Centenaire de Verdun : Black M critiqué pour ses paroles

1916-2016, cent ans nous séparent de la Première Guerre mondiale qui opposa la France et l’Allemagne dans la région de Verdun en Lorraine. Pour rappel, Verdun est une bataille ancrée dans la mémoire de la France, de l’Allemagne, de l’Europe, un symbole, une victoire et aussi l’une des plus sanglantes et tragiques guerre de l’histoire contemporaine. 300 jours de souffrance épouvantable, 650 000 morts, dont 350 000 Français et 300 000 Allemands, des centaines de milliers de mutilés dont la vie a été détruite. Invité pour le concert de clôture du centenaire le 29 mai prochain, Black M, rappeur français d’origine guinéenne membre du célèbre groupe «Sexion d’assaut» est au centre d’une polémique. Certains s’offusquent du choix du rappeur pour clôturer le centenaire de Verdun. Certaines paroles controversées du rappeur sont critiquées, notamment quand il désigne la France comme « le pays des kouffars » (mécréants). Une expression à  caractère antisémite, dans sa reprise de la chanson « Dans ma rue », de Doc Gyneco, lui avait même valu le boycott de certaines radios belges en 2015. Selon le Figaro, plusieurs responsables politiques ont d’ores et déjà  demandé l’annulation de sa venue, dont Robert Ménard maire apparenté extrême droite de Béziers et Marion Maréchal Le Pen, député Front national du Vaucluse. Samuel Hazard, le maire de Verdun qui accueillera les cérémonies d’hommage, n’est pas de cet avis. Pour lui, la polémique est l’œuvre « d’un parti d’extrême droite, le Front national ». Pourtant, Black M illustre bien la volonté du chef d’à‰tat français, François Hollande qui selon le maire de Verdun souhaite que cette cérémonie soit placée sous le signe de la jeunesse. Le centenaire devrait rassembler près de 4000 jeunes allemands et français invités pour l’occasion. La chancelière allemande et le président français n’ont pas encore confirmé leur venue. En tout cas, attendu également à  Bamako le 28 mai prochain pour un concert (date en attente de confirmation) les Maliens se disent impatients de le voir jouer sur scène.

Le concert de Black M reporté au 28 mai

Prévu pour le 19 mars, c’est à  dire demain, le concert de Black M a été reporté au 28 mai prochain pour cause personnelle liée à  l’artiste. L’information a été donnée ce vendredi lors d’une conférence de presse initiée par les organisateurs. Cependant, le spectacle du 19 reste maintenu avec les artistes locaux tels que Sidiki Diabate, Tal B etc. Selon Momo de Paris, il n’était pas question de remettre le concert alors même que les artistes du Mali souhaitent prester sur scène. Le concert aura donc lieu au Palis ce samedi 19 mars mais sans Black M qui a tenu à  s’excuser dans une vidéo partagée sur la toile.

Black and White, l’adresse beauté et bien-être à Bamako

Situé dans le quartier d’affaires de la capitale malienne, tout contre l’hôtel Radisson Blu, l’institut Black and White attire une clientèle mixte d’hommes et de femmes soucieux de se refaire une beauté dans le calme d’un espace savamment aménagé. Le salon a vu le jour en avril 2008 grâce à  l’appui de l’Agence pour la promotion et l’emploi des jeunes (APEJ). Avec cinq employés au départ et un capital emprunté d’un peu moins de 10 millions de Francs CFA, Black and White a progressé au point de compter aujourd’hui 14 salariés. l’institut a très vite su devenir une référence à  Bamako, en proposant des services et prestations haut de gamme tels que les coiffures européenne ou africaine, la pédicure-manucure, les soins du visage et du corps, les massages relaxants, mais aussi le maquillage pour les cérémonies officielles ou les mariages, avec le souci constant de l’hygiène. Dans un espace agréable, des fauteuils larges vous accueillent avant de passer entre les mains expertes de Benjamin, Fatim ou Roberta. Ouvert du lundi au dimanche, le salon Black and White attire autant de Maliens que de clients de l’hôtel attenant, ou d’agents des Nations Unies qui apprécient la sérénité du lieu, mais aussi l’accueil souriant de sa gérante, Khady Yattassaye. « Nous sommes parmi les tous premiers à  avoir remboursé l’intégralité de notre crédit à  l’APEJ au bout de 2 à  3 ans ». Autre atout : le personnel est mixte, « vous avez donc le choix de la personne qui va s’occuper de vous », explique la patronne des lieux. En 2010, Black and White a été récompensé par un trophée d’encouragement pour l’entreprenariat féminin décerné par l’APEJ. Tout dernièrement, l’institut de beauté s’est offert un petit lifting aux couleurs… Black and White !

Joseph Shabalala prend sa retraite

« Il n’abandonne pas complètement la musique. A cause de son âge, il a maintenant 73 ans, nous voulons qu’il se relaxe un peu et ne participe plus aux tournées intenses comme celle que les Mambazo entament pour trois mois » aux Etats-Unis a annoncé son manager Xolani Majozi. « Sa santé est bonne, et il a chanté lors du concert d’hommage au président Nelson Mandela au Cap (en décembre) mais nous ne voulons pas le surmener mais qu’il profite des fruits de son dur travail. Il a fait sa part », a-t-il ajouté. Ladysmith Black Mambazo est un groupe vocal sud-africain, fondé en 1960 par Joseph Shabalala, originaire de Ladysmith. Célèbre pour ses performances a cappella, il est représentatif des styles mbube et isicathamiya. Il a été rendu mondialement célèbre grâce à  sa participation à  l’album de Paul Simon Graceland. Le groupe tire son nom de sa ville d’origine Ladysmith, Black (noir), symbolisant le bœuf noir, considéré comme le plus puissant des animaux de la ferme et Mambazo signifiant « hache » en zoulou, car le groupe à  ses origines faisait un malheur lors des concours de chants dans les années 1960 et taillait en pièce ses concurrents. Rencontre avec Paul Simon En 1985, ce fut la rencontre avec Paul Simon qui allait donner une dimension internationale à  leur talent. Venu en Afrique du Sud pour enregistrer une partie de son album Graceland, le chanteur américain entra en contact avec Joseph Shabalala et fit venir le groupe à  Londres pour enregistrer Homeless (musique de Shabalala, paroles anglaises de P. Simon). Paul Simon et Joseph Shabalala furent accusés de rompre le boycott culturel de l’Afrique du Sud alors en vigueur, mais l’album fit découvrir Ladysmith Black Mambazo au monde entier grâce à  cette association avec l’un des musiciens les plus célèbres de la planète. En janvier 1999, Joseph Shabalala crée la Ladysmith Black Mambazo Foundation dont le but est d’enseigner leur culture et notamment leur musique aux jeunes Zoulous. Récompensé par trois Grammy Awards, les prestigieuses récompenses de la musique populaire américaine, il a produit une cinquantaine d’albums et enregistré avec Stevie Wonder, Ben Harper ou encore Michael Jackson. Le groupe est de nouveau nominé cette année dans la catégorie World Music.

Mode : Mariah Bocoum à la Black Fashion Week

Mariah Bocoum Keita est l’une des jeunes ambassadrices de la mode malienne, ancien mannequin et maman de trois adorables enfants. Après s’être vu refuser le visa l’an dernier, Mariah Bocoum n’avait pu participer à  l’évènement initié par la styliste sénégalaise Adama Paris. Cette année, elle y a fait un show mémorable dont voici quelques photos.

Blackberry, la nouvelle stratégie ne devrait pas enrayer sa chute

Le projet de BlackBerry d’abandonner le marché grand public pour se concentrer sur les entreprises et les administrations – ses clients historiques – est largement vu comme étant une manœuvre désespérée qui, selon les spécialistes du secteur, ne fera qu’accélérer la chute du groupe canadien. Le changement de stratégie et la restructuration radicale de la société crée des inquiétudes sur sa viabilité. L’incertitude pourrait bien inciter certains de ses partenaires et de sa clientèle professionnelle et particulière à  délaisser son système. « C’est l’image qui compte et si la confiance des clients et fournisseurs continue de baisser, le montant de la trésorerie que l’entreprise aura au bilan n’y fera rien. Les choses iront de plus en plus mal », estime Deepak Kausha, trader chez GMP Securities. Le fabricant canadien de Smartphones – mis en difficulté par la concurrence de l’iPhone d’Apple et les appareils utilisant le système d’exploitation Android de Google – a annoncé vendredi de lourdes pertes et une sévère réorganisation de ses activités, avec la suppression de 4.500 emplois, plus du tiers de ses effectifs. (voir ) En réponse aux questions concernant sa nouvelle stratégie, BlackBerry a déclaré dimanche que la société apporterait des détails lors de la publication de ses résultats définitifs du deuxième trimestre de son exercice, prévue le 27 septembre. Vendredi, son directeur général, Thorsten Heins, a dit que ce changement de stratégie vers les entreprises s’appuyait sur la renommée du groupe en termes de fiabilité et de sécurité. « Les spécialistes de la sécurité et les entreprises savent que la grande référence pour les appareils mobiles est BlackBerry, » a déclaré le groupe canadien dans un communiqué. BASE D’ABONNà‰S ENCORE IMPORTANTE MAIS EN BAISSE BlackBerry a encore une base d’abonnés importante – 72 millions d’utilisateurs dans le monde fin juin – mais elle est en baisse par rapport aux 76 millions trois mois auparavant. Le groupe a beaucoup misé – sans grand succès jusqu’à  présent – sur son nouveau smartphone Z10 à  écran tactile, le premier à  fonctionner sur son système d’exploitation Blackberry 10. Deepak Kaushal de GMP estime à  environ trois millions le nombre de smartphones qui prennent la poussière chez les distributeurs. Le groupe a annoncé 3,7 millions de BlackBerry vendus au deuxième trimestre à  des utilisateurs finaux. « Je ne comprends pas pourquoi ils devraient continuer à  s’adresser du tout au marché des particuliers, étant donné qu’Apple et Samsung dominent ce segment », note Ross Healy, gérant de portefeuille chez MacNicol

Black Twitter: La petite bombe des réseaux sociaux

Ce n’est pas un Twitter parallèle : en fait, le phénomène se produit sur le réseau social que chacun connaà®t. Mais la communauté noire virtuelle qui s’est créée autour de l’oiseau bleu, surtout aux Etats-Unis, a incroyablement gagné en cohésion et en influence. D’influence, Black Twitter n’en manque pas. Récemment, dans l’affaire Trayvon Martin qui a enflammé l’opinion tout l’été sur les questions raciales, la communauté a encore frappé fort en se rendant responsable (non sans fierté) de l’échec d’un contrat de publication que la jurée B37 était sur le point d’obtenir pour un livre qu’elle comptait publier. Cette jurée s’était illustrée par son soutien à  l’accusé, George Zimmerman. Wikipédia définit Black Twitter comme « une identité culturelle sur le réseau social Twitter, qui traite des questions tenant à  C’œur à  la communauté noire, principalement celle des Etats-Unis d’Amérique ». D’après l’Encyclopédie en ligne, Black Twitter se distingue particulièrement par sa capacité à  entraà®ner « un large panel de changements socio-politiques ». l’Afrique du sud s’y met Un phénomène similaire est en train de se développer en Afrique du Sud, comme l’évoque Kenichi Serino dans son livre ‘The Christian Science Monitor’. Là  aussi, l’influence des utilisateurs formant une véritable communauté y est impressionnante. Le Black Twitter sud-africain a cela de particulier qu’il mêle les 11 langues officielles du pays. Ainsi, sur une base d’anglais, on y voit surgir des mots en zoulou, en xhosa ou en sesotho. Le phénomène n’y est pas encore aussi fort qu’en Amérique, notamment à  cause de l’accès à  internet beaucoup plus limité. Unathi Kondile (@UnathiKondile) explique en quoi Black Twitter a tant de valeur, justifiant son succès écrasant: «C’’est une plateforme virtuelle gratuite o๠les voix des Noirs peuvent se faire entendre et faire valoir leur opinion, sans éditeurs pour décider si cette opinion compte ou non».

Black Fashion Week de Paris : Mariah Bocoum styliste invitée n’obtient pas son visa

Pendant trois jours, les 4, 5 et 6 octobre, le très chic pavillon Cambon-Capucines, au C’œur de Paris, ouvrira les portes de cette mode “souvent ignorée sur les podiums officiels” explique Adama Paris. Une mode pourtant aussi contemporaine qu’inspirée par les cultures africaines et le métissage des styles. l’objectif de la Black Fashion Week est d’amener ces créateurs à  exister sur le marché international de la mode, loin de tout cloisonnement ethnique ou communautaire. Les défilés qui jalonneront cet événement – auquel le chanteur et désormais ministre de la Culture Youssou N’Dour participe – présenteront les collections d’une vingtaine de créateurs expérimentés, dont bon nombre ont été formés dans les écoles de mode européennes. Parmi les stylistes africains invités, Thula Sindi, représentera l’ Afrique du Sud, Martial Tapolo le Cameroun, Katherine Pradeau pour le Niger ou encore Mame Faguèye Bâ du Sénégal. Malheureusement pour Mariah Bocoum, la représentante du Mali, le rêve n’aura pas lieu à  cause du refus de délivrance du visa. Décue cette dernière s’était investie pour la collection à  présenter à  Paris et avait engagé de nombreux frais pour l’obtention du visa. Motif du refus, les documents fournis et les informations relatives aux conditions du séjour ne sont pas fiables. La stliste se dit sidérée… Mariah Bocoum, une styliste reconnue au Mali Mariah Bocoum Kéita est l’une des figures montantes de la mode ode malienne et africaine à  travers sa griffe, «Les Péchés Mignons». Adepte du bogolan qu’elle retravaille au gré de son inspiration et en hommage au styliste Chris Seydou, Mariah Bocoum aurait du participer à  la Black Fashion Week de Paris. L’essor du travail d’un styliste africain se fait aussi par l’exposition internationale. Qu’on lui refuse le visa est une injustice flagrante pour celle qui n’avait d’autre but que d’exporter sur la scène internationale la créativité malienne. Dommage.. ! Notons aussi que Mariah Bocoum avait lancé «The Chris Seydou Fashion Week» en Octobre 2011 au Centre International des Conférences de Bamako. Plus atypique, l’ancien mannequin surnommée ‘La Gazelle » a aussi crée une collection intitulée « Béret rouge et béret vert » plus que jamais d’actualité.

Guinée : black-out médiatique sur l’attaque du 19 juillet contre Alpha Condé

Ceux-ci réclament l’annulation de cette mesure, qu’ils considèrent comme une atteinte à  la liberté de la presse. Suite à  l’attaque contre la résidence du président guinéen Alpha Condé, le Conseil national de la Communication (CNC) a ordonné « la suspension temporaire de toute émission ou de tout article relatif à  l’attentat contre la vie du chef de l’à‰tat, ainsi que [de] toute émission interactive à  caractère politique en français et dans toutes les langues nationales sur toute l’étendue du territoire ». Dans un courrier daté du 25 juillet et rendu public le lendemain, l’organe de régulation précise que « sont concernés tous les organes d’information publics et privés (radios télévisions publiques et privées, presse écrite et presse en ligne) ». « Tout manquement à  cette décision sera sanctionné conformément à  la loi », menace le CNC. Il ne précise pas davantage les sanctions encourues, mais la loi guinéenne prévoit, en cas de manquement aux règlements en vigueur, la suspension des médias audiovisuels, la fermeture temporaire des publications, ou encore des amendes. « Violation de la Constitution » Mardi soir, soit après l’entrée en vigueur de la décision (il est précisé qu’elle prend effet dès sa signature), la chaà®ne d’à‰tat, RTG, a néanmoins accordé plusieurs minutes à  l’attentat du 19 juillet. Alpha Condé y a consacré une partie de son adresse à  la nation précédant son départ pour les à‰tats-Unis, o๠il sera reçu, vendredi, par le président américain Barack Obama. Le chef d’état-major des forces armées, le général Souleymane Kéléfa Diallo, ne s’est pas non plus privé de faire référence à  la tentative d’assassinat, dans un discours prononcé à  l’occasion d’une rencontre avec Condé et diffusé à  la télévision. Quant aux trois principales associations représentant les médias privés ont exigé, dans une déclaration conjointe, « l’annulation pure et simple » de cette mesure à  laquelle elles « affirment n’avoir jamais été associées ». Elles estiment qu’il s’agit d’une « violation flagrante de la Constitution qui consacre la liberté de presse parmi les libertés fondamentales ». Les médias internationaux dans le flou Le CNC ne précise pas si cette décision s’applique aux médias internationaux, mais ce mercredi matin, Radio France Internationale (RFI) a décidé de s’y conformer en changeant le thème d’une de ses émissions. « Nous avions prévu aujourd’hui de consacrer la deuxième partie de cette émission à  l’attaque menée la semaine dernière contre la résidence du président guinéen », a rappelé Juan Gomez, le présentateur de l’émission « Appels sur l’actualité ». « Mais hier, le CNC a pris la décision de suspendre temporairement notamment les émissions interactives relatives à  l’attentat contre la vie du chef de l’à‰tat. […] Nous nous conformons bien évidemment à  ce décret. »