Au Mali, Brussels Airlines met la clé sous le paillasson…

Ce 7 janvier, décollera de l’aéroport international de Bamako-Sénou, le dernier vol de la compagnie Brussel Airlines. Les responsables de la compagnie l’auraient fait savoir à  la clientèle par le biais d’un communiqué en date du 3 janvier 2013. « Comme vous le savez probablement, nous avons décidé de mettre nos opérations à  Bamako en suspens après un peu plus d’un an de présence au Mali. Nous espérons toutefois avoir l’opportunité de nous poser à  nouveau prochainement au Mali, dès que les conditions économiques nous le permettront », conclu le communiqué. Voilà  qui confirme la thèse selon laquelle, les motivations de ce retrait sont essentiellement économiques. Même si d’autres sources soutiennent que la compagnie serait en train de scruter d’autres horizons. Ses vols sur le Mali s’effectuaient sur 2 jours de la semaine, à  savoir, les mercredis (Aller Bamako-Belgique de 21h 30 à  5h 25 heure locale) et dimanches (Retour Belgique-Bamako de 10h 40 à  14h 40 heure locale). Cependant le départ de Brussel Airlines pose le problème de chômage des 150 employés voués à  son service à  Bamako Senou. « Nous sommes en pourparler avec la direction de la Compagnie. J’espère bien que nous tomberons d’accord sur quelque chose. Les travailleurs ont des raisons d’espérer », rassure un responsable du personnel. Principale compagnie aérienne belge, Brussel Airlines relie la capitale de l’Europe à  plus de 70 destinations dont 21 africaines. Elle a été crée depuis 2002 sur les centres de la Sabena (une autre compagnie tombée en faillite depuis 2001) et se veut une compagnie basée sur les valeurs de confiance, d’ouverture d’esprit et d’orientation clients. Notons que la compagnie avait marqué le lancement de ses activités, mercredi 7 septembre 2011, par un vol inaugural. Selon son PDG, Bernard G, Brussels Airlines a consenti un important investissement dans sa flotte. Elle dispose d’un parc de 49 avions et a pu créer plus de 3 290 emplois. Pour lui, le choix de Bamako procédait de la volonté de pouvoir faciliter la connexion Afrique, Europe et Amérique. Mieux, dit-il, l’une des innovations effectuée a été l’adaptation du produit aux réalités de l’Afrique. « l’Afrique est et restera au C’œur de notre stratégie », conclu-t-il. Outre Brussel Airlines, plusieurs compagnies seraient sur le point de quitter le Mali pour d’autres destinations.

Transport aérien : Brussels Airlines déploie ses ailes sur Bamako

Dans le cadre du lancement des activités de Brussels Airlines à  Bamako, les responsables de la compagnie ont rencontré la presse. C’’était à  la suite du vol inaugural effectué sur la capitale malienne Le lancement, mercredi 7 septembre, des activités de Brussels Airlines à  Bamako a été marqué par un vol inaugural effectué avec de hautes personnalités, des journalistes et des particuliers vivants à  l’extérieur. Principale compagnie aérienne belge, Brussel Airlines relie la capitale de l’Europe à  plus de 70 destinations dont 21 africaines. Elle a été crée depuis 2002 sur les centres de la Sabena (une autre compagnie tombée en faillite depuis 2001) et se veut une compagnie basée sur les valeurs de confiance, d’ouverture d’esprit et d’orientation clients. Selon son PDG, Bernard G, Brussels Airlines a consenti un important investissement dans sa flotte. Elle dispose d’un parc de 49 avions et a pu créer plus de 3 290 emplois. Pour lui, le choix de Bamako procède de la volonté de pouvoir faciliter la connexion Afrique, Europe et Amérique. Mieux, dit-il, l’une des innovations effectuée a été l’adaptation du produit aux réalités de l’Afrique. «Â l’Afrique est au C’œur de notre stratégie », a-t-il ajouté. Disposant d’une offre fret de 11 tonnes en moyenne, la compagnie emploie à  l’aéroport international de Bamako Sénou 150 personnes. Pour l’heure, ses vols sur le Mali s’effectue sur 2 jours de la semaine, à  savoir, les mercredis (Aller Bamako-Belgique de 21h 30 à  5h 25 heure locale) et dimanches (Retour Belgique-Bamako de 10h 40 à  14h 40 heure locale).Cependant, la clientèle trouve que les tarifs de voyage au niveau de cette compagnie sont très élevés et qu’il faudrait songer à  les rabaisser dans les périodes de haute saison (Juillet-Aout). Comme pour répondre, le PDG de Brussels Airlines a indiqué que cela se justifie « dans un contexte de concurrence, avec un environnement qui ne fait de cadeau à  personne ». Côté sécurité, le N°1 de la compagnie n’a pas manqué de dévoiler que Brussels Airlines est en bonne phase avec les normes et standards internationaux. Ce qui lui a valu de bénéficier de la certification IOSA selon laquelle, tous les 2 ans, la compagnie est passée au peigne fin par des Experts.