Révolution boursière de l’Eau : L’Eau, gestion de la rareté

D’une ressource environnementale, l’Eau va t-elle devenir un titre/placement boursier? D’une ressource naturelle et abondante, l’Eau va t-elle devenir un actif financier à la merci des fluctuations de l’offre et de la demande -donc de la spéculation-?
Au Proche et Moyen Orient, il y a trois moteurs de conflictualité géopolitique. Les deux sont apparents, et le troisième est diffus. Le deux moteurs de tensions, apparents, sont les questions de terres et de frontières entre Israël et Palestine d’une part et d’autre part, pour le contrôle des puits de pétrole et de gaz. Le troisième moteur de conflictualité, la plus problématique et la plus déterminante, c’est le contrôle et la gestion de l’Eau, dans cette partie la plus désertique du monde. Si le pétrole (et le gaz) a été au cœur de l’Économie, de la Vie et du Monde durant tout le 20ème siècle, l’Eau sera durant ce 21ème siècle, au cœur de tous les enjeux stratégiques et géopolitiques. Pour sa maîtrise.Pour sa gestion. Pour sa distribution. S’il y a un domaine, un sujet, une problématique autour duquel, l’Écologie et la Capitalisme boursier, sont tombés d’accord, parlent le même langage et font bataille commune, c’est sur la question de l’Eau et de sa gestion. Quelle alliance improbable que celle entre écologistes et traders…? Comme pour dire que la globalisation peut tout……..

 

Retour dans le futur: il était une fois, le mariage entre l’Écologie et le….. Capitalisme
Pour le Capitalisme financier, pour le Marché boursier et pour les Traders anglosaxons, après la crise financière des  »subprimes » de 2007-2008, les Bourses comme London City et  Wall Street et des  »Hedge Funds » comme Goldman Sachs et City Group, étaient à la recherche d’un nouvel actif, d’un nouveau produit financier pour les actionnaires. Et l’Eau s’est révélée comme une nouvelle frontière, une valeur à haute profitabilité financière. Parce que plus que la population mondiale augmentera, plus augmenteront aussi les besoins en Eau. Pour les Villes. Pour les Etats, et pour les Grands producteurs agricoles. Le Capitalisme boursier, estime aussi, que, dès lors que le Vie (aussi) est un don de Dieu mais cela n’empêche pas que l’on souscrive à une assurance-vie, pourquoi on ne paierait pas aussi l’Eau, quoique l’Eau est source de vie…? Et toujours, estime le capitalisme boursier, n’est-ce pas la meilleure manière de savourer l’Eau et d’apprécier sa véritable valeur, c’est quand on la paie, c’est quand on l’achète. A son juste prix. Pour le Capitalisme financier, le monde de l’abondance et de la gratuité, est révolue. C’était le siècle dernier ça…… Tout, a une valeur. Tout, a un prix. Et c’est l’Australie qui a ouvert le bal, depuis déjà une dizaine d’années, avant que ‘’l’Eau, actif financier’’, ‘’l’Eau, titre de placement’’, ne gagne les USA (Wall Street) puis la Bourse de Londres. Eh oui, en Australie, il existe depuis une dizaine d’années déjà, un Marché boursier de l’Eau et l’Eau est titrisée et est devenue un Titre comme l’est le pétrole, le gaz, l’or, et les ‘’commodities’’ (le marché des produits alimentaires). Là-bas, l’Eau a cessé d’être une ressource environnementale (abondante et gratuite) pour devenir un produit financier (rare et payant) dont le prix est sujet à fluctuation entre l’offre et la demande.Donc à la spéculation.
Pour les Écologistes ‘’Anglosaxons’’ (à la différence des Écologistes ‘’Gréco-latins’’), ils estiment pour leur part, que les Grands exploitants (agriculteurs et éleveurs) qui pompent les eaux des nappes phréatiques qui causent les glissements de terrains et les assèchements hydriques dans certaines zones; conjugué aux logiques de (gaspillage) la société de consommation, à côté de la pollution industrielle, sont les menaces les plus sérieuses qui pèsent sur la raréfaction de l’Eau. Et que dès lors, si rien n’est fait, l’humanité va vers une catastrophe car la vie sur terre ne serait pas possible sans Eau. Et l’alliance entre le Marché et l’Écologie, a été rendu possible à travers un  »gentleman agreement » entre Défenseurs de l’Environnement et Spéculateurs boursiers, qui veut que les Eaux des océans, des rivières, des lacs, des fleuves, des cours d’eaux, sont sanctuarisées (on y touche pas, on ne les pompes pas) et hors-circuits du marché boursier de l’Eau. Ainsi, à chaque fois que des zones vitales sont menacées par la sécheresse par exemple, de plus en plus des ONG écologiques et environnementales – les ‘’Écologistes Libéraux- pourront maintenant acheter de l’Eau pour réhydrater des zones ou préserver des biodiversités.

 

Eau de Paris
En France, la distribution de l’Eau est entre les mains de deux grands groupes que sont Véolia et Suez. Et quand ces deux concessionnaires dans la gestion-distribution de l’Eau en France, ont commencé à ‘’s’intéresser’’ du modèle anglosaxon de gestion et de distribution de l’Eau, comme actif financier et produit boursier’’, les Associations consuméristes françaises, les Environnementalistes et les Écologistes, se sont rués dans les brancards, au point que la Mairie de Paris, en est arrivée à créer sa propre régie de distribution de l’Eau (Eau de Paris).
L’autre question de fond que la gestion de la gestion et de la distribution de l’Eau, pose, c’est est-ce que les États, doivent-ils laisser les secteur vitaux d’une Nation (Eau, Électricité, Télécoms, Nourriture), aux mains de la Bourse (spéculative)? Quand les Etats n’auront aucun contrôle sur la gestion et la distribution de l’Eau, Source de Vie, au profit des Marchés boursiers, n’allons- nous pas retourner aux Temps féodaux du Seigneur (places Boursières) et des Cerfs (Etats, Villes) où pour boire, se laver, cuisiner, il fallait acheter l’eau par le plus offrant.

Introduction en Bourse : Une dimension au-delà pour les entreprises

Étape importante dans la vie d’une entreprise, l’introduction en Bourse symbolise la «  bonne santé » de celle-ci. Si elle exige le respect formel de certains critères, l’introduction en Bourse d’une entreprise procure également de réels avantages.

La Bourse est un marché où s’échangent les parts du capital d’une entreprise, qui est alors directement en contact avec ses investisseurs, qui peuvent être des salariés de l’entreprise, des particuliers, des compagnies d’assurance, des sociétés d’investissement, mais aussi des banques. Mais, pour en arriver là, une entreprise doit satisfaire à certaines conditions bien définies. « L’introduction en Bourse d’une entreprise signifie que l’entreprise a répondu à un certain nombre de critères, qui sont définis par le marché boursier. Le respect de ces critères permet à l’entreprise d’être cotée », explique Amadou Djéri Bocoum, Représentant antenne Mali de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). « La cotation veut dire que l’entreprise va être listée sur un tableau sur lequel on retrouvera des entreprises qui ont déjà répondu à des critères de performance, de croissance, de bonne gestion, etc. », ajoute t-il.

Avantages avérés

Une entreprise cotée en Bourse accroît ses sources de financement, avec la possibilité d’augmentation de son capital. Comme l’indique M. Bocoum,  l’introduction en bourse d’une entreprise représente une nouvelle dimension dans la vie de cette dernière. Selon lui, cela lui permet d’avoir une visibilité accrue en termes de distribution de dividendes, ce qui favorise l’intérêt du grand public qui, sans forcément connaitre la localisation géographique de l’entreprise, sait comment elle est gérée. Elle suscite par conséquent des candidats potentiels à l’acquisition des titres de l’entreprise. D’un autre coté, grâce à la visibilité acquise par la diffusion d’informations financières,  une entreprise cotée en Bourse peut bénéficier, dans le cadre d’une mobilisation de ressources auprès des institutions financières, de taux d’intérêt beaucoup plus bas qu’une entreprise qui n’est pas cotée.

Étapes d’introduction

Au niveau de la BRVM, lorsqu’une entreprise veut être cotée, elle doit obligatoirement avoir recours à une Société de gestion et d’intermédiation (SGI), qui pilote toutes les étapes avant l’entrée en Bourse. Le processus finit au Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers, qui donne son accord de principe. Ce dernier est matérialisé par un « visa » qui permet à l’entreprise concernée d’être cotée en Bourse. La cotation est alors suivie d’une cérémonie d’introduction officielle dans les différents pays. Mais attention, il faut au préalable que l’entreprise soit une société anonyme.

BRVM : pour plus d’investissement en Afrique de l’Ouest

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’Afrique de l’Ouest (BRVM) organise en 2018, des Roadshows internationaux, prévus sur les trois continents : Johannesburg, Londres et New-York. Ces évènements seront un cadre d’échanger et de partager entre le monde des investisseurs.

La BRVM donnera le coup d’envoi de ses journées d’investissement dénommé « BRVM Investment Day » 2018 à Johannesburg, le 14 mars prochain. En outre, le Roadshow se déplacera successivement à Londres, le 02 mai et à New-York, le 20 septembre.
Ainsi, Les BRVM Investment Days, seront une occasion pour les investisseurs de rencontrer le directeur général de la BRVM, Dr Edoh Kossi Amenounve, tout comme les directeurs des généraux des sociétés cotées de Gestion. Parmi lesquelles : la Sonatel, ETI, ou, des sociétés de gestion et d’Intermédiation (SGI), et d’autres acteurs du marché.

Des rencontres inédites 

Ces rencontres permettront de faire la lumière sur les raisons qui font que le marché réglementé de la BRVM est la meilleure passerelle dans la sous-région et partageront leurs idées sur les tendances économiques au sein de la zone économique francophone Ouest-Africaine. Un accent sera mis sur les introductions en bourse à venir, les prestations de privatisation, ainsi que le programme Élite pour l’accompagner des Petites et Moyennes Entreprises (PME). « L’investissement local en forte hausse dans nos pays favorise la croissance. Nous sommes également désireux de continuer à améliorer les marchés de capitaux et à accroître la liquidité en veillant à ce qu’ils restent attractifs pour les investisseurs internationaux », a déclaré le Dr Edoh Kossi Amenounve. Continua-t-il, nos sociétés cotées comptent des champions africains, représentées dans plusieurs pays. Nous veillons à ce que la BRVM soit le moyen le plus efficace pour les investisseurs de partager notre croissance et la richesse créée dans nos économies.

La BRVM est la seule Bourse Régionale au monde, commune aux huit pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Mali, Niger, Sénégal, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau et Togo. Ils sont tous membres de l’UEMOA, liés par une monnaie unique « Franc CFA », également liés par une banque centrale. Cette structure comptait 45 sociétés cotées, exerçant dans divers domaines d’activités parmi lesquelles la télécommunication, la banque, la brasserie, l’agriculture entre autres.

BRVM Day : la bourse au service des économies africaines

A l’occasion des Journées BRVM organisées dans plusieurs pays d’Afrique, nous avons rencontré Edoh Kossi Amenounve, le PDG de la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’Uemoa. Chaque année, la BRVM, aujourd’hui classée comme la 6è bourse en Afrique, s’illustre avec une capitalisation boursière en hausse constante et des nouvelles introductions de sociétés, qui ont compris tout l’intérêt d’être cotées en bourse et de lever des capitaux pour poursuivre leur développement et leur croissance. Journaldumali.com: Le Mali vient d’organiser sa BRVM Day, parlez-nous de cet évènement? Edoh Kossi Amenounve : Ces journées dont la première de l’année 2015 a eu lieu à  Cotonou au Bénin, ont pour but de sensibiliser à  la culture boursière, d’attirer plus d’investisseurs vers la bourse. Lors de la BRVM day de Bamako, nous avons présenté la BRVM, dont le siège est à  Abdijan face à  un public de financiers, de banquiers, d’assureurs, mais aussi d’étudiants, de journalistes etc… Le message qu’il faut faire passer est le rôle majeur de la finance dans le développement des économies africaines, comment la bourse peut aider à  accélérer la croissance en Afrique quant on sait les prévisions de 5,7% pour le continent en 2015. Journaldumali.com: Quel impact ont ces journées BRVM ? Avez-vous senti un engouement croissant pour le monde de la bourse? Edoh Kossi Amenounve :Vous savez, depuis trois ans, la BRVM est dans un processus de redécollage. Les indices boursiers sont en hausse. Le volume des transactions lui aussi s’accroà®t. Au Sénégal par exemple, nous avons eu deux nouvelles introductions de société avec Total Sénégal et la BOA qui ont connu un franc succès. D’ailleurs, une étude de Havas précise que la BRVM représente la 5è bourse en termes de perspectives, après Lagos, Johannesburg, Casablanca et Nairobi. Journaldumali.com: Comment la Bourse peut-contribuer à  la croissance des économies africaines? Edoh Kossi Amenounve: Des liens certains sont établis entre bourses et croissance économique.Depuis la résorption de la crise financière internationale, les économies américaines ont redémarré, les à‰tats-Unis ont aujourd’hui une bourse des plus dynamiques, avec l’indice Nasdaq des entreprises les plus cotées et une capitalisation de plus de 5000 trillions de dollars. En Europe, il y a un retour net vers les marchés financiers, avec l’indice CAC4 et une embellie favorable même après la crise. Aujourd’hui, si les pays africains veulent booster leur croissance, elles ont intérêt à  s’intéresser à  la bourse, qui leur sera d’un grand apport financier, notamment pour les investissements à  long terme, le développement des infrastructures, qui va à  terme créer de la richesse. Mais ce qu’il faut, c’est que les bourses africaines soient mieux soutenues, mieux organisées et réglementées car les besoins en financement sont très urgents.

RFI lance la bourse Claude Verlon et Ghislaine Dupont

RFI lance la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon en hommage à  nos confrères assassinés en novembre dernier à  Kidal. Cette bourse récompensera tous les ans un jeune journaliste et un jeune technicien de moins de trente ans qui viendront suivre une formation à  Paris. Les noms des deux premiers lauréats de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon seront dévoilés à  Bamako le 2 novembre, date du premier anniversaire de l’assassinat de nos confrères à  Kidal. Le 2 novembre 2013 Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient sauvagement assassinés à  Kidal, dans le nord du Mali. Nous n’oublierons jamais. Mais il nous faut aussi construire l’avenir. C’’est pourquoi nous avons souhaité créer une Bourse portant leur nom : « La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon pour les jeunes journalistes et techniciens en Afrique », a précisé Marie Christine Saragosse, Directrice de France Médias Monde. Il s’agit de poursuivre ce que ces passionnés de reportage et du continent africain aimaient à  faire en transmettant leur savoir, et d’être ainsi fidèles à  leur rôle de passeurs auprès des jeunes journalistes et techniciens qui les côtoyaient dans la rédaction de RFI ou sur le terrain. En leur mémoire, cette journée du 2 novembre a été décrétée par les Nations Unies, Journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes. Nous remettrons ce jour là , à  Bamako, la première « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon ». Ce sera ainsi l’occasion de défendre aux côtés de nos confrères maliens, une valeur qui nous est essentielle, celle du droit à  l’information libre que le terrorisme vient bafouer. Un droit qui ne peut s’exercer que si les attaques dont les journalistes sont victimes ne restent pas impunies. Avec nos partenaires de l’ORTM, l’Office de Radio Télévision Malienne, qui nous accompagnent cette année, avec nos partenaires français de l’Ecole de Journalisme de Sciences Po et de l’INA, et avec l’ensemble des équipes du groupe France Médias Monde, nous avons tous ce même désir de rendre hommage aux deux grands professionnels qu’étaient Ghislaine et Claude, en transmettant aux jeunes générations leur passion et leur exigence.

Bourses UA-M Universities : De l’art d’entreprendre

C’’est devenu une tradition pour l’association Universities of Mali(UA-M) qui chaque année, permet de former gratuitement des étudiants et des jeunes diplômés maliens en leur offrant des bourses d’études. Pour 2014, l’UA- M a ainsi offert 150 bourses aux étudiants et jeunes diplômés. Le lancement officiel de ces bourses a été l’objet d’une conférence débats le 19 juillet 2014 au siège de l’Université. Les bénéficiaires de ces bourses étaient tous au rendez vous; «C’’est un geste qui est devenu une tradition propre à  l’UA-M en vue d’instaurer une formation de qualité à  tous les niveaux et pour garantir des ressources humaines qualifiées dans les secteurs publics, privés et parapublics dans notre pays » a introduit N’Faly Keita, recteur de l’Université. Réseaux, télécoms, logiciels libres Pour 2014, c’est avec l’appui du Port Autonome de Dakar que 150 bourses seront ainsi offertes. Durant 40 jours, ces boursiers bénéficieront des formations en ‘’Entrepreneurship », en Métiers des réseaux-Télécom et de Maintenance informatique et en Entreprenariat avec logiciels libres. Cette première phase de bourses est destinée aux étudiants de toutes les facultés des universités publiques et privées du Mali ainsi qu’aux jeunes diplômés demandeurs d’emplois. l’initiative vise à  la réduction du chômage des jeunes. Il s’agit également de répondre au défi relatif à  l’auto emploi et à  l’entreprenariat des jeunes notamment à  travers des formations en « Art d’entreprendre » et « Création et Financement d’Entreprises ». Selon Sow El Hadji Idrissa, Président de UA-M Universities, l’offre de ces 150 bourses est une façon pour son établissement de faire un clin d’œil aux jeunes Maliens diplômés et demandeurs d’emplois, mais aussi une opportunité dans le cadre de l’insertion socioprofessionnelle. l’Entreprenariat jeune, indispensable pour la relance de l’économie ! Au-delà  de cette cérémonie de lancement, l’occasion a été donnée au Recteur, Pr. Lansina Sidibé, de donner un avant goût de la formation à  travers l’exposé sur le thème: « l’Entreprenariat jeune, passage indispensable pour la relance de l’économie malienne ». Ainsi, dans ces mots d’introduction, le Recteur a précisé que C’’est une tradition chez l’UA-M de réunir chaque année ces étudiants en vue de leur parler de l’importance de ces formations. «Ce sont des formations qui profitent à  l’ensemble du Mali et l’UA-M entend persévérer dans cette bonne action ». s’agissant du thème, le Recteur a souligné qu’un bon entrepreneur doit toujours prendre des risques, avoir une vision et la capacité d’organisation dans le présent et dans le futur et enfin faire du profit. Sur la relance de l’économie nationale, le Pr. Lansina Sidibé a estimé que le Mali disposait de potentiels matériels et humains pas assez exploités. l’agriculture constitue en outre un véritable levier de développement. Quant aux anciens boursiers de l’UA-M, ils ont témoigné de l’avantage de leurs formations et ont même révélé qu’ils étaient entrain de s’installer à  leurs comptes pour devenir de vrais entrepreneurs au Mali.

La BRVM fait son «Media Day» à Bamako

Edoh Kossi Félix Amenounve, l’actuel Directeur Général de la BRVM, a présidé ce Média Day, destiné à  davantage faire connaà®tre les activités de la bourse régionale au Mali aux côtés de Mamadou Sanogo, président du Conseil d’administration de la BRVM Mali. l’antenne Mali est désormais dans une logique de communication intensive pour faire adhérer les entreprises du privé au monde de la Bourse : « Pour que les marchés boursiers soient efficaces, il faut que l’information donnée au public soit fiable, mais aussi de qualité », a rappelé le patron de l’institution basée à  Abidjan. Un défi de taille lorsqu’on sait la vitesse à  laquelle l’information est donnée grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. De plus, les perspectives 2014 veulent que la BRVM enregistre de plus en plus d’introductions de sociétés. Parmi elles, le groupe hôtelier Azalai pourrait très prochainement faire son entrée sur la place financière ouest-africaine. Démocratiser la bourse Cotation, emprunt obligataires, marchés d’intermédiation, toutes ces notions ont ensuite fait l’objet de questions de la part de la vingtaine de journalistes maliens présents à  ce Média Day, tenu le 12 juin à  l’hôtel Salam de Bamako. Le jargon boursier n’étant pas accessible à  tous, les responsables de la BRVM ont expliqué ces concepts en détail et démontré tout l’intérêt de passer d’une « logique bancaire » pour s’autofinancer à  une « logique de marché boursier » o๠les levées de fonds peuvent être substantielles et directes, tout en boostant la croissance des économies africaines. Lors de ce Média, un bilan des activités 2013 de la BRVM a été présenté. Si la capitalisation globale de la Bourse atteinte désormais les 6000 milliards de francs CFA, la plaçant comme 6è bourse africaine après Johannesburg, Lagos, Casablanca, le Caire et Nairobi, force est de constater que seules deux entreprises maliennes sont cotées jusqu’ici. « D’o๠l’intérêt de ce Média, se réjouit Amadou Djéry Bocoum de l’Antenne Nationale BRVM de Bamako. Le Média Day s’est achevé par la production d’un mini article par les journalistes invités et sur un thème choisi. l’équipe constituée par le Journaldumali.com, Les Echos, Option et Depechesdumali.com a remporté le jeu et reçu une enveloppe symbolique de 200.000 CFA, des mains du Directeur Général de la BRVM, qui espère ainsi pérenniser la relation entre les Médias et la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA. Après Bamako, rendez-vous à  Abidjan ?

BRVM : de belles introductions en vue pour 2014

l’institution régionale crée en 1998, a eu du souci avec la crise ivoirienne qui l’a obligée à  se délocaliser un temps à  Bamako. Mais la BRVM est de retour dans la perle des lagunes et envisage de belles perspectives pour 2014. Accroà®tre l’introduction en bourse de nouvelles entreprises. Au Mali, le groupe hôtelier Azalai est d’ailleurs l’une des sociétés ciblées. « Les entreprises maliennes gagneraient à  s’intéresser à  la BRVM, non seulement pour hausser leur capital et faire des levées de fonds significatives », explique Mr Bocoum, du bureau de Bamako pour qui il faut mieux faire connaà®tre la BRVM aux sociétés, mais aussi au grand public. C’est tout l’objet d’une journée spéciale sur les activités de la BRVM au Mali le 12 juin 2014. « Nous devons communiquer davantage », confiait de son côté Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM qui a pris les rênes de l’institution fin 2012. Capitalisation en hausse sur le plan régional Sur le plan régional, la capitalisation boursière du marché des actions de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), a dépassé désormais, les 6 000 milliards de F CFA (9 milliards d’euros) en début 2014, une hausse significative de 6,94%, qui lui permet d’envisager ces nouvelles introductions. Dans un communiqué, la BRVM, commune aux 8 pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) précise que cette hausse « traduit la confiance des investisseurs dans les perspectives économiques de l’UEMOA, ainsi que la bonne santé financière des sociétés cotées à  la BRVM ». Ainsi Total Sénégal devrait faire partie des nouvelles introductions à  la BRVM. La filiale sénégalaise du pétrolier français, envisage d’introduire 30% de son capital sur la place financière ouest-africaine, en donnant ainsi une image plus africaine à  Total, désormais installé dans le quotidien des Africains. l’annonce augure de belles perspectives pour l’institution financière qui a connu plusieurs années sans introduction, en raison notamment des crises ivoiriennes et maliennes.

Le NON du peuple à la junte !

La mobilisation a été très forte ce 26 Mars à  la Bourse du Travail de Bamako, réunis par milliers, la société civile organisée, le Front Uni pour la sauvegarde et la restauration de la démocratie(FU, constitué de 38 partis politiques et le peuple du Mali ont dit un non massif à  la junte militaire au pouvoir au Mali.  » Dégage Sanogo »,  » A bas les putschistes ! » ou encore  » Vive la République, vive la démocratie », tels étaient les slogans visibles sur les pancartes des manifestants. Pour Siaka Diakité, secrétaire général de l’UNTM, le propos est clair :  » Nous ne tolérons pas qu’on hypothèque notre démocratie ». Les responsables de la marche ont ainsi même annoncé l’élaboration d’un plan d’action pour exiger le retour à  l’ordre constitutionnel.  » Nous avons décidé de créer un front uni ( politique et civil) », a déclaré Iba Ndiaye, premier vice président de l’Adema. Un meeting imposant ou des figures comme Tiébilé Dramé du Parena, Ali Nouhoum Diallo ou Mme Sy Kadiatou Sow (Adema), ou encore Tiéman Hubert Coulibaly de l’UDD, étaient présents. Les jeunes désavouent Lors du meeting à  la bourse du travail, des voix (celles des jeunes) se sont aussi levées pour dire ‘‘ allons libérer l’office de radio télévision du Mali (Ortm) », idée désapprouvée par le président du parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé. Selon lui les jeunes doivent faire confiance aux 25 leaders membres du bureau du FUDR pour coordonner l’action. Une heure après le démarrage dudit meeting, le président du parti l’Union pour la république (Urd), Soumaà¯la Cissé est venu à  la Bourse du travail. « Je m’excuse pour le retard. J’étais à  Kati sur convocation du capitaine Sanogo. Au cours de notre entretien, je suis revenu sur les mêmes propos détaillés dans ma déclaration de condamnation du coup d’état. Si l’Ortm ne me censure pas, vous (les militants, Ndrl) verrez les images à  la télé », a déclaré Soumaila Cissé « Le capitaine Sanogo m’a fait savoir qu’il veut les choses aillent vite, et qu’il n’a pas l’intention de rester longtemps au pouvoir. Il est aussi à  la recherche d’un premier ministre, C’’est pour cela qu’il cherche à  rencontrer les hommes politiques. Je ne serai jamais le premier ministre d’un quelconque gouvernement du CNRDR ». Par ailleurs, à  l’issue de la traditionnelle marche funèbre que le Mali organise depuis les événements du 26 mars 1991, le secrétaire général de l’association des élèves et étudiants du Mali (Aeem), HAmadoun Traoré et ses camarades ont également rejoint les acteurs du FUDR à  la Bourse du travail. Risque de débordement La fin du meeting a failli dégénérer lorsque deux véhicules 4X4 avec à  bord une douzaine de militaires, gardes et gendarmes sont venus aux alentours de la bourse du travail, mais ils se sont très vite retirés sans tirer un coup de fusil. Peu de temps après le départ des militaires, une interview avec le Pr. Ali Nouhoum Diallo, un des acteurs du mouvement démocratique depuis les événements de Mars 1991, a été interrompue par une dizaine de jeunes qui se présentaient comme des partisans du capitaine Sanogo. Dans la même matinée du lundi 26 mars, les militants du MP22 (Mouvement populaire du 22 mars, en référence au coup d’état militaire) ont animé une conférence de presse au siège de Radio Kayira dont le promoteur est le secrétaire général du parti Sadi, Dr Oumar Mariko. Leur objectif est d’exprimer leur soutien sans faille au CNRDR.

Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle : Peut mieux faire !

Après une première édition, exécutée à  coût de milliards de francs sans qu’aucune évaluation ne soit faite, voilà  que le département de l’Emploi et de la Formation Professionnelle lance une deuxième édition. Pour exprimer toute sa déception face aux nombreuses insuffisances de cette 2è Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle, Seydou Gaoussou Diallo, Président du Mouvement des jeunes chômeurs du Mali (MJCM) met à  nu la politique de la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle. Celle-ci ne répondrait pas aux attentes réelles des milliers de demandeurs d’emploi. La première lacune qu’on relève, l’implication défectueuse des bureaux d’études et le mauvais accompagnement des jeunes bénéficiaires de kits. Par ailleurs, le Département, dans l’organisation de la Bourse, fait fi des associations de demandeurs d’emploi qui pourraient jouer un rôle crucial dans la sensibilisation et l’information. Ainsi, dès lors que les demandeurs d’emplois eux-mêmes sont ignorés, l’on s’interroge si réellement, la bourse leur est destinée. Toute chose qui fait dire au MJCM, que la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle C’’est plutôt une volonté manifeste des politiques de faire de l’emploi un simple coup médiatique, au lieu d’en faire un véritable créneau de création d’emplois. Par ailleurs, l’autre inquiétude est que les associations seront impliqués seulement lorsque les kits seront prêts. Car, au lieu de donner des produits finis à  des jeunes, il est beaucoup plus impérieux pour ces derniers d’accompagner les concepteurs de projets dès le montage du kit, afin d’en faire de futurs entrepreneurs. Aussi, faut-il remettre en doutes ces bourses eu égards au manque de crédibilité des bureaux d’études. A cela, vient s’ajouter les critères qui vont déterminer les bénéficiaires des kits, voire la qualité de ceux-ci. Il y a véritablement de quoi s’indigner contre cette politique de l’emploi.

Huicomabougou : Entre incertitude et espoir

La bourse du travail o๠vivent les centaines de travailleurs avec femmes et enfants est aujourd’hui baptisée « Huicomabougou ». Laissé à  eux-mêmes, ces grévistes vivent dans un dénuement total. Ils passennt le plus clair de leur temps assis sous les grands arbres de la Bourse du travail. Mais, le moral est loin d’être sapé. Bien au contraire, ils tiennent bon et restent déterminés à  faire aboutir leurs revendications. Cela pour obtenir leur plan social quatre ans après que l’Etat ait cédé 84, 13% des actions à  un privé, le Groupe Tomota Doléances insatisfaites Le quotidien de ces licenciés se résume ainsi : égrener les jours sur un morceau de carton servant de tableau d’affichage, prier, faire des réunions et des prises de contact avec la société civile et les partis politiques. Pendant ce temps, Alou Tomota, patron du groupe, s’entêterait à  redémarrer l’usine sans les travailleurs, après avoir recruté 7 ivoiriens et quelques manœuvres saisonniers. l’entêtement de Tomota se trouve cautionné par les autorités. » Comment l’Etat malien peut-il couvrir un homme qui a pris la responsabilité de bloquer un instrument essentiel qui assure la survie des populations et apporte gros dans l’économie local », s’exclame un riverain de l’usine Huicoma de Koutiala. Application du plan social Pour sa part, le Gouvernement s’active pour sauver cette industrie qui était devenue la mamelle nourricière de trois villes: Koulikoro, Kita et Koutiala. La plus grande revendications des travailleurs se résume ainsi : l’application du plan social et le paiement de tous les arriéré de salaires, et la reprise en main de Huicoma par l’Etat. Les griefs formulés contre Tomota sont légions. Outre son refus d’appliquer le plan social, le puissant homme foule également aux pieds son engagement de rétrocéder au moins 17, 46% du capital de Huicoma aux travailleurs de ladite société et aux investisseurs privés maliens dans un délai de trois ans, à  compter de la date de transfert des actions. L’état désengagé ? Aujourd’hui, les grévistes disent avoir compris que le gouvernement malien est en connivence avec un homme qui se serait accaparé indûment des ressources publiques. Ce que certains jugent exagéré, tant le groupe qu’il a racheté comportait de nombreuses difficultés financières et dans ce cas, les salariés sont les premières victimes, l’espoir pourrait bien renaà®tre dans le rang des travailleurs, avec l’intervention possible du Vérificateur général dans les rouages de cette société. Cette mission aura pour tache de voir si la société n’a pas été bradée à  Tomota, et de vérifier la gestion faite par l’argent de la session, et beaucoup d’autres questions qui précoccupent les victimes de cette situation. Affaire à  suivre.

Affaire Huicoma : 500 travailleurs investissent la bourse du travail

Ce sit-in fait suite à  plusieurs d’activités menées par le collectif des travailleurs licenciés pour exiger au Gouvernement, la satisfaction de (3) doléances essentielles La reprise sans délai et sans condition de l’Huicoma au groupe Tomota, le payment sans délai et sans condition du plan social de Huicoma à  la date du 2 juin 2005, et la reprise sans délai et sans condition des activités de l’entreprise. Ainsi, après les meetings, les conférences, les colloques, les marche pacifiques…, le collectif des travailleurs licenciés a choisi de faire un sit-in à  la Bourse du travail, leur centrale syndicale. «Â Nous y resteront jusqu’à  la satisfaction totale des 3 points de revendication, dont l’application du plan social, et toutes les mesures d’accompagnement » ne cessaient de scander les manifestants. Depuis le 16 mai 2005, l’huicoma a été cédée au groupe Tomota. Et l’Etat ne détient plus que 12%. Ce qui était attendu du repreneur de la Société, C’’est d’une part, l’augmentation de la capacité de production de l’entreprise à  travers un recrutement massif de travailleurs. Rien de cela n’a été fait. Le repreneur de la société s’est attaqué aux travailleurs en licenciant 301 personnes, en envoyant 31 syndicalistes en prison, après leur licenciement. Gestion de l’entreprise A en croire les observateurs, aujourd’hui, la gestion de l’entreprise est des plus chaotiques. Par ailleurs, depuis l’arrivée de Tomota, il n’y a jamais eu d’avancement en faveur des travailleurs. «Â Depuis 2007 les travailleurs ne bénéficient plus des prestations de l’INPS, car les cotisations sont prélevées sur le salaire des travailleurs. Pis, les 266 personnes qui y travaillent encore, ne sont pas payés depuis 6 mois » en témoigne un travailleur non licencié de Huicoma. Après avoir engagé des actions diverses en vue d’obtenir le plan social, les travailleurs licenciés de l’Huicoma ne sont visiblement pas au bout de leur peine. D’o๠la tenue du présent sit-in. En effet, le collectif des travailleurs licenciés ne cesse de multiplier des actions pour obtenir le social. Ainsi, après la marche pacifique organisée le 24 septembre à  Koulikoro et le 6 octobre à  Koutiala, place au sit-in. A l’issue de toutes ces activités, des déclarations ont été remises aux autorités locales, afin que ces derniers les transmettent aux plus hautes autorités du pays. Par ailleurs les activités reprennent dans les différentes unités parce que l’Huicoma est un patrimoine national. Est-il besoin de rappeler qu’aujourd’hui les services des impôts, des communes, les assemblées régionales ne perçoivent rien de l’Huicoma pour la simple raison que, le repreneur, à  savoir le groupe Tomota a bénéficié d’une subvention sur 8 ans. De là  à  voir que l’entreprise ne produit pas les effets escomptés, fait révolter plus d’un malien. Le coup d’envoi d’une série d’actions Aux dires de Bakary Berthé, président de la coordination des licenciés, ce sit-in ne saurait être le dernier recours des licenciés. «Â C’’est le coup d’envoi d’une série d’actions ». Ce qui laisse entendre que le collectif n’a pas dit son dernier mot. «Â Si jamais des dispositions ne sont pas prises pour régler notre situation, nous retournerons à  la base pour réfléchir à  d’autres voies d’actions ». Le mouvement des Sans-voix Farouchement opposé au principe du néolibéralisme, le mouvement des Sans voix à  travers son secrétaire général M. Tahirou Bah, s’est dit déterminé à  se positionner inlassablement contre le système de privatisation des sociétés d’Etats. Des options qui, dit-il, n’ont contribué qu’à  plonger lesdites sociétés dans des crises sans précédent. « Depuis 1980 jusqu’à  nos jours, les privatisations n’ont fait que des victimes dans notre pays. Le Mouvement des Sans voix est une Association de défense des droits humains. Et depuis 4 ans, ils accompagnent les travailleurs licenciés de l’Huicoma dans leur combat. Et C’’est le Mouvement des sans voix qui préside le comité de soutien aux travailleurs licencié, mis en place. Enjoignant aux plus hautes autorités du pays, M. Bah a laissé entendre que « ce sont eux qui sont les responsables de cette situation cauchemardesque de l’Huicoma. Ils doivent rendre justice à  ces licenciés »