IBK :  » Je condamne ce coup d’Etat avec la plus grande fermeté « 

Sans surprise, le candidat du RPM( Rassemblement pour le Mali) et l’un des candidas à  l’élection présidentielle du 29 Avril, a condamné le coup d’état du 22 Mars au Mali :  » C’’est avec gravité et émotion que je m’exprime aujourd’hui, comme responsable politique, comme démocrate et républicain, mais avant tout comme Malien. Notre pays connaà®t une situation de crise d’une extrême gravité. La prise du pouvoir par des soldats mutins et l’annonce de la suspension des institutions de la République n’est rien d’autre qu’un coup d’à‰tat militaire. Je veux le dire aujourd’hui avec force et solennité : je condamne ce coup d’Etat avec la plus grande fermeté. Et de rappeler le contexte du coup de force, qui s’inscrit dans la commémoration des évènements de Mars 91 :  » à€ quelques jours de la commémoration de l’anniversaire de notre démocratie le 26 mars, ce coup de force ternit l’honneur du Mali, et entache gravement l’image de notre pays, jusqu’ici considéré comme un exemple en Afrique. Je vous demande de préserver à  tout prix la vie de nos concitoyens, civils et militaires, sans exclusion. Je vous demande de libérer dans les meilleures conditions les personnalités arrêtées. » Je vous demande de faire confiance au Peuple du Mali, pour que le changement que vous avez souhaité, que nous souhaitons tous, se fasse dans un cadre démocratique. Je vous demande d’aider le Mali à  sauver son honneur ! IBK demande le maintien du calendrier électoral Autre point, et malgré la situation précaire qui agite Bamako, IBK demande le retour à  l’ordre constitutionnel : En concertation avec les principaux acteurs civils et politiques, l’ordre constitutionnel doit être immédiatement rétabli. Le calendrier électoral doit être maintenu, et les élections se tenir à  la date prévue, le 29 avril, pour rendre possible le vrai changement. Un changement que seul un pouvoir porté par les urnes et non usurpé par les armes peut porter et mettre en œuvre. Face au contexte d’insécurité qui prévaut au Nord, IBK revient sur ce qu’il a toujours déclaré sur le nord : Depuis plusieurs années, je n’ai cessé de dénoncer la situation dans le Nord-Mali, et en particulier régulièrement appelé à  un renforcement des moyens accordés à  nos forces de sécurité pour lutter contre les rebelles et les bandits qui font régner la terreur dans notre pays. Je comprends donc le désarroi et la colère des soldats. Mais l’armée doit, en toute circonstance, garantir l’ordre constitutionnel. Soldats du Mali, C’’est l’honneur de votre engagement et de votre mission. Par conséquent, je demande l’arrêt immédiat de toute violence, de tout tir, de toute arrestation, et de tout acte de vandalisme.