Abraham Bengaly, Directeur de cabinet du PM : compétence et modestie

Abraham Bengaly est en effet depuis le 06 mai 2014 le Directeur de cabinet du Premier ministre, Moussa Mara. La passation de charges entre son prédécesseur et lui s’est déroulée ce lundi 12 mai dans la salle de réunion de la Primature en présence de tous les membres du cabinet du Premier ministre. Jusqu’à  sa nomination à  ce poste important dans le fonctionnement de la Primature, le nouveau « DirCab » » travaillait dans un projet des Nations Unies relatif à  la promotion des droits humains. Né le 26 avril 1973 à  Ségou, M. Bengaly est titulaire d’un Doctorat d’Etat en Sciences juridiques de l’Université Cheikh Anta diop de Dakar (Sénégal), d’un MBA en administration de l’Institut Supérieur de Management de Dakar, ce jeune professeur d’enseignement supérieur a été pendant longtemps l’une des pièces maitresses du bureau du Médiateur de la République. Il y a occupé respectivement les postes de directeur de cabinet sous Feue Me M’Bam Diatigui Diarra et de secrétaire général pendant le mandat de Diango Cissoko. Homme d’actions et de dossiers, Dr Bengaly forge l’admiration et le respect par sa rigueur et son sérieux dans le travail. De l’Association malienne des droits de l’homme à  l’Observatoire des droits humains et de la paix, qu’il a porté sur les fonts baptismaux, Dr Bengaly s’est forgé une solide réputation qui dépasse les frontières nationales. Malgré sa compétence avérée partout il passe, il est reconnu être un homme modeste et sympathique. « J’ai de l’estime pour Bengaly qui est resté égal à  lui-même » déclare un de ses anciens collaborateurs chez le Médiateur. Abraham Bengaly est marié et père de trois enfants.

Sirandou Diawara, du bâtiment à la déco

Allure élancée, cheveux courts, Sirandou Diawara maà®trise aussi bien le bâtiment que la décoration et le paysage. Elle fera ses études d’architecture à  l’école de Charenton d’abord puis à  celle de La Villette en France pour finir par une année d’Erasmus à  Berlin. La jeune architecte a fait ses armes dans différences agences européennes avant de se lancer à  son propre compte. C’’est ainsi qu’elle crée en 2005, le cabinet « So Da » en France et qui signifie en bambara le « seuil de la maison ». Cinq ans plus tard, Sirandou décide de s’établir de façon permanente à  Bamako. Même si les débuts étaient difficiles, elle a réussi à  s’imposer dans un environnement dominé par les hommes. Son atout, C’’est la conception du bâtiment, son aménagement extérieur et intérieur. Dans ses œuvres, elle met une touche africaine. La conceptrice de « So Da » regrette le manque d’isolation des bâtiments dans nos pays de même que l’utilisation du solaire. Elle déplore non seulement le fait qu’on adapte pas assez le bâtiment au besoin mais aussi la disparition des usines de terre cuite pour fabriquer des briques, des méthodes permettant de garder la fraà®cheur dans les chambres en ces temps de chaleur. Aujourd’hui, la transmission des techniques ne sont pas suppléées par des écoles de formation et les ouvriers perdent peu à  peu les connaissances des anciens dans ce domaine. Normes et finitions Consulter un architecte pour avoir une maison dans les normes, n’est pas dans les habitudes de beaucoup de citoyens plus précisément des particuliers. Ces derniers estiment que les frais d’études ne sont pas à  leur bourse, ce qui fait qu’ils préfèrent un technicien non qualifié. Sirandou estime qu’il faut se battre pour proposer un service aux clients. Elle explique que les frais d’étude ne sont pas standard, le prix proposé à  une société n’est pas le même que celui proposé à  un particulier. Quand il s’agit des particuliers, C’’est encore plus difficile de réaliser un projet dans le temps. Dès fois, les moyens ne suivent pas, ou bien l’architecte devient en même temps entrepreneur, comptable, alors que ce n’est pas son rôle de s’occuper de tout cela à  la fois. Ce qui amène parfois selon elle, à  de mauvaises finitions, déplore t-elle. Penser l’architecture Sirandou Diawara n’aime pas se cantonner à  un style figé et l’étude d’un projet se fait en fonction des clients afin de répondre à  près leurs envies. La jeune architecte a à  son actif, plusieurs réalisations au Mali et dans la sous-région. On peut citer entre autres, la rénovation complète de l’Hôtel Azala௠Indépendance à  Ouagadougou, des immeubles haut standing dans le quartier d’affaires de Bamako, la conception et la construction de certaines banques de la place. Elle a été architecte conseil pour la maitrise d’ouvrage des douze bâtiments et de la primature de la cité administrative. Même si le putsch de 2012 a porté un coup dur à  ses projets, elle espère que la nouvelle équipe gouvernementale donnera un nouveau souffle au Mali. Un autre projet tient beaucoup à  C’œur à  Sirandou Diawara, c’est celui de la rénovation des berges de Bamako, pour en faire un espace accessible et agréable à  vivre.

Première prise de contact pour le gouvernement Mara

Derniers réglages, test de micro, tout était passé au peigne fin lorsque que le nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Me Mountaga Tall vêtu de boubou blanc apparaà®t à  9h42 dans la salle de conférence de la primature située au quatrième étage. Trois minutes plus tard, son collègue du travail, de la fonction publique et des relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra également en boubou blanc, fait son entrée. Accolade, poignée de main chaleureuse entre les deux membres de l’exécutif. Les autres membres se suivent, tout sourire, ils se félicitent. à‡a bouillonne un peu ! « Félicitations! Félicitations ! » pouvait-on entendre. Habillés en traditionnel ou en costume-cravate, certains cherchent leur place, les flash crépitent, d’autres se prêtent au jeu des photographes… La liste de présence circule ainsi que des documents leurs sont distribués. On peut lire sur l’un des documents « Quelques principes clés devant encadrer l’action gouvernementale ». 10h10 : tout le monde se lève, C’’est le Premier ministre Moussa mara, qui fait son entrée. Il salue les membres de son équipe avant de les inviter à  s’asseoir. Quelques minutes plus tard, la presse est priée de sortir, le 1er conseil de cabinet commence. La séance prend fin vers 12h40. Des réactions… Mahamane Baby, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, porte-parole du gouvernement Mahamadou Camara, ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication Quant à  son arrivée dans la nouvelle équipe gouvernementale, l’ancien directeur de cabinet du président de la République explique que C’’est une proposition qui a été faite en septembre 2013 au moment de la formation du premier gouvernement. Pour le ministre, il s’agit de faire en sorte que tout le Mali ait accès à  l’internet qui n’est plus un luxe. Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture : Peut-on avoir une idée de votre programme?: Housseà¯ni Amion Guindo, ministre des sports : Ousmane Sy, ministre de la décentralisation et de la ville :

Communiqué du conseil de cabinet du 03 avril 2014

Au cours de cette réunion, le Conseil de Cabinet a entendu une communication écrite du ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville relative aux mesures envisagées pour libérer les servitudes de certains cours d’eau non flottants du District de Bamako. Les occupations illicites des domaines public et privé de l’Etat sont devenues un phénomène courant dans notre pays. Elles ont atteint des proportions inquiétantes et concernent les emprises et les servitudes des domaines ferroviaires, des cours d’eau, des forêts classées, des zones agricoles, des édifices publics et des équipements collectifs. Ces occupations sont effectuées en violation des schémas Directeurs d’Urbanisme, des Plans d’Urbanisme sectoriel et des Plans d’Urbanisme opérationnel et sont incompatibles avec la politique de planification et de maà®trise du développement urbain. Après les inondations de 2013, le Gouvernement s’est engagé à  situer les responsabilités et à  rechercher les causes des catastrophes en faisant l’état des lieux. A l’issue des travaux effectués par les équipes techniques, le Gouvernement a envisagé de procéder à  plusieurs actions notamment : – La mise en place d’un comité interministériel pour approfondir la réflexion ; – une vaste campagne d’information, de communication et de sensibilisation sur les occupations illicites des domaines publics et privés immobiliers de l’Etat ; – la libération totale des servitudes des collecteurs naturels identifiés comme à  risque immédiat ; – la poursuite des actions de recensement les servitudes des marigots de la rive droite du fleuve, des chemins de fer et de manière générale de tous les espaces occupés illégalement en vue de les libérer ; – l’aménagement des servitudes libérées. Le Gouvernement a décidé d’élaborer un chronogramme en vue de définir les modalités de mise en œuvre des différentes actions envisagées. BAMAKO, LE 3 AVRIL 2014 P/LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT P.O LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT, Mamadou TRAORE Chevalier de l’Ordre National

Communiqué du conseil de cabinet du 4 décembre

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil de Cabinet a entendu une communication écrite du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du nord relative au rapport général des Assises nationales sur le Nord. Dans le cadre de l’établissement d’un dialogue national entre les citoyens et du développement des régions du Nord, le Président de la République a instruit le Gouvernement d’organiser les Assises nationales sur le Nord en vue de discuter, de débattre et d’échanger sur toutes les questions qui préoccupent la Nation. En exécution de ces instructions, le Gouvernement a organisé à  Bamako les 1er, 2 et 3 novembre 2013, les Assises nationales sur le Nord. Ces Assises, longtemps attendues par les maliens, visent à  ensemencer le changement de mentalité et de comportement et bâtir un Mali nouveau, réconcilié avec son histoire, ses valeurs traditionnelles positives ; un Mali résolument tourné vers l’avenir et déterminé à  créer une nouvelle société fondée sur le travail créateur de toute la Nation, sur la justice sociale et le bien commun. Les Assises sur le Nord ont permis une large participation de toutes les couches de la Nation. Elles ont également permis de renforcer la confiance entre tous les maliens, de faciliter le dialogue inter et intra-communautaire et de nouer le dialogue avec les groupes armés et avec tous les autres acteurs de la crise affectant le Nord du Pays. Le Conseil de Cabinet a procédé à  des échanges sur les recommandations formulées par les participants pour une prise en compte des préoccupations des populations dans la mise en œuvre des actions et des projets dans les Régions du Nord. Le Conseil a également entendu : 1. Une communication du ministre de l’Economie et des Finances relative à  la situation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. 2. Une communication du ministre de la Sécurité relative à  la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. 3. Une communication du ministre du Commerce sur la situation des stocks et des prix des produits de première nécessité durant la semaine du 25 au 29 novembre 2013. 4. Une communication du ministre du Logement relative à  l’organisation des cérémonies de remise de clés des logements sociaux à  San, Koutiala, Dioà¯la, Kolokani et Niono. 5. Une communication du ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant relative à  l’organisation de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et les 16 jours d’activisme. 6. Une communication du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sur l’évolution de la situation épidémiologique et des actions de riposte aux maladies à  déclaration obligatoire et à  potentiel épidémique de la semaine du 25 novembre au 1er décembre 2013. 7. Une communication du ministre de l’Artisanat et du Tourisme relative à  l’organisation de la 9ème édition du Salon de l’artisanat et du tourisme à  Montreuil en France, du 6 au 15 décembre 2013 dont l’ouverture sera placée sous la haute présidence du Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA. BAMAKO, LE 4 Dà‰CEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Didier Acouétey : « Ce sont les hommes qui font les entreprises ! »

Le président du groupe Afric Search, Mr Didier Acouétey, était à  Bamako la semaine dernière. Sa visite avait pour objet de participer au forum de Bamako (achevé le 20 février ) et de promouvoir celui de Singapour (5 et 6 avril prochain). Le forum de Singapour A Singapour, il s’agira d’un forum économique ayant pour objet de rapprocher les chefs d’entreprises africains et ceux d’Asie du Sud-Est (Singapour, Mali, Indonésie.) Mr Acouétey explique ce choix ainsi : «les montées en développement d’entreprises les plus abouties se trouvent en Asie du Sud-Est, et sont d’une excellence remarquable. Et comme on veut que les entreprises africaines aient un modèle d’excellence, nous tenons absolument à  ce que ces entreprises internationales apportent leurs stratégies aux notres. Cela dans le souci que les dirigeants puissent échanger pour favoriser l’investissement en Afrique, via la plate-forme d’Asie du Sud-Est. » Mr Acouétey estime que le forum de Bamako est un espace riche en terme d’échanges d’abord, de force de propositions et de réflexionS pour l’Afrique. Selon lui, ce forum qui est aujourd’hui, à  sa 10e édition, est devenu une référence en matière de carrefour intellectuel, mais aussi culturel. Il permet un brassage intercontinental, sous régional et socio-économique. Que propose Afric Search aux jeunes diplômés revenus au bercail ? Didier Acouétey explique qu’en tant que cabinet de recrutement, selon les emplois proposés par les potentiels clients, Afric Search offre la possibilité de postuler à  ces postes et de rentrer sereinement au pays. Par ailleurs, il explique que lorsque la structure organise un salon tel que ‘Mali talent’, C’’est dans l’optique d’offrir aux jeunes cadres maliens, des opportunités d’emplois. Un bilan satisfaisant après 14 ans d’existence Le président d’Afric Search constate un bilan assez positif de la structure, après 14 années d’existence. En effet, en 1996, comme il le précise, il n’y avait aucun cabinet de recrutement spécialisé sur l’Afrique et les africains. Et il se réjouit du fait que les cabinets se développent chaque année. Ce qui signifie que le continent se modernise en terme de gestion puisque davantage d’entreprises, font appel à  ces diplômés. « Ce sont les hommes qui font les entreprises et de plus en plus d’entreprises africaines font appel à  ces compétences. Nous ne pouvons qu’en être satisfaits. » Le siège du cabinet d’Afric Search est basé à  Paris (France) et certaines représentations sont en Afrique du Sud, au Sénégal, au Caméroun, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Kenya. Et bientôt au Mali.