Campagne agricole: le ministre de l’Agriculture en zone OHVN

Pour la circonstance, le ministre de l’Agriculture était accompagné du DG de l’Office de la haute vallée du niger (Ohvn), M. Djiré et des membres de son cabinet. La délégation ministérielle est arrivée à  Dougouba aux environs de 11heures 30 minutes. Un village relevant de la commune rurale de Faraba, à  50 km de Ouélessébougou. Sur place, la délégation ministérielle a pu visiter deux champs, dont du chef de village et celui de Adama Doumbia. Ce dernier a été classé comme le meilleur producteur en rendement. C’’est pourquoi son champ a reçu, en premier lieu, la visite de la délégation. Adama Doumbia a cultivé un champ de 18 hectares de coton (dont 2,3 tonnes à  l’hectare). Pour ce qui est du maà¯s, il table sur 7 à  8 tonnes à  l’hectare. Il a cependant souligné que le manque de tracteur qui pourrait lui permettre de doubler sa production est une difficulté à  laquelle il doit faire face. Le ministre et sa suite se sont ensuite dirigés vers le champ du Chef de village de Dougouba, Bablen. Ce dernier, qui a cultivé 2 hectares de maà¯s et 1 hectare d’arachide, a indiqué que sa priorité C’’est l’acquisition de bœufs de labours. Là  le ministre a surtout demandé aux producteurs de s’approprier véritablement leurs zones de culture en se dotant de titre foncier. Le dernier champ visité par le ministre est celui du maire de la Commune rurale de Faraba, N’Famoussa Doumbia. Ce dernier, en plus de ses 5 hectares de maà¯s, a cultivé 3 hectares de petit mil et 4,5 hectares de sorgho. La qualité de la production, un argument de poids Dans chaque champ visité, le ministre a prodigué des conseils à  l’endroit des producteurs. Ainsi, il a insisté sur la qualité et la transformation des produits. « Notre pays est entrain de hausser le niveau de sa production, il faut cependant que nos produits soient de bonnes qualités et compétitifs ». Le ministre n’a pas manqué de souligner que certaines commandes du Programme alimentaire mondial (Pam) sont bloqués au niveau du Mali, pour la simple raison que la qualité des produits agricoles n’est pas à  la hauteur. « Non seulement la bonne qualité augmente la valeur marchande des produits, mais aussi, elle augmente le revenu du producteur et prend en compte les normes de nutrition… ». Le ministre a par ailleurs demandé aux paysans de s’adapter au facteur des changements climatiques en définissant de bonnes stratégies lors de semi, de la récolte et du conditionnement de leur production. Pour sa part, le DG de l’Ohvn, M. Djiré s’est dit convaincu que si la pluviométrie reste bonne, l’objectif des 2 millions de tonnes en zone cotonnière sera atteint. Tout comme le ministre, il a salué le degré d’adhésion et d’engagement des paysans. Notons que pour la présente campagne, les paysans relevant de la zone Ohvn se sont engagés à  produire plus de 19 000 d’hectares de coton.