Camille Lepage, passionnée des « causes oubliées »

, dans l’ouest de la Centrafrique, près de la frontière avec le Cameroun, a annoncé mardi 13 mai l’Elysée. C’’est à  24 ans que la jeune Angevine s’est lancée dans le photojournalisme, après des études effectuées notamment en Angleterre. Malgré son jeune âge, Camille Lepage avait déjà  une riche expérience de reporter photographe. Elle a couvert la Révolution égyptienne en 2011 avant d’aller au Soudan du Sud, et en Centrafrique o๠elle est arrivée trois mois avant l’opération Sangaris. En 2010, à  Rue89, o๠elle est stagiaire, elle explique vouloir s’orienter vers le journalisme indépendant car il est, selon elle, « le seul digne de ce nom ». Il y a de cela six mois, deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont trouvé la mort à  Kidal au Mali. Habitués de l’Afrique et surtout des terrains sensibles, ils ont payé, eux aussi, de leur vie leur volonté de nous servir l’information. Combien sommes-nous sur le continent africain à  s’illustrer en allant au devant de l’action, au contact des parties belligérantes ? Même si on accuse souvent les médias occidentaux de parti pris, de donner une mauvaise image de l’Afrique, C’’est leurs informations que nous avons l’habitude d’exploiter. N’est-il pas temps de suivre leur exemple en allant sur le terrain afin d’écrire notre propre histoire?