Ramadan au Cameroun : les musulmans célèbrent ce vendredi

Des millions de fidèles pour la prière de rupture de jeûne Des millions de musulmans camerounais ont célébré l’Aà¯d-el-Fitr ce vendredi 10 septembre 2010, la fête qui marque la fin du Ramadan, le mois sacré du jeûne et de réflexion spirituelle chez les musulmans. Tôt le matin, les fidèles des divers groupes et quartiers de la capitale camerounaise Yaoundé ont revêtu des costumes de fête et se sont rassemblés en masse dans les mosquées pour écouter les prêches des imams. Les grandes mosquées des quartiers Tsinga et de la Briqueterie, mais aussi l’esplanade de l’hôtel de ville et du quartier Omnisport étaient prises d’assaut. Durant le Ramadan, qui a lieu lors du neuvième mois lunaire du calendrier islamique, les musulmans camerounais et du monde entier se sont abstenus de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube au crépuscule. Cependant, les enfants, les personnes âgées et les malades ne sont pas obligés de jeûner. Le nombre de musulmans camerounais reste incertain. Mais avec les fidèles originaires des autres pays (Nigéria, Mali et Sénégal), on compte près de 7 millions de fidèles. l’imam Abdoul Karim de la mosquée du complexe islamique de Tsinga a insisté sur le fait que la fin du Ramadan ne marque pas la fin de l’effort religieux. Pour capitaliser les bénéfices acquis lors du mois de sacrifice qu’ils viennent de vivre, les musulmans doivent faire en sorte de ne plus revenir sur les mauvais actes. Vous devez continuer à  respecter la religion et observer la prière a suggéré le religieux. Les imams ont encouragé l’esprit de tolérance qui règne au Cameroun Cette année encore, la fin du ramadan est un ouf de soulagement pour les ménages. Sur le marché des vivres, des hausses de prix du sucre, du riz, des céréales, des fruits et des légumes allant jusqu’à  30% selon les endroits et davantage pour la viande ont été rapportées par les médias et les consommateurs. l’obligation d’organiser les repas quotidien de rupture de jeûne a contraint de nombreuses familles à  s’endetter pour affronter cette situation couplée à  celle de rentrée scolaire. Dans les familles o๠les deux parents travaillent, on se partage les endettements. Moi, je prends des petites sommes d’argent pour pouvoir les rembourser rapidement. Cette année, je me suis occupée des frais scolaires des enfants et mon mari s’est occupé du reste, affirme Zakiatou, une infirmière de Yaoundé. Les caravanes de lutte contre la vie chère du ministère du commerce sont arrivées trop tard, de nombreuses dépenses avaient déjà  été effectuées. Du coup, les fêtes d’après prières sont assez simples et dans certains cas les familles se regroupent pour faire des économies. Cette célébration de la fête du ramadan au Cameroun se passe en marge de l’actualité internationale. Partout dans le pays, les imams ont prescrit la tolérance sans vraiment indiquer le conflit qui oppose au sein de la communauté internationale, les musulmans extrémistes et l’Amérique. Alors que les mises en garde se multiplient dans le monde, le pasteur américain Terry Jones, chef d’un groupuscule religieux de l’Etat de Floride aux Etats-Unis d’Amérique, a continué de souffler le chaud et le froid. Il a indiqué jeudi renoncer à  son idée de brûler des exemplaires du Coran, le livre sacré des musulmans avant de menacer de mettre finalement son projet à  exécution.

Ingrid Alice Ngounou présente « Internet et la presse en ligne au Cameroun »

l’œuvre présentée au grand public Vendredi 25 juin dernier l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) a servi de cadre à  la cérémonie de dédicace du livre Internet et la presse en ligne au Cameroun: Naissance, évolution et usages. l’ouvrage peut être considéré comme un achèvement, mais de part sa nature scientifique il ne sera certainement qu’un début. Ingrid Alice Ngounou, l’auteure, n’en est pas à  son premier essai dans le domaine. Avant celui-ci et dans un contexte plus académique, elle a abordé des problématiques en rapport avec la gestion de l’information à  travers les nouvelles technologies de la communication. Tout d’abord, il y a eu une analyse de la presse écrite camerounaise à  l’épreuve de la convergence numérique. Puis à  un niveau supérieur, une réflexion sur l’influence de la presse en ligne dans la démarche d’information des étudiants immigrés camerounais de France. Vu sous le prisme de ces deux premières thématiques, on comprend que son tout premier ouvrage édité aux éditions l’Harmattan participe d’une production murie par une longue période d’études et d’analyse des questions relatives à  la gestion de l’information par le moyen du réseau des réseau. Une réflexion profonde sur les métiers de la cyber-information l’ouvrage s’étend sur cinq chapitres qui pourraient constituer des conclusions des états généraux de la presse en ligne au Cameroun. On apprend qu’à  ses débuts, la presse électronique au Cameroun a suivi le pas engagé aux Etats–Unis. De nombreux journaux camerounais ont pris conscience des avantages du support et se sont mis à  la création de leurs sites Internet. Avec plus ou moins de difficultés, notamment en ce qui concerne la production des contenus. Le livre pose aussi le problème du contexte d’émergence de la presse en ligne au Cameroun. Un contexte marqué par la suspicion et la méfiance, notamment des autorités qui ont moins de possibilités d’y appliquer la question fortement subjective d’ordre publique. Pourtant le document montre que le cyberjournalisme est une profession qui, à  plusieurs égards, constitue « l’avenir » du journalisme. Dans la mesure o๠il ouvre un monde des possibles et décante de ce fait un environnement professionnel saturé: C’est une nouvelle profession qui nécessite des connaissances et compétences spécifiques en terme de technique, de déontologie et de maà®trise du public. Une recommandation qui est valable tant pour les autorités que pour les producteurs de contenus. Cela passe par l’exigence d’une formation. l’auteure pose par ailleurs les problèmes de la presse en ligne au Cameroun: Accès limité aux réseaux, faiblesse des connexions, ordinateurs à  puissance faible… Toutes choses qui ne favorisent pas l’évolution rapide d’une presse en ligne camerounaise qui pourtant ne demande qu’à  s’exprimer. Un mot sur l’auteure l’ouvrage produit par Ingrid Alice Ngounou est renforcé par une expérience dans la production des contenus web. Pas encore trentenaire, elle est à  la tête d’un des sites émergents du Cameroun. Pourtant rien ne la prédestinait à  cette spécialisation. Ingrid Alice Ngounou rentre à  l’ESSTIC pour devenir journaliste, un métier qu’elle aime à  cause de son coté relations humaines. La jeune camerounaise est de celles qui s’épanouissent dans un environnement d’échanges d’idées et de points de vue. Diplômée et major de la 32ème promotion de l’école de journalisme de Yaoundé au Cameroun, Ingrid Alice Ngounou poursuit des études à  l’Institut français de presse de l’université Panthéon Assas à  Paris. Elle en sort nantie d’un Master en sciences politiques et sociales option médias et multimédias. Lorsque commence son aventure avec les médias de la place parisienne, elle est déjà  administratrice du site noiraufeminin.com, un site dévolu aux femmes de couleurs. Elle n’a de cesse de parfaire ses connaissances dans ce domaine en constante évolution. Et C’’est tout naturellement que dans son cheminement, l’ambition de l’auteur est de parvenir à  la reconnaissance du cyberjournalisme comme un métier à  part, dans l’univers de la gestion de l’information au Cameroun. Réputée très exigeante, elle n’a de cesse de rappeler que c’est la condition si ne qua non pour réussir.

CM2010 / Cameroun – Pays-Bas (1-2) :Le zéro pointé des Lions

Le retour à  la tanière s’annonce douloureux. Eliminés après ses deux défaites contre le Japon et le Danemark, Le Cameroun avait l’obligation de réaliser une bonne performance pour sortir la tête haute de ce Mondial. Question d’orgueil et d’avenir à  préserver. Entraà®neur et joueurs avaient fait part de leurs bonnes intentions tous ces derniers jours. Les Lions donnaient d’abord l’impression de tenir parole. En emballant le match dès les premières minutes avec une frappe enveloppée de Samuel Eto’o sauvée par Stekelenburg, avant que Makoun ne rate le cadre suite à  un corner tiré par N’Guémo. Mais l’embellie ne durait que le temps que l’adversaire se mette en ordre de bataille. Dominés dans la possession du ballon, les Bataves répliquaient par des contres redoutables avec Van Persie, Sneijder et Kuyt, comme ultimes flèches. Le danger se précisait sur une défense camerounaise très légère dans le marquage. La formidable maà®trise collective des Oranje allait faire la différence. Sur une action à  trois rondement menée, le subtil Van Persie trouvait la faille et mystifiait Souleymanou (35ème, 0-1). Toute la différence entre les deux formations était symbolisée par cette action. Autant le jeu batave était fluide et imaginatif dans la surface adverse, autant l’approche des Lions Indomptables était laborieuse. Après la pause, le Cameroun revenait en force, reprenant le jeu à  son compte et créant le désordre au C’œur de la défense des Pays-Bas. La rentrée du jeune attaquant Aboubakar (18 ans) apportait un zeste d’insouciance et surtout de technique. La recrue valenciennoise commençait par délivrer un caviar que n’exploitait pas Makoun, et poursuivait par une action qui débouchait sur un coup franc et se terminait par un penalty. La sentence était transformé magistralement par Samuel Eto’o (65ème, 1-1). Rassurés par cette égalisation devant une excellente équipe des Pays-Bas, les Lions continuaient le forcing et oubliaient de bien défendre. C’’est d’ailleurs sur une perte de balle de Makoun en position d’attaque que Huntelaar (passe décisive, avec l’aide du poteau, du revenant Robben) doublait la mise et scellait la victoire des hommes de Bert Van Marwijk (82ème, 0-1). En dépit d’une prestation intéressante, la plus aboutie de leurs trois matches, le Cameroun quittait le Mondial sans avoir inscrit le moindre point. Seuls le Honduras et la Corée du Nors sont encore susceptibles de faire aussi mal. l’équipe du Cameroun : Souleymanou –Mbia, Chedjou, Nkoulou (R. Song,72ème), Assou-Ekotto – Geremi , N’Guemo, Makoun, Bong (Aboubakar, 55ème) – Choupo-Moting (Idrissou, 71ème), Eto’o. Les joueurs du match : Pays-Bas : Arjen Robben. Retour de blessure gagnant pour l’attaquant du Bayern de Munich., qui a joué un rôle décisif dans la victoire des Bataves. Auteur d’une passe décisive et de quelques actions dangereuses, l’ailier mérite la palme pour l’ensemble de son œuvre. Cameroun : Samuel Eto’o. l’Intériste s’est beaucoup battu sur le front de l’attaque camerounaise et s’est créé de très bonnes occasions. Il a marqué son second but dans le Mondial en transformant un penalty sans trembler. Le chiffre : 9 Comme le nombre de défaites des Lions Indomptables en Coupe du monde. 9 défaites en 20 matches disputés. Presque 50% du total. Beaucoup trop pour espérer se faire un palmarès.

Mondial 2010: Le Cameroun battu par le Danemark, 1-2, rentre à la maison

Le miracle n’a pas eu lieu ce samedi, 19 juin 2010 pour le Cameroun qui jouait son va-tout contre le Danemark dans le cadre de son deuxième match de poule de cette 19ème coupe du monde Afrique du sud 2010. Les poulains de Paul Marie Le Guen sont tombés face au Danemark, vainqueur sur le score de deux buts à  un. Or, C’’est le Cameroun qui ouvre la marque dès la 10ème minute de jeu, grâce à  Samuel Eto’o Fils. Le capitaine des Lions indomptables est à  la conclusion d’une belle action et inscrit son premier but dans cette compétition. Un but qui vient dans cette première période du match rassurer les Camerounais, après la défaite contre le Japon, 0-1, concédée le 14 juin dernier à  Bloemfontein. Dans les gradins du stade de Pretoria comme dans les rues du Cameroun, les supporters des Lions indomptables exultent et entrevoient même une victoire définitive au vu de la qualité de jeu présenté par ceux-ci depuis le coup d’envoie du match. En effet, l’entraà®neur semble avoir compris les doléances du public sportif, puisque d’emblée, il a titularisé les joueurs comme Achille Emana, Alexandre Song (qui n’avaient pas été alignés contre les Samouraà¯s du Japon) et Géremi Njitap remplaçant contre les Nippons. Contre le Danemark ce samedi, Jean II Makoun figure sur la liste de Paul Le Guen comme remplaçant. De même, le coach a changé son système et au lieu du 4-3-3 décrié par les supporters voire techniciens de football, il a opté pour le 4-4-2 qui a semblé être efficace dans ce match, à  l’instar du une – deux combinée par Emana – Eto’o fils. Mais la frappe du capitaine des Lions indomptables passe à  côté des cages danoises à  la 5ème minute. 13ème minute de jeu, une frappe puissante de Emana, passe également à  côté. Le Cameroun continue d’effectuer un pressing sur l’adversaire et la défense danoise semble alors hésitante face aux assauts des Camerounais. Mais à  la 33ème minute de jeu, le Danois Bendtner profite d’une erreur camerounaise pour procéder à  l’égalisation. A deux minutes de la fin du match, Emana a l’occasion de prendre l’avantage, mais sa tentative offensive est non concluante, la seconde d’après, contre-attaque danoise, mais l’action n’aboutit pas également. Les deux adversaires sont renvoyés aux vestiaires à  la mi-temps sur le score de parité d’un but partout. Le Cameroun rentre à  la maison De retour des vestiaires, Makoun fait son entrée à  la place d’Eyong Enow quelque peu diminué par le coup pris à  l’œil plutôt. Dans cette seconde période, les Danois se montrent entreprenants et à  la 61ème minute l’inévitable se produit. Rommedahl délivre le Danemark en marquant le deuxième but. C’’est un coup de massue qui s’abat sur l’équipe camerounaise. Malgré le changement de la couleur du maillot, le vert porte bonheur, le Cameroun ne parvient finalement pas à  revenir au score. Le match s’achève sur la victoire du Danemark, qui parallèlement, engrange ses trois premiers points dans ce mondial. Les Lions domptés une fois de plus et même une fois de trop, sont les premiers à  être éliminés de la coupe du monde sud-africaine. Le Cameroun peut remporter la coupe du monde, disait Eto’o à  la veille de la compétition. Ce rêve vient de voler en éclat. Les rues de Douala étaient silencieuses après cette élimination du Cameroun, les fans inconditionnels de la bande à  Eto’o fils ne décollèrent toujours pas. Les guerres intestines qui ont miné l’équipe au cours de ces derniers jours ne sont pas aussi étrangères à  cette sortie précoce d’un pays présenté comme l’une des meilleures nations africaines de football et qui a toujours du mal à  s’imposer sur la scène mondiale.

Mondial 2010 : les Lions indomptables ont raté leur première sortie

Le Cameroun a fait une entrée difficile dans la présente Coupe du monde. Même si d’un point de vue objectif, ce match s’avérait difficile pour les Ambassadeurs du continent noir, il n’en demeure pas moins que les pronostics les donnait largement favoris. Le but japonais est l’œuvre de Honda (le dossard 18), qui a bien profité d’une petite erreur de marquage au sein de la défense camerounaise pour inscrire le précieux but dès la 39ème minute. Lors de la deuxième période, C’’est en vain que les Lions reviendront au score, malgré le fait qu’ils l’ont largement dominé (55% de possession de balle). Il faut signaler que cette fois ci, l’entraà®neur français des Lions, Paul Leguen avait opté pour une équipe très jeune. C’’est ce qui lui a valu de mettre sur le banc de touche des stars comme Emana, Idrissou et Geremi. Cette tactique n’a cependant pas payé face à  une équipe japonaise très organisée qui a su bien étudier le jeu. En effet, les japonais ont su développer une certaine philosophie du jeu qui leur a permis de s’octroyer la victoire. Du coup, ils démontrent qu’ils ne sont pas venus à  cet évènement pour faire figuration. Par contre, tout au long du match, le jeu camerounais est resté timoré. Les Lions n’ont pas su écarter le jeu sur les flancs. C’’est pourquoi, même après le but japonais, le match devenait de plus en plus difficile pour eux. Pour prétendre à  la poursuite de la compétition, ils doivent se concentrer davantage. Cette victoire hisse le Japon au rang de premier du Groupe E, en même temps que la Hollande. Quant au Cameroun, il est tombé les armes à  la main. Même le public sportif dans son ensemble ne s’attendait pas à  cette défaite. Le portier camerounais peut être accusé de n’être pas sorti pour gêner le butteur japonais. En ce qui concerne l’attaquant vedette du Cameroun, le très célèbre Samuel Eto’o, il est resté l’ombre de lui pendant cette rencontre. «l’attaquant n’a pas du tout brillé », a fait remarquer un téléspectateur. Force est de noter que les Lions auront fort à  faire lors des deux prochaines rencontres du premier tour. D’abord face au Danemark qui a également raté sa première sortie, ils ne doivent s’attendre à  aucun cadeau.

Célébration du Cinquantenaire : Le 20 Mai, fête nationale au Cameroun

Chefs d’Etat présents à  Yaoundé Le président Paul Biya a quitté l’aéroport de Nsimalen (28 kilomètres à  l’est de Yaoundé) tout à  l’heure. Il y a accueilli plusieurs chefs d’Etats venus célébrer demain jeudi 20 mai, la fête nationale camerounaise, jour de «l’apothéose» des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance. Sont successivement arrivés cet après-midi le Tchadien Idriss Deby, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Centrafricain François Bozizé, l’Ivoirien Laurent Gbagbo, l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Badzogo. l’après-midi a aussi connu l’arrivée de Kofi Annan, l’ancien Secrétaire général des Nations unies pourtant annoncé pour l’ouverture. Tous assisteront à  la cérémonie de clôture de la conférence Africa 21, qui prend fin ce mercredi soir à  19 heures locales. Les résolutions ne sont pas encore connues. Mais selon les sources proches de la conférence, ces conclusions inviteront les Etats africains à  renforcer la coopération au niveau de la région. Les questions de sécurité dans et hors des frontières devraient occuper une place de choix. Sur le plan économique, les conférenciers sont parvenus à  la conclusion que l’Afrique fort de ses nouveaux atouts doit se débarrasser de l’afro-pessimisme grandissant et se lancer résolument dans le développement du continent. Un départ a été enregistré ce jour, celui du président burkinabè Blaise Compaoré qui a quitté Yaoundé aux environs de 15 heures. Réussir le défi de l’application des réformes Du financement du développement en Afrique, il en a été aussi question lors de cette conférence. Se prononçant sur le sujet, Kordjé Bedoumra, Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), insiste sur le fait que l’Afrique doit réussir le défi de la mise en œuvre des reformes. Il faut un environnement stable, prévisible, sécurisé et incitatif, afin de mobiliser l’épargne interne, canaliser les transferts des immigrés, attirer les investissements privés nationaux et internationaux. Il s’agit de rendre moins négative la perception du risque africain par les opérateurs économiques, qui veulent investir ou s’interrogent. Il faut donc des réformes qui aillent dans ce sens. Dans le monde, l’argent existe, le défi à  venir c’est de le capitaliser pour qu’il participe au développement économique du continent. Car ce qui manque c’est du financement à  moyen et long terme. a-t-il déclaré dans une interview accordé à  Afrique Echos. Un grand bal de clôture est prévu ce soir au palais présidentiel, avant le grand défilé de demain. De nombreux observateurs s’accordent à  dire que le président Paul Biya aura réussi en fin de compte sa conférence internationale. Reste que les conclusions qui en sortiront soient mises en application pour le bien être de l’Afrique. De nombreuses activités parallèles La conférence de Yaoundé a été l’occasion de rencontres parallèles. Le Gabonais jean Ping de la commission de l’Union africaine est allé à  la rencontre du président de la Croix rouge camerounaise. Le président de l’Assemblée nationale a reçu le Secrétaire général du Commonwealth et Michel Sidibé, le directeur de l’Organisation des Nations unies pour la lutte contre le Sida (ONUSIDA) s’est rendu aux Synergies africaines. Il y a donné une conférence de presse o๠il a dit que l’Onusida continuera de soutenir le Cameroun. Mais la conférence aura aussi été l’occasion pour certaines personnalités d’assoir leur légitimité. La romancière camerounaise Calixte Beyala candidate pour le secrétariat général de la francophonie a profité de la présence de nombreux dirigeants de la scène internationale, pour légitimer sa candidature. Il est temps que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) soit dirigée par une femme, a plaidé, mercredi à  Yaoundé, l’écrivaine face aux journalistes. Elle a justifié son engagement par «une volonté de réformer cette institution». Et pour elle la conférence était toute indiquée pour la promotion de sa candidature.

Calixthe Beyala, candidate au poste de secrétaire général de la Francophonie?

Il y’a encore quelques mois, la rumeur devenait persistante, mais Il y’a encore quelques mois, la rumeur devenait persistante, aujourd’hui c’est officiel. Enfin, si on s’en tient à  l’article du Figaro qui dans sa rubrique Confidentiel, annonçait que l’écrivaine avait envoyé une lettre officielle aux autorités de son pays, en vue d’officialiser sa candidature au secrétariat général de la Francophonie. l’écrivaine s’estime en mesure de promouvoir une réorientation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), trop politique et pas assez culturelle à  son goût. Une conception que partageraient, selon elle, un certain nombre des 56 à‰tats membres et notamment le Canada. l’élection du nouveau président aura lieu lors du sommet marquant le 40e anniversaire de l’organisation qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2010 dans la ville suisse de Montreux, célèbre pour son festival de jazz. Calixthe Beyala devra faire pencher la balance de l’ancien président Abdou Diouf qui pourrait à  l’occasion briguer un troisième mandat. Selon certains observateurs, l’écrivaine, traduite dans tous les pays du monde et dont l’oeuvre immense a fait l’objet de plusieurs thèses dans de prestigieuses universités américaines, aura du mal à  faire accepter l’idée d’un troisième africain à  la tête de l’OIF après l’Egyptien Boutros Boutros Ghali et le Sénégalais Abdou Diouf. D’autres parlent aussi des chances réduites que la France la présente au poste. Parmi les raisons évoquées, tout d’abord il est de tradition qu’un Français n’occupe pas le poste et ensuite, la brillante romancière aura fort à  faire pour convaincre le président Sarkozy. En cause, ses prises de position contre la droite au pouvoir. Abdou Diouf, 75 ans, a été élu Secrétaire général de la Francophonie au Sommet de Beyrouth en 2002. Entré en fonction en 2003, il a été réélu pour un second mandat, en 2006, lors du Sommet de Bucarest. l’Organisation Internationale de la Francophonie compte actuellement 70 pays, 56 membres et 14 observateurs. Cela fait de l’OIF l’une des organisations internationales les plus importantes de par le monde puisqu’elle fédère plus d’un pays sur trois. l’OIF a pour objectif de contribuer à  améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à  devenir les acteurs de leur propre développement. Ses quatre grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie: Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique; Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme; Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche; Développer la coopération au service du développement durable.

Cameroun: le côté pervers de la célébration de la journée internationale de la femme

Comme l’Eglise attend la venue de Jésus Christ, C’’est de la même manière que les femmes attendent souvent le 8 mars de chaque année qui les met au pinacle. Ce 8 mars 2010 n’a donc pas dérogé à  la règle, d’autant plus que le thème choisi pour célébrer l’édition de cette édition, «égalité de droits, égalité des chances, progrès pour tous» a une résonance particulière pour ces êtres dont on dit souvent fragiles et qui ne sont jamais en retard d’une revendication, fut-elle non consacrée par les saintes écritures. Extase et perversion au Cameroun En parcourant les rues, en écumant chaumières et palais, que n’a-t-on pas entendu comme cinglantes mises en garde de certaines femmes à  leurs époux devenus indésirables le temps d’un 8 mars. Un 8 mars que certaines ont réduit en fête d’une étoffe, ce pagne qui cause tant de divisions dans les couples et les ménages. Le 8 mars, préparez-vous à  faire la cuisine vous-mêmes, le 8 mars C’’est quartier libre. D’autres ont même promis faire dos rond à  leurs maris dans le lit conjugal lorsque ceux-ci oseront revendiquer leur droit légitime. Il est presque sûr et certain que certaines font de ce 8 mars une journée de papillonnage, courant ainsi le risque de se faire piquer par le virus du SIDA, parce que sous la domination de Bacchus, elles auront perdu la raison. Trouver des femmes en pleine extase dans les bars, dansant et soulevant leurs «kaba», au propre comme au figuré, on a déjà  vu de toutes les couleurs. Certaines se font même transporter d’urgence vers des centres hospitaliers à  cause d’une intoxication ou pour un coma éthylique. C’’est sans nul doute ici le côté pervers de cette journée internationale de la femme. Alors femme! célèbre ta journée en toute dignité, ayant toujours à  l’esprit que ton devoir sacré restera la totale soumission à  ton mari, lequel doit t’aimer sans réserves. Car aujourd’hui comme hier, tu resteras toujours une aide qui a été tirée de sa côte et l’aide au-delà  du slogan ne sera jamais l’égale du conjoint. Puis, autant le dire, des évolutions notables ont été observées dans notre pays sur le double plan qualitatif et quantitatif concernant la place de la femme dans la société. Et comme ce que femme veut, Dieu le veut aussi, nous ne pouvons que nous incliner et souhaiter très amoureusement à  nos épouses, sœurs et mères, bonne fête du 8 mars avec modération bien sûr! Un 8 mars autrement, C’’est possible.

Environnement : La désinfection de l’eau par le soleil en expérimentation au Cameroun

Près de 50 000 personnes formées Cette rencontre de présentation a été le fait de l’association AQUACARE, l’organisme camerounais partenaire du projet SODIS au Cameroun. SODIS (Solar water disinfection), en français désinfection solaire de l’eau est une méthode qui consiste à  obtenir une eau saine, juste en l’exposant aux rayons du soleil, dans une bouteille propre, transparente et durant un certain temps. Le projet qui visait prioritairement les ménages à  revenus très limités, s’est déroulé durant deux ans, dans certains quartiers à  habitats spontanés de Yaoundé la capitale camerounaise, comme la Briqueterie, Essos, Melen, Manguiers, Messa, Tsinga et Carrière. Selon l’organisateur de la rencontre et le Responsable du projet au Cameroun, l’expérience a été positive. «5.925 ménages ont été formés. En considérant qu’un ménage, c’est huit personnes, cela fait 42.000 personnes formées. A Douala, 15.700 personnes formées. Soit au total 50.000 personnes formées à  la méthode SODIS. Une autre frange de plus en plus importante commence à  comprendre qu’elle doit prendre une décision», a affirmé Serges Azebaze, le responsable AQUACARE. Carence en eau de bonne qualité au Cameroun Dans la réalisation du projet, l’on est parti du constat selon lequel, le Cameroun est un des pays au monde les plus riches en eaux de surface et souterrains. Malgré cela, les besoins en eau potable y sont encore énormes. l’adduction des eaux dans les grandes villes, assurée par la Camerounaise des eaux depuis la privatisation, enregistre une couverture de moins de 50 % des besoins. Les populations qui vivent généralement dans les quartiers populeux recourent aux eaux des puits et des sources pour la boisson, ainsi que pour différentes activités domestiques. Certaines études scientifiques ont montré que ces eaux étaient de très mauvaise qualité microbiologique et que leur usage nécessitait un traitement préalable. Selon une étude réalisée par Mafodonzang Fouedji un expert sur un total de 8.444 consultations médicales réalisées sur les enfants de 0 à  5 ans dans un des quartiers visés (Briqueterie), 37% étaient victimes de maladies liées à  l’eau. Les méthodes classiques de désinfection préconisées par les autorités sanitaires, que sont l’utilisation du chlore, la filtration ou l’ébullition sont demeurées inefficaces. Les populations très pauvres de ces zones n’ont pas les moyens de les appliquer. Améliorer la consommation d’eau potable chez les plus pauvres Le projet a pour principal objectif d’améliorer l’accès à  l’eau potable à  ces populations démunies des deux grandes villes camerounaises par l’usage de façon permanente de la méthode de désinfection solaire de l’eau (méthode SODIS). Il a débuté en 2007, sous l’impulsion de Serges Azebaze le responsable Aquacare, le partenaire camerounais du projet. La finalité visée à  terme est de développer la prise de conscience et l’adoption d’un comportement conforme aux règles d’hygiène et d’un environnement sain pour l’amélioration du bien-être des familles des quartiers ciblent; Vulgariser et promouvoir la méthode de désinfection solaire de l’eau (SODIS) destinée à  la boisson ; Evaluer l’incidence de cette méthode SODIS sur la prévalence des diarrhées chez les enfants de 0 à  5 ans de la population cible et comparer la réduction entre les utilisateurs et les non utilisateurs de la méthode SODIS. Une technique validée par l’OMS l’efficacité de SODIS a été découverte par le professeur Aftim Acra de l’université américaine de Beirut dans les années 1980. La recherche a été reprise par le groupe de chercheurs de Martin Wegelin de l’Institut fédéral suisse pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux et Dr. Kevin McGuigan du Royal College of Surgeons en Irlande. Des contrôles cliniques ont été initiés par le Professeur Ronan Conroy du groupe RCSI en collaboration avec le Dr. Micheal Elmore-Meegan. l’Institut fédéral suisse pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux (EAWAG) à  travers le département eaux et assainissement dans les pays en développement (SANDEC) coordonne des projets pour la promotion de SODIS dans 33 pays en Amérique Latine, Asie et Afrique par plus de trois millions de personnes. Au Cameroun, l’usage de cette méthode est promu par Aquacare, avec l’aide des partenaires locaux tels Tam-tam mobile, ONG Pessaf, Sarkam Zoumountsi, la méthode a été recommandée depuis 2001 par l’OMS comme méthode alternative de désinfection de l’eau au niveau des ménages.

CAN 2010 : L’Egypte ravit la demi-finale au Cameroun

Les pharaons ont crée la sensationen s’imposant 3-1 au Cameroun. Ainsi, les poulains de Paul Leguen se sont fait laminer par une équipe Egyptienne très en forme. Le cameroun ouvre le score Sur un corner tiré par Achille Emana (dossard 10), les Camerounais ouvrent le score dès la 26ème minute. Mais, ils seront vite rattrapés par leur adversaire du jour, avant même la première mi-temps. En effet, C’’est le capitaine des Pharaons, Ahmed Hassan (dossard 17), qui venait de se créer une occasion qu’il a su concrétiser : un tir intervenu à  la 36ème minute du jeu. Et pour cause, les défenseurs camerounais ont manqué de concentration sur le but de Hamed Hassan. Tout était à  refaire pour les camerounais. L’Egypte riposte Les autres buts Egyptiens sont survenus au cours de la phase des prolongations. Le match a été largement dominé par Samuel Eto’o et ses partenaires. On a vu une équipe camerounaise qui a pris le match en main pendant les 25 premières minutes. Elle était face à  une formation égyptienne qui a eu du mal à  hausser le rythme de son jeu sur le plan physique et même tactique. Dans l’entre jeu, les égyptiens ont eu du mal à  contenir le jeu camerounais. La deuxième période du match a été vierge. La phase des prolongations a constitué une véritable déroute de l’équipe Camerounaise. La défence camerounaise percée Par un tissu d’erreurs, les Lions ont encaissé (dans l’espace de 6 minutes) 2 buts. Même si, le dernier a été validé sur une erreur d’arbitrage. Et pour cause, le 3ème but accordé n’avait pas franchi la ligne de but. Force est de noter que les Camerounais ont bénéficié d’une vingtaine de corners qu’ils n’ont pas su concrétiser. Les hommes de Hassan Cheyata ont eu les ressources techniques nécessaire pour s’adjuger la victoire. Et C’’est en vain que les Lions indomptables reviendront au score. A noter que l’Egypte a un palmarès exceptionnel en CAN et qu’elle veut préserver. Le pays en est à  sa 22è participation à  la phase finale et elle rencontrera l’Algérie en demi-finale de la 27ème CAN 2010.

CAN 2010 : Des quarts de finale très pimentés

Le meilleur est à  venir : l’Angola, le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie, l’Egypte, le Cameroun, la Zambie et le Nigeria sont les huit équipes qui disputent les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2010. Dans bien des cas, les matchs de cette fin de semaine auront un air de déjà  vu et de revanche. Angola-Ghana : Les Palancas Negras (antilopes noires) sauront-elles décrocher les Black Stars du firmament ? Hôtes de la CAN, les Palancas Negras réalisent à  ce stade de la compétition une très bonne performance. Premiers de leur groupe avec cinq points, les joueurs angolais ont l’occasion de faire la différence avec leur percutante ligne offensive pour s’envoler vers les demi-finales : les attaquants Flavio et Manucho sont à  eux seuls les auteurs des six buts de la sélection avec trois réalisations chacun en phase de poules. Les filets devraient encore trembler de toutes leurs fibres à  Luanda, ce 24 janvier à  16h GMT. Tout comme la Côte d’Ivoire, les Black Stars n’auront disputé que deux matchs avant la rencontre, en raison de la disqualification du Togo suite au mitraillage de sa délégation par les Forces de libération de l’enclave du Cabinda (Flec) le 8 janvier. Les Ghanéens risquent donc de manquer un peu de rythme. Vont-ils égaler leur performance de la précédente CAN qui s’était déroulée chez eux, et o๠ils avaient atteint les demi-finales ? Côte d’Ivoire-Algérie : Les Eléphants écraseront-ils les Fennecs ? Considérée comme l’un des favoris incontestés de la CAN, la Côte d’Ivoire a timidement démarré la compétition. Pour la génération de Didier Drogba et de ses coéquipiers, C’’est peut-être la dernière chance de remporter un trophée qui leur échappe depuis plus de six ans. Avec un seul but encaissé en deux matchs, le sélectionneur bosniaque Vahid Halilhodzic peut se vanter d’avoir la meilleure défense des phases de poules. Mais il a aussi un match de retard par rapport à  ses adversaires du jour. Dommage : s’il l’avait joué, cela lui aurait permis de parfaire ses ultimes réglages… Avec un seul petit but marqué en trois matchs contre trois sévèrement encaissés lors de la première journée face… au Malawi, les Fennecs auront fort à  faire face aux à‰léphants. Pourtant, ils se sont bien battus pour arracher – dans la douleur – leur qualification jumelée CAN-Mondial 2010 . Le vainqueur de ce choc entre les deux « mondialistes » rencontrera en demi-finale l’à‰gypte ou le Cameroun. Autant dire que le match aura tout l’air d’une finale avant l’heure ! Egypte-Cameroun : Les Pharaons vont-ils dompter une nouvelle fois les Lions ? Tenants du titre, vainqueurs de toutes leurs rencontres, à  la fois meilleure attaque et meilleure défense de la CAN (sept buts marqués et un but encaissé en trois matchs), les Pharaons ont bien l’intention d’enrichir leur palmarès. Eux qui n’iront pas au Mondial en Afrique du Sud se voient déjà  revenir chez eux avec la Coupe d’Afrique… Mais le chemin vers la finale sera long : en cas de victoire contre l’à‰gypte, ils devront se heurter aux Fennecs ou aux Eléphants. Pour Paul Le Guen et ses Lions, souvent malmenés lors du Tour préliminaire et qualifiés sur le fil , le match contre l’à‰gypte a un petit air de déjà -vu. Malheureux perdants de la finale de la CAN 2008 contre l’à‰gypte (0-1), à  cause d’une grosse erreur défensive de Rigobert Song, les Lions parviendront-ils à  prendre leur revanche ? Zambie-Nigéria : Les Chipolopolos (boulets de cuivre) déplumeront-ils les Super Eagles ? Qualifiés grâce à  leur victoire surprise face au Gabon – qui avait pourtant déjà  pris une option pour la suite de la compétition -, les Chipolopolos s’offrent leur premier quart de finale de Coupe d’Afrique des nations depuis 1996. La performance est belle mais ils entendent bien continuer leur parcours et, pourquoi pas, jouer la finale. Avec un seul faux pas à  ce stade, face à  l’à‰gypte, mais en sortant d’une poule au niveau hétérogène sans beaucoup de gloire, les Super Eagles n’ont plus beaucoup de temps pour s’améliorer. Du moins s’ils veulent éviter un cuisant retour à  la maison dès mardi prochain.

Can 2010: Le Cameroun se relance dans la course!

Le Cameroun, mené très tôt au score par la Zambie et longtemps mort-vivant, s’est relancé dans la course à  la qualification en l’emportant (3-2), grâce notamment au premier but dans la CAN-2010 d’Eto’o, et prend la deuxième place du groupe D ce dimanche à  Lubango. Comme un symbole de ces Lions longtemps sans cran, le Cameroun a retrouvé la vie de manière involontaire: à  la 68e minute, Geremi Njitap veut sauver la touche et se jette pour centrer le ballon, un centre-tir anodin que le gardien zambien, Mweene, laisse filer, pour l’égalisation (1-1). Il fallait qu’Eto’o entre enfin en action pour justifier son rang de Lion dominant: le capitaine récupérait un centre de Tchoyi et enchaà®nait contrôle de la poitrine et frappe croisée (72e, 2-1). Il n’avait jusqu’alors même pas attrapé le cadre, entre une frappe du gauche écrasée (19e) et un coup franc enroulé au-dessus de la barre (42e). Coup franc qui avait d’ailleurs occasionné une explication de gravure entre l’avant-centre et l’expériementé Geremi Njitap. L’égalisation zambienne sur penalty par Christopher Katongo (82e, 2-2) renvoyait les Lions à  une mort clinique… tout juste évitée par Idrissou, entré en jeu après la pause et dont la tête sur un centre du très bon Geremi Njitap trompait Mweene, statique (86e, 3-2). Du but zambien marqué à  la 8e minute à  l’égalisation heureuse, une heure plus tard des Camerounais, ceux-ci ont paru anémiés. « On est tombé dans l’euphorie, on a attaqué à  cinq ou six parce qu’on menait 1-0! », avait critiqué le sélectionneur de la Zambie Hervé Renard après le nul contre la Tunisie (1-1); cette fois, il n’a pas eu à  déplorer de déconcentration ou de perdition tactique. Au contraire: les Zambiens ont géré leur avantage, non sans jouer crânement leur jeu délié reposant sur une technique collective – comme en témoigne la double parade miraculeuse de Kameni, sur un coup franc puissant de Kalaba puis la reprise de C. Katongo. Mais si un Lion blessé est dangereux, quand il est à  l’article de la mort, il peut s’avérer impitoyable!

CAN 2010 : le Gabon bat le Cameroun, 1-0 et prend sa revanche

C’’est une par une minute de silence en la mémoire des deux victimes de l’attentat perpétré par les rebelles de la province de Cabinda à  la veille de la Can, que le match Cameroun – Gabon a démarré au stade de Lubango en Angola ce mercredi, 13 janvier 2010. Dès le coup le de sifflet de l’arbitre, les deux équipes qui affichaient une confiance et une sérénité quelques minutes plutôt, affichent clairement leurs ambitions. Pas le temps de procéder à  l’observation du comportement de l’un comme de l’autre adversaire, les 22 acteurs sur le terrain se montrent agressifs comme le prouve cette action menée dès les premières secondes du match, o๠l’attaquant vedette du Gabon Daniel Cousin réussi à  s’infiltrer dans la surface de réparation camerounaise. Heureusement, l’action est sans conséquence pour les camerounais, du moins, à  ce moment là . Entre la 5è et la 6é minute de jeu, grosse pression des lions indomptables via Geremi Njitap dont le tir depuis le point du premier corner accordé aux tricolores, trouve Alexandre Song, qui malheureusement ne trouve que le deuxième poteau. A la 8ème minute de jeu, Achille Emana qui s’est crée une occasion sur le flanc droit, effectue une transversale assez puissante qui se heurte au deuxième poteau. Alexandre Song véritable plaque tournante du milieu de terrain, tente tant bien que mal de contenir les gabonais. Mais ceux-ci se montrent dangereux et à  la 17éme minute de jeu, l’international Daniel Cousin en embuscade profite de l’hésitation de Nicolas Nkoulou pour ouvrir le score. But qui vient d’avantage doper le moral des joueurs gabonais qui par la suite, vont multiplier des assauts offensifs et peut compter dans le même temps sur son gardien de but, Didier Ovono exceptionnel dans cette rencontre, et que l’on pourrait sans risque de se tromper le considérer comme l’homme du match. Quoi qu’il en soit, le but galvanise les panthères et semble déstabiliser les lions. La position un peu hybride du capitaine Samuel Eto’o fils ne lui permet pas de s’exprimer comme le renard de surface qu’il est, difficile de le voir en effet dans les 25 derniers mètres puisqu’il il décroche et laisse Achille Webo plus en avant. Le Cameroun domine toujours en terme de possession de balles, mais le réalisme est beaucoup plus du côté gabonais, qui mène au score. A 15mn de la fin de la première mi-temps, un peu de frustration se fait ressentir dans les rangs camerounais, Eto’o fait d’ailleurs un geste de la main, comme pour demander de faire tourner le ballon. A 3mn de la fin de cette période, pressing des lions dans le camp adverse, mais pas de solution et C’’est sur le score d’un but à  zéro en faveur du Gabon, que l’arbitre siffle la mi-temps. Les lions plient l’échine A la reprise, Somen A Tchoyi joueur à  vocation offensive, prend la place de Landry Nguemo pas très brillant en première période. Somen va d’ailleurs causer quelques soucis à  la défense gabonaise, sans véritable changement au tableau. Les lions vont également manquer plusieurs occasions de buts en cette seconde période. Les tentatives de Samuel Eto’o obligé de laisser les côtés et de revenir parfois dans l’axe, ne vont rien changer. La rage, la frustration et la tension se font alors ressentir dans les rangs des lions dont les actions offensives vont se heurter au mur défensif des gabonais et à  leur gardien de but. A la 93é mn de jeu, le Gabon manque d’ailleurs de saler l’addition suite à  une frappe de Aubameyong depuis les 36m. Le tir part comme un fusil, et le portier camerounais, Idriss Kameni a juste la présence d’esprit de l’effleurer de la main et d’écarter le danger. Les six minutes de temps additionnels ne vont rien changer pour les lions, domptés au finish par les panthères qui réussissent là , à  prendre leur revanche sur le camerounais. Il n’y a donc pas eu la passe de trois pour Samuel Eto’o et ses coéquipiers qui entament plutôt mal cette 27é édition de la coupe d’Afrique des nations de football.

CAN 2010 : des milliers de fans pour le match Cameroun-Gabon

Pour que la fête soit belle et entrainante l’Emocan, l’Etat-major pour l’Organisation des adeptes pour la Coupe d’Afrique des Nations Orange – Angola 2010 a mis sur pieds un dispositif devant permettre aux populations de participer joyeusement à  la grand messe du football en Afrique. A ce propos, l’Emocan dit avoir achevé le processus de recrutement de plus de sept mille adeptes dans la province de Huila, pour les matches du groupe D qui ont lieu à  Lubango. Il s’agit pour ces personnes de supporter et de donner de la voix lors des différentes rencontres qui auront lieu au stade National de Tundavala, qui accueillera les matches du Groupe D (Cameroun, Gabon, Zambie et Tunisie). A Huila, province de la ville de la ville de Lubanga, les matches auront lieu seulement le mercredi 13, avec en match d’ouverture le Cameroun et le Gabon à  17h, suivi par la Zambie et la Tunisie. Et la sécurité ? Selon les sources officielles, la sécurité sera renforcée afin que la compétition se déroule normalement et dans la joie, après le drame survenue avant l’ouverture de la compétition. Des hélicoptères de la force aérienne ont été mis à  disposition pour venir aux provinces hôtes. Les services de prévention et de sécurité sur les routes nationales, les pompiers, les services médicaux d’urgence et des forces armées angolaises ont été mobilisés. Il s’agit de veiller afin que toutes les activités liées à  l’évènement se déroulent de manière ordonnée, dans le calme et la confiance. Autant, la surveillance aux frontières a été accrue pour limiter l’immigration clandestine, autant la sécurité et les contrôles sur les routes principales et secondaires du pays ont été renforcés. l’on espère que les conditions techniques seront à  la hauteur.