Grand débat économique: le Prof Niang attaque Boubou Cisse

Le cinquième numéro du grand débat économique s’est tenu ce samedi à  la Chambre de Commerce d’Industrie du Mali (CCIM) animé par Dr Boubou Cissé, ministre des mines et Prof. Abdoulaye Niang, Directeur du Centre de Recherche et d’études stratégique « Sènè » sur le thème: la place de l’or dans l’Economie du Mali. D’entrée de jeu, Boubou Cissé indiquera qu’il existe dix mines d’or en activité au Mali dont deux qui fermeront probablement dans quelques mois. Pour le professeur, la place qu’occupe le Mali en Afrique et dans le monde dans la production de l’or n’est pas ressentie dans le panier de la ménagère, « l’or brille peut être au Mali mais il est évident que le Mali est dans le noirceur du développement humain », a relativisé le professeur Niang. Rappelant le doyen à  rester dans l’aspect économique du débat sur le métal précieux, le ministre dira que l’analyse du professeur Niang n’est basée sur aucun fondement mais plutôt des clichés avant d’inviter la presse et le professeur Niang de s’imprégner des chiffres au niveau de son département. Sans aller avec le dos de la cuillère, le professeur Niang taxera les sociétés industrielles étrangères telle que RandGold d’être l’objet des souffrances de la population qui ne bénéficie toujours pas des avantages de l’or. « Le problème ne se situe pas au niveau central car le gouvernement malien évolue dans la transparence et dans la responsabilité totale, a répondu le ministre. D’accusation de par chaque partie à  ne point finir, la deuxième édition du forum économique s’est clôturée avec encore des arguments dans la gorge des battants.

Niger : Le Musée Boubou Hama pris d’assaut par les caravaniers

L’occasion était belle pour les caravaniers de se distraire et de découvrir les merveilles dont regorge ce musée. Création du Musée Créé en décembre 1959 à  Niamey par Boubou Hama dont il porte le nom depuis 2008, le Musée national a vu le jour grâce à  Pablo Tousset qui fut son premier directeur. Outre son expérience dans la création des musées dans les pays arabes, il avait été appuyé par des techniciens nigériens tel que Moustapha Alassane. Mais c’était Albert Féral, directeur de 1974 à  1990, qui est à  la base de la transformation du musée en établissement public à  caractère administratif. Le Musée National Boubou Hama constitue le noyau de la vallée de la culture, vu son implantation sur un site stratégique à  proximité des marchés, de l’IRSH, du CELHTO, de la SOPAMIN, des complexes hôteliers, des institutions culturelles tel que le Centre Culturel Français de Niamey et une formidable vue sur le fleuve Niger. Tout cela milite en faveur d’une affluence qui fait du musée, un centre de convergence. Une superficie de 24 ha Cette infrastructure culturelle s’étend sur une superficie de 24 ha. Elle présente en son sein un musée ethnographique avec un style pavillonnaire s’inspirant du potentiel traditionnel. En plus du parc zoologique qui présente la diversité floristique et faunique du Niger, le musée présente un centre artisanal regroupant les meilleurs artisans des quatre coins du pays qui œuvrent pour la valorisation de l’artisanat traditionnel. Le musée participe aussi à  l’action éducative et sociale à  travers son centre éducatif. Le rôle de ce centre est en effet de récupérer des enfants après l’école primaire pour leur donner une formation professionnelle afin de les insérer dans la vie active. 55 Espèces des animaux Dans un parc composé de 55 espèces d’animaux, il existe une diversité animale qui se compose de mammifères, d’oiseaux, de reptiles… Les animaux les plus curieux ceux sont la chèvre à  trois pâttes , un mouton male et femelle à  la fois, un âne cheval, un oiseau d’une seule patte,les squelettes de dinosaures et celui du crocodile du monde , ainsi qu’un arbre miraculeux qui permet d’orienter les gens perdus dans la foret etc. En somme, tous les éléments constituant le Musée National Boubou Hama s’insèrent dans l’illustration du système éducatif nigérien. Ce qui explique par ailleurs l’affluence des scolaires au Musée o๠on estime à  60% la fréquentation des jeunes. Mais la girafe et l’éléphant sont absents au Musée, bien qu’ils fassent partie de la faune nigérienne et sont beaucoup cités dans les contes et légendes du Niger. Il est donc important que les caravaniers découvrent ces animaux au musée dont la renommée a dépassé les frontières nationales. Autres animaux attractifs, des hippopotame agé de 31 ans, le caà¯man de 45 ans, des pitons boas, des bœufs aquatiques dont les cornes volumineuses constituent des nageoires.