 2008 que Bittar a été installé pour un nouveau mandat de quatre ans. Après un feuilleton de contentieux entre lui et son adversaire Guitteye qui avait introduit des requêtes sans succès pour annuler sa victoire, Bittar a pu maintenir son fauteuil président de la CCIM. Au cours de son installation à  la chambre consulaire Régionale, le président élu a adressé ses sincères remerciements à  tous : « le présent mandat est placé sous le signe de la cohésion retrouvée, de l’unité renforcée et de la consolidation des acquis ». Jeamille Bittar en a profité pour inviter ses camarades au travail afin de jouer un rôle de levier pour la performance et la compétitivité contenues dans le Programme de Développement Economique et Social (PDES) du Président de la République Amadou Toumani Touré. Ne cachant pas son ambition pour le Mali, il s’est ensuite présenté candidat pour la présidence du conseil économique social et culturel (CESC). Et l’a remporté. Bittar nouveau président du CESC C’est donc lui qui pilotera le Conseil Economique, Social et Culturel pendant 5 ans. Aidé de Siaka Diakité, son vice président et patron de l’Union Nationale des travailleurs du Mali. à‰lu par ses pairs la semaine dernière à  Koulouba, Jeamille Bittar, est un homme connu de tous dans le monde des affaires économique même si certains lui gardent un œil revanchard. C’’est grâce à  son expérience son dynamisme dans les affaires et sa sociabilité que le cheval blanc de San a été élu. Son altruisme et sa rigueur constituent des atouts pour son ascension dans les affaires. Ambitieux et fair-play à  la fois Jeamille Bittar a d’ailleurs connu une cuisante défaite aux élections législatives de 2007. Rigoureux dans la gestion et régulier dans les affaires, Jeamille Bittar de l’avis de ses proches collaborateurs, est un véritable homme de principes. Il ne tergiverse jamais sur les règlements et ne badine point sur les sanctions. Dès sa réélection à  la présidence de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, il est sorti des sentiers battus ses nobles ambitions. Au programme, la relecture des textes organiques de cette institution vieille de plus d’un siècle, les réalisations des sièges pour certaines représentations régionales ainsi que des entrepôts dans les ports de Tema, Abidjan, Dakar, Lomé, Cotonou et Nouakchott. Les entreprises Bittar constituent aussi les transports et cars qui sillonnent tout l’intérieur du Mali. Les imprimeries également, et l’on ne saurait être surpris un jour de voir Bittar briguer la magistrature suprême au Mali, au vu de sa fulgurante ascencion.

Qui à la Présidence du Conseil Economique, Social et Culturel du Mali?

Bittar accusé d’autopromotion Selon certains témoins, Bittar ne fait pas l’unanimité au milieu des hommes d’affaires « Il est de notoriété publique que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali est détournée de ses véritables missions. C’’est d’ailleurs ce que le secteur privé, dans une écrasante majorité, reproche à  Bittar, en plus du fait qu’il parle trop, et ne rate jamais l’occasion de faire son autopromotion devant un micro, sans compter ses discours trop longs parfois teintés de propos vexants. Tout le monde se rappelle la scène cocasse d’un président de la CCIM chargé de veiller aux intérêts de commerçants et autres industriels ressortissants, mais qui s’en va les taxer de fraudeurs en donnant un dossier au Chef de l’Etat, devant les opérateurs économiques hébétés », martèle un opérateur économique; D’aucuns pensent que sa candidature relève de la provocation face à  ses adversaires qui ont perdu lors des élections de la présidence à  la chambre de Commerce et d’Industrie en 2006. Pour d’autres, Bittar serait l’unique candidat sérieux à  briguer la présidence du CESC. Le cheval blanc a fait ses preuve au niveau de la chambre du commerce, en donnant une bonne image au commerce Malien. « Les autres candidats sont là  pour la route à  Bittar » soutient un homme d’affaires. Selon une source,le chef du gouvernement, Modibo Sidibé aurait déjà  envoyé le projet de décret au président de la république en vue de l’élection d’un nouveau président. Zoom sur le CESC Depuis le 24 septembre dernier, il n’existe plus de bureau du conseil économique social et culturel (CESC).Or selon les textes qui régissent l’institution, l’élection d’un nouveau président devait avoir lieu le 24 septembre. Histoire d’éviter une paralysie de cette istitution. Car elle a compétence sur bien des aspects du développement économique, social et culturel du Mali. Il participe à  toute commission d’intérêt national à  caractère économique,social et culturel. Le (CESC) est la 8éme institution de la République après le Haut Conseil des collectivités territoriales. Dans l’article 108 de la constitution du Mali, le Conseil économique, social et culturel est obligatoirement consulté sur tout projet de loi de finances, tout projet de plan ou de programme économique, social et culturel ainsi que sur toutes les dispositions législatives à  caractère fiscal, économique, social et culturel. Rappelons que les membres du (CESC) comme le stipule l’article 110 de la constitution, sont composés des représentants des syndicats ; d’associations, de groupements socio-professionnels élus par leurs associations ou groupements d’origine ; les représentants des collectivités désignés par leurs pairs ; sans oublier les représentants des Maliens établis à  l’extérieur. En plus de ces membres, le CESC à  des membres associés qui des cadres supérieurs de l’état dans le domaine économique, social et culturel Dans le bureau du CESC, seuls le président et le vice président sont élus pour cinq ans. Les présidents des différentes commissions sont élus pour une année renouvelable. l’article 112 de la constitution du Mali protége les membres du CESC de toute poursuite judiciaire lors des séances du conseil;

La Chambre de Commerce et d’industrie du Mali (CCIM) renforce sa capacité consulaire

Renforcer la capacité des Chambres Consulaires Pour ce faire, des élus consulaires Français ont été retenus pour animer cette formation notamment M. Jean Michel Laurent, Aline Book dans les trois pays. Objectif : outiller les élus afin de promouvoir les affaires dans un monde économique glissant. Pendant quatre jours, les consulaires vont acquérir de l’expérience de leurs collègues venus de la France. Jeamille Bittar, Président de la Chambre de commerce du Mali a survolé l’histoire de la création de la conférence permanente des chambres consulaires Africaines et Francophones. Selon lui, cette Chambre a été crée en 1973 à  l’initiative du président George Pompidou, de Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Houphouà«t Boigny de la Côte D’ivoire. Elle a pour mission de renforcer les relations économiques entre les chambres de commerce et d’industrie francophones. « Lorsqu’on sait que le Mali figure parmi les membres fondateurs de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones, et a aussi participé à  travers feu El Hadj Dosolo Traoré (premier président de la CCIM) aux premières assises en juin 1974, cette initiative est la bienvenue », rappelle Jeamille Bittar. « l’importance de cette rencontre nous a conduit à  renforcer l’Union des chambres consulaires, à  partager avec l’Assemblée permanente des Chambres d’Agriculture du Mali, (APECAM), l’Assemblée Permanente des Chambres de Métier du Mali, le Conseil Malien des Chargeurs, des Transporteurs routiers, les bénéfices de l’atelier car toutes les chambres rencontrent les mêmes difficultés »; Au cours de cette formation, les animateurs mettront l’accent sur les institutions consulaires, leur organisation et les missions fondamentales. l’accent sera particulierment mis sur le rôle des conseils, des représentations de formations d’information et surtout, la gestion des établissements que l’Etat accorde aux chambres consulaires dans sa politique de concession. Une formation pour booster les affaires A signaler aussi que cette formation constitue pour le monde des affaires un espoir car l’attente des plus hautes autorités a l’endroit des institutions consulaires est forte selon Jeamille Bittar. Notons que le Mali a toujours été un pays ou l’activité commerciale reste surtout exercée par les nationaux et avec la privatisation de l’économie, inscrite dans le programme du développement économique et social (PDES) du Président de la République du Mali. Quant au Secrétaire Général du Ministère de l’Investissement et du Commerce, cette formation est une opportunité pour faire les institutions consulaires, une réelle force de proposition.