Initiative Dubaï Cares: 20 milliards pour les écoles du Mali

Les enfants du Mali, au coeur des préoccupations Duba௠Cares est un organisme international de développement créé il y a juste 3 ans. Aujourd’hui, il est présent dans une vingtaine de pays en voie de développement. Au Mali, Duba௠Cares compte développer à  large échelle un programme en faveur de l’éducation de base. La cérémonie de lancement de ce programme dénommé « Initiative Duba௠Cares pour les écoles du Mali », a été présidée hier par le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo à  l’hôtel Laico Amitié. Etaient également de la fête, son homologue de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Diarra, de responsables en charge des questions d’hygiène, d’eau, de santé et du premier directeur général de l’organisation internationale Duba௠Cares, Tariq Al Gurg, des Emirats arabes unis, et enfin le représentant résident de l’Unicef au Mali, Marcel Rudasingwa était aussi présent. En relation avec les institutions impliquées des secteurs de l’Education, de la Santé, de l’Eau et de l’Assainissement, et sous l’impulsion de Duba௠Cares, cinq organisations internationales (CARE International, OXFAM UK, Save the Children US, UNICEF et WaterAid) ont établi un partenariat développer l’Initiative Dubai Cares pour l’Eau Hygiène et Assainissement (EHA) dans les écoles au Mali. Eau Hygiène Assainissement (EHA), une formule gagnante Ce programme portera sur l’équipement d’écoles en infrastructures EHA adéquates, sur les mesures d’accompagnement pour la promotion de l’hygiène et le renforcement de la gouvernance locale et de la gestion de l’hygiène et de l’assainissement. Un des axes principaux sera également la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation performant qui permettra de suivre avec les résultats atteints et les impacts du programme et de documenter les expériences les plus probantes en vue de leur réplication au Mali et dans d’autres pays en voie de développement. Au total, ce sont plus de 700 écoles ciblées d’ici à  fin 2013 par ces interventions pour un budget de seize millions de dollars US. Ce budget sera complété avec les fonds propres des différentes agences partenaires pour atteindre un total d’environ vingt millions de dollars US. Au-delà  des aspects opérationnels liés à  l’équipement des écoles et à  la promotion de l’hygiène, il est important de souligner que ce programme a aussi pour vocation de renforcer les systèmes de suivi-évaluation des programmes EHA dans les écoles au Mali et dans d’autres pays engagés sur des programmes similaires de façon à  rendre compte des résultats en impacts, à  identifier et répliquer les approches les plus probantes en enfin de façon à  engager d’autres partenaires sur des programmes. Parlant de l’impact de ce programme, Salikou Sanogo a souligné que les points d’eau qui seront créés vont permettre aux enfants et à  leurs familles de préserver leur santé et de changer de comportement. Il a relevé à  ce propos que les maladies liées à  l’eau comme la diarrhée, le paludisme et les infections parasitaires, sont très fréquentes chez les enfants et ont souvent une incidence directe sur leur assiduité et leurs performances scolaire. « Le risque des maladies liées à  l’eau peut être réduit par une hygiène appropriée et de bonnes pratiques de santé », a confirmé Tariq Al Gurg. Pour de meilleurs résultats scolaires et la santé au Mali Plusieurs études réalisées par les instituts de recherche tels que l’IRC, les agences des Nations Unies comme l’UNICEF, et les universités démontrent qu’un meilleur accès aux installations E.H.A dans les écoles conduit à  la création d’un environnement propice à  l’amélioration de l’éducation et de la santé. En outre, les maladies liées à  l’eau comme la diarrhée, le paludisme et les infections parasitaires sont très fréquentes chez les enfants et souvent ont une incidence directe sur leur assiduité et leurs performances scolaires. Le risque de ces maladies liées à  l’eau peut être réduit par une hygiène appropriée et de bonnes pratiques de santé. Par ailleurs, les écoles jouent un rôle important dans l’introduction de changements comportementaux et la promotion d’une meilleure santé. De meilleures pratiques d’hygiène sont essentielles pour réduire les taux de transmission de maladies d’origine hydrique. Lorsque ces conditions sont crées, les enfants apprennent mieux et peuvent apporter à  leurs familles des concepts et des pratiques en matière d’assainissement et d’hygiène. Pour ces raisons, l’initiative d’EHA dans les écoles constitue un investissement rentable et rationnel. Au Mali, selon les statistiques nationales, environ 45% des écoles ont un point d’eau et 56% disposent de latrines. Toutefois, même lorsque ces installations existent elles sont souvent en mauvais état manquent d’éléments complémentaires essentiels tels que les dispositifs de lavage des mains. Très peu d’écoles sont ainsi conformes aux normes minimum d’EHA préconisées dans les écoles et la majorité ne répond pas par exemple aux critères de blocs de latrines séparés pour garçons et filles, d’installations de lavage des mains, de points d’eau qui fonctionnent et d’un club hygiène/assainissement pour les enfants afin de promouvoir l’hygiène. Les enfants ont tendance à  avoir des habitudes d’hygiène très limitées, ils ne bénéficient et peu ou pas d’une éducation sanitaire et évoluent dans un environnement scolaire souvent peu hygiénique.