CAN 2010 : Angola 4 – 4 Mali – L’incroyable retour des Aigles !

Menés 4 à  0 à  quinze minutes du coup de sifflet final, les Aigles ont réalisé l’exploit de revenir au score au terme d’un dernier quart d’heure de folie ! Keà¯ta par deux fois, Kanouté, et Yattabaré sont les buteurs de cet incroyable retour malien. Hommage à  la délégation togolaise Quelques minutes avant le coup d’envoi de ce match d’ouverture de la CAN 2010, une minute de silence a été respectée en hommage aux victimes de l’attaque subie par la délégation togolaise ce vendredi dernier. A l’heure actuelle, le Togo a quitté l’Angola mais l’incertitude règne encore sur leur forfait définitif de la compétition, un dernier retournement de situation pourrait voir les Eperviers revenir en Angola. Une fin de première mi-temps catastrophique Visiblement tendus à  l’entame des premières minutes de la rencontre, les joueurs maliens ont pourtant plutôt bien résisté dans le premier quart d’heure du match, appliquant à  la lettre les consignes tactiques de leur entraà®neur Stéphane Keshi et témoignant d’une certaine solidité défensive. A la 23ème minute, on a même cru à  l’ouverture du score malienne sur un contre rondement mené par les Aigles mais devant la surface de réparation Modibo Maà¯ga rata la dernière passe avec une talonnade hasardeuse à  destination de Kanouté. A la 32ème minute, riposte des angolais avec Mabina qui centre et trouve la tête de Djalma. Vigilant sur sa ligne, Sidibé capte le ballon et retarde l’échéance. Mais quatre minutes plus tard, emportés par l’élan de plus de 45 000 supporters, les angolais ont finalement débloqué la situation sur coup franc grâce à  une tête puissante de Flavio étrangement laissé seul par la défense malienne. Un premier coup de massue portée sur la tête des joueurs maliens qui ont par la suite sombré encaissant un second but juste avant la mi-temps par ce même Flavio qui a su se libérer de son marquage pour placer une nouvelle tête dans les buts de Sidibé. Sans véritable fond de jeu et avec des difficultés certaines dans la transmission de balle et le marquage défensif, C’’est donc menés au score de 2 buts, que les joueurs maliens sont rentrés aux vestiaires. Une histoire de penalties avant le réveil malien Au cours des premières minutes de la seconde période, les Aigles n’ont pas su élever leur niveau de jeu permettant aux angolais d’inscrire deux nouveaux buts sur penalty, consécutifs à  des fautes évidentes dans la surface commises par Bagayoko et Keita. Sidibé ne pouvait rien sur deux frappes parfaitement placés. 4-0 à  quinze minutes du terme de la rencontre, le show malien pouvait commencer 79ème minute, sur corner, Le gardien C. Fernandes manque complètement sa prise de balle et provoque une situation confuse devant le but angolais. Au milieu d’une forêt de jambes et après un cafouillage épique, Seydou Keà¯ta, rentré en cours de jeu, place un tir à  bout portant. A la 87ème C’’est Frédéric Kanouté d’un coup de tête magnifique qui redonne espoir aux siens en réduisant l’écart de deux buts. Cinq minutes plus tard, C’’est un nouveau but de Keà¯ta qui laisse planer le suspense sur l’issue finale de la rencontre. En reprenant de volée un centre plongeant signé Tamboura, le milieu de terrain barcelonais a tout simplement dirigé le Mali vers la bonne voie. Et C’’est finalement à  moins d’une minute du coup de sifflet final, que M.Yattabaré délivre tout un peuple en suivant parfaitement une tentative de Berthe repoussée par Carlos Fernandes. Sursaut d’orgueil et magie du football ont incontestablement permis aux Aigles de revenir dans les ultimes secondes de ce match incroyable. Match crucial face à  l’Algérie Avec ce point arraché à  la dernière minute, les Aigles se sont enlevés une belle épine du pied avant d’affronter dans 4 jours une équipe algérienne en pleine forme après sa récente qualification au Mondial 2010. s’ils veulent se qualifier dans ce groupe A, Il est impératif que les Aigles montrent un visage beaucoup plus appliqué face aux fennecs tout en gardant l’enthousiasme et l’élan de leur dernier quart d’heure face aux angolais.

Coupe CAF : L’exploit des Blancs de Bamako

Une belle revanche des Blancs de Djibril Dramé Psychologiquement, les algériens sont arrivés en terre malienne avec un avantage qui pouvait peser lourd dans la balance. C’’est pourquoi dans les premières minutes de jeu, les algériens ont opté pour un match défensif. l’équipe malienne était donc contrainte à  courir pour percer la défense du camp adverse. Pendant le premier quart d’heure, on ne voit rien de positif des deux camps. Les maliens accélèrent à  partir de la 20′, mais rien à  faire face à  une Algérie conservatrice de son avantage du match Aller. A la 37′, Bakary Coulibaly Baco vise la cage de son adversaire sans inquiéter le portier de Sétif. A la 41′, C’’est le même Baco qui pivote avec un ballon, qui malheureusement est repoussé par le poteau. Les deux équipes iront dans les vestiaires sur le score de zéro but partout. Une deuxième partie assez vivante A la reprise, les blancs de Bamako prennent leur sort en main. Ils accélèrent une deuxième fois. A la 53′ minute, un défenseur algérien repousse une balle qui tombe «Â droit » sur la cuisse de Baco puis meurt au fond du filet algérien. Le Stade Modibo Kéà¯ta s’enflamme. Les blancs retrouvent leurs espoirs. A la 54′, le juge de touche fait signe d’une faute à  l’arbitre central dans la zone de vérité de l’équipe algérienne. C’’est un penalty qui sera transformé par Ousmane Bagayoko à  la 56′. Le public explose de joie pour un deuxième exploit des blancs. l’égalité est atteinte. Les algériens se réveillent et fini pour le jeu défensif. l’équipe de Sétif puise dans ses réserves. l’entraà®neur procède à  un double changement à  la 72′. D’occasion en occasion, les deux formations se pèsent. Mais aucune d’entre elles, ne parvient à  faire la différence. Suite à  une blessure d’Aziz Maà¯ga, Moussa Coulibaly apporte du sang neuf aux stadistes. Djibril Dramé le coach stadiste procède à  son deuxième changement quelques minutés plus tard. C’’est Moussa Diallo le dossard n°11 qui prend la place d’Abdoulaye Cissoko. Puis C’’est Bourama Coulibaly qui monte à  la place de Djibril Sacko à  la 87′. Les deux formations se font pression, mais aucune bonne finition dans les deux camps. A la 92′, le stade laisse une faille qui malheureusement n’est pas exploité par l’équipe de Sétif. Une victoire méritée C’’est l’équipe algérienne qui débute la phase critique de la rencontre. Le premier pénalty algérien tiré par le dossard n°7 est arrêté par Soumaà¯la Diakité le capitaine du Stade. Le premier ballon malien est tiré sans inquiétude par le dossard n°6. Le deuxième tir algérien est celui de l’égalisation. Un ballon joué par le n°12. Côté malien, Moussa Coulibaly marque sans difficultés. Le dossard n°5 algérien maintient le cap. C’’est Oumar Koné qui rate son tir qui finit dans les mains du portier algérien. Les espoirs s’amenuisent pour maliens y compris leur président Amadou Toumani Touré. Le prochain tireur algérien, en l’occurrence le n°11, est aussi stoppé par le gardien Malien. Diakité donne ainsi la victoire à  son pays en arrêtant deux penalties sur 5. Côté malien, C’’est le tir de l’espoir et de la victoire pour le Mali que Bako transforme sans la moindre difficulté. Dans les gradins, les maliens peuvent faire la fête. Mais chez les algériens C’’est des images de contraste et de déception. Mais qui pouvait arrêter la machine stadiste déterminée à  remporter cette finale de la CAF ?