Ebola : le cap des 10.000 morts franchi

Selon les derniers chiffres communiqués par l’OMS, uu total 24 350 personnes dans neuf pays ont été affectées par le virus Ebola et 10 004 sont mortes, selon ce bilan de l’Organisation mondiale de la santé. Depuis, le début de l’épidémie, il y a eu au Liberia 4 162 décès sur 9343 personnes contaminées. Les deux autres pays les plus touchés sont la Sierra Leone, avec 11 677 personnes contaminées dont 3 655 sont décédées, et la Guinée, avec 3 330 personnes infectées dont 2 187 ont succombé. nouveau pallier Ce cap symbolique des 10 000 morts a été franchi_alors que l’OMS a noté ces dernières semaines des signes encourageants quant à  l’évolution de l’épidémie. Mercredi elle a relevé que pendant deux semaines consécutives au Liberia aucun nouveau cas n’a été enregistré. Pour la Sierra Leone, le le Dr Bruce Aylward, chef des opérations Ebola pour l’OMS, a noté lors d’une conférence de presse qu’il y a eu « 58 cas la semaine dernière, ce qui est le chiffre le plus bas enregistré depuis juin dernier (…) ce qui suggère que le pays va dans la bonne direction ». « Nous avons maintenant la preuve qu’Ebola peut être stoppé », a-t-il relevé, soulignant aussitôt qu’il était encore trop tôt pour dire que l’épidémie est enrayée. Un premier vaccin contre Ebola, le VSV-EBOV, mis au point par l’Agence de la santé publique du Canada, est en cours d’essais cliniques depuis le 7 mars en Guinée, dernière étape avant sa commercialisation. L’autre vaccin, développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline) avec l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) est testé depuis février au Liberia.

Racine Seydou Thiam, candidat du CAP : « Nous allons créer la surprise! « 

Cadre supérieur dans le privé, Racine Seydou Thiam est à  38 ans l’un des plus jeunes prétendants à  la magistrature suprême. Après le bac, Racine Thiam obtient d’un DUT en Marketing Management à  l’IUG. Puis il décroche en 2005 un Diplôme d’Etudes Supérieures en Commerce et Marchés internationaux à  l’ Institut de Management du Conservatoire National des Arts et Métiers d’Orléans en France. En 2006, de retour au Mali, il crée un cercle de réflexion, intitulé la Boussole qui vise à  apporter des solutions aux maux de la nation. C’est en côtoyant le monde politique et en faisant le constat qu’un fossé existe entre les classes dirigeantes et les aspirations du peuple, que Racine Seydou Thiam, se lance en politique en 2012. Il crée avec d’autres camarades le RAC (Rassemblement pour les actions concrètes ) qui se fondra ensuite dans le CAP dont il est le 1er vice président, pour se porter candidat à  la présidentielle de Juillet 2013; « Je m’inscris totalement dans une œuvre collective pour redonner espoir à  notre pays, donnons-nous la chance de représenter cet espoir », a t-il déclaré lors de son discours d’investiture au stade Mamadou Konaté. Un Mali nouveau avec des hommes nouveaux Convaincu que l’élection doit se maintenir au 28 juillet, il estime qu’un Mali nouveau ne peut se faire qu’avec des hommes nouveaux. Des hommes capables de gérer avec efficacité un pays, qui sort d’une crise difficile. « Justice, travail, espoir ». « Ensemble, nous sommes Capables ! » sont quelques uns des slogans du CAP. Dans son programme politique, Racine Thiam évoque la sécurité national et propose de réhabiliter en 6 mois une armée sur laquelle il y a un manque d’attention. En outre, la sécurité alimentaire, l’accélération de la croissance en augmentant le revenu des fonctionnaires qu’il promet de multiplier par deux s’il est élu, s’ajouteront à  la création d’un fonds d’investissements public de plus de 100 milliards de FCFA pour booster PME et PMI et assurer la transformation des industries, tout comme la création d’emplois pour les jeunes. Racine Thiam veut aussi faire de l’enseignement supérieur une priorité en dotant les professeurs, mais aussi en instaurant une Couverture maladie Universelle (CMU) pour tous. Ambitieux, Thiam, qui espère gagner cette élection, entame une campagne de proximité mais sans ostentation. Pour le jeune candidat du CAP, il faut moraliser les campagnes, en plafonnant les dépenses. » On ne s’implante pas avec l’argent de la corruption » Racine Thiam est marié et père de quatre enfants.

Naissance du CAP: « Le tour des jeunes est arrivé »

Le parti est la réunion de plusieurs associations de jeunes leaders convaincus que seule l’implication de la jeunesse dans la gestion de la chose publique peut amener le changement. Et C’’est cette nouvelle race de politiciens qui s’est présentée à  la presse samedi dernier pour officiellement procéder à  son lancement. Selon le président Jean Marie Sangaré, il ne s’agit pas pour le CAP de se présenter aux Maliens avec un bâton magique, mais de tenir le langage vrai et de faire porter ce langage par des femmes et des hommes courageux, compétents, intègres et crédibles prêts au sacerdoce pour le Mali. « Le CAP rejette sans réserve ni exception la facilité et s’engage à  s’investir pour bâtir les fondements d’un nouveau contrat social entre tous les Maliens sans exclusive sur les critères du mérite, du travail, de la compétence, de la justice sociale et de la bonne gouvernance, a dit le président. A tort ou à  raison, nous ne cessons de réclamer le départ de la vieille classe politique avec comme seul argument, ‘’Le tour des jeunes est arrivé » » a-t-il dit. A l’en croire, la jeunesse ne donne aucun droit ou privilège en politique. Les jeunes doivent également assurer leur part de responsabilité dans la déchéance de notre pays. Pour le président Sangaré, le silence de la jeunesse a été un blanc-seing aux gouvernants et cela a favorisé l’effondrement de l’Etat. « Le seul critère du changement fondé sur la jeunesse est une démarche qui n’aboutira qu’au changement des femmes et des hommes et non à  l’institution des pratiques saines de gestion de l’Etat », a affirmé M. Sangaré. Pour Louis Cheick Sissoko, président du mouvement des jeunes, la jeunesse ne doit plus croiser les bras. « Nous sommes restés en marges des situations, nous avons passé notre temps dans nos entreprises et services à  regarder faire les choses, mais les évènements du 22 mars 2012 nous ont ouvert les yeux » a-t-il indiqué.

Qualification CAN 2012 : De l’espoir pour les Aigles du Mali

Ils l’ont fait ! Ils ont mené par le bout du nez cette équipe du Cap Vert samedi soir, au stade du 26 Mars, en battant leurs homologues par le score sans appel de 3-0. Ce sont eux les Aigles du Mali, menés par l’entraineur Alain Giresse, qui s’est dit heureux de ce dénouement dans le cadre de la 5è journée des éliminatoires CAN 2012 :  » Nous avons pris ce match comme il le fallait et on a gagné. Mais à  travers la victoire, il y a la manière, la façon dont mon équipe a pris le match à  son compte. Elle a su élaborer un jeu qu’il fallait avec beaucoup d’intelligence et d’efficacité. J’ai bien aimé le match, parce que tout le temps du match, les temps forts, les temps faibles ont été bien utilisés par l’équipe. C’’était agréable et efficace. Le jeu produit et développé correspondait à  ce qu’on peut espérer d’une équipe. ». Le sélectionneur s’est dit très satisfait du jeu de son équipe et a eu une mention particulière pour le joueue du FC Barcelone : « Seydou Keita a fait un très bon match comme l’ensemble de ses partenaires. Il a démontré qu’il est un joueur de qualité et ce soir, il a fait un match plus que satisfaisant avec le Mali. On l’a positionné dans un poste un peu plus avancé qu’il a l’habitude de jouer mais qui devait être celui qui nous permette d’avoir une meilleure préparation dans le domaine offensif ». Quant à  Seydou Kéà¯ta, star de la rencontre, il s’est dit très fier de la victoire : « Je suis satisfait de cette victoire. C’est vrai que j’avais pris du recul parce que j’en avais vraiment marre de perdre tout le temps surtout après l’échec en Angola. Après ce genre de situation, il fallait vraiment revoir les choses très clairement parce qu’on ne peut pas rester sur des échecs consécutifs. Malheureusement, on ne s’est pas compris. Bon, le plus important était de gagner ce match avec la manière afin de donner confiance au public. Je pense que c’est ce que nous avons fait. J’essaye toujours d’apporter ce que je peux en sélection. Je suis très content par rapport à  la victoire ». Lors de ce match, les Aigles ont déployé un jeu offensif, et ouvert le score en première mi-temps, grâce à  Cheick Tidiane Diabaté. Et malgré une défense cap-verdienne, qui tentait de s’organiser, le Mali s’est à  nouveau illustré avec un 2è but en 2è mi temps inscrit par Mahamane Traoré à  la 50è. Ce score galvanise les aigles qui déploiront tout au long du match un jeu très serré et tactique, et cela malgré des occasions perdues. En face, le Cap-Vert, ne parvient pas à  concrétiser ses percées. Avec 3 buts inscrits lors de cette rencontre, le Mali prend désormais la tête du groupe A avec 9 points, le Zimbabwe 8 points, le Cap Vert 7 points et le Libéria 4 points. C’’est dire qu’à  force de travailler la qualification est possible lors de la dernière journée à  Monrovia.

Rentrée scolaire au Mali : réhausser le niveau des examens

Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo a présidé hier à  l’Institut des langues Abdoulaye Barry, la réunion annuelle des directeurs de Centres d’animation pédagogique (CAP) et directeurs d’académie d’enseignement (DAE). La rencontre intervient dans un contexte particulier avec l’application de mesures destinées à  relever le niveau des examens.Pendant trois jours, les 70 directeurs de CAP et les 17 directeurs d’académie vont procéder à  une analyse fine de la situation de l’école et des moyens d’améliorer les rendements scolaires. Dans son intervention d’ouverture, Salikou Sanogo a invités les responables scolaire à  examiner tous les contours et à  faire des propositions concrètes susceptibles d’aider à  l’amélioration des résultats de l’année scolaire écoulée, et à  plancher sur les préparatifs de la rentrée prochaine. Une rentrée qui va intervenir après l’introduction de deux innovations majeures : la suppression du CEP et de la réforme du DEF. La rencontre s’intéressera ainsi à  la gestion des flux en 6è et 9è année, aux résultats du DEF et à  la disparité entre directions d’académie d’enseignement et entre centres d’animation pédagogique et aux stratégies d’harmonisation des évaluations pour les classes de 6è année. Les problèmes financiers, la situation du personnel enseignant, le régime de la décentralisation, la gestion de l’école, les relations avec l’Association de parents d’élève (APE), le comité de gestion scolaire (CGS) et les maires, les partenaires, les ONG seront aussi abordés. Tout comme la question de la formation initiale des enseignants, le mécanisme de l’encadrement de proximité, le rôle et les responsabilités des directeurs d’école. Salikou Sanogo a appelé les directeurs d’académie et de CAP à  analyser les problèmes dans la perspective de la rentrée prochaine, et à  porter une attention particulière à  la situation des enseignants et à  la situation des infrastructures scolaires. Il a ensuite annoncé la mise à  la disposition du département par le gouvernement de 3954 enseignants contractuels pour les collectivités territoriales et de 3458 postes d’enseignants pour les écoles communautaires au titre de l’année scolaire 2010-2011. « Je vous engage à  prendre contact dans les plus brefs délais avec les collectivités pour le recrutement des enseignants. Vous veillerez à  prendre en compte toutes les catégories », dira le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales. Avant d’inviter les responsables de CAP à  ne pas « oublier » les professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) et les professeurs d’éducation civique et morale (ECM). Pour le ministre, au sortir de la 9è année, un élève doit pouvoir lire, écrire sans fautes et chanter correctement l’hymne national en entier. Aux directeurs d’académie, il demande de veiller à  la qualité des enseignants qui seront recrutés pour les instituts de formation des maà®tres (IFM). « Pour avoir des enseignants de qualités, il faut des maà®tres de qualité », a poursuivi le ministre en demandant aux DAE et DCAP de mettre en place des dispositifs de suivi et de supervision et à  s’assurer que les différentes mesures prises sont appliquées par tous les acteurs. « Vous devez vous assurer que tous les agents assument pleinement leur responsabilité et jouent correctement leur rôle », a-t-il ajouté. Pour cela, des fiches de suivi mensuelles doivent être élaborées pour « s’assurer que chaque enseignant est en classe ». Il a annoncé la création de 22 nouveaux CAP qu’il souhaite voir opérationnels au plus tôt. Pour la formation des enseignants, il a indiqué que les travaux de construction des IFM de Kati et Ségou avancent bien et ceux de Kita et Koutiala sont annoncés pour bientôt. Pour les préparatifs de la rentrée prochaine, le ministre a demandé d’impliquer tous les partenaires de l’école et a annonce d’autres réformes issues des recommandations du Forum national sur l’éducation. Auparavant, le directeur national de l’Education de base Mamadou Diabaté avait dans un mot de bienvenue, indiqué que cette rencontre offrait l’occasion d’ébaucher les préoccupations majeures sur les grandes questions et d’harmoniser les actions pour une meilleure réussite des missions confiées aux uns et aux autres.

38è Sommet de la CEDEAO : La sécurité sous régionale en ligne de mire

Le 38e sommet de la Communauté économique des à‰tats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenu du 2 au 3 juillet 2010 au Cap vert. Avec un invité de marque : Lula Da Silva, le président du Brésil. L’état de la CEDEAO Cette session a permis aux Chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner le rapport sur l’état de la communauté et le compte rendu de la 64ème session du conseil des ministres de l’institution. A cette occasion, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont défini les modalités de rotation des postes de président et des responsables des institutions de la CEDEAO. Les Chefs d’Etat et de gouvernement se sont penchés également sur le rapport de la 27ème session du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO sur la situation des crises en Afrique de l’Ouest. Sécurité sous-régionale Vendredi, ils ont aussi longuement débattu de questions institutionnelles. Quel système utiliser pour désigner les représentants de la CEDEAO ? Faut-il organiser une rotation par pays ? Le Burkina Faso et le Sénégal présentent un candidat pour présider la CEDEAO à  partir de janvier 2010 mais le débat n’était pas tranché. Et d’ici là , le Ghanéen James Victor Gbeho a prêté serment pour assurer la transition. Au menu des discussions, il y avait aussi bien sûr les crises qui secouent la région, et la nécessité de renforcer la lutte contre le trafic de drogue. Pour bien comprendre cette volonté commune à  ces pays, il convient de noter que l’idée de trouver des solutions pérennes aux questions relatives à  la crise économique et financière mondiale ainsi que la problématique des infrastructures régionales en vue de la consolidation du développement économique, de l’intégration régionale, de l’énergie, du transport, de la médiation, la libre circulation des personnes au sein de la CEDEAO et la sécurité, a pris ses sources lors de la 34ème Session ordinaire du 23 juin 2008 à  Abuja, au Nigeria. A cela, s’ajoutait la Déclaration politique et le Plan d’action de Praia, d’octobre 2008, sur le trafic illicite des drogues. Lula Da Silva et le Brésil ouvre les bras à  la CEDEAO Dans un tel contexte, la tenue d’un sommet CEDEAO/Brésil, en marge de cette 38ème session, ne peut être qu’appelée de tous leurs vœux par les Chefs d’Etat de la sous-région. Ce samedi, le président brésilien Lula les a rejoint avant de se lancer dans une tournée africaine, à  quelques mois de la fin de son mandat. Ses pairs lui ont rendu hommage, et l’ont remercié d’avoir œuvré au rapprochement entre l’Amérique du Sud et l’Afrique. « Le sommet extraordinaire aura aussi pour but d’élargir les bases commerciales entre les pays sud-américains et ouest-africains», a souligné le Président brésilien.