HEC Paris ouvre un bureau en Afrique

Bonne nouvelle pour l’Afrique. La prestigieuse université Haute Ecole de Commerce (HEC Paris) lance officiellement en novembre prochain,  son tout  premier bureau pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, basé à Abidjan en Côte d’Ivoire. Deux formations du volet Executive Education à savoir le « Management d’une unité stratégique » et l’ « Executive Certificat Finance » sont prévues à partir de janvier 2019, avec la particularité désormais des cours de proximité pour tous les pays de la zone, à Abidjan, à l’endroit des cadres ou dirigeants d’entreprises et d’organisations privées ou publiques du continent.

Prenant à cœur son extension sur le continent africain, HEC Paris vise plusieurs objectifs en ouvrant son bureau en Afrique, après des années de partenariat avec quelques grandes écoles du continent. Il s’agit entre autres d’abord de former non seulement les leaders africains d’aujourd’hui, du secteur public comme du secteur privé, mais aussi ceux de demain, qui prendront les reines  des organisations africaines. Ensuite, c’est la promotion de la marque HEC qui existe depuis 140 ans et aujourd’hui est une business school de renommée mondiale. Enfin, l’école, à travers son bureau d’Afrique, veut être reconnue partie prenante dans le débat du développement inclusif sur le continent. « Nous ne voulons pas juste venir pour former mais nous voulons participer au débat et donner notre avis scientifique sur le développement inclusif en Afrique », Assure Alexis John Ahyee, Directeur du Bureau HEC Paris en Afrique de l’Ouest et Centrale. « Pour nous, accompagner le développement des leaders africains est un engagement de l’école. Nous croyons qu’il faut des hommes d’affaires africains, des dirigeants et des cadres formés, capables de pouvoir conduire des entreprises et organisations importantes en Afrique pour le bien des Africains », ajoute t-il

Les deux premiers programmes du bureau Afrique de HEC Paris démarreront en janvier 2019, avec pour but de présenter «  une offre de formation de haut niveau mais vraiment adapté à l’environnement africain ». D’abord, Le certificat exécutif en management d’une unité stratégique, qui est un Master Exécutif découpé en deux dont une partie est fait à Abidjan en 4 modules obligatoires. A sa suite, l’ « Executive Certificat Finance », qui est pour la première fois lancée en Afrique, se déroulera en 3 modules dont les deux principaux à partir de février 2019. Ces deux formations sont ouvertes à tous les cadres ou dirigeants africains d’entreprises sur le continent, justifiant au moins d’une quinzaine d’années d’expérience. Comme l’explique M. Ahyee, « En Afrique nous allons démarrer par la formation des cadres et des dirigeants mais nous allons aussi contribuer à l’admission des étudiants pour la grande école à Paris. Le bureau d’Afrique ne va pas former directement les jeunes étudiants ». Les coûts de la formation pour le certificat exécutif en management d’une unité stratégique sont fixés à 15.690 Euros soit environ  10.500.000 FCFA

Créée en 1881 par la chambre de commerce et d’industrie de Paris, HEC Paris, membre fondateur de l’université Paris-Saclay, rassemble 108 professeurs chercheurs, plus de 4500 étudiants et 8000 cadres et dirigeants en formation chaque année. L’école est  classé 2ème business school dans le classement général des business schools européennes, publié par le Financial Times en décembre 2017. HEC Paris accueille environ 1000 africains par an, tous programmes confondus.

Assemblée Nationale : le personnel dégraissé

Dernier jour du mois de Mai. Un vendredi qu’on ne peut traiter de saint pour les trente six travailleurs licenciés par le tout puissant président de l’Assemblée Nationale. La note est tombée au moment o๠les uns et les autres s’apprêtaient à  prendre le chemin de la mosquée et à  jouir d’un week-end de repos bien mérité. Les personnes remerciées s’attendaient à  cette décision tout en espérant que la situation politique tendue du pays allait retarder la procédure. Il est reproché aux licenciés leur recrutement clientéliste décidé par le bureau sortant. A tort ou à  raison, les licenciés pestent « de toute façon, tous les présidents qui sont passés à  l’Assemblée en ont profité pour caser les siens ou des personnes recommandées par le pouvoir d’alors, alors pourquoi nous licencier ? Nous croyions à  la rupture prônée par le Président IBK mais dans la pratique les nouveaux rois du parlement ont fait des recrutements de complaisance avant de nous licencier ». La décision est tombée à  un moment de forte tension politico-sociale. Le bureau du parlement conscient de cette patate chaude qu’il refile au pouvoir a décidé de s’envoler dans la nuit du vendredi au samedi pour Téhéran. l’on se demande comment l’excellent communicant Sidiki Konaté, conseiller du président de l’Assemblée Nationale a pu laisser passer cette décision qui pouvait attendre un climat plus propice pour son application. Dans les jours à  venir, les trente six personnes licenciées qui vont grossir les rangs des chômeurs promettent de se faire entendre.

Ligue des prédicateurs du Mali : Mohamed Traoré aux commandes

C’’est désormais Mohamed Traoré qui présidera aux destinées de la Ligue des prédicateurs du Mali (LIPMA), pour les 5 prochaines années. Mohamed Traoré est secondé par Ousmane Salia Traoré, imam de la mosquée de la mosquée Mutada. A la tête d’un bureau de 31 membres, il succède ainsi à  Adam Sangaré. Ainsi en a décidé le 3ème congrès ordinaire dont les travaux ont pris fin lundi dernier 19 mai 2014 dans la mosquée Mutada à  Hamdallaye ACI 2000, en présence du Premier ministre, Moussa Mara, parrain de l’événement. Placé sous le thème : ‘’Ensemble pour établir la justice, la paix, et la réconciliation nationale », le congrès a été sanctionné par d’importantes résolutions. Au nombre de huit, lesdites résolutions sont relatives à  la volonté des prédicateurs à  mettre les pêches au service de la paix, de l’unité et de la réconciliation ainsi qu’un soutien appuyé aux autorités dans la mise en œuvre de ses programmes. C’’est ainsi des caravanes d’information et de communication, des prêches, et autres émissions radiophoniques sont prévues dans le cadre de l’exécution des résolutions. La cérémonie a été aussi marquée par la lecture des motions remerciements par Ousmane Salia Traoré à  l’endroit des autorités maliennes pour leur soutien et accompagnement pour la ligue. Œuvrer pour l’unité et l’entente Dans sa première déclaration, le tout nouveau président de la LIPMA, Mohamed Traoré, a pris l’engagement d’être à  la hauteur des défis avant de faire part de sa détermination à  Âœuvrer pour l’unité et l’entente entre les fidèles musulmans. Le parrain de l’événement, le Premier ministre, Moussa Mara, exprimé toute la disponibilité et le soutien des autorités à  la LIPMA. Il a en outre appelé les prêcheurs à  une explication claire et saine de la religion, gage, selon lui, de la paix, de la cohésion sociale. Actualité oblige, le Premier ministre est revenu sur son voyage mouvementé à  Kidal le week-end dernier avant d’appeler les fidèles musulmans à  faire beaucoup de bénédiction pour la paix au Mali. A noter que les travaux ont démarré le dimanche 18 mai 2014 au Centre international de conférence de Bamako(CICB) sous la présidence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo. Le ministre, les représentants du Haut conseil islamique et des familles fondatrices de Bamako avaient appelé les congressistes à  abandonner les querelles d’école, les attaques de personnes pour faire une union sacrée autour de la religion de Dieu en vue de sa vulgarisation. Au début comme à  la fin, les travaux ont été ponctués par des bénédictions, des prières et lectures de Coran.

AN : liste complète des membres du bureau et des commissions

La liste complète du bureau parlementaire Issaka Sidibé : président (RPM) 1-Mamadou Tounkara (RPM) 2-Amadou Thiam(APM) 3-Amadou Cissé(VRD) 4-Amadou Sounkouna (Adema) 5-Aiché Belco Maiga (RPM) 6-Bajan Ag Hamatou (RPM) 7-Guediouma Sanogo (FARE SADI) 8-Ali Hady Niangadou(APM) Les questeurs 1-Mamadou Diarrassouba 1er questeur(RPM) 2-Belco Bah(RPM) Secrétaires parlementaires 1-Moussa Timbiné (RPM) 2-Amadou Maiga (VRD) 3–Aziza Mohamed (Adema) 4-Rokia Traoré (RPM) 5-Cheick Nimaga(APM) 6-Maimouna Dramé(RPM) 7-Sory Kouriba (RPM) 8-Mohamed Ould Mohamed (RPM) Bureaux des Commissions de l’Assemblée nationale Commission de l’économie, des finances, du plan et de la promotion du secteur privé 1-Président Dramane GOITA (ADEMA – PASJ) 2-Vice-président Lassana KONE (APM) 3-Rapporteur général Abdine KOUMARE (RPM) Commission du développement rural et de l’environnement 1-Président Salia TOGOLA (RPM) 2-Vice-président Dédéou TRAORE (VRD) Commission du travail, de l’emploi, de la promotion de la femme, de la jeunesse des sports et de la protection de l’enfant 1-Président Schadrac KEITA (APM) 2-Vice-président Moussa DIARRA (RPM) Commission des travaux publics, de l’habitat et des transports 1-Président Yacouba TRAORE (RPM) 2-Vice-président Tiassé COULIBALY (ADEMA PASJ) Commission des affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine 1-Président Mme DIALLO Aissata TOURE (RPM) 2-Vice-président Niamé KEITA (RPM) Commission de la santé, du développement socila et de la solidarité 1-Président Kalilou OUATTARA (RPM) 2-Vice-président Boubacar Dianguiné SISSOKO (RPM) Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice et des institutions de la République 1-Président Idrissa SANGARE (APM) 2-Vice-président Drissa TANGARA (RPM) Commission Défense nationale, de la sécurité et de la protection civile 1-Président Karim KEITA (RPM) 2-Vice-président Aguissa Seydou TOURE (RPM) Commission de l’eau, l’énergie, des industries, des mines, de l’artisanat, du tourisme et des technologies 1-Président Bakary FOMBA (VRD) 2-Vice-président Oumar TRAORE (RPM) Commission de l’administration territoriale et de la décentralisation 1-Président Amadou Araba DOUMBIA (FARE-SADI) 2-Vice-président Souleymane SOUMANO (RPM) Commission de l’éducation, de la culture et de la communication 1-Président Mme HAIDARA Aissata HAIDARA (RPM) 2-Vice-président Bréhima BERIDOGO (VRD) Commission contrôle 1-Président Abdoul Malick DIALLO (VRD) 2-Vice-président Oumou Simbo KEITA (RPM) 3-Rapporteur Souleymane DIARRA (FARE-SADI)

Mohamed Salia Touré: « Nous allons travailler à relever le CNJ »

Journaldumali.com: Vous venez de prendre officiellement fonction, sous quel signe placez-vous ce mandat ? Mohamed Salia Touré: C’est sous le signe de l’unité de la jeunesse, la réconciliation, l’union sacrée autour d’un idéal, autour de tous les défis que les autorités sont entrain de chercher à  relever. Les autorités ont besoin de jeunes engagés pour les soutenir et je voudrais leur donner l’assurance que la jeunesse malienne est prête à  les accompagner dans tous les chantiers de développement et toutes les recherches de solution en termes d’emploi, de formation des jeunes. Que comptez-vous faire dans un bref délai ? Nous avons été élus sur la base d’un programme qui s’articule autour de quatre axes principaux. D’abord, nous allons travailler à  relever notre structure qui est la faà®tière des associations des jeunes du Mali qui se trouve être paralysée par des crises depuis le congrès de Tombouctou de 2010. Nous allons ensuite accompagner les autorités dans le processus de réconciliation nationale. Le troisième axe concerne la formation des jeunes. Il s’agit de faire en sorte que de vrais leaders jeunes puissent émerger et être dotés d’outils performants, de compréhension des événements qui animent la vie de notre société, notamment contribuer à  l’émergence de vrai citoyen. Le dernier point est basé sur la stratégie du « faire faire ». Nous voulons travailler à  donner une visibilité aux organisations de jeunes qui sont membres du Conseil national. Quels sont les moyens dont vous disposez pour pouvoir mener à  bien votre mission? D’abord C’’est la volonté, le bénévolat, nous avons l’envie. Nous comptons sur le ministère de la jeunesse et des sports qui a toujours été le partenaire du Conseil national de la jeunesse. Dans notre programme, nous envisageons en terme de perspective aller vers d’autres partenaires, leur expliquer la vision que nous portons sur le Conseil afin de décrocher d’autres types de partenariats privés.

Le HCC a un nouveau bureau

Le président du Haut conseil des Collectivités, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haà¯dara, a présidé hier mercredi au siège de l’institution, une séance plénière de la session de l’année en cours. Consacrée à  l’installation du nouveau bureau, elle s’est déroulée en présence des conseillers nationaux et des cadres de l’institution. L’élection a respecté les conditions d’organisation requises par le règlement intérieur et a abouti au choix de 15 membres pour diriger l’instance. Aux membres sortant du bureau,le président a adressé ses remerciements pour le travail accompli pendant leur mandat, malgré les circonstances très difficiles que le pays traverse depuis mars 2012. Aux nouveaux membres, il a adressé ses félicitations pour la confiance placée en eux par leurs pairs et les a assurés de son soutien . « La situation exceptionnelle que traverse le pays doit nous inciter à  considérer ce mandat comme un sacerdoce », a affirmé Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haà¯dara. Les conseillers nationaux ont élu un bureau de 15 membres avec à  sa tête Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haà¯dara de l’Adema de Tombouctou. Il est épaulé par 6 vices présidents : Mamadou Diakité (Adema Sikasso), Dabi Diakité (URD Kayes), Abdourahamane Chérif Haà¯dara (Maliens de l’extérieur du Sénégal), Abdoul Wahidou Adama (Adema Gao), Mme Diakité Fatimata Boiré (URD Ségou) et Abdoulaye Diakité (RPM Ségou). Les deux questeurs viennent tous du parti Adema. Il s’agit du Dr Mamadou Traoré de Kayes (1er questeur) et de Hamidi Hama Diallo de Mopti. Le secrétariat du bureau de l’institution est assuré respectivement par 6 élus : Brahima Maà¯ga (Adema Tombouctou), Gamni Ag Idiachtane (Adema Kidal), Moussa Camara (Parena Kayes) Oumar Mahamane Touré (URD Gao), Hawa Diakité (Adema Bamako) et Madani Niang (CNID Ségou). Ce bureau est appelé à  travailler avec la commission lois, des affaires administratives et de la décentralisation, la commission des finances et des affaires économiques, la commission éducation, santé, des affaires culturelles, sociales et de la communication, la commission du développement rural et de l’environnement, la commission du plan et de l’aménagement du territoire et la commission de contrôle. Ces commissions sont confiées respectivement à  Ahmadou Kisso Cissé , Lassina Coulibaly, Daouda Diakité, Sékou B. Sidibé, Bolizié Bengaly et Manaha Konté.

CCIM : Jeamille Bittar boude la passation

Le désormais ancien président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali Jeamile Bittar a brillé par son absence lors de la passation de pouvoir au nouveau bureau denommé le “Collège transitoire”. Il existe deux modes de passation dans l’administration malienne. Soit elle est faite en présence des deux présidents (ancien et nouveau) soit l’huissier constate la passation, au cas ou le président sortant est absent. Le collège transitoire a fait recours à  la deuxième option . C’’est Maitre Cheick Oumar Sissoko qui a constaté l’absence du président sortant et a procédé à  la passation sous le regard du contrôleur des services publics. Consensus pour un renouveau à  la CCIM Après quoi, le secrétaire de l’administration de la CCIM a présenté les membres du Collège transitoire au public. Le nouveau bureau de treize membres est composé de certains membres du sortant et d’autres de la tendance d’Ousmane Djittèye, adversaire de Bittar en 2006. Devant un public d’hommes d’affaires, le nouveau président a prêché la paix, le consensus et l’unification des commerçants. Dans son adresse, M. Konaté a demandé à  «tout le monde de soutenir le bureau transitoire. Aujourd’hui le bureau a pris fonction dans une situation spécifique. Nous demandons l’accompagnement et la bénédiction de tous les commerçants sans distinction ». Poursuivant son intervention, il a appelé les commerçants et des hommes d’affaires à  Âœuvrer ensemble afin de redonner à  la Chambre de Commerce sa valeur d’antan. « Nous ne sommes pas là  pour faire le gendarme, ni chercher des poux sur la tête de personne »poursuit –t-il. Son intervention a été saluée par un tonnerre d’applaudissement. [ b Bittar, pas d’accord avec la creation du Collège] l’absence de Jeamile Bittar à  cette cérémonie n’a pas surpris grand monde. En effet, il a attaqué en justice l’arrêté 2862/MCI-SG du 08 aout 2012 portant création d’un collège transitoire au niveau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali. La Cour suprême a rejetté cette plainte. Selon d’autres spectateurs présents ce jeudi, l’absence de jeamile Bittar serait liée à  la pression que certains commerçants dits détaillants ont exercé pour empecher cette cérémonie. Nous avons essayé en vain de joindre Jeamile Bittar pour connaitre les raisons de son absence. Il faut rappeler que le bureau sortant était en fin de mandat depuis juillet dernier. Au regard de la situation exceptionnelle que traverse le Mali, une nouvelle election n’avait pas pu etre organisée dans les délais statutaires.

Le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale

LISTE DES MEMBRES DU BUREAU Exercice 2012-2013 – Prorogation Mandat des députés 1) – 1er Vice-président : Younoussi TOURE (URD) 2) – 2ème Vice-président : Assarid Ag Imbarcaouane (ADEMA PASJ) 3) – 3ème Vice-président : Ousmane BA (PDES) 4) – 4ème Vice-président : Me Kassoum TAPO (ADEMA PASJ) 5) – 5ème Vice-président : Abdramane SYLLA (RPM) 6) – 6ème Vice-président : Kalifa DOUMBIA (ACM) 7) – 7ème Vice-président : Housseà¯ni GUINDO (CODEM) 8) – 8ème Vice-président : Hady NIANGADOU (CNID FYT) 9) – 9ème Vice-président : Konimba SIDIBE (PARENA) 10) – 10ème Vice-président : Fily KEITA (ADEMA PASJ) 11) – 1er Questeur : Mahamadou CISSE (ADEMA PASJ) 12) – 2ème Questeur : Moussa CISSE (URD) 13) – 1er Secrétaire parlementaire : Brahima DIANESSY (URD) 14) – 2ème Secrétaire parlementaire : Mme DIAKITE Djénéba MAGUIRAGA (ADEMA PASJ) 15) – 3ème Secrétaire parlementaire : Arsiké TOURE (PDES) 16) – 4ème Secrétaire parlementaire : Mme DJIRE Penda TRAORE (URD) 17) – 5ème Secrétaire parlementaire : Mme HAIDARA Aà¯chata CISSE (PDES) 18) – 6ème Secrétaire parlementaire : Ousmane BATHILY (RPM) 19) – 7ème Secrétaire parlementaire : Belco BAH (ACM) 20) – 8ème Secrétaire parlementaire : Oumar TAPILY (ADEMA PASJ) 21) – 9ème Secrétaire parlementaire : Kissima MANGANE (MPR) 22) – 10ème Secrétaire parlementaire : Louckmane TANGARA (ADEMA PASJ) BUREAUX DES COMMISSIONS EXERCICE 2011-2012 1) Commission des Travaux Publics, de l’Habitat et des Transports Président : Gouagnon COULIBALY VP : El Hadji Baba HAIDARA 2) Commission de l’Education, de la Culture, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Président : Ibrahima Lanséni COULIBALY VP : Opré MAKOUNOU 3) Commission de la Santé, du Développement Social et de la Solidarité Présidente : Mme TOURE Safiatou TRAORE VP : Yacouba SIGUIDOGO 4) Commission de la Défense Nationale, de la Sécurité et de la Protection Civile Président : Bouréma DICKO VP : Abdoulaye SIDIBE 5) Commission de l’Eau, de l’Energie, des Industries, des Mines, de l’Artisanat, du Tourisme et des Technologies Président : Hamadoun Alatji SIDIBE VP : Sékou Siga BOIRE 6) Commission des Finances, de l’Economie, du Plan et de la Promotion du Secteur Privé Président : Ouali DIAWARA VP : Aboubakary COULIBALY Rapporteur général : Mody N’DIAYE 7) Commission des Lois Constitutionnelles, de la Législation, de la Justice et des Institutions de la République Président : Mme CAMARA Saoudatou DEMBELE VP : Moriba KEITA 8) Commission de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation Président : Logona TRAORE VP : Bakary dit Bibi KOTE 9) Commission des Affaires Etrangères, des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine Président : Siraba DIARRA VP : Mme Marie SYLLA 10) Commission du Développement Rural et de l’Environnement Président : Mohamed Adideye MAIGA VP : Hamidou DJIBO 11) Commission du Travail, de l’Emploi, de la Promotion de la Femme, de la Jeunesse, des Sports et de la Protection de l’Enfant Président : Amadou BOUARE VP : Modibo Kane CISSE Commission Contrôle : Président : Zanké FANE VP : Ilias GORO Rapporteur : Chaka DIARRA

Oumar Maïga, CNJ: « Le nouveau bureau n’a rien à voir avec l’ex-junte »

Journaldumali.com : que propose le CNJ pour une sortie de crise ? O Maà¯ga : Pour sauver ce pays, il faut aller à  une concertation nationale souveraine. Elle mettra face à  face toutes les forces vives de Nation. Nous réitérons tout notre soutien aux autorités en place dans le cadre de l’organisation dans un bref délai d’une concertation nationale. Ces assises permettront d’aboutir à  une décision souveraine qui fera l’objet d’application immédiate. Que pense le CNJ de la formation d’un nouveau gouvernement ? Permettez-moi de vous dire que le pays n’a pas besoin de ça. Aujourd’hui, tout ce qui sera fait en dehors d’une concertation nationale souveraine est nul et non avenu. Quelque soient les difficultés liées aux clivages et aux intérêts, les Maliens doivent s’asseoir et se parler pour une issue honorable. Seul l’intérêt du pays devrait compter. Le pays s’est retrouvé dans cette situation par la faute de quelques groupuscules qui ont sapé l’intérêt général au profit des leurs. Nous sommes voulons, nous demandons cette concertation nationale. Et nous réitérons notre soutien aux forces armées et de sécurité du Mali dans le cadre de la libération du nord. On pourrait penser que vous êtes proches de l’ex junte de Kati qui avait proposé cette concertation. Qu’en dites-vous ? s’il y a une main invisible derrière ce bureau, ça ne peut être que la main de la jeunesse malienne. Ce bureau est adossé à  des convictions qui ne visent que l’intérêt de la jeunesse malienne o๠qu’elle soit. C’’est pourquoi nous avons été investis par nos camarades lors du congrès extraordinaire, afin que le CNJ sorte enfin de cercle vicieux de la politique politicienne. Un bureau politisé, on n’en veut plus à  la tête de notre structure.

Chambre de Commerce et d’industrie du Mali  : duel en interne

Lors d’élections à  la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali en 2006, un nouveau bureau consulaire a été désigné. La tendance sortante, dirigée par Ousmane Djittèye accuse pourtant l’équipe actuelle d’être dans l’illégalité. Mais pour Hama Abba Cissé, 2è vice président du bureau et proche de Jeamille Bittar, Président de la CCIM, cette accusation est infondée : «Â Nous sommes dans la légalité et notre mandat prendra fin le 31 juillet 2012 ». Le feuilleton judiciaire a duré près de deux ans suite à  la contestation du camp adverse par les «Â sept milliardaires», composé entre autres d’opérateurs économiques qui soutenaient Djittèye. Selon un document remis à  la presse , il est mentionné qu’ «Â après tous ces recours qui ont mis définitivement fin aux contestations, le ministre de l’économie, de l’industrie et du commerce, a convoqué les membres consulaires aux travaux devant conduire à  la mise en place du bureau de l’assemblée consulaire (lettre de convocation du 24 juillet 2008) qui a eu lieu le 28 juillet 2008 au Centre international de conférence de Bamako ». Le ministre des mines de l’industrie et du commerce après sa rencontre avec le bureau le 14 juin dernier a pour sa part, réaffirmé la légalité de l‘actuel bureau. Pas question d’une nouvelle élection Avec l’occupation des régions du nord, il est impossible d’organiser une élection générale sur le tout le territoire du Mali. Raison pour laquelle selon le vice président de la CCIM, une lettre a été adressé au ministre du tutelle pour annoncer la fin de leur mandat à  partir du 31 juillet prochain. Celui-ci a à  son tour saisi la Cour suprême pour une solution alternative puisque dans les textes de la CCIM, la loi n’a pas prévu la situation exceptionnelle que traverse actuellement le Mali. Pour ce faire, la cour suprême a fait sortir un arrêté en fixant le nombre d’un bureau consulaire normal à  13 membres pour la durée de la transition. Et la cour suprême a émis un avis favorable à  la prorogation du mandat du bureau de la CCIM.  La pomme de discorde vient de l’autre tendance. Le bureau actuel se veut sa reconduite en complément de l’autre tendance. Mais le camp d’Ousmane Djitteye veut la parité absolue pour la composition du bureau. C’est-à  – dire six (6) pour chaque à  tendance . Ce qui est sûr et certain, C’’est que le vice président de la CCIM Hama Abba Cissé a laissé entendre que Jeamille Bittar conduira le bureau de la transition quelque soit sa composition. D’o๠la formation au plutôt d’un bureau consensuel

Patronat du Mali : tournée du nouveau bureau dans les entreprises

l’organisation patronale des industriels ouvre la marche l’élection du président du Patronat avait eu lieu le 9 octobre dernier. Après avoir pris ses fonctions, Mamadou Sidibé et ses collaborateurs ont initié une série de visite qui devra les mener dans la quarantaine de groupements professionnels membres du CNPM. l’objectif de ces rencontres de travail, C’’est d’abord de présenter les nouveaux arrivants et ensuite, s’enquérir de l’état de santé des entreprises maliennes. Ces visites qui ont commencé par Bamako s’étendront à  l’intérieur du pays. La délégation se rendra notamment dans les régions de Koulikoro, Ségou, Mopti, Gao et Sikasso. l’honneur est revenu à  l’organisation patronale des industriels (OPI), de recevoir en premier le CNPM. Le personnel de l’OPI s’est réjouit de cette visite qu’il estime salutaire. Le premier vice-président de l’OPI, Cyrille Achkar a dépeint, en quelques mots, le fonctionnement de l’organisation et éventuellement, les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien. Il a indiqué que l’OPI réunit 68 industries et la manufacture ne rapporte que 4% du produit intérieur brut national. Un taux très bas par rapport à  la norme demandée par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Le président du CNPM a suggéré à  l’OPI d’établir un plan d’action de l’industrie tout en précisant les priorités. Il interpelle également les non payeurs des cotisations car celles-ci permettent à  une entreprise de payer ses employés, d’assurer les besoins matériels et de l’entretenir à  tout moment. Au niveau du patronat, il déplore le fait que « ce ne soient que les sociétés de téléphonies et les sociétés minières qui payent régulièrement leur cotisation. » Autonomie économique du Mali Par ailleurs, il parait important pour le Patronat d’établir une chaà®ne de complémentarité et de solidarité entre les producteurs et revendeurs (commerçants grossistes et détaillants). Il est impératif, à  en croire Mr Sidibé, que les entrepreneurs maliens se donnent la main afin d’avancer car, seul, personne ne peut s’en sortir. Ainsi, si les commerçants et les industriels unissent leur force, le Mali atteindra visiblement une autonomie économique et pourra être plus compétitif sur le plan international. Après les industriels, le patronat a rendu visite au secteur du bâtiment et des travaux publics. La seconde étape de la visite concernait l’Organisation Patronale des Entrepreneurs de la Construction du Mali (OPCOM). Cette rencontre d’échanges a été fortement appréciée par les entrepreneurs de l’OPCOM. Ils ont faits état de leur désarroi face aux entreprises de construction étrangères et chinoises en particulier. Selon eux le pays est en chantier mais les constructeurs maliens n’en tirent aucun profit. Un des membres, Moumouni Traoré explique que « nous sommes discriminés au profit des chinois qui raflent tous les grands marchés de construction. Sous le prétexte que nous ne sommes pas compétents et coûtons beaucoup plus chers que ces chinois. On nous juge avant même d’avoir évalué nos compétences. Je trouve ça dommage. Nous espérons que le nouveau bureau pourra y remédié le plus rapidement possible. » Le président Sidibé a assuré que toutes leurs doléances seront prises en compte et qu’il fera le nécessaire pour satisfaire le plus possible, les entrepreneurs du pays. Les inquiétudes se portent également sur la cherté du dédouanement des engins de construction. A cela s’ajoute le système de financement des marchés qui est à  revoir. Ces visites ont permis au CNPM de voir les réalités du terrain et les difficultés aux quelles sont confrontés au quotidien les entrepreneurs et industriels du Mali.

Nouveau bureau de l’Assemblée Nationale : un consensus de façade ?

Un nouveau bureau de l’Assemblée nationale a été mis en place sur fond de protestation de la part de certains députés même si certains pensent que le consensus a prévalu. A cette occasion, le parti PDES a constitué son groupe parlementaire. Conformément au règlement interne, les députés ont tenté de tenir compte des rapports de force dans l’élection du bureau. Pour la première fois, les députés ont procédé à  un vote groupé pour désigner les 9 vice-présidents et les 9 secrétaires parlementaires. Sur les 137 élus qui ont pris part au vote, 134 ont voté en faveur de la liste bloquée. Trois votants se sont prononcés contre. Au résultat, sur les 9 vice-présidents sortants, 7 ont été reconduits. Il y a donc deux entrées. Kalifa Doumbia remplace Alou Aya pour le compte du groupe parlementaire ACM au poste de 5è vice président.. l’ACM (alliance pour la Consolidation de la Majorité en leadership) compte aujourd’hui 6 partis politiques dont le BDIA, le MIRIA, l’UDD, l’USRDA, le PSP, le BARICA en son sein 12 députés représentés à  l’Assemblée Nationale du Mali. Ils sont tous de l’ADP. Le député SADI, Oumar Mariko, remplace Bréhima Béridogo du groupe parlementaire PARENA-SADI à  la 9ème vice-présidence. Parmi les secrétaires parlementaires, l’on note trois changements. Ibrahima Dianessy remplace Hamidou Konaté au poste du 1er secrétaire parlementaire pour le compte du groupe URD. Le nouveau 6è secrétaire parlementaire est Aboubacary Coulibaly qui prend la place de Idrissa Ouattara (ACM). Quant au poste de 9è secrétaire parlementaire, il est revenu à  Mme Saran Sinaté qui succède à  Mme Marie Sylla (groupe parlementaire CODEM). Le consensus écorné par des attaques Le consensus de façade a été écorné par deux attaques. La première est venue des rangs de la CODEM avec les véhémentes protestations du président du parti, député élu à  Sikasso, Housséini Amion Guindo. Pour le président de ce groupe parlementaire, l’honorable Alassane Abba, la répartition des postes entre les différents groupes parlementaire n’a pas été juste. «Nous ne sommes pas d’accord avec cette attribution des postes dans laquelle des groupes parlementaires ayant le même nombre de députés ne sont pas équitablement lotis. Cela nous a beaucoup lésé. Nous concluons que ceux qui sont majoritaires n’arrivent à  bien gérer notre institution. Comment pourront-ils bien gérer le pays? », s’est interrogé hier l’honorable Alassane Abba, élu à  Tombouctou. Au RPM, la reconduction d’Abdramane Sylla, soutenu par le président et le secrétaire général du parti, Bakary Tréta, a provoqué des grincements de dents dans les rangs des députés du parti des Tisserands dont on évoque des départs vers le PDES. Le cas d’Assarid Imbarcaouane est resté au travers de la gorge de nombreux députés de l’Adema-PASJ qui voulaient mettre fin au règne de ce qu’on appelle à  l’hémicycle « les dinosaures ». Ils doivent prendre leur mal en patience car les vieux semblent avoir toujours le contrôle.

Le PDS tient sa première réunion à Bamako : le bureau constitué

On pouvait croiser Hamed Diane Semega le nouveau président du parti PDES, ce mercredi dans le hall de l’hôtel Nord-Sud de Bamako. Autour de lui, une intense activité, des hommes et des femmes, tous membres du nouveau bureau du Parti pour le développement social et la solidarité, lancé samedi dernier au centre International de conférence de Bamako attendaient de participer à  l’aventure politique nouvelle. Ministres, opérateurs économiques, communicants, députés, tous sont pleins d’ambition en intégrant ce parti qui attire comme du miel. Des transfuges s’il en est, tel Ndiaye Bah, ministre du Tourisme et ex du CNID ou encore Jeamille Bittar, opérateur économique, qui cumule les mandats (Présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, président du Conseil Economique Social et Culturel) aujourd’hui 1er Vice président du parti PDES, ou encore Mme Simparan Saran Traoré, femmes d’affaires riche et à  qui la gloire ne fait pas peur. Un bureau hétéroclite Les membres du bureau sont au nombre de 128, avec en tête de liste, le Président du Parti, Amed Diane Semega, après lui le Cheval Blanc de San, Jeamille Bittar, dont le pouvoir économique dépasse les frontières du Mali. S’en suit le ministre du Tourisme, Ndiaye Bah, ex du CNID, 2è vice président. Ousmane Ba, député en 3è vice président et après lui, Bakary Togola, président de l’APCAM(L’assemblée permanente des chambres d’agricultures du Mali) en 4è position. Au Mali, nul besoin d’être un intellectuel pour nager dans les hautes sphères du pouvoir, l’argent suffit largement qu’importe vos convictions politiques. Toutefois, l’hétéroclisme des membres de ce bureau, qui compte une vingtaine de femmes, surprend. On y trouve de tout : des maires, des agents de la douane, des inspecteurs des finances, des employés administratifs, des ingénieurs et même des journalistes, en la personne de Baba Djourté, Secrétaire chargé à  la Communication, ascension logique, le journalisme servant de tremplin politique au Mali. Quelle conviction tirer du métier aujourd’hui ? Personnalités et pouvoir En 5è vice président de ce parti, nous aurons l’ex ministre Abdoulaye Diop, après lui, Hamane Niang, actuel ministre des sports se place en 7è vice président, suivi d’une femme, Oulématou Tamboura, 8è vice présidente, et l’inoxydable ministre de la culture, Mohamed el Moctar. Et oui Culture et politique font un heureux ménage. Et puis, il fallait une base à  tous ces électrons libres du Mouvement Citoyen, ex PDES, bref,on ne s’étonnera pas de trouver dans la liste des 10 premiers, Seydou Sissouma, ancien chef de la Cellule Communication de la présidence du Mali, en 10è vice président. Ouf, le carosse de tête, tient les rênes du parti. Avec assurance et monnaie sonnante à  la clé. A présent que le bureau est constitué, dans la plus grande discrétion et dans un hôtel, eh oui, o๠se trouvera le siège du nouveau parti ? L’affaire ne devrait pas être compliquée ! En attendant, nosu journalistes, apolitiques, ne sommes pas autorisés à  pénétrer la réunion, o๠chacun attend de prendre sa place. Mais le PDES ne fera t-il pas des déçus ? Puisqu’il fera la part-belle à  ceux qui l’ont imaginé depuis le départ. D’aucuns jugent le parti sans base réelle et sans programme politique, avec des esprits aussi variés et aux intérêts divergents, quelle ligne ce parti va t-il adpoter, sinon celle déjà  tracée par le Programme de Développement économique et social du Président de la République, oui le PDES est en marche, qui peut l’arrêter ? Et peut être, peut-être bien qu’un groupe de « fans » se lévera pour créer le parti du soutien à  Lobbo Touré, première dame du Mali, allons, le Parti du développement des femmes et de la Solidarité, PDFS… Affaire à  suivre

2è congrès de l’AMM : Boubacar Bah dit Bill, élu président du nouveau bureau

Au terme de ce congres, Boubacar Bah dit Bill, par ailleurs maire de la commune V du District de Bamako et candidat désigné et soutenu par l’Adema PSJ et la plate-forme, a été élu président de l’organisation des maires du Mali. Kader Sidibé s’est dérobé Bill emporte cette élection sans opposition majeure puisque son supposé challenger s’est finalement dérobé, en l’occurrence le président sortant, Abdel Kader Sidibé. Les nombreuses défections enregistrées dans le camp de ce dernier à  la veille de cette élection en seraient la principale cause, a-t-on appris. Conséquence : il n’y avait que la liste de la plate-forme en « lice ». Ainsi, Bill (avec 474 voix, 2 abstentions et trois contre) devient le deuxième président de l’histoire de cette institution après Abdel Kader Sidibé, son prédécesseur et non moins supposé challenger jusqu’à  l’heure du renouvellement de la présidence de l’Association des Municipalités du Mali (AMM). En clair, en l’absence de liste concurrente, Bill qui emmenait celle de la plate-forme a été élu d’office président de l’AMM et dirigera un bureau de 75 membres, tous de sa liste. l’Adema prouve son hégémonie Il faut rappeler que la bataille pour la présidence de l’AMM a fait couler beaucoup d’encre, le président sortant de l’association s’étant refusé de s’astreindre à  la consigne de son parti d’appartenance, à  savoir l’Adema qui lui avait préféré Boubacar Bah dit Bill pour briguer ce poste. Le dernier mot revient donc à  ce dernier. Faut-il cependant y voir une mauvaise appréciation du bilan du président sortant, qui pensait devoir sa réélection à  la tête de l’AMM à  la lecture qu’en feraient ses pairs ; ou à  tout le moins, des considérations politiciennes qui auraient prévaloir quand on sait plusieurs partis politiques emmenés par l’Adema avaient mis en place une plate-forme dite de gestion concertée de l’association des Municipalités du Mali. Au demeurant, la défection de Kader est jugée positive par certains observateurs, pour peu qu’elle mette son parti à  l’abri d’un clash. En bref l’Adema prouve une fois de plus son hégémonie en élisant Boubacar Bah dit bill le candidat du parti. Auparavant Kader avait étalé son état d’âme, et qui n’est pas allé par le dos de la cuiller pour critiquer l’ingérence des partis politiques dans la gestion de l’association.

Conseil économique et social et culturel : le nouveau bureau fonctionnel

Un bureau de consensus Le président fraà®chement élu a constaté que le consensus avait prévalu lors des opérations de vote avant de féliciter les différents présidents de commissions.. Pourtant dans les coulisses certains nouveaux membres n’ont pas caché leur surprise devant l’intensité de la fièvre suscitée par ces élections. Jeamille Bittar dans son allocution à  la cérémonie de clôture  a déclaré ! Outre ,le nouveaux président pense que les membres de ce nouveau bureau mesurent le poids des responsabilités que la constitution leur confère «Â  je sais que nous en montrerons dignes et que nous veillons à  émettre des avis toujours pertinents, attendus des pouvoirs publics, dans l’intérêt de notre pays, aux antipodes des considérations politiciennes » espère Bittar le déroulement des travaux la première journée des travaux de la session avait été consacrée à  l’élection de Jeamille Bittar au poste de président avec 32 voix sur les 53 membres présents(sur 58) et à  celles du vice président(Siaka Diakité) et des secrétaires(Tibou Telly et René Alphonse Barbier). Le lendemain mardi, les présidents de commission et leurs rapporteurs ont été élus. Au cours de la même plénière réunie dans la salle de réunion de l’institution à  Koulouba, la liste complémentaire des membres du bureau a été rendue publique. Ainsi Souleymane Massa Makan Keita prend la tête de la commission du développement rural dont le rapporteur sera Niakaté Goundo Kamissoko , le président de la commission économique et financière est Dionké Yaranankoyé. Présidents des commissions du CESC Et Seydou Diarra en est désormais le rapporteur. La présidence de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication est confiée pour un an à  notre consœur de Radio Guintan, Mme Ramata Dia et le poste de rapporteur à  Yéro Diallo directeur de publication du journal Tambour. Quant à  la commission des Affaires sociales et sanitaires, C’’est Sirima Traoré qui en prend les commandes avec comme rapporteur Mme Fanta Sangaré. La commission Sciences Techniques et environnementales est désormais présidée par Amadou Cissé. Le poste rapporteur est revenu Abdoulaye Amadou Diallo. Les réactions des membres de ce nouveau bureau Juste à  la fin de la cérémonie, nous avons approché certains membres de l’institution pour leurs impressions. Bakary Togola, président de l’APCAM est à  son troisième mandat « je rends grâce à  Dieu que toutes les opérations de vote se soient déroulées dans la paix sans problème. Bien vrai que Bittar est jeune mais son expérience dans le monde des affaires peut lui permettre de conduire ce bureau à  bon port. Je pense que nous ne sommes pas trompés de choix ». En réponse de notre question sur la candidature de Alphonse René pour le CESC, un membre de l’ Apcam , mais désisté à  la dernière minute ,Bakary Togola nous confie « je lui ai conseillé de renoncer à  sa candidature pour des raisons stratégiques car le moment n’est pas opportun pour briguer cette présidence » Fanta Sangaré, rapporteur de la commission des affaires sociales et sanitaire a révélé que Siaka Diakité président de l’UNTM voulait lui barrer la route pour Koulouba. « il y a un quiproquo entre Moussa Kanouté de l’UNTM et moi sur le mandat fini, il a juré de me barrer la route pour ce bureau, heureusement pour moi, je suis élue par la société civile et non l’UNTM, sinon notre syndicat à  l’ORTM est affilé à  l’UNTM.

Renouvellement du Bureau de l’Assemblée Nationale : la sérénité retrouvée

20 nouveaux membres élus Comparativement à  l’année dernière, le bureau mis en place n’a pas connu un grand changement au niveau des formations politiques et de nouvelles têtes ont émergé en remplacement à  d’anciens membres du bureau sortant. Ces changements sont survenus au sein du groupe parlementaire CODI o๠Ousmane Bah a été remplacé par Hamadaou Sylla (élu à  Dougouwolofila), qui devient 3ème vice-président. De même au niveau de l’ACM, Soungalo Togola a cédé sa place à  Aliou AYA, désormais 5ème vice-président. Touré Safiatou Traoré a remplacé Belco Bah au poste de 6ème secrétaire parlementaire, les autres membres ont conservé leur fauteuil. Une bataille de polochons Au compte du parti du soleil levant, Fanta Mantchini Diarra a mordu la poussière devant Hadi Niangadou, qui occupe la 8ème vice-présidence du bureau. Au sein du parti de la poignée de main (URD) o๠la désignation des postulants a failli frôler le pire, avec des menaces à  l’arme automatique, C’’est Djiré Pendaré Traoré qui a été retenue en devenant 4ème secrétaire parlementaire au détriment de Bréhima Dianessy. Notons que cette année, la désignation des candidats au sein des partis politiques pour le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, a failli tourner au vinaigre. Précisément au sein du parti de la poignée de main oà¹, selon une source fondée, les négociations ont été rudes : un certain Gossi Dramé voulait coûte que coûte occuper un fauteuil à  la place de la République. Malheureusement pour lui, C’’est Mme Djiré Pendaré Traoré qui fait son entrée à  la place de Bréhima Dianessy qui n’a pas pu résister à  la vague des concertations internes. Changements notoires Au niveau du CNID Faso Yiriwaton, le poste de 8ème vice-président très convoité a échu au jeune député de la commune II, Hadi Ali Niangadou, aux dépens de l’honorable Mme Sissoko Fanta Mantchini Diarra, élue à  Bamako en CV. Un désaveu pour Mountaga Tall, qui faisait toujours prévaloir l’argument de la promotion du « genre » pour soutenir la candidature et le maintien de Mme Sissoko à  la 8ème vice-présidence de l’Assemblée nationale. Cet argument n’est plus opératoire pour les adversaires de Mme Sissoko. A signaler que les différentes commissions parlementaires et de contrôle devront être mises en place. De même que le rapporteur général, à  partir du 13 octobre au 11 décembre. Au final, ils seront 48 membres dont 9 vice-présidents, 9 secrétaires parlementaires, 12 présidents de commissions parlementaires, 15 membres de commission de contrôle, 2 questeurs et 1 rapporteur général. A noter que les postes stratégiques n’ont pas changé de titulaire ; Younoussi Touré garde son fauteuil de 1er vice-président, 2ème vice-président Assarid Imbarcaoune (Adema), 1er questeur, Mamadou Cissé, Moussa Cissé est 2ème questeur, 1er secrétaire parlementaire, Hamidou Konaté(Urd), la 2ème secrétaire parlementaire est Djènèba Manguiraga (ADEMA).

Élection du Bureau du Parlement : vive tension dans l’hémicycle

Le spectacle auquel les parlementaires se sont livrés était ahurissant. Ils en sont arrivés aux mains à  qui mieux : la représentation du Peuple en cette occasion est devenue une arène ou plutôt un ring de boxe. Précision tout de même : les ‘’députés pugilistes » étaient du groupe parlementaire Urd. Motif : querelle de clochers. Les uns voulant à  n’importe quel prix garder leur fauteuil au sein du bureau sortant de l’Assemblée nationale, les autres, la détermination tout aussi aiguisée, tiennent enfin à  goûter aux délices dudit bureau. En somme des positions tranchées. Et faute du minimum d’accord, les membres du groupe parlementaire URD ont été éconduits à  tenir leur réunion hors cadre de l’hémicycle. Au siège de l’Urd le jeudi dernier, C’’est à  peine si l’on n’a pas frôlé le pire. Eviter le pire Par ailleurs si la tension n’est pas à  son comble au sein du groupe parlementaire CNID, elle crève les yeux entre deux de ses ténors. En l’occurrence l’honorable Mathini Diarra et Mamadou Niagadou. Toute chose qui ne manquerait pas d’éclabousser tout le groupe au regard du pouvoir d’influence de l’un comme de l’autre. Les Indépendants gardent leur calme Une autre précision de taille, les honorables parlementaires de l’opposition de même que les indépendants semblent contenir leur division interne. Et sur ce plan, ils font honneur au Peuple. l’épisode fâcheux du Code des Personnes et de la famille ne semble pas avoir calmé les ardeurs de certains députés. Et les empoignades entre les assoiffés de poste au sein du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, devront se poursuivre ce matin, puisque ledit bureau est élu aujourd’hui même à  partir de 10 heures. Satan n’a pas fini d’inspirer certains de nos députés.

Rapport 2008 du vérificateur général : « Il faut une morale au sein des services publics »

Tradition oblige ! Parmi les obligations qui lui incombent, le Vérificateur général doit élaborer et publier chaque année un rapport faisant la synthèse des faits constatés et des recommandations formulées par ses missions de vérifications au titre de la période de référence. C’’est donc un Sidi Sosso Diarra, en forme, (et ce malgré les tribulations judiciaires dont il a fait l’objet) qui était devant la presse, mardi à  l’hôtel Radisson. Au titre des réalisations de l’année 2008, le Bureau du vérificateur général (BVG) a produit en tout 49 rapports sectoriels contre 33 en 2007. Soit un accroissement de 52%. En effet, les 49 missions effectuées sont réparties comme suit : 21 vérifications financières, 13 vérifications de performance, 9 suivis de recommandations et 6 vérifications sur saisines. Ledit rapport couvre l’ensemble des orientations du Cadre stratégique pour la croissance et de la réduction de la pauvreté (CSCRP) ; à  savoir le développement du secteur productif, la consolidation des réformes du secteur public et le renforcement du secteur social. Ainsi, les missions effectuées ont mis à  nu, les disfonctionnements, qui hypothèquent la qualité et l’efficacité de la gestion des finances des politiques publiques ainsi que des programmes de développement. Un rapport précis Dans son intervention, le Vérificateur général, Sidi Sosso Diarra a levé le voile sur les faits saillants du présent rapport. Ainsi, indique-t-il, sur les 49 rapports émis, le manque à  gagner pour l’Etat et certaines structures vérifiées se chiffre à  98, 27 milliards de F CFA, sur la période allant de 2003 à  2007. Il convient de noter que sur cet important manque à  gagner, l’Institut national de prévoyances sociales (INPS) se taille la part du lion, avec 22 milliards de F CFA. Mais M. Diarra a précisé que sur les 98,27 milliards, son institution a jugé recouvrable un montant de 87,95 milliards. A en croire le VEGAL, les résultats engrangés par le bureau sont à  la hauteur de l’effort consenti par l’ensemble du personnel. Malgré les adversités, dit-il, perpétrées contre sa propre personne, visant à  jeter un discrédit sur les missions du BVG. « Nous avons vécu une année particulièrement difficile. J’ai moi-même fait l’objet d’un lynchage médiatique et d’un harcèlement judiciaire en complicité avec certains de mes collaborateurs. Mais une chose est sure. Le temps me donnera raison car les faits dont on m’accuse, sont infondés au vu de la loi. » Le prix Médias Bonne Gouvernance Toutefois, le VEGAL a vivement clamé la pérennisation de son institution qui, dit-il, est un précieux instrument dans le cadre de la bonne gouvernance. Au terme de ses propos, il a annoncé le lancement très prochain du  » Prix Médias Bonne Gouvernance » qui sera décerné chaque année, à  des journalistes qui seRONT distingués par leur engagement dans la lutte contre la corruption. Une innovation majeure du rapport 2008 est que, le BVG accorde de plus en plus d’importance au principe du « contradictoire ». A travers lequel, il rédige un rapport provisoire qu’il soumet aux différentes structures vérifiées. Et C’’est sur la base des observations et des discussions faites avec la structure concernée, que le rapport final (définitif) est rédigé.