Lutte contre le terrorisme et session parlementaire au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, sans oublier la lutte contre le terrorisme évoquée à la 74e session ordinaire de l’Organisation des nations unies (ONU) qui se tient actuellement à New York, aux Etats-Unis d’Amérique (USA).Le quotidien national Sidwaya affiche : «Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso plaide pour un mandat offensif de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali)».

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, s’est adressé à la communauté internationale, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le mardi 24 septembre 2019, à New York.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, indique que «Roch fait une piqure de rappel à l’ONU».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait observer que lors de la réunion spéciale sur le G5-Sahel à New York, il est ressorti que la Libye et Kidal constituent «les nœuds  gordiens à trancher».

Le journal rappelle que la  rencontre spéciale et extraordinaire, tenue à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, a permis de parler du «grand malade du Sahel central aux dunes et sillons ensanglantés et en proie aux appétits et convoitises les plus inavoués».

Aujourd’hui au Faso consacre sa Une à la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 25 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que lors de la cérémonie d’ouverture, hier mercredi, le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a invité les journalistes à «plus d’afro-optimisme».

Le journal Le Pays évoque cette actualité en titrant: «8e édition du FILEP : L’unité africaine au cœur des débats», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «FILEP 2019 : Parachever l’œuvre des pères fondateurs».

Abordant l’ouverture, la veille, de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, L’Observateur Paalga mentionne : «Loi de finance, gestion 2020 : Bala présage une part belle à la sécurité», tandis que Le Pays titre : «Vers un budget national pro-sécurité».

Le quotidien cité en second lieu relate qu’au cours des 90 jours que va durer la 2e session du parlement burkinabè, la représentation nationale examinera, entre autres, les projets de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2020, le projet de loi de finances rectificatives, le projet de loi de règlement, exercice 2018.

Un militaire burkinabé et deux assaillants tués dans une embuscade

Deux assaillants ont été tués suite à une embuscade tendue par des individus armés à Loada, une localité de la région du Centre-nord (plus de 100 km au nord de Ouagadougou), a appris APA mercredi auprès de l’armée nationale qui déplore la perte d’un de ses soldats.Selon le service de communication de l’armée, une patrouille militaire a été la cible d’une embuscade mardi soir dans les environs de Loada à 13 km de Dablo, dans la province du Sanmatenga.

La même source précise que le bilan provisoire de la riposte fait état aussi de motos des assaillants détruites.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

La politique domine la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’actualité nationale et internationale marquée par des sujets essentiellement politiques.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à Boureima Badini qu’il présente comme «proche de Blaise Compaoré (ancien président du Faso)» et  «un homme qui a eu à occuper d’importantes fonctions dans notre pays».

M. Badini, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) depuis lundi dernier, au lendemain de sa suspension des instances de la formation politique, déclare à la Une de L’Observateur Paalga que «Blaise doit pouvoir rentrer tranquilos (tranquillement) à Ziniaré (ville natale de Blaise Compaoré, Ndlr)».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, relate que le CDP a organisé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence de presse pour évoquer le congrès extraordinaire tenu dimanche dernier et la crise qui mine ledit parti, suite à l’exclusion et à la suspension de certains militants.

Le journal met en exergue les propos de Achille Tapsoba, premier vice-président du CDP qui pose la question de savoir: «Qu’est-ce que ceux qui sont partis représentaient par rapport à Salif (Diallo), Roch (Kaboré) et Simon (Compaoré) ?».

L’Observateur Paalga revient à la charge, en reprenant l’affirmation de Achille Tapsoba qui estime qu’«en démissionnant, Kadré (Désiré Ouédraogo) nous a facilité la tâche».  

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya aborde le «Sommet action climat», tenu le lundi 23 septembre 2019, au siège des Nations unies à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA).

Le journal rapporte que lors de cette rencontre organisée en marge de la 74e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs africains ont relevé l’inaccessibilité des fonds verts, notamment, le Fond vert climat.

Dans son commentaire ‘’Dialogue intérieur », Le Pays fait remarquer que «l’Organisation (ONU) doit faire sa mue».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, mentionne, en guise de titre : «74e  AG de l’ONU et G5-Sahel : C’est le chapitre 7 qui manque le plus».

Le commentateur relève que «si le dérèglement climatique a taraudé et occupé les esprits de l’aéropage de princes de ce monde réunis dans la maison de  verre new-yorkaise, les Africains, notamment ceux du Sahel avaient eux un problème domestique crucial et vital qui les turlupine quotidiennement : la lutte contre le terrorisme».  

Burkina: 18 milliards FCFA pour le 5e recensement général de la population

Le gouvernement du Burkina Faso va mobiliser 18 milliards de francs CFA pour organiser à partir du 16 novembre 2019 le 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), a annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances.Lassané Kaboré, qui s’exprimait à l’occasion du lancement officiel du RGPH, a précisé que l’opération va se dérouler du 16 novembre au 15 décembre 2019.

«Nous avons estimé que malgré le contexte sécuritaire, il est important d’avoir ce recensement», a déclaré le ministre, avant d’ajouter que l’approche novatrice consistera à utiliser les agents issus des communes.

Il ressort que les 18 milliards de FCFA destinés à l’opération sont mobilisés par l’Etat burkinabè et ses partenaires techniques et financiers.

Le recensement général de la population selon l’Etat, va mobiliser 20 916 agents recenseurs dont la formation débute le 30 septembre prochain.

D’après le Directeur général de l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD), Boureima Ouédraogo, les technologies de l’information et de la communication notamment les smartphones et les tablettes seront utilisées pour la collecte des données.

Les résultats préliminaires devraient être disponibles dès février 2020, suivi de la publication et de la diffusion résultats définitifs courant août-novembre 2020.

Le 5e  RGPH  au Burkina Faso vise, entre autres, l’actualisation des informations réalisées en 2006, le renouvèlement de la base de sondage, ainsi que la production d’indicateurs démographiques, économiques et sociaux fiables.

Le recensement de 2006 (4e) avait estimé la population du  Burkina Faso à  14 millions d’habitants, alors que celui de 1996 (3e) avait recensé 10 millions 300 mille habitants.

En 1985, l’on avait dénombré 7,9 millions habitants pendant le  deuxième recensement.

Le premier RGPH qui avait eu lieu en 1975  au moment où les Voltaïques (devenus Burkinabè en 1984) étaient au nombre de 5,6 habitants.

Développement et politique et au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce mardi, des sujets variés avec toutefois une dominante de ceux liés à la politique et au développement.«Commission climat pour la région du Sahel : Mobiliser les partenaires autour du plan d’investissement», affiche le quotidien national Sidwaya qui évoque ainsi, la réunion consultative de la commission climat pour la région du Sahel, tenue dimanche dernier à New York aux Etats unis d’Amérique (USA).

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a coprésidé, avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, la rencontre.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, traite du Fonds d’entretien routier au Burkina Faso, signalant que «les voyants sont au vert».

Quant au journal privé Le Pays, il revient sur le Forum national des jeunes (FNJ), tenu la semaine dernière à Bobo-Dioulasso, la capitale économique, en se posant cette question : «Quel impact sur les préoccupations réelles des jeunes ?».  

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même quotidien informe que Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini, deux militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont démissionné de cette formation politique.

A ce propos, Sidwaya précise que «suspendu, Kadré Désiré Ouédraogo démissionne».

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge : «Jeu de massacre ou opération de salubrité politique ?», avant de rappeler que la crise ouverte au Sein du CDP est entrée dans une nouvelle phase à l’issue du congrès extraordinaire tenu le dimanche 22 septembre à Ouagadougou.

«En effet, statuant sur les problèmes de discipline et de cohésion, l’instance suprême du parti a procédé à l’exclusion de dix-sept cadres et militants du parti…», relate Le confrère.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole à Me Stanislas Sankara, vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la renaissance des partis sankaristes (UNIR/PS, majorité présidentielle).

 Celui-ci déclare, à propos de la crise au sein de l’ex-parti au pouvoir, que «je souhaite que ces querelles intestines au sein du CDP puissent définitivement l’imploser».

C’est à juste titre que Le Pays croit savoir que «l’ex-parti au pouvoir se tire une balle dans le pied».

Burkina: sept morts dans un accident de la circulation

Un accident de circulation survenu dimanche soir à l’ouest du Burkina Faso, sur la Route nationale n°1 reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso a fait sept morts et six blessés, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon des témoins, l’accident s’est produit dimanche aux environs de 19 heures 30 mn à Makognadougou, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, entre un camion-remorque d’immatriculation malienne et un mini car de marque Dina.

Les blessés, précise-t-on, ont été évacués et pris en charge au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

La crise au CDP fait les choux gras de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement la situation de crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), non sans s’intéresser au forum de jeunes, tenu récemment à Bobo-Dioulasso.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (Capitale économique du Burkina), rapporte qu’à l’issue du congrès extraordinaire du CDP, tenu la veille à Ouagadougou, certains membres du Bureau politique national ont été exclus des instances du parti.

Le journal cite à sa Une, des noms comme Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Fati Ziba, Salia Sanou et Mathieu Sanou, définitivement exclus du CDP, soulignant que d’autres militants tels que Boureima Badini, Juliette Bonkoungou et Roland Diallo, sont suspendus pour 12 mois.

«CDP : Le congrès nettoie les écuries d’Eddie», arbore, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui présente l’image du président du CDP, Eddie Kombgoïgo.

Le confrère rapporte que «finalement tenu hier dimanche 22 septembre 2019 après une décision favorable de la justice, le congrès extraordinaire du CDP a prononcé des exclusions et des suspensions à l’encontre de nombreux militants, dont plusieurs cadres».

L’Observateur Paalga publie les listes complètes des exclus et des suspendus du CDP, avant de parler de «la victoire judiciaire de Komboïgo».

Quant au quotidien Le Pays, il met en exergue : «Congrès extraordinaire du CDP : Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Salia Sanou, Rasmané Daniel Sawadogo…exclus», avant de publier la «réaction de quelques exclus».

Le même journal revient sur la 19e édition du forum national des jeunes, tenu du 18 au 21 septembre à Bobo-Dioulasso, titrant : «Les jeunes ont posé leurs préoccupations au président».

A ce sujet, L’Observateur Paalga fait remarquer que lors du face-à-face entre les jeunes et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, celui-ci a fait des propositions.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, indique que «la jeunesse burkinabè (était) en conclave à Bobo-Dioulasso».

L’éditorialiste du journal, évoquant cette rencontre, fait observer la nécessité de «changer de vision», précisant qu’«à chaque forum ses enjeux et sa cible».

«Celui (le forum) qui s’est tenu à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, du 18 au 21 septembre interpelle clairement la jeunesse sur son +son rôle et sa responsabilité dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergeante dans un contexte de lutte contre l’insécurité+», rappelle l’éditorialiste de Sidwaya.

Burkina: plus de 2 100 écoles affectées par le terrorisme (ministre)

Faisant l’état de la situation des établissements affectés par l’insécurité à l’orée de la rentrée scolaire 2019-2020 au Burkina Faso, le ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro a indiqué que 2 152 écoles ont été fermées du fait du terrorisme dans le pays.Selon le ministre, les chiffres datant du 21 juin 2019, montrent également que ces écoles fermées touchent 296 757 élèves répartis dans les régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. 

Stanislas Ouaro regrette aussi que « 192 établissements post-primaires et secondaires accueillant 42 720 élèves soient également fermés », ajoutant que 879 enseignants du primaire sont touchés et devraient être redéployés dans d’autres zones du pays.

Néanmoins, Pr Ouaro assure que les préparatifs de la rentrée scolaire 2019-2020 se déroulent globalement dans de bonnes conditions, précisant que la rentrée administrative est effective depuis le 16 septembre dernier. 

«En attendant la rentrée pédagogique prévue le 1er octobre prochain, la plupart des enseignants du primaire ont commencé leur conférence pédagogique. Tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité dans les zones d’insécurité», a-t-il fait remarquer.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Forum des jeunes et lutte contre le terrorisme traités par les journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi matin, traitent de l’actualité nationale marquée par le terrorisme et le forum des jeunes qui referme ses portes, aujourd’hui, à Bobo-Dioulasso.«Forum national des jeunes : le président du Faso échange avec les jeunes sur leurs préoccupations», affiche NetAfrique.Net qui reprend une dépêche de la Direction de communication de la présidence du Faso.

L’article relate que les principales préoccupations exposées par les jeunes des treize régions du Burkina Faso se rapportent, entre autres, à leur employabilité, au financement des projets, à l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers la création d’écoles, de centres de formation et l’ouverture de filières professionnalisantes.

Il évoque également la mise en place d’un plan de réinsertion sociale des jeunes déplacés pour cause d’insécurité.

De son côté, Lefaso.net titre : «Forum national des jeunes : La contribution de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le terrorisme au cœur des échanges».

Ce site d’information rappelle que l’édition 2019 du forum national des jeunes se tient à Bobo-Dioulasso du 18 au 21 septembre, sous le thème  «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité».

Parlant de terrorisme, Lefaso.net renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réaffirmé «l’engagement de l’Etat à tout mettre en œuvre pour vaincre le terrorisme, en évoquant l’attaque qui a eu lieu le 19 septembre à Toéni dans la province du Sourou, et qui a fait 5 morts parmi les forces de défense et de sécurité».

A ce propos, Fasozine.com et Wakatséra.com titrent en chœur: «Attaque terroriste de Toéni : le président du Faso réitère la nécessité de l’implication de tous».

Quant à Burkina24.com, il reprend un extrait de la déclaration du président Kaboré sur sa page Tweeter lorsque celui-ci, évoquant l’attaque de Toéni mentionne : “Je suis profondément meurtri…”.

Burkina: le président Kaboré exprime sa compassion après la mort de cinq soldats

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a exprimé, vendredi, sa compassion aux familles des cinq militaires tués hier soir dans une embuscade tendue par des terroristes à Toéni (nord-ouest).Selon le service de communication de la présidence du Faso, le président Kaboré a également «souhaité un prompt rétablissement aux blessés».

Le chef d’Etat évoquait l’attaque terroriste qui a coûté la vie à cinq militaires burkinabè et blessé deux autres, à Toéni, dans la province du Sourou (nord-ouest), à plus de 200 km de Ouagadougou.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel), où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Cinq soldats burkinabè tués dans une embuscade à Toéni (nord-ouest)

Cinq soldats burkinabè ont été tués la nuit de jeudi à vendredi dans une embuscade dans la zone de Toéni, dans la province du Sourou (région de la Boucle du Mouhoun) à plus de 200 km de la capitale, Ouagadougou, a APA vendredi de source locale.Selon cette source, «l’embuscade menée hier (jeudi) nuit par des individus armés non encore identifiés, a fait également deux blessés parmi les soldats d’une patrouille militaire».

Une autre source proche de l’armée nationale précise que quatre des cinq soldats tués sont issus du 25e  Régiment parachutiste commando (RPC) basé à Bobo Dioulasso. Il s’agit d’un Caporal, d’un soldat de 1re classe et deux soldats de 2e  classe.

Le 5e  soldat tombé serait un adjudant-chef issu du 23e  Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou (capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. 

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Les avocats mauritaniens s’élèvent contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement

Le Conseil de l’Ordre national des avocats en Mauritanie, a fait savoir dans un communiqué transmis à APA vendredi, s’être élevé contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement et qui soustrait à ses membres la prérogative d’une partie des actions légales devant être notariées.La nouvelle loi modifie une autre qui accordait aux avocats la prérogative de rédiger certains contrats à l’instar de ce qui est en vigueur dans beaucoup de régimes similaires comme au Maroc ou au Sénégal, a expliqué le Conseil.

Il souligne que les modifications approuvées par le gouvernement l’ont été sans concertation aucune avec le barreau, faisant que les actions soustraites aux compétences des avocats rentrent désormais dans le ressort des notaires.  

Commentant la nouvelle mesure, le ministre de la Justice mauritanien, Haimoud Ould Ramdan, a expliqué pour sa part qu’elle fixait la liste des actions légales qui doivent être notariées, précisant en outre que les contrats relatifs aux fonds du commerce restent de la compétence des avocats

Par ailleurs, Ould Ramdan a indiqué, dans un point de presse la nuit dernière à Nouakchott, que les modifications en question apportent une simplification des procédures et une plus grande clarté dans les attributions des avocats et des notaires en matière d’élaboration des contrats liés aux fonds de commerce.

Education et politique meublent la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent des sujets liés à la politique, notamment la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), sans oublier l’éducation.«La situation ne permet pas à certaines écoles de rouvrir», arbore le quotidien national Sidwaya qui cite ainsi, le ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro. 

Le journal rapporte que le ministre Ouaro, était face aux journalistes, le jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou.

«La rentrée scolaire 2019-2020, le bilan des examens spéciaux, le point des affectations spéciales pour nécessité de service, étaient entre autres points-clés de cette conférence de presse du gouvernement», écrit Sidwaya.

De  son côté, le journal privé Le Pays titre : «Rentrée scolaire 2019-2020 : Près de 12 000 agents affectés par nécessité de service».

Quant au journal Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos du ministre de l’Education nationale déclarant que «42 720 élèves des régions de l’Est, du Centre-est, du centre-nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel (sont) affectés par la fermeture de leurs écoles».

Le même quotidien privé évoque  le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), avec cette interrogation à sa Une : «Eddie Komboïgo (président du CDP) et le bureau exécutif national, victimes de leurs succès ?».

Pour sa part, Le Pays reprend à sa Une les propos d’un groupe des membres du bureau politique de l’ex-parti au pouvoir qui dit : «Nous ne reconnaissons plus les responsables actuels du CDP comme dirigeants de parti».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) met en exergue : «Les frondeurs du CDP reviennent à la charge».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, dans sa ‘’Lettre pour Laye » aborde la crise au CDP à travers l’article intitulé : «Le congrès du CDP sous la toge du juge».  

Présidentielle tunisienne et faits de société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font la part belle aux faits de société, sans oublier la politique, notamment la présidentielle en Tunisie.«Tunisie: la révolution par les urnes», titre le quotidien national Sidwaya qui fait remarquer dans son ‘’L’autre regard » que «l’universitaire à la retraite Kaïs Saïed est sorti vainqueur du premier tour de la présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre : «Second tour de la présidentielle tunisienne : L’ovni et le bagnard», rappelle que «le second tour de la présidentielle en Tunisie, opposera, à une date qui n’est pas encore précisée, Kaïs Kaïed et Nabil Karoui».

Il souligne que les deux finalistes qui faisaient partie d’un «peloton touffu de candidats», ont récolté respectivement, 18,40% et 15,58% de voix, à l’issue des résultats du 1er tour officialisés, hier mercredi.

Dans sa rubrique ‘’Sur la braise », le quotidien privé Le Pays fait observer que deux anti système sont au second tour de la présidentielle en Tunisie.

Selon le journal, il s’agit d’une évolution «vers le parachèvement du Jasmin dans les urnes».

Le commentateur mentionne que «ces résultats constituent une victoire pour le peuple tunisien», avant de conclure que «c’est à lui (le peuple tunisien) d’œuvrer pour le parachèvement de sa révolution».

Le même journal évoque le lancement, la veille, des concours directs de la fonction publique session 2019, renseignant que les chiffres donnent «cette année, 1 247 751 candidats, à l’assaut de 5 892 postes à pourvoir».

De son côté, Sidwaya informe que pour ces concours directs, ce sont 28 220 candidats de la région du Centre-sud qui se disputent les postes à pourvoir.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il consacre sa Une au forum des jeunes qui se déroule à Bobo-Dioulasso, mettant en exergue : «C’est parti depuis la ville de Sya (autre nom de la capitale économique, Bobo-Dioulasso) !».

A la Une de L’Observateur Paalga, l’on aborde un autre fait de société, sous le titre : «Village de Satiri (à une trentaine de km de Bobo-Dioulasso): Querelle autour d’un bonnet».

Burkina: les télévisions privées payeront 75 millions de FCFA/an pour la TNT

Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer la somme de 75 millions de francs CFA pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT), a-t-on appris jeudi auprès de la Primature.Selon un communiqué du service de communication de la Primature, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

Politique et sécurité en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la sécurité et à la politique.«Lutte contre le terrorisme : L’envoyé spécial de la France pour le Sahel à Kosyam», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, hier mardi au palais présidentiel de Kosyam, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigo.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de la coopération militaire, informant que le général Towsend du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) était, la veille,  chez le président Roch Kaboré.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré qui évoque la situation sécuritaire dans la région du Centre-nord.

Selon le religieux, «l’Etat devrait se manifester davantage dans cette région (Centre-nord)».

Le même journal relate que des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, son traditionnel point de presse hebdomadaire, au cours duquel, ils ont abordé, entre autres sujets, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la crise de la santé et la répression (lundi dernier) de la marche de l’Unité d’action populaire (UAP).

Concernant le dernier point, à savoir la répression de la marche de l’UAP, L’Observateur Paalga fait observer que «pour le CFOP, il n’y avait pas de quoi fouetter…».

A ce sujet, le journal Le quotidien reprend, à sa Une, les propos du représentant du CFOP qui déclare : «le peuple a l’impression que le régime actuel a trahi l’esprit de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il mentionne qu’à propos de la marche du 16 septembre, «+les marcheurs se sont exprimés de manière pacifique+, selon le CFOP»

De son côté, Le Pays (privé) précise que les échanges avec la presse ont été conduits par les représentants du CFOP que sont le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré et le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo.  

La marche avortée des syndicats fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire » que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume », le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».

Lutte contre le terrorisme et grève, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale relative aux mouvements sociaux, sans oublier le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, tenu le weekend écoulé à Ouagadougou.«Sommet sur le terrorisme: Un engagement d’un milliard de dollars US pour vaincre les forces du mal», arbore le quotidien national Sidwaya.

Le journal informe que le sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est achevé, le samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, avec à la clé, plusieurs décisions. 

Pour sa Part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Lutte contre le terrorisme : le CEDEAO apporte 1 milliard de $ à l’effort de guerre».

Quant à Le Pays, il met en exergue : «La CEDEAO se dote d’un plan d’action pour vaincre l’hydre», avant de publier «le communiqué final du Sommet».

Sous le titre : «S’ouvrir ou périr», Sidwaya consacre également son éditorial au sujet.

Pour l’éditorialiste, «contrairement à ce que d’aucuns pensent, le sommet extraordinaire de Ouagadougou est loin d’être un de plus ou du surplace», ajoutant que «par ailleurs, ce geste de la CEDEAO montre que les pays ont compris qu’ils ont beau avoir des armées bien équipées et bien formées, ils ne peuvent pas grand-chose si derrière leurs frontières, c’est le vide».

«Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Le G5-Sahel sous éteignoir, vive le G5-Sahel-côtier !», s’exclame, de son côté, Aujourd’hui au Faso.

Ce journal privé renseigne que de la rencontre de Ouagadougou, il ressort que la CEDEAO va devoir se coltiner la somme de 1 milliard de dollars et d’ici 3 mois au sommet de décembre à Abuja, arrêter un plan d’actions en 8 points qui sera déployé, sur 2020-2024. 

Le confrère croit savoir qu’«en décidant d’étendre la sphère géographique de ce G5-Sahel aux pays côtiers et même au Cameroun par exemple, la CEDEAO voit grand, en même temps qu’elle signifie le demi-échec de cette force censée jalonner 5 000 hommes tout au long de 3 fuseaux sahéliens pour circonscrire un terrorisme, qui paradoxalement est très actif ces derniers mois au Burkina et au Mali».

Revenant sur la marche-meeting de l’Unité d’action populaire (UAP), prévue pour ce lundi, Aujourd’hui au Faso pose la question de savoir : «Quelle issue dans le bras de fer gouvernement/UAP ?». 

Dans ses ‘’Confidences du weekend », Le Pays mentionne : «Marche-meeting du 16 septembre : la manif interdite à Ouaga par la mairie». 

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), à travers sa rubrique ‘’Autant le dire », titre : «Grève et marches +c’est aujourd’hui, c’est demain». 

Sommet CEDEAO : un plan d’action antiterroriste à un milliard de dollars

La Conférence des Chefs d’état et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), élargie à la Mauritanie et au Tchad, a annoncé samedi à Ouagadougou un plan d’action quadriennal (2020-2024) à un milliard de dollars pour freiner la propagation du terrorisme dans la région.Cette décision prise à l’issue des travaux du sommet extraordinaire tenu dans la capitale burkinabé concerne plusieurs domaines, notamment la mutualisation des forces de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme, la mise en place d’un système de transmission des données, la formation et l’équipement des Forces de défense et de sécurité, l’exécution de projets de développement dans les zones affectées par le terrorisme, le financement des projets à impact rapide et créateur d’emplois.

Pour la mise en œuvre de ce plan d’action, les Chefs d’état se sont engagés à mobiliser les ressources financières à hauteur d’un milliard de dollars.

Le plan et son budget seront présentés en décembre lors du prochain sommet de la CEDEAO mais l’argent collecté à travers les contributions internes devra servir à « renforcer les capacités opérationnelles des armées nationales » ainsi que des forces conjointes comme le G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du Bassin du lac Tchad.

La Conférence a ainsi sollicité par un appui technique et financier des partenaires latéraux et multilatéraux pour l’accompagnement à la mise en œuvre des décisions de ce sommet.

Elle a également lancé un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU, en relation avec l’Union Africaine à une résolution urgente de la crise en Libye qui constitue un véritable foyer d’alimentation du terrorisme.

« La communauté internationale a des devoirs vis à vis du Sahel: c’est la communauté internationale qui est à la base de la crise libyenne », a martelé le président nigérien Mahamadou Issoufou qui estime ainsi que « la communauté internationale ne peut détourner le regard et doit assumer ses responsabilités ».

Sommet CEDEAO: Le président Issoufou plaide pour un engagement ferme contre le terrorisme

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou a appelé samedi à Ouagadougou à un engagement ferme et une coordination efficace entre les différents acteurs pour mieux lutter contre le terrorisme et les autres fléaux existants dans l’espace CEDEAO et en particulier dans la région du Sahel.S’exprimant à l’ouverture de la session extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur la lutte contre le terrorisme, le chef de l’état nigérien a d’abord reconnu l’impératif de garantir la sauvegarde de l’intégrité territoriale, la sauvegarde des institutions démocratiques républicaines et la sécurisation de tous les citoyens, ainsi que la protection de leurs biens.

Cependant, il soutient que « ces objectifs politiques ne peuvent être atteints que si nous nous engageons fermement à éradiquer le terrorisme, la piraterie maritime, le crime organisé, les conflits intercommunautaires et le banditisme ».

Pour sa part, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, la gravité et la complexité de la question terroriste imposent une coopération entre États, en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun.

« C’est pourquoi nos États doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignements, équiper et former nos forces de défenses et de sécurité pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’ouest », a alerté le président Kaboré.

Le rapport dressé par le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, révèle quelque 2.200 attaques terroristes ces quatre dernières années, faisant au moins 11.500 morts et des milliers de blessés, ainsi que des millions de déplacés.

Au-delà, les attaques terroristes ont, poursuit Jean-Claude Brou, ont considérablement affecté l’activité économique et exacerbé des conflits intercommunautaires dans la région du Sahel.

Ce Sommet extraordinaire sur le terrorisme a également été une occasion d’examiner les différentes initiatives prises jusqu’à ce jour et de redéfinir les domaines d’intervention prioritaire pour endiguer la propagation des attaques terroristes dans la région ouest-africaine et particulièrement dans le Sahel.

La force multinationale du G5 Sahel composée de soldats des pays membres (Mauritanie, Mali, Burkina, Niger, Tchad) devra d’ailleurs atteindre à terme 5.000 éléments pour remplacer les forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans la région.

La CEDEAO, un espace mieux adapté pour gérer une approche structurée de la problématique sécuritaire du Sahel (ministre marocain)

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a affirmé, samedi à Ouagadougou, que la CEDEAO « est l’espace le mieux adapté pour gérer une approche structurée et mutualisée de la problématique sécuritaire du Sahel ».Intervenant à l’ouverture du Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a relevé que les efforts déployés dans la région en matière de lutte contre le terrorisme sont « substantiels » bien que les réalisations restent « parcellaires ».

Selon lui, « la recette miracle contre le terrorisme reste à trouver. Mais, les bonnes pratiques existent déjà ».

Rappelant que le Maroc a été, lui aussi, touché par le fléau du terrorisme, il a assuré que le Royaume est animé par une véritable démarche de coopération et un authentique esprit de partage.

Revenant sur l’expérience du Royaume, le ministre a relevé que l’approche marocaine repose sur « une vision tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dès l’entame de Son règne: coopérative et humaine ».

Coopérative, car le Maroc a été pionnier dans la détection de la menace terroriste dans la région du Sahel et du Sahara, a-t-il expliqué, en citant à cet égard un extrait du Discours du Trône de 2014 dans lequel le Souverain avait appelé à « une riposte collective aux organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs ».

L’approche humaine est articulée, quant à elle, autour d’un triptyque indissociable: sécurité, développement humain et formation, a encore souligné le ministre marocain, pour qui « la dimension sécuritaire est nécessaire, bien qu’insuffisante à elle seule ».

Par ailleurs, a-t-il ajouté, le développement humain, est la clé de la durabilité de l’action contre le terrorisme.

« Assécher le terreau du terrorisme, commence par assécher les affluents qui irriguent : précarité, chômage, déficit éducatif … Créer de la richesse, c’est appauvrir le terrorisme et le priver de ses arguments les plus accrocheurs », a affirmé M. Bourita, en soulignant, au passage, l’importance de la dimension formation.

Face aux défis de la lutte contre le terrorisme, le ministre a indiqué que le Maroc répondra présent à chaque fois que son soutien est utile, notamment en matière de formation des forces de sécurité, d’échange de renseignement et de formation des prédicateurs. Le Royaume n’a jamais hésité à partager son expérience, avec les pays alliés, frères et amis, a-t-il fait savoir, en affichant la disposition du Maroc à apporter son soutien à la mise en place du Collège de Défense du G5 Sahel à Nouakchott.

S’agissant de la participation du Royaume à ce sommet, il a indiqué que la présence du Maroc à ce sommet extraordinaire, en partenaire de premier plan de la CEDEAO, se veut une marque de l’excellence des relations d’amitié et de coopération avec l’ensemble des pays de la région.

Ce sommet, qui tombe à point nommé, répond à des attentes concordantes pour une action durable, volontariste et concrète, de même qu’il marque une inflexion dans le traitement de la problématique terroriste dans notre région, a-t-il ajouté.

Sur instructions royales, une délégation composée de M. Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, M. Mohamed Yassine Mansouri, représente le Souverain aux travaux de cette session.

L’invitation à ce Sommet extraordinaire, témoigne du rôle du Maroc en tant que partenaire de premier plan pour ce groupement régional et les autres institutions dédiées à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la région.

Terrorisme : Près de 400 attentats commis en Afrique de l’Ouest durant les 5 premiers mois de 2019 (ministre marocain)

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita a fait savoir que durant les cinq premiers mois de l’année en cours, près de 400 attentats terroristes ont été commis en Afrique de l’Ouest, ajoutant que le mouvement terroriste « Boko Haram » a perpétré, lors de la dernière décennie, 39.000 attentats et déplacé 2 millions de personnes de leurs régions.Dans une déclaration à la presse, en marge de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, ouverte dans la capitale burkinabè avec la participation du Maroc, le ministre marocain a appelé les pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à prendre le leadership dans la lutte contre le terrorisme.

« Depuis le déclenchement des évènements du Mali, la position du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi a été claire. C’est à la CEDEAO de prendre en charge ce dossier. C’est à cette organisation sous régionale qu’il incombe d’agir dans son espace, loin des tiraillements, des petits calculs et des intérêts égoïstes », a-t-il dit.

M. Bourita a souligné dans ce sens que le Royaume est présent à cette session extraordinaire suite à l’invitation adressée par le président en exercice de la CEDEAO, Mohamadou Issoufou, Président de la République du Niger, à SM le Roi Mohammed VI pour prendre part à ce conclave en tant qu’invité d’honneur.

« Le Souverain a eu la bienveillance de répondre favorablement à cette invitation en dépêchant une délégation de haut niveau composée du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale et du Directeur Général des Études et de la Documentation, afin de Le représenter lors de cette réunion », a-t-il expliqué.

Selon le ministre, « la participation du Maroc aux travaux de cette conférence n’est pas du tout surprenante au vu des relations exceptionnelles liant le Maroc à la région ouest-africaine », soulignant que le Royaume s’est engagé depuis bien longtemps dans les efforts des pays de la région pour endiguer le terrorisme.

La présence marocaine à ce sommet, a poursuivi M. Bourita, a été également l’occasion de mettre en avant les efforts accomplis par le Maroc pour soutenir les pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme, dans le cadre d’une approche holistique.

« Le rôle des appareils sécuritaires marocains est reconnu sur les plans régional et international. Le Maroc a toujours partagé son expérience et son expertise avec les pays ouest-africains en matière sécuritaire », a soutenu le ministre.

Dans le domaine militaire, le Royaume forme des centaines de militaires issus de cette région et participe également, à travers l’envoi d’officiers des Forces Armées Royales (FAR) dans ces pays, à la formation des militaires des pays de la CEDEAO et de la Mauritanie, a-t-il relevé.

Dans le domaine économique, l’action royale a toujours été orientée vers la lutte contre la précarité et en faveur de projets qui ont un impact social et direct sur la population, a-t-il précisé, estimant que « la lutte contre le terrorisme sous-tend une guerre contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion ».

« On peut gagner la bataille militaire contre le terrorisme, mais si on ne s’attaque pas aux idées terroristes et à la radicalisation des esprits, on aura toujours à faire face à une régénération de ce phénomène, d’où l’importance, a-t-il dit, accordée par le Souverain à la formation des imams africains ».

A cet égard, l’Institut Mohammed VI de formation des imams mourchidines et mourchidates compte aujourd’hui plus de 1000 étudiants qui y poursuivent leurs cursus de formation, dont 93 pc appartiennent à la région de la CEDEAO, plus le Tchad, a-t-il noté.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connait la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Le terrorisme a atteint un niveau très alarmant (président Kaboré)

Le président du Faso, président en exercice du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré samedi à Ouagadougou, qu’«au cours des six derniers mois, les conséquences des attaques terroristes ont atteint un niveau très alarmant».Le président Kaboré qui s’exprimait à l’ouverture du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a relevé que «les menaces directes ou indirectes transcendent les frontières».

Il a ajouté que «désormais nous sommes tous exposés et aucun pays n’est à l’abri d’attaques terroristes».

A en croire le chef de l’Etat burkinabè, «l’escalade de la violence et de l’insécurité ont déclenché une crise humanitaire sans précédent, faisant plusieurs millions de déplacés internes, de nombreuses victimes militaires et civiles, des écoles et infrastructures de santé fermées et des symboles de l’Etat détruits».  

C’est à juste titre que Roch Marc Christian Kaboré estime qu’au regard de la situation et de sa complexité, la coopération entre Etats ne se pose pas en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun.

«C’est pourquoi nos Etats doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignement, équiper et former nos Forces de défense et de sécurité pour renforcer leur capacité opérationnelle dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’ouest», a-t-il argumenté. 

La session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se tient à  Ouagadougou autour du thème de la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue le 29 juin dernier à Abuja au Nigéria.

En plus de la quinzaine de présidents de pays membres de la CEDEAO, la rencontre dont les conclusions sont attendues ce samedi après-midi, regroupe le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby.

 L’on a également noté, entre autres, la présence du président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, du président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et du sahel, Dr Ibn Chambas.

Ouverture du Sommet de la CEDEAO sur la lutte antiterroriste

La capitale burkinabé accueille samedi un sommet extraordinaire des chefs d’État ou de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré à la lutte antiterroriste dans la sous-région et le défi sécuritaire du G5 Sahel.Outre la quinzaine de présidents de la CEDEAO, le dirigeant mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby prennent part aux travaux rencontre tandis que le Roi Mohammed VI est représenté par une délégation composée du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, Mohamed Yassine Mansouri.

Les travaux de cette session extraordinaire de Ouagadougou offrent un cadre de concertation sur l’état de la coopération dans la lutte contre le terrorisme dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

« Depuis plusieurs années, nos États font l’objet d’attaques terroristes sans précédents malgré les efforts consentis par nos pays pour endiguer cette gangrène, » a reconnu le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture vendredi à Ouagadougou des travaux du Sommet de la 10è conférence des Chefs d’États es pays du G5 Sahel.

Pour venir à bout du terrorisme dans le Sahel, il estime que « l’opérationnalisation de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel s’avère extrêmement impérative et urgente ».

La force multinationale du G5 qui devait comprendre 5.000 hommes issus des armées des pays membres pour prendre progressivement le relais des Forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans le Sahel.

L’énergie, une priorité stratégique pour le Sahel (Kaboré)

L’accès à l’énergie est l’une des composantes de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel, a déclaré vendredi à Ouagadougou le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.Il s’exprimait lors du Sommet du G5 Sahel consacré à l’énergie, et axé sur l’initiative « Desert to Power » sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socioéconomique des pays du G5 Sahel »

Cette initiative, selon le président Kaboré, entre dans la perspective de relever le défi de la transition énergétique amorcée en 2016 avec l’adoption du document de la « Stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel ».

Le sommet qui a réuni les chefs d’état du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie, en présence des partenaires techniques et financiers, vise à asseoir une sécurité énergétique à travers cette initiative de la Banque Africaine de Développement en pour la mise en place d’une capacité de production d’au moins 1100 mégawatts.

Pour ce faire, la BAD s’engage à octroyer 20 millions de dollars au G5 Sahel pour l’exécution de ce projet.

Par ailleurs, le président Kaboré qui considère « le déficit énergétique comme un frein au développement » a appelé à « faire du domaine énergétique un maillon essentiel dans le développement socioéconomique durables des pays du G5 Sahel ».

 En effet, il a cité l’exemple burkinabé de la nouvelle politique du secteur de l’énergie déclinée à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Ce plan national est « basé sur le mix énergétique à travers entre autres l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique et la promotion de l’efficacité énergétique », a indiqué le président burkinabé.

Le Sommet du G5 Sahel se tient à la veille du Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme dans la capitale burkinabé dans un contexte marqué par une série d’attaques terroristes sanglantes dans la région.

Le G5 Sahel pour un développement axé sur les énergies renouvelables

Les ministres en charge de l’énergie des pays membres du G5 Sahel ont tenu, vendredi à Ouagadougou, une table ronde sur les énergies renouvelables, à la vielle du Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur le terrorisme prévu dans la capitale burkinabé.La rencontre ministérielle du G5 Sahel composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et du Tchad, entre dans le cadre de la promotion de l’énergie renouvelable dans le Sahel pour accélérer le développement socioéconomique des populations.

Les travaux auxquels ont participé les partenaires techniques et financiers de la région, ont permis aux ministres d’évaluer la mise en œuvre des plans nationaux de transition énergétique.

Le groupe marocain Masen chargé de piloter les énergies renouvelables dans le Royaume chérifien a présenté l’opportunité pour le G5 Sahel de « développer des projets intégrés » en vue d’asseoir un mix énergétique durable à travers des écosystèmes viables et rentables.

Dans l’après-midi, les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G5 Sahel tiennent un sommet sur l’énergie solaire.

Organisé en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socio-économique des pays du G5-Sahel », ce sommet est une occasion pour présenter l’initiative « Desert to Power » dans la région.

Cette initiative qui vise à « transformer le désert en énergie » devra permettre à terme l’accès à l’énergie à quelque 250 millions de personnes dans les pays du Sahel.

Pour sa mise en œuvre, au moins 20 milliards de dollars US devront être mobilisés auprès des partenaires au développement.

Syndicalisme et sommet de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme.Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme. 

«Grève du 16 septembre : Des syndicats s’en démarquent», titre le quotidien privé Le Pays, informant que la Coalition des syndicats libres et indépendants regroupant cinq centrales syndicales et environ 18 syndicats autonomes, a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse.

Selon le journal, au cours de la rencontre avec les journalistes, la coalition a indiqué clairement sa non-participation à la manifestation du lundi prochain, organisée par l’Unité d’action syndicale (UAS).

A ce propos, Le Quotidien affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : la Coalition nationale des syndicats libres et indépendants se démarque de l’UAS».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait remarquer que «la désolidarisation (des syndicats) se poursuit», avant de préciser que «5 centrales syndicales quittent les rangs».

Le même journal arbore, en première page : «Sommet CEDEAO sur le terrorisme : La diplomatie et la défense à l’abordage en attendant les chefs d’Etat».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », l’éditorialiste de L’Observateur Paalga indique que le sommet de la CEDEAO qui se tient samedi à Ouagadougou sur le terrorisme, devrait permettre d’«élargir le G5 Sahel pour mieux étouffer la bête».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, met en exergue : «Insécurité dans l’espace CEDEAO : le conseil de médiation propose un plan d’urgence».

« Sommet extraordinaire CEDEAO sur le terrorisme : TD (Travaux dirigés) et TP (Travaux pratiques) sécuritaires pour 15 dirigeants à Ouagadougou», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso.

«Voulu par Roch Kaboré et entériné par ses pairs lors du 55e sommet de la CEDEAO tenu à Abuja au Nigeria, fin juin 2019, la rencontre de demain 14 septembre des dirigeants de l’organisation continentale, consacrée à la lutte contre le terrorisme qui rassemble les dirigeants de la CEDEAO, élargi au G5-Sahel, se veut un aparté pour une lutte armée ou non commune à la sous-région contre ce monstre aux tentacules innombrables», rappelle le confrère.

Aujourd’hui au Faso, croit savoir que la rencontre de Ouagadougou est «une concrétisation des propositions du sommet du G7 de Biarritz (du 24 au 26 août 2019) lors duquel, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont émis l’idée d’un spectre plus large du G5-Sahel, englobant les pays côtiers tels la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, …».

Le président Kaboré pour un nouvel équilibre écologique au Sahel

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), a estimé, jeudi à Ouagadougou, qu’«il est urgent de promouvoir un nouvel équilibre écologique au Sahel et en Afrique de l’Ouest, à travers notamment la coordination et l’harmonisation des stratégies».Dans son message à l’occasion de la 34e  journée du CILSS parvenu à APA, Roch Marc Kaboré a relevé que la problématique de la préservation des ressources en eau de par le monde, et dans les Etats du Sahel en particulier, demeure une préoccupation majeure de tous les jours.

Il a rappelé que cette année, la communauté sahélienne et ouest-Africaine a retenu comme thème de commémoration de la journée du CILSS : «Accroître la productivité des terres par la promotion de solutions innovantes de lutte contre l’ensablement et la pollution des cours d’eau au Sahel et en Afrique de l’Ouest».

Pour lui, le choix de ce thème traduit la volonté de mobiliser toutes les énergies pour faire face aux menaces majeures sur les ressources en eau.

«En effet, l’essentiel de l’irrigation agricole se fait dans notre région, autour des grandes artères et bassins constitués principalement du fleuve Niger, du lac Tchad, du fleuve Sénégal, du bassin de la Volta et de la Comoé », a souligné le président en exercice du CILSS.

Roch Marc Christian Kaboré a expliqué que les sécheresses climatiques récurrentes des trois dernières décennies et la forte pression démographique ont induit une dégradation sans précédent de l’environnement des bassins.

«Ces phénomènes, qui s’amplifient d’année en année, fragilisent les conditions de vie des populations ainsi que la biodiversité, et menacent de ce fait les capacités productives dans notre espace», a reconnu le président burkinabè.

Il a engagé le CILSS, en synergie avec la CEDEAO, à conduire une large concertation avec toutes les autorités de bassins, afin de « faire l’état des lieux de nos ressources partagées » et soumettre aux Etats membres une proposition de politique régionale intégrée de gestion durable des ressources en eaux.

Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70.

Il regroupe 13 Etats membres dont, huit États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 Etats enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 Etat insulaire (Cap Vert).

La lutte contre le terrorisme à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent abondamment le futur sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), prévu samedi prochain à Ouagadougou et qui va plancher sur la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.«Sommet CEDEAO sur le terrorisme: Les premiers flics du G5 Sahel en mission d’éclaireur à Ouaga», affiche L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Ce journal rapporte qu’afin de coordonner les renseignements et les actions dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les ministres de la Sécurité du G5 Sahel se sont réunis le mercredi 11 septembre 2019 à Ouagadougou.

«Il s’est agi pour les participants d’examiner lors de cette rencontre des dossiers importants relatifs à la situation sécuritaire dans l’espace sahélien», écrit L’Observateur Paalga, ajoutant que «cette réunion se tient en prélude au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur la sécurité prévue pour se tenir le 14 septembre dans la capitale burkinabè».

A ce sujet, Le Pays met en exergue : «Lutte contre le terrorisme dans la sous-région : les sécurocrates du G5 Sahel affutent leurs armes à Ouagadougou».

Sous le titre : «G5-Sahel : Un cénacle des ministres de la Sécurité à Ouagadougou», Aujourd’hui au Faso fait observer que la réunion des ministres en charge de la Sécurité des pays du G5-Sahel vise à, entre autres, «examiner les résultats des travaux des experts, prendre des décisions pour appréhender le terrorisme dans l’espace du G5-Sahel, et aborder la place des forces de sécurité intérieure dans les activités du G5-Sahel».

Quant au quotidien national Sidwaya, il présente à sa Une une photo du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en compagnie du président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou.

Le quotidien évoque ainsi l’audience accordée au président Brou, au palais présidentiel de Kosyam, mentionnant comme titre : «Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Derniers réglages à Kosyam».  

Sommet de la CEDEAO à Ouagadougou sur le terrorisme: plaidoyer pour la protection des civils

En prélude au Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du G5 Sahel sur le terrorisme prévu le 14 septembre à Ouagadougou, des Organisations de la société civile (OSC) appellent les dirigeants de la sous-région à «placer la protection des civils au cœur des réponses à l’insécurité dans le Sahel».Dans leur communiqué parvenu mercredi à APA, les organisations signataires, qui travaillent au côté des communautés locales affectées par l’insécurité dans les pays du Sahel alertent sur l’importance de placer la protection des civils au cœur des réponses à l’insécurité dans le Sahel  et rappellent le coût humain de la lutte sécuritaire contre le terrorisme.

Selon elles, «les civils sont les premières victimes des conflits qui sévissent dans le Sahel, touché par une crise humanitaire sans précédent».

Elles relèvent qu’en un an, le nombre de personnes déplacées dans la région frontalière entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali a été multiplié par cinq.

«Malgré les différentes mesures mises en place par les Etats de la région, la situation sécuritaire continue de se dégrader, provoquant une augmentation considérable des besoins humanitaires au cours de l’année 2019, où 13 millions de personnes ont actuellement besoin d’assistance», note le communiqué, précisant qu’«aux besoins alimentaires chroniques dans la région, viennent désormais s’ajouter des besoins massifs et continus en assistance alimentaire, en eau potable, hygiène et assainissement, en abris, en santé, en protection et en éducation». 

A en croire les organisations signataires du communiqué, au Burkina Faso, les projections font état de plus de 300.000 personnes déplacées d’ici à la fin de l’année.

«Au Mali, outre les quelques 310.000 personnes déplacées ou réfugiées répertoriées officiellement, 920 écoles sont restées non-fonctionnelles à la fin de l’année scolaire 2018-2019 dans les régions affectées par la crise», peut-on lire dans le même document.

Pour les auteurs de texte, «face à une situation d’insécurité généralisée qui se traduit aussi par une augmentation des conflits intercommunautaires, le tout sécuritaire ne parviendra pas à endiguer la crise dans le long-terme».

Ils estiment qu’«il est dès lors primordial d’impliquer les communautés dans la recherche de solutions au conflit, en donnant une place égale aux hommes, aux femmes et aux jeunes, dans le respect de leurs droits».

De l’avis des organisations signataires, «alors que la crise humanitaire au centre du Sahel ne cesse de s’aggraver et de s’étendre, les chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO mais également les bailleurs de fonds et la communauté internationale doivent impérativement continuer à investir pour apporter une réponse aux besoins des populations et faire de la protection des civils une priorité afin que la lutte contre le terrorisme ne vienne pas empirer la situation humanitaire et de protection des milliers de civils déjà impactés par l’insécurité».

Le sommet extraordinaire de Ouagadougou est co-organisé avec le G5 Sahel (regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) sur le thème de la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue en juin dernier à Abuja au Nigéria.