Le président Kaboré salue la libération de quatre otages au nord du Burkina

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a salué, vendredi, la libération de quatre otages, dont deux Français dans le nord du Burkina Faso.Dans un message publié sur sa page Facebook visité par APA, le président Kaboré  a aussi présenté ses condoléances pour la perte de deux militaires français, tués  au cours de l’opération de sauvetage menée dans la nuit de jeudi à vendredi.

«Je salue la libération de quatre otages, dont les deux enseignants français enlevés le 1er mai dernier dans le nord du Bénin, une Américaine et une Sud-Coréenne», écrit le président Roch Kaboré.

A son avis, «l’intervention militaire conjointe qui a permis d’atteindre ces résultats traduit notre engagement commun à lutter contre les forces du mal».

Deux touristes français et leur guide béninois  avaient été enlevés le 1er mai 2019 au nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso.

La dépouille du guide et le  véhicule des touristes calciné avaient été découverts quelques heures plus tard à une centaine de kilomètres dans l’est du Burkina Faso.

UFOA-B/Football-Dames: le Nigeria bat le Burkina Faso (5-1) dans la poule B

Le Nigéria a battu le Burkina Faso sur le score de 5-1 en match de la poule B de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, joué, jeudi, au Parc des Sports de Treichville.Les championnes d’Afrique nigérianes se sont baladées dans ce match à  sens unique où elles ont joué comme dans leur jardin devant des  Burkinabè dépassées par les événements.

La capitaine nigériane  Nwabuoku Evelyn et ses camarades n’en demandaient pas plus pour ouvrir  le score par Uchenna Grâce Kanu qui reprend de la tête un centre au  cordeau d’Alice Ogebe pour tromper  la gardienne burkinabé  Kounda  Zenabou (1-0; 8è). C’est le début du calvaire pour des filles venues du  pays des hommes intègres.

Après un slalom, le lob de Chidinma  Okéké sur la gardienne adverse est stoppé de la main par Salimata  Simporé alors que le ballon prenait la direction des filets burkinabé.  Sur l’action, Salimata Simporé écope d’un carton rouge assorti d’un  pénalty que transforme, aisément, Nwabuoku Evelyn pour porter le score à  2-0 après dix-minutes de jeu.

Cinq minutes plus tard, le Nigéria  obtient un pénalty consécutif à une faute de la gardienne de but Kounda  Zenabou sur une attaquante nigériane que Amarachi Grâce Okoronkwo  convertit (3-0, 23è). C’est le score à la pause.

A la reprise,  les Burkinabè en infériorité numérique, sont cueillies à froid. Uchenna  Kanu (élue meilleure joueuse du match) corse l’addition (4-0; 47è) pour  son doublé de la soirée. Les Burkinabè qui n’y sont plus, vont encaisser  un cinquième but, œuvre d’Amarachi Grâce Okoronkwo (5-0; 64è) pour son  doublé. 

Les Burkinabè sortent, enfin, de leur torpeur pour sauver  leur honneur en réduisant le score  par la capitaine Charlotte Millogo (5-1; 71è) avant le coup de sifflet  final de l’arbitre togolaise Amedome Vicinta. La deuxième rencontre de la poule B, opposera, en début de soirée, le Mali au Niger.

La fronde sociale s’accapare de la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leur parution de ce jeudi, commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par une fronde des employés de la poste nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa manchette au mouvement d’humeur organisé, la veille au siège de La Poste et titre : «Sit-in à La Poste Burkina Faso: Les agents s’en prennent au DG».

Le journal met en l’exergue l’image des agents rassemblés dans la cour du siège de la poste.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que ce sit-in a pris une nouvelle tournure en son troisième et dernier jour. Et pour cause, souligne Paalga, les agents ont assailli le Directeur général (DG), Issa Nabi Coulibaly, dans son bureau, le sommant de quitter les lieux.

D’où ce titre : «Mouvement d’humeur agents à La Poste : Le DG chassé sous les huées et les lazzis».

Le Pays, quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations », sous le titre : «La Poste Burkina : le DG chassé de son bureau par des employés».

Le  journal privé Le Quotidien renchérit en arborant : «Le DG Nabi Issa Coulibaly déclaré persona non grata».

Plus apaisant, Sidwaya reprend ces propos du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou : «nous (le gouvernement) travaillons à satisfaire les préoccupations».  

Le ministre Dandjinou s’exprimait ainsi, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.

«Le professionnalisme des journalistes burkinabè mis à rude épreuve» (ministre)

Le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve, a affirmé vendredi le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou, dans son message à l’occasion de la 26e Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée ce jour.«A une année d’enjeux électoraux dans notre pays et dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire, le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve », a indiqué le ministre dans son communiqué parvenu à APA.

Pour Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, les contraintes liées au devoir d’informer, aux exigences de probité, d’impartialité et d’équilibre iront croissantes à l’approche des échéances de 2020.

Il a rappelé que le Burkina Faso commémore, ce 3 mai, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : «Médias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso».

Le thème national, a fait remarquer M. Dandjinou,  permet de mener la réflexion sur l’actualité nationale, marquée par des difficultés sur le plan sécuritaire et dans le vivre-ensemble.

«Dans ce contexte, les hommes et femmes de médias se doivent de redoubler d’efforts et de professionnalisme dans le traitement de l’information afin de renforcer la cohésion sociale, socle de tout développement», a estimé le ministre.

Selon le classement mondial 2019 de Reporters sans frontière (RSF) rendu public en avril dernier, le Burkina Faso a gagné cinq places, se classant à la 36e place sur un total de 180 pays.

Le pays se positionne au 5e  rang en Afrique et au 1er rang en Afrique francophone, confortant son classement de 2018, avec la 41e  place et celui de 2017, avec la 42e place.

De l’avis du ministre, «ces avancées sont le fruit de la conjugaison des efforts renouvelés des hommes et des femmes de médias, aiguillonnés par le professionnalisme et le soutien des plus hautes autorités de notre pays, soucieuses du renforcement de la liberté d’expression et d’opinion».

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek (link is external) sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Angela Merkel en vedette dans les quotidiens burkinabè

La visite de 48 heures de la chancelière allemande Angela Merkel, achevée la veille, au Burkina Faso, constitue le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè parus ce vendredi.«Angela Merkel aux Burkinabè : +Il faut dire non à la division», affiche Sidwaya, le quotidien à capitaux publics qui renseigne qu’en séjour à Ouagadougou, la Chancelière allemande a échangé, hier jeudi, avec les étudiants de l’université Joseph-Ki Zerbo.

Le journal a recueilli et publié les avis d’enseignants et d’étudiants qui apprécient la rencontre entre la chancelière et les étudiants.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «La chancelière allemande à l’UO (Université de Ouagadougou, Ndlr) : Merkel en toute décontraction avec les étudiants».

Le journal relate que pendant une heure d’horloge, il s’est agi d’un dialogue direct et sans langue de bois qui a permis aux accueillants de poser les questions qui les tenaient à cœur.

De l’avis de L’Observateur Paalga, cette rencontre a été aussi une occasion de «faire oublier à l’opinion, la bérézina de la rencontre du même genre avec le président français, Emmanuel Macron, en novembre 2017».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, présente à sa une, l’image de la chancelière allemande, face aux étudiants burkinabè, avec ce titre : «Frau Merkel aux étudiants burkinabè : +Il ne faut pas céder aux divisions ethnicistes et terroristes+»

Quant au journal privé Le Pays, il met en exergue ces propos de la visiteuse : «Même le Bac français n’est pas reconnu en Allemagne».

Le même confrère, à son tour, fait remarquer que «contrairement au Face-à-face avec Macron, les étudiants ont, cette fois-ci, assuré».

Angela Merkel échange avec des étudiants burkinabè

Au drnier jour de sa visite de 48 heures au Burkina Faso, la Chancelière allemande, Angela Merkel a eu, jeudi, des échanges avec des étudiants de l’Université publique Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.Pendant trois quarts d’heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants de la plus grande université du Burkina Faso, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.

La Chancelière allemande qui a dirigé elle-même les débats, a invité son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Les préoccupations des étudiants burkinabè ont porté sur, entre autres, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement.

«L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines, dont celui de la sécurité», a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, la Chancelière a préconisé la nécessité de former les militaires, de fédérer  les actions entre les pays concernés, mais aussi de créer une cohésion interne.

En termes d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

La rencontre avec les étudiants a constitué la dernière articulation de du séjour d’Angela Merkel dans la capitale burkinabè. Elle est arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi 1er mai 2019.

Elle a eu une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

La chancelière s’est envolée cet après-midi pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Burkina : les Journées nationales de la monétique s’ouvrent le 10 mai

La première édition des Journées nationales de la monétique est prévue les 10 et 11 mai prochains à Ouagadougou, capitale du Faso, et visera à sensibiliser les populations à l’usage des paiements électroniques, a-t-on appris jeudi auprès de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF), initiatrice de la manifestation.Selon les organisateurs, l’évènement va se dérouler sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) sous le thème : «Contribution de la monétique à l’inclusion financière».

Au menu des deux jours de rencontre, il est prévu des séminaires qui évoqueront l’état des lieux de services bancaires, des conférences et expositions de banques et de leurs partenaires.

«Il s’agira pour nous de faire le point des avancées innovantes en matière de monétique au Burkina Faso avec des experts venus de tous les pays de l’UEMOA, des représentants de la Banque centrale et d’apprécier ce qui est fait aujourd’hui en termes de transformation digitale», a indiqué le président de l’APBEF, Martial Kpakpovi Gueh-Akue, lors d’une conférence de presse.

A l’occasion, M. Gueh-Akue a expliqué que la monétique est un facteur clé de l’inclusion financière, annonçant par ailleurs l’arrivée prochaine des GAB (Guichets automatiques de banque) intelligents.

Par ailleurs, a rappelé le président de l’APBEF, son institution se fixe comme objectif d’atteindre un taux d’inclusion financière de 80% via la monétique.

C’est pourquoi, a poursuivi Martial Kpakpovi Gueh-Akue, il s’agira de rendre possibles les services bancaires via les téléphones portables, les Guichets automatiques de banque (GAB), les Terminaux de paiement électronique (TPE).

Le Burkina Faso a un taux de bancarisation de 20%, considéré comme l’un des plus importants de la sous-région.

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF) se fixe pour objectif  d’atteindre 40% de taux de bancarisation d’ici quelques années.

G5 Sahel et fête du travail monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement la commémoration, la veille, de la journée internationale du travail, sans oublier de faire cas du sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu à Ouagadougou.«Conclave de la force G5 à Ouaga : Angela Merkel, avocate pour le chapitre 7 onusien», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que la chancelière allemande est dans la capitale burkinabè pour le sommet extraordinaire du G5 Sahel.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya relate que le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel s’est tenu, le mercredi 1er mai 2019 à Ouagadougou, en présence de la Chancelière allemande, Angela Merkel, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.

«La rencontre a abouti à des décisions +fortes+ devant accélérer le processus de l’opérationnalisation de la force conjointe», souligne le journal qui précise aussi que «l’Allemagne promet plus de 30 milliards F CFA» pour lutter contre l’insécurité.

Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Sommet extraordinaire du G5 Sahel : L’alchimie d’Angela Merkel contre les terroristes»

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il se contente de titrer : «Visite chancelière allemande au Burkina: Willkommen (Bienvenue en allemand, Ndlr)Tantie Angela».

Le même journal évoque le 1er mai sous le titre : «Fête de travail en temps de terrorisme».

Selon le confrère, la célébration de la fête du travail avait un cachet particulier, hier 1er mai 2019 à Ouagadougou, car poursuit-il, il n’y a pas eu de marche, ni de remise de cahier de doléances comme à l’accoutumée.

Pendant ce temps, Le Pays rapporte que l’Unité d’action syndicale (UAS) a remis hier, «une lettre de protestation au gouvernement».

De son côté, Sidwaya parle de  «l’impatience des partenaires sociaux, à propos de la rencontre gouvernement/syndicats», évoquant la lettre de protestation de l’UAS remise hier au ministre en charge de la fonction et du travail.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville) mentionne ceci en guise de titre : «Fête du travail sous un front social qui bout».

Le gouvernement burkinabè solidaire des travailleurs éprouvés par le terrorisme (ministre)

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, dans son message à l’occasion de la 133e Journée internationale du travail, commémorée ce jour, a fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.Le ministre Ouédraogo a rappelé que le 1er mai de l’année 2019 intervient dans un contexte régional et international marqué par des crises sécuritaires et sociopolitiques diverses et multiformes sans précédent qui n’épargnent pas notre pays.

«A ce propos, le gouvernement par ma voix traduit toute sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso et particulière des régions du Sahel, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun dont le quotidien est éprouvé par les actes terroristes», a-t-il indiqué.

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo a salué «le courage et le dévouement des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activités, notamment ceux de l’enseignement, de la santé, de la sécurité, des partenaires au développement qui, malgré la menace terroriste, continuent de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de nos populations».

Dans son message par venu à APA, le ministre en charge du travail a également évoqué la fronde sociale que connait le Burkina Faso.

«Durant les moments difficiles que notre pays a traversés au cours de l’année 2018, les organisations syndicales des travailleurs ont toujours su jouer leur partition et pris leur responsabilité et c’est à juste titre que je tiens à le relever», peut-on lire.

Le ministre mentionne que le gouvernement salue à juste titre l’esprit de dialogue et de concessions qui a prévalu entre les acteurs et encourage la poursuite de la culture du dialogue social dans ce sens.

Il a ajouté que dans les tout prochains jours, s’ouvriront les rencontres gouvernement/syndicats.

Chaque 1er mai, depuis 133 ans, la communauté internationale commémore la Journée internationale du Travail. Au Burkina Faso, l’évènement est marqué par une marche-meeting des travailleurs, ponctuée par la remise d’un mémorandum au gouvernement.

Fronde sociale et fête du travail au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne au Burkina Faso traite de l’actualité nationale, marquée par des revendications sociales, sans oublier la journée internationale du travail, célébrée ce jour.«Fête du travail au Burkina: Dans une température à casser le thermomètre !», s’exclame Lefaso.net, soulignant que c’est sur fond de fronde sociale très tendue que se commémore le 1er mai au Burkina Faso.

Selon le confrère, «la grogne, elle ne se raconte plus, elle se vit simplement».

«Si le gouvernement s’est réjoui du +dénouement+ de la crise au niveau du ministère de l’Economie, des finances et du développement, il a dû rapidement observer que les réactions de l’opinion publique sur la gestion de ce dossier ne plaident pas en sa faveur», fait observer Lefaso.net.

Pour sa part, Fasozine.com publie le message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, à l’occasion de la journée internationale du Travail.

Le même journal en ligne renseigne qu’après un premier débrayage de  96 heures et une marche d’interpellation tenue le lundi 29 avril 2019 pour dénoncer le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, les avocats du Burkina réunis en assemblée générale extraordinaire, ont décidé de reconduire leur grève pour une semaine allant du mardi 30 avril au lundi 6 mai 2019.

De son côté, Wakatséra.com informe  que la coalition des syndicats libres et indépendants, regroupant cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes, a animé, hier mardi, une conférence de presse à la Bourse du travail à Ouagadougou.

«Pour ce regroupement de travailleurs, la décision prise le mardi dernier par le gouvernement, de donner aux agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID), des primes de motivation en lieu et place du Fonds commun (FC), constitue une +trahison+, non seulement à leur égard mais aussi des autres corps de l’administration publique», rapporte le média en ligne.

Politique et agriculture monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, des sujets ayant trait essentiellement à la politique et au monde agricole, notamment la Journée nationale du paysan (JNP) débutée la veille à Gaoua, dans la région du Sud-ouest du pays.Evoquant le point de presse, animé la veille à Ouagadougou par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Dialogue politique : le CFOP craint un +marketing politique+».

Le  journal relate que «le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, et des sujets d’actualité nationale étaient au menu» de la rencontre avec les journalistes.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore : «Dialogue politique : Le CFOP en attend des décisions fortes».

De leur côté, Aujourd’hui au Faso et Le Pays, quotidiens privés reprennent en chœur  à leurs Unes ces propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré : «L’opposition ne se prêtera pas à une action de marketing politique».

Pendant ce temps, Le Quotidien, cite le CFOP se prononçant sur les révélations relatives aux négociations que le président Kaboré aurait entreprises avec les terroristes.

«Nous demandons au président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire», a martelé Zéphirin Diabré repris par Le Quotidien.

Le même journal aborde la Journée nationale du paysans (JNP), renseignant que les activités ont été officiellement lancées par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, hier jeudi à Gaoua, capitale de la région du Sud-ouest du Burkina Faso.

A ce propos, Sidwaya affiche : «21e Journée nationale du paysan : L’insécurité s’invite au débat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga fait observer qu’à propos de l’insécurité alimentaire et des défis sécuritaires «un bataillon de 1040 producteurs sèment les graines de la résistance», parlant de la JNP.

Le Pays cite le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao qui estime que «pour qu’un peuple vive, il faut qu’il arrive à se nourrir de sa propre production».

Economie, politique et justice se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la justice et à la politique, sans oublier l’économie avec la situation au ministère des Finances.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe qu’au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), un accord a été trouvé entre les syndicats et le gouvernement.

Le journal relate que «de sources bien introduite, la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MINEFID) et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente hier mardi 23 avril 2019»,

Selon Sidwaya, à l’issue de cet accord, la direction de la lutte a invité les travailleurs du ministère à reprendre convenablement le travail à partir de ce jour 24 avril.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche de façon ironique : «Crise au MINEFID : Le réseau revient ce matin !».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations », mentionne en titre : «Crise au MINEFID : 37% de Burkinabè demandent à l’Etat de virer les +agents récalcitrants+».

Le même journal donne la parole au juriste Wilfried Zoundi qui déclare, à propos de l’ébullition du front social : «Si l’Etat disparait, ce sera nous tous avec».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue la réaction de Me Prosper Farama, au sujet du blocage des activités judiciaires.

L’avocat des parties civiles dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 estime que la faute incombe principalement aux autorités politiques, car poursuit-il,  «c’est à elles (les autorités) de tout mettre en œuvre pour que le service de la justice soit continu».

Sidwaya, dans ses pages «Politique et diplomatie», publie une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dans laquelle le parti déplore les mouvements d’humeur qui paralysent l’appareil judiciaire et souhaitent «des solutions appropriées».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale), mentionne en vitrine : «Lutte contre le terrorisme : Fatigué, Roch négocie avec les groupes djihadistes».

Burkina: les syndicats de l’éducation annoncent une grève jeudi

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a annoncé, lundi à Ouagadougou, une grève de 24 heures le jeudi 18 avril 2019 sur toute l’étendue du territoire national.Au cours d’une conférence de presse, les responsables syndicaux ont indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive au niveau du gouvernement».

En effet, deux mois après la suspension du mot d’ordre de grève de boycott de certaines activités académiques, la Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement.

Elle déclare que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits tels que le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) réunissant quinze centrales syndicales du ministère de l’Education, dont la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des encadreurs pédagogiques du premier degré (SNEP/PD) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

Politique et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus lundi à APA commentent l’actualité nationale marquée par la lutte contre le terrorisme dans le pays et dans la sous-région, sans oublier les nouvelles liées à la politique, notamment, la candidature du député Tahirou Barry à la prochaine présidentielle.« Présidentielle de 2020 : Tahirou Barry annonce sa candidature », titre le journal privé Le Quotidien qui informe que le député a annoncé sa candidature au cours d’une conférence de presse, hier dimanche à Ouagadougou.

Le journal fait remarquer que la candidature de M. Barry rejoint celles de Roch Marc Christian Kaboré, Kadré Désiré Ouédraogo et Gilbert Noël Ouédraogo.

«Cette candidature fait suite à l’appel du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) et des mouvements associatifs et politiques qui l’invitaient en janvier 2019 à se porter candidat à la présidentielle à venir», précise Le Quotidien. 

C’est à juste titre que Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Tahirou Barry accepte d’être candidat du MCR».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit que «le député Tahirou Barry va défendre les couleurs du MCR dont il a répondu favorablement à l’appel».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne, en guise de titre : «Tahirou Barry : Oui, j’y vais», faisant observer que l’ancien ministre en charge de la Culture a donné une réponse favorable au MCR qui lui a demandé de porter son flambeau au scrutin présidentiel de 2020.

Le même journal consacre sa Une à l’opération spéciale de sécurisation dans les régions du Centre-est et de l’Est en affichant : « Opération Otapuanu : Mission accomplie, selon le général Miningou ». 

Evoquant ce sujet, Aujourd’hui au Faso, citant le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade Moïse Miningou, s’exclame : « Mission accomplie !». 

A ce propos, Sidwaya se veut plus précis en mettant en exergue : « Opération Otapuanu : Une centaine de présumés terroristes interpellés ». Le journal signale que le CEMGA a animé un point de presse, vendredi dernier à Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est, « pour présenter le bilan de l’opération Otapuanu en cours ».

Le journal Le Quotidien, dans sa rubrique ‘’Le voyageur de Guena », parle de l’opération Kapidgou, informant que «le Mali et le Burkina neutralisent 24 terroristes».

Le président Kaboré échange avec la classe politique burkinabè

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a démarré, jeudi, des échanges avec la classe politique burkinabè, informe la présidence de la République dans un communiqué reçu à APA.Selon le texte, le chef de l’Etat burkinabè a échangé d’abord, ce jeudi matin, avec une délégation de l’opposition conduite par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré.

Après cette rencontre, Roch Marc Christian Kaboré devrait rencontrer, cet après-midi (vers 15 heures), une délégation de partis membres de la  majorité présidentielle.

Ces rencontres, précise-t-on, ont été initiées par le président du Faso et visent à «parler de la situation nationale».

Burkina Faso : trois morts dans une attaque près de la frontière ivoirienne

Trois civils burkinabè ont trouvé la mort dans une attaque terroriste dans la nuit de vendredi à samedi à Yendéré, à l’ouest du Burkina Faso, près de la frontière avec la Côte d’ivoire, a-t-on appris dimanche de source basée dans la localité.Selon cette source, les trois civils tués dans l’attaque qui a eu lieu vers 2 heures du matin, sont des passagers d’un véhicule de transport en commun ayant reçu des balles perdues.

Elle (la source) précise qu’au moins deux autres civils ont également été blessés par balles lors de l’attaque perpétrée par un groupe d’individus armés.

«Au cours de leur riposte, deux assaillants ont été abattus par les Forces de défense et de sécurité (FDS)», indique la même source, avant d’ajouter qu’il n’y a pas eu de victimes parmi les éléments de sécurité.

Jeudi dernier, quatre gendarmes burkinabè ont succombé au cours d’une attaque contre le poste de gendarmerie de Barani, une commune de la province de la Kossi, frontalière avec le Mali.

Ces attaques terroristes se produisent au moment où les FDS burkinabè sont en pleine opération spéciale de sécurisation dénommée «Otapuanu» dans les régions de l’Est et du Centre-Est.

Des sources sécuritaires avancent que l’opération «Otapuanu» qui a démarré à la mi-mars a permis de neutraliser un nombre important de terroristes et de mettre la main sur le chef des groupes terroristes de la région de l’Est, Omarou Diallo, allias Diaw Oumarou.

Politique, justice et faits de société au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent ce jeudi, l’actualité nationale marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier des faits de société et la politique.«Visite du président du Faso en Allemagne : Roch Marc Kaboré reçu par le président fédéral», titre le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui renseigne que le chef de l’Etat burkinabè a entamé, hier mercredi 20 février 2019, une visite de travail en Allemagne.  

«C’est à 14 heures 15 mn GMT, 15 heures 15 mn (heure locale) que le président Kaboré et la délégation qui l’accompagne ont atterri à l’aéroport militaire Tegel de Berlin. Peu après, il a regagné son hôtel, avant de rendre visite au président fédéral allemand, Dr Frank Walter Steinmeier», relate le journal avant d’ajouter que rien n’a filtré du tête-à-tête entre les deux personnalités.

Pour sa part, le journal privé Le Pays évoque la visite du  représentant des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), hier mercredi, précisant que «la situation sécuritaire et la présidentielle de 2020 (était) au menu des échanges».

Quant au journal Le Quotidien, il consacre sa manchette à un fait de société, à savoir l’affrontement entre populations à Karangasso (Ouest), suite à la localisation du conseil municipal de la localité. Le confrère parle d’un mort et de plusieurs motos incendiées.

De son côté, Sidwaya évoque les préparatifs du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), faisant remarquer que plus de 2000 éléments sont mobilisés pour la sécurité.

Revenant sur le procès du putsch manqué, Le Quotidien reprend les propos du général Honoré Traoré (Témoin) qui a déclaré, hier ceci à la barre: «Le général Diendéré voulait que le coup d’Etat soit porté par toute l’armée et non uniquement par le RSP (ex-Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr)».

Parlant du procès, Sidwaya affiche : «Tirs groupé sur le général Diendéré», là où Aujourd’hui au Faso plaque : «Aucun texte ne nous permettait d’arrêter Diendéré», reprenant les propos du général Traoré.

Agriculture, politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent, ce mardi, l’actualité relative à la justice, notamment le procès du putsch manqué de septembre 2015 et la Journée mondiale des légumineuses, célébrée, la veille.«Journée mondiale des légumineuses: Renforcer les sources de revenus des ménages ruraux », arbore à la une Sidwaya, quotidien à capitaux publics.

Selon le journal, le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde entier, a célébré en différé, la Journée mondiale des légumineuses sous le thème «Des légumineuses pour renforcer les sources de revenus et les moyens d’existence des ménages ruraux». La cérémonie s’est déroulée dans la commune rurale de Méguet dans la région du Plateau central.

A son tour, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, affiche : «Journée mondiale des légumineuses: un tremplin de lutte contre la faim».

Le même journal, évoquant la crise au sein de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), informe que le syndicat suspend son débrayage pour un mois.

Quant au journal privé Le Quotidien, il consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 et il reprend à ce propos cette déclaration en tant que témoin de l’ex-Directeur général de la police nationale Lazare Tarpaga : «Des militaires à motos ont tiré à balle réelles sur des manifestants, qu’ils assument la responsabilité de leurs actes».

De son côté, Sidwaya rapporte ces propos de l’ex-président de l’Autorité de régulation de la communication électronique et des postes (ARCEP), Mathurin Bako : «J’ai été contraint de collaborer».

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, autre quotidien privé, donne la parole au député Tahirou Barry, ex-ministre de la Culture, démissionnaire, qui dit : «Je me demande bien si ce gouvernement pourra sortir du piège de l’immobilisme».

Quinze Burkinabè décèdent dans un accident en Côte d’Ivoire

Quinze Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu samedi à Kaouara (au nord de la Côte d’Ivoire), annonce dimanche un communiqué du gouvernement burkinabè parvenu à APA.Le communiqué signé par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou renseigne que le bilan provisoire fait état également de «sept blessés graves, évacués dans les structures sanitaires de Korhogo en république de Côte d’Ivoire».

Selon le document, l’accident s’est produit le samedi 26 janvier 2019 aux environs de 5 heures, lorsqu’un camion en provenance du Burkina Faso et transportant du bétail, est entré en collision avec un mini car de transport de passagers à Kaouara en territoire ivoirien. 

«L’Ambassade et les Consulats du Burkina en Côte d’Ivoire, en concertation avec les autorités ivoiriennes, ont pris les dispositions et les diligences nécessaires pour l’identification et la prise en charge des victimes», note le communiqué gouvernemental.  

Par la même voie, le gouvernement burkinabè présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. 

Burkina: une grève générale le 29 novembre contre la hausse des prix du carburant

Une grève générale est prévue le 29 novembre prochain au Burkina Faso, en vue de protester contre l’augmentation des prix du carburant, a annoncé la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), lors d’une conférence de presse, samedi à Ouagadougou.Le mouvement d’humeur sera organisé en collaboration avec la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Selon ses initiateurs, cette grève générale de 24 heures, sur toute l’étendue du territoire burkinabè, sera marquée à Ouagadougou, par une marche-meeting. 

A l’occasion, une plateforme revendicative de ces Organisations de la société civile (OSC) sera remise aux autorités compétentes.

Dans leurs revendications la CCVC et la CGT-T exigent, entre autres, le retour aux anciens prix des hydrocarbures, la relecture de la structure des prix des hydrocarbures conformément aux conclusions de l’atelier du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures de juillet 2009 à Bobo-Dioulasso.

Elles demandent aussi un audit indépendant de la SONABHY (Société nationale burkinabè des hydrocarbures, NDLR) et de la SONABEL (Société nationale burkinabè d’électricité, NDLR) impliquant les structures de lutte contre la corruption.

L’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, le retrait de l’avant-projet de loi organique adopté par le conseil des ministres qui prévoit de graves restrictions au droit de grève et la remise en cause des acquis des travailleurs et la relecture du code du Travail bloquée depuis l’atelier de validation tenu en septembre 2017 sont aussi exigés.

L’augmentation des prix du carburant (Gasoil et Super) de 75 FCFA a été annoncée le jeudi 8 novembre 2018, à l’issue du  Conseil des ministres. Dès le lendemain 9 novembre 2018, les Burkinabè ont constaté la hausse dans les stations-services.

 Le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou a expliqué que cette hausse des prix du carburant est due à divers facteurs, dont ceux exogènes, notamment le coût du baril sur le plan international qui connait une augmentation depuis un certain temps.

Politique et sécurité sous régional au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions de sécurité dans la sous-région, sans oublier la politique.Le journal privé Le Quotidien revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le comité d’organisation de la marche-meeting  du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) du samedi dernier.

Il rapporte à sa une les propos de l’un des principaux animateurs de la conférence de presse, Rabi Yaméogo, de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui déclare : «Nous sommes très satisfaits sur tous les plans».

C’est à juste titre que le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Marche-meeting du CFOP : bilan satisfaisant, selon les organisateurs».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, rapporte que «trois jours après la marche-meeting dite des forces vives de la nation, soit le 2 octobre 2018, l’heure était au bilan».

Le journal fait remarquer que «la guerre des chiffres n’a pas eu lieu », soulignant que les conférenciers se sont gardés de donner des chiffres sur la mobilisation.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, citant le président du comité d’organisation de la marche-meeting du CFOP, Rabi Yaméogo, arbore en manchette : «L’opposition n’a pas peur de la majorité squelettique du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr)».

Parlant de sécurité, Aujourd’hui au Faso affiche : «Lutte contre le terrorisme : le chef du G5-Sahel annonce des actions d’envergure».

Le quotidien renseigne qu’en visite au Burkina Faso, le commandant de la Force conjointe du G5-Sahel, le général de division Hanana Ould Sidi a été reçu en audience par le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Jean–Claude Bouda, hier mardi 2 octobre 2018.

Selon le confrère, le patron de la force conjointe a confié être venu au Burkina Faso pour prendre langue avec les autorités militaires burkinabè dans le cadre de ses missions.

«Il s’agit pour nous de faire le point de la situation actuelle de la force conjointe G5-Sahel et présenter les grandes lignes de notre vision dans les jours à venir. La récente délocalisation du QG de la Force vise à la rendre plus opérationnelle», a indiqué le général Ould Sidi dans Aujourd’hui au Faso.

Le sujet occupe la une de Le Quotidien qui mentionne, photo du général de division Hanana Ould Sidi à l’appui: «des opérations militaires auront lieu incessamment».

SG de l’OIF: la candidate du Rwanda sollicite le soutien du Burkina

La ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a sollicité lundi, le soutien du Burkina Faso pour sa candidature au poste de Secrétaire général (SG) de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dont l’élection est prévue le mois prochain.«Un pays francophone et important comme le Burkina, c’était un passage obligé pour moi de venir demander son accompagnement pour ma candidature à l’OIF», a déclaré la diplomate rwandaise, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

 La  candidate africaine  a assuré qu’elle porterait les ambitions et les valeurs de l’Afrique, une fois élue à la tête de l’organisation internationale.

La ministre rwandaise qui a profité de son séjour pour revivifier les relations bilatérales entre Ouagadougou et Kigali s’est déjà rendue dans plusieurs  pays  d’Asie du sud-ouest,   de l’Europe et du Moyen-Orient, membres de la Francophonie, pour s’expliquer sur sa candidature.

L’élection du SG de l’OIF est prévue les 11 et 12 octobre prochain. Louise Mushikiwabo sera face  à l’actuelle SG de l’OIF Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.

Burkina : suspension des organisations de routiers grèvistes

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a annoncé, mardi à Ouagadougou, la suspension des activités de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), dont les tiraillements sont à l’origine de la grève des routiers.La grève des transporteurs routiers qui dure maintenant 4 jours a occasionné « de graves perturbations dans l’approvisionnement de notre pays, notamment en produits pétroliers », a reconnu le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

Selon lui, « cette situation est de nature à porter un grave préjudice à l’activité économique et sociale et à la sécurité nationale ». Cela a conduit le gouvernement à prendre des mesures, après avoir entrepris des démarches de conciliation entre les deux associations pour trouver une issue heureuse, en vain.

« Premièrement la suspension temporaire de toutes les activités de l’OTRAF et de l’UCRB, deuxièmement la mise en œuvre des mesures immédiates et appropriées pour le retour à l’approvisionnement régulier du pays sur l’ensemble des corridors », a expliqué le chef du Gouvernement.

Il a instruit les ministres concernés à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet.

Les démarches entreprises le lundi 27 août par le gouvernement pour apaiser la situation, ont abouti à la signature d’un procès-verbal d’entente. Ce procès-verbal qui devait conduire à la levée du blocus sur l’ensemble des corridors « reste malheureusement bloqué ».

Depuis 4 jours la capitale burkinabè connait une situation de crise sur les produits pétroliers dus à la grève enclenchée par les transporteurs routiers. Le prix du litre d’essence qui était de 1500F lundi, est passé 2000FCFA ce mardi.

Championnat d’Afrique d’athlétisme : Marthe Koala remporte la médaille d’argent

L’athlète burkinabè, Marthe Yasmine Koala a remporté, vendredi à Asaba (Nigéria), la médaille d’argent au saut en longueur (6,54m) derrière la Nigériane Ese Brume (6,83m).C’est la première médaille du Burkina Faso depuis le début des compétitions dans ce championnat d’Afrique d’Athlétisme qui se déroule à Asaba au Nigeria. La Sud-africaine Lynike Beneke a complété le podium avec sa médaille de bronze.

Jeudi, Innocent Bologo avait été suspendu pour son faux départ au 100m. Le Burkina Faso prend part à ce 21e championnat d’Afrique d’athlétisme avec 12 athlètes.

Procès politique au Burkina et présidentielle malienne au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce lundi, des sujets diversifiés, avec un accent particulier sur la présidentielle au Mali dont la campagne a démarré, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso qui a amorcé, depuis une dizaine de jours, la phase des interrogatoires.Le journal Le Quotidien arbore cette manchette : «Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) : A la barre, Rambo, celui qui a arrêté le président Kafando nie avoir +flingué+ quelqu’un».

Selon ce quotidien privé, l’interrogatoire de l’adjudant-Chef Moussa Nébié, plus célèbre sur le pseudonyme Rambo, a duré plus de 10 heures.

«Devant le tribunal, Rambo ne nie pas totalement les faits qui lui sont reprochés», rapporte Le Quotidien, précisant que sur les cinq chefs d’inculpation, l’accusé ne reconnait qu’un seul, à savoir l’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando.

Sidwaya, le quotidien national renseigne que l’adjudant-chef de l’ex-Régiment de sécurité  présidentielle (RSP), Moussa Nébié dit Rambo a 53 ans, est marié et père de quatre enfants. 

Et de rappeler qu’il a comparu devant la Chambre de 1re instance du Tribunal militaire, les 6 et 7 juillet 2018, pour «répondre des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, du meurtre de 13 personnes, de coups et blessures sur 42 personnes, d’incitation de plusieurs militaires à commettre des actes contraires à la discipline et de complicité de dégradation des biens».

Pour sa part, Le Pays affiche: «le grand déballage de Moussa Nébié dit Rambo» là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre, photo de Rambo à l’appui : «Le sous-off qui a arrêté M’Ba Michel (Surnom de Michel Kafando)».

En politique, le même journal évoque, dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », la présidentielle malienne et souligne que la campagne électorale, ouverte samedi, se déroule «sous haute surveillance sécuritaire».

Dans son éditorial intitulé «Campagne électorale au Mali: Penser d’abord au pays», Le Pays rappelle que 24 candidats sont en lice pour    la présidentielle du 29 juillet prochain dont la campagne a débuté  le samedi 7 juillet.

Remous sociaux et politique dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi consacrent une bonne partie de leurs contenus à la politique et aux remous sociaux, notamment le mouvement d’humeur au sein du ministère en charge de l’Economie et des Finances.Evoquant le sit-in des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) entamé la veille, Aujourd’hui au Faso affiche en première page: «Sit-in des agents du MINIFID : Tenu, mais hors ministère».

Le journal relate que la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) a entamé, hier lundi, un sit-in de 120 heures, sur toute l’étendue du territoire et ce, malgré l’opposition du gouvernement.

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que «le médiateur du Faso s’est saisi du dossier» de cette crise au ministère en charge des finances.

Le journal rapporte qu’une délégation de la CS-MEF est allée, hier lundi, expliquer au Médiateur du Faso, Saran Sérémé, la situation de crise qui prévaut dans leur ministère.

Et c’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre : «Grogne syndicats des Finances : Saran Sérémé entre en scène».

Pour sa part, le journal Le Quotidien reprend à sa une ces propos du Coordinateur des syndicats du MINEFID, Mathias Kadiogo, à l’issue de la rencontre avec Mme Sérémé : «Nous avons bon espoir que le Médiateur du Faso réussira à faire bouger les choses».

Le même quotidien aborde le mouvement d’humeur au sein de la police municipale de Ouagadougou et renseigne que «les agents donnent un ultimatum de 72 heures au DG pour démissionner».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer qu’à propos du droit de grève au Burkina Faso, «l’UAS (Unité d’action syndicale) rappelle le gouvernement à l’ordre».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole au député Ludovic Thiombiano de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui estime qu’«il est temps que le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cherche un candidat autre que Roch (Marc Christian Kaboré) parce qu’il a échoué».

Quant à Le Quotidien, il consacre sa manchette au rétablissement des relations entre le Burkina Faso et la République de Chine populaire (RCP). A ce sujet, il met en exergue ces propos du président du point focal de la RCP, Karim Démé: «Nous avons eu des sueurs froides lorsqu’une semaine avant, Taïwan a fait une offensive médiatique».

Justice, diplomatie et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè traitent, ce lundi, de la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan, du sport avec la finale de la coupe du Faso, sans oublier le procès du putsch manqué.«Procès du putsch manqué: L’interrogatoire des accusés renvoyé accusés renvoyé au 12 juin prochain», titre le journal Aujourd’hui au Faso.

Ce quotidien privé rapporte que le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015, rouvert le vendredi 25 mai dernier à Ouagadougou, a été aussitôt renvoyé au 12 juin 2018 par le président du tribunal militaire, à la demande des avocats commis d’office, car poursuit-il, ceux-ci veulent mieux s’imprégner du dossier.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Procès putsch manqué: entre déports et reports, le dossier avance cahin-caha».

Le quotidien national Sidwaya abonde dans le même sens quand il fait observer que «les audiences se suivent et se ressemblent au procès du putsch manqué du 16 septembre 2015».

Le journal évoque la coopération entre le Burkina Faso et la Chine populaire, informant que les «relations diplomatiques (sont) rétablies».

«A peine, après avoir annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, le jeudi 24 mai 2018 à Ouagadougou, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alpha Barry, s’est rendu en Chine populaire», relate Sidwaya.

Et de mentionner que le ministre Barry et son homologue et conseiller d’Etat chinois, Wang Yi ont signé le communiqué conjoint de rétablissement des relations bilatérales entre les deux pays, le samedi 26 mai 2018.

Pour sa part, Le Pays publie «ce qu’en disent les Burkinabè» sur la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan.

Le journal Le Quotidien reprend en manchette les propos du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare : «au bout de 1 mois, tout devrait être terminé, nos ambassades respectives seront fermées».

Aujourd’hui au Faso et Sidwaya consacrent leurs unes au sport, notamment à la finale de la Coupe du Faso, jouée le weekend écoulée et remportée par Salitas FC (2-1) face au Buffles l’Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB).

Ainsi, Sidwaya titre : «32e coupe du Faso : Sanitas FC triomphal» là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Coupe du Faso 2018 : Sanitas FC terrasse les Buffles dans leur arène (2-1)».

Le Burkinabè Fabrice Zango bat le record d’Afrique du triple saut en salle, vieux de 36 ans

Le spécialiste du triple saut burkinabè Hugues Fabrice Zango a battu, en France, le record africain du triple saut en salle avec un bond de 17,23m, un record vieux de 36 ans qui était jusque-là détenu par un Nigérian.Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a réalisé cet exploit samedi dernier au meeting de Val de Reuil (France) avec un saut de 17m23 en salle battant ainsi le record national et africain  de 23 cm.

Le record africain était jusque-là détenu par le Nigérian Ajayi Agbbaku avec un bond de 17m00 à Dallas aux Etats Unis le 30 janvier 1982.

Le recordman burkinabè réalise ainsi les minimas pour les championnats du monde en salle prévus à Birmingham (Angleterre) du 1er au 4 mars prochain.

Hugues Zango qui étudie en France, a remporté en 2017 la médaille d’or du triple saut aux Jeux de la Francophonie qui se sont tenus à Abidjan. Il est également médaillé d’argent au triple saut du dernier « Universiade » d’été en 2015 qui s’est tenu à Gwangju en Corée du sud.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a, dans un tweet, félicité l’athlète burkinabè : « je lui adresse mes encouragements et lui souhaite de nombreux succès dans sa carrière internationale », a-t-il écrit.

Faits sociaux et politique se disputent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent ce mardi des faits de société ainsi que l’actualité politique nationale et internationale, notamment l’investiture, la veille, du nouveau président du Libéria, George Weah.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso informe qu’élu le 26 décembre 2017 avec 61,5% des voix, George Weah a été officiellement investi président de la République du Libéria, hier lundi au Stade Samuel K. Doe de Monrovia devant une dizaine de chefs d’Etat dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal, parlant de George Weah dans son éditorial, fait observer que «cette fois il lui faut centupler son courage d’attaquant».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, à travers son ‘’Trait de plume » pose cette question en guise de titre : «Un nouveau match pour le Libéria ?».

Le journal croit savoir que le premier challenge auquel devra s’attaquer George Weah est celui de la lutte contre la corruption. «Si pendant la campagne, il a promis de faire de la lutte contre ce mal son cheval de bataille, le moment est venu pour lui de montrer sa volonté réelle de combattre ce fléau qui gangrène son pays», commente l’éditorialiste de Sidwaya.

« En attendant de voir l’ancienne gloire du ballon rond à l’œuvre sur le terrain du développement partagé, l’on ne peut que lui souhaiter bonne chance», conclut le confrère.

A travers sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, quotidien privé, donne la parole à Rahinatou Sawadogo/Ouédraogo, maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou.

Dans l’entretien, Mme Sawadogo, membre de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) déclare: «que le maire central (de Ouagadougou) le veuille ou pas, il est obligé de travailler avec tous les maires d’arrondissement».

Le Pays évoque aussi les recrutements au niveau de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) qui se déroulent du 22 au 26 janvier 2018, soulignant qu’il y a «plus de 4 000 candidatures pour 85 postes disponibles».

Pendant ce temps, le journal Le Quotidien revient sur la crise à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (2e ville), renseignant qu’une marche des étudiants a été dispersée, hier lundi, par les forces de l’ordre.

Pour sa part, Sidwaya consacre sa manchette à un autre fait social à savoir les cours du soir qu’il considère comme «Une école de la seconde chance».

Top-départ pour la tournée africaine d’Emmanuel Macron

Voilà 31 ans qu’un Président français n’avait pas mis les pieds à Ouagadougou, du moins pour une visite officielle. Cette prochaine visite, c’est celui « qui ne fait rien comme ses prédécesseurs » qui le fait, Emmanuel Macron. 

Le 17 novembre 1986 à Ouagadougou, François Mitterand introduisait dans son discours de réponse à l’impétueux capitaine Thomas Sankara : « Nous sommes venus ici par amitié pour ce peuple ; nous sommes venus ici par fidélité à l’histoire ; nous sommes venus ici par intérêt pour ce qui s’y déroule ». Avant d’ajouter, « Si j’étais ce soir devant un autre Chef d’Etat que le Président Sankara, devant une autre équipe, s’il n’y avait pas eu de révolution, je n’aurai sans doute pas eu à répondre à toutes les questions qu’il m’a posées, mais la disposition de la France à l’aider serait la même ! Retenez bien ce que je vous dis : ce n’est pas parce qu’il y a une équipe jeune, dérangeante, quelquefois un peu insolente, au verbe libre, ce n’est pas parce qu’elle est là que nous devons faire moins et nous retirer sur la pointe des pieds ».

Cette dernière visite de François Mitterand n’était en réalité qu’une brève escale du Président français revenant du Sommet France-Afrique de Lomé. Entre temps, en 1987, le chef d’État Thomas Sankara a été assassiné et le rôle de la France dans cet assassinat a longtemps a été sans cesse décrié. Sans preuves. Depuis la relation entre la France et le Burkina-Faso, s’est fragilisée. Ce fut le début de l’atmosphère anti-France à l’intérieur du pays. Depuis un nouveau visage, ou plutôt un clan, a dirigé pendant plus de deux décennies le pays des hommes intègres, celui de Blaise Compaoré « et famille ». 

Tentatives d’un renouvellement

Pendant 31 ans, les trois derniers présidents français ont tenté de se démarquer dans l’élaboration de leur stratégie africaine, sans mettre le pied au Burkina Faso. Jacques Chirac s’est posé en « porte-voix de l’Afrique » et a caractérisé sa première visite en Afrique de l’Ouest de simple visite de prise de contact, sobre et « sans harangues et sans grands tam-tams ». Ensuite, Nicolas Sarkozy a marqué sa première visite en Afrique, à Dakar, par un discours moralisateur selon lequel « l’Afrique n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Toujours lors d’un séjour à Dakar, François Hollande a prôné une relation d’égal à égal entre la France et l’Afrique. 

Relation d’égal à égal

Mal-aimé, donc, depuis l’assassinat du Président Sankara, encore vive dans l’esprit de la populationune distance se crée officiellement entre les deux pays. Pourtant, 31 ans plus tard, le Jupitérien, Emmanuel Macron qui souhaite marquer sa totale rupture avec ses prédécesseurs, choisit Ouagadougou pour parler de sa politique africaine. La France procure une bonne part de son influence diplomatique dans ses relations avec l’Afrique, notamment ses anciennes colonies. Au Burkina-Faso, la France est de plus en plus mal-aimée, notamment par la jeunesse qui s’est beaucoup politisée depuis l’avènement « Iwili » de 2014, parce qu’elle est accusée d’avoir participé à l’ex-filtration du Président Blaise Compaoré et son refus d’extrader le frère de ce dernier, François Compaoré. Afin de redorer son soft-power dans ce pays, il a été décidé que ce mardi 28 novembre le discours aura lieu au plus près de cette jeunesse « politique », à l’université de Ouagadougou, où 800 étudiants poseront des questions « sans filtre » selon l’Elysée au Président Macron. Ce choix n’est pas sans rappeler celui de Nicolas Sarkozy à Dakar à l’Université Cheikh Anta Diop. Évidemment, ce sont les travaux du nouvel organe le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) qui ont permis de choisir Ouagadougou, mais également qui a servi de source pour rédiger le discours tant attendu du Président français. Il est fort probable que l’éducation et le secteur privé seront au cœur du discours.. 

Après Ouagadougou, il s’envolera pour Abidjan pour le Sommet UE-UA qui devra modifier la relation asymétrique instituée par les Accords de Cotonou, et terminera sa tournée dans un pays anglophone, le Ghana.