Caravane pour le vote : Inciter à une participation citoyenne

Pour contribuer à la participation massive des citoyens au scrutin présidentiel du 29 juillet 2018, le mouvement citoyen « Transformons le Mali » a entrepris une caravane de sensibilisation à Bamako et dans certaines localités du Mali. Une caravane plutôt bien accueillie, selon les organisateurs qui espèrent qu’elle permettra à davantage de citoyens de jouer pleinement leur rôle dans la construction de la cité.

Initiée il y a deux semaines dans le cadre des activités de  Transformons le Mali, la caravane du vote a sillonné la capitale, les localités de Kolokani et de Ségou. A Bamako des endroits stratégiques, comme le grand marché, le marché Dossolo Traoré, la gare routière de Sogoniko pour sensibiliser les citoyens à accomplir leur devoir civique.

Dans les différentes localités visitées, des jeunes du mouvement sont allés à la rencontre des populations souvent sceptiques et en retrait de la chose politique, reconnaît  Madame Dia Sacko , la porte parole de Transformons le Mali. « Ces échanges ont permis d’instaurer un climat de confiance quand au vote, parce que les gens sont en rupture avec la politique », précise t-elle.

Premier devoir citoyen, le vote est aussi le moyen d’exprimer son choix, ont notamment expliqué les caravaniers. « Très bien accueillie par les citoyens », la caravane a aussi servi à éclairer certains citoyens sur « la façon de retirer leurs cartes d’électeurs », précise la porte parole.

En plus de cette caravane et afin de contribuer à la transformation du Mali, le mouvement initie également d’autres actions, comme des débats citoyens pour échanger sur le projet de transformation. L’organisation a aussi soumis  à tous les candidats à la présidentielle, son projet de transformation.

 

Présidentielle 2018 : Lancement d’une caravane pour une participation massive et sans violence

Le Conseil National de la Jeunesse en partenariat avec le Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali et le Mouvement National des Jeunes pour la Culture de l’Excellence a lancé samedi 21 juillet 2018 une « caravane de sensibilisation citoyenne des jeunes  pour une participation massive et sans violence à l’élection présidentielle  de juillet 2018 ». C’est avec le soutien du Ministère de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ainsi que les partenaires du Projet d’Appui au Cycle Electoral (PACE) porté par le PNUD.

« Citoyen malien, aime ton pays, vote dans la paix », « Je suis jeune, voter c’est mon pouvoir », « J’ai ma nouvelle carte d’électeur, je vote » ou encore « Ma carte d’électeur, c’est mon pouvoir ». Tels sont entre autres les différents slogans arborés sur les T-Shirts par les jeunes caravaniers qui ont sillonné une vingtaine de minutes durant les rues de la commune I du district de Bamako en distribuant des dépliants de sensibilisation sur le vote.

La cérémonie de lancement officiel s’est déroulée en présence du maire de la commune I, du président du réseau des jeunes des partis politiques, du président du CNJ, du vice président du conseil communal ou encore du secrétaire général du ministère de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, ainsi que du représentant du PNUD et coordonateur du PACE.

Tous, dans leurs interventions ont souligné l’importance de la mobilisation des jeunes en faveur d’un scrutin apaisé. « Les élections apaisées sont un gage de développement et de stabilité qui vont nous permettre de faire face aux défis du pays sur le plan sécuritaire » a indiqué Drissa Guindo, représentant du ministre de la jeunesse, tout en souhaitant que la caravane ne se limite pas à Bamako mais que cela s’étende dans tout le pays.

L’objectif, comme le précise Souleymane Satigui Sidibé, président du Conseil National de la Jeunesse,  « c’est de nous rassurer qu’il faut des élections crédibles, transparentes et apaisées et aussi dire à l’opinion nationale et internationale que la jeunesse malienne ne sera pas une arme pour qui que ce soit pour aller vers la violence ». La non-violence électorale doit être prônée par l’ensemble des jeunes, a-t-il insisté.

La commune I n’est que la première étape de cette caravane qui se poursuivra dans les cinq autres communes du district de Bamako et dans celle de Kati  jusqu’au 27 juillet prochain où une grande soirée de clôture est prévue au palais de la culture de Bamako avec comme tickets d’entrée les cartes d’électeurs.

Une façon de pousser les jeunes à aller retirer massivement ces cartes en vue d’une grande participation au scrutin du 29 juillet.

A en croire Souleymane Satigui Sidibé, aucun régime n’est légitime avec un taux de participation très faible et pour que le régime qui sera issu de ces élections soit respecté par l’opinion nationale et internationale, il faudra que la jeunesse l’accorde une grande importance. « C’est pourquoi nous voulons  d’abord mobiliser les jeunes à sortir massivement pour aller  retirer leurs cartes d’électeurs et ensuite voter en grande majorité » a relevé le président du CNJ.

Maggi : Une caravane des étoiles pour le bonheur des femmes

Leader mondial de la nutrition, de la santé et du bien-être, Nestlé est engagé à  fournir des produits sains et savoureux. Présent au Mali depuis plus de quarante ans à  travers ses différentes marques : Maggi, nescafé, Cérélac et Nido, Nestlé contribue à  l’équilibre alimentaire des consommateurs. La première, maggi beaucoup sollicitée par les femmes existe depuis le VIII è siècle. Dérivé du nom Julius Maggi, l’objectif pour ce chercheur italien était à  l’époque d’apporter du délice aux plats des prolétaires. Un siècle plus tard, maggi continue son bout de chemin culinaire en se hissant au sommet de l’arôme grâce à  son gout unique et succulent a confié un responsable ce lundi 3 août au grand hôtel de Bamako lors de la conférence de presse organisée par Nestlé Mali. Cette rencontre avec la presse avait pour but de lancer officiellement la caravane des étoiles Maggi pour l’éducation nutritionnelle des consommateurs qui a déjà  eu lieu au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Gabon. Selon Sory Sangaré, Directeur de la Communication et affaires publiques Nestlé Savana Cluster, « la caravane des étoiles MAGGI incarne l’engagement du groupe à  fournir des informations sur la bonne utilisation des aliments locaux et des produits Maggi afin de répondre aux besoins nutritionnels quotidiens de consommateurs. » Quant à  Leonard Ehouabolet, Directeur Business Culinaire Nestlé Savana Cluster, il rappellera que durant trois mois quatorze mille (14 000) femmes des six communes de Bamako participeront à  ces activités dont des concours culinaires avec les jeunes filles sous la supervision d’un nutritionniste. Il ajoutera que les récompenses seront attribuées selon les qualités nutritionnelles des recettes présentées, leur originalité et leur saveur. Les inscriptions se feront dans les radios. Ce sont 250 femmes qui prendront part à  la formation Maggi. Les autres régions sont prévues pour les années à  venir. Du nouveau chez Maggi. Ladite conférence de presse a servi de tribune pour les responsables de Savana Cluster de lancer le nouveau cube Maggi poulet persil. La carence en micronutriments notamment en iode et en fer est une question centrale de santé publique dans de nombreux pays africains dont le Mali. Pour lutter contre cette situation, Maggi a entrepris d’ajouter à  nouvelle collection tous les éléments cités plus haut. Pour Yaya Fofana, représentant du DG de Nestlé Mali, « l’amélioration constante de la vie des consommateurs est une préoccupation permanente du groupe Nestlé. »

« Tous et Chacun » contre la mortalité néonatale

l’objectif de cette caravane médiatique Tous et Chacun dans la capitale malienne est de mobiliser les acteurs autour de la problématique de la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile dans la perspective de l’atteinte des OMD 4,5 et 6. Spécifiquement il s’agit d’informer les populations du district de Bamako pour l’adoption des pratiques familiales essentielles(PFE) et de les sensibiliser sur l’importance de l’utilisation des services de santé. Par ailleurs, les journalistes sont également appelés à  disséminer les bonnes pratiques et les défis à  relever au niveau des structures sanitaires et communautaires. Ce qui fait dire à  M. Ibrahim Fall, le représentant de l’OMS au Mali que C’’est une bonne initiative avant de réaffirmer le soutien de l’OMS aux activités du club de Tous et Chacun. Pour le représentant de la directrice nationale de la santé, c’est est une occasion de passer le bon message à  l’endroit des femmes du district de Bamako. « Nous voulons au cours de cette caravane véhiculer le message sur les gestes simples qui sauvent la vie » a déclaré Mme Bouaré Saran Diakité. La caravane a débuté dans la commune II par une causerie éducative au Centre de santé communautaire (CSCOM) Benkadi de Bacary Bougou. Dr Lamine Traoré, médecin chef dudit centre a échangé avec les caravaniers sur le degré d’engagement de la lutte contre la mortalité maternelle. En commune I, les lieux de concentration des femmes (marché Boulkassoubougou, Fadjiguila) ont reçu la visite des caravaniers. l’ambassadeur de la caravane Tous et Chacun Nafi Diabaté et Mme Kanté Fatoumata Diacounba, la présidente de la caravane ont largement sensibilisé les femmes sur l’allaitement maternelle, et sur l’espacement des enfants. La première journée a pris fin par une animation et des jeux concours développés par Mamadou Tounkara du réseau des communicateurs traditionnels sur le terrain de Korofina Nord qui a vu la participation massive des femmes et des enfants. Ce jeudi, c’est les communes III et IV qui seront sillonnées.

Caravane agricole : Toguna Industrie et OCP innovent à Bougouni

Il s’agit également de partager les expériences entre les acteurs agricoles. Le lancement de la caravane s’est déroulé dans la capitale du Banimogotié (Bougouni) qui a enregistré la présence des acteurs agricoles et d’une importante délégation marocaine. Sur le terrain de football, on pouvait le gigantesque camion des caravaniers dans lequel est installé un laboratoire qui analyse la fertilités des sols. Cette première édition, qui sillonnera plusieurs régions agricoles du Mali à  savoir, Bougouni, Sikasso, Niono et Sévaré, représente un véritable outil de sensibilisation des agriculteurs. Selon le document soumis à  la presse, les zones traversées bénéficieront certainement de l’expérience et du savoir-faire des différents partenaires impliqués dans la filière agricole. Le PDG du groupe Toguna Agro-industries, Seydou Nantoumé, a indiqué que cette caravane sera un mouvement vers les producteurs, techniciens dans le but de renforcer les capacités des exploitants via l’amélioration des techniques de fertilisation des sols. l’initiative appuyée par l’OCP est incontournable sur le marché international. Selon Rachid Ben Ani, directeur Afrique de l’office, la société place les petits producteurs au centre de ses intérêts. Afin de mieux identifier leurs besoins, l’OCP a lancé un vaste projet de carte de fertilisation des sols au Maroc. Une brève présentation sur l’OCP a suffi pour les assistants de comprendre le leader de l’exploitation de phosphate. Pour sa part, le ministre du Développement rural, Bocary Treta, reconnaà®t que Seydou Nantoumé est à  la tête d’une entreprise qui se bat dans un environnement particulièrement difficile. « Sa collaboration avec le ministère du Développement rural reste toujours fructueuse », note-t-il. Le ministre a tenu à  préciser que l’une des missions de son département restait la défense des intérêts des différents acteurs de la filière. Il s’agit pour l’à‰tat de créer des opportunités pour tous les producteurs. Il a ensuite vivement salué le partenariat Toguna-OCP, exhortant les deux sociétés à  « multiplier de semblables initiatives pour être toujours plus proches des préoccupations des petits producteurs ». Poursuivant ses ambitions, le groupe s’apprête à  ouvrir sa première unité de granulation de phosphate le 15 juin 2015 à  Tilemsi. La prochaine étape de la caravane se déroulera à  Sikasso 25 mai prochain.

Campagne «Tous et Chacun» : début de la caravane ce mercredi

Cette caravane qui est à  sa troisième édition, suscite beaucoup d’engouement auprès de la communauté à  cause de son approche participative sur la sensibilisation à  la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. La caravane médiatique fait partie des activités de mobilisation sociale et de plaidoyer de la campagne « Tous et Chacun » qui a pour objectif principal «d’accroà®tre la couverture des services et pratiques efficaces qui sauvent la vie des mères, nouveau-nés et enfants dans la perspective de l’atteinte des OMD 4, 5 et 6 par le Mali». Apres des résultats satisfaisants des deux précédentes éditions, le Comité technique de la campagne sous la houlette de la Direction nationale de la santé, a décidé d’organiser une troisième dans les districts sanitaires de Selingué, Yanfolila, Kadiolo et Kignan (région de Sikasso), Tominian, San, Bla, Touna et Baroueli (région de Ségou) qui n’ont pas encore été couverts par les précédentes éditions. Le thème retenu cette année est « pratiques familiales essentielles: des gestes qui sauvent des vies ». l’objectif de cette caravane est d’informer et sensibiliser les populations des régions de Sikasso et Ségou pour l’adoption des Pratiques familiales essentielles (PFE), Il s’agit de sensibiliser les populations des régions de Sikasso et de Ségou sur l’importance de l’utilisation des services de santé. La caravane permet aux journalistes de diffuser les messages de bonnes pratiques et les défis à  relever aux niveaux des structures sanitaires et communautaires. Pour la directrice nationale de la santé Oumou Zoumana Maà¯ga, cette campagne va contribuer à  réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile. « Grâce à  ces caravanes médiatiques nous, sommes entrain d’enregistrer la chute du taux de mortalité » a t-elle affirmé. Les partenaires présents comme Fondation Orange, Plan Mali, Unicef , World Vision, Save the childreen ont réaffirmé leur soutien à  accompagner la caravane dans l’objectif de renforcer les services sociaux de base.

COP 17 : La jeunesse africaine en route pour Durban

« Pensez aux générations futures ! »C’’est le message de la jeunesse réunie au sein de l’Initiative de la Jeunesse africaine sur les changements climatiques. Selon le Dr Landry Ndriko Mayigane, coordinateur pour l’Afrique de l’Est du Réseau, les jeunes doivent faire entendre leurs voix dans les fora internationaux o๠se discute leur avenir : «Les décisions qui seront prises à  Durban engageront l’avenir de l’humanité et cet avenir, C’’est nous !». C’’est pourquoi la African Youth Initiative on Climate Change (AYICC) a organisé cette caravane pour attirer l’attention de tous, décideurs, comme populations sur les enjeux de la COP17. En voiture, à  moto ou à  vélo, près de 200 jeunes sont actuellement en route pour la ville sud-africaine qui doit abriter la 17ème Conférence des parties à  la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. l’AYICC est un réseau qui réunit plus de 600 jeunes de 45 pays africains. Il a pour objectif de mobiliser la jeunesse pour la faire participer dans la prise de décisions et intervenir activement dans les programmes d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques dans leurs pays respectifs. Et ce à  travers la formation continue en les dotant de connaissances de base pour identifier les projets en cours dans leurs pays pour apporter leur contribution à  leur mise en œuvre. s’y ajoutent de la sensibilisation, de la mobilisation, la création et la gestion de projets, du coaching, etC’… C’’est donc dans le cadre de ses actions de sensibilisation et de mobilisation que la AYICC organise du 7 au 28 novembre une caravane qui est partie de Naà¯robi au Kenya et traversera l’Afrique Australe (Tanzanie, Malawi, Botswana) pour arriver à  Durban, dans l’Est de l’Afrique du Sud, la veille de l’ouverture du Sommet sur les Changements climatiques. Tout le long du trajet, des concerts, des meetings, des ateliers pour rencontrer la jeunesse de ces pays seront organisés. Avec pour objectif affiché de sensibiliser à  la problématique des changements climatiques et au rôle qu’elle peut et doit jouer dans la prise en compte des difficultés des populations vulnérables. A Durban, d’autres activités seront organisées. Un rallye, entres autres, verra la participation de 1200 personnes environ pour mettre la pression sur les dirigeants présents pour faire passer le message de l’AYICC pour cette COP «Faites que l’accord que vous signerez soit contraignant pour que les changements climatiques deviennent véritablement le problème de tous ». Les enjeux sont nombreux concernant cette deuxième Conférence qui se tiendra sur le continent Africain après le Kenya en 2006. Copenhague et Cancun n’ont pas été des succès retentissants loin de là , alors que, selon les experts, le temps de l’action est plus que jamais arrivé. Le protocole de Kyoto, qui est l’outil politique de lutte contre les changements climatiques, expire en 2012 et jusqu’ici, aucun accord n’a été trouvé en ce qui concerne la suite à  donner à  l’action. Il est vrai que Copenhague a permis de relancer les négociations internationales, et Cancun a porté sur la création d`un fonds vert pour aider les pays en voie de développement, la plupart africains, qui sont les plus vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, sans toutefois préciser comment ce fonds sera financé. l’Afrique va à  Durban en front uni, menée par des pays comme le Mali qui assure la présidence de la Conférence Africaine des Ministres en charge de l’Environnement. Il s’agira d’obtenir un accord contraignant, obligeant les pays signataires à  faire de réels efforts en faveur d’un développement à  faible émission de carbone et également pour donner du contenu au Fonds d’adaptation dont le principe a été acquis à  Cancun. Pour ce faire, le continent pourra compter sur sa jeunesse, plus engagée que jamais.

Croix-rouge: Jeunes, engagez-vous!

Chaque 8 mai, date de naissance d’Henry Dunant (1828-1910), fondateur de l’association, les humanitaires du monde entier célèbrent et dressent le bilan de leur bénévolat, pilier du travail de l’organisme. Regroupant 100 millions de personnes, le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge est présent dans 176 pays. Le thème de l’édition 2011 du 8 mai était « Jeunesse, fer de lance du volontariat ». Le rôle important des volontaires se fait sentir dans les multiples interventions de la Croix- Rouge, sur les lieux de sinistre, les grandes manifestations populaires ou encore dans les conflits o๠elle est une structure neutre qui assure les soins à  toutes les parties. Mais force est de constater qu’aujourd’hui, la Croix-Rouge, celle du Mali en particulier souffre du faible engagement de volontaires particulièrement les jeunes. Or, il est indispensable de parvenir à  la «participation de la jeunesse aux actions de la Croix- Rouge permettant d’enclencher le sentiment de la solidarité au sein de cette couche sociale constituant l’avenir de toute nation, perpétrant ainsi l’idéal humanitaire » selon le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées Harouna Cissé qui a présidé la cérémonie marquant le 8mai au Mali. Il était accompagné de son homologue de la santé Mme Diallo Madeleine Bah. Cérémonie qui a été marquée par plusieurs activités, notamment le lancement de la « Caravane du Rail ». Cette caravane qui doit parcourir le trajet Bamako- Kayes- Bamako, sillonnant pour l’occasion près de quinze localités dont certaines sont difficiles d’accès car excentrées. Sur leur trajet à  parcourir, les caravaniers mettront l’accent sur la sensibilisation des communautés sur l’adhésion à  la Croix- Rouge et sur le volontariat. Il s’agit avant tout de mieux faire connaitre l’organisation, ses missions et ses interventions. Mais aussi d’élargir les contacts et donner aux jeunes l’envie d’adhérer. Le Ministre Cissé a lancé un appel à  toutes les bonnes volontés pour plus de protection de la vie, de la santé et de la dignité humaine à  l’endroit de toutes nos communautés en général et des plus vulnérables en particulier, ceci par l’établissement d’une solide coopération et de meilleurs partenariats à  tous les niveaux.

La caravane de presse sur la malnutrition à Koulikoro

La région de Koulikoro connaà®t une situation nutritionnelle plus ou moins inquiétante, malgré les efforts consentis par l’Etat, et les partenaires au développement pour améliorer la situation. l’Unicef , en collaboration avec les ministères de la santé et de la communication et l’Union européenne au Mali a organisé pour les journalistes une visite de terrain dans la région de Koulikoro sur le thème de la malnutrition des enfants. Apres les étapes de Massala, Kati et le cercle de Koulikoro, l’équipe s’est rendue à  Fana le 17 février. Au programme, rencontre avec le maire de la localité, prise de contact avec le directeur régional de la santé, visite du centre de référence de Fana o๠se trouve une unité de prise en charge d’enfants malnutris, visite du CSCOM et de groupes de mères de Tingolé venues au dépistage de masse des enfants. Un point de presse a clos les évènements au menu de cette journée. La région de Koulikoro est l’une des régions les plus touchées au Mali, précisément les cercles de Nara et Kolokani. Le taux de malnutrition infantile y atteint les 16% chez les enfants de moins de 5 ans et 7% de ce nombre correspond à  de cas sévère selon les données statistiques de la région. Face à  cette situation, le ministère de la santé et ses partenairess ont renforcé en 2007 les activités de lutte contre la malnutrition par l’élaboration et la dissémination du protocole national de prise en charge de la malnutrition. A la date d’aujourd’hui, la région compte 165 sites de prise en charge de la malnutrition dont 156 unité de récupération et d’éducation nutritionnelle en ambulatoire pour modérés et sévères (URENAM/URENAS) au niveau des centres de santé communautaires fonctionnels. Ainsi que 9 Unités de récupération et d’Education intensive (URENI) au niveau du centre de références. A Fana, précisément dans le village de Tingolé, la situation s’améliore graduellement. Selon Moussa Touré, directeur technique du CSCOM de Tingolé , en 2008 , 459 cas malnutris ont été dépistés dont 102 cas sévères et 12 décès. La situation s’est considérablement améliorée les deux dernières années. « Nous n’avons enregistré que 3 décès en 2009, et 0 décès en 2010 ». Mais le phénomène est loin d’être résorbé. « Nous sommes confrontés à  des problèmes spécifiques car beaucoup de mamans abandonnent le traitement pour des impératifs domestiques, ce qui explique le taux d’abandon qui envoisine le 20% « , a dit Seybou Guindo, le directeur régional de la santé. Au Mali, 1 enfant sur 5 meurt avant l’âge de 5 ans. Dans la plupart des cas, il s’agit de décès liés à  la malnutrition.

Personnalités : ils ont marqué 2010! (2/2)

Siaka Toumani Sangaré, Président de la CENI de Guinée Le Général Siaka Toumani Sangaré a été pour la Guinée, l’ « homme de la situation ». Au moment o๠les deux finalistes de la présidentielle se disputaient sur le choix d’un président « local » pour la Commission Electorale Nationale Indépendante, la nomination de celui que les hommes politiques maliens appellent  »Monsieur fichier électoral », apparue comme la solution de la dernière chance. Et C’’est avec brio que celui qui est l’actuel délégué général des élections au Mali (DGE), releva le défi. Son calme et sa tempérance ont permis de calmer le jeu politique et de tenir un second tour pacifié dont les résultats furent acceptés sans trop de contestation. Bravo mon Général ! Ibrahim Boubacar Keita, président du Rassemblement pour le Mali On se demandait ce que devenait El Hadj Ibrahim Kéita. Eh bien, 2010 a marqué le retour du Kankélétigui à  la une de l’actualité politique. IBK s’est exprimé sur tous les sujets brûlants de l’année. De la rébellion au Nord à  la crise politique ivoirienne, en passant par l’école, le président du RPM a donné son opinion et proposé des solutions. Une tournée à  l’intérieur du pays a permis de donner un nouveau souffle au parti. En France et aux USA comme dans la sous-région, IBK était aux côtés de ses amis socialistes pour partager ses idées et consolider ses réseaux internationaux. Avec ce retour au premier plan de la scène politique malienne, IBK prépare certainement l’opinion à  une candidature pour 2012. Wait and see. Hamed Diane Semega, président du PDES En juillet dernier, Hamed Diane Semega, ministre de l’équipement et des transports, a été élu à  la tête du tout nouveau Parti pour le Développement Economique et la Solidarité. Pour certains observateurs, Hamed Diane Semega peut se targuer d’avoir atteint ses objectifs. Créer un parti de toutes pièces avec des cadres débauchés un peu partout, tel était le challenge de celui que beaucoup pensent être le dauphin d’ATT. Malgré des difficultés d’organisation et de positionnement surtout à  l’intérieur du pays, le PDES, parti des amis du président sortant, se pose aujourd’hui en force politique majeure. Reste maintenant à  relever le challenge d’une base solide, seul gage de la pérennité de l’organisation et surtout seul moyen de rentrer dans la bataille pour les prochaines élections. Ismaà«l Sidibé, PDG d’Africable La caravane de l’intégration africaine, initiée le PDG de la chaà®ne panafricaine Africable, a été l’évènement télévisuel phare de l’année 2010. Cette initiative, première du genre « Road tour tv » en Afrique de l’Ouest, a duré trois mois (du 8 mai au 6 aout), et mobilisé plus d’une centaine de caravaniers qui ont sillonnés 92 villes et villages dans 11 pays de la sous-région. Elle a également permis de montrer au monde entier, la beauté et la richesse des pays traversés. Mr Sidibé promet de réitérer l’initiative dans deux ans. Bravo à  l’homme et vivement la prochaine édition! Habib Koité, un chanteur engagé pour les enfants Habib Koité, l’un des portes-flambeau de la musique malienne, s’est beaucoup investi dans la défense des droits des enfants. Cet engagement a été récompensé cette année, l’Unicef l’a nommé Ambassadeur au mois de mai dernier lors d’une cérémonie au musée national. Son rôle sera de mettre l’accent sur les préoccupations liées à  l’équité pour la survie, le développement et la protection des enfants. De sa nomination en tant qu’ambassadeur de l’Unicef au Mali à  aujourd’hui, l’artiste n’a cessé de se mobiliser pour un partenariat fort au plan national et international pour l’amélioration des conditions de vie des enfants du Mali. Il peut se féliciter d’être le premier malien à  occuper ce poste si significatif pour l’aide à  l’enfance. Koman Coulibaly, arbitre international A 40 ans, l’homme a fait son entrée dans la prestigieuse cours des grands. La 19e édition de la coupe du monde de football a été pour lui, une consécration et une première depuis le début de sa carrière internationale. Après la CAN 2010 en Angola o๠il s’est illustré comme l’un des meilleurs arbitres, cet inspecteur des finances, a porté haut les couleurs du Mali. De 1999 à  ce jour, Koman Coulibaly a officié lors de plusieurs matches de la confédération africaine de football (CAF), de la coupe d’Afrique des nations (CAN), des différentes compétitions africaines et bien entendu, des championnats du Mali. Il a également été sélectionné par la FIFA pour plusieurs participations à  la Champions League, la dernière coupe des clubs au Japon et le mondial féminin joué en Chine il y a quelques mois. Koman a aussi eu le privilège d’arbitrer la finale de la dernière CAN, en Angola. Daba Modibo Keita, Champion du Monde de taekwondo Double champion du monde de taekwondo, Daba Modibo Keà¯ta a été désigné meilleur sportif malien de la saison 2009-2010 par le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM). Le titre lui a été décerné au cours de la 1ère nuit du mérite sportif qui s’est déroulée le 17 décembre dernier. Ce trophée, d’une valeur d’un million de francs, récompense une saison riche en évènement pour le taekwondoka qui a porté haut les couleurs du mali à  toutes les compétitions auxquelles il a participé. Daba a aussi marqué l’année par son engagement soutenu aux côtés de la jeunesse pour qui il ne cesse de s’investir.

Uemoa : le développement à travers l’implantation de forages

Toucher du doigt les réalisations de l’UEMOA Une caravane de presse a visité les réalisations dudit programme. Partie de Bamako le 15 décembre dernier, la délégation visitera les importantes réalisations de l’UEMOA dans notre pays. Elle a commencé par Ségou par l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public ruraux (Agetier). C’’est cette structure qui a été désigné comme maitre d’ouvrage délégué du programme d’hydraulique villageoise au Mali. La délégation a été accueillie par le Directeur administratif et financier de l’Agetier, Moà¯se Kamaté, qui a expliqué les termes de la convention qui lie sa structure à  l’Uemoa. Il s’est agit de faire le point sur la mise en œuvre du Programme d’hydraulique villageoise au Mali. Ainsi, rappelle-t-il, l’Agetier est la première agence du réseau « Africatipe » à  avoir signé, depuis 2006, une convention avec l’Uemoa. Avec un coût de plus de 4 milliards F CFA, le programme prévoit 350 forages à  Mopti et Tombouctou. Ainsi hier, à  167 km de Mopti, sur la région de Gao, la délégation a pu visiter la station d’hydraulique villageoise de Falembougou dans le cercle de Douentza. Avec un débit de 5000 m3/h, ce site est une réalisation de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt ruraux qui profite actuellement à  plus de 700 ménages. Au bénéfice des populations Le responsable du programme hydraulique villageoise de l’Uemoa, Djimé Soumaré, a indiqué que les retombées pour l’Uemoa étaient nombreuses et profitaient surtout aux populations nécessiteuses de points d’eau potables. Sur l’axe Douentza-Tombouctou, la délégation a pu visiter également le forage de Kara dans la commune rurale de Débéré. Avec un débit de 16, m3/heure, ce forage bénéficie à  tout un village jadis confronté à  la pénurie d’eau potable.

Caravane du cinquantenaire : un voyage au fil des rails

C’est une initiative de M’Bolon Event et TransRail pour faire découvrir la première région administrative appelée capitale du rail par les hommes de médias du Mali et du Sénégal. Les caravaniers vont procéder à  des œuvres humanitaires M’Bolen Event est un magasine événementiel composée de communicateurs et journalistes et ce voyage en train durant 5 jours va permettre aux hommes de médias de découvrir la capitale du Rail. Selon le confrère Djibril Sacko, le choix de Kayes pour sa première édition n’est pas fortuit : « Kayes est la porte d’entrée du colonisateur français et la première cité administrative du pays. Région riche en histoire, nous comptons au cours du voyage aller Bamako à  Kayes et faire des escales dans trois localités qui sont Toukoto, Djoubéba, Mahina ou des conférences et animations seront organisées. Cette caravane entre dans le cadre du cinquantenaire des deux pays qui ont partagé la société TransRail à  savoir le Mali et le Sénégal. Le choix des localités s’explique par leur situation géographique, lieux de formation des premiers cheminots, Djoubeba o๠se trouve le cachot de Samory Almamy Touré avant d’être déporté au Gabon et Mahina, porte d’entrée du premier cercle du Soudan, qui est Bafoulabé, seront visités par les journalistes. Faire découvrir les merveilles tout long du rail par des journalistes, telle est la mission de M’Bolon Event. Au cours de ce voyage, les journalistes et les participants vont procéder à  des œuvres humanitaires dans les différentes localités. Ils participeront à  des séances de sensibilisation sur le VIH Sida, le planning familial, la sécurité routière et autres. Des conférences débats seront organisées dans chaque localité jusqu’à  Kayes ou sera bouclé la boucle par un show public précédé d’un exposé de presse. Le rail a bâti la fierté de la gloire du Dakar-Bamako Le rôle que les rails ont joué dans le développement de ses deux pays de l’Afrique de l’ouest et particulièrement le Mali sont prépondérants, selon l’intervention du secrétaire général des syndicats. Le premier train arriva à  Bamako le 13 mai 1904 à  13 heures, tandis que l’ensemble de la ligne était mise en exploitation le 10 décembre 1904, jusqu’au terminus de Koulikoro qui reçut son premier train le 20 décembre de la même année. Pour lui, des milliers de personnes se sont battues corps et âmes pour la régie du chemin de fer du Mali. « Une occasion d’honorer les mémoires de tous ce qui ont perdu la vie pour les travaux du chemin de fer ». Le directeur de la Gare, Monsieur Diaye a remercié les initiateurs et fait des bénédictions tout en récitant la sourate de la « Fatiha » du Coran pour la réussite de cette caravane qui se veut historique dans l’histoire du chemin de fer au Mali.

Bamako : Les caravaniers de l’Intégration ont reçu leurs attestations

Le samedi 8 mai 2010, le coup d’envoi de la caravane de l’intégration africaine était donné à  Dakar, la capitale sénégalaise. Ce jour là , il y avait des milliers d’hommes et de femmes venus assister à  ce qui paraissait pour beaucoup, une utopie. A la cérémonie de lancement présidée par le président sénégalais Me Abdoulaye Wade, 115 étaient présent pour le début d’une aventure longue de trois mois. Cependant, trois désistements suivront et la caravane continuera finalement avec 112 personnes. Le tour de l’Afrique en 90 jours Parmi les caravaniers, nous avons des journalistes du Mali, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée Conakry, du Bénin, du Togo, du Niger et du Burkina Faso. A ce lot, s’ajoute des cuisiniers sénégalais, des photographes, techniciens, caméramans, chauffeurs, médecins, mécaniciens… Ainsi pendant plus de 90 jours, les hommes et femmes de différents horizons ont cohabité et sillonné main dans la main, 11 pays d’Afrique de l’ouest. Cela se faisait parfois dans des conditions très difficiles mais comme son nom l’indique, c’était une caravane et dans ce cas là , il n’est pas du évident de subvenir à  tous les besoins et satisfaire tout le monde à  la fois. D’autant plus que dans tout regroupement, il y avait permanemment de petits problèmes aussi bien matériels qu’humains. Des sautes d’humeurs par-ci par-là , faisaient le charme de cette caravane qui est une première du genre. Hommage mérité aux 112 soldats de l’intégration africaine Ce 6 Août, l’hôtel Salam a servi de cadre à  la cérémonie de remise d’attestations à  la centaine de soldats de l’intégration africaine. Les caravaniers se sont sentis enfin heureux et fiers d’avoir passé toutes les différentes étapes certes avec des difficultés sur le chemin, mais sains et sauf pour le retour à  Bamako (Mali). Fiers d’avoir participé à  l’intégration sous régionale. Une initiative louable Le président directeur général de la chaine panafricaine Africable, Mr Ismaila Sidibé était tout ému lorsqu’il retraçait le parcours de la caravane. Il a exprimé sa reconnaissance à  tous ceux qui ont bien voulu se prêter à  cette fabuleuse et extraordinaire aventure. Il confesse que son initiative a murement et longtemps été réfléchie avant qu’elle devienne réalité. Mr Sidibé a indiqué ceci : « contrairement à  ce que certains pourraient penser, J’ai initié cette caravane dans le souci de rapprocher les peuples d’Afrique, les enfants du continent. Il y a trop de barrières au sein de ce continent et cela, 50 ans après les indépendances. Je me suis donc dis qu’il était temps pour notre chère Afrique, berceau de l’humanité, de retrouver ses valeurs d’antan. Que ses peuples se rapprochent…» Il explique par ailleurs que l’Afrique a besoin d’être montrée aux Africains, par les africains. C’’est à  cela que C’’est que se sont adonnés les caravaniers avec 77 bivouacs installés dans la majorité des villes visitées. Malgré les difficultés, la caravane est plus que positive car, elle a permis à  de faire découvrir les profondeurs de l’Afrique à  tous ses enfants. Beaucoup se sont dits plutôt satisfait d’avoir effectué ce voyage puisqu’en temps normal, cela n’aurait été possible. Il est évident que ce n’est pas du tout facile de rallier une dizaine de pays en seulement trois mois, surtout quand on se réfère aux barrières douanières incessamment décriés par les voyageurs routiers. Des Invités venus remercier les caravaniers Au cours de cette soirée de remerciement et d’encouragement aux caravaniers, plusieurs hautes personnalités étrangères ont effectué le voyage de Bamako. Parmi elles, Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, le Directeur de la télévision nationale nigérienne, puis un représentant des gouvernements gambiens et guinéens. l’élaboration des statuts de la saison 2 de la caravane de l’intégration africaine est déjà  terminée selon l’initiateur, le PDG d’Africable Ismaila Sidibé. La seconde aventure sera pour très bientôt !

Caravane de l’Intégration 2010 : L’Apothéose finale à Bamako

Sous la haute présidence de Mr Soumaila Cissé, Président de la Commission de l’UEMOA, et du chef de l’état ATT, la chaà®ne Africable représenté par son PDG Mr Ismaila Sidibé, a donné le clap final à  sa Caravane de l’Intégration, une aventure de 3 mois, débutée le 8 Mai 2010 à  Dakar au pied du Monument de la Renaissance Africaine et qui s’est terminée le 1er Août à  Abidjan dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Et pour marquer le coup, et récompenser les caravaniers, au total 112 personnes, mobilisées pour parcourir 11 pays, une soixantaine de villes et villages africains, Africable a organisé cette grande soirée Jeudi soir, à  Bamako: «Â Nous voulions montrer l’Afrique vraie aux Africains, parce que nous sommes une même famille, celle de l’Intégration Africaine. Aussi je remercie tous les caravaniers, les partenaires et l’UEMOA pour avoir permis de réaliser cette belle aventure », a en substance déclaré le PDG, ému, et qui a en prime reçu un trophée d’honneur du président de Net Afrika. La soirée était animée le Maà®tre de la Parole, et la belle présentatrice de l’émission , Ayden, un duo pétillant pour lancer les lauréats du concours Net Afrika. Les trophées Net Afrika Le concours Net Afrika qui accompagnait la caravane était à  destination de 500 webmasters en Afrique. Il s’agissait de réaliser près de 400 sites internet, pour les artistes du Continent, au final 10 webmasters ont été sélectionnés et trois récompensés à  Bamako. Daniel Lawson du Burkina Faso est le récipiendaire du Trophée d’or de Net Afrika 2010 : « l’Afrique est remplie de jeunes plein de talents et de potentialités et qui ne demandent qu’on leur donne les moyens d’y arriver », a déclaré le Président de Net Afrika, Mr Maram Kaire. Pour Soumaila Cissé, le président de la Commission de l’Uemoa qui a remis le trophée, le discours était engagé : « Chaque génération a une mission à  remplir afin d’impulser les moteurs du progrès économique. Et la jeunesse a un grand rôle à  jouer dans le village global et interplanétaire. Vous devez développer des valeurs de leadership, du volontarisme et un esprit progressiste ». Et de féliciter l’initiative d’Africable, à  travers la Caravane qui promeut des valeurs de solidarité, de partage et de dignité. Ensuite, les 112 caravaniers sont montés sur scène pour se faire applaudir de la salle. Un moment intense d’émotion qui a sans doute rappelé aux uns et aux autres, les péripéties de l’aventure, déclinée sur écran géant. Ainsi pouvait-on voir les bivouacs installées, l’accueil chaleureux des populations et localités d’Afrique, les camions embourbés dans les routes ou les pauses frontières, bref, un kaléidoscope de souvenirs pour ses soldats de l’Intégration… Une pléiade d’artistes pour la caravane A cette soirée, on comptait la présence d’artistes comme la malienne Adja Soumano, l’humoriste ivoirien Decothey, le bluesman togolais Jimmy Hope, Didier Awadi le roi du hip hop sénégalais, Pamika lauréate de Case Sanga 2, la révélation Adiouza, le Ballet National de Bamako et pour boucler la boucle, la diva du Wassoulou, Oumou Sangaré. On retiendra de cette soirée, un final grandiose, qui boucle trois mois d’aventure en Afrique de l’Ouest et dont se souviendront tous les caravaniers de l’intégration.

La Caravane de l’Intégration à Abidjan : Un final en deçà des attentes

La frustration des uns et des autres Arrivés à  Abidjan le 27 juillet dernier, la caravane de l’intégration a passé 48h au bord de la lagune Ebrié. Une fois sur place, un cérémonial a été tenu dans l’enceinte de la mairie centrale d’Abidjan. Une animation musicale avec une prestation d’Aicha Koné et un groupe folklorique du nord de la Côte d’Ivoire. Durant cette cérémonie dite d’accueil des caravaniers, il était uniquement question du Mali. Une initiative africaine Il est évident que cette caravane est une initiative malienne mais , elle a été initiée dans le souci de renforcer l’intégration sous régionale. Les caravaniers au nombre d’une centaine, étaient constitués de Maliens, Burkinabé, Bissau guinéens, Ivoiriens, Sénégalais, Gambiens, Nigériens, Béninois, Togolais, Français, Bosniaque et beaucoup d’autres. Ainsi, les différentes nationalités en dehors des Maliens, se sont quelques peu senties isolés, écartées et négligées durant cet accueil abidjanais. Une chose tout à  fait légitime puisque seuls les Maliens ont été salués et remerciés. Pas un seul mot n’a été prononcé à  leur endroit. A qui la faute ? Est-ce les organisateurs qui ont mal informé les autorités ivoiriennes sur le contenu de cette caravane ou que s’est-il réellement passé pour que les choses finissent ainsi ? Ghana-Côte d’Ivoire, les étapes manquées Après avoir traversé le Ghana à  toute vitesse et sans rien y faire, ni bivouac, ni rencontres, ni accueil, il faut le dire, les Ghanéens sont très stricts sur le protocole, la caravane avait été bloquée près de 9h à  la frontière entre Lomé et l’entrée du pays de Nkwamé Nkrumah. Après avoir filé jusqu’à  Accra, et rejoint la Côte d’Ivoire via Takoradi, les caravananiers ont enfin atteint Abidjan Dimanche 1er Aout. l’étape d’Abidjan elle, était la plus attendue par tous et devait constituer la boucle finale et donc, le paquet aurait dû être mis ! Il n’en fut rien à  Yérécity ! Après quelques prestations musicales et le mot de bienvenue du gouverneur du district d’Abidjan à  «Â la caravane malienne et à  tous les maliens qui ont effectus ce déplacement », les caravaniers ont rejoint leurs hôtels pour se reposer mais «Â dépités ou très déçus » selon certains. Une fin d’aventure peu glorieuse La caravane n’a été reçue par aucun membre du gouvernement ivoirien encore moins, le président de la république Laurent Gbagbo sans doute occupé à  autre chose. Cet état de fait serait probablement dû à  la situation politique instable dans ce pays. Tout compte fait, il ne serait pas du tout hasardeux de dire que la caravane s’est terminée en queue de poisson. Le 29 juillet dernier, un cocktail a été offert aux caravaniers à  l’hôtel Golf de Cocody (Abidjan). C’’était en présence du représentant du président de la commission de l’UEMOA, Mr Soumaila Cissé et de l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Rappelons que l’Uemoa est le principal partenaire de la caravane de l’intégration africaine. Son représentant s’est tout de même dit heureux et fier que cette aventure de 90 jours, ait abouti à  sa fin malgré les difficultés rencontrées sur la route. Le directeur de la caravane, le togolais Eric Aménounvé pour sa part, a exprimé sa satisfaction face à  cette aventure incroyable. Il a indiqué qu’au départ, personne n’y croyait vraiment. « Tout le monde se demandait si réellement, la boucle serait bouclé à  Abidjan et si tout le monde arrivera sain et sauf en Côte d’Ivoire. Les faits sont là , nous avons réussi notre pari et nous en sommes fiers. », a t-il conclu en remerciant les 115 caravaniers. Bamako pour rattraper le coup Le coup sera peut être rattrapé lors de la grande cérémonie de clôture prévue ce jeudi 5 Août au Centre International de conférence de Bamako (ex-palais des congrès). Le PDG d’Africable, Mr Ismaila Sidibé a quant a lui promis d’offrir des cadeaux à  tous les caravaniers lors de la grande cérémonie de clôture jeudi.

Grand-Bassam : « Carrefour jeunesse » accueille des milliers de démunis

La caravane de l’intégration a été accueillie ce lundi 26 juillet à  Grand-Bassam, la première capitale de la Côte d’Ivoire. C’est donc dans la cour du carrefour de jeunesse que s’est tenue le car podium. Les enfants, adolescents et jeunes filles comme garçons sont venus nombreux pour faire le show avec les animateurs. La quasi totalité de ces enfants sont issus de zones défavorisées et le centre constitue pour eux, un refuge, une famille et des instants de bonheur. Ils étaient tous particulièrement émerveillés de recevoir les caravaniers parce que ce n’est pas tous les jours qu’ils bénéficient d’un tel intérêt. Un centre d’accueil et d’écoute Le 14 mars 1986, le carrefour jeunesse de Grand-Bassam voyait le jour. C’est un centre d’action socio-éducative et culturel en milieu ouvert, initié par la communauté Abel LVIA d’Italie, en collaboration avec le diocèse de Grand-Bassam. Le directeur du centre, Kouassi Blé Mathias explique que l’objectif visé, est de combattre la délinquance juvénile, les jeunes en proie à  la drogue, à  la prostitution, les jeunes issus du milieux carcéral, les enfants de familles démunies, etc. Plusieurs secteurs d’activités pour l’insertion et la réinsertion des jeunes Le carrefour de jeunesse regroupe plusieurs disciplines à  l’endroit des enfants. Parmi celles-ci, nous avons le centre de documentation, recherche et formation, celui de la couture, une salle de jeu comprenant plusieurs sous sections dont le basketball, le marakana, le projet pour la petite enfance. Ce dernier prend en charge, les enfants de deux à  six ans afin de les préparer selon le directeur, au système classique. Mr Kouassi précise que ces enfants sont issus de familles démunies donc, c’est l’occasion de leur offrir les mêmes droits et les mêmes chances que leurs camarades se trouvant dans des lieux plus avantageux. Une section de musique pour de futures stars du milieu La structure dispose d’un atelier de musique permettant de former les jeunes qui ont envie d’apprendre le métier à  travers la théorie musicale qui est le solfège. La particularité de secteur, c’est qu’il est ouvert à  tous : Enfants, jeunes et adultes. La majorité des postulants à  ce secteur, sont des garçons. Des stylistes en gestation La section couture est majoritairement fréquentée par la gente féminine. Sur la quarantaine d’élèves, seuls quatre garçons font partis du lot. A croire que le stylisme et la couture sont l’apanage des filles. Les élèves sont à  l’instar des autres secteurs, tous des enfants de la rue ou issus de familles très pauvres ne pouvant assurer un avenir meilleur à  leurs progénitures. Après les cours théoriques reçus au centre, ils sont orientés vers des ateliers de coutures pour la suite de leur carrière et les plus ambitieux recherchent des soutiens financiers afin d’ouvrir leur propres ateliers de couture. Signalons que depuis 24 ans, beaucoup parmi les enfants sortant du centre ont réussi à  se caser grâce à  l’apprentissage reçu. Le directeur, Mr Kouassi indique par ailleurs que le centre fonctionne grâce au soutien matériel et financier de son partenaire italien Abel. C’’est un lieu ouvert à  tous puisqu’aucun argent n’est demandé à  qui ce soit pour intégrer les lieux. l’accueil et la formation sont purement gratuits. La collaboration se fait avec le Mali et le Burkina Faso.

La Caravane de l’Intégration en Côte d’Ivoire : Aboisso, cité des Agni

Aboisso, la vieille Cité Après plus de 80 jours de découverte à  travers toute la zone UEMOA, la caravane de l’intégration africaine initiée par la chaine panafricaine Africable, est à  Aboisso, ville frontalière entre le Ghana et la Côte d’Ivoire. Ville natale de célébrités nationales et internationales Aboisso est située dans le sud-est de la Côte d’Ivoire et à  l’est de la capitale économique Abidjan. Elle est baignée par le fleuve Comoé et majoritairement peuplée par l’ethnie agni. Sa population est estimée à  plus de 225 000 habitants. Les langues parlées sont le français, l’agni et l’abidji. Signalons que les toutes premières explorations dans ce pays, sont parties de cette ville historique. La ville dispose d’un centre de formation des agents de santé, d’un centre de football, d’une industrie de transformation de palmiers à  huile, d’un centre de transformation de cacao, d’un village d’enfants en difficultés et d’un aéroport. Il faut également préciser que de hautes personnalités sont issus de cette région dont le chanteur ivoirien Soum Bill et la star de la pop, le regretté Michaà«l Jackson qui vient spécifiquement de Krindjabo, chef lieu de la région. La population charmée par la caravane Connu pour leur goût très prononcé pour l’ambiance et le show comme on dit, les ivoiriens en général et la population d’Aboisso en particulier a été plus que charmée par la venue de la caravane. Ils ne l’ont d’ailleurs pas caché avec d’abord les gendarmes ayant servi d’escorte de la frontière, jusqu’à  la ville. Place ensuite aux autorités de la ville qui ont réservé une multitude de mets ivoiriens : Attiéké, poissons et poulets braisés, kédjénou de poulet (soupe à  l’ivoirienne assez pimentée), sauce graine (à  base de graines de palme)… Le podium de la caravane Comme dans toutes les villes, villages et campagnes o๠elle passe, la caravane érige toujours un podium. Celui-ci consiste en des concours de danses et à  des séries de questions-réponses, ce qui n’était pas pour déplaire au public. Entre moqueries, rires, danses et chants, les animateurs ont fait passer de nombreux messages par rapports aux objectifs visés par cette tournée africaine. Le bivouac l’intégration sous régionale a quant à  elle, été débattue au cours du bivouac quotidien. On notait la présence du préfet de la ville et de quelques partenaires ivoiriens de la caravane dont la banque Atlantique. Les messages véhiculés par les uns et les autres, tournaient pratiquement autour du poids des barrières inter-états, qu’il faut absolument briser. Les caravaniers après avoir fait le tour de la ville, plieront bagages pour rejoindre Abidjan ce mardi 27, dernière étape de la caravane avant Bamako o๠se clôtureront 90 jours de périple africain.

Rites et traditions au Togo : Edition 2010 du festival Evala

Comme tous les ans, la lutte traditionnelle dans le pays Kabyè (ethnie du Togo), se tient dans la région de Kara à  environ 420 km de la capitale Lomé. l’évènement se tient du 17 au 24 juillet dans cette région. Il existe 41 ethnies au Togo et chaque ethnie à  ses rites et traditions. En ce qui concerne le festival Evala, il se tient une fois par an dans la préfecture de la Kozah ( à  Kara). Le strict respect des traditions Kara ne déroge jamais à  cette règle qui est propre à  elle, notamment la lutte traditionnelle. Elle est uniquement faite par les Kabyè, ethnie majoritaire du nord du pays. L’ensemble des 14 cantons de la préfecture de la Kozah vont entrer en compétition en formant des groupes de jeunes lutteurs. Evala, un rite initiatique Cérémonie uniquement destinée aux Kabyè, la lutte traditionnelle est un passage obligé pour tous les jeunes de 19 à  20. Ainsi, après la période d’adolescence, le jeune garçon pour accéder dans l’univers des adultes, passe par la lutte. Les jeunes passent trois mois en cure de purification loin de toute vie humaine. Durant cette période d’isolement, les jeunes garçons sont contraints à  un régime alimentaire assez strict. Il s’agit notamment de la consommation de viande de chien. Tous sans exception mangent continuellement le chien censé leur donner de la force et de l’endurance. Cependant, la chair du chien est strictement interdite aux femmes, enfants et vieillards. Passage obligé pour tous les jeunes Kabyè Passage obligé pour tout jeune Kabyè appelé à  se marier, cette édition met en compétition une centaine de jeunes. Les combats se déroulent comme dans un match de football. Chaque village forme une équipe de lutteurs. Le nombre importe peu ici car tous les adolescents de cet âge sont obligés de s’y soumettre. Différentes phases éliminatoires La lutte se fait sous forme de phases éliminatoires. Lors de la première journée, les villages de Kara et Pya se sont affrontées. Il y avait un total de 15 lutteurs dans chaque camp. Et les combats se font simultanément en présence d’une arbitre. Deux à  deux, les lutteurs mesurent leurs forces et bout des affrontements, 5 gagnants sortent de l’eau et sont qualifiés pour les quarts de finale devant prévus trois jours après la première matinée. Parmi les 14 villages en compétition, nous avons Bya et Kara qui figurent en pôle position. La finale est prévue pour ce samedi 24 juillet à  Bya, la capitale du pays Kabyè o๠s’est tenue le lancement des festivités. Signalons qu’il a été présidé par le président togolais Faure Gnassingbé. Il assiste également à  toutes compétions sans exception, jusqu’à  la finale. Il faut dire que les Gnassingbé n’ont jamais dérogé à  cette règle car, durant les 41 années de pouvoir d’Eyadema, chaque année, il se retirait des affaires pendant cette période pour assister à  la lutte des Kabyè.

Bénin : Un pays aux multiples facettes et visages

Arrivée à  Cotonou (capitale) ce samedi 10 juillet, les caravaniers ont durant deux jours, sillonné la ville de bout en bout. Du grand marché de Cotonou, en passant par le musée national, la cité administrative, les plages, les bidonvilles… Lundi 12, direction Natitingou, à  560 km de Cotonou, au nord du Bénin. En route pour Nattitingou La caravane de l’intégration dans ses multiples péripéties, quitte la capitale pour le nord du pays. Natitingou est située à  plus de 500 km du nord du pays. à€ 9h, les caravaniers se suivent en file indienne, escorté par une voiture de la police béninoise, signe d’un long parcours. Au fur et à  mesure qu’on avance, un spectacle merveilleux s’offre à  nos yeux. Le paysage verdoyant aussi bien au centre qu’au nord. Nous passons de villages en campagnes. Après 3h de routes, nous entrons à  Allada, toujours au sud , mais avec une végétation très verte. C’’est l’arrêt pipi, boisson… Retour 15 mn plus tard. On découvre la diversité sociétale du pays. La commune d’Allada est essentiellement composée de l’ethnie Aizo qui se trouve aussi dans les villages environnants, avec environ 100000 habitants. Allada-Bohicon Après Allada, la caravane repart avec le même train-train habituel. Nous roulons, roulons.. l’intérieur des véhicules est animé à  fond, la musique jouant au dernier degré. Occasion pour certains de découvrir durant le trajet, Oumou Sangaré, Salif Keita, Nahawa Doumbia, Ramata Diakité, Alpha Blondy, etc. Pendant que certains dorment, d’autres causent, rient, lisent, font du thé… Après quelques heures de route, nous faisons notre entrée à  Bohicon. Il est 12h quand nous posons le pied dans la cité des Fan. C’’est le moment de chercher à  manger. Nous y déjeunons et buvons, le temps de se dégourdir les jambes. Il faut dire que les Maliens qui sont majorité dans cette caravane, n’ont pas manqué de mettre le thé au feu. Bohicon-Djougou Pendant que les hommes renforçaient leur capacité, les véhicules aussi ont repris des forces avec le plein d’essence. Nous reprenons la route sous les coups de 13h, direction Djougou, la grande ville musulmane du pays. Elle regroupe les Dendi, les Gourmanché et les peulhs. Cité cosmopolite, o๠le nomadisme est très présent et la population très active. Elle s’élève à  19000 habitants à  peu près et couvre une superficie de 3926 km2. Djougou-Nattitingou On reprend la route pour rallier Natitingou, à  l’extrême nord du Bénin. Avouons que les communautés rurales ne découvraient la caravane que lorsque les véhicules traversaient leurs villes, villages et campagnes. Le long de la route séparant Djougou de Natitingou, la chose qui frappait le plus, C’’est la végétation. l’élévation des montagneS qui se prolonge de plus en plus. C’’est la forêt, avec de grands arbres et très verts. Après 4h de route, nous n’arriverons à  Natitingou qu’à  22h locale, c’est-à -dire, 21h GMT. Les caravaniers sont tous crevéS et n’ont qu’une envie, regagner le lit. Cependant, nous nous conformerons à  la tradition. Les autorités locales, notamment le maire et le préfet nous réservent un accueil chaleureux. Le diner sera offert par le maire de la ville. Chacun regagnera ensuite les dortoirs après minuit, le temps de se laver et dormir jusqu’à  6h du matin. Notons que Natitingou couvre une superficie de 1339 km2 et la population est de 80 000 habitants. Les ethnies sont les Otamari, les Yom et les Somba. La caravane reprend la route cette après midi pour Dapaong, première ville du Togo.

Port Autonome de Cotonou : Poumon de l’économie béninoise

L’étape de Cotonou a été l’occasion pour les caravaniers de visiter le port de la capitale béninoise. 90% des échanges mondiaux Véritable poumon de l’économie nationale, le port autonome de Cotonou représente 90% des échanges avec l’étranger et plus de 60% du PIB du pays. C’est l’un des plus grands ports de la région. Le commerce s’effectue avec l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Asie, faisant de Cotonou une « ville entrepôt » et générant une intense activité d’échanges, de manutention et de logistique. Il dessert les pays de l’hinterland, tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l’exportation de l’uranium, extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva. De fait, il existe même à  l’intérieur du port, une zone franche à  la disposition des pays sahéliens enclavés. Depuis Aout 2009, suite à  un appel d’offre, le groupe français Bolloré est devenu le concessionnaire du port autonome. Cotonou, plaque tournante du commerce informel dans la sous région Capitale économique, Cotonou abrite les deux tiers des industries du pays et elle est le siège des principales entreprises et banques du Bénin. La ville est désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région, notamment à  cause de la proximité de la frontière avec le Nigeria. Le marché le plus gros de l’Afrique de l’ouest (un milliard de francs CFA d’échanges par jour, soit environ 1,5 million d’euros), en est le centre. Il se nomme Dantokpa. La capitale économique du Bénin est aussi connue dans la région pour son marché de voitures d’occasions européennes, qu’elle stocke dans d’immenses parkings à  ciel ouvert. La ville abrite aussi une cimenterie du groupe allemand Une ville peuplée de 1,300 000 habitants Officiellement, la population de Cotonou est estimée 761 137 habitants en 2006, mais il est probable que la ville avoisine 1,3 million d’habitants. En 1960, la ville ne comptait alors que 70 000 habitants, soit une multiplication par 10 de la population en à  peine quarante ans. Les fronts d’urbanisation se multiplient, notamment à  l’ouest de la ville. Histoire: l’ancien royaume du Dahomey Au début du 21 siecle , Cotonou alors appelé Koutonou n’était habité que par quelques pêcheurs. C’’est sous le règne de Glélé, roi du Dahmey (1858 – 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à  la France par un traité signé avec Glélé le 19 mai 1868. à€ sa mort en 1889, son fils Béhanzin tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement. Pour devenir la métropole grouillante qu’elle esst aujourd’hui…

Préparation du cinquantenaire : les colonies maliennes à pied d’œuvre au Burkina Faso

Le Mali participe activement aux festivités du 50′ Selon lui, les festivités du cinquantenaire se préparent activent au Burkina vu la présence importante des colonies maliennes dans les régions comme Bobo Dioullasso, Ouahigouya et Ouagadougou. « Si vous partez vers le nord du Burkina Faso là  bas aussi, il y’a une forte population malienne surtout des touarègues et les sonhraà¯s ». Révélant aussi qu’au niveau du Burkina Faso, il y’a beaucoup d’organisations internationales comme l’UEMOA, le CILSS, le CREPA( centre régional de l’eau potable et de l’assainissement). Toutes ces organisations sont dirigées par les Maliens. La commission d’organisation A cet effet, pour mieux s’organiser, ces cadres se sont retrouvés au sein du conseil des bases comme dans les autres pays. à€ coté de ce conseil, il y’a l’amicale des fonctionnaires Maliens travaillant au pays du Faso. C’’est pourquoi, Seydou Traore ,l’ambassadeur précise qu’en terme de ressources humaines, le Mali a de la qualité par rapports aux autres pays de l’Afrique. « Au niveau de l’ambassade pour nous, il s’agit de mettre de ces autres hommes ensembles pour tirer le maximum possible ». C’’est sur cette base que la commission d’organisation du cinquantenaire a été mise en place au Burkina Faso. Une commission dans laquelle on peut trouver toutes les couches de la diaspora Malienne. Toute chose qui faire dire à  son excellence que présenter un programme d’activité au président de la commission d’organisation du cinquantenaire Oumar Hamadoun Dicko est possible : »Nous allons présenter ce programme d’activité à  Dicko et nous veillerons l’exécution de ce programme ». C’’est ainsi que notre ambassadeur a salué l’initiative de cette caravane de l’intégration dans son étape burkinabé après le Mali, la Guinée Conakry, Guinée Bissau, Gambie et le Sénégal. « Quand J’ai vu cette chaine de véhicules qui sillonnent l’Afrique pour 90 jours, je me suis dis que l’idée est meilleure ». « Vous avez visité Tombouctou comme le disent les touristes, le bout du monde avec la bibliothèque du centre Ahmed Baba, la ville de Djenné avec la plus grande mosquée du monde en banco, le Tata de Sikasso et cette gigantesque muraille qui faisait la forteresse de la ville du Kénédougou constituent les merveilles de l’Afrique. « Vous avez montré au monde ce que nous sommes ». La coopération Mali Burkina au beau fixe Quant à  la coopération Mali Burkina, l’ambassadeur dira que ces deux pays entretiennent des bonnes relations. Les problèmes quotidiens sont gérés grâce au bon rapport de ces deux pays. « Il ne se passe pas une semaine sans qu’un ministre Malien n’effectue une visite au Burkina sur invitation de son homologue Burkinabé et réciproquement le Malien invite celui du Faso pour partager les expériences ». Ajoutant à  cet effet que récemment, une délégation parlementaire malienne est venue pour s’enquérir de l’expérience burkinabé dans plusieurs domaines tels l’agriculture, le développement économique et social. Et avant aussi, les parlementaires burkinabés se sont rendus au Mali pour visiter les barrages de Selingué et beaucoup d’autres infrastructures…

Niger : Le Musée Boubou Hama pris d’assaut par les caravaniers

L’occasion était belle pour les caravaniers de se distraire et de découvrir les merveilles dont regorge ce musée. Création du Musée Créé en décembre 1959 à  Niamey par Boubou Hama dont il porte le nom depuis 2008, le Musée national a vu le jour grâce à  Pablo Tousset qui fut son premier directeur. Outre son expérience dans la création des musées dans les pays arabes, il avait été appuyé par des techniciens nigériens tel que Moustapha Alassane. Mais c’était Albert Féral, directeur de 1974 à  1990, qui est à  la base de la transformation du musée en établissement public à  caractère administratif. Le Musée National Boubou Hama constitue le noyau de la vallée de la culture, vu son implantation sur un site stratégique à  proximité des marchés, de l’IRSH, du CELHTO, de la SOPAMIN, des complexes hôteliers, des institutions culturelles tel que le Centre Culturel Français de Niamey et une formidable vue sur le fleuve Niger. Tout cela milite en faveur d’une affluence qui fait du musée, un centre de convergence. Une superficie de 24 ha Cette infrastructure culturelle s’étend sur une superficie de 24 ha. Elle présente en son sein un musée ethnographique avec un style pavillonnaire s’inspirant du potentiel traditionnel. En plus du parc zoologique qui présente la diversité floristique et faunique du Niger, le musée présente un centre artisanal regroupant les meilleurs artisans des quatre coins du pays qui œuvrent pour la valorisation de l’artisanat traditionnel. Le musée participe aussi à  l’action éducative et sociale à  travers son centre éducatif. Le rôle de ce centre est en effet de récupérer des enfants après l’école primaire pour leur donner une formation professionnelle afin de les insérer dans la vie active. 55 Espèces des animaux Dans un parc composé de 55 espèces d’animaux, il existe une diversité animale qui se compose de mammifères, d’oiseaux, de reptiles… Les animaux les plus curieux ceux sont la chèvre à  trois pâttes , un mouton male et femelle à  la fois, un âne cheval, un oiseau d’une seule patte,les squelettes de dinosaures et celui du crocodile du monde , ainsi qu’un arbre miraculeux qui permet d’orienter les gens perdus dans la foret etc. En somme, tous les éléments constituant le Musée National Boubou Hama s’insèrent dans l’illustration du système éducatif nigérien. Ce qui explique par ailleurs l’affluence des scolaires au Musée o๠on estime à  60% la fréquentation des jeunes. Mais la girafe et l’éléphant sont absents au Musée, bien qu’ils fassent partie de la faune nigérienne et sont beaucoup cités dans les contes et légendes du Niger. Il est donc important que les caravaniers découvrent ces animaux au musée dont la renommée a dépassé les frontières nationales. Autres animaux attractifs, des hippopotame agé de 31 ans, le caà¯man de 45 ans, des pitons boas, des bœufs aquatiques dont les cornes volumineuses constituent des nageoires.

La Caravane de l’Intégration rend visite au Mogho Naba, le puissant roi des mossis

La caravane de l’intégration Aficaine dans son étape burkinabé a respecté la tradition en serendant chez le Mogho Naba, chef des Mossis ce dimanche 27 juin. Il s’agissait d’avoir sa bénédiction afin de continuer son chemin pour les prochaines étapes. L’histoire du Mogho Naba Moro Naba ou Mogho Naaba est le titre porté par les rois du royaume Mossi de Ouagadougou au Burkina Faso. Traditionnellement choisi par les hauts dignitaires de la cour dans la descendance d’Oubri ou Wubri, le Mogho Naba, représentant du soleil, était grandement vénéré dans l’histoire Burkinabè. Oubri était le petit fils de Ouédraogo, fondateur du royaume Mossi au 18 siècle et fils de la légendaire Yennenga. Oubri, premier Mogho Naba, a fondé la ville de Ouagadougou. D’après certaines sources , le Mogho Naba est choisi parmi la descendance mâle du dernier Mogho Naba et les membres du conseil. Dans la tradition, il est considéré comme tout puissant avec le droit de vie et de mort sur les habitants de Ouagadougou et de l’Oubritenga. Dans la pratique, son pouvoir était soumis à  la coutume et à  la loi des pères. Il personnifie l’empire et incarne son unité mais le pouvoir est en réalité entre les mains de la cour de Mogho Naba, des ministres qui prennent les décisions et gouvernent le pays. Cette organisation complexe des pouvoirs est matérialisée chaque vendredi lors de la cérémonie du faux départ du roi. Pouvoir et influence du Naaba Le Mogho Naba n’a pas d’autorité sur les autres royaumes de Tenkodogo, de Fada N’Gourma, de Boussouma et de Ouahigouya et dont les souverains seraient comme lui descendants de Yennenga, la légendaire princesse fondatrice des royaumes mossi du Burkina Faso. Jusqu’en 1947, les souverains de ces quatre royaumes ne pouvaient ni se rencontrer entre eux, ni rencontrer le Mogho Naba de Ouagadougou. Aujourd’hui cet interdit est levé et les souverains se rencontrent souvent. Le Naaba Ban Ogho, actuel souverain Sa majesté le Mogho Naaba Baogho est le 37ème empereur depuis 1992. Enthousiaste et vêtu d’un basin blanc, sa majesté a fait des bénédictions aux caravaniers pour le reste des étapes qu’ils entreprendront. Pour la circontance, il a remis un poème au PDG d’Africable, Mr Ismael Sidibé pour cette initiative noble, historique et salutaire. Un poème dédié aux médias et sa majesté l’a lu ainsi: [i  » Médias, médias d’afrique, média de la parole, média du C’ble, médias des ondes, médias des airs, médias des mers, et des océans(…) chantez l’Afrique et le monde, soyez une chaine d’amitié entre les peuples, soyez la vérité, l’esprit d’intégration, que diffuse l’Afrique, l’Amour, la fraternité, la vérité, que doivent diffuser les peuples.

La caravane de l’Intégration au pays des hommes intègres

Après la pénible traversée du désert en direction de Tombouctou, la mystérieuse ville aux 333 saints et autres infortunes de la logistique de la caravane, l’accueil chaleureux des villes historiques de Gao, Djenné, Mopti et, Sikasso tentent d’effacer les aléas du voyage de la mémoire des caravaniers. Le séjour de la caravane de l’intégration au Mali a été essentiellement marqué par le passage dans une quinzaine de villes en dix sept jours, de même que sa participation à  l’inauguration de plus de trois mille logements sociaux par le président malien, Amadou Toumani Touré et la visite de courtoisie à  ce dernier dans son palais de Koulouba . Bivouac, bivouac Dans chaque commune, o๠la caravane a posé des bivouac, o๠l’occasion était donnée aux autorités locales de vendre leurs communes tout en présentant les contraintes et les perspectives, nous avons mesuré la richesse du voyage. Des animations en car podium entretenaient l’ambiance en même temps que les lauréats aux divers jeux étaient récompensés par des gadgets de certains sponsors . Entrée au Burkina Faso En 5 jours les caravaniers découvriront le Burkina, dans toute sa richesse culturelle. La caravane a atteint le Burkina Faso par Bobo Dioulasso mardi dernier, la deuxième ville du pays après Ouagadougou et elle poursuit son chemin vers Gaoua dans le sud-ouest du pays vers Koudougou, au centre-ouest, Tounga et le Ouahigouya, l’une des villes économiques du Burkina Faso. Partout o๠passe la caravane, ce sont les mêmes accueils chaleureux réservés aux caravaniers : la danse d chevaux, les danses traditionnelles, toutes réservées aux hôtes du jours et pour témoigner de leur soutien à  cette initiative de la chaine du continent. Ces villes traversées par les caravaniers ont laissé gravé dans leur mémoire les belles choses dont le pays regorge . Il s’agit entre autres de la richesse culturelle de Gaoua o๠on pouvait rencontrercertaines ethnies qui s’habillent toujours à  l’état primitif( nu comme un ver de terre), incroyable mais vrai, à  Koudougou la ville est considérée celle des révolutionnaires du Burkina Faso o๠a été assassiné Norbert Zongo, avec sa verdure luxuriante. Cinquantenaire ! cinquantenaire ! Sur ce chemin de l’amitié, de la fraternité et de la découverte, les messagers de l’intégration africaine ont apprécié à  sa juste valeur l’adhésion des populations et des autorités visitées à  l’initiative de la jeunesse africaine dans le cadre du cinquantenaire des indépendances africaines. Il s’agit en effet de montrer à  la face du monde l’Afrique, une image loin des guerres fratricides et de la famine véhiculée par les médias. En cela, la caravane s’investit contre vents et marrées, pour accomplir une mission historique qui a valeur de symbole et de test en grandeur nature.

La Mosquée de Djenné: le plus grand édifice en terre du monde

Elle est le plus grand édifice du monde en terre crue et considérée par de nombreux architectes comme la réalisation majeure du style architectural soudano-sahélien, tout en reflétant des influences islamiques. La construction actuelle date de 1907 En ce vendredi 18 juin 2010, cette localité a marqué tous ceux qui ont effectué le déplacement. Une visite dans la ville permet de s’imprégner d’une architecture nulle part visible par ailleurs sur le continent africain. La mosquée est située dans la cité de Djenné, au Mali, et un premier édifice fut construit en ce lieu au XIIIe siècle, mais la construction actuelle date seulement 1907. Marquant le centre de l’agglomération de Djenné, C’’est aussi l’un des symboles les plus remarquable l’Afrique occidentale de concert avec la ville de Djenné elle-même, elle est inscrite à  la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Selon le guide, les branches de palmier insérées dans les murs absorbent les contraintes dues aux variations climatiques et servent d’échafaudage permanent pour les opérations d’entretien de l’édifice. Toute la communauté des habitants de Djenné prend une part active à  l’entretien de la mosquée, dans le cadre de festivités annuelles, avec musique et restauration traditionnelles. Une visite qui restera gravée dans la mémoire des caravaniers. Le tour de l’Afrique de l’Ouest en 90 jours La caravane de l’intégration poursuit son chemin. Ce mardi, elle quitte le Mali pour le Burkina Faso après avoir parcouru des milliers de kilomètres en dix huit jours à  travers le Mali (Kayes, Bamako, Ségou, Niono, San, Mopti, Douenza, Tombouctou, Niafounké, Goundam, Gao, Djenné, Koutiala et Sikasso). Cette entrée au Burkina Faso conduira les caravaniers vers les localités de Koloko, Bobo Dioulasso, Gaou, Koudougou, Tougan, Ouagadougou, Ouahigouya, Kaya et enfin Fada Ngourma. Durant une semaine, les caravaniers s’imprègneront des réalités burkinabés.

Sikasso : Cité historique et verte du Mali

Tièba Traoré, le fondateur de Sikasso Cette ville fut fondée par Tièba Traoré devenu roi en 1876. Il entoura d’une grande muraille appelée Tata, la protégeant ainsi des attaques des ennemis dont la plus meurtrière en lieu sous le roi Babemba Traoré, frère de Tieba Traoré. C’’est ce même Babemba Traoré qui résista héroà¯quement contre l’occupation des troupes françaises du 15 avril au 1er Mai de l’année 1898. Sikasso tomba finalement aux mains des Blancs. Avant cela, Tièba Traoré s’est suicidé tout en honorant une promesse : « De mon vivant , les Blancs ne commanderont jamais Sikasso », jura t-il avant de se donner la mort. Ainsi prit fin la dynastie des Traoré avec la mort du roi Babemba , ainsi disparut le royaume du Kénédougou. Aujourd’hui, Sikasso est devenue une ville frontière du Burkina et de la Côte d’Ivoire. La population qui regroupe toutes les ethnies du Mali mène surtout des activités agro pastorales et commerciales . Skasso, deuxième ville économique du Mali, cité verte Placée au carrefour des axes internationaux, vers la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo, la commune urbaine de Sikasso, capitale de la 3ème région administrative du Mali, est cosmopolite, multiraciale et multi-religieuse. « Cette grande diversité ne constitue pas un handicap à  la cohésion véritable des C’œurs et l’union des forces de notre cité » vante le maire. Deuxième ville économique du Mali après Bamako, la commune de Sikasso fut créée par l’arété N°1230 du 22 mai 1956, et la commune mixte de Sikasso fut érigée commune de moyen exercice, puis commune de plein exercice le 30 décembre 1959 par la loi N 59 APRS avec comme maire Jean Marie Koné. Depuis 1997 elle est devenue une commune urbaine. Un exemple d’intégration s’étendant d’une superficie de près de 35 Km2,la région de Sikasso comprend 15 quartiers et vingt huit villages rattachés, sa population est estimée à  250 000 habitants composés de : Sénoufos, de Minianka, de Samogos, de Dioulas, de dogons, se songhois, de Bobos, de peulhs etc. A côté desquels vivent en symbiose les burkinabés, les ghanéens, les Guinéens, les ivoiriens, les nigérians, les Sénégalais, les togolais et c. De par sa position carrefour, la ville jouit de conditions climatiques favorables à  l’agriculture et à  l’élevage . Ce qui fait de la commune urbaine de Sikasso, une économie forte et diversifiée, essentiellement basée sur les productions agro-pastorales sans oublier les cultures industrielles et l’exploitation minière. De sa création à  ce jour, la commune urbaine de Sikasso a connu 22 maires dont l’actuel se nomme Mamadou Tangara.

Carnet de voyage au Nord : Voir Tombouctou et mourir

A partir de Mopti, nous suivons le « goudron » jusqu’à  Douentza, ville au carrefour entre le pays dogon et la zone désertique, offrant de superbe paysages . A partir de là , il reste 6 h de pistes difficiles, fatidiques et cauchemardesques . Malgré les secousses, on apprécie le décor, les teintes en dégradé de la piste, variant de la terre ocre, au sable gris, puis blanc ; les troupeaux cherchant les touffes d’herbes se faisant de plus en plus rares. Long de 175 km seulement, la route Tombouctou-Douentza demeure un calvaire pour les usagers surtout en cette période d’hiver. A 75 km de Douentza, nous sommes à  Bambara Maoudé, une escale qui permet aux gens de se relaxer et dont les secousses ont réveillé les courbatures. A partir de là , le calvaire commence, les véhicules ne font pas 15 Km sans s’embourbér dans le sable. Heureusement les militaires qui nous escortent se donnent corps et âme pour libérer les engins du sable. Il nous arrive parfois d’être embarqué à  bord des 4X4 militaires afin de rendre plus légers nos véhicules inapdatés à  cette route. Au bout de ce long chemin, on atteint enfin le fleuve Niger, o๠il faut encore attendre le bac pour rejoindre l’autre rive. De l’autre côté, une route goudronnée nous amène au C’œur de la ville de sable. Et C’’est déjà  la tombée de la nuit. le puit de Bouctou signifie en langue Tamasehek Timbouctou Le lendemain, Issa mon neveu nous fait découvrir la ville : ses mosquées, sa bibliothèque, o๠nous pouvons admirer des manuscrits d’Avicenne ; les belles demeures à  l’architectures arabo-soudanaise, avec leurs portes marquetées ; le musée de la ville avec le fameux puit (« Tim-bouctou » signifie en Tamashek « le puit de Bouctou », première habitante de la ville). On se balade dans les ruelles ensablées, visitons le marché (qui n’offre pour seuls fruits et légumes que quelques oignons, concombres et oranges). Dans cette ville nous avons l’impression d’être dans une ville arabe et africaine en même temps. C’’est vrai, Tombouctou est assez pâle, le sable blanc de ses ruelles, le beige des maisons etc… Dans cette ville, la diversité de la population (peuls, arabes, touaregs et songhaà¯s), dont le teint couvre toute une palette de nuances ). Notre suprise fut le comportement vestimentaire des jeunes filles qui portent des patalons serrés et exhibent leurs seins comme les bamakoises, nous surprenant. Les hommes sont enturbannés et portent des grands boubous, à  cause du vent sec et chaud qui souffle dans le septentrion du Mali. Les rues et les ruelles envahies par le sable n’emppêchent cependant pas les enfants de jouer au football. C’est vrai, c’est la coupe du monde en ce moment… Au retour, la traversée du Niger se fait par le premier bac du matin; le disque du soleil se hisse lentement au-dessus de l’horizon au moment o๠nous quittons la rive. Là  bas, un camion s’est embourbé qui nous fait perdre 3 heures de temps. Sur la piste nous croisons, comme à  l’aller des ânes et des chameaux qui transportent respectivement des fagots de bois et des sacs de céréales. Au cours du chemin de retour, nous avons été surpris dans l’après midi par un grand vent chargé de poussière et qui a abouti à  la pluie. Incroyable pour les confrères des pays côtiers de voir pleuvoir dans le désert. à  19 heures, arrivée à  Douentza o๠nous avons passé la nuit avant d’être salués par les autorités de cette localité. Le cercle de Tombouctou, avec 347.438 km2, reste le cercle le plus vaste du Mali et l’un des espaces les plus désertiques du pays. Il occupe 69,8 % de la superficie de la Région et 28,02% du territoire national. La population du cercle se chiffre à  71.112 habitants. Les Allemands qui nomment la ville «Timbouctou» (prononcer Timbouctou) ont raison car le mot signifie le puit (bouctou) de Tim, nom de la fondatrice de la cité. Tombouctou fait partie de ces villes comme Katmandou ou Samarcande en Asie, entourées de mystère dont le seul nom suffit à  lâcher les rênes au rêve et à  l’imagination. Aussi, venir au Mali et ne pas voir Tombouctou nous semble une belle aberration.

Caravane de l’intégration à Ségou: L’accueil chaleureux des korodouga (Bouffon)

Ils étaient tous présents le gouverneur, le préfet, le député et le maire Ousmane Simaga , tous pour témoigner l’intérêt qu’ils accordent à  cette cérémonie d’accueil de la caravane de l’intégration Africaine. C’’était ce matin jeudi 10 juin 2010. La caravane de l’intégration, C’’est aussi la promotion de la culture africaine Il s’agit de ces korodouga qui savent faire rire en administrant des leçons de d’humilité, de courage, de paix de convialité. Habillés en haillons de façon un peu bizarre, Ces « korodouga » et qui tiennent souvent des propos obscènes lors de leurs prestations ne laissaient personnes se retenir de rire.. En effet, on pouvait voir ces hommes porter des camisoles, des colliers de fèves rouges et blanches au tour du cou et des seins factices. Et les « korodouga » femmes s’habillaient en boubous et pantalons bouffants. Elles portaient aussi de vieux objets sur les corps. Le trait caractéristique des « korodouga », le plus ahurissant, est leur gloutonnerie. Approchant un korodouga, il nous enseigne qu’au delà  de leurs apparences, la confrérie des « korodouga » dont l’origine remonterait au temps du royaume bambara de Ségou, en pleine crise de succession et de guerres entre rois, a occupé une grande place dans la société d’initiation bambara du Kôrè. Leur pédagogie se fonde sur une formulation humoristique pertinente des problèmes vécus, pour éduquer et dénoncer, dans un théâtre en plein air, les tares de leurs communautés. « Sur ce tableau, qui mieux que les « korodouga » pouvaient jouer ce rôle, même pas les griots. Car les rois sont les maà®tres des griots, et les « korodouga », les fous des maà®tres », explique t-il. Leur pouvoir mystique La confrérie des « korodouga » est basée sur une discipline de groupe et de partage. Leur maà®tre mot est : « tous pour un et un pour tous ». Le « korodouga-ton » est respecté et craint à  la fois dans le milieu bambara, particulièrement, à  Ségou. Les adeptes sont crédités de détenir de réels pouvoirs traditionnels et mystiques. La confrérie des « korodouga » à  l’instar de celle des chasseurs, est un monde de mystères, plein de symboles dont seuls les adeptes détiennent les clés et les significations. A rappeler que la caravane initiée par Africable s’inscrit dans le cadre de la célébration pour un grand nombre de nos états des cinquante ans de leur accession à  l’indépendance, cinquante ans d’exercices d’intégration, intégration à  tous point de vue sociale, politique et économique.

Caravane de l’Intégration : Le Président Amadou Toumani Touré reçoit les caravaniers à Koulouba

Ouvrant le bal des interventions qui ont ponctué l’audience accordée par le Chef de l’Etat du Mali à  la Caravane de l’Intégration Africaine, le Président Directeur Général d’Africable, Ismaila Sidibé, dans un langage panafricaniste, s’est fait le devoir de décrire les motivations et objectifs de la Caravane dont il est l’initiateur, non sans remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont accepté de l’accompagner dans cette aventure. « D’entrée, je tiens à  vous remercier personnellement, Monsieur le Président, et à  travers vous, tout le gouvernement et le peuple Maliens, d’avoir accepté d’accueillir les caravaniers avec enthousiasme, mais aussi et surtout, de vous avoir approprié mon initiative. C’’est également l’occasion ultime pour moi de remercier et féliciter tous les Chefs d’Etat Africains et partenaires qui ont cru en la Caravane de l’intégration, en y apportant leur contribution de tout genre. Mes remerciements et encouragements sont également destinés aux caravaniers qui, nuit et jour, bravent les intempéries, la fin et la soif, en vue de jouer pleinement leur partition dans l’ambitieux et noble projet d’intégration africaine », a-t-il déclaré. Pour décrire la Caravane, de sa conception à  sa structuration, en passant par son itinéraire et sa composition, Monsieur Ismaila Sidibé a solennellement salué la participation du Gabon, à  travers GABONEWS, à  la Caravane de l’Intégration, précisant que : « Le ministère gabonais de l’Economie Numérique, de la Poste et des Télécommunications a bien voulu s’associer à  la direction d’Africable pour conférer à  la caravane tout l’éclat qu’elle mérite. C’’est ce qui justifie la présence ici d’un journaliste accrédité par l’Agence de Presse privée en ligne GABONEWS ». A la suite du Président Directeur Général d’Africable, ce fut au tour du célèbre parolier ivoirien, Mamadou Bomou, ‘’Maà®tre de la Parole » pour ses fanatiques, de tenir l’assistance en haleine pendant près d’une dizaine de minutes, magnifiant d’une part l’initiative de Monsieur Sidibé d’organiser cette caravane, et chantant d’autre part, les louanges du Président Amadou Toumani Touré pour les innombrables réalisations socioéconomiques à  l’actif de celui-ci au Mali. Clôturant la cérémonie, le Chef de l’Etat malien, visiblement ému par les paroles poignantes du charismatique griot du pays de Laurent Gbagbo, a tout d’abord remercié le Groupe Africable et tous les caravaniers pour leur sens élevé de patriotisme, d’africanisme et du devoir bien accompli. « Je salue, félicite et encourage le Groupe Africable et tous ses partenaires, sans oublier les caravaniers pour le travail remarquable qu’ils sont en train d’abattre en vue de la matérialisation de l’unité, de la solidarité et de l’intégration africaines, socles du développement de notre continent. Le Mali que la Caravane visite aujourd’hui ne peut ni ne doit rester en marge de ce noble combat, d’autant plus qu’il est le berceau de l’intégration africaine tant prônée de nos jours, à  travers bien entendu l’historique traité de Kouroukanfougha. Le Mali, C’’est aussi l’ancienne capitale de tous les grands empires africains qui regroupaient plusieurs peuples vivant le long du fleuve Niger qui le traverse entièrement. Alors, je ne vous ferais pas l’offense de vous souhaiter la bienvenue au Mali, car vous êtes tous chez vous au Mali ». Au chapitre de ses remerciements, Amadou Toumani Touré de déclarer : « Nous, les Chefs d’Etat Africains, nous ne sommes pas mauvais comme certains l’affirment. La preuve est que nous avons tous approuvé et soutenu l’initiative de Monsieur Sidibé Ismaila. C’’est d’ailleurs en cela que je m’en voudrais si je ne remerciais vivement du haut de cette tribune, toutes les populations et mes pairs chefs d’Etat qui ont bien voulu accueillir la caravane sur leur territoire ». La présence de GABONEWS et par ricochet celle du Gabon n’a guère échappé à  l’attention d’Amadou Toumany Touré, qui s’en est publiquement réjoui, tout en échangeant des accolades avec l’Envoyé spécial de votre agence de Presse. « Je me réjoui de la participation du Gabon à  cette caravane. Cela démontre à  suffisance l’intérêt que portent les plus hautes autorités gabonaises à  l’intégration africaine et leurs relations d’amitié et de coopération avec le Mali et le reste de l’Afrique. J’en suis sincèrement flatté. Je remercie mon frère et ami Ali Bongo Ondimba et son ministre de la Communication pour leur attitude louable ». La République du Mali est la cinquième des onze étapes que doit parcourir la Caravane de l’Intégration – lancée le 8 mai dernier à  Dakar par le président sénégalais, Maà®tre Abdoulaye Wade – à  travers l’Afrique de l’Ouest, en 90 jours. Le clou sera donné, le 31 juillet prochain à  Abidjan, en Côte-d’Ivoire, alors que les étapes déjà  effectuées sont le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée-Conakry.

Augusta Palenfo : comédienne et animatrice de la Caravane de l’Intégration

Artiste comédienne originaire du pays des Hommes intègres, tout le monde s’arrache le talent de cette jeune dame née le 25 novembre 1981 à  Ouagadougou. Augusta Palenfo est mariée et mère de deux enfants qu’elle chérie tout autant que son métier de comédienne. Personne parmi ses proches n’a vraiment été surpris de la voir choisir la comédie. Car mordue de cette passion, elle faisait rire son entourage dès son plus jeune âge. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à  intégrer l’école de théâtre du Burkina dès 1996, pour quatre années de formation. Outre sa casquette de comédienne, Augusta joue dans de nombreuses séries télévisées. « C’était une passion pour moi, je m’identifiais beaucoup aux acteurs des films et séries télévisées, avant même de m’y lancer ». Promotrice du Festival du Rire Par ailleurs, la comédienne dirige un événement dénommé « Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou ». Ce grand rendez-vous culturel, qui en est à  sa 3ème édition, vise à  promouvoir l’humour. Et reconnaissant que son festival du rire appartient à  tout le monde, Augusta Palenfo sollicite l’aide de tous les acteurs de la culture africaine. Mais celle dont le talent lui a permis de fouler les scènes européennes et africaines se dit pourtant réceptive et disposée à  acquérir des conseils dans son domaine, la comédie. Artiste de renommée, Augusta Palenfo a joué pendant deux ans dans la compagnie théâtrale « Maribayassa » du Burkina Faso, puis à  la « compagnie des merveilles du Burkina Faso, o๠elle a aussi bénéficié d’une expérience de deux ans. Egalement présente dans des pièces telles que « Chacka Zoulou », ou « La vie est belle ». Autant de raisons qui expliquent pourquoi la comédienne a été choisie pour animer le car podium de la caravane de l’Intégration Africaine. Finalement, ce choix est avant tout du à  son inestimable talent d’artiste animatrice.